Fiche complémentaire sur les Chiffres clés CC des Hautes Vosges. 1. Consommation énergétique finale. Information préalable
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- Stanislas Michel
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1 CC des Hautes Vosges Information préalable Les fiches complémentaires sur les Chiffres clés 2016 ont été établies sur la base des données issues de Invent Air V2018. Les données de consommations énergétiques sont estimées à partir des données régionales disponibles et des données communales mises à disposition dans le cadre de l article 179 de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Ce document a été produit de façon partiellement automatisé sur la base d un traitement numérique, ceci explique le caractère stéréotypé des analyses. 1. Consommation énergétique finale En 2016, les secteurs les plus énergivores sont les secteurs Résidentiel (43%), Transport routier (39%) et Agriculture (7%). Entre 2005 et 2016, la consommation énergétique diminue de 23%. Ceci s'explique principalement par une baisse de la consommation des secteurs Transport routier (-36%), Résidentiel (-9%) et Tertiaire (-28%). En 2016, l'électricité représente 31% de la consommation énergétique du secteur Résidentiel, le gaz 13%, les produits pétroliers 21% et le bois-énergie 30%. Entre 2005 et 2016, la consommation est en baisse de 11%. Dans le détail, la consommation augmente entre 2005 et 2010 (+1%), ainsi que la consommation par habitant (+2%). Ceci peut s'expliquer par une augmentation de la rigueur climatique entre 2005 et 2010 (+12%) : 2010 a été une année particulièrement froide et l'année 2005 une année avec des températures dans les normales de ces dernières années. Entre 2010 et 2012, la consommation diminue (-9%), ainsi que la consommation par habitant (-8%). Ceci peut en partie s'expliquer par le fait que l'année 2012 a été une année avec des températures dans les normales de ces dernières années (diminution de la rigueur climatique de -13% entre 2010 et 2012). Entre 2012 et 2016, la consommation diminue (-3%), alors que la consommation énergétique par habitant reste stable. Ceci peut indiquer une diminution de la consommation du secteur. Entre 2005 et 2012 (deux années avec des températures similaires), la consommation par habitant a diminué de 6%. En 2016, la consommation énergétique du secteur Industrie est principalement composée de Bois-énergie (36%), Gaz naturel (32%) et Electricité (24%). Entre 2005 et 2016, la consommation énergétique est en baisse de 13%. On observe notamment une baisse de la consommation de Gaz naturel (-53%) et Produits Pétroliers (-40%) en partie compensée par une hausse de la consommation de Bois-énergie (+501%). Cette évolution de la consommation peut s'expliquer par une baisse d'activités et/ou la mise-en-place de mesures d'efficacité énergétique. En 2016, l'électricité représente 36% de la consommation énergétique du secteur Tertiaire, le gaz naturel 58%, les produits pétroliers 40%, le bois-énergie 2% et la chaleur issue de réseaux 1%. Entre 2005 et 2016, la consommation est en baisse de 26%. Dans le détail, la consommation diminue entre 2005 et 2010 (-1%). Or l'année 2010 a été une année particulièrement froide et l'année 2005 une année avec des températures dans les normales de ces dernières années (augmentation de la rigueur climatique de +12% entre 2005 et 2010). Ceci pourrait indiquer une amélioration de l'efficacité énergétique dans le secteur et/ou être due à une variation d'activités. Entre 2010 et 2012, la consommation diminue (-5%). Ceci peut en partie s'expliquer par le fait que l'année 2012 a été une année avec des températures dans les normales de ces dernières années (diminution de la rigueur climatique de -13% entre 2010 et 2012). Entre 2012 et 2016, la consommation diminue (-22%). Ceci peut en partie s'expliquer par le fait que l'année 2016 a été une année particulièrement chaude (diminution de la rigueur climatique de 5% entre 2012 et 2016). Entre 2005 et 2012 (deux années avec des températures similaires), la consommation énergétique a diminué de 6%, ce qui pourrait être due à une baisse d'activités et/ou une amélioration de l'efficacité énergétique. Zoom sur l'éclairage public : 1/6
