Financement de l agriculture : Quelle contribution de la microfinance Le cas de Madagascar

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1 Le financement de l agriculture familiale dans le contexte de la libéralisation Quelle contribution de la microfinance? - ATP Cirad 41/97 - Syntheses par Pays Financement de l agriculture : Quelle contribution de la microfinance Le cas de Madagascar Cécile Lapenu - Cerise Novembre 2001 Séminaire International 21/24 janvier 2002, Dakar, Sénégal

2 FINANCEMENT DE L AGRICULTURE : QUELLE CONTRIBUTION DE LA MICRO- FINANCE?... 1 LE CAS DE MADAGASCAR...Erreur! Signet non défini. I Les besoins de financement de l agriculture familiale... 4 Principales productions et filières agricoles... 4 Evolution récente de la politique agricole... 6 L interventionnisme des années 60 et La libéralisation des marchés agricoles depuis les années Organisation économique du secteur... 8 Les exploitations agricoles et la question foncière... 8 Les services amonts et aval de la filière agricole Les services du secteur public Les services des organisations paysannes Impact des réformes sur l organisation du secteur agricole et conséquences sur les besoins de financement Les avancées dans le secteur agricole Les contraintes qui demeurent II- L offre de financement de l agriculture Politiques publiques de financement de l agriculture Contribution du système de financement public Contribution du secteur privé Banques commerciales Entreprises agro-alimentaires Contribution de la micro-finance au financement de l agriculture L utilisation des services financiers par les ménages ruraux Faible pénétration du secteur formel Utilisation des prêts et profil des emprunteurs III- Micro-finance et financement de l agriculture : que nous apprennent les études sur les AECA de Marovoay et sur les CECAM du Vakinankaratra? Présentation synthétique des AECA et du financement de l agriculture Contexte général Les conditions de l activité agricole La production agricole Risques et contraintes de production Organisation et perspectives des AECA Les services à l agriculture proposés par les AECA Le crédit de campagne (sur financement extérieur) Le crédit équipement (sur financement extérieur) Le crédit sur dossier (sur financement extérieur) Les autres crédits productifs (sur fonds propres) Le crédit dépannage (sur fonds propres) Taux d intérêt Remboursement Les droits d adhésion et produits d épargne Adéquation offre/ demande sur le financement agricole Prise en compte du risque L appui technique La diversification du porte-feuille Présentation synthétique des CECAM et du financement de l agriculture Contexte général Le financement de l agriculture familiale. Quelle contribution de la microfinance? Janvier

3 Les conditions de l activité agricole La production agricole Contraintes et risques de production Organisation et perspective des CECAM Services à l agriculture Le crédit équipement : la Location-Vente-Mutualiste (LVM) Le crédit stockage inspiré du Grenier Communautaire Villageois (GCV) Les crédits commerciaux Le crédit productif Le crédit dépannage Autres crédits Taux d intérêt effectif Remboursement Les droits d adhésion et produits d épargne Adéquation offre/ demande Prise en compte du risque Nature des garanties L appui technique La diversification du porte-feuille IV. Enseignements : Innovation, intérêts et limites des systèmes mis en place pour le financement de l agriculture Innovation, intérêts et limites des systèmes étudiés Les services offerts par les deux systèmes Les enseignements des deux systèmes Le financement de l agriculture familiale. Quelle contribution de la microfinance? Janvier

