Introduction. Membre de l État-major : KORKMAZ Elif Position : Vice-présidente

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1 Comité : AG6 - Conseil Économique et Social Sujet : Mers et Océans, des ressources énergétiques renouvelables encore sous exploitées, comment développer ces ressources dans une perspective de développement durable? Membre de l État-major : KORKMAZ Elif Position : Vice-présidente Introduction Notre planète est couverte à 70% d eau, majoritairement celle des océans et des mers. Cette eau salée représente 96,5 % de l eau sur Terre. Nous n utilisons pas ou que très peu cette immensité pour les différents usages classiques de l eau (eau potable, industries, agriculture, usages domestiques) et encore moins pour des usages énergétiques. Or les océans sont animés de mouvements, marées, vagues, courants, et présentent des variations de température et de salinité qui constituent des énergies potentielles énormes. Ce sont ces mêmes énergies qui animent des phénomènes extrêmes comme les typhons, les inondations et qui nous permettent de nous rendre compte de la puissance des eaux. Ces ressources incroyables ne sont pas utilisées par la communauté internationale pour couvrir les besoins des hommes en énergie, et pourtant, ne pourraient-elles pas permettre à l Homme de subvenir à ses besoins? Actuellement, 80% de l énergie totale utilisée dans le monde provient des combustibles fossiles «conventionnels» (charbon, pétrole, gaz) ou «non conventionnels» (gaz de schistes, sable ) ainsi que de l énergie nucléaire. Or l utilisation de ces énergies fossiles nuit à l environnement. En effet, leur exploitation se caractérise souvent par des impacts négatifs sur les écosystèmes : la faune et la flore en pâtissent considérablement, et leur combustion contribue massivement au réchauffement climatique du fait du gaz carbonique émis. L exemple le plus frappant est la fonte des glaces en Océan Arctique. En 2012, on constatait que 97% de sa superficie présentait des signes de fonte. Un autre cas est celui de l augmentation de la température des eaux, entraînant ainsi une très forte augmentation des ouragans, inondations et typhons sur nos côtes. Selon une étude publiée par l'université de Londres, une augmentation de la température à la surface de l'océan de l'ordre de 0,5 C a augmenté de 40% le nombre d'ouragans dans l'océan Atlantique entre 1996 et La préservation de la nature est alors devenue le sujet préoccupant pour les grandes organisations internationales. De plus, les ressources énergétiques fossiles ne sont pas inépuisables. Nos besoins en énergie deviennent de plus en plus forts. En effet, nous sommes déjà 7 milliards, et notre population atteindra plus de 9 milliards d ici 2050, autant de gens qu il faudra approvisionner en énergie pour subvenir à leurs besoins primaires et secondaires. Au rythme où nous les consommons actuellement, les réserves de pétrole pourraient être épuisées dans les prochaines décennies et le gaz d ici deux à trois siècles. C est pourquoi, de nos jours, de grandes puissances internationales ainsi que différentes organisations internationales travaillent de concert pour contrer ce phénomène de réchauffement climatique et avancer vers des politiques de développement durable. Par exemple, la France s est engagée, dans le cadre de la loi de programme fixant les orientations de la politique énergétique (loi POPE du 13 juillet 2005), à diviser par quatre ses émissions de gaz à effet de serre à l horizon L utilisation des mers et océans comme source d énergie est devenue une solution plausible pour engager ces politiques, pour répondre à ce double enjeu : assurer les besoins croissants en énergie tout en limitant le réchauffement de la planète.

2 Définition des termes clefs Océan Vaste étendue d eau salée constamment brassée par les courants marins. Les océans recouvrent la majeure partie du globe. (Ex : Océan Atlantique, Océan Pacifique ) Les océans jouent un rôle dans l'équilibre naturel de la Terre notamment comme réservoir thermique. Mer Étendue d eau salée qui se distingue des océans par sa situation géographique, généralement enclavée entre des continents, mais qui garde un contact avec un océan. Ex : la Manche, la Méditerranée, la mer de Chine Énergie fossile Énergie issue de la combustion de matière organique fossilisée et contenue dans le sous-sol terrestre. Cette combustion participe au réchauffement de la planète et des océans puisqu elle entraîne l émission de gaz à effet de serre (CO2). Les énergies fossiles font partie des énergies nonrenouvelables. Les principales sources d'énergies fossiles sont le charbon, le pétrole et le gaz naturel. Elles sont présentes en quantité limitée et ne sont pas renouvelables à l'échelle de temps humaine (leur formation nécessite des dizaines de millions d'années). Énergies marines renouvelables (EMR) Ensemble des énergies, exploitées en mer ou sur le littoral, renouvelables à l échelle humaine. Les énergies renouvelables marines ne sont donc pas uniquement hydrauliques. Elles se servent principalement de l énergie thermique (chaleur) avec le soleil ou cinétique (mouvement) avec les courants des eaux pour produire, le plus souvent, de l énergie électrique. Développement durable Le développement durable est «un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs», citation de Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien (1987). Cette politique mise en place depuis la fin du XXème siècle est basée selon trois piliers (économique, social et environnement) qui évoluent ensemble afin d améliorer les conditions de vie des humains ainsi que des êtres vivants. Aperçu général Situation actuelle des ressources d énergies et de leur disponibilité Des besoins en énergie de plus en plus importants L humanité aura besoin d environ 3 fois plus d énergie en 2050 qu elle n en consomme aujourd hui.

3 Par exemple, la Chine a entre autre, augmenté par trois sa consommation d énergie entre 1990 et À présent, un Chinois consomme autant que la moyenne mondiale par habitant. En Afrique aussi, la consommation en énergie a doublé entre 1990 et En ce qui concerne les pays de l OCDE, dans la plupart des pays, la consommation n évolue guère. Les dangers des énergies fossiles Comme nous l avons déjà expliqué, les énergies fossiles sont des énergies produites à partir du pétrole, du charbon et du gaz naturel. Contrairement aux énergies renouvelables, la réserve de ces trois combustibles n est pas intarissable : les réserves s épuisent au fur et à mesure de leur exploitation. De plus, plusieurs problèmes sont engendrés par leur exploitation. D abord, ces ressources sont inégalement réparties sur le globe, ce qui provoque de graves tensions géopolitiques. Elles sont aussi exploitées par un oligopole, c est-à-dire par un petit nombre de grandes multinationales qui imposent leurs lois avec souvent peu d implication sociale et environnementale. Ensuite, toutes les étapes de leur exploitation sont très polluantes et génèrent des déchets dangereux. Leur transport, lui aussi, est très dangereux et risqué. Combien de marées noires aux conséquences dévastatrices pour la biodiversité ont endommagé les littoraux et les fonds marins? Le raffinage, la purification, l enrichissement, les transformations, le transport, la distribution et l utilisation finale sont aussi très gourmands en énergie et très fortement émetteurs de gaz à effet de serre. Poursuivre l exploitation de ces ressources est néfaste pour la Terre et aggrave de plus en plus le problème du réchauffement climatique. Des solutions déjà présentes Des solutions alternatives aux énergies fossiles commencent à être mises en place. L homme utilise notamment les éléments (l eau, le vent) pour produire de l électricité. De multiples projets, comme en Chine (le barrage des trois gorges), au Brésil (le barrage de Bello Monte) ont vu ou verront prochainement le jour. C est pourquoi l énergie hydraulique est devenue la troisième source d énergie dans le monde. Mais de tels projets ne sont pas sans incidence sur le paysage, l écosystème et la population qui doit «s exiler». Quid de l utilisation actuelle de l énergie hydraulique des mers et des océans?

4 L énergie marine Comme les mers et les océans recouvrent 70% de la planète, il serait possible d en tirer profit et de produire une grande quantité d énergie. En effet, l énergie naturellement dissipée par les marées est estimée à environ TWh/an. C est plus que la consommation d électricité mondiale! Certains pays, comme la France et la Norvège, ont compris cet enjeu et ont commencé à mettre l accent sur le développement des énergies marines renouvelables, les EMR. Il existe sept façons de produire de l électricité en utilisant la mer : - l énergie marémotrice - l énergie houlomotrice - l énergie hydrolienne - l énergie éolienne offshore - l énergie thermique des mers - l énergie osmotique - l énergie de la biomasse marine - L énergie marémotrice utilise le flux et le reflux de la marée. La retenue d eau du barrage se remplit ou se vide, ce qui permet d actionner des turbines qui produisent de l électricité. Les turbines sont réversibles donc on peut produire de l électricité de façon permanente. Il est ainsi possible de prévoir la production d électricité d une usine marémotrice. De nos jours, l énergie marémotrice est l énergie marine la plus développée. Cependant, le nombre d usines est assez faible en raison de leur coût et de leur impact environnemental. En France, l usine marémotrice de La Rance, d une puissance de 240 mégawatts (MW), qui fonctionne depuis 1966, a été récemment surpassée par la centrale marémotrice de Sihwa en République de Corée, d une capacité de 254 MW. La construction d une autre centrale marémotrice, beaucoup plus grande, d une capacité de 812 MW, devrait s achever en 2015 à Incheon (République de Corée). Le Canada, le Royaume-Uni et aussi l Australie ont construit des usines marémotrices. La construction d une usine marémotrice pose de nombreux problèmes (investissement important, impact sur la population locale ) et peut aussi engendrer des nuisances sur les écosystèmes (modification de la faune, migration des poissons ). - L énergie houlomotrice ou l énergie des vagues utilise la puissance du mouvement des vagues. Le Portugal a installé en 2008 des machines semi-émergées. Ce projet avait permis de fournir en électricité 1500 foyers. Mais finalement, cette centrale houlomotrice a dû être démantelée en raison de fréquents problèmes techniques.

5 L Australie et le Royaume-Uni tentent aussi d axer leurs recherches dans ce domaine. Cependant, exploiter davantage l énergie houlomotrice nécessite un investissement important. La maintenance des machines est compliquée étant donné que celles-ci sont souvent difficiles d accès puisque offshore. Les impacts sur la faune et la flore ne sont pas non plus connus ni maîtrisés. Et quelles seront les réactions des pêcheurs? C est autant de problèmes à résoudre avant de continuer dans cette voie d autant plus que la production d énergie par cette technologie reste minime, environ 1W/m²/an. Pourtant, certains experts estiment que cette énergie houlomotrice pourrait avoir un rendement de 1.3 et 2 TW/an. Ce potentiel pourrait répondre à environ la moitié de la puissance électrique mondiale. - L énergie des courants utilise la force des courants marins. Des turbines sous-marines, les hydroliennes, sont installées et génèrent de l électricité. De nombreuses zones, situées partout dans le monde, peuvent être concernées par l exploitation de cette sorte d énergie. Toutefois, les projets en sont encore au stade expérimental. La Norvège a ouvert son premier site en La France en a deux. Le dernier a été installé en 2011 sur le site de Paimpol Bréhat qui est un centre d essai pour les hydroliennes. Aux États-Unis, un centre de recherches a été créé et il développe actuellement un parc d hydroliennes. C est le célèbre courant, le Gulf Stream, qui est utilisé. L énergie hydrolienne a plusieurs avantages : elle est régulière, inépuisable. De plus, une fois installée, elle ne rejette aucun gaz à effet de serre. En revanche, l installation et la maintenance des hydroliennes est onéreuse. L eau de mer est aussi très corrosive et attaque les matériaux et les systèmes de suspension. Son installation peut occasionner des problèmes avec la population locale et notamment avec les pêcheurs qui voient leurs zones de pêche se rétrécir. - L énergie éolienne offshore utilise le vent. Les éoliennes offshores fonctionnent exactement comme les éoliennes terrestres. Mais, une éolienne offshore est capable de produire deux fois plus d électricité qu une éolienne terrestre. Les éoliennes offshores sont regroupées dans des parcs éoliens ou dans des fermes éoliennes. Ceux-ci comptent de 20 à 50 éoliennes. Dans quelques années, certains parcs pourraient en rassembler de 50 à 100.

6 Le plus grand parc éolien marin se situe au nord de l Europe, au large du Danemark. La Belgique et l Allemagne possèdent également des installations, mais de moins grande envergure. Cela dit, la plupart des pays européens avec un bord de mer prévoient d installer des éoliennes en mer ces prochaines années. La mer offre de grands espaces libres d obstacles où l implantation des machines est possible, sous réserve de concertation avec les autres usagers de la mer. Des limites sont toutefois rencontrées pour l exploitation des éoliennes offshores. Tout d abord, l énergie éolienne n est pas continue : le vent ne souffle pas tout le temps. Ensuite, le coût d une éolienne offshore est bien plus important que celui d une éolienne terrestre. Enfin, l installation et la maintenance sont chères et délicates. Les pays leaders en matière d énergie éolienne offshore - L énergie thermique des mers utilise la différence de température entre les eaux de surface et les eaux profondes. L ETM présente quelques avantages. Une centrale ETM, installée dans une zone intertropicale, peut produire de l électricité tout le temps. Mais elle ne produit pas beaucoup d électricité et son installation coûte très cher. En outre, une centrale rejette ses eaux de pompage en profondeur et certains scientifiques pensent que ces eaux pourraient être bénéfiques pour la faune maritime. Pourtant, des poissons sont morts, entraînés par les pompes à eau. Cette technologie est en phase d expérimentation. Mais comme elle pourrait rendre un pays indépendant au niveau énergétique, certains pays comme l Inde, le Japon, les États-Unis et la France se lancent plus ardemment dans la recherche. Plus d une trentaine de pays situés en zone intertropicale pourrait utiliser l ETM. En 2015, Hawaï aura construit un démonstrateur ETM. Il est aussi possible d utiliser l eau froide des profondeurs pour refroidir ou chauffer un bâtiment. C est la CENF, Climatisation à l Eau Naturellement Froide. Ce système a notamment été mis en place à l hôtel Intercontinental de Bora-Bora (Polynésie). Le problème de la climatisation, à savoir son côté polluant, pourrait ainsi être en partie résolu.

7 - L énergie osmotique utilise la différence de salinité entre l eau douce et l eau de mer. Il faut donc installer les usines dans une embouchure de fleuve. Cette énergie est à ce jour la moins avancée. À cause des performances limitées des membranes, de la cherté de production et de nettoyage des membranes, peu de pays investissent dans des recherches sur cette énergie. Néanmoins, des centrales osmotiques sont en cours de mise au point en Norvège et aux Pays-Bas. - La biomasse marine : il s agit d utiliser des algues afin de produire de l énergie. Il est notamment question de produire des algo-carburants. Mais avant de commencer à produire à grande échelle, de nombreuses questions restent en suspend. De plus, peu de recherches sont engagées concernant les espèces qu il faudrait cultiver et les éventuelles conséquences sur l environnement. En 2011, pour la première fois, des scientifiques japonais sont parvenus à produire du bioéthanol à partir d algues. Part des énergies marines dans la production d énergie La part des énergies renouvelables est insuffisante dans les pays développés et n évolue pas ou peu. En 2011, 13% de l énergie produite en Europe était d origine renouvelable mais les énergies marines ne représentent que 1% de ces 13%. L objectif serait d atteindre 20% d ici 2020 pour les énergies renouvelables et le développement des énergies marines pourrait y participer. Un impact global Les énergies marines renouvelables sont encore au stade expérimental. Seule l énergie marémotrice est utilisée au niveau industriel. Pourtant un développement plus massif de ces énergies pourrait être bénéfique pour notre Planète et engendrer des impacts environnementaux réduits. Si la production d énergie rejette moins de gaz à effet de serre, cela ralentira le réchauffement climatique. Des impacts économiques pourraient aussi être constatés : de nombreux emplois seraient créés. Pour le moment, il est nécessaire de faire en sorte de diminuer les coûts d installation et de maintenance pour que ces énergies marines renouvelables soient davantage exploitées.

8 Pays Certains pays ont axés davantage leurs recherches sur les EMT comme le Royaume-Uni qui est actuellement le premier pays d Europe à exploiter autant les EMT. La France, quant à elle, occupe la seconde place grâce à l usine marémotrice de la Rance, qui reste un site unique dans le monde. Le Portugal et les pays scandinaves sont aussi très actifs dans ce domaine. Quant à la Chine, avec ses kms de côtes, elle commence à se lancer dans de plus importantes recherches. Elle a comme souhait et objectif que 20% de son électricité provienne des EMT d ici à Dans le monde, les États-Unis aussi s intéressent de près à cette filière. Organisations L union Européenne La commission européenne pense que "le potentiel énergétique de nos mers et océans dépasse nos besoins actuels". Et donc elle essaie de lancer de nouveaux plans pour au moins lever les principaux freins identifiés à l exploitation de ces énergies. Elle souhaite créer un forum sur l'énergie océanique en vue de développer une source d énergie fiable et sûre. La Commission européenne a présenté un plan d'action visant à développer les énergies renouvelables issues de nos mers et de nos océans. Vous pouvez consulter le rapport qui a été rédigé en septembre 2012 et intitulé La croissance bleue : des possibilités de croissance durable dans les secteurs marin et maritime pour obtenir plus d informations. AIE L AIE (Agence Internationale de l Energie) est une organisation fondée en 1974 par l OCDE à la suite du premier choc pétrolier. Le peu d'engagement de l'agence Internationale de l'énergie en matière d'énergies renouvelables (elle n'alloue que 2 % de son budget aux énergies renouvelables) a conduit à la création en 2009 de l'agence Internationale de l'énergie Renouvelable (IRENA). IRENA (International Renewable Energy Agence) C est l Agence Internationale pour les Énergies renouvelables. Elle compte actuellement 138 membres et 33 pays ont demandé à en faire partie. Elle doit favoriser la transition entre l exploitation des énergies fossiles et renouvelable.

9 WWF Cette organisation ayant pour objectif de lutter pour la préservation de notre Planète a rédigé un rapport intéressant sur les énergies marines. Le lien est le suivant : d_energie_renouvelabl es c_est_possible/energie_marine/ Le PNUE Le Programme des Nations Unies pour l Environnement (PNUE) prend ses objectifs ainsi que son mandat dans la déclaration qui l a créé, soit la Déclaration de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement en Elle a pour objectif de protéger l environnement, d encourager, au niveau international, toute collaboration ayant une visée écologique. En 2012, le rapport «Économie verte dans un monde bleu» montre l importance de créer des politiques à long terme qui favorisent l utilisation des énergies marines. C est pourquoi le Secrétaire général adjoint de l ONU et Directeur Exécutif du PNUE, M. Achim Steiner a déclaré : «Les océans sont un pilier fondamental pour le développement de nombreux pays et pour combattre la pauvreté, mais un grand pourcentage des services de l écosystème y compris la sécurité alimentaire et la régulation du climat, sont désormais sous une pression sans précédent». Vous pouvez avoir plus de détails en consultant le lien suivant : Implication de l ONU Le secrétariat général des Nations Unies a publié un rapport «Les océans et le droit de la mer», entièrement consacré aux énergies marines renouvelables en prévision du treizième ICP (Processus Consultatif Informel) qui s est tenu à New York du 31 mai au 1 er juin Rapports du Secrétaire général (A/67/79) présenté sur Du fait de la forte dépendance à l égard des combustibles fossiles, dont le coût augmente et qui suscitent des préoccupations écologiques, les sources d énergie de substitution deviennent des éléments vitaux du développement. Selon l Agence internationale de l énergie atomique (AIEA), la demande d énergie augmentera de 40% au cours des 20 prochaines années, la hausse la plus notable survenant dans les pays en développement. Les océans, qui couvrent plus de 70% de la surface du globe, font ainsi l objet d une attention accrue, car ils constituent une vaste source d énergies renouvelables. Le rapport du Secrétaire général présente des informations sur les diverses sources d énergies marines renouvelables et rappelle le cadre politique et les aspects juridiques des activités concernant les énergies marines renouvelables. Il tente ensuite de décrire l évolution de la situation aux niveaux mondial et régional ainsi que les possibilités offertes et les défis à relever dans le contexte du développement durable. Le lien vers le rapport complet:

10 Solutions possibles Pour que les énergies renouvelables marines soient davantage utilisées et qu elles remplacent le plus rapidement possible les énergies fossiles, il faudrait tout d abord que des fonds plus importants soient alloués à la recherche et que les programmes de recherche soient davantage soutenus. Il faudrait aussi faciliter la création d un réseau de recherche-développement entre les pays pour que les études soient plus rapides et fructueuses. Ensuite, il serait souhaitable que les pays ou des entreprises publiques ou privées investissent davantage dans des projets d installation d usines faisant appel aux énergies renouvelables. Il est aussi nécessaire de soutenir financièrement les efforts des pays moins avancés qui désirent utiliser les énergies marines par la création d un fonds d aide. Enfin, il serait judicieux d établir un cadre précis quant à l exploitation des mers et des océans (droits et obligations des États, ) afin de ne pas détruire ou abîmer les fonds marins et les littoraux. Une commission internationale et indépendante de régulation des projets offshores pourrait être créée. Bibliographie et sitographie Définitions énergies marines renouvelables (EMR) Renouvelables.pdf d_energie_renouvelabl es c_est_possible/energie_marine/ sur les énergies renouvelables en général Intro.pdf EMR et ONU Presse view&listid=3-le-daily-news&mailid=485-daily-news-nd184-les-energies-de-la-mer-mer-veillecom