2 La consommation énergétique de l'éclairage public sur ce territoire est estimée à MWh en 2005, MWh en 2010, MWh en 2012 et MWh en 2016, ce qui représente 0,4% de la consommation énergétique finale du territoire en Ces données proviennent de consommations communales fournies par Enedis pour 2010 et 2012, pour 2005 (respectivement 2016) les données sont estimées à partir d'une consommation régionale ventilée au niveau communal à l aide des consommations communales de 2010 (resp. 2012). Retrouvez la note sur l'éclairage public sur le lien suivant : Note éclairage public. 2. Emissions directes de GES En 2016, les secteurs les plus émetteurs sont les secteurs Agriculture (58%), Transport routier (26%) et Résidentiel (9%). Entre 2005 et 2016, les émissions de GES diminuent de 21%. Ceci s'explique principalement par une baisse des émissions des secteurs Transport routier (-39%), Résidentiel (-41%) et Agriculture (-4%). En 2016, les produits pétroliers représentent 61% des émissions de GES du secteur Résidentiel et le gaz naturel 28%. Les émissions liées au bois-énergie représentent 8% du PRG de ce secteur. Pour rappel, les émissions de CO2 liées au bois-énergie (CO2 biomasse) ne sont pas comptabilisées dans ce total par convention. Entre 2005 et 2016, les émissions de GES sont en baisse de 43%, ce qui s'explique principalement par la diminution des émissions de GES liées à la combustion de produits pétroliers et de gaz naturel. Ceci est dû à l'évolution entre ces deux années de la consommation énergétique de ces combustibles, notamment pour les besoins de chauffage. En 2016, les émissions de GES du secteur Industrie sont principalement dues à la combustion de Gaz naturel (64%), à la combustion de Produits Pétroliers (24%) et à des sources non liées à l'énergie (10%, par exemple les procédés de la sidérurgie, de l'industrie chimique, de la production de minéraux non-métalliques ou l'utilisation de fluides frigorigènes). Entre 2005 et 2016, les émissions sont en baisse de 46%. Cette évolution s'explique principalement par une baisse des émissions dues à la combustion de Gaz naturel (-53% entre 2005 et 2016). La baisse des émissions de GES liées à la combustion de Gaz naturel est due à la baisse entre 2005 et 2016 de la consommation énergétique de ce combustible. En 2016, les produits pétroliers représentent 66% des émissions de GES du secteur Tertiaire, le gaz naturel 74% et les sources non liées à l'énergie (principalement l'utilisation de fluides frigorigènes pour la climatisation et la chaîne du froid alimentaire) 19%. Entre 2005 et 2016, les émissions de GES sont en baisse de 43%, ce qui s'explique principalement par la diminution des émissions de GES liées à la combustion de produits pétroliers et de gaz naturel. Ceci est dû à l'évolution entre ces deux années de la consommation énergétique de ces combustibles, notamment pour les besoins de chauffage. 3. Emissions de GES liées aux installations de production d électricité, de chaleur et de froid En 2016, les secteurs les plus émetteurs (de manière indirecte de par leurs consommations d'électricité et de chaleur) sont les secteurs Résidentiel (86%), Tertiaire (7%) et Industrie manufacturière (4%). Entre 2005 et 2016, les émissions indirectes de GES diminuent de 10%. Ceci s'explique principalement par une baisse des émissions des secteurs Résidentiel (-10%), Autres transports (-57%) et Tertiaire (-15%). En 2016, les émissions indirectes de GES du secteur Résidentiel sont exclusivement dues à la consommation d'électricité du secteur. Entre 2005 et 2016, ces émissions sont en baisse de 14%, ce qui s'explique principalement par une baisse du contenu carbone de l'électricité consommée (valeur moyenne nationale dépendante des usages de l'électricité) (-20% entre 2005 et 2016), en partie compensée par une hausse de la consommation d'électricité (+7% sur la même période). En 2016, les émissions indirectes de GES du secteur Industrie sont entièrement liées à la consommation d'électricité. 2/6
3 Entre 2005 et 2016, elles sont en baisse de 32%. Cette baisse est plus rapide que celle de la consommation électrique, ce qui s'explique par la baisse du contenu carbone de l'électricité (facteur d'émission national). En 2016, les émissions indirectes de GES du secteur Tertiaire sont exclusivement dues à la consommation d'électricité du secteur. Entre 2005 et 2016, ces émissions sont en baisse de 5%, ce qui s'explique principalement par une baisse du contenu carbone de l'électricité consommée (valeur moyenne nationale dépendante des usages de l'électricité) (-18% entre 2005 et 2016), en partie compensée par une hausse de la consommation d'électricité (+16% sur la même période). 4. Emissions de PM10 En 2016, les secteurs les plus émetteurs sont les secteurs Agriculture (52%), Résidentiel (38%) et Transport routier (6%). Entre 2005 et 2016, les émissions de PM10 diminuent de 13%. Ceci s'explique principalement par une baisse des émissions des secteurs Transport routier (-64%), Résidentiel (-7%) et Industrie manufacturière (-34%). En 2016, les émissions de PM10 du secteur Transport routier sont dues à 53% à l'usure des routes, des pneus et des plaquettes de freins et à 47% aux échappements des moteurs des véhicules (en détail 31% aux véhicules particuliers (VP) Diesel, 11% aux véhicules utilitaires légers (VUL) Diesel et 4% aux poids lourds (PL)). La part des véhicules diesel dans le parc roulant est passée de 68% en 2005 à 77% en Entre 2005 et 2016, les émissions de PM10 sont en baisse de 45%. Cette évolution s'explique principalement par une baisse des émissions moteurs des VP (-53% entre 2005 et 2016), des VUL (-74% entre 2005 et 2016) et des PL (-78% entre 2005 et 2016). Ces évolutions peuvent s'expliquer pour les VP par la diminution des émissions par kilomètre (-61% pour les VP Diesel et -25% pour les VP Essence entre 2005 et 2016) et la baisse des distances parcourues (-1%), pour les VUL par la diminution des émissions par kilomètre (-74% pour les VUL Diesel et 13% pour les VUL Essence entre 2005 et 2016) en partie compensée par la hausse des distances parcourues (1%), pour les PL par la diminution des émissions par kilomètre (-76% entre 2005 et 2016) et la baisse des distances parcourues (-11%). Les émissions dues à l'usure des routes, des pneus et des plaquettes de freins sont en baisse de -1% entre 2005 et 2016, en lien avec l'évolution des kilomètres parcourus (toutes catégories de véhicules confondues). La diminution des émissions par kilomètre parcouru des différentes catégories de véhicules est principalement due au renouvellement du parc routier et à l'amélioration des performances techniques (filtres à particules par exemple). L'évolution des distances parcourues pour chaque catégorie de véhicules peut dépendre de plusieurs facteurs (évolutions des infrastructures (aménagement de routes, ), de l'attractivité du territoire, des changements de comportements, etc.). L'évolution des distances parcourues en VP entre 2005 et 2016 pourrait en partie s'expliquer par l'évolution de la population (-5%). En 2016, les émissions de PM10 du secteur Industrie sont principalement dues à la combustion de Bois-énergie (74%), à des sources non liées à l'énergie (21%, par exemple les procédés des industries agroalimentaires et de la construction) et à la combustion de Produits Pétroliers (5%). Entre 2005 et 2016, les émissions sont en hausse de 14%. Cette évolution s'explique principalement par une hausse des émissions dues à la combustion de Bois-énergie (+525%) en partie compensée par une baisse des émissions dues à des sources non liées à l'énergie (-60%) et à la combustion de Produits Pétroliers (-79%). Les émissions de PM10 liées à la combustion de Bois-énergie augmentent entre 2005 et 2016 moins vite que la consommation énergétique de ce combustible, ce qui indique probablement la mise-en-place de techniques de réduction des émissions (dépoussiéreurs par exemple). La baisse entre 2005 et 2016 des émissions de PM10 liées à la combustion de Produits Pétroliers est plus rapide que celle de la consommation énergétique de ce combustible, ce qui indique probablement la mise-en-place de techniques de réduction des émissions (dépoussiéreurs par exemple). 5. Emissions de PM2.5 En 2016, les secteurs les plus émetteurs sont les secteurs Résidentiel (63%), Agriculture (24%) et Transport routier (7%). Entre 2005 et 2016, les émissions de PM2.5 diminuent de 21%. Ceci s'explique principalement par une baisse des émissions des secteurs Transport routier (-69%), Agriculture (-17%) et Résidentiel (-7%). 3/6
4 En 2016, les émissions de PM2.5 du secteur Industrie sont principalement dues à la combustion de Bois-énergie (85%), à des sources non liées à l'énergie (9%, par exemple les procédés des industries de la construction) et à la combustion de Produits Pétroliers (4%). Entre 2005 et 2016, les émissions sont en hausse de 64%. Cette évolution s'explique principalement par une hausse des émissions dues à la combustion de Bois-énergie (+525%) en partie compensée par une baisse des émissions dues à la combustion de Produits Pétroliers (-83%) et à des sources non liées à l'énergie (-52%). Les émissions de PM2.5 liées à la combustion de Bois-énergie augmentent entre 2005 et 2016 moins vite que la consommation énergétique de ce combustible, ce qui indique probablement la mise-en-place de techniques de réduction des émissions (dépoussiéreurs par exemple). La baisse entre 2005 et 2016 des émissions de PM2.5 liées à la combustion de Produits Pétroliers est plus rapide que celle de la consommation énergétique de ce combustible, ce qui indique probablement la mise-en-place de techniques de réduction des émissions (dépoussiéreurs par exemple). En 2016, les émissions de PM2.5 du secteur Transport routier sont dues à 39% à l'usure des routes, des pneus et des plaquettes de freins et à 61% aux échappements des moteurs des véhicules (en détail 40% aux véhicules particuliers (VP) Diesel, 15% aux véhicules utilitaires légers (VUL) Diesel et 5% aux poids lourds (PL)). La part des véhicules diesel dans le parc roulant est passée de 68% en 2005 à 77% en Entre 2005 et 2016, les émissions de PM2.5 sont en baisse de 52%. Cette évolution s'explique principalement par une baisse des émissions moteurs des VP (-53% entre 2005 et 2016), des VUL (-74% entre 2005 et 2016) et des PL (-78% entre 2005 et 2016). Ces évolutions peuvent s'expliquer pour les VP par la diminution des émissions par kilomètre (-61% pour les VP Diesel et -25% pour les VP Essence entre 2005 et 2016) et la baisse des distances parcourues (-1%), pour les VUL par la diminution des émissions par kilomètre (-74% pour les VUL Diesel et 13% pour les VUL Essence entre 2005 et 2016) en partie compensée par la hausse des distances parcourues (1%), pour les PL par la diminution des émissions par kilomètre (-76% entre 2005 et 2016) et la baisse des distances parcourues (-11%). Les émissions dues à l'usure des routes, des pneus et des plaquettes de freins sont en baisse de -1% entre 2005 et 2016, en lien avec l'évolution des kilomètres parcourus (toutes catégories de véhicules confondues). La diminution des émissions par kilomètre parcouru des différentes catégories de véhicules est principalement due au renouvellement du parc routier et à l'amélioration des performances techniques (filtres à particules par exemple). L'évolution des distances parcourues pour chaque catégorie de véhicules peut dépendre de plusieurs facteurs (évolutions des infrastructures (aménagement de routes, ), de l'attractivité du territoire, des changements de comportements, etc.). L'évolution des distances parcourues en VP entre 2005 et 2016 pourrait en partie s'expliquer par l'évolution de la population (-5%). 6. Emissions de NOx En 2016, les secteurs les plus émetteurs sont les secteurs Transport routier (60%), Agriculture (21%) et Résidentiel (11%). Entre 2005 et 2016, les émissions de NOx diminuent de 63%. Ceci s'explique principalement par une baisse des émissions des secteurs Transport routier (-71%), Agriculture (-49%) et Industrie manufacturière (-37%). En 2016, les véhicules particuliers (VP) représentent 56% des émissions de NOx du secteur Transport routier, les véhicules utilitaires légers (VUL) 24% et les poids lourds (PL) 19%. La part des véhicules diesel dans le parc roulant est passée de 68% en 2005 à 77% en Entre 2005 et 2016, les émissions de NOx sont en baisse de 42%. Cette évolution s'explique principalement par une baisse des émissions des VP (-36% entre 2005 et 2016), des VUL (-5% entre 2005 et 2016) et des PL (-67% entre 2005 et 2016). Ces évolutions peuvent s'expliquer pour les VP par la diminution des émissions par kilomètre (-17% pour les VP Diesel et -81% pour les VP Essence entre 2005 et 2016) et la baisse des distances parcourues (-1%), pour les VUL par la diminution des émissions par kilomètre (9% pour les VUL Diesel et -93% pour les VUL Essence entre 2005 et 2016) en partie compensée par la hausse des distances parcourues (1%), pour les PL par la diminution des émissions par kilomètre (-62% entre 2005 et 2016) et la baisse des distances parcourues (-11%). La diminution des émissions par kilomètre parcouru des différentes catégories de véhicules est principalement due au renouvellement du parc routier et à l'amélioration des performances techniques impulsée par la mise-en-place des normes Euro. L'évolution des distances parcourues pour chaque catégorie de véhicules peut dépendre de plusieurs facteurs (évolutions des infrastructures (aménagement de routes, ), de l'attractivité du territoire, des changements de comportements, etc.). L'évolution des distances parcourues en VP entre 2005 et 2016 pourrait en partie s'expliquer par l'évolution de la population (-5%). 4/6
5 En 2016, les produits pétroliers représentent 55% des émissions de NOx du secteur Tertiaire et le gaz naturel 50%. Entre 2005 et 2016, les émissions de NOx sont en baisse de 32%, ce qui s'explique principalement par la baisse des émissions liées aux produits pétroliers (-51%) et au gaz naturel (-12%) en partie compensée par la hausse des émissions liées au bois-énergie. En 2016, les émissions de NOx du secteur agricole sont principalement dues à la combustion de produits pétroliers et biocarburants par les engins agricoles et sylvicoles (82%). Entre 2005 et 2016, ces émissions sont en baisse de 43%. Cette évolution s'explique principalement par une baisse des émissions liées à la combustion de carburant par les engins agricoles et sylvicoles (-51%). Le remplacement depuis 2011 du fioul domestique par du gazole non routier et des biocarburants explique cette baisse, malgré une hausse de la consommation énergétique des engins agricoles et sylvicoles (+5%). 7. Emissions de SO2 En 2016, les secteurs les plus émetteurs sont les secteurs Résidentiel (75%), Tertiaire (15%) et Industrie manufacturière (6%). Entre 2005 et 2016, les émissions de SO2 diminuent de 76%. Ceci s'explique principalement par une baisse des émissions des secteurs Résidentiel (-67%), Agriculture (-98%) et Tertiaire (-74%). En 2016, les émissions de SO2 du secteur Résidentiel sont principalement dues aux produits pétroliers (72% du total) et au bois-énergie (27%). Entre 2005 et 2016, les émissions de SO2 sont en baisse de 72%, ce qui s'explique principalement par la diminution des émissions liées à la combustion de produits pétroliers. Celle-ci est due à la baisse de la teneur en soufre des produits pétroliers, ainsi qu'à la diminution de la consommation de ce type de combustibles (-56% entre 2005 et 2016, notamment en lien avec les besoins de chauffage). En 2016, les émissions de SO2 du secteur Industrie sont principalement dues à la combustion de Produits Pétroliers (83%), à la combustion de Bois-énergie (16%) et à la combustion de Gaz naturel (1%). Entre 2005 et 2016, les émissions sont en baisse de 51%. Cette évolution s'explique principalement par une baisse des émissions dues à la combustion de Produits Pétroliers (-58%) en partie compensée par une hausse des émissions dues à la combustion de Bois-énergie (+544%). La baisse entre 2005 et 2016 des émissions de SO2 liées à la combustion de Produits Pétroliers est plus rapide que celle de la consommation énergétique de ce combustible, ce qui peut indiquer la miseen-place de techniques de réduction des émissions ou une diminution de la teneur en soufre de ce combustible. Les émissions de SO2 liées à la combustion de Bois-énergie augmentent entre 2005 et 2016 en lien avec l'augmentation de la consommation énergétique de ce combustible. En 2016, les émissions de SO2 du secteur Tertiaire sont très majoritairement dues à la combustion de produits pétroliers (93% du total). Entre 2005 et 2016, elles sont en baisse de 74%, ce qui s'explique principalement par la diminution des émissions liées à la combustion de produits pétroliers. Celle-ci est due à la baisse de la teneur en soufre des produits pétroliers, ainsi qu'à la diminution de la consommation de ce type de combustibles (-50% entre 2005 et 2016, notamment en lien avec les besoins de chauffage). 8. Emissions de COVNM En 2016, les secteurs les plus émetteurs sont les secteurs Résidentiel (74%), Transport routier (9%) et Industrie manufacturière (8%). Entre 2005 et 2016, les émissions de COVNM diminuent de 33%. Ceci s'explique principalement par une baisse des émissions des secteurs Transport routier (-69%), Résidentiel (-18%) et Industrie manufacturière (-47%). En 2016, les émissions de COVNM du secteur Industrie sont principalement dues à des sources non liées à l'énergie (97%, par exemple l'utilisation de solvants et de peintures et les procédés de l'industrie agroalimentaire), à la combustion de Produits Pétroliers (1%) et à la combustion de Bois-énergie (1%). Entre 2005 et 2016, les émissions sont en baisse de 48%. Cette évolution s'explique principalement par une baisse des émissions dues à des sources non liées à l'énergie (-48% entre 2005 et 2016), ce qui peut s'expliquer par la diminution de la teneur en solvant des 5/6
6 produits utilisés, la réduction des quantités de peinture utilisées et des baisses d'activités. En 2016, les émissions de COVNM du secteur Transport routier sont principalement dues à 61% à l'évaporation de lave-glaces et de dégivrants, à 22% aux échappements des moteurs des véhicules (en détail 16% aux véhicules particuliers (VP), 3% aux véhicules utilitaires légers (VUL) et 2% aux poids lourds (PL)) et à 8% à l'évaporation d'essence des réservoirs. Entre 2005 et 2016, les émissions de COVNM sont en baisse de 58%. Cette évolution s'explique principalement par une baisse des émissions moteurs des VP (-80% entre 2005 et 2016), des VUL (-73% entre 2005 et 2016) et des PL (-78% entre 2005 et 2016), ainsi que la baisse des émissions liées à l'évaporation de carburant des réservoirs (-79% entre 2005 et 2016). Ces évolutions peuvent s'expliquer pour les VP par la diminution des émissions par kilomètre (-69% pour les VP Diesel et -73% pour les VP Essence entre 2005 et 2016) et la baisse des distances parcourues (-1%), pour les VUL par la diminution des émissions par kilomètre (-68% pour les VUL Diesel et -87% pour les VUL Essence entre 2005 et 2016) en partie compensée par la hausse des distances parcourues (1%), pour les PL par la diminution des émissions par kilomètre (-75% entre 2005 et 2016) et la baisse des distances parcourues (-11%). La diminution des émissions par kilomètre parcouru des différentes catégories de véhicules est principalement due au renouvellement du parc routier et à l'amélioration des performances techniques impulsée par la mise-en-place des normes Euro. De même, la diminution des émissions liées à l'évaporation de carburant des réservoirs est due au renouvellement du parc (disparition des vieux véhicules). L'évolution des distances parcourues pour chaque catégorie de véhicules peut dépendre de plusieurs facteurs (évolutions des infrastructures (aménagement de routes, ), de l'attractivité du territoire, des changements de comportements, etc.). L'évolution des distances parcourues en VP entre 2005 et 2016 pourrait en partie s'expliquer par l'évolution de la population (-5%). En 2016, les émissions de COVNM du secteur Résidentiel sont principalement dues au bois-énergie (80%) et à des sources non liées à l'énergie (18%), en particulier à l'utilisation domestique de peintures et de solvants. Entre 2005 et 2016, ces émissions sont en baisse de 12%, ce qui s'explique principalement par une amélioration des performances des installations de chauffage au bois qui sont de moins en moins émettrices (réduction du facteur d'émission de 32% entre 2005 et 2016), phénomène en partie compensé par la hausse de la consommation de bois (+30% sur la même période). 9. Emissions de NH3 En 2016, le secteur Agriculture est l'émetteur principal (99,7% des émissions). Entre 2005 et 2016, les émissions de NH3 diminuent de 1%. Ceci s'explique principalement par une baisse des émissions des secteurs Transport routier (-67%) et Agriculture (-0,5%). En 2016, les émissions de NH3 du secteur agricole sont principalement dues à l'épandage d'engrais minéraux (12%), la gestion des déjections animales (hors pâturage) (56%) et l'épandage d'engrais organiques (8%). Entre 2005 et 2016, ces émissions sont en hausse de 6%. Cette évolution s'explique principalement par la hausse des émissions liées à l'utilisation d'engrais minéraux (+23% entre 2005 et 2016), en partie compensée par la hausse des émissions liées à la gestion des déjections animales (hors pâturage) (4% entre 2005 et 2016). En 2016, les émissions de NH3 du secteur Transport routier sont principalement dues aux véhicules particuliers essence (79%) et aux véhicules utilitaires légers essence (5%). Entre 2005 et 2016, ces émissions sont en baisse de 52%. Cette évolution s'explique principalement par la baisse des émissions des véhicules particuliers essence, qui est due à la fois au renouvellement du parc (baisse du facteur d'émission par véhicule.km de -38%) et à la diminution de l'usage de cette catégorie de véhicules (diminution de la distance parcourue de -34%). 6/6 Powered by TCPDF (
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