L alimentation et le diabète

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "L alimentation et le diabète"

Transcription

1 LE POINT SUR... L alimentation et le diabète Centre de Documentation et d Information de la Raffinerie Tirlemontoise

2 S O M M A I R E Un mot d introduction Bref rappel de quelques notions de base Quel diabète? Le rôle des hydrates de carbone et des lipides Le contrôle de la glycémie Les traitements 3 4 Diabète et alimentation Hydrates de carbone, insuline et index glycémique * Sucres naturels et sucres ajoutés * Le repas complet Régime classique et approche diététique nouvelle Le risque d hypoglycémie 7 Diabète et exercice physique Vivre avec le diabète

3 Un mot d introduction 75 ans après la découverte de l insuline, les spécialistes sont convaincus que leur patient diabétique peut sans danger bénéficier d un régime alimentaire normal et équilibré, semblable à celui qui est recommandé à l ensemble de la population. On dénombre en Belgique quelque personnes souffrant ouvertement de diabète et l on estime qu un même nombre environ sont des diabétiques qui s ignorent. Ce chiffre est, hélas, en constante augmentation. Autrefois... Avant la découverte de l insuline, le seul traitement recommandé aux diabétiques consistait en un régime draconien frisant la famine (10 grammes au maximum d hydrates de carbone par jour!). En 1921, grâce à l insuline, le traitement du diabète fit un pas de géant et les médecins, petit à petit, se montrèrent plus soucieux des véritables besoins énergétiques de leurs malades, tout en limitant encore l apport d hydrates de carbone surtout sous forme de sucres simples. Dans les années , de nombreuses études firent état d une augmentation importante de diabétiques souffrant d artériosclérose, suite à l absorption trop élevée de lipides susceptibles de compenser le manque énergétique des hydrates de carbone. Aussi, dès 1971, l American Diabetic Association Committee on Food and Nutrition fit savoir qu il n y avait aucune raison objective de limiter l apport d hydrates de carbone complexes dans le régime d une personne diabétique. Aujourd hui... En 1989, la British Diabetic Association estimait que si l interdiction totale du sucre de table, le saccharose, était encore considérée par l ensemble du corps médical comme l un des traitements spécifiques du diabète, cette démarche lui paraissait d autant plus illogique que ces mêmes praticiens encourageaient la prescription de fructose et de lactose comme sucres de remplacement, voire de polysaccharides dissociés tels qu on les trouve dans la purée de pommes de terre par exemple. Depuis, des études approfondies, qu elles viennent de centres spécialisés ou d universités, en Grande Bretagne, en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas ou de la FDA aux USA, toutes démontrent clairement que certains hydrates de carbone complexes (pain, céréales, pommes de terre) peuvent augmenter le taux de glucose sanguin aussi rapidement, si pas plus, et dans les mêmes proportions qu une quantité équivalente de glucose ou de saccharose. Rien ne s oppose donc à ce que les diabétiques prennent des hydrates de carbone et même du saccharose, en quantité modérée bien sûr et en respectant l équilibre entre aliments à index glycémique faible et à index glycémique élevé, ainsi que la présence au menu d aliments riches en fibres. 3

4 BREF RAPPEL DE QUELQUES NOTIONS DE BASE... Quel diabète? Maladie très ancienne, on en trouve la description, déjà remarquablement précise, dans un manuscrit égyptien, le Papyrus Ebers, datant de 1500 avant J.C. Les Anciens lui donnèrent le nom de diabetus mellitus, soit fontaine car elle fait uriner abondamment, de miel car les urines d un diabétique dégagent une odeur douceâtre. Le diabète, plus précisément le diabète sucré, est une maladie due à une déficience du métabolisme hydrocarboné lié soit à un déficit d insuline, soit à une résistance anormale de l organisme à cette hormone, ce qui entraîne une accumulation de glucose dans les tissus. Des troubles du métabolisme lipidique y sont souvent associés. On distingue deux types de diabète sucré. Avec le type I ou diabète insulinodépendant ou encore diabète maigre, les cellules bêta du pancréas ne produisent plus (ou presque plus) d insuline. Mortelle avant la découverte de l insuline comme médicament, la maladie est aujourd hui sous contrôle. Elle débute généralement avant 30 ans : c est pourquoi on l appelle aussi diabète juvénile. Avec le diabète de type II ou non insulino-dépendant, l insuline normalement sécrétée par le pancréas est mal utilisée : on constate une résistance à son action et/ou une anomalie de la sécrétion elle-même. C est le type le plus fréquent, celui de la maturité, souvent lié à l obésité. Dans plus de 50 % des cas, le père ou la mère était aussi diabétique. 4

5 Le rôle des glucides et des lipides Les îlots de Langerhans produisent deux hormones, l insuline et le glucagon, qui régularisent la quantité de glucose qui passe dans le sang. On a cru pendant longtemps que l organisme digère plus lentement les hydrates de carbone complexes que les sucres simples, avec pour conséquence une libération plus lente de glucose dans le sang et un moindre risque de glycémie élevée. La sécrétion d insuline requise pour la métabolisation rapide des sucres simples et surtout du saccharose serait donc plus importante et, si le pancréas ne peut y faire face, pourrait donner lieu à l une ou l autre forme de diabète. En 1981, des chercheurs anglais tel P. Collins, et américains tels D. Jenkins et ses collaborateurs, mettaient cette théorie en doute. Ils notaient que, d une part, l effet des hydrates de carbone complexes sur le taux de glucose plasmatique était très variable : bien moindre s il avait pour origine un plat de lentilles, par exemple, plutôt qu une quantité équivalente de pain. D autre part, que certains hydrates de carbone complexes tels ceux que l on retrouve dans la purée de pommes de terre sont si rapidement digérés qu ils augmentent la glycémie dans les mêmes proportions qu une dose équivalente de saccharose. E.E. Blaak et W.H. Saris de l université du Limbourg à Maastricht ont, suite à de nombreuses études récentes tant à long qu à court terme, confirmé ces conclusions. A ce jour, aucune étude épidémiologique de longue haleine ne fait état d un risque plus important de diabète lié à l absorption de tel ou tel hydrate de carbone, qu il soit simple ou complexe. C est là également la conclusion du professeur Slama du service de diabétologie de l Hôtel-Dieu à Paris, qui a comparé la réponse de deux groupes de diabétiques, les uns bien équilibrés, les autres mal équilibrés, auxquels il a administré pendant deux mois une ration équivalente d hydrates de carbone, soit sous forme de d hydrates de carbone complexes uniquement, soit sous forme mixte, sucres complexes plus sucre simple. Qu il s agisse de fructose, de saccharose ou d amidon, l excursion glycémique de chaque diabétique restait semblable, avec même une courbe pain uniquement légèrement supérieure aux deux autres, pain plus sucre et pain plus miel. Par ailleurs, dès les années 70, les spécialistes américains avaient noté que 60 à 70 % des diabétiques mouraient de troubles cardiovasculaires contre 20 à 25% de la population non diabétique. Ils ont attribué cette dramatique différence aux régimes imposés à l époque, régimes pauvres en hydrates de carbone mais, en compensation, riches en graisses saturées et en cholestérol. En fait, le diabète, maladie métabolique, entraîne un dysfonctionnement de l échange entre glucides et lipides. Blaak et Saris toujours ainsi que E.J. Close et ses collaborateurs du département de médecine clinique de l université de Leeds, en Grande-Bretagne, ont également observé que si l on calcule le rapport entre la quantité d énergie d un régime liée aux hydrates de carbone et celle liée aux lipides, le fait d augmenter la dose de glucides simples aide fortement à diminuer l ingestion de lipides. Il y a une relation inverse entre l apport d hydrates de carbone et le BMI, ce qui est particulièrement important pour les patients obèses qui sont deux à trois fois plus que d autres sensibles au diabète et aux complications cardio-vasculaires. On sait aujourd hui que la distinction entre sucres simples et sucres complexes dans l étiologie du diabète sucré ne repose sur aucune donnée solide. Bien au contraire, selon le Professeur Slama, chaque sucre, chaque aliment sucré est plus ou moins hyperglycémiant et plus il est hyperglycémiant plus longtemps dure l hyperglycémie qu il induit. 5