4 I Les besoins de financement de l agriculture familiale Afin d analyser quels sont les besoins de financement de l agriculture familiale malgache, nous présenterons les principales productions et filières agricoles du pays, les options de politique agricole qui ont été choisies par le gouvernement malgache, l organisation économique actuelle du secteur et les conséquences des réformes sur la situation actuelle, en particulier par rapport aux besoins de financement et à la solvabilité de la demande. Principales productions et filières agricoles Madagascar est une île caractérisée par une forte diversité des contextes agro-écologiques. Les Hautes Terres présentent un climat tropical d altitude. L Est a un climat davantage pluvieux, tandis que le Sud est semi-aride. D un point de vue démographique, la densité de population varie entre 10 et 300 habitants au km², la moyenne pour le pays étant de 21 hab/km². Certaines régions sont inaccessibles durant la saison des pluies en raison du mauvais état des pistes. L agriculture est également diversifiée : les productions, l intensification, l intégration au marché varient fortement d une région à l autre. Les régions Est et Nord Est sont les zones de production de la majeure partie des produits d exportation traditionnelle (café, vanille, poivre, girofle, divers fruits tropicaux ). En riziculture, on trouve deux zones nettement excédentaires: Le Lac Alaotra dans la région du Moyen Est et Marovoay dans le Nord Ouest. L agriculture occupe la plupart des ménages malgaches : selon l EPM 1999, 80 % des ménages exercent une activité agricole, à titre principal ou secondaire 1. En 2000, le secteur rural est un secteur essentiel de l économie malgache avec près de 45% du PIB 2 en intégrant agriculture, élevage, pêche, forêt et les industries agro-industrielles aval. L agriculture fournit environ 27 % du PIB et représente les moyens de subsistance pour 75 % de la population. L agriculture, l élevage et la pêche assurent plus de 80% des recettes d exportation (Lettre de Politique de Développement Rural Horizon 2015, mars 2001). Les productions agricoles à Madagascar reposent sur le vivrier, les cultures d exportation, l élevage et la pêche. 1 Cette proportion est de 67,6 % dans le faritany d Antananarivo, de 84,7 % dans celui de Fianarantsoa et 81,9 % dans celui de Tuléar. En milieu rural, ce chiffre est de 92 %. 2 PIB milliards fmg Le financement de l agriculture familiale. Quelle contribution de la microfinance? Janvier

5 Tableau : Production agricole en volume et valeur Principaux produits (1997) Produit Riz Manioc Vanille Café Canne à Mais Coton Arachide Paddy sucre Production ,5 40 (1000 t) Surface (1000 ha) Rendement ,2 0,4 32 1,0 1,1 1,0 (t/ha) Prix (USD/t) Valeur (millions USD) Source : INSTAT et World Bank (1998) Les cultures vivrières (riz, manioc, maïs, patate douce, arachide et banane principalement) représentent environ les trois quarts de la valeur de la production agricole, le solde correspondant aux cultures d exportation (café, vanille, litchis, sisal, poivre, girofle, sucre). La plupart de la production agricole vivrière est autoconsommée : 64 % pour le riz, 59 % pour le maïs et 75 % pour la patate douce (EPM 1999) 3. Le principal produit vivrier est le riz, avec une production annuelle aux alentours de 2,6 millions de tonnes de paddy. Il occupe plus de la moitié des superficies cultivées. En riziculture, les deux zones excédentaires que sont le Lac Alaotra dans la région du Moyen Est et Marovoay dans le Nord Ouest bénéficient d importants aménagements hydro-agricoles. Le paddy constitue plus de 35% de la valeur totale de la production agricole (1993). Le manioc correspond au second produit vivrier avec une production de l ordre de 2,4 millions de tonnes. Le café et la vanille ainsi que le girofle, le sucre, le sisal et les épices sont les principaux produits agricoles d exportation. Depuis l Indépendance, la place des trois cultures de rentes (café, vanille, girofle) a été prépondérante dans le commerce extérieur malgache. Ces produits représentaient jusqu à 70% de la valeur des exportations de 1977 à Leurs parts diminuent cependant progressivement depuis la deuxième moitié des années 80. Si ce mouvement résulte en partie de l évolution des volumes exportés qui tendent à baisser, ainsi qu au mouvement des prix, il est surtout dû à la diversification des échanges extérieurs du pays suite à la libéralisation de l économie. Les produits de la pêche sont ainsi passés au deuxième rang des exportations en valeur en 1994, reléguant la vanille et le girofle en troisième et quatrième position (Razafindrakoto, 1996). La chute continue du cours international et les effets pervers du régime de taxation sur une filière encore peu libéralisée (baisse de la qualité, appauvrissement des producteurs et vieillissement des plantations, fraude et exportations illicites) ont sinistré le secteur de la vanille. On a pourtant observé une augmentation des exportations en 1997 avec l intervention d opérateurs privés (Ramarokoto, 1997). L année 2000 a été une bonne année : si une partie de la récolte a été détruite par un cyclone, cela a été largement compensé par une augmentation des cours. La situation du café est par contre catastrophique avec une forte diminution des cours depuis 1998 qui se combine à un vieillissement des plantations. 3 Les taux d autoconsommation sont très variables selon les régions : par exemple, pour le riz, il est de 80% dans l Est du pays et de 20% dans la région du lac Alaotra. Le financement de l agriculture familiale. Quelle contribution de la microfinance? Janvier

6 La production maritime (47% de la production totale), en pleine expansion, regroupe les activités de pêche traditionnelle, pêche artisanale et de pêche industrielle (crevette, thon). A cette production maritime, il faut ajouter l aquaculture crevettière et la production d eau douce, y compris la pisciculture, localement importante. Ces différentes productions constituent le premier poste de recettes en devises du pays. La pêche a progressé de 3% par an en moyenne entre 1991 et 1995 et représente l essentiel de la croissance du secteur agricole. Elle constitue 24% de la valeur totale de la production agricole (1993). Le secteur a bénéficié de son abondance, de son ouverture et de l apport du savoir-faire étranger et des technologies modernes, tandis que la libéralisation du commerce intérieur a facilité l approvisionnement des régions consommatrices et la consommation de poisson au détriment de la viande dont les prix ont augmenté ces dernières années (Razafimandimby, 1997). Pour la petite pêche traditionnelle cependant, les techniques et matériaux de pêche rudimentaire utilisés, conjugués au faible rayon d action des embarcations, limitent les activités de pêche aux zones situées aux alentours des villages qui se trouvent ainsi dans la plupart des cas menacées de surexploitation. L élevage (bovin, ovin, caprin, porcin et de volailles), pratiqué dans des conditions rustiques par une large fraction des ménages malgaches 4, joue un rôle important dans la formation de leur revenu monétaire. La peste porcine de 1998/99 qui, pour la seule année 1999 a détruit environ 55% du cheptel porcin, dont une très faible partie a été reconstituée, a réduit de façon conséquente cette source de revenu des ménages ruraux. La contribution de l élevage au PIB est d environ 15%. L étendue des parcours est très importante puisqu elle représente environ 80 % de la superficie des terres. La production laitière, dont le volume a progressé rapidement au cours des dernières années, présente un fort potentiel de croissance. A l exception de quelques cultures d exportation, la production agricole est issue des exploitations familiales, ce qui représente, potentiellement, une forte demande en financement de petits montants pour les investissements et les intrants agricoles. Cette demande s exprime cependant peu : pas d offre dans de nombreuses régions, méconnaissance des petits agriculteurs. Evolution récente de la politique agricole La politique agricole à Madagascar a suivi les mêmes évolutions que beaucoup d autres pays africains qui sont passés par des cycles d interventionnismes des gouvernements et de retrait : Après l indépendance (1960), le gouvernement a d abord accru son intervention sur les marchés agricoles. Ainsi, à la fin des années 70, la plupart des marchés des intrants et des produits étaient aux mains de l Etat. Une politique inverse s est instaurée dans les années 80 avec une transition d un système de commercialisation et de distribution alimentaire étatique vers un marché libéralisé. Cette transition a été très graduelle et se poursuit encore (Minten, Zeller, 2000). L interventionnisme des années 60 et 70 A la suite de l indépendance de Madagascar, la politique agricole de l Etat s est focalisée sur l augmentation de la production agricole par la mise en œuvre de grands aménagements hydroagricoles avec le soutien massif des bailleurs de fonds (en particulier, le Lac Alaotra et Marovoay). 4 59% des ménages élèvent des volailles et 40% des bovins (EPM 1999). Le financement de l agriculture familiale. Quelle contribution de la microfinance? Janvier

7 En 1976, l Etat s engage dans la Révolution Nationale Démocratique, qui conduit dans le domaine agricole à la nationalisation des services d approvisionnement en intrants, des activités de transformation, en particulier les grandes rizeries, des activités de commercialisation et de distribution et des services de crédit par le contrôle du système bancaire (BTM pour l agriculture). La production et la distribution sont organisées sur des bases collectives par la création de coopératives. Les prix sont administrés par l Etat et l agriculture est fortement taxée, en particulier les cultures d exportation. Cette politique conduit à une dégradation de la fourniture de biens et services (approvisionnement en intrants, commercialisation des produits, vulgarisation, recherche, transport, crédit rural...), à une baisse des prix réels aux producteurs sur les produits d exportation, conséquence directe de la taxation, ainsi qu une baisse des prix réels aux producteurs sur les produits vivriers, conséquence de la politique d approvisionnement adoptée. On observe alors une baisse de la production de café, girofle, vanille, poivre..., l inexistence de nouvelles filières d exportation, la diminution des recettes d exportation et le gonflement des importations alimentaires. La libéralisation des marchés agricoles depuis les années 80 A partir de 1982, l Etat entame des discussions avec le FMI et la Banque mondiale pour le lancement d un Plan d Ajustement Structurel qui conduit à un timide retour à la libéralisation des activités de collecte, de transformation et de distribution des produits agricoles (1983 : légalisation des marchés parallèles de riz en dehors des deux zones majeures de production ; 1986 : libéralisation totale du commerce du riz ; : libéralisation totale des exportations à l exclusion de la vanille). Au cours des dernières années, la politique macroéconomique du pays a été définie par les Documents Cadres de Politique Economique (DCPE), élaborés dans le cadre des relations avec les institutions de Bretton Wood. Pour le secteur agricole, on peut lire dans le document cadre de politique économique signé avec le FMI et la Banque mondiale en 1996 que «l accent est mis sur la participation accrue des producteurs dans les services de soutien à la santé animale, la gestion de l eau, le crédit ou la commercialisation des intrants. L Etat continue son appui à la recherche et à la vulgarisation agricoles, ainsi qu à la promotion et la diversification des exportations agricoles ( ) Le gouvernement n interviendra plus dans le marché du riz et a cessé d encourager les importations de riz». Le DCPE ( ) stipule que «la stratégie agricole sera appuyée par un Plan d Action pour le Développement rural». La version intermédiaire du PADR, préparée en février 2000, propose cinq orientations principales pour la politique de développement rural : - Assurer une bonne gestion du monde rural par la définition et la mise en œuvre des réformes institutionnelles et du cadre réglementaire. - Faire émerger, par une politique volontariste, les acteurs économiques partenaires de la nouvelle dynamique de développement rural. - Accroître et promouvoir la production agricole avec une utilisation optimale ainsi qu'une gestion durable des ressources et des infrastructures. - Assurer une disponibilité alimentaire suffisante dans toutes les régions. - Développer des infrastructures sociales en vue d'améliorer l'accès aux services sociaux en liaison étroite avec les Ministères concernés. Le financement de l agriculture familiale. Quelle contribution de la microfinance? Janvier

8 Le DCPE en cours, qui couvre la période , précise, pour le secteur agricole, les mesures à prendre pour améliorer la productivité : privatiser les entreprises publiques des filières coton (Hasyma) et sucre (Sirama, Siranala), liquider l Ivama (filière vanille), élaborer un cadre réglementaire approprié pour les associations paysannes, adopter le décret d application sur la loi relative aux institutions financières mutualistes, mettre en œuvre un plan d action de lutte contre les criquets. Madagascar étant éligible à l initiative de réduction de la dette des pays pauvres très endettés (PPTE), les DCPE seront dorénavant remplacés par le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP). La stratégie de lutte contre la pauvreté en cours de préparation comprend trois axes majeurs : 1. «Mettre en place un cadre économique, institutionnel et réglementaire favorable à la croissance et à la réduction de la pauvreté 2. Accélérer la croissance économique et y faire participer les pauvres 3. Développer les capacités humaines et réduire les inégalités au sein de la société». L essentiel des actions stratégiques proposées dans le second axe touche directement la stratégie d intervention sur le secteur agricole. Elle comprend en effet les actions suivantes : 1. Accroître la productivité du secteur agricole, en particulier celle de l agriculture à petite échelle 2. Promouvoir les micro-entreprises et les activités du secteur non-structuré dont le développement des systèmes de micro-financement, 3. Développer les infrastructures économiques de base (routes, transport, énergie, eau, communication) 4. Sauvegarder l environnement Le Gouvernement Malgache qui a beaucoup avancé dans le processus de libéralisation de l économie (démantèlement des mécanismes de contrôle des prix) et de privatisation (désengagement de l Etat des activités économiques) est en train de démarrer un processus de décentralisation au profit des «provinces autonomes». Ce processus en cours s est accompagné d un réajustement du jeu des acteurs intervenant dans le développement agricole, à savoir les structures publiques (Ministère de l agriculture, service national de recherche FOFIFA, ), les prestataires privés, les organisations de producteurs agricoles (OPA) et les organisations non gouvernementales (ONG). Le renforcement du rôle des organisations socio-professionnelles, notamment des organisations paysannes, dans la définition et la mise en œuvre des différents volets de la politique de développement rural et de sécurité alimentaire constitue l un des principaux enjeux de la période actuelle. Organisation économique du secteur Quelle est à l heure actuelle l organisation du secteur agricole suite à près de vingt ans de libéralisation? Les exploitations agricoles et la question foncière Le poids de la population pauvre à Madagascar se révèle énorme. Le financement de l agriculture familiale. Quelle contribution de la microfinance? Janvier

9 Sur la base de considérations monétaires 5, ce sont environ 71,3% des malgaches qui se trouvent dans la catégorie des pauvres en Le milieu de résidence apparaît comme un facteur déterminant en matière de pauvreté monétaire. Ce sont plus de 76% de la population rurale qui sont pauvres contre 52% de la population urbaine. Les ménages dont le chef exerce la principale activité dans l'agriculture et l élevage, sont dans la majorité des cas les plus pauvres du pays, en particulier les petits exploitants agricoles (82,2% de pauvres).les commerçants et entrepreneurs ainsi que les cadres salariés, en revanche, sont moins touchés par la pauvreté (autour de 50% de pauvres). Le secteur agricole doit donc être au centre des politiques économiques destinées à lutter contre la pauvreté. Barrett et Dorosh (1996) montrent que la plupart des ménages ruraux malgaches sont des producteurs déficitaires et qu ils dépendent donc des marchés alimentaires pour leur subsistence. Ces marchés sont alors importants non seulement pour les urbains mais aussi pour les ménages ruraux. La superficie moyenne cultivée par ménages est de 1,2 hectares, et 85 % des ménages paysans exploitent moins de 2 hectares. La moitié des ménages en milieu rural se partage moins de 2 % des superficies de terres irriguées, tandis que près de 10 % des ménages sont propriétaires des terres les plus fertiles (EPM 99). Il existe à Madagascar des systèmes fonciers formels et informels qui redistribuent par location, métayage ou même utilisation sans frais un peu plus du tiers des superficies cultivées. Cependant, ces mécanismes de redistribution jouent principalement en faveur des ménages moyens ou riches (Dorosh et al., 1998). Les plus pauvres de ces ruraux exploitent les terres à cultures pluviales situées sur les pentes des collines et recourent aux défrichages et aux déboisements par incendie pour accéder à la terre. Les conséquences de cet état des choses sont autant multiples que désastreuses : accélération des phénomènes d érosion, perte de matières organiques et baisse de fertilité des sols, impact sur les pâturages, impact sur l environnement forestier, etc. 5 Les normes internationales définissent les pauvres comme les individus dont les revenus sont insuffisants pour acheter, en plus des éléments non alimentaires indispensables, une ration alimentaire de 2133 calories par jour, le minimum censé être nécessaire pour entretenir une vie normale et active. A partir de cette définition, le seuil de pauvreté monétaire à Madagascar a été estimé en 1999 à FMG par an, par individu. Le financement de l agriculture familiale. Quelle contribution de la microfinance? Janvier

10 Encadré : Analyse sur l insécurité foncière à Madagascar (Teyssier, 2000) A Madagascar, traditionnellement, les terres libres et vacantes sont la propriété de l Etat qui peut les remettre à des personnes privées ou à des collectivités, à condition d une mise en valeur préalable. Etroitement associée à la notion de travail, l appropriation est considérée comme une récompense légitime, accordée par le souverain pour remercier les efforts d un individu. Cette donnée se retrouve de nos jours autant dans le Code foncier que dans l esprit du paysan malgache. Les vieux terroirs, toujours gérés par une institution coutumière reconnue et légitime, ne devraient pas faire l objet d investissements prioritaires en sécurisation foncière. A l opposé, les zones rurales ayant perdu leur organisation coutumière et leurs institutions de régulation de l accès aux ressources, tout en subissant de profondes modifications en raison de dynamiques de fronts pionniers, correspondent aux espaces où la demande en sécurisation foncière sera vraisemblablement la plus forte. La dilution de l autorité coutumière et l absence d une gestion foncière étatique entraînent une compétition entre agriculteurs qui cherchent à s approprier des ressources en terre avant qu une communauté voisine ne s accapare l espace convoité. Cette anarchie provoque de véritables courses à la terre sur les fronts pionniers, accélère la récupération agricole des aires de transhumance, etc. Les propriétaires, ou reconnus comme tels, craignent une appropriation de leurs terres par les cultivateurs à qui ils confient une de leurs parcelles. La règle de l appropriation par la mise en valeur et l interdiction du métayage depuis 1975 incitent les «propriétaires» à anticiper sur d éventuelles revendications en exerçant une rotation constante de leurs fermiers ou locataires. Cette précarité du faire-valoir indirect empêche tout investissement foncier. Dans les périmètres irrigués, cette situation rend pratiquement impossible le paiement régulier des redevances par des cultivateurs sans droits. En fait, l insécurité foncière à Madagascar relève essentiellement de l incapacité des structures domaniales à répondre à l immense demande de reconnaissance des droits sur le sol et à gérer les mutations foncières. La réponse à l insécurité foncière par l immatriculation privative et individuelle a largement montré ses limites. La procédure de concession débouchant sur l immatriculation foncière, telle qu elle est pratiquée habituellement, reste lourde, chère et complexe. La sécurité foncière représente d abord un enjeu majeur de maintien de l ordre public. L insécurité foncière est un élément parmi d autres 6 qui bloque les processus d intensification de l agriculture et de renouvellement des ressources naturelles. Les services amonts et aval de la filière agricole Autour des exploitations familiales, on cherche à savoir comment sont organisés les services agricoles en amont et en aval de la filière : commercialisation des intrants et de la production, services de vulgarisation, services vétérinaires, et services financiers. Les services du secteur public Les dispositifs de recherche / vulgarisation se sont principalement organisés autour de différents programmes, en particulier le Programme National de Recherche Agricole (PNRA) et le Programme National de Vulgarisation Agricole (PNVA) et à l'initiatives des opérateurs de la société civile (Entreprises privées, ONG, Associations,.). Avec le désengagement progressif de l'état de ses missions d'encadrement, différents modes d'intervention et de gestion co-existent pour la vulgarisation allant du système de vulgarisation totalement privé au dispositif d'état en passant par différents gradients donnant un rôle déterminant aux producteurs et à leurs Organisations Professionnelles Agricoles (OPA) : Les dispositifs intégrés pilotés par les entreprises et sociétés agro-alimentaires Les firmes services: le conseil associé à la vente d'intrants ou de services, Le pilotage interprofessionnel; l'ajustement aux exigences des filières, Les Maisons de Paysans: le pilotage directement par les OPA régionales, 6 Il convient de relativiser l importance du foncier en matière d intensification. Les parcelles titrées ne sont pas toujours mieux aménagées et plus productives que des terrains sans reconnaissance. La sécurité foncière n est qu un élément du processus d intensification : l accès au crédit et aux intrants, l existence de débouchés rémunérateurs, la circulation et l accès aux marchés, sont autant de conditions à l intensification. Le financement de l agriculture familiale. Quelle contribution de la microfinance? Janvier

11 Les dispositifs structurés en réseau, Les dispositifs de proximité financés par les producteurs, Les dispositifs étatiques : le rôle de l Etat en matière de vulgarisation est particulièrement mis en avant et nécessaire dans sa contribution aux objectifs de sