Reflets. NOËL, fête du partage? LE MAGAZINEDELAVILLEDEMARTIGUES. DÉCEMBRE 2009 // numéro 33. DOSSIER // page 32

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1 Reflets DÉCEMBRE 2009 // numéro 33 LE MAGAZINEDELAVILLEDEMARTIGUES NOËL, fête du partage? DOSSIER // page 32 Réforme des collectivités locales L appel de Martigues ÉVÉNEMENT // page 6 Jeunes sapeurs-pompiers Apprendre à servir VILLE REPORTAGE // page 20 Port de Carro Opération mise en sécurité PRENONS LE TEMPS // page 44

2 SOMMAIRE REFLETS LE MAGAZINE DE LA VILLE DE MARTIGUES MENSUEL DIRECTEUR DE LA PUBLICATION GABY CHARROUX DIRECTEUR ADJOINT DE LA PUBLICATION DIDIER CERBONI SECRÉTARIAT DE RÉDACTION CATHY ANTON MAQUETTE VIRGINIE PALAZY ASSISTÉE DE CATHY ANTON GESTION ADMINISTRATIVE MICHÈLE SIMONETTI SERVICE COMMUNICATION VILLE DE MARTIGUES B.P MARTIGUES CEDEX Tél : Tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation expresse du directeur de la publication. QUARTIERS AU QUOTIDIEN 24 ÉVÉNEMENT EVENE 4 FERRIÈRES NORD Le nouveau visage de Maritima MAS-DE-POUANE Service espaces verts, brigade des enfants! // «À voté, citoyen!» LES VALLONS Circulation et déchets : l incivisme en accusation BARGEMONT Un groupe de paroles autour de la parentalité // Le trésor d une rencontre LES LAURONS Un port en hiver NOTRE-DAME DES MARINS Les rendez-vous de Bricovrac JONQUIÈRES OUEST Regards de déracinés L ÎLE Le coin d un artiste voyageur HÔPITAL Le bonheur est-il dans le P.R.É.? VOUS Pierre // Alassane SANTÉ Grippe A : la vaccination démarre en trombe DITES- NOUS Marcel Paillé VOUS Frédéric // Estelle ÉCONOMIE Azur Chimie vire au noir CIRCULATION Sécurité sur Francis Turcan RÉGLEMENTATION Chiens sous haute surveillance TRIBUNES CHANTIERS Dernière tranche pour la RD 49 LE BTP RECRUTE Des métiers à valoriser JEUNES SAPEURS- POMPIERS Apprendre à servir MARTIGUES LA SPORTIVE Le MSB version féminine F.D. VILLE VIVRE ENSEMBLE 8 DOSSIER DOSSIER NOËL, FÊTE DU PARTAGE? 32 CONCEPTION MARTIGUES COMMUNICATION SA LE BATEAU BLANC BT C CH. DE PARADIS B.P MARTIGUES CEDEX Tél: fax: reflets@martiguescom.com DIRECTEUR DE LA RÉDACTION THIERRY DEBARD RÉDACTEUR EN CHEF DIDIER GESUALDI RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT MICHEL MAISONNEUVE RÉDACTION SOAZIC ANDRÉ, OLIVIER BONNET, MARTINE CARNAROLI, RÉMI CHAPE, MURIEL PEDRO, PHOTOGRAPHES FRANÇOIS DÉLÉNA, FRÉDÉRIC MUNOS, VINCENT NÉGRERIE PUBLICITÉ MARTIGUES COMMUNICATION RÉGIE PUBLICITAIRE Tél: MONTAGE PUBLICITÉS FRANÇOISE BOREL DIRECTION ARTISTIQUE AGENCE ANATOME IMPRESSION IMPRIMERIE CCI MARSEILLE CX 15 / Tél : DÉPOT LÉGAL ISSN Ce numéro a été tiré à exemplaires 38 PRENONS LE PRENO TEMPS F.M. SOUVENIR Une vie de nomade La crèche aux mille visage GROS PLAN Les lumières du square RENCONTRE Louis Droz Un prêtre à l usine ENVIRONNE- MENT Port de Carro Opération mise en sécurité PORTFOLIO Regards d expo Ziem s offre aux publics AGENDA AGEND 48 F.D. AGENDA Maritima Music Tour // CALEN- DRIER // PERMANENCES // ÉTAT CIVIL En couverture: François Déléna REFLETS I DÉCEMBRE

3 ÉVÉNEMENT 400 écoliers ont participé à l'opération annuelle de plantation d'arbres organisée par la municipalité, en deux jours ce sont 1500 arbustes qui ont été plantés sur place LE VALLON DU MISTRAL REVIT 4 REFLETS I DÉCEMBRE 2009

4 Frédéric Munos LA CHRONIQUE CHRONIQUE DE GABY CHARROUX L APPEL DE MARTIGUES «Vous étiez nombreux à assister au conseil municipal extraordinaire qui s est tenu à l Hôtel de Ville le 20 novembre dernier et je vous en remercie. En effet, votre présence massive lors de ce rendez-vous et le soutien que nous témoigne, au quotidien, la population martégale nous donnent la force de défendre les intérêts de notre territoire en combattant les projets de lois néfastes élaborés par le Gouvernement. Contrairement à ce que l on voudrait vous faire croire, cette lutte ne repose pas sur la base d idées passéistes. C est même tout l inverse : c est parce que nous nous faisons une idée moderne de ce que doit être la démocratie locale que nous avons à cœur cette volonté de défendre notre organisation territoriale ainsi que les ressources financières qui lui permettent d exister. Répondre aux attaques perpétrées contre la démocratie de proximité, c est se battre pour les générations à venir. C est lutter aussi pour offrir à nos enfants la possibilité de pouvoir s intéresser demain à la vie publique, à la vie locale et de s y engager. En tant qu élus de proximité, nous avons la volonté, et même le devoir, de défendre notre collectivité locale, la commune, afin qu elle demeure un espace d expression, d échanges, de dialogues ; qu elle reste le premier lieu de démocratie. Nous ne sommes pas les seuls à vouloir résister face aux menaces qui pèsent sur nos territoires. Aujourd hui, dans tout le pays, des élus locaux et ce, quelles que soient leurs familles politiques, font part de leurs inquiétudes, voire de leurs critiques quant à ces projets de réformes que l on tente de nous imposer. Ce combat, notre combat, nous souhaitons qu il soit aussi le vôtre et c est là tout le sens de l Appel de Martigues, lancé le 20 novembre À quelques jours des fêtes de fin d année, nous n oublions pas non plus les familles et les personnes les plus fragilisées. Défendre l autonomie financière de notre territoire, c est aussi défendre la possibilité de pouvoir mettre en œuvre les dispositifs de solidarité et d aide sociale qui leur offrent, de manière durable ou ponctuelle, un solide soutien. À travers la» politique mise en place par notre municipalité, mais aussi au regard de la richesse du monde associatif, des élans de générosité qui s expriment aux quatre coins de la ville, une chose est sûre : Martigues est une ville de cœur et doit le rester! Je vous souhaite de belles fêtes de fin d année et espère que Noël sera le reflet de nos espoirs REFLETS I DÉCEMBRE

5 ÉVÉNEMENT Dans le cadre solennel d un Conseil municipal extraordinaire consacré à la réforme des collectivités locales, Gaby Charroux lance un appel à la mobilisation contre les projets du gouvernement RÉFORME DES COLLECTIVITÉS LOCALES Frédéric Munos FAUX ARGUMENTS Les élus coûtent trop cher? Faux: leur part du budget des collectivités n atteint que 0,02 % et plus de d entre eux sont bénévoles. Les collectivités dépensent trop? Heureusement qu elles le font! Elles assurent 75 % du total des investissements du pays, alors que l État se désengage constamment. Martigues participe activement à la relance en investissant chaque année 25 millions d euros (35 avec la Capm). Les réformes en cours l en empêcheraient, au détriment de l économie locale et de l emploi. L Appel de Martigues N ous, élu(e)s de Martigues, attaché(e)s aux principes fondamentaux de notre République, demandons l ouverture d un grand débat public sur la réforme des collectivités territoriales se concluant par un référendum national; la mise en œuvre d une réelle concertation avec les élus locaux sur la suppression de la taxe professionnelle et son remplacement par de nouveaux dispositifs fiscaux; la garantie de l autonomie financière des collectivités territoriales et de leurs ressources, ainsi que le maintien de la contribution financière des entreprises en lien avec le territoire où elles sont implantées; la reconnaissance du droit pour les collectivités territoriales et les intercommunalités de déterminer librement les coopérations qu elles souhaitent développer; l inscription d une Charte des services publics dans la Constitution.» Debout devant les quelque 500 citoyens au rendez-vous de ce Conseil municipal extraordinaire du 20 novembre, Gaby Charroux vient de lancer l Appel de Martigues, à destination de ses administrés mais aussi, au-delà, dans l intention de fédérer le mécontentement qui gagne au plan local : «Autour de nous, d autres intercommunalités, d autres maires vont rejoindre ce mouvement», annonce-t-il. Perte d autonomie de décision et de gestion, diminution des ressources fiscales, transfert de la fiscalité des entreprises vers les ménages: ces craintes unissent, par-delà les chapelles partisanes, un collectif de neuf associations de maires et présidents d agglomération, ainsi que des parlementaires de toutes étiquettes. Parole d expert Afin d éclairer le débat, le maire a invité un expert en finances publiques, René Escalle, auteur d un exposé très clair : «En supprimant la taxe professionnelle, on va permettre aux entreprises d avoir un allègement conséquent mais pour retrouver des rentrées fiscales du même type, il faudra que les collectivités fassent des économies en touchant aux services publics, ce qui est grave, ou qu elles augmentent les impôts», prévient-il, livrant son calcul de l augmentation de la pression fiscale sur les 6 REFLETS I DÉCEMBRE 2009

6 ménages martégaux que la réforme entraînerait: 15 %! Terrible alternative à laquelle serait confrontée la municipalité: faire davantage payer la population, directement par l impôt, ou indirectement par l augmentation dès lors inévitable des tarifs publics: restauration scolaire, centres aérés, camps d été Jusqu alors, jamais les familles ne payaient plus du quart du prix réel de ces prestations : ce qui deviendrait impossible avec la baisse de ressources annoncée. Ce sont donc directement les habitants qui pâtiront de cette redistribution des ressources à l envers, de leur poche vers les entreprises! Reste enfin le péril sur la démocratie de proximité que fait peser cette «recentralisation manifeste», comme l appelle le maire de Martigues : «La fusion des élus des Conseils généraux et régionaux, accompagnée d une spécialisation de l action de ces deux collectivités, ne permettra plus à celles-ci de s administrer librement, tandis que la création de métropoles transformera nos communes en simples quartiers sans aucun pouvoir de décision». Martigues, quartier de Marseille? La consultation populaire de la fin janvier dira, entre autres, ce que les Martégales et Martégaux pensent de ce projet! // OLIVIER BONNET ÉVÉNEMENT Frédéric Munos La salle du Conseil ne suffisait pas à une telle affluence et le public s est massé devant l écran de la salle des conférences. «MAIS MAIS AUSSI AUSSI Fronde d anciens Premiers ministres UMP «On ne peut pas faire une véritable réforme fiscale avant de savoir quelles sont les compétences de chacun des niveaux de collectivités territoriales, département, commune, région. Il faut d abord fixer la règle du jeu entre elles avant de savoir comment on va leur affecter ce qui va remplacer la Taxe professionnelle» (TP), résume l ancien Premier ministre UMP Édouard Balladur, qui présidait la Commission chargée d élaborer le rapport préparant la réforme des collectivités. «L'actuelle proposition n'est ni claire, ni juste, ni conforme à nos convictions d'élus enracinés», ajoute avec 23 sénateurs UMP un autre ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin. Quant au troisième homme appartenant à la majorité et également ancien de Matignon, Alain Juppé, il a carrément lâché : «C est se foutre du monde!» Huit millions d euros en fumée? Inéos a annoncé récemment un investissement sur la plate-forme de Lavéra d un montant total de 250 millions d euros. Avec» une taxe professionnelle inchangée, les retombées sur les finances de la Capm atteindraient la somme de huit millions d euros. Autant de perdu si la suppression de la TP était confirmée en l état. Comment compenser ce manque à gagner? La réforme transfère la charge sur les impôts locaux. Facile à calculer : ces huit millions d euros représentent l exact équivalent d un an de taxe d habitation pour la ville de Martigues Frédéric Munos REFLETS I SEPTEMBRE

7 VILLE VIVRE ENSEMBLE Hôpital Le bonheur est-il dans le P.R.É.? page 9 Portraits Pierre et Alassane page 10 Santé Grippe A : la vaccination démarre en trombe page 10 Dites-nous Marcel Paillé page 11 Portraits Frédéric et Estelle page 12 Économie Azur Chimie vire au noir page 12 Circulation Plus de sécurité sur Francis Turcan page 13 Réglementation Chiens sous haute surveillance page 14 Travaux Dernière tranche pour la RD 49 page 16 Tribunes page 17 Reportages Le secteur du BTP recrute Des métiers à valoriser page 18 Jeunes sapeurs pompiers Apprendre à servir page 20 Martigues la sportive Le MSB version féminine page 22 Les seniors en pleine forme 50, 60 ans de mariage, voilà des chiffres qui laissent rêver la plupart d'entre nous. Au mois de novembre, la municipalité et le CCAS ont mis à l'honneur la longévité dans le cadre d'une des animations de la Semaine bleue. Car il n'y a pas d'âge pour s'aimer, ces noces valaient bien l'or ou le diamant... François Déléna

8 Hôpital LA VILLE LE BONHEUR EST-IL DANS LE P.R.É.? Mis en place en juillet 2008, le Plan de Retour à l Équilibre visait à sortir l hôpital de Martigues d un déficit de 4,8 millions d euros. L objectif devrait être atteint d ici un an, mais à quel prix? Bref rappel : la majorité des hôpitaux de France s est retrouvée déficitaire à cause du nouveau mode de financement mis en place par le Gouvernement. D un système d enveloppe globale, on est passé à la Tarification à l activité (T2A), système fondé sur la rentabilité qui rapproche la gestion d un hôpital public de celle d un établissement privé. Le maître mot est donc : économie. «Nous avons réorganisé la chirurgie, réalisé des économies d énergie, mis en place la commande informatisée des médicaments, et je peux dire que nous serons au rendez-vous. D ici fin 2010 le retour à l équilibre sera achevé. Le P.R.É, ça marche bien» déclare le directeur du Centre hospitalier de Martigues, Nicolas Estienne. Georges Hernandez, membre du bureau CFDT, syndicat qui a pourtant soutenu la T2A, est plus circonspect : «La T2A est un outil qui a été dévoyé. Départs en retraite non remplacés, non-reconduction des contrats de travail provisoires font qu on a perdu du personnel. Aujourd hui, le travail est organisé de façon à pallier le manque de personnels.» Des sacrifices douloureux Nicolas Estienne rappelait que la masse salariale représente 70 % du budget total, il donne le chiffre de moins 60 postes pour le retour à l équilibre. L effectif de l ensemble hospitalier, hors médecins, atteint personnes. Une structure qui répond aux besoins d une population accrue, notamment avec la réduction des prestations L hôpital public, c est la certitude pour le malade d être pris en charge à proximité de chez lui. à l hôpital privé d Istres. Mais la réorganisation engendre des sacrifices, exemple : pour se faire opérer d une cataracte, il faudra aller à Marseille. Même si Nicolas Estienne récuse «le saucissonnage du malade» et défend un «service public qui permette au malade d avoir la certitude d être pris en charge à proximité de chez lui». Josy Capozzi, secrétaire CGT du personnel, n hésite pas à mettre en accusation le système T2A : «On est rentable à trois jours d hospitalisation, au-delà, on crée un déficit. On nous contraint à passer dans une logique financière. On perd des emplois, on sous-traite le portage des repas dans certaines unités de psychiatrie, on travaille sous pression Chacun bagarre à son niveau pour pérenniser l outil, pour main- tenir la conscience professionnelle alors qu on n a plus le temps de parler au malade, plus le temps de se parler entre nous. Tous les acteurs de l hôpital sont inquiets quant au devenir de l offre de soins publique.» Inquiétudes partagées par la CFDT : «La charge de travail augmente. On est en flux tendu. On remplace un collègue au pied levé, on décale un congé, et on n a plus le temps nécessaire pour maintenir un lien d équipe et dialoguer avec un patient. Cela devrait pourtant être possible dans un service public. On a une mission de qualité de soins et d accueil. Ici, on vous soigne avant de vous demander de payer. Combien de temps est-ce que ça pourra durer?» souligne Serge Sibona. L effort, Nicolas Estienne le reconnaît : «Chacun a porté sa part du François Déléna fardeau.» Si aujourd hui l hôpital de Martigues garde son aura, ce volontarisme y est pour beaucoup. // MICHEL MAISONNEUVE BON À SAVOIR Le Gouvernement a fait passer une loi qui va modifier la gouvernance des hôpitaux publics. Le Conseil d administration, composé d instances médicales, de représentants des communes, d associations d usagers et du personnel, avec possibilité de vote sur les orientations, sera remplacé par un Conseil de surveillance où personnels et usagers n auront plus à voter. Qui a parlé de démocratie de proximité? REFLETS I DÉCEMBRE

9 VIVRE ENSEMBLE Pierre Jehan Le miraculé de La Couronne Pierre Jehan a travaillé très tôt, au service d'un maître forgeron à 15 ans : «Je tapais sur l'enclume toute la journée!». Puis, durant l'occupation, les Allemands le réquisitionnent : «Ils ne m'ont pas donné le choix. J'électrifiais les blockhaus». Il fait alors un serment: «Le jour de la Libération, j'irai accrocher le drapeau français au clocher de l'église de La Couronne». Chose François Déléna faite à 17 ans, au prix d'une périlleuse ascension à mains nues : «Je me souviens du boucher qui me regardait d'en bas en me criant: «descends, descends!» Autre souvenir marquant : «Chemin de la Batterie, une mémé allait chercher du bois en enjambant les fils qui délimitaient un terrain miné. Un jour, elle a sauté sur une mine. Avec mon collègue Charlot, nous sommes allés la chercher: on ne pouvait pas la laisser comme ça par terre! On marchait comme sur des oeufs On l'a ramassée et conduite à Marseille mais elle est morte avant d'arriver à l'hôpital, dans mes bras.» Plus tard, de la bouche du démineur, il apprendra qu'il a lui aussi marché sur une mine, y laissant l'empreinte de sa semelle, sans qu'elle n'explose. Son existence est ainsi émaillée de nombreux accidents, dont il se tire toujours : une sorte de miraculé! Après la guerre, il crée le garage de La Couronne, en 1946, mais le nombre encore insuffisant de voitures l oblige à travailler en même temps à Carro, mécanicien sur les bateaux. Faute de médecin au village, il fait aussi l'ambulancier et même les piqûres! À l heure d enfin se reposer, à 82 ans, aux côtés de Rose-Marie, son épouse depuis 60 ans, il met en avant les liens familiaux : «J'ai un fils en or, qui se met en quatre pour nous aider. Et je suis l'heureux arrière-grand-père d'un petit Evan de 4 ans. Gentiment, on arrive au bout, doucement, doucement» Allons Pierre, vous avez bien encore le temps! // O.B. Alassane Ly Amadou La preuve par l exemple À 38 ans, chef d équipe au sein d une grande entreprise, Alassane Ly Amadou a tracé son chemin à partir d un BEP en électrotechnique. «Si je n avais pas eu l école, j aurais pu mal finir, confesse-t-il. Je n aurais peut-être pas de famille aujourd hui.» Mesurant le chemin parcouru, ce père de trois garçons croit François Déléna profondément aux vertus de l éducation : «Moi, mes parents m ont fait la morale, je les en remercie aujourd hui.» Il connaît trop bien les tentations de la jeunesse, lorsque les études apparaissent parfois comme une inutile corvée : «Je sais ce que c est que l adolescence Mais quand je vois les jeunes qui ne font pas d effort à l école et n arrêtent pas de dire «y a rien pour nous», j ai envie de leur donner confiance, de leur éviter de tomber dans le piège et de les aider à avancer.» C est ainsi qu Alassane, à l invitation de la Maison de Notre-Dame des Marins, est venu au-devant des gamins du quartier pour leur présenter sa profession, répondre à leurs questions et faire passer le message : «Quand on veut, on peut. Aujourd hui, c est dur, donc il faut apprendre un métier. Avoir un métier, avec une qualification, c est de l or! C est ça que j essaie de dire aux jeunes: en restant là sans rien faire, ils n iront nulle part. Il faut qu ils se bougent!» Plus fort qu un conseiller d orientation : la preuve par l exemple d un «grand frère» du quartier. // O.B. Santé GRIPPE A: LA VACCINATION DÉMARRE Après une longue période d hésitation, les Martégaux ont fini par se Ils accueillent 150 personnes par jour, qui attendent en moyenne une heure Le personnel soignant de l hôpital de Martigues a été vacciné en priorité début novembre. C est l affluence au centre de vaccination de Martigues, montée Eugène Pottier à Canto-Perdrix. Il est à peine 15 h et déjà le vigile chargé de la sécurité annonce aux nouveaux arrivants qu il leur faudra revenir demain. La salle d attente déborde et l impatience règne. «J attends depuis une heure et demie et je ne suis toujours pas passée», entend-on, «et pourtant je suis prioritaire». Il faut dire que la semaine dernière, on comptait en moyenne 50 personnes vaccinées par jour. Désormais ce chiffre est multiplié par trois. «Au début je ne comptais pas venir, c est mon médecin qui m a dit qu il fallait absolument y aller», déclare Sophie. Jusqu à présent les effets indésirables du vaccin et l annonce de quelques cas graves directement liés aux contreindications avaient pris le dessus sur la peur du virus dans l opinion publique. A croire que le discours du corps médical a fini par convaincre. Selon Claude Simonian, pneumologue référant grippe A à l hôpital de Martigues, le «bénéfice risque» penche nettement en faveur du vaccin : «Vous avez plus de chance de développer une maladie grave en contractant la grippe que d avoir une complication de la vaccination». Et Francis Charlet, médecin inspecteur de santé publique à la DASS des Bouches-du-Rhône, d enchérir: «Les effets secondaires se traduisent par quelques douleurs articulaires, des maux de tête ou de la fièvre, c est pas grand-chose face au risque de la grippe qui peut engendrer des décès. Depuis le début de l épidémie, il y en a déjà eu 5 dans le département, sur 11 cas graves nécessitant une hospitalisation». «Un vaccin altruiste» Les personnels de santé et les personnes à risque ont été les premiers à être convoqués, avec celles ayant des jeunes enfants dans leur entourage. Car se faire vacciner c est aussi protéger les autres en évitant de contaminer les enfants, les gens fragiles ou souffrant de pathologies chroniques. «C est un vaccin altruiste, on se vaccine surtout pour les autres», poursuit Claude Simonian. D autant que dans les Maisons De la Solidarité (MDS) de Martigues et Port-de-Bouc, qui accueillent les centres de Frédéric Munos 10 REFLETS I DÉCEMBRE 2009

10 EN TROMBE presser dans les centres de vaccination. et demi pour se faire vacciner vaccination mis en place par le Conseil Général, rien n est laissé au hasard. Les docteurs vérifient à l aide d un questionnaire qu aucune allergie ou contre-indication ne nuise aux volontaires avant de procéder à l injection, ce qui peut effectivement prendre du temps. «C est une organisation énorme», lance Evelyne Richaud-Guillermet, l un des trois médecins responsables de la vaccination sur le territoire. «Trois séances par semaine sont prévues sur chaque site pour accueillir la population». Et ceux qui y sont déjà allés en gardent un bon souvenir, malgré la piqûre. «Les gens sont très charmants, en plus cela ne fait pas du tout mal. J ai des problèmes pulmonaires mais c est surtout pour les autres, je ne voudrais pas qu ils soient malades si j attrape la grippe», confie Gilles. En tant que sujet à risque, il est prioritaire, comme les habitants des Bouches-du- Rhône qui ont reçu une convocation de la Direction des Affaires Sanitaires et Sociales. «Ce n est bien sûr que la première phase de la campagne de vaccination. Nous nous préparons à accueillir le grand public avec l ouverture de grands espaces comme les gymnases en période d affluence massive», conclut Francis Charlet. Et visiblement, ils ne devraient pas tarder à ouvrir. // RÉMI CHAPE PRATIQUE 6 millions de convocations ont été envoyées en France aux personnes prioritaires pour se faire vacciner, dans les Bouches-du-Rhône. Le 20 novembre, personnes étaient déjà vaccinées, en établissements de santé et dans les centres de vaccination. On comptait alors 48 décès et 168 classes fermées sur l ensemble du territoire. vite dit F.M. Fin de conflit à La Poste Après 25 jours de grève des postiers de Ferrières et 23 jours de grève de la faim pour l un d eux, les syndicats se félicitent des avancées, notamment le paiement d une partie du dépassement horaire des facteurs et le gel du plan «Facteurs d avenir». La distribution du courrier a repris le 9 novembre. F.D. L'Adevimap aux Prud'hommes L'association de défense des victimes des maladies professionnelles était en soutien, début novembre, de cinq salariés partis d'un site pétrochimique en pré-retraite Amiante. Ces derniers voient leurs revenus amputés de 35 % et réclament réparation à la justice du travail. F.M. Martigues perd la boule! Le thème du futur carnaval est connu : sous le titre de «Martigues perd la boule», il s agira de s emparer d un objet quelconque du quotidien et de le décliner, à la manière d Andy Warhol, de façon la plus folle et décalée possible. Dites-nous... MARCEL PAILLÉ Directeur de la Régie des eaux et assainissement de la Capm Propos recueillis par Michel Maisonneuve Le prix de l eau en pays de Martigues reste-t-il inférieur à la moyenne nationale? La moyenne est calculée sur la base d une consommation de 120 m 3 annuels. En France, elle est de 3,10 euros le m 3. L augmentation prévue ici pour 2010 nous amène à 1,83 euro le m 3. Alors, oui, nous restons les moins chers, et de loin. Mais il ne faut pas considérer seulement le prix. Ce qui importe, c est d avoir une eau de bonne qualité ainsi que des équipements et un réseau performants. Une régie doit anticiper sur l avenir pour maintenir le meilleur service durablement. Comment est établi le prix de l eau? Nous sommes une régie, ce qui signifie qu on équilibre les dépenses et les recettes. La régie n engrange pas de bénéfices. Le prix de l eau vise à équilibrer les recettes générées par les factures d eau et les emprunts pour assurer les dépenses nécessaires pour faire fonctionner les équipements et dégager des capacités d investissement. Nous essayons de minimiser les dépenses autant que possible, mais chaque année il faut assurer payer les salaires, l énergie pour faire tourner les pompes, les moteurs, acheter le gasoil et l essence, acheter des matériaux, sables, graviers, tuyaux, et tout cela augmente d année en année. LA VILLE F.M. Ce serait grave si le prix de l eau ne suivait pas la courbe des augmentations générales. Que nous garantissent ces investissements pour l avenir? Que se passerait-il si nous baissions notre capacité d investissement, si nous n assumions pas le remplacement et la modernisation du réseau et des équipements? Or, notre régie est en train de sécuriser les différentes adductions. Nous avons trois ressources : la dotation sur la Durance, les forages en Crau, et les anciens contrats d eau potable (CUM/SEM) pour Martigues Sud. Avec ce que nous sommes en train de réaliser, si une pollution se produisait dans la Crau nous pourrions équilibrer par l eau du canal de Martigues ; si une pollution se produisait sur le canal, nous pourrions équilibrer autrement. Le maillage des adductions est un atout que peu de villes ont. Non seulement nous avons une eau pas chère, mais de bonne qualité, avec un programme de sécurisation que peu de villes peuvent se targuer d avoir. REFLETS I DÉCEMBRE

11 VIVRE ENSEMBLE Frédéric Badino Raid en Nouvelle-Calédonie «C'est l'aventure que j'aime, découvrir de nouveaux terrains de jeu Je ne suis pas un grand sportif», assure Frédéric Badino, 33 ans. Peut-être, mais il faut une sacrée condition pour se lancer dans les défis qu il affectionne! Pour ce Martégal de toujours «Ma famille était déjà là avant la Révolution française», confesse-t-il, le déclic se pro- DR duit en 2000, lorsqu il part avec des copains de son entreprise, Eurocopter, pour un périple de 500 km à vélo à travers la Corse. Performance rééditée l année suivante, cette fois en traversant Tarn, Aveyron, Ardèche Mais depuis, Frédéric, également amateur d escalade, snowboard et parapente, a eu l occasion de périples plus lointains : en 2004, il prend le départ de La boliviana, un raid aventure et aide humanitaire où il s agissait d acheminer médicaments, ordinateurs et fauteuils roulants en Bolivie. Et à l été 2008, ce fut l Islande, traversée en 42 jours de VTT et km exactement parcourus. Volcans, geysers, glaciers, fjords Ce sont d autres paysages qu il a traversés fin octobre, en participant avec trois amis de son entreprise au Dream Raid de Nouvelle-Calédonie, incluant VTT, kayak de mer et course en forêt tropicale. «Il faut avoir le goût de l effort et savoir ne jamais se plaindre, pour ne pas contrarier la marche de l équipe, expliquet-il. Pourtant, il y en a, des bobos : ampoules, douleurs aux genoux Mais on se surpasse, on se dépasse, on se sent vraiment fort. Et quand on revient d un raid comme ça, on ne craint plus personne! // O.B. Estelle Van de Vrugt Une tête chercheuse Avec son physique méditerranéen et un patronyme scandinave, Estelle Van de Vrugt allie les opposés avec volupté dans la recherche de l objet qui fera la différence sur son site de décoration, portant le doux nom de Mademoiselle chou. Couleur et sobriété, originalité et simplicité, Soazic André bref, tout ce qui fait le charme des pays du nord de l Europe : Pays-Bas, Allemagne, Suède, Danemark Qu elle a adoptés par amour et qu elle parcourt, tout au long de l année, dans le but de dénicher les perles rares : «Je suis une tête chercheuse, dit-elle. Là-bas, ce qui diffère c est l originalité. Une originalité que l on paye au prix fort ici. Une singularité mêlée de simplicité. Ils utilisent beaucoup plus les couleurs contrairement en France où souvent notre décoration est stéréotypée. Pour moi, la couleur c est la bonne humeur, c est la vie!» Estelle admet une petite faiblesse pour tout ce qui est à pois, que ce soit tablier, nappe, vaisselle Toujours à l heure scandinave, en ce 16 novembre, elle a pris soin de laisser un pot rempli d eau pour le cheval de Saint-Nicolas, tradition oblige. Très imprégnée par cette culture lointaine, peu connue dans notre sud, elle laisse libre cours à l imaginaire scandinave où évoluent lutins, fées et tarasques : «C est un devoir pour moi de transmettre à mes enfants cette culture et cette tradition.» En attendant c est un peu de cette Scandinavie, insoupçonnée, excentrique, qu Estelle nous fait partager sur son site Mademoiselle-chou.com. // S.A. Économie AZUR CHIMIE VIRE AU NOIR L'usine port-de-boucaine, qui a fait travailler tant de Martégaux depuis plus de cent ans, ferme ses portes La nouvelle a été officialisée le 16 octobre dernier : Azur Chimie, c'est fini! Même si cette appellation ne remonte qu'à la fin 2008, avec le dernier rachat en date, il s'agit en réalité d'une entreprise plus que centenaire, fondée en 1906 par Atofina, la branche chimie du Groupe TotalFinaElf. Spécialisée dans la fabrication de dérivés bromés fins et de retardateurs de flammes bromés, l'unité port-de-boucaine fut rachetée par le chimiquier américain Albermarle, qui l'a lui-même revendue au groupe ICIG (International Chemical Investors Group), holding allemande basée au Luxembourg. Laquelle affirmait encore en octobre 2008, pour vanter sa solidité : «Il y a deux ans, il y avait une chiffre d affaires consolidé de 200 millions d'euros; entre 2006 et 2007, il y a eu une croissance de 75 % à 350 millions d'euros; cette année 600 millions d'euros; l objectif pour 2009 est autour d un milliard d euros. ICIG veut remettre une société sur les bons rails, la développer et l idée est de la garder. C est pourquoi il n y a pas cet objectif à très court terme d améliorer les résultats, de vendre la société et de la quitter.» Pourtant, en juillet tombe la mauvaise nouvelle d'un plan social, visant à pérenniser l'entreprise sur la base du départ volontaire de la moitié de son effectif, qui se François Déléna chiffre au total à cent salariés. Certains acceptent ainsi de se sacrifier, pour sauver l'emploi de leurs collègues, et puis patatras: la fermeture définitive est annoncée. D'où le sentiment très net d'avoir été floués, qui explique l'épisode de la séquestration au sein de l'entreprise, du 19 au 21 octobre, du représentant de l'actionnaire. Favoriser un autre site Finalement, aux termes de l'accord signé le 6 novembre, les syndicats n'ont obtenu qu'une rallonge de 3000 euros à l'indemnité de départ de euros consentie par la direction. Mais ils préfèreraient continuer à travailler! Gérard Kéchichian, secrétaire du Comité d'entreprise, espère toujours en une reprise : «On a un outil de travail moderne, efficace. Mais tout se passe comme si l'actionnaire ne voulait surtout pas vendre à un repreneur, comme s'il voulait éliminer tout risque de concurrence et favoriser ainsi la production d'un autre site qu'il détient, dans le nord de la France». Le syndicaliste CGT accuse ICIG de mauvaise volonté : «Il préfère se payer sur la bête. C'est la loi du profit à court terme.» Avec la fermeture d'azur Chimie, une grande page de l'histoire industrielle du Pays de Martigues se referme. Douloureusement. // OLIVIER BONNET 12 REFLETS I DÉCEMBRE 2009

12 LA VILLE Circulation PLUS DE SÉCURITÉ SUR FRANCIS TURCAN Des aménagements réalisés en 2011 vont réduire la vitesse des automobilistes Frédéric Munos La nouvelle organisation des feux tricolores forcera les automobilistes à rouler à 50 km/h. Roger Camoin, adjoint au maire délégué à la circulation l a annoncé lors du Conseil de Quartier de Ferrières Nord, «l onde verte de l avenue Francis Turcan va être modifiée». L actuel réglage des feux tricolores donne aux automobilistes l opportunité de rouler à 76 km/h, bien au-delà de la vitesse autorisée en agglomération. Conséquence directe : des nuisances sonores subies quotidiennement par les riverains. «Entre les camions et les motos, certaines nuits on est réveillés toutes les cinq minutes», s écrie l un d eux. Il faut dire que l avenue est empruntée chaque jour par plus de véhicules, notamment pour rejoindre Istres en sortant de l A55. Mais en attendant son futur prolongement, qui désengorgerait considérablement le trafic, des solu- tions ont déjà été actées par la Ville pour améliorer la situation. «L onde verte réduira la vitesse de circulation à 50 km/h et s appliquera sur trois axes», poursuit l élu, «le premier partant du viaduc jusqu à la station Elf, et deux autres partant de cette même station pour relier le stade Julien Olive et l avenue Flemming jusqu à Décathlon». À noter qu un rond-point verra le jour au point de liaison de ces trois routes, à proximité du cimetière de Canto-Perdrix. Des travaux conséquents, qui permettront la réalisation de plusieurs autres aménagements sur l avenue, notamment au niveau des carrefours permettant de rejoindre le centre de Ferrières lorsque l on circule en direction de l A55. «Ça roulera moins vite, fera moins de bruit, produira moins de pollution et surtout ce sera moins dangereux», conclut Roger Camoin. Les changements sont prévus au cours de l année // RÉMI CHAPE vite dit F.D. Aux urnes citoyens Les inscriptions sur les listes électorales doivent se faire d'ici le 31 décembre prochain, un acte nécessaire pour pouvoir notamment voter lors des prochaines régionales au mois de mars. Renseignements complets au service élections : Loto Samedi 26 décembre aura lieu le grand loto de l Amicale des hospitaliers. Rendez-vous au gymnase des Salins à 16 heures. POMPES FUNÈBRES - MARBRERIE ROC-ECLERC FAILLA POURQUOI UN CONTRAT OBSÈQUES? Un contrat prévoyance : un véritable témoignage d amour pour vos proches permanences h /24 7 j/7 Martigues HP Port-de-Bouc HP Bd du 14-Juillet Martigues RN 568 Port-de-Bouc REFLETS I DÉCEMBRE

13 VIVRE ENSEMBLE Réglementation CHIENS SOUS HAUTE SURVEILLANCE La nouvelle loi 2008 sur les chiens dangereux est mise en œuvre sur la commune hommage Frédéric Munos Plus pointilleuse et plus répressive que la loi de 1999, la nouvelle réglementation a pour objectif de renforcer la prévention et la sécurité publique en mettant à l épreuve les chiens mais aussi leurs maîtres. Il conforte aussi la position du maire en matière de police administrative et de force de décision face à une situation de danger. Jusqu ici, la loi imposait aux propriétaires de chiens dangereux de déclarer leur animal en mairie avec obligation de vaccination, tatouage, stérilisation et muselage et interdiction de circuler dans certains espaces publics. «Il faut distinguer dans les molosses susceptibles d être dangereux, nuance Jean-Luc Barletta, chargé de mission à la DMPS (direction médiation, prévention et sécurité), les chiens d attaque de catégorie 1 (non-inscrits au Lof, le livre des origines françaises, sans traçabilité) et les chien de défense de catégorie 2 (inscrits au Lof). On estime à une centaine de ces chiens sur Martigues. Ce qui est nouveau dans la loi 2008, c est la prise de conscience que le problème ne vient pas seulement de l animal, mais aussi du maître.» Dorénavant, une évaluation comportementale par un vétérinaire agréé préfecture (liste affichée en mairie) sera exigée. Les maîtres eux aussi, se plieront à un stage d aptitude : «On y aborde la nouvelle loi, l éducation canine, la prévention, bref apprendre à maîtriser son chien, explique Aude Cléry, du centre canin de la Grignande. La formation dure sept heures, coûte 100 euros et son contenu est essentiel.» À l issue de ce parcours «agility», les propriétaires se verront délivrer un permis de détention en mairie. Attention à ceux qui ne se conforment pas à la loi, les peines se sont fortement endurcies, allant jusqu à l emprisonnement et l euthanasie du chien. À noter aussi que tout chien ayant déjà mordu doit être signalé par le détenteur de l animal, ou le médecin témoin de cet acte. // SOAZIC ANDRÉ DR La disparition de Robert Coinel Robert Coinel était un compositeur qui, après un parcours autodidacte, avait été formé à la composition au Conservatoire Darius Milhaud d Aix. C est en 1991 qu il avait pris la direction de l école de musique de Martigues. «Sous son égide, le Conservatoire Henri Sauguet a connu un développement récompensé par une reconnaissance nationale, avec un agrément ministériel en L école est même considérée comme pilote pour la manière dont elle évalue ses élèves et pour son dynamisme.» souligne Fabrice Dubois, chargé des activités musicales. Atteint d un cancer, Robert Coinel est décédé à l âge de 59 ans, en novembre dernier. 14 REFLETS I DÉCEMBRE 2009

14 Martigues la belle destination

15 L ACTU DES CHANTIERS Saint-Pierre DERNIÈRE TRANCHE POUR LA RD 49 La route du bord de la réraille sécurisée pour les usagers et riverains vite vu Encore quatre mois et les travaux sur la route de Ponteau s'achèveront, avec la réalisation de la quatrième et dernière tranche, de la route de La Couronne (RD 49) au carrefour de la Gravade, par où l'on accède au village de Saint-Pierre. «La route mesurait environ 4,5 m de large et appartenait au Conseil général, mais elle a été rétrocédée à la Ville, rappelle Jean Gontéro, adjoint aux Travaux. Or elle est très empruntée, aussi bien pour accéder à Lavéra qu'à EDF Ponteau: environ 2000 véhicules par jour y passent. Et comme c'était étroit, les berges de la réraille, comme disent les anciens pour un gros ruisseau, s'affaissaient.» Pour assurer la sécurité des usagers, notamment les cars de ramassage scolaire, ainsi que celle des riverains, Sainte-Croix DU NOUVEAU DANS LE PAYSAGE François Déléna la municipalité a opté pour l'aménagement de sur-largeurs de minimum 1,5 m de part et d'autre de la chaussée, pour les piétons et cyclistes. La route elle-même sera aussi élargie, à 2,5 m pour chaque voie. Pour résoudre le problème des berges instables, la route sera décalée d'1,5 m vers la colline, sur les terrains acquis par la Ville à cet effet. Pour un montant global de euros, les travaux incluent enfin l'enfouissement des réseaux (pluvial, éclairage public, électricité, télécom) et la pose d'une glissière en bois entre la partie roulante et les piétons. Et qu'on ne s'inquiète pas pour les oliviers présents aux endroits concernés par le chantier: «Ils seront replantés ailleurs», précise Jean Gontéro. // OLIVIER BONNET Un parking de 450 places et des aménagements urbains vont être créés à Sainte-Croix F.D. Lavéra: sécuriser l'entrée du village L'avenue d'auguette, qui dessert la plate-forme de Lavéra, est fréquentée par de nombreux poids-lourds qui l'ont dégradée. Les travaux de réfection sont imminents, qui la feront passer de quatre à trois voies: deux pour quitter le site pétrochimique et une seule pour y accéder. Le projet, pour un million euros, comprend aussi la mise en place d'un circuit de l'éclairage public et la création d'un carrefour à feux boulevard des Tamaris: «Ce qui est important, c'est de sécuriser le rond-point de l'arc-en-ciel, qui marque l'entrée dans le village de Lavéra», explique Jean Gontéro. Débarcadère du Fort de Bouc Accéder au Fort de Bouc par la mer: ce projet, cher à Paul Lombard, va voir le jour. La fin des travaux d'aménagement d'un embarcadère est prévue pour la prochaine édition de Temps fort en mai. Un ponton de 30 m de long pour 3,5 m de large sera bâti, où pourront accoster des bateaux atteignant une taille de 25 m, pour un poids de 120 tonnes et un tirant d'eau de 2 m. Une passerelle permettra de rejoindre à pied le Fort depuis le ponton, d'une longueur totale de 90 m, dont presque 50 directement au-dessus de l'eau! Coût total: euros. Les travaux se finaliseront avant la saison estivale. F.D. C est en vue de la prochaine implantation du centre de thalassothérapie que la Ville aménage le territoire jouxtant le projet, en créant l aménagement urbain nécessaire à l accueil des touristes, qui est amené à augmenter. Ce mois-ci commence le chantier du parking situé sur ce qui était l emplacement du camping restaurant le Corsica. Ce parking sera géré par la Semovim et proposera 450 places, une zone d attente pour éviter les embouteillages sur la voie, et des signalisations électroniques informant les conducteurs de l occupation du parking, ainsi qu une zone inondable en cas de grosses averses. Le gabarit des véhicules sera fixé à 1 m 90. Sept mois de travaux sont nécessaires pour mener à bien ce projet d aménagement dont la surface est de m 2, pour un coût de euros. Sera aussi créé un cheminement piétonnier qui desservira la plage de Sainte-Croix, la pinède et la chapelle, ainsi que la réfection d une partie de la voierie qui mène aux commerces. Éclairage et mobilier urbain seront implantés ainsi que de la végétation sur l ensemble des nouveaux aménagements. Le tout devrait voir le jour au printemps prochain, à l arrivée des premiers touristes. // SOAZIC ANDRÉ 16 REFLETS I DÉCEMBRE 2009

16 Tribunes Les textes de cette page réservée aux différents groupes du Conseil municipal sont publiés sous la seule responsabilité de leurs auteurs. LA VILLE Groupe communistes et partenaires Après l avoir nié, les dirigeants de ce pays doivent admettre l évidence : la souffrance au travail est une réalité qui frappe aussi bien ceux qui sont à la recherche d un emploi que ceux sous statut. C est le résultat d une généralisation dans certaines entreprises, de la gestion du personnel par le stress. Ceci afin de satisfaire le premier des objectifs, la rentabilité financière. Il leur faut masquer ce choix, accroître en permanence la productivité tout en y faisant adhérer cœur et âme, les salariés. D où le développement d un management où dominent humiliations et vexations. Pris dans ces incohérences et violences sociales, peut-on s étonner que certains salariés en arrivent à des solutions extrêmes comme à RENAULT ou à FRANCE TELECOM. Il est à craindre que de telles pratiques gagnent d autres entreprises et certains secteurs de la Fonction Publique. Ces méthodes se heurtent à l idée que la majorité des salariés ont de leur propre mission. Ainsi, «le client» est lui aussi desservi. Dans cette période difficile, le gouvernement avec à sa tête le président, est passé maître dans l art de compatir, afin de laisser croire que des mesures seront prises dans l intérêt général. Dans la réalité c est l inverse ; les choix retenus ne font que nourrir les causes de la crise, les délocalisations s amplifient comme les profits financiers. Ce sont bien les choix et objectifs qui sont à revoir, où l économie soit au service de l humain et non l inverse. C est cette valeur humaine que la ville de MARTIGUES porte en pérennisant et développant les services publics locaux et en œuvrant pour préserver les services publics d État. Cette différence de gestion et de choix économique est insupportable à l État d où la réforme des collectivités qui vise à concentrer les pouvoirs et ôter aux communes leurs possibilités financières. Ces réformes sont si dangereuses qu elles soulèvent la réprobation de bien d élus y compris au-delà de la gauche. Il reste aux citoyens de se faire entendre. Groupe communiste et partenaires Groupe des élus socialistes Le groupe socialiste soutient toute réforme positive visant à faire progresser notre pays vers une nouvelle étape de la décentralisation et qui va dans le sens du rapprochement du lieu de décision vers les citoyens. Pour cette raison, nous déplorons profondément que l option retenue par le Gouvernement consiste en une régression des libertés locales et au retour vers une conception archaïque et dépassée des territoires par le pouvoir central. Ces propositions prétendent simplifier le système territorial français mais, en réalité, elles le complexifient en ajoutant des niveaux de collectivités avec les «métropoles» et les «communes nouvelles». Ces propositions consistent également à «régler» la concurrence entre les Régions et les Départements mais la réalité du terrain est que ces deux institutions ne sont pas concurrentes mais complémentaires. En effet, les aides nombreuses apportées par ces deux collectivités, présidées par les socialistes Michel VAUZELLE et Jean-Noël GUERINI sur notre commune, sont tout à fait complémentaires et fortement utiles pour nos concitoyens. Enfin, ces propositions relèvent d une initiative politicienne en vue de faire en sorte que la Droite s empare des collectivités détenues par la Gauche en changeant le mode de scrutin. Pour toutes ces raisons, les élus socialistes demandent un référendum national et un débat public sur l avenir de l organisation décentralisée de la République afin de permettre aux citoyens de prendre la mesure d une telle réforme, de s exprimer et décider par eux-mêmes de l avenir qu ils entendent construire pour le pays. Sophie Degioanni, Présidente du groupe des élus socialistes Groupe UMP Centre-ville de Martigues : un patrimoine en danger! Depuis très longtemps, la majorité municipale a fait le choix de sortir de notre centre-ville les commerces, les services publics et l animation: les commerces ont tous été sortis vers Auchan, le Conseil de Prud hommes, le Tribunal d Instance et par la suite la CAF et la Trésorerie vont déménagés sous le viaduc après La Halle Que restera t-il sur L Île après le départ du Tribunal, de la CAF et de l École de Musique Que va devenir Jonquières alors que les commerces ferment les uns après les autres sur la place Tenque? Nous demandons d urgence qu un plan soit mis en place pour relancer le cœur historique de Martigues: préemption par la Ville des fonds de commerce fermés pour les rouvrir le plus rapidement possible et ne plus voir de rideaux baissés, sécurisation des rues commerçantes par la vidéosurveillance, mise en valeur du patrimoine unique de L Île, création d une salle de spectacle sur le Cours à la place de l ancien cinéma, déplacement du marché dans les rues de Jonquières, création d un grand parking gratuit et surveillé sur celui actuel des abattoirs, animations variées tout au long de l année dans les rues commerçantes des 3 quartiers Nous avons des idées, Martigues a les finances. Il ne manque que la volonté politique de la majorité municipale qui n a aucun plan pour son centre-ville. Quel gâchis! Plus d informations sur Mathias Petricoul, Groupe des indépendants et partenaires pour Martigues À l heure du débat sur l identité nationale souhaitée par une large majorité de français, nous avons le devoir de penser à tous ceux qui ont donné leur vie pour que la France reste un pays de liberté indépendant et démocratique. Leur lutte contre le fascisme et la barbarie ne doit pas être oubliée. Respect total pour tous ces héros. Si notre histoire et nos valeurs ne sont pas oubliées c est grâce à nos écoles qui sont au cœur de l identité républicaine dont la fonction originelle est d assurer l unité de la nation tout en préparant nos enfants à grandir dans la liberté et dans la responsabilité. Ces prémices sont indispensables pour assurer l avenir de nos forces vives. L éducation permet aussi de communiquer pour qu elle soit assimilée et qu elle devienne propre à chacun. Ce sont les valeurs fondamentales nécessaires pour former des citoyens libres, honnêtes et responsables Respect total pour tous les professeurs. Gaby Granier et Vincent Cheillan, Conseillers municipaux Groupe Martigues en marche Ayant enfin pris conscience du danger que nous faisions courir à notre bonne vieille terre en consommant et en polluant à outrance, diverses associations se sont mobilisées pour alerter les pouvoirs publics et le mot d ordre est maintenant lancé: «développement durable». Nous ne pouvons que nous réjouir du fait que le processus de dégradation de la planète va enfin être enrayé. C est une grande et bonne nouvelle! L ère du «tout pétrole» se termine, les «énergies propres» et les économies d énergie sont désormais privilégiées. Petit à petit les grandes compagnies commencent à se diversifier et à s intéresser aux énergies renouvelables : le solaire, l éolien, la géothermie ; l énergie marémotrice, etc... Tout semble donc bien aller dans la bonne direction. Et, à notre niveau local, nous avons noté les projets de mise en place de panneaux photovoltaïques sur les ateliers municipaux et à la piscine mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Il est en particulier urgent d améliorer la performance énergétique du parc de logements afin que la facture de chauffage ne soit pas trop lourde. Profitons des aides mises à notre disposition pour diminuer les charges qui pèsent sur les martégaux car le prix de l énergie n est pas prêt de baisser. Élu de la Gauche citoyenne, socialiste et écologiste Le sommet de Copenhague mobilise le monde sur un objectif : la lutte contre le changement climatique. Des villes françaises ont déjà agi pour limiter les dégats sur l'environnement (émission de gaz à effet de serre, consommation d'énergie et d'eau, utilisation de produits toxiques...). Des Éco-quartiers avec déplacements «propres» et bâtiments «sobres» en énergie ont été réalisés. En PACA, des collectivités comme le Pays d'aubagne et de l'étoile conjuguent social et environnement : transports en commun gratuits, logements HLM peu coûteux en chauffage,martigues, avec ses ZAC en construction, un logement social important, un réseau de transport communautaire et des projets d'aménagement est loin de cette dynamique. Malgré la crise et les alertes aux futures canicules, aucune «éco-zac», des logements mal isolés, un test de gratuité partielle qui ne touche que très peu d'usagers du bus, un projet de golf grand consommateur d'eau et de produits chimiques, un PLU peu ambitieux Les accords internationaux semblent bien loin de notre quotidien, mais grâce aux finances confortables de notre ville, des grands travaux créateurs d'activité et d'emplois durables et une politique pour l'avenir de tous sont possibles. Pourquoi attendre? Mouloud Ben Ayad, Conseiller municipal REFLETS I DÉCEMBRE

17 VIVRE ENSEMBLE REPORTAGE LE SECTEUR DU BTP RECRUTE Des métiers à valoriser Le 9 octobre dernier, la Fédération Française du bâtiment ouvrait les portes du chantier du Domaine de l Eurré à des collégiens lors des Coulisses du bâtiment. Lors de la manifestation, destinée à faire découvrir tous les corps de métiers du BTP et à donner une approche réaliste, près de 300 élèves ont été reçus avec leurs professeurs MURIEL PEDRO // FRÉDÉRIC MUNOS SUR LE VIF «Je suis maçon, en première année au CFA d Aix-en-Provence. Je me suis intéressé à ce métier grâce à mon père. Il est maçon et depuis l enfance je voulais travailler avec lui. L intérêt que j y trouve c est de faire quelque chose et de repartir en» voyant le travail que j ai accompli. On fait plaisir aux gens. Je finis mon BEP et puis j arrête, je n ai pas envie de faire un BTS. De toute manière on apprend plus en chantier.» Alain Gouiran, 18 ans D epuis quelques années, le secteur du BTP peine à trouver de la main d œuvre, il souffre d une vieille image de l ouvrier portant des sacs de 50 kg et d un secteur vers lequel on se tourne lorsque l on n a rien trouvé d autre. C est pourquoi tous les professionnels de cette branche essaient aujourd hui de redorer le blason de métiers qui sont indéniablement indispensables à notre quotidien. «Avant, l image n était pas très valorisante, mais aujourd hui ça a changé à cause de l évolution des métiers. Avec l avancée technologique, les machines sont plus perfectionnées, les métiers plus techniques et nous essayons de le faire savoir. En plus, il faut rappeler qu il existe toutes sortes de postes dans ce secteur», explique Marie-Thérèse Gontéro, déléguée territoriale du BTP 13. En effet, il n y a pas que des menuisiers, des électriciens ou des plaquistes, il existe aussi de la place pour des chefs de chantier, des ingénieurs, des coordonnateurs sécurité. «Le but de ce type de manifestation est donc de sensibiliser les jeunes aux métiers du bâtiment. On veut leur montrer que ce n est plus comme il y a 20 ans. On a besoin de main d œuvre à cause des départs en retraite, mais on n arrive pas à la trouver parce que ce sont des métiers qui sont dénigrés. Avec les Coulisses du bâtiment, on veut montrer la réalité du bâtiment avec des gens qui sont dedans», explique Christine Alvarez, qui travaille pour la Fédération du bâtiment. Ce secteur est porteur d avenir, la demande ne manque pas, surtout dans la région. Il représente 7 % du PIB du département. Et les femmes sont les bienvenues. La féminisation du BTP Contre toute idée reçue, il existe aussi de la place pour les femmes. «Beaucoup de filles veulent avoir le plaisir de dire : j ai participé à la construction de cette maison, il y a une certaine fierté. Les filles veulent s assumer, avoir une indépendance. En plus elles ont une certaine pertinence que parfois les hommes n ont pas. Elles voient tout de suite la faille. Et même si c est un milieu où il y a beaucoup d hommes, l intégration se passe très bien», continue la déléguée territoriale. Cette année, femmes étaient attendues sur les chantiers et en ateliers alors qu elles n étaient que en REFLETS I DÉCEMBRE 2009

18 Des collégiens à l écoute lors d une visite du chantier du Domaine de l Eurré organisée par les Coulisses du bâtiment. La plupart du temps, elles se tournent vers ce qui fait appel à leur côté artistique, la peinture, la menuiserie, l architecture. «La motivation est importante. On commence aussi à en voir travaillant comme plombiers, chauffagistes. Et elles sont tellement motivées qu elles n ont pas de mal à trouver un emploi.» Mais une barrière existe tout de même, elle ne se situe pas au niveau des capacités, mais à celui de l organisation. «Dans une PME, mettre deux toilettes pose des problèmes financiers qu on a du mal à répercuter au niveau des devis, alors que les grosses entreprises n ont pas ce problème», défend Karine Boisdon, entrepreneur de la société Atréal. Un secteur d avenir Tous les jours, des ouvrages du BTP sont utilisés et les gens ont tendance à l oublier, parce qu ils en font usage quotidiennement. Alors qu il y aura toujours des maisons, des routes, donc toujours du travail dans le secteur. «Suite à la crise de 1990, le métier a souffert, les entreprises ont licencié et il y a eu un déficit de l image important. Les gens ne pensaient pas qu il faille faire des études pour nos métiers. Mais ce sont des métiers respectables où l ascenseur social est le plus actif. Les employés peuvent monter jusqu au grade le plus élevé. Ce n est plus un choix par défaut. Il faut des capacités pour être maçon. Et de plus, toute la lignée des formations marche très bien. Par exemple, Polytec Marseille a demandé une spécialisation en travaux publics», se réjouit Jean-Pierre Richard, président de la Fédération du BTP 13. Actuellement jeunes sont en formation dont en apprentissage. Et à l horizon 2010 ce sont emplois qui devraient être créés dont postes à pourvoir dans les Bouches-du-Rhône. BON À SAVOIR «Dans le secteur du BTP, il n y a pas de cursus préétabli. Il y a l entrée par le bas de l échelle, on apprend sur le tas. On peut aider le coffreur, le maçon et de temps en temps aller en formation spécifique. Et, au fur et à mesure, on sait vers quoi l on a envie de s orienter. Le but est de faire comprendre aux jeunes qu il faut choisir son métier. Sinon il y a les études. En général, on préfère les filières pro, les CFA ou l alternance. Mais il y a aussi la possibilité de suivre une formation continue BTP Service, explique Karine Boisdon, entrepreneur de la société Atréal. Je préfère quelqu'un sans diplôme mais motivé.» REFLETS I DÉCEMBRE

19 VIVRE ENSEMBLE REPORTAGE JEUNES SAPEURS-POMPIERS Apprendre à servir Depuis 2003 est organisée au Centre de secours de Martigues une formation en quatre ans au métier de pompier, destinée aux jeunes à partir de 13 ans. À son terme, sanctionnés par un brevet, ils peuvent directement intégrer la caserne comme volontaires OLIVIER BONNET // FRANÇOIS DÉLÉNA SUR LE VIF «Nous avons eu des jeunes qui n allaient pas bien sur les plans familial et scolaire et qui, aujourd hui,» font de belles études: l école des jeunes sapeurs-pompiers leur a apporté un équilibre.» Capitaine Frédéric Vaucouleur, adjoint au chef du Centre de secours de Martigues M onsieur, vous m entendez? Serrez ma main, ouvrez les yeux!» Penché sur un homme inconscient, le pompier libère ses voies aériennes en déboutonnant son col, déboucle sa ceinture puis lui ouvre la bouche, vérifie si rien ne l obstrue et approche son visage. Durant dix secondes entières, son oreille guette tout sifflement, sa joue sent si un souffle s échappe, ses yeux observent si la poitrine se soulève et son doigt, posé sur la gorge de la victime, prend son pouls carotidien. Chaque geste se doit d être précis et enchaîné suivant une procédure soigneusement établie étape par étape. Mais l homme inconscient se relève: le malaise était simulé pour les besoins de la leçon de secourisme des élèves de l école des jeunes sapeurs-pompiers (JSP) de Martigues. Accessible à partir de 13 ans, elle s est ouverte en 2003 et accueille cette année au Centre de secours deux promotions d élèves 15 en tout, pour les accompagner de la découverte du métier à la qualification professionnelle. Le dispositif dépend d une cellule départementale et l on compte une vingtaine d écoles de ce type dans les Bouches-du-Rhône. L enseignement se dispense tous les mercredis après-midi et certains samedis, ainsi qu à l occasion de stages durant les vacances scolaires. Au terme des qua- tre ans que dure la formation, avec examen de passage chaque année, les lauréats pourront directement intégrer la caserne en tant que pompiers volontaires, à condition bien sûr d avoir réussi le brevet national de JSP. Une certaine éthique Outre le secourisme et les manœuvres d incendie, enseignés à Martigues par une dizaine d instructeurs, le brevet inclut des épreuves d athlétisme, préparées durant des séances de sport encadrées par cinq moniteurs, qui font travailler à leurs élèves le renforcement musculaire comme les sports collectifs. Le sergent-chef Jean-Philippe Dumain est l un d eux. Il est aussi adjoint au service formation de la caserne et bras droit du lieutenant Denis Dubois, président délégué de l école. «Au niveau formatif, c est une richesse d avoir ces jeunes avec nous, ça permet de se remettre en question, explique-t-il. Ils sont adolescents, c est une période critique, ils ont besoin de repères. Leurs parents nous encouragent d ailleurs à les cadrer. Ils représentent les sapeurs-pompiers: il y a une certaine éthique qui ne doit pas être entachée de mauvais comportements.» Le capitaine Frédéric Vaucouleur, adjoint au chef 20 REFLETS I DÉCEMBRE 2009

20 de centre, insiste lui aussi sur cet aspect : «On ne remplace pas l armée, mais on leur inculque une discipline de groupe, dans un monde où l individualisme est prépondérant.» Et apparemment, ça marche: «Nous avons d excellents résultats au niveau du comportement dans leur vie scolaire, des professeurs nous félicitent régulièrement». Pour preuve, un seul élève en six ans a été radié pour motif disciplinaire. Autre motif d exclusion : des résultats scolaires insuffisants. «La surcharge de travail ne doit pas empiéter sur le cursus sco- laire», précise le sergent-chef Dumain. Mais alors, n estce pas trop lourd à assumer en plus de sa scolarité? «C est sûr que ça fait beaucoup. Moi je prépare le bac Mais c est une question de volonté, d envie et d organisation», estime Siham, 17 ans. «Depuis tout petit, je suis attiré par les pompiers, s'explique William, 16 ans. Alors quand un jour, en marchant dans la rue avec ma mère, on a vu le panneau «école des jeunes sapeurs-pompiers», j ai eu envie de m inscrire.» Tony, 17 ans, ajoute : «Il y a aussi la motivation d avoir envie de secourir, d aider de servir à quelque chose dans la société.» Cette longue formation de quatre ans ne les a-t-elle pas dégoûtés? «Au contraire! Comme on est à la caserne, on les voit partir en intervention et on se dit que bientôt, ce sera nous, ça donne encore plus envie! Moi, je voudrais en faire mon métier», répond William. «Et moi, je vais commencer par être pompier volontaire. Après on verra», complète Tony. Peut-être imiterontils un jour le sapeur première classe Julien Agnese, formé à l école des JSP et pompier volontaire à Martigues depuis cinq ans : après avoir réussi le concours de pompier pro en juin dernier il partira où on le recrutera Julien est devenu cette année aide animateur de l école. «Des personnes m ont aidé quand j en avais besoin, m ont appris le métier. Maintenant c est à mon tour de transmettre mon expérience et mon savoir», juge-t-il. C'est aussi ça, l'engagement de pompier. BON À SAVOIR L admission à l école des jeunes sapeurs-pompiers est subordonnée à la réussite des épreuves de présélection, dont la prochaine session se déroulera en juin Vitesse, abdominaux, parcours sportif, mais aussi dictée, mathématiques et entretien de 15 minutes avec un jury, muni des bulletins scolaires de l année précédente, sont au menu. Les conditions d accès sont d être âgé de 13 ou 14 ans, de résider sur les communes de Martigues, Port-de-Bouc, Saint-Mitre, Châteauneuf, Sausset-les-Pins, Fos-sur-Mer ou Istres (sur dérogation) et d avoir enfin, adressé une lettre de candidature manuscrite à: Monsieur le Chef de Centre, Centre de secours, avenue Julien Olive, Martigues. Renseignements: REFLETS I DÉCEMBRE

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