6 Tant le diabète insulinodépendant que le diabète non insulino-dépendant sont tributaires du bon équilibre alimentaire et notamment du rapport glucides et lipides. Le contrôle de la glycémie La mesure de la glycémie est l élément clé non seulement du dépistage mais aussi de l auto-contrôle. Ce contrôle est important pour éviter les complications à long terme. Il faut savoir que les diabétiques sont dix ans plus tôt que les non-diabétiques victimes d artériosclérose et qu ils ont deux fois plus de risques de souffrir d une maladie coronarienne. Ils sont en outre particulièrement sensibles aux infections : même une blessure bénigne peut rapidement mener à la gangrène, d autant plus que l atteinte du système nerveux entraîne l insensibilité, ce notamment au niveau des membres inférieurs. Sans oublier le risque de cécité, 20 à 25 fois plus élevé, et l insuffisance rénale qui constitue l une des causes principales de mortalité chez ces malades. Ce contrôle est à la portée de chacun grâce à la mise sur le marché d appareils fiables et faciles à utiliser. Le test de glycosurie, également praticable par le malade, est simple mais pas toujours fiable. Au médecin de compléter ces analyses et d en tirer les conséquences quant au traitement à prescrire. Les traitements Pour le diabète de type I, le traitement est, comme chacun le sait, basé essentiellement sur l administration d insuline par injection sous-cutanée. A cet effet, le stylo à insuline facilite beaucoup la vie. D autres méthodes d administration sont en cours d expérimentation : pompe à insuline, administration orale ou par inhalation, transplantation de cellules productrices d insuline. Pour le diabète de type II, le médecin prescrira si nécessaire des sulfamidés hypoglycémiants, des biguanides ou des alpha-glucosidases, voire de l insuline lorsque les mesures diététiques ne suffisent pas. Tant pour le diabète de type I que pour le diabète de type II, une bonne hygiène de vie est essentielle. Outre l exercice physique, cela implique un régime alimentaire suffisant et équilibré, guère différent par ailleurs du régime alimentaire idéal conseillé à tout-un-chacun. Contrairement à ce que l on a cru jusqu ici, le régime du diabétique ne doit pas exclure les glucides sous quelque forme que ce soit, bien au contraire; les aliments spéciaux dans lesquels le saccharose est remplacé par du fructose par exemple, ne sont pas recommandables car ils sont tout autant, voire davantage, chargés en calories et plus riches en lipides que les aliments similaires non diététiques. 6

7 DIABETE ET ALIMENTATION Hydrates de carbone, insuline et index glycémique Nombre d auteurs - dont H.C. Gannon, S. Algun, G. Forlani ainsi que W. Hassinger et E. Loghani pour ne citer que les plus récents - ont étudié et comparé l index glycémique ou IG, autrement dit l effet hyperglycémiant, de différents hydrates de carbone, du fructose à l amidon en passant par le saccharose ou sucre de table, et son influence sur le taux d insuline plasmatique. On peut en conclure que pour les diabétiques comme pour les non diabétiques un échange isoénergétique entre saccharose (sucre simple) et amidon (sucre complexe), absorbés en quantité modérée au cours d un repas normal, n a pas plus d effet significatif sur la concentration plasmatique d insuline que sur le taux de glycémie. Toutefois, dans le cas des diabétiques insulino-dépendants, la dose d insuline requise pourrait devenir plus importante lorsque l on remplace au cours d un repas un hydrate de carbone à faible IG par du saccharose à IG moyennement élévé. D après J.B. Banthe et al, même un repas riche en fructose ou en saccharose n entraîne pas de réaction insulinique élevée en rapport avec la réaction glycémique. En fait, le meilleur indicateur de la réponse insulinique n est autre que la réponse glycémique. (voir fig. 1) Qu en est-il des sucres naturels et des sucres ajoutés? Les hydrates de carbone sont l un des constituants naturels des fruits. M.A. Ha a noté que leur IG varie de 22 pour la cerise à 72 pour la pastèque.(voir fig. 2) Ces différences sont probablement dues à leur composition en monosaccharides (notamment le rapport glucose/ fructose) ainsi qu à leur teneur en fibres. En outre, si l IG du kiwi correspond bien à son taux de sucres totaux et de chaque sucre en particulier, il n en est rien pour les poires et les pommes. D après G. B. Hollenbeck et son équipe, l effet sur la glycémie ou le taux d insuline de ces fruits frais, comme d ailleurs du lait également riche en sucres naturels, pris comme tels ou au cours d un repas, ne diffère pas chez les diabétiques non insulino-dépendants et les non diabétiques. L index glycémique d un aliment est indépendant de sa seule teneur en glucides. Par ailleurs, J.C. Brand Miller et ses collaborateurs ont comparé l effet sur la 7

8 Fig. n 1 : Rapport entre la surface située sous la courbe (AUC) du glucose et de l insuline pour des repas complets de même composition, une moitié des hydrates de carbone étant du fructose, du saccharose, de la fécule de p.d.t., de l amidon de froment ou du glucose. L ajout raisonnable de sucre, même sous forme de saccharose, n influence pas plus l équilibre glucidique d un repas complet que ne le font les sucres naturels ou la plupart des hydrates de carbone complexes. Le sucre simple inclus dans un fruit ou un jus de fruit élève la concentration de glucose dans le sang tout autant que le sucre de table ou saccharose. Fig. n 2 : Index glycémique (IG) de quelques fruits. Valeurs moyennes calculées à partir de différentes sources. Pain Cerise Prune Pamplemouse Pêche Poire Pomme Orange Raisin Mangue Kiwi Banane Melon Anannas Pastèque Index glycémique (glucose = 100) glycémie et le taux d insuline de 40 denrées alimentaires chargées en sucres naturels et celui de denrées auxquelles l on avait ajouté du sucre. Conclusion : aucune différence significative. J.C. Brand Miller et I. Lobbezoo dont les travaux portent sur une quantité impressionnante d aliments naturellement sucrés, estiment même que nombre de ceux-ci, avec ou sans ajout de sucres simples, influencent moins la glycémie que la plupart des denrées à base d hydrates de carbone complexes qui font partie du régime alimentaire de nos pays occidentaux. (voir fig. 3) Qu en est-il des repas complets? Lorsqu on ajoute du saccharose à un repas complet sans en modifier la teneur en amidon, on s attend évidemment à ce que les réponses glycémique et insulinique soient plus importantes. D.J. Jenkins a toutefois remarqué que chez les non diabétiques qui prennent du pain ou du glucose en plus de leur repas l augmentation de la surface située sous la courbe de réponse glycémique augmente de façon uniforme de 0 à 50 g. Elle s infléchit en plateau dès que l on dépasse les 50 g. (voir fig. 4) L effet hyperglycémiant d un sucre ajouté à un repas complet dépend et de l IG du repas en question et de son volume. Un exemple : si on ajoute 10 g de saccharose dans un bol de céréales contenant 20 g d hydrates de carbone, l augmentation de la surface représentant la réponse glycémique serait de 26 % environ si la céréale en question est à base de flocons d avoine (IG=65) et de 16 % environ s il s agit de flocons de maïs (cornflakes IG=89). Cette augmentation sera respectivement de 16% et 7% si l on ajoute 20g de saccharose à 40g d hydrates de carbone. Régime classique et approche diététique nouvelle Le diabète, perturbation chronique du métabolisme, se caractérise par une élévation anormale du taux de glucose dans le sang. De là l idée classique d un régime pauvre en glucides, et surtout en sucres simples facilement digérés tel le saccharose, susceptibles d entraîner une rapide remontée glycémique postprandiale. Comme nous venons de le dire, nombre de recherches ont été menées depuis les années 80 dont il ressort que cette approche, beaucoup trop restrictive, est à revoir. En pratique, rien ne s oppose à ce que l on recommande aux diabétiques tout comme aux non diabétiques un régime diététique basé sur la variété, la modération et l équilibre des nutriments. Insistons sur le fait que le respect de ces prescriptions est pour le diabétique plus que pour d autres nécessaire étant donné que le risque relatif de certaines maladies chroniques n est pas négligeable. Tout d abord, le diabétique doit veiller à maintenir un poids idéal avec un BMI de 20 à 25. Ceci est particulièrement important quand on sait que 80 % au moins des diabétiques de type II sont des obèses. Attention donc à la prise de poids surtout à partir d un certain âge. Les hydrates de carbone représenteront entre 55 et 75 % de l énergie totale ingérée, dont 10 à 25 % de sucres simples, mono et disaccharides, et 3g/MJ par jour (soit 25 à 30 g) de fibres (polysaccharides complexes non assimilables). A cet effet, il faut varier le plus possible les mets porteurs de glucides : fruits et céréales, pain, pâtes, riz, pommes de terre, légumes secs, sans 8

9 craindre le sucre ajouté à la tasse de café -ceci en quantité modérée car les hydrates de carbone en solution entraînent rapidement une hausse de la glycémie. Les aliments à base de fibres contribuent utilement à la perte de poids, car ils provoquent rapidement la satiété. Les lipides représenteront tout au plus 30 % du total énergétique, dont 10 % de graisses saturées au maximum. Celles-ci sont les principales responsables des taux élévés de cholestérol et des maladies cardiovasculaires, complications auxquelles les diabétiques sont particulièrement sensibles. On peut abaisser jusqu à 8 % l apport de graisses saturées en les remplaçant avantageusement par des hydrates de carbone qui, de plus, aident à la digestion des lipides. Les protéines n influencent pas (ou peu) la glycémie. Toutefois, l excès de protéines surcharge le travail des reins et on sait que les diabétiques sont sujets, dans le long terme, à des troubles rénaux. Il est donc recommandé de veiller à limiter la consommation de protéines à % de la ration énergétique, soit 0,80 g pour les femmes et 0,85 g pour les hommes par kilo et par jour. L alcool n est pas interdit, en quantité modérée : au maximum, trois verres de vin par jour. L alcool peut entraîner une chute de la glycémie qui perdure durant quelques heures, car il freine la production de glucose par le foie. Les liqueurs très sucrées ont un effet contraire et sont en outre très caloriques. Pour le reste également, eau, vitamines, sels minéraux, oligo-éléments, les doses recommandées sont celles du sujet en bonne santé. Deux remarques encore: l ajout de sel doit rester modeste car le risque d hypertension est élevé chez les diabétiques; les aliments spéciaux n ajoutent rien à un régime bien équilibré. De plus, l excès de fructose élève le taux de triglycérides dans le sang. Ces recommandations sont valables pour les deux types de diabète avec toutefois une insistance particulière sur la perte de poids pour les diabétiques de type II, perte de poids sous stricte surveillance médicale afin d éviter tout dérapage. Le diabétique veillera à répartir ses repas de façon régulière afin d éviter une hypoglycémie éventuelle : 3 repas complets et 2 à 3 petites collations. Pour un snack, il choisira une pomme ou une tranche de pain beurrée, ou encore du chocolat dont l index glycémique est faible. Les pâtisseries et les glaces ne sont pas interdites après un repas complet : un repas complet tend à faire diminuer l index glycémique des aliments qui le composent. Le risque d hypoglycémie Une alimentation insuffisante ou mal équilibrée, une activité physique intensive, l absorption d alcool peuvent abaisser dangereusement le taux de sucre dans le sang. Dans ce cas, il faut pouvoir disposer rapidement de glucose. G. Slama recommande 15 g d hydrates de carbone sous forme de tablettes ou, mieux, d une solution de glucose ou de saccharose. Un verre de jus d orange ou de lait sucré peut suffire mais agit moins rapidement. Compléter éventuellement cette prise par un en-cas riche en hydrates de carbone : pain avec confiture, yaourt sucré ou aux fruits, biscuit, ou avancer l heure du repas suivant. Glucose Pain Lentilles Bonbons mentholés Glucose Bonbons mous Pain Fig. n 3 : Variations du taux de glucose plasmatique après ingestion de 50g d hydrates de carbone sous forme de glucose, pain blanc et deux types de bonbons très sucrés. Fig. n 4 : Augmentation des surfaces représentant la réponse glycémique (x+/-se) de sujets sains après consommation de différentes quantités de glucose, de pain, de lentilles. 9

10 DIABETE ET EXERCICE PHYSIQUE Longtemps, les médecins ont déconseillé l exercice d un sport aux diabétiques. Là encore, les certitudes ont été mises en question. La pratique d une activité physique modérée mais régulière accroît la sensibilité des cellules à l insuline et permet un meilleur contrôle de la glycémie. L activité physique a des effets positifs tant sur la glycémie que sur l équilibre insulinique des diabétiques dont elle normalise la sensibilité à l insuline. Vrance et Wasserman font état d un abaissement du taux de base du glucose sanguin en cas d hyperglycémie, d une meilleure réponse insulinique à l apport de glucides, d une meilleure utilisation du glucose par l organisme. Pour les diabétiques de type I, la pratique d un sport permet de réduire, parfois dans des proportions importantes, la dose d insuline quotidiennement nécessaire. De manière générale, l exercice physique améliore le métabolisme des graisses, sans oublier son effet bénéfique sur le stress, dont tout malade est trop souvent victime. Bien que les raisons de ces bénéfices ne soient pas déterminées avec précision, ils ne font aucun doute. Pour une amélioration permanente, l activité doit être fréquente, de l ordre de 20 à 30 minutes trois à quatre fois par semaine. Préventivement, la pratique régulière d un sport diminue de 20 %, voire davantage, le risque de devenir diabétique avec l âge, ceci notamment chez les personnes en surcharge pondérale. Sont recommandés les sports aérobiques : marche, jogging, natation, cyclisme, ski. Egalement tennis, basket, volley ou squash pour les moins de 50 ans. Sont déconseillés les sports plus exigeants : alpinisme, plongée, sports mécaniques. 10

11 Ouvrages consultés Bantle J.P., Laine D.C. and al Postprandial glucose and insulin responses to meals containing different carbohydrates in normal and diabetic subjects. N. Engl. J. Med. 309, 7-12 Blaak E.E. and Saris W.H Health aspects of various digestible carbohydrates. Nutrition Research Vol. 15/10, Brand Miller J.C. and Lobbezoo I Replacing starch with sucrose in a high glycaemic index breakfast cereal. Eur. J. Clin. Invest. 48, Close E.J. and al Diabetic diets and nutritional recommendations. Diabetic Med. 9, Dutch Nutrition Council Scientific overview of dietary recommendations for diabetics in the Nederlands Forlani G. and al Hyperglycemic effect of sucrose ingestion in IDDM patients controlled by artificial pancreas. Diabetes Care 12, FDA Evaluation of health aspects of sugars contained in carbohydrate sweeteners Gannon M.C. and al. The serum insulin and plasma glucose responses to milk and fruit products in type II diabetic patient. Diabetologia 29, Ha M.A. and al Relationship between the glycaemic index and sugar contents of fruit. Diabetes Nutr. Metab. 5, Hassinger W. and al The effects of equal caloric amounts of xylitol, sucrose and starch on insulin requirements and blood glucose levels in insulin-dependeant diabetics. Diabetol. 21, Helmrich S.P. and al Physical activity and reduced occurence of non insulino-dependent diabetes mellitus. New Engl. J. of Med. 335, Hollenbeck C.B. and al The effects of variations in percent of naturally occurring complex and simple carbohydrates on plasma glucose and insulin response in individuals with non insulin-dependent diabetes mellitus. Diabetes 34, Jenkins D.J., Wolever T.M., Taylor R.H. and al Glycemic index of foods : a physiological basis for carbohydrate exchange. Am. J. Clin. Nutr. 34, Nutrition subcommitee of the British Diabetic Association Dietary recommendations for people with diabetes. J. of Human Nutr. and Diet. 4, Slama G. and al Sucrose taken during mixed meals. Lancet 2, Slama G. and al The search for an optimized treatment of hypoglycemia. Arch. Intern. Med. 150, Thorburn A.W. and al Long term effects of dietary fructose on carbohydrate metabolism in non insulino-dependent diabetus mellitus. Metabolism 39, Voedingsraad Commissie Fructose Advies fructose als zoetstof in producten voor diabetici. Voeding 45/7, Vranic and Wasserman Exercise and non insulinic-dependent diabetes mellitus Wolever Th.M. and Brand Miller J Sugars and blood glucose control. Am. J.Clin. Nutr. 62 (suppl), 212S-27S Wolever Th.M. and al Glycemic index of 102 complex carbohydrate foods in patients with diabetes. Nutr. Research 14,

12 Vivre avec le diabète Le patient diabétique peut, avec l aide de son médecin, vivre une longue vie parfaitement normale. D autant plus que les régimes classiques, basés sur des interdits difficiles à respecter et très décourageants, ne sont plus de mise. A l heure actuelle, les diabétologues s accordent à reconnaître que les hydrates de carbone, qu ils soient à longue ou à courte chaîne, rapides ou lents, ajoutés ou non, ne nuisent pas davantage au métabolisme glucidique de leurs patients qu à celui des non diabétiques pourvu : qu ils respectent l équilibre nutritionnel tel que défini par les autorités compétentes et notamment l Organisation Mondiale de la Santé; qu ils contrôlent attentivement leur glycémie pour la maintenir dans les limites définies par leur médecin ; qu ils luttent efficacement contre les facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires, dont le tabagisme ; qu ils maintiennent leur BMI entre 20 et 25 et prennent les mesures adéquates pour maigrir si nécessaire ; enfin, qu ils pratiquent régulièrement un exercice physique, gymnastique ou sport modéré. Une étude du Centre de Documentation et d Information de la Raffinerie Tirlemontoise Editeur responsable : M. Gevers - Avenue de Tervueren, Bruxelles Réalisation :

Sport et alpha ANNEXES

Sport et alpha ANNEXES Sport et alpha ANNEXES Edition 2013 TABLE DES MATIERES Table des matières 1 Alimentation 2 Boire, Boire, Boire... 2 Et à l approche des «20 km de Bruxelles»? 3 Et pendant l épreuve? 3 Stretching 4 Avant

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

La gestion des hypoglycémies au cours du sport : insuline ou diététique?

La gestion des hypoglycémies au cours du sport : insuline ou diététique? La gestion des hypoglycémies au cours du sport : insuline ou diététique? Confrontations d Endocrinologie-Diabétologie Les Vaux de Cernay L Fouquet, S. Franc 25 Mars 2010 1 Observation n 2, Mme. S 42 ans,

Plus en détail

Boughanmi Hajer. JAOUA Noureddine. Membre du bureau exécutif de l OTEF

Boughanmi Hajer. JAOUA Noureddine. Membre du bureau exécutif de l OTEF Organisation Tunisienne pour L Éducation et de la Famille Elaboré par Diabète infantile Boughanmi Hajer Encadré par : Licence appliquée en Biotechnologie JAOUA Noureddine Membre du bureau exécutif de l

Plus en détail

Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne

Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne L alimentation : partie intégrante de la prise en charge de l enfant et de l adolescent diabétique base du traitement avec l insulinothérapie et l activité

Plus en détail

En savoir plus sur le diabète

En savoir plus sur le diabète En savoir plus sur le diabète 2 Qu est-ce que le diabète? Le diabète se caractérise par un excès de sucre dans le sang, on appelle cela l hyperglycémie. Le diabète est une maladie chronique qui survient

Plus en détail

Allégations relatives à la teneur nutritive

Allégations relatives à la teneur nutritive Allégations relatives à la teneur nutritive Mots utilisés dans les allégations relatives à la teneur nutritive Ce que le mot signifie Exemples Sans Faible Réduit Source de Léger Une quantité insignifiante

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés

lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés Objectif : Sensibiliser les élèves à ce qui se trouve dans leur nourriture et les aider à se méfi er des sucres cachés. Matériel Feuille à imprimer : Chaîne

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive.

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive. 13 aliments pour une bonne santé Valeurs nutritives Grande compétence A Rechercher et utiliser de l information Groupe de tâches A2 : Interpréter des documents Grande compétence C Comprendre et utiliser

Plus en détail

Que manger le jour de la compétition (Athlétisme - concours)?

Que manger le jour de la compétition (Athlétisme - concours)? Que manger le jour de la compétition (Athlétisme - concours)? La veille au soir Les buts de l alimentation sont de maintenir les réserves en glycogène (réserve de sucre pour l effort) tant au niveau du

Plus en détail

Diabète et exercice physique

Diabète et exercice physique excer.phys_062004 13-07-2004 10:52 Pagina 1 Diabète et exercice physique un service de excer.phys_062004 13-07-2004 10:52 Pagina 2 2 Diabète et exercice physique La présente brochure a pu être réalisée

Plus en détail

Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique

Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique (comparaison entre athlètes et non-athlètes; nouvelles tendances comme le jus de betteraves) Comme vous le savez, l'alimentation de l'athlète

Plus en détail

INSULINOTHERAPIE FONCTIONNELLE

INSULINOTHERAPIE FONCTIONNELLE Synthèse personnelle INSULINOTHERAPIE FONCTIONNELLE De nos jours, le diabète inuslinodépendant ne connaît aucun traitement pouvant éviter l injection d insuline. L insulinothérapie fonctionnelle est une

Plus en détail

MAÎTRISER LA LECTURE DES ÉTIQUETTES NUTRITIONNELLES

MAÎTRISER LA LECTURE DES ÉTIQUETTES NUTRITIONNELLES MAÎTRISER LA LECTURE DES ÉTIQUETTES NUTRITIONNELLES Par Marie-Christine Parent, stagiaire en diététique AU MENU Retour sur le sondage Vision de la saine alimentation Qu est-ce que l étiquetage nutritionnel?

Plus en détail

Sucre et «faux sucre» leur place dans l alimentation du diabétique

Sucre et «faux sucre» leur place dans l alimentation du diabétique Sucre et «faux sucre» leur place dans l alimentation du diabétique Jean-Louis Schlienger Professeur émérite Fac Médecine Strasbourg Fondateur et secrétaire général de l AFD Alsace (1980-1995) Insulib 16

Plus en détail

Table des matières Introduction Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l eau*de*roche

Table des matières Introduction Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l eau*de*roche Table des matières Introduction! *! Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse! 1.1!Les!matériaux! 1.2!Solides,!liquides!et!gaz 1.3!Gaspiller!de!l énergie! 1.4!Le!carburant!du!corps! Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues.

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues. Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues. Date de présentation : 2014 Lieu : Roubaix. Mis à disponibilité sur le site

Plus en détail

que dois-tu savoir sur le diabète?

que dois-tu savoir sur le diabète? INVENTIV HEALTH COMMUNICATIONS - TERRE NEUVE - FRHMG00277 - Avril 2013 - Lilly - Tous droits de reproduction réservés. que dois-tu savoir sur le diabète? Lilly France 24 boulevard Vital Bouhot CS 50004-92521

Plus en détail

L équilibre alimentaire.

L équilibre alimentaire. L équilibre alimentaire. Une bonne nutrition est un incontestable facteur de bonne santé. Dans la médecine traditionnelle chinoise, certains aliments bien utilisés servent de remèdes pour prévenir et traiter

Plus en détail

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Jean-Paul BLANC Diététicien-Nutritionniste Neuilly sur Seine www.cabinet-de-nutrition-et-dietetique.eu LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Au cours de la dernière décennie

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

L autogestion de l insulinothérapie basale plus 1

L autogestion de l insulinothérapie basale plus 1 L autogestion de l insulinothérapie basale plus 1 Le traitement combiné insuline basale et hypoglycémiants oraux est un traitement éprouvé et efficace pour amorcer en douceur l insulinothérapie. Il est

Plus en détail

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.»

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» «Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» Boire peu pour boire longtemps. Marcel Aymé Le vin est dans notre pays synonyme de plaisir (gastronomique) ou de déchéance (alcoolique). Le débat

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY «Cette action contribue au PNNS». «IL FAIT BIO À CHÂTEAU THIERRY A Chateau Thierry, la Municipalité souhaite développer les produits BIO et issus de filières de proximité dans les menus de la restauration

Plus en détail

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants Le diabète chez les jeunes Le diabète de type 1 est une maladie très difficile à affronter, surtout quand on est jeune. Malheureusement, si quelque

Plus en détail

Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir?

Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir? Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir? Le diabète de type 2 est une maladie chronique et progressive dont l incidence va en augmentant. Il n existe pas de traitement

Plus en détail

Comment bien s hydrater pendant l été?

Comment bien s hydrater pendant l été? Comment bien s hydrater pendant l été? C est bien connu, il faut boire davantage en été pour ne pas se déshydrater, notamment en cas de forte chaleur. Il faut en effet être vigilant dès que la température

Plus en détail

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE ET SPORT Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE TYPE 1#TYPE 2 Jeunes sportifs Risque hypoglycémie Adaptation schémas Autosurveillance +++ Sports souvent sources de difficultés Contre

Plus en détail

Protéines. Pour des Canadiens actifs. De quelle quantité avez-vous besoin?

Protéines. Pour des Canadiens actifs. De quelle quantité avez-vous besoin? Protéines Pour des Canadiens actifs De quelle quantité avez-vous besoin? 1 Protéines 101 Les protéines sont les principaux éléments fonctionnels et structuraux de toutes les cellules du corps. Chaque protéine

Plus en détail

Diabetes Service. Diabète et exercice physique

Diabetes Service. Diabète et exercice physique Diabetes Service Diabète et exercice physique Diabète et Exercice Physique La présente brochure a pu être réalisée grâce à l aimable collaboration du: Dr. B. Jandrain, Médecine Interne, Diabétologie, Consultant

Plus en détail

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT!

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT! SANTÉ stop cholesterol diabete hypertension E-BOOK équilibre Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT! un peu d histoire... Il y a 200 ans, un Français faisait en moyenne entre

Plus en détail

diabète Le diabète est l assimilation, de glucose (sucre) apporté par On peut être diabétique sans

diabète Le diabète est l assimilation, de glucose (sucre) apporté par On peut être diabétique sans Tout savoir sur le Le est une maladie chronique incurable qui se traduit par une élévation anormale du taux de sucre dans le sang. Sans traitement approprié, cette maladie peut être à l origine de graves

Plus en détail

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION Mardi 24 janvier 2012 au Centre de Formation Multimétiers de REIGNAC L objectif de cet atelier sur la santé est de guider chacun vers une alimentation plus

Plus en détail

«Boire est un besoin, mais c est aussi un plaisir, un acte social lors d évènements ou de bons moments»

«Boire est un besoin, mais c est aussi un plaisir, un acte social lors d évènements ou de bons moments» 1 «Boire est un besoin, mais c est aussi un plaisir, un acte social lors d évènements ou de bons moments» Magali Marchand, Chef de service Diététique RHMS Diététicienne agréée ABD 12.01.2012 - Maison du

Plus en détail

Proposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché

Proposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché IP/03/1022 Bruxelles, le 16 juillet 2003 Proposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché Aujourd'hui la

Plus en détail

Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question

Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question Eugène Sobngwi, MD, PhD Service d Endocrinologie d Diabétologie Hôpital Saint-Louis, Paris 10 / INSERM U 671 Le diabète sucré en

Plus en détail

DIRECTIVES POUR L EMPLOI DES ALLÉGATIONS RELATIVES À LA NUTRITION ET À LA SANTÉ

DIRECTIVES POUR L EMPLOI DES ALLÉGATIONS RELATIVES À LA NUTRITION ET À LA SANTÉ 1 CAC/GL 23-1997 DIRECTIVES POUR L EMPLOI DES ALLÉGATIONS RELATIVES À LA NUTRITION ET À LA SANTÉ CAC/GL 23-1997 Les allégations relatives à la nutrition devraient être compatibles avec la politique nationale

Plus en détail

La gestion du diabète lors des sports : apports des nouvelles technologies

La gestion du diabète lors des sports : apports des nouvelles technologies U S D Union Sports & Diabète La gestion du diabète lors des sports : apports des nouvelles technologies Journées nationales des diabétiques qui bougent, Vichy 17-18-19 mai 2013 Docteur Muriel TSCHUDNOWSKY

Plus en détail

DIABÈTe De TYPe 1 Petit guide pour les parents et les enfants.

DIABÈTe De TYPe 1 Petit guide pour les parents et les enfants. DIABÈTe De TYPe 1 Petit guide pour les parents et les enfants. Guide pour comprendre et aborder sereinement l apparition du diabète de type 1. Sommaire Le contrôle glycémique 04 Qu est-ce que le taux d

Plus en détail

PROPRIETES DES SUCRES DANS LES ALIMENTS

PROPRIETES DES SUCRES DANS LES ALIMENTS PROPRIETES DES SUCRES DANS LES ALIMENTS Nouvelles tendances & Objectifs nutritionnels Mathieu Delample (Responsable Unité de Recherche), Martine Crépin (Responsable Pôle Produit), Emmanuel Corfias (Ingénieur

Plus en détail

LA DIETETIQUE DU DIABETE

LA DIETETIQUE DU DIABETE LA DIETETIQUE DU DIABETE (Ed. ALPEN) 95 pages Docteur Eric MENAT PRENEZ-VOUS EN CHARGE ET EVITEZ LES ERREURS ALIMENTAIRES Pendant des siècles, les épidémies, fléaux de l humanité, étaient principalement

Plus en détail

Le diabète. Les clefs pour le soigner. www.mutsoc.be. L accès à la santé pour tous

Le diabète. Les clefs pour le soigner. www.mutsoc.be. L accès à la santé pour tous Le diabète Les clefs pour le soigner www.mutsoc.be L accès à la santé pour tous Avertissement Cette brochure n est pas un traité médical. Certaines notions, certains fonctionnements du corps, certains

Plus en détail

Ac#vité Physique et Diabète

Ac#vité Physique et Diabète Ac#vité Physique et Diabète DIAPASON 36 MSA Châteauroux 2012 Dr Thierry KELLER 27 & 28 septembre 2012 Quels Constats? L inac#vité TUE!! "30% Mortalité totale 9% Risque Cardio-Vasculaire (coronaropathie)

Plus en détail

Qui sont-ils? Pedro. Tamacha. 9 En quantité, Tamacha mange suffisamment, mais son alimentation n est pas satisfaisante en qualité.

Qui sont-ils? Pedro. Tamacha. 9 En quantité, Tamacha mange suffisamment, mais son alimentation n est pas satisfaisante en qualité. Pedro Tamacha 9 Normalement, Pedro devrait consommer 3 100 kcal/jour pour être en bonne santé et avoir une activité normale, il lui manque 800 calories. 9 Son régime alimentaire est composé de riz, pommes

Plus en détail

L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1

L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1 L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1 Contenu 1. Bénéfice du sport pour patients avec diabète de type 1 2. Aspects physiologiques du sport en rapport avec la glycémie en général 3.

Plus en détail

Le jeune diabétique à l école

Le jeune diabétique à l école Le jeune diabétique à l école Défis et Solutions Prof. Marc Maes Equipe de diabétologie pédiatrique Centre de convention Cliniques Universitaires St Luc 1200 Bruxelles Marc.Maes@uclouvain.be Le jeune diabétique

Plus en détail

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND PHYSIOPATHOLOGIE DE L HYPERGLYCEMIE DU DT2 Tube digestif Pancréas endocrine α β Tissu adipeux cellules β insuline cellules

Plus en détail

Unité d Endocrinologie - Diabétologie pédiatrique. Brochure d information sur le diabète

Unité d Endocrinologie - Diabétologie pédiatrique. Brochure d information sur le diabète Unité d Endocrinologie - Diabétologie pédiatrique Brochure d information sur le diabète SOMMAIRE Définition du diabète - p.02 Traitement - p.05 Analyses - p.08 Administration d insuline - p.11 Alimentation

Plus en détail

comprendre mon diabète

comprendre mon diabète comprendre mon diabète MARGARITA SAMSONOVA Margarita a le diabète de type 1 Russie MICHAIL LEBEDEV Michail a le diabète de type 1 Russie SIRAZHDIN ISAYEV Sirazhdin a le diabète de type 2 Russie Toute reproduction

Plus en détail

Y a-t-il un bon moment pour l'hypoglycémie?

Y a-t-il un bon moment pour l'hypoglycémie? Y a-t-il un bon moment pour l'hypoglycémie? La réponse est NON. Voilà pourquoi il est essentiel d'être toujours prêt à y remédier. Avant de vous installer derrière le volant, prenez soin de vérifier votre

Plus en détail

L ajustement de l insuline au quotidien

L ajustement de l insuline au quotidien LA MAJORITÉ DES COMPLICATIONS chroniques du diabète sont liées, de près ou de loin, à l hyperglycémie 1. L hyperglycémie chronique peut entraîner d importantes séquelles à long terme et causer des lésions,

Plus en détail

«Je suis diabétique» Informations sur la prise en charge d enfants diabétiques à l école. Pour les parents et les enseignants

«Je suis diabétique» Informations sur la prise en charge d enfants diabétiques à l école. Pour les parents et les enseignants «Je suis diabétique» Informations sur la prise en charge d enfants diabétiques à l école Pour les parents et les enseignants C est parti! Compréhensible et compacte: par le biais de cette brochure, parents

Plus en détail

L information nutritionnelle sur les étiquettes des aliments

L information nutritionnelle sur les étiquettes des aliments L information nutritionnelle sur les étiquettes des aliments Présenté par Micheline Séguin Bernier Le 19 mars 2007 Tiré et adapté du document de Santé Canada Le tableau de la valeur nutritive : plus facile

Plus en détail

Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente

Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente Examens périodiques de santé pour tout assuré social (sauf RSI) Les examens périodiques de santé Pour qui? En règle générale Pour tous les assurés sociaux

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Diabète. Entretenez votre capital santé! www.ml.be

Diabète. Entretenez votre capital santé! www.ml.be Diabète Entretenez votre capital santé! www.ml.be Contenu Le diabète en bref 4 Qu est-ce que le diabète? 4 Différents types de diabètes 4 Diagnostic 6 Diabète de type 2 7 Origine 7 Complications 7 Test

Plus en détail

«Peut-on jeûner sans risque pour la santé?»

«Peut-on jeûner sans risque pour la santé?» Le FIGARO du 21/10/2013, page 13 : Cet article est un document culturel qui témoigne à quel degré l establishment médical français ignore le jeûne. À mettre au frigo, pour le ressortir le jour où l'essai

Plus en détail

Qui sont-ils? D où viennent-ils? Où sont-ils?

Qui sont-ils? D où viennent-ils? Où sont-ils? Qui sont-ils? D où viennent-ils? Où sont-ils? Les glucides sont des éléments nutritifs indispensables au bon fonctionnement de l organisme. Ils sont présents dans les aliments aux côtés des protéines (viande,

Plus en détail

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques Résultats de l étude ntred 2007 EÉCHANTILLON NATIONAL TÉMOIN REPRÉSENTATIF DES PERSONNES DIABÉTIQUES Le diabète est une maladie chronique de plus en plus fréquente, qui touche en France plus de 2 millions

Plus en détail

Nutrition et santé : suivez le guide

Nutrition et santé : suivez le guide Prévention ALIMENTATION PLAISIR ET ÉQUILIBRE ALIMENTAIRE Nutrition et santé : suivez le guide Nous savons tous que l alimentation joue un rôle essentiel pour conserver une bonne santé. En voici quelques

Plus en détail

COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE

COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE 1/8 COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE AVIS 36-2006 Concerne : Contrôle de la composition des denrées alimentaires (dossier Sci Com 2005/25) Le Comité scientifique

Plus en détail

Tout sur le sucre Octobre 2012

Tout sur le sucre Octobre 2012 1 2 Tout sur le sucre Par Jérémy Anso Extrait 3 Disclaimer A lire 4 Vous êtes en train de lire un extrait du futur guide «Tout sur le sucre» qui sera disponible sur le site à partir du 31 octobre. Ce petit

Plus en détail

Guide d'auto administration des soins destiné aux personnes atteintes du diabète

Guide d'auto administration des soins destiné aux personnes atteintes du diabète Guide d'auto administration des soins destiné aux personnes atteintes du diabète Avec le soutien d'une subvention sans restriction de French Version 1 Lorsque le diagnostic est celui du diabète...........03

Plus en détail

Vivre avec le diabète. Brochure d information des entreprises pharmaceutiques suisses pratiquant la recherche

Vivre avec le diabète. Brochure d information des entreprises pharmaceutiques suisses pratiquant la recherche Vivre avec le diabète Brochure d information des entreprises pharmaceutiques suisses pratiquant la recherche Une épidémie annoncée...4 Diabète de type 1: genèse, diagnostic, traitement...5 Diabète de

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER

ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2 Docteur R.POTIER DEFINITION DU DIABETE soit : Syndrome polyuro-polydipsique + amaigrissement + 1 glycémie > 2g/L 2 glycémies à jeun > 1,26g/l 1 glycémie

Plus en détail

Ordonnance du DFI sur les sucres, les denrées alimentaires sucrées et les produits à base de cacao

Ordonnance du DFI sur les sucres, les denrées alimentaires sucrées et les produits à base de cacao Ordonnance du DFI sur les sucres, les denrées alimentaires sucrées et les produits à base de cacao du 23 novembre 2005 Le Département fédéral de l intérieur (DFI), vu les art. 4, al. 2, 26, al. 2 et 5,

Plus en détail

Recherche et textes Gilles Landry et Diane Labelle

Recherche et textes Gilles Landry et Diane Labelle Recherche et textes Gilles Landry et Diane Labelle Collaboration Le comité de lecture des participants et participantes de Lettres en main. Hélène Ranger et Esther Filion de Lettres en main. Chantal Martin,

Plus en détail

De nouvelles armes contre les diabètes

De nouvelles armes contre les diabètes 18 DOSSIER De nouvelles armes contre les diabètes La France compte plus de 3 millions de diabétiques, particulièrement exposés aux pathologies cardiovasculaires. Prévention, nouveaux médicaments, thérapie

Plus en détail

Information destinée aux patients et aux proches. Comment s alimenter après une diverticulite? Conseils nutritionnels pour le retour à domicile

Information destinée aux patients et aux proches. Comment s alimenter après une diverticulite? Conseils nutritionnels pour le retour à domicile Information destinée aux patients et aux proches Comment s alimenter après une diverticulite? Conseils nutritionnels pour le retour à domicile Qu est-ce que la diverticulite? Cette brochure vous informe

Plus en détail

Activité physique Les bénéfices pour mon diabète

Activité physique Les bénéfices pour mon diabète Activité physique Les bénéfices pour mon diabète www.afd.asso.fr Fédération Française EPMM Sports pour Tous Activité physique, pourquoi? Bien que l activité physique régulière fasse partie intégrante de

Plus en détail

Fort de nos 30 ans d expertise dans le domaine de la diabétologie, nous vous proposons ce manuel destiné aux patients diabétiques de type 1 qui, sans

Fort de nos 30 ans d expertise dans le domaine de la diabétologie, nous vous proposons ce manuel destiné aux patients diabétiques de type 1 qui, sans Fort de nos 30 ans d expertise dans le domaine de la diabétologie, nous vous proposons ce manuel destiné aux patients diabétiques de type 1 qui, sans pour autant être exhaustif, reprend la plupart des

Plus en détail

Ce document constitue un outil de documentation et n engage pas la responsabilité des institutions

Ce document constitue un outil de documentation et n engage pas la responsabilité des institutions Ce document constitue un outil de documentation et n engage pas la responsabilité des institutions DIRECTIVE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 30 juin 1994 concernant les édulcorants destinés à être

Plus en détail

Un diabète de type 2. Vers un programme Sport Santé pour les personnes vivant avec. Atelier animé par :

Un diabète de type 2. Vers un programme Sport Santé pour les personnes vivant avec. Atelier animé par : Vers un programme Sport Santé pour les personnes vivant avec Un diabète de type 2 Atelier animé par : Pr Martine Duclos CHU Montpied, Clermont-ferrand Dr Julien Aucouturier UFR STAPS, Lille Séminaire interactif

Plus en détail

Contrôler soi-même sa glycémie: simple comme bonjour!

Contrôler soi-même sa glycémie: simple comme bonjour! Contrôler soi-même sa glycémie: simple comme bonjour! Table des matières CHAPITRE 1. Le sucre, on en a besoin... Mais point trop n en faut! p. 2-7 CHAPITRE 2. Les 2 types de diabète et leurs conséquences

Plus en détail

Pour ou contre le gluten? Qu est-ce que le gluten?

Pour ou contre le gluten? Qu est-ce que le gluten? Pour ou contre le gluten? C est un peu la grande mode du moment : «ouaih moi, une semaine avant la course, je supprime tous les aliments contenant du gluten parce que c est mauvais» hum hum. Savez-vous

Plus en détail

LES FACTEURS DE RISQUE

LES FACTEURS DE RISQUE LES FACTEURS DE RISQUE C EST QUOI UN FACTEUR DE RISQUE? C est une caractéristique lié à une personne, à son environnement à sa culture, à son mode de vie qui entraine pour elle une probabilité plus importante

Plus en détail

UN ENNEMI DU CŒUR ET DES ARTÈRES

UN ENNEMI DU CŒUR ET DES ARTÈRES DIABÈTE UN ENNEMI DU CŒUR ET DES ARTÈRES La Fédération Française de Cardiologie finance : prévention, recherche, réadaptation et gestes qui sauvent grâce à la générosité de ses donateurs UN ENNEMI DU CŒUR

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Des portions adaptées à vos besoins. Nous changeons nos besoins aussi! Senior

Des portions adaptées à vos besoins. Nous changeons nos besoins aussi! Senior À chacun sa portion Nous changeons nos besoins aussi! Des portions adaptées à vos besoins,, adulte ou senior, nos besoins alimentaires évoluent au fil de nos vies. Ils diffèrent également entre les femmes

Plus en détail

Le diabète : introduction

Le diabète : introduction Le diabète : introduction Quels sont les signes et les symptômes du diabète? * Vous n êtes pas seul. En Ontario, plus de 800 000 personnes sont atteintes de diabète. Soif inhabituelle; envie fréquente

Plus en détail

Le Régime Alimentaire. LR Health & Beauty Systems

Le Régime Alimentaire. LR Health & Beauty Systems Le Régime Alimentaire LR Health & Beauty Systems Les accessoires Le mètre La balance LR géniale LR a créé pour vous un mètre qui calcule votre indice de masse corporelle (IMC) achetez le ref Ruban BMI

Plus en détail

Le diabète de type 1 UNSPF. Ségolène Gurnot

Le diabète de type 1 UNSPF. Ségolène Gurnot Le diabète de type 1 UNSPF Ségolène Gurnot Juin 2013 Légende Entrée du glossaire Abréviation Référence Bibliographique Référence générale Table des matières Introduction 5 I - Introduction 7 A. Quelle

Plus en détail

Certaines situations de trafic peuvent-elles provoquer un risque accru d hypoglycémie?

Certaines situations de trafic peuvent-elles provoquer un risque accru d hypoglycémie? P a g e 1 Comment savoir que vous présentez une hypoglycémie? La plupart des personnes diabétiques sentent rapidement lorsque leur taux de glycémie est trop bas (inférieur à 60 mg/dl). Les premiers symptômes

Plus en détail

Le Diabète chez l enfant : les choses essentielles que tu dois savoir

Le Diabète chez l enfant : les choses essentielles que tu dois savoir Le Diabète chez l enfant : les choses essentielles que tu dois savoir Cours bref d instruction multilingues Introduction «La liberté est le plus grand bien dans ce monde» Mary Cassat (Peintre impressionniste

Plus en détail

PROMOTION DE L ACTIVITÉ PHYSIQUE CHEZ LES ENFANTS ET ADOLESCENTS DIABÉTIQUES DE TYPE I

PROMOTION DE L ACTIVITÉ PHYSIQUE CHEZ LES ENFANTS ET ADOLESCENTS DIABÉTIQUES DE TYPE I PROMOTION DE L ACTIVITÉ PHYSIQUE CHEZ LES ENFANTS ET ADOLESCENTS DIABÉTIQUES DE TYPE I UN PROJET DU PROGRAMME CANTONAL DIABÈTE Jérôme Spring Maître de sport APA Diabétologie pédiatrique Riviera-Chablais

Plus en détail

Consommez moins de sodium pour réduire votre pression artérielle. Information sur le sodium alimentaire. www.reductionsodium.ca

Consommez moins de sodium pour réduire votre pression artérielle. Information sur le sodium alimentaire. www.reductionsodium.ca Consommez moins de sodium pour réduire votre pression artérielle Information sur le sodium alimentaire www.reductionsodium.ca Contact Jocelyne Bellerive, MA Coordonnatrice/Éducatrice Programme réduction

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Hygiène, sécurité et équilibre alimentaires dans les accueils collectifs de mineurs (ACM)

Hygiène, sécurité et équilibre alimentaires dans les accueils collectifs de mineurs (ACM) MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ALIMENTATION, DE LA PECHE, ET DES AFFAIRES RURALES Hygiène, sécurité et équilibre alimentaires dans les accueils collectifs de mineurs (ACM) Document aimab Document aimablement

Plus en détail

Diabète au quotidien. ABC LifeScan, collection «Mon quotidien»

Diabète au quotidien. ABC LifeScan, collection «Mon quotidien» Diabète au quotidien ABC LifeScan, collection «Mon quotidien» Définition Le diabète est une maladie complexe, souvent difficile à gérer au quotidien mais que vous pouvez contrôler. En effet, c est vous

Plus en détail

Factsheet Qu est-ce que le yogourt?

Factsheet Qu est-ce que le yogourt? Factsheet Qu est-ce que le yogourt? Description du produit: Le yogourt est un produit laitier acidulé de consistance plus ou moins épaisse. Le yogourt est fabriqué grâce à la fermentation du lait par les

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Assemblée Générale ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DU PUY-de-DÔME. La nouvelle règlementation Nutrition pour les cantines scolaires

Assemblée Générale ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DU PUY-de-DÔME. La nouvelle règlementation Nutrition pour les cantines scolaires Assemblée Générale ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DU PUY-de-DÔME Vendredi 9 Décembre 2011 Pontaumur La nouvelle règlementation Nutrition pour les cantines scolaires Emilie CHANSEAUME Lucile AUMOINE Céline

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail