TRAVAUX PROJET Bilan des travaux et Fonctionnement RÉSEAU «3D»

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1 RÉSEAU «3D» des documentalistes de l Académie de Créteil TRAVAUX Bilan des travaux PROJET et Fonctionnement Année scolaire

2 SOMMAIRE Lettre de rentrée des IA-IPR Etablissements et Vie Scolaire p 3-4 Bassins du 77 et Inspecteurs p 5 Districts du 77 et animateurs 3D p 6 Bassins du 93 et Inspecteurs p 7 Districts du 93 et animateurs 3D p 8 Bassins du 94 et Inspecteurs p 9 Districts du 94 et animateurs 3D p 10 Répartition des thèmes de travail p Synthèse académique des travaux par thème : Pertinence de la collaboration avec les enseignants p 13 Modalités d une communication pertinente dans l établissement p Pédagogie de la pertinence sur une base de données p 16 Quelle exploitation pertinente des médias? p 17 Pertinence du fonctionnement du CDI par rapport à l établissement p Bilan et analyse du dispositif 3D en Seine et Marne p Bilan et analyse du dispositif 3D en Seine Saint Denis p Bilan et analyse du dispositif 3D en Val de Marne p Assistance informatique auprès des documentalistes p 27 Thèmes de travail pour p 28

3 LETTRE DE RENTREE Créteil, le 15/09/2007 Les IA IPR EVS Mesdames et messieurs les professeur(e)s documentalistes. à Cher(e)s collègues, Bienvenue tout d abord à celles et ceux nouvellement arrivés sur l académie ou dans le métier. Qu elles ou qu ils soient assurés de trouver auprès de leurs collègues et de nous même, l écoute et le soutien nécessaires à une intégration réussie. Ainsi, au-delà des visites que nous effectuerons dans vos établissements, vous pouvez nous contacter à tout moment : le tableau reproduit au bas de cette lettre vous indique nos secteurs d intervention et nos coordonnées de messagerie. Les démarches entreprises par la plupart d entre vous pour favoriser la mise en place progressive de la politique documentaire ont déjà produit des effets. La qualité des réflexions conduites dans le cadre des 3D et une mobilisation plus importante des collègues des autres disciplines en sont des témoignages. La politique documentaire doit demeurer pour chacun d entre vous un axe fondamental à poursuivre et à faire partager dans vos établissements et notamment au sein du conseil pédagogique. Partie intégrante et transversale du projet d établissement, elle implique nécessairement, nous le rappelons : Une solide connaissance de l établissement et de ses principaux indicateurs pour élaborer un diagnostic pertinent du service documentaire et trouver les leviers efficaces pour le rendre plus performant. Une collaboration d idées et de travail toujours plus étroite avec les équipes enseignantes et de vie scolaire et l ensemble des partenaires de l établissement. Sa traduction effective dans le projet d établissement. Un renforcement de la communication avec le chef d établissement responsable de la politique documentaire qui doit pouvoir compter sur vos conseils et vos compétences pour la développer et la promouvoir. Cette politique ne signifie souvent pas un bouleversement des pratiques déjà en vigueur, mais un ancrage plus fort des actions conduites autour du CDI dans les stratégies pédagogiques et éducatives de l établissement. Vous devez également privilégier dans votre action les points suivants : Une ouverture maximale du CDI adaptée aux besoins des élèves : lieu d accueil ouvert qui favorisera l apprentissage collectif et individuel, et sera source d enrichissement culturel. Le développement et l évaluation continus chez tous les élèves des compétences visant à donner une maîtrise solide de l accès et de l exploitation de l information, par un apprentissage progressif organisé à tous les niveaux de formation. Il prendra tout son sens en s appuyant sur une clarification des compétences à construire, tant au collège qu au lycée, associant les enseignants de discipline. Le déploiement d initiatives favorisant l accompagnement des élèves en difficulté sur la base du «socle commun de connaissances et de compétences». Le travail autour de la maîtrise de la langue, élément essentiel pour la réussite des élèves : votre action, avec votre spécificité professionnelle, doit faciliter la maîtrise de la langue écrite et le plaisir de lire, notamment pour les élèves les plus en difficulté. L élaboration pour chaque élève d un projet scolaire ou professionnel adapté ne peut se construire sans une information de qualité sur les parcours scolaires et les métiers. Une collaboration plus étroite avec le COP en renforcera l efficacité. Ces recommandations s inscrivent parfaitement dans les priorités académiques définies par monsieur le Recteur pour l année à venir : Au-delà de la poursuite des dispositifs d aide et de soutien organisés pour la prise en charge des élèves en difficulté dans le cadre des enseignements (soutien, PPRE, ATP ), il convient de mettre progressivement en place, de 16h à 18 h, quatre jours par semaine, l organisation 3

4 d activités qui relèvent du soutien scolaire, de la pratique sportive et de l éducation culturelle et artistique, activités dont les modalités vous seront précisées lors des réunions de pré-rentrée et lors des réunions de bassins des documentalistes. Le déploiement progressif des espaces numériques de travail. Votre rôle y sera fondamental pour favoriser chez les élèves la pertinence du tri et de l exploitation de l information. L accueil, la plus grande réussite, et une meilleure insertion des élèves handicapés. Le renforcement des actions visant à favoriser l égalité garçons-filles tant pour le respect que doit attendre chacun de l autre que dans l accès aux filières scientifiques. L ensemble de ces préconisations est à adapter au contexte particulier de votre établissement. Elles doivent guider l élaboration du programme de travail que vous soumettrez pour accord à votre chef d établissement. Nous porterons un regard attentif, lors de nos visites sur la programmation définie pour l apprentissage à la recherche documentaire et aux usages d Internet. Nous vous encourageons à participer aux groupes «3D» dont la réflexion portera cette année sur le thème de l utilisation de Internet et des TICE au CDI : politique, usage, formation, réglementation, compétences à acquérir. Elle se déclinera selon les cinq questionnements suivants : Internet/Intranet/ENT, des outils pour les EPLE et les districts : communication, mutualisation et espaces collaboratifs. Quelle place pour les professeurs documentalistes? Internet, un outil pour l éveil de l esprit critique et la formation du citoyen? Internet, une tension à gérer entre le ludique et l éducatif. Les médias en ligne : ressources et utilisation pédagogique et éducative. La culture numérique des adolescents ; comment la prendre en compte dans l EPLE? Le thème de chaque groupe et sa déclinaison seront choisis lors du premier regroupement auquel nous participerons. Vous trouverez sur les sites académiques suivants de nombreuses ressources pour vous aider : Le site «Infodoc» Le site des élèves critiques littéraires Le site du SCEREN Des collègues «documentalistes relais» vous apporteront dans vos districts de l aide informatique et particulièrement pour l utilisation de BCDI. Nous tenons enfin particulièrement à remercier toutes celles et ceux : correspondants départementaux, animateurs de districts, membres du GREID et documentalistes relais qui concourent avec efficacité et dynamisme au bon fonctionnement du réseau des documentalistes de l académie. Nous adressons à toutes et à tous nos encouragements et nos vœux de réussite pour l année 2007/6008. Les IA - IPR EVS 4

5 SEINE ET MARNE Bassins de formation BASSIN 1 IA-IPR EVS M. TOFFOLETTI BASSIN 2 IA-IPR EVS M. LEJEUNE BASSIN 4 IA-IPR EVS M. LEJEUNE BASSIN 3 IA-IPR EVS M. AMPILHAC Suite au départ d Aimée Pépin, Sylvie Souklanis, chargée de mission en documentation auprès des IA-IPR EVS, assurera les visites auprès des personnels en difficulté 5

6 DISTRICTS DE SEINE ET MARNE DISTRICT COMMUNES ANIMATEUR et ETABLISSEMENT Brou-sur-Chantereine / Chelles /Courtry / Vaires-sur-Marne 1 CHELLES 2 MITRY-MORY 3 MEAUX 4 ROISSY-EN-BRIE Claye-Souilly / Dammartin-en-Goëlle Longperrier /Mitry-Mory/ Oissery / Othis Saint-Mard / Saint Soupplets /Villeparisis Chamigny /Congis-sur-Thérouanne Crécy-la-Chapelle / Crégy-les-Meaux / Crouy-sur-Ourcq /Esbly /Lizy-sur-Ourcq / La Ferté-sous-Jouarre / Meaux / Nanteuil / Trilport Gretz-Armainvilliers /Ozoir-la-Ferrière / Pontault-Combault / Roissy-en-Brie / Tournan-en-Brie 5 : Bailly-Romainvilliers / Bussy-St- 5 et 7 regroupés Georges / Lagny / Saint- Thibault des LAGNY et MARNE- Vignes / Thorigny LA-VALLEE 6 COULOMMIERS 8 MELUN 9 et 11 regroupés PROVINS MONTEREAU 10 BRIE-SENART 12 FONTAINEBLEAU 7 : Champs-sur-Marne / Emerainville / Coulommiers / Faremoutiers / Fontenay-Tresigny / La Ferté-Gaucher / Mouroux Rebais / Rozay-en-Brie / Verneuil-l Etang / Villeneuve-sur-Bellot Dammarie-les-Lys / La Rochette / Le Chaletet-en-Brie / Le Mée-sur-Seine Melun / Perthes-en-Gâtinais / Saint- Fargeau-Ponthierry / Vaux-le-Pénil 9 : Bray sur Seine / Donnemarie Dontilly/ Mormant / Nangis / Provins / Villiers-Saint-Georges 11 :Montereau/ Varennes sur Seine Brie-Comte-Robert /Cesson / Combs- la-ville/lésigny/lieusaint/moissy- Cramayel /Nandy / Savigny-le-Temple / Vert-St-Denis Avon / Bois-le-Roi / Champagne-sur- Seine /Chateau-Landon /Fontainebleau / /La Chapelle-la-Reine / Lorrez-le- Bocage Moret-sur-Loing / Nemours / Souppes-sur-Loing Florence COLIN LGT Bachelard CHELLES florence.michaux@ac-creteil.fr Salima CHERIGUENE Lycée Champ de Claye Claye-Souilly cheriguene_claye_doc@yahoo.fr Isabelle LIZZI Clg Beaumarchais MEAUX isabelle.lizzi@laposte.net Anne LONGUET-KIRSCH Lyp Charles le chauve ROISSY EN BRIE cdiclc@voila.fr Hélène FONE Clg Louis Aragon TORCY helene.fone@laposte.net Monique ROZENBLAT L ycée Jules Ferry Coulommiers Cedex monique.rozenblat@ac-creteil.fr Rémi LAFUMA CLG F. Chopin MELUN remi.lafuma@wanadoo.fr Sandrine MARINOT LP Gustave Eiffel Varennes sur Seine Marinot3@Yahoo.fr Delphine GASNIER LP Jacques Prévert Combs la Ville d-gasnier@yahoo.fr Alexandra PERLI Clg international Fontainebleau alexandra.perli@laposte.net Coordinatrice départementale : Sylvie SOUKLANIS Collège Jacques Prévert LORREZ LE BOCAGE Tél : / FAX : Courriel : sylsouk@orange.fr 6

7 SEINE SAINT DENIS Bassins de formation BASSIN 2 BASSIN 1 IA-IPR EVS M. TOFFOLETTI IA-IPR EVS Mme COURTEIX BASSIN 3 IA-IPR EVS M.LEJEUNE (district 5) M. COLONNA (district 6) BASSIN 4 IA-IPR EVS Mme COURTEIX (district 7) Mme Robino (district 6) Suite au départ d Aimée Pépin, Sylvie Souklanis, chargée de mission en documentation auprès des IA-IPR EVS, assurera les visites auprès des personnels en difficulté 7

8 DISTRICTS DE SEINE-SAINT-DENIS DISTRICT COMMUNES ANIMATEUR ET ÉTABLISSEMENT 1 a SAINT-DENIS L'Ile-Saint-Denis / Saint-Denis Saint-Ouen Claire LAMARQUE Lycée Blanqui SAINT OUEN b EPINAY-STAINS 2 AUBERVILLIERS 3 DRANCY 4 AULNAY-SOUS- BOIS TREMBLAY 5 BOBIGNY 6a NOISY-LE-SEC 6b MONTREUIL 7a BONDY 7b LE RAINCY 8a GAGNY Epinay-sur-Seine / Villetaneuse Pierrefitte / Stains Aubervilliers / Dugny La Courneuve / Le Bourget Drancy Le Blanc-Mesnil Aulnay-sous-Bois / Sevran Le Tremblay-en-France Villepinte Bobigny / Le Pré Saint-Gervais Les Lilas / Pantin Noisy-le-Sec / Romainville / Rosny-sous-Bois Bagnolet Montreuil-sous-Bois Bondy / Les Pavillons-sous-Bois / Clichy-sous-Bois/ Coubron / Le Raincy / Livry-Gargan / Montfermeil / Vaujours Gagny / Neuilly-Plaisance / Neuilly-sur-Marne / Villemomble 8b Gournay-sur-Marne / Noisy-le- NOISY-LE-GRAND Grand claire.lamarque@ac-creteil.fr Anne-Laure PEREZ CLG R. Martin du Gard EPINAY S/SEINE alcreteil@voila.fr Franck BODIN Clg Rosa Luxembourg AUBERVILLIERS doc_bodin@yahoo.fr Christine GRISET CLG Paul Langevin DRANCY christine.griset@ac-creteil.fr Frédéric KELDER CLG Georges Brassens VILLEPINTE frederic.kelder@laposte.net Fabienne TIREAU CLG J. Lolive PANTIN fabienne.tireau@wanadoo.fr Julie MARTY Clg Gustave Courbet ROMAINVILLE julie.marty@laposte.net Estelle MATHIEU LGT J. Jaurès MONTREUIL estelle.mathieu@ac-creteil.fr Marie-Cécile MICHALLET LGT Jean Renoir BONDY Cedex cdijeanrenoir@yahoo.fr Jean-Jérôme DONZEL CLG Louise Michel CLICHY SS BOIS jeanj.donzel@laposte.net Christine DEWINCK CLG Sévigné GAGNY christine.tararan@ac-creteil.fr Frédérique MARCHAND CLG Jacques Prévert NOISY-LE-GRAND f.ronsiere@chello.fr Coordinatrice départementale : Ingela GUERRIEN Lycée Eugène Delacroix / DRANCY Tél : / Fax : courriel : ingela.guerrien@tele2.fr 8

9 VAL DE MARNE Bassins de formation BASSIN 1 IA-IPR EVS BASSIN 3 IA-IPR EVS M. COLONNA M. AMPILHAC (district 1) Mme Robino (district 2) BASSIN 2 IA-IPR EVS Mme Robino Suite au départ d Aimée Pépin, Sylvie Souklanis, chargée de mission en documentation auprès des IA-IPR EVS, assurera les visites auprès des personnels en difficulté 9

10 DISTRICTS DU VAL DE MARNE ( ) DISTRICT COMMUNES ANIMATEUR ETABLISSEMENT SaintMandé/Vincennes/Fontenay François MENARD 1 sous Bois/Le Perreux/Nogent sur clg H. Cahn, Bry sur Marne Marne/Bry sur Marne Champigny sur Marne/Villiers sur Marne/Chennevières/Ormesson/L e Plessis Trévise/La Queue en Brie Saint-Maur/Joinville Le Pont/La Varenne Saint Hilaire Créteil/Bonneuil sur Marne Charenton/Saint Maurice/Maisons-Alfort/Alfortville Ivry sur Seine/Vitry sur Seine Gentilly/Arcueil/Le Kremlin Bicêtre/Villejuif Cachan/L Haÿ Les Roses/Fresnes/Chevilly La Rue/Rungis Thiais/Choisy Le Roi/Orly/Villeneuve Le Roi/Ablon Valenton/Limeil Brévannes/ Noiseau/Sucy en Brie/Boissy St Léger/Marolles/Santeny/Villecresn es/mandres les Roses/Périgny/Villeneuve St Georges cdibry@yahoo.fr Danièle LAPLAIGE clg Musselburgh, Champigny danieleplaige@yahoo.fr Dominique BASILE clg P. de Ronsard, 94100St Maur des Fossés dominique.basile@ac-creteil.fr Isabelle FUZIER clg Victor Hugo,94000 Créteil isabelle.fuzier@ac-creteil.fr Marie ALVARO clg Condorcet Maisons Alfort cdi.condorcet94@voila.fr Eve DJÉ clg Rabelais, Vitry cdi.rabelais@laposte.net Carole SARAFIAN clg du Centre, Villejuif carole.sarafian@laposte.net Patrick BESANGER Lyp Maximilien Sorre, Cachan doc@lms.ens-cachan.fr Christine RIGOT clg Emile Zola, Choisy-le-Roi Christine-helene.rigot@laposte.net Aurelia PELTIER-WELNIAZ LPO Guillaume Budé Limeil-Brevannes cdilyceebude94@voila.fr Coordinatrice départementale : Béatrice PAULUS LP A. Guillaumin, rue P.Corneille Orly Tél : Courriel : beatrice.paulus@ac-creteil.fr 10

11 11 Travaux 3D : REPARTITION DES THEMES DE TRAVAIL Thème 1 - Pertinence du fonctionnement du CDI par rapport à l établissement 2 - Pertinence de la collaboration avec les enseignants Districts 77 Districts 93 Districts 94 D1 : Florence Colin : ressources (fonds de B.D. et évolution des pratiques de lecture) LGT Bachelard CHELLES D2 : Salima Cheriguène : Construire l identité du CDI autour de l accueil, en collaboration avec la Vie Scolaire LP Le Champ de Claye 77 CLAYE-SOUILLY D3 : Isabelle Lizzi : quelles collaborations? quelle conséquence sur le fonctionnement du CDI? Clg Beaumarchais MEAUX D9 et 11 : Sandrine Marinot : être force de proposition, travailler ensemble ; suggestions de collaborations LP Gustave Eiffel VARENNES s/seine D4 : Véronique Bouté : accueil, ressources, espace ; blog CLG Georges Brassens SEVRAN D5 : Fabienne Tireau : les ressources ; indicateurs pour mesurer l utilisation des ressources CLG J. Lolive PANTIN D2 : Stéphanie Selig : accueil et formation des élèves, communication CLG Diderot AUBERVILLIERS D8b : Frédérique Marchand : pertinence de l accueil CLG Jacques Prévert NOISY LE GRAND D3 : Agnès Brudieux : CDI et pertinence CLG Pierre Sémard DRANCY D1A : Claire Lamarque : partenariat culturel ; liste de partenariats possibles Lycée Blanqui SAINT OUEN D3 : Dominique Basile : ressources ; adéquation et pertinence du fonds littéraire ; faire connaître le fonds du CDI CLG P. de Ronsard ST MAUR DES FOSSES D6 : Eve Dje : ressources et activités de lecture pr les grands ados et liaison collège/lycée : pratiques de lecture Clg Rabelais VITRY D10 : Aurélia Peltier Welniarz : comment évaluer la pertinence du CDI dans l établissement Ly G. Budé LIMEIL-BREVANNES D1 : Roselyne Juste : mutualiser les actions et les outils pertinents Clg F. et I. Joliot-Curie FONTENAY SS BOIS D5 : Marie Alvaro : collaboration et activités pédagogiques ; fiche de liaison CDI/profs CLG Condorcet MAISONS-ALFORT D4 : Anaïs Tanguy/Isabelle Fuzier : Rôle et tâches du documentaliste (quizz humoristique) Clg V. Hugo CRETEIL

12 Thème 3 - Pédagogie de la pertinence sur une base de données 4 - Modalités d une communication pertinente dans l établissement 5 - Quelle exploitation pertinente des médias? Districts 77 Districts 93 Districts 94 D6 : Monique Rozenblat : efficacité et stratégies ; le blog Lycée Jules Ferry COULOMMIERS CEDEX D8 : Rémi Lafuma : communiquer pour collaborer, veille documentaire CLG F. Chopin MELUN D12 : Alexandra Perli : veille documentaire et communication Clg international FONTAINEBLEAU D4 : Anne Longuet- Kirsch : clés de lecture, pédagogie Lyp Charles le chauve ROISSY EN BRIE D6B : Estelle Mathieu : Wikipedia ; un questionnaire Wikipedia + un article LGT J. Jaurès MONTREUIL D8A : Christine Dewinck : séquences pédagogiques CLG Sévigné GAGNY D1B : Anne-Laure Perez : pratiques et activités pédagogiques, en particulier la TV CLG R. Martin du Gard EPINAY S/SEINE D8 : Ghislaine Lachaud : sélectionner des sites pertinents pour les élèves ; maquette de portail et sélection de sites sur l orientation Clg St Exupéry FRESNES D2 : Corinne Seban : sélectionner les informations que nous recevons et les diffuser efficacement Clg Les Prunais VILLIERS s/ MARNE D7 : Carole Sarafian : veille documentaire : définition, mise en place et diffusion ; travail sur les sites les plus utilisés Clg du Centre VILLEJUIF D9 : Caroline Gasparini : La presse au CDI : attentes des publics, choix, place, utilisation Clg Jules Ferry VILLENEUVE LE ROI D5 et 7 : Marylène Zanet : ressources, pratiques pédagogiques CLG M. Rivière LAGNY D10 : Delphine Guillier : pratiques, passeport de compétences LP Jacques Prévert COMBS LA VILLE D7A : Marie-Cécile Michallet : travailler autour des médias toute l année ; guide pédagogique LGT Jean Renoir BONDY Cedex D7B Jean Donzel construire un projet annuel CLG Louise Michel CLICHY SS BOIS En juin 2007, la réunion de bilan a réuni les animateurs des trois départements autour des thèmes traités dans l année : 12

13 13 Synthèse des travaux sur le thème : «Pertinence de la collaboration avec les enseignants» Les districts représentés : 77/3 (quelles collaborations? quelle conséquence sur le fonctionnement du CDI?) 77/9 et 77/11 (être force de proposition, travailler ensemble ; suggestions de collaborations) 93/1a (partenariat culturel ; liste de partenariats possibles) 94/4 (Rôle et tâches du documentaliste, quizz humoristique) Objectifs et compétences à acquérir : Comment communiquer l offre culturelle? Comment mettre en synergie l offre de nos partenaires et les attentes pédagogiques? Clarifier les modalités de collaboration avec les enseignants Faire participer les collèges à la gestion du fonds Savoir communiquer Stratégies, méthodes et démarches : Rencontre préparée avec les partenaires Collecte d information : questionnaire, dépouillement, synthèse Outils de diffusion : blog, livret d accueil, fiches de rentrée, fiches de liaison, espace collaboratif en ligne Comité de sélection d ouvrages Collaborations ou partenariats : Rencontre formalisée avec les partenaires Conclusion : Points positifs = Rencontres avec partenaires extérieurs Echange d expériences et de pratiques Echanges de réflexions Accueil des nouveaux collègues A faire = Monotonie des tours de table favoriser les comptes-rendus d expériences Demander, solliciter, favoriser l attitude plus active des participants

14 14 Synthèse des travaux sur le thème : «Modalité d une communication pertinente dans l établissement» Notes et synthèse par Rémi Lafuma D districts se sont retrouvés sur cette problématique : 77 : D6, D8, D12 94 : D2 et D9 Chaque district est parti sur une phase d analyse qui, d une manière générale, a fait ressortir l idée que les CDI vivaient une période charnière caractérisée par plusieurs courants de fond : - Une période de communication tout azimut où s amoncellent des quantités toujours importantes de documents papier et des informations sous forme numérique, qu elles soient institutionnelles ou qu elles émanent de partenaires divers et variés. - Une montée en puissance du numérique tant au niveau des usages, pédagogiques ou autre que peuvent en faire les enseignants et les différents acteurs du système, qu à l usage, plus spontané, que peuvent en avoir les élèves qui nous sont confiés. Les informations recueillies lors de la conférence et des échanges tenus à Créteil au mois d avril étaient particulièrement éclairantes. - On assiste depuis quelques années à un changement de génération chez les enseignants documentalistes et les nouveaux arrivants sont souvent plus à l aise avec les différents usages des technologies numériques. Cela ne veut pas dire que ceux qui étaient en place étaient réfractaires et ne voulaient pas s y mettre mais on constate des différences de culture, de pratique et de maîtrise du numérique. A cet égard chacun reconnaît que le dispositif 3D est une chance pour la profession car les rencontres régulières entre pairs permettent les échanges et la formation et, ainsi, facilitent le développement de cette culture numérique. Que ce soit par les échanges de compétence ou grâce à l intervention de spécialiste sollicité dans le cadre des projets annuels. Les stratégies mises en œuvre sont toutes parties de l analyse des situations propre à chaque établissement et/ou d une analyse des besoins. Certains ont pu rapidement identifier et solliciter des partenaires techniques en adéquation avec leurs besoins. ( 77D12 ; 77D6, 94D7) et leurs apports ont été très appréciés. Pour les deux autres la gestion du projet a été plus difficile du fait de difficulté à tenir le rythme et le suivi du projet. Il convient donc de conseiller le recours à des «spécialistes» tant à l interne (documentalistes relais, stagiaires ou néo-titulaires ayant des compétences spécifiques, formateurs pouvant intervenir sur des stages d aide négociée ) qu à l externe ( partenaires des médiathèques, ou des collectivités locales ) L analyse des 5 projets fait ressortir : Le besoin et la volonté de développer des productions fonctionnelles ancrées sur des besoins réels. Le dispositif le permet et, pour cela est grandement apprécié. La nécessité de gérer les temps entre les réunions et de définir clairement dès le début de l année la gestion des synthèses des compte-rendus et des «devoirs» à faire. Cela a été fait mais il semble possible d optimiser les pratiques. L importance de susciter l adhésion de l ensemble du groupe pour éviter les turn-over et le sentiment de lassitude (heureusement peu ressenti). Le numérique ouvre de nouvelles perspectives dans la gestion des projets. Qu il s agisse : -de la mutualisation, favorisée par la création d espace collaboratif,

15 15 -de la communication interne au groupe grâce aux mail, aux clés USB et à tout ce qui facilite les échanges de données. -des outils de mise en forme (PowerPoint ) qui améliorent la présentation des idées et des pratiques -de la possibilité de développer des espaces virtuels ancrés avec le CDI, certes chronophages à la base mais permettant des gains de temps non négligeables une fois mis en place Pour passer au mieux cette période charnière les animateurs insistent sur la nécessité d un tuilage des moyens techniques et des supports. Ils insistent aussi sur la possibilité d avoir recours à des spécialistes à l interne. Sur l intérêt de développer des échanges avec des professionnels ayant des pratiques proches des nôtres (médiathèques ou partenaires culturels et/ou institutionnels). Et il est parfois difficile pour eux de construire des outils efficaces pour gérer les réunions et le suivi du projet. Mais tous reconnaissent, et se font alors les porte-parole des collègues enseignants documentalistes l importance des apports du dispositif dans l exercice de leur métier. De plus les liens de continuité entre le thème 2006/2008 et celui choisi pour 2007/2008 va plutôt dans le sens des besoins mis en évidence par le travail de synthèse des différents groupes.

16 16 Synthèse des travaux sur le thème : «Pédagogie de la pertinence sur une base de données» Trois groupes en présence : 93-8A : validation d un site internet, réalisation d une fiche «j apprends à sélectionner une page Web pour ma recherche», travail sur sujet «l invention du zéro» par les documentalistes : sélectionner des sites pertinents pour les élèves, réalisation de deux maquettes de portails, une pour le collège, une pour le lycée, avec sélection de sites sur l orientation et les différentes matières scolaires. Utilisation d une fiche unique pour sélectionner les sites 93-6B : Wikipédia, quelle pertinence pédagogique? Etude approfondie de l encyclopédie, réalisation de deux questionnaires d évaluation des élèves, un collège, un lycée. Rencontre d une collaboratrice (administratrice) de wikipédia. Objectifs et compétences : Savoir sélectionner une information Apprendre à valider une information Savoir évaluer la qualité, la pertinence d un site Stratégie, méthode : Nécessité de séances pédagogiques pour s approprier l outil La meilleure formation, c est que les élèves créent, écrivent eux-mêmes sur Internet (Blog, article Wikipedia, etc ) Collaboration : Avec les enseignants pour les séquences pédagogiques Avec enseignants pour la sélection de site pour enrichir le portail Avec une collaboratrice de Wikipédia Outils : Fiche d autoévaluation sur un site Web Questionnaires Wikipédia (collège/lycée) Portails de sites (Collège/lycée) Pertinence des 3 D : Doit permettre une découverte, un apprentissage ou un approfondissement d un thème ou domaine peu investi jusqu alors Permet une mutualisation de pratiques et d outils Doit permettre un réinvestissement dans chaque établissement (séquences pédagogiques)

17 17 Synthèse des travaux des groupes travaillant sur le thème : «Quelle exploitation pertinente des médias?» Objectifs : Faire acquérir des compétences aux élèves sur l éducation aux médias Mutualisation de pratiques déjà existantes et fabrication d outils communs. «On refait» les fiches du Clémi, par exemple ou d autres outils car besoin de réappropriation : typologie. Cerner le média Télévision car la presse papier s essouffle. Cerner les attentes et les pratiques de lecteurs de périodiques au CDI (enseignants, élèves) Comprendre le fonctionnement de la presse papier et de la presse en ligne pour une utilisation pédagogique de l outil Analyse de l image fixe et animée Stratégies, méthodes, démarches Evaluation des besoins : questionnaire à destination des enseignants, à destination des élèves (mais quelques limites) Mutualisation, mise en commun de pratiques et fiches individuelles Comparaison des fiches Collaboration, Partenariat : Clémi : présentation du Clémi, des ressources, du fonctionnement, présentation du journal scolaire, média sur le blog, notion de l évènement Cinémathèque : les ressources Les outils : Mise en commun de ressources pour diffuser un outil collaboratif sur le district, harmonisation des pratiques : exemple : port-folio utile pour les élèves de la 6è à la terminale (comme pour le B2i) Une grille de compétences pour les documentalistes, une fiche outil avec les objectifs à atteindre pour les élèves Typologie des séances Sitographie, bibliogaphie sur les ressources Conclusion : Un échange des séquences, un effort de mutualisation entre collègues Une réflexion collective entre collègues La réunion des documentalistes au sein du dispositif 3D de l académie de Créteil est pertinente dans la mesure où elle répond à un réel besoin d échanges de pratiques et de ressources. Elle pourrait être optimisée par la mise en place d un espace collaboratif.

18 18 Synthèse des travaux sur le thème : «Pertinence du fonctionnement du CDI par rapport à l établissement» (prise de notes et rédaction : Frédérique Marchand D8b- 93) Ce bilan est le résultat de la discussion entre tous les coordinateurs des district : 77 : D1, D2 93 : D4, D5, D8b 94 : D1, D3, D6, D10, ayant travaillé sur ce thème, lors de la matinée bilan. Ce thème n 1 est celui qui a été choisi par le plus grand nombre de groupes 3D. Les sous-thèmes de ce thème sont : Place et rôle du CDI et du professeur documentaliste dans l établissement Espace CDI Organisation de son fonctionnement Ressources Accueil Je classerai ici les travaux selon ces sous-thèmes, mais l ordre est changé, car ils sont classés par ordre de leur importance dans les travaux. Certains districts peuvent avoir travaillé sur plusieurs sous-thèmes et donc apparaître ici dans plusieurs sous-thèmes. 1- Ressources 7 districts ont travaillé ce sous-thème D3 du 94 a travaillé sur le «désherbage» tout en développant une politique d achat. Il s agit d un district comprenant des lycées ayant des fonds anciens. Il s agissait de faire vivre le fonds. Critères de désherbage : livres pas sortis, vieilleries, cadeaux. D6 du 94 a établi une plateforme collaborative informatique pour constituer un corpus de livres pour les grands adolescents et pour les faibles lecteurs, dans le cadre de la liaison collège-lycée. D10 du 94 s est donné l obligation de faire des statistiques de prêts fines, dans le temps et par rapport à ses indicateurs. D8b du 93 organise depuis 2 ans un Concours littéraire dans le cadre de la liaison 3 èmes /2ndes : 6 livres à lire par les 2 niveaux D5 du 93 a établi un fonds généraliste commun aux lycées et aux collèges, ainsi qu une liste de critères pour la politique d acquisition : des titres en philosophie pour le collège, et des ouvrages de lecture non-utilitariste pour le lycée. Les demandes d élèves et les bons titres ont été mutualisés, et les ressources numériques également (CD-ROM, jeu «mission orthographe» de Génération 5). D4 du 93 conseille le CD-ROM «Progresser en orthographe» du SCEREN D1 du 77 met en commun son fonds BD (en raison du prix de ce genre). Voir : docalog.free.fr. Ce district a étudié la lecture sérieuse de BD et la place de la BD dans les programmes de collège et de lycée. Il a reçu un intervenant bibliothécaire et une personne ressource sur le manga. En a résulté 2 bibliographies commentées, une liste d actions, un logiciel outil «PowerPoint sur les codes et vocabulaire de la BD. 2- Accueil 5 districts ont travaillé ce sous-thème D10 du 94 a travaillé à partir de statistiques de fréquentation et de prêt. Une difficulté : la différence entre collèges et lycées. Des conclusions par classe et par cote de livre. Un exemple de conclusion : la fréquentation du CDI est en hausse, mais les prêts sont en baisse, cela peut s expliquer par l utilisation d internet.

19 19 D3 du 94 a constaté qu il n y a aucun travail pédagogique ou éducatif possible au CDI si la question de l accueil n est pas gérée préalablement et positivement dans l établissement. Le Conseil pédagogique devrait traiter cette question. D2 du 93 a travaillé autour de la gestion des flux. D8b du 93 a fait un tableau de statistiques sur ce que font les élèves dans le CDI heure par heure sur 1 semaine. D2 du 77 a invité tous les CPE de chaque établissement et conçu une politique commune de l accueil des élèves sur leur temps libre. 3- Place et rôle du CDI et du professeur documentaliste dans l établissement 3 districts ont travaillé ce sous-thème D1 du 94 a décidé que chaque documentaliste accueillant ses collègues en réunion présenterait une action qu il a mené dans son CDI. Ainsi les collègues ont découvert : une formation des 6èmes sous forme de jeu, un blog animé par des élèves, une activité B2i et orientation pour les 3èmes D3 du 93 a comparé les différents budgets CDI : les écarts vont de 1,20 à 5 par élève selon les établissements. D2 du 77 a organisé des réunions avec les CPE. Intervenant : Mme Souklanis. 4- Espace CDI 2 districts ont travaillé ce sous-thème D8b du 93 a décidé que chaque documentaliste accueillant dans son CDI en réunion en présenterait les différents espaces. D4 du 93 a fait de même. 5- Organisation de son fonctionnement 2 districts ont travaillé ce sous-thème D2 du 93 a cherché et testé des outils informatiques : logiciel PMB de gestion documentaire libre ; espace numérique de travail. En parallèle : visite de la BPI. D4 du 93 a créé un blog commun au district. Conclusion Nous ne pouvons que constater une très grande richesse de réflexions et d actions, qui se recoupent parfois. Ressources et accueil, qui sont des thèmes traditionnels pour les professeursdocumentalistes, ont été dominants. Place, rôle, espace et organisation du CDI ont été moins réfléchis, même si «l accueil» recoupait parfois ces thèmes (D3 du 94, D2 du 93, D2 du 77). Ce sont des sujets sensibles qui impliquent d autres acteurs de l établissement, face auxquels le professeur-documentaliste n est pas toujours en position favorable. Les professeurs-documentalistes ont fait la preuve d une grande capacité à s organiser au sein de leur district et ils ont visiblement beaucoup avancé dans leur projet, avec satisfaction pour l ensemble des coordinateurs présents.

20 20 BILAN DE FONCTIONNEMENT DU RESEAU 3D EN SEINE ET MARNE Année scolaire Une participation qui s effiloche au fil de l année : Statistiques de fréquentation : Personnels des CDI présents Etablissements représentés Signataires du projet présents Réunion 1 Réunion 2 Réunion 3 Réunion 4 Réunion 5 Réunion 6 150/ / / / /215 98/215 69,8 % 74,9 % 54,4 % 49,3 % 51,2 % 45,6 % 131/ / /177 95/177 97/177 89/ % 77,4 % 62,7 % 53,7 % 54,8 % 50,3 % 137/ /148 94/148 96/148 91/148 81/148 93,4 % 84,9 % 64,4 % 65,7 % 61,5 % 54,7 % Le constat : Cette année scolaire a vu une baisse sensible de la participation des documentalistes du département aux dernières réunions du réseau. Si on constate un pic des présences à la seconde séance (pour mémoire, il s agissait de la réunion de bassin avec les IA-IPR-EVS), ensuite, la fréquentation n a cessé de baisser jusqu en fin d année : aux trois dernières réunions, la réflexion ne parvenait pas à réunir la moitié des documentalistes du département. De la même façon, le taux de «persévérance», pour employer un mot cher à mon prédécesseur Alain Potin, c est à dire le taux de présence des participants signataires du projet initial est en chute : la dernière séance réunit à peine plus de la moitié de ceux qui s étaient au départ engagés dans le projet. La participation pourrait être peu élevée, mais stable, ce qui montrerait un intérêt sans faille de la moitié environ des documentalistes pour les travaux du réseau. Ce qui est plus inquiétant, c est qu au contraire, et de façon plus importante cette année, on observe bien une baisse régulière de la fréquentation au fil des séances, comme si l intérêt du groupe s effilochait au cours des travaux. Un examen plus précis permet de constater que deux districts en particulier ont été en évidente perte de vitesse : pour l un, entre 26 % et 40 % seulement de documentalistes présents aux 4 dernières réunions ; pour l autre, moins de 20 % des documentalistes à la 4 ème réunion, moins de 15 % à la 5 ème, et la 6 ème annulée faute de participants. Outre ces observations générales, l examen des chiffres montre un flottement quant à la notion d'engagement pris à la signature du projet : 22 signataires n'ont participé qu'à 1 ou 2 réunions. plusieurs districts où les participants se relaient au lieu de venir régulièrement ; l'animateur y fait d ailleurs état d'une difficulté à assurer le suivi des travaux Des pistes d explications : Il est à noter que la réflexion a parfois peiné à démarrer de façon positive, certains groupes ayant lu les pistes de travail proposées comme une demande de «justification» des activités et du fonctionnement du CDI, voire comme le risque d une évaluation détournée. Peut-être certains participants n ont-ils pas réussi à se départir de cette défiance, et n ont donc pas souhaité aller jusqu au bout? Certains documentalistes, par ailleurs, restent très réservés quant à la nécessité de travailler sur un grand thème imposé. Ils préfèreraient revenir à une organisation plus ancienne où le thème de travail était libre et choisi par le district. Rappelons qu à l époque, il s agissait de définir ensemble les tâches et les activités attachées à ce métier alors nouveau, et que le fonctionnement actuel correspond à l objectif d harmoniser fonctionnement et pratiques dans les CDI de l Académie. Il arrive, enfin, dans certains groupes, que l on ressente une certaine monotonie et que l on peine à obtenir une attitude active de certains participants (voire du groupe lui-même)

21 21 Les formes de la réflexion dans les districts : On peut isoler trois grandes tendances dans la réflexion sur la cohérence du fonctionnement du C.D.I. dans l établissement : elle a pu être envisagée, selon les districts : à l externe, comme la conséquence d échanges, de dialogue et de partage avec les collaborateurs ; dans ce cas, on élabore plutôt des démarches précédées de stratégies de communication en amont à l externe encore, comme la conséquence d une meilleure information aux collaborateurs sur les missions, les apports pédagogiques du C.D.I. Dans ce cas on envisage plutôt une information descendante en provenance du C.D.I. : production d une fiche d information de rentrée, d une fiche de liaison à faire remplir par les collaborateurs par exemple. plutôt à l interne, en mettant en cohérence nos missions et la pédagogie d une ressource particulière. Dans ce cas, les collaborations ne sont pas forcément évoquées, et l outil ne se présente pas comme un objet de communication mais plutôt comme un référentiel de pilotage et d évaluation à l usage du documentaliste S agissant de cohérence, l avis des partenaires ou des utilisateurs a pu être sollicité, soit par la technique de l enquête auprès des élèves, soit par celle du questionnaire auprès des collègues des disciplines, soit encore par la rencontre avec les collaborateurs ou des partenaires concernés par la même question. De fait, le recours aux interventions extérieures a été plus fréquent. Il a, selon les cas, été lié à l'objectif de mieux connaître les missions, les attentes et les apports éventuels de partenaires ou de collaborateurs. Il a pu aussi répondre à un besoin de formation. 7 districts sur 10 ont éprouvé le besoin de faire appel à un intervenant extérieur (voire à plusieurs pour certains). Ce sont des formateurs : 3 documentalistes - formatrices, 2 intervenants du CLEMI, 1 interlocuteur TICE des collaborateurs : 2 partenaires de médiathèques des partenaires : proviseur adjoint, CPE, COP Des productions inégalement finalisées : A l heure actuelle, toutes les productions annoncées n ont pas encore été finalisées. Ce que certains animateurs expriment, c est : une interrogation assez générale sur la mutualisation : comment produire des documents utilisables par tous et transférables alors que chaque établissement évolue dans une réalité qui lui est propre? Un district en a conclu qu'une production mutualisable était impossible. Pourtant, d après les bilans de fin d année, il apparaît que même en l absence d un produit fini, visiblement, une partie de la réflexion commune est réinvestie par chacun dans le CDI qu'il gère : c'est cette partie là qu'il est utile de mutualiser. Et comment la mutualiser sans la formaliser? une seconde interrogation, relative à la difficulté de prendre de la hauteur pour accéder à une problématisation plus générale (et généralisable), s appuyant sur le recueil d attentes ou de besoins, sur l échange de pratique ou l analyse de situation. De ce point de vue, un district a souhaité la venue d une intervenante pour aider à poursuivre la réflexion au delà des constats. Sans avoir forcément le souci de proposer systématiquement des documents types, ce qui n'est pas réalisable à 100 % et pour toutes les activités, peut-être le fait de nous interroger sur nos attentes quand nous participons à un stage ou que nous nous adressons à une liste de diffusion pourrait nous aider à penser nos productions : que recherchons-nous en général? des pistes diversifiées de réponses, de remédiations, de solutions par rapport à une question ou à un problème donné des outils cadrant la démarche, les méthodes, la stratégie : les incontournables et les choses à éviter / à ne surtout pas oublier,... des expériences, des situations caractéristiques d'un axe particulier de la formation et qui ont montré leur efficacité des fiches exemples qui peuvent venir éclairer le propos des grilles d'objectifs, des référentiels de compétences des banques de données : partenaires potentiels, ressources en formation, bibliographies, sitographies,...

22 22 Un autre district, par ailleurs, faute de participants, n est pas allé jusqu au bout de sa réflexion et n a donc proposé aucune production. Cela porte donc à 2/10 le nombre de groupes qui ne présentent aucune production dans le département. En conclusion Pourtant, les réunions 3D continuent à être appréciées, dans un métier où chacun est isolé dans son établissement, comme un lieu de convivialité, qui brise la solitude professionnelle éprouvée par certains, comme un espace de mutualisation : un moment pour dialoguer avec ses pairs sur le métier, faire le point sur les différentes pratiques, échanger sur les actions ou outils proposés par chacun, échanger des «trucs», des astuces, des pistes de solutions, confronter des points de vue, comme un moment de recul, de «point», voire d auto-évaluation, à la lumière des expériences croisées. L apport bénéfique du réseau semble provenir essentiellement : de l opportunité d une réflexion plus poussée sur un domaine moins maîtrisé ou moins exploré, qui ne serait sans doute pas aussi profonde, et peut-être pas une priorité dans la solitude professionnelle et le quotidien du C.D.I. ; de la richesse des échanges d expériences et de pratiques, ainsi que de la possibilité d avoir recours à des compétences spécifiques de ses pairs (ou d offrir l appui de ses compétences) du sentiment de «sécurité» que donne le fait de se lancer dans des activités moins connues avec le soutien des autres, parfois plus experts, mais pas forcément, et visiblement confrontés aux mêmes problèmes et aux mêmes questionnements ; des apports techniques ou méthodologiques issus de la rencontre avec des intervenants du métier ou de l extérieur et des échanges avec nos collaborateurs potentiels ; du réinvestissement, dans les établissements, des stratégies, démarches ou pratiques découverts. Des garanties d un fonctionnement efficace pourraient être : de prendre du temps pour trouver, dans le thème proposé, un projet de travail vraiment porteur qui intéresse chacun, et que chacun se sente responsable de le mener à bien ; par conséquent, de ne pas se fixer pour objectif de réunir le maximum de documentalistes, mais au contraire admettre qu on puisse se trouver moins nombreux aux réunions, à la condition que les personnes présentes soient motivées ; il apparaît d ailleurs que l on travaille plus efficacement dans des groupes plus restreints : moins de digressions et de conversations parasites. Certains animateurs ont apprécié, par exemple, le travail en sous-groupes, qui a le mérite de permettre à chacun de travailler sur un thème plus pointu qui le concerne davantage, et qui oblige à une rigueur et une clarté certaines pour transmettre au grand groupe les résultats de la réflexion commune. d identifier rapidement et de solliciter des interlocuteurs ou intervenants capables d apporter un éclairage différent, un autre point de vue, des compétences complémentaire : tous les districts concernés par ces partenariats ont souligné l impact positif de cet apport sur la réflexion du groupe et sur son intérêt pour le sujet traité. L efficacité du réseau pourrait en outre être optimisée par la mise en place d un espace collaboratif. Septembre Sylvie Souklanis, Coordinatrice départementale 77.

23 23 DISTRICTS DE LA SEINE SAINT-DENIS Bilan Organisation globale de l année de travail : Les animateurs-trices de district (nouveaux dans 8 districts sur 11) ont conduit avec les documentalistes de leurs districts et en collaboration avec la coordination départementale et académique un travail fort intéressant sur le thème de la pertinence, travail articulé autour de cinq axes en rapport avec le travail des documentalistes. Particularité en : les réunions de bassin, conduites par nos IA-IPR-EVS respectifs furent programmées en deuxième réunion (sur 6 demi-journées de travail en tout) au lieu d être la première réunion de l année comme par le passé. Finalement, cet arrangement qui répondait à une demande des animateurs concernant l accueil et la prise de contact dans le district s est avéré rompre le rythme et l évolution progressive du travail, notamment dans un district. D où retour à l organisation première pour la rentrée : la réunion de bassin initiera le travail des districts de l année. BILAN QUANTITATIF : un démarrage fort La fréquentation : Une participation par district en légère hausse sur les trois premières réunions de l année (13 documentalistes en moyenne par réunion et par district) et ensuite une stabilisation autour de 11 documentalistes en moyenne (comme en ). On note en effet un léger fléchissement autour de la quatrième réunion, puis la participation reprend vers la fin de l année. Il s agit là sans doute d une période chargée dans les CDI. Il serait sans doute intéressant de tenir compte de cette observation pour la planification des réunions. La deuxième réunion celle par bassin à laquelle sont invités toutes et tous les documentalistes y compris celles et ceux qui ne participent pas aux 3D (la participation est volontaire) a marqué une légère hausse de la participation (30 documentalistes en plus) indiquant le statut un peu exceptionnel de cette réunion, lieu de dialogue avec l Institution, dépassant le cadre strict des 3D. Faut-il revenir aux grandes réunions d antan, réunissant tous les documentalistes par département? Avantage : possibilité de rencontrer tous en une seule fois. Inconvénient : éparpillement et lien distendu par rapport à la réflexion proprement 3D. Globalement, 151 documentalistes sur 184 établissements en Seine Saint-Denis sont inscrits au 3D en Un district (6A : Noisy-le-Sec) fut fermé en l absence d un animateur volontaire. Ce district (6A) représente 17 établissements et 17 documentalistes ce qui nous donne 151 documentalistes ayant participé sur 170 établissements. En mettant le chiffre de participation en rapport avec le nombre total des documentalistes du département cela nous fait 151 sur 284 documentalistes ou 151 sur 267 en tenant compte du district fermé. La fermeture temporaire d un district s impose lorsque, pour différentes raisons, celui-ci a besoin de se reprendre. Le jeu des mutations peut rendre difficile la relève. Rien n empêche le district en question de «renaître» l année suivante. C est la première fois depuis des années qu un district de la Seine Saint- Denis fut fermé! La participation par séance Celle-ci fut régulière à quelques exceptions près (D1b et 8b) ce qui paraît important pour mener à bien un projet. Les lieux La première réunion de l année et souvent la dernière se tient dans le CDI de l animateur de district. Les réunions suivantes, à l exception de celles qu animent les IA-IPR, ont lieu dans les établissements du district à tour de rôle, impliquant ainsi un grand nombre de documentalistes et leurs établissements. Ceci est important pour faire connaître les travail du réseau 3D largement. En fonction du projet et des interventions programmées les groupes ont été accueillis dans des lieux adéquats, tels que BM, BNF, BPI et autres lieux spécialisés, CLEMI. La fréquence des réunions La date de la réunion de bassin fut imposée et les autres réunions ont été échelonnées par chaque district avec un ou deux mois d intervalle.

24 BILAN QUALITATIF Thème de travail et intervenants Le thème de travail pour l année a permis aux documentalistes d étudier le CDI par rapport à l établissement, du point de vue de la collaboration avec les enseignants, en rapport avec une base des données, ainsi que sous l angle de la communication dans l établissement, par rapport aux médias et tout ceci sous l angle de la pertinence, notion pédagogique s étant imposée lors d un séminaire en Une majorité des districts ont abordé ce thème avec intérêt et enthousiasme, soutenus dans leur réflexion par des intervenants de qualité, tels le CLEMI, M. Rigolard, M. Tissot, et Valérie Chansigaud de Wikipédia, ainsi que des bibliothécaires de BM, BPI et des intervenants culturels et institutionnels tels que Espace 1789, Citoyenneté Jeunesse, Zebrock Hommage à ces intervenants qui se déplacent souvent gracieusement. Leur présence est une aide à la réflexion, ils élargissent les perspectives. Les districts de la Seine Saint-Denis se sont intéressés majoritairement au thème - «La pertinence du fonctionnement du CDI par rapport à l établissement «: 5 districts : 2, 3, 4, 5, 8B. - «Quelle exploration pertinente des médias» a été traité par 3 districts : 1B, 7A, 7B - «La pédagogie de la pertinence sur une base de données» : 2 districts : 6B, 8A - «La pertinence de la collaboration avec les enseignants» (aspect culturel): 1 district : 1A Aucun district, en revanche ne s est intéressé aux modalités d une communication pertinente dans l établissement. La mise en commun La réunion académique des animateurs de districts fut l occasion de faire la synthèse académique des travaux menés sur ces thèmes par département (cf. comptes-rendus). Soulignons l importance de cette démarche : dans un premier temps : conduite d un réflexion éclatée selon les situations locales, ensuite l harmonisation lors d une discussion en commun. Le thème, après avoir été conjugué localement retrouve son impact global. Les productions Les districts varient les formes de restitution de leurs travaux : liste de partenariats culturels, voire blogs réalisation de séances pédagogiques annuaires de ressources pour l étude des médias indicateurs pour mesurer l utilisation des ressources bibliographie des titres les plus lus par les élèves article Wikipédia guides pédagogiques documents de synthèse questionnaires Il est prévu de mutualiser ces réalisations par voie électronique (site point.doc) afin de partager cette richesse sur toute l Académie. Conclusion L expérience montre l effet extrêmement bénéfique sur la progression des travaux produit par le recours à un intervenant extérieur. Ils ont été nombreux et variés en (ut supra) dans pratiquement tous les districts, affinant les réalisations par projet que le dispositif 3D s est proposé de promouvoir et travail désormais bien maîtrisé par les documentalistes. Un district est aussi une alchimie des compatibilités entre personnes. En général, et c est un heureux constat, les districts se recomposent au fil des nominations et sont enrichis par l apport des jeunes collègues (jusqu à un tiers renouvelé par le jeu des mutations, nominations chaque année dans le 93), nouvellement formés. Anciens et nouveaux mutualisent ainsi leurs connaissances, leur expérience et leurs pratiques professionnelles à l intérieur de cette structure de formation réciproque afin de «Développer la Documentation dans les Districts» (3D), réseau créé en Il anticipait alors le fonctionnement par réseau qu allait accélérer le web. Ainsi ce dispositif de formation original à largement contribué à «mettre en adéquation un domaine de l éducation avec l évolution de la société», finalité qu il se fixait lors de sa création. Drancy, le 31 octobre 2007 Ingela Guerrien - Coordination 3D pour la Seine Saint-Denis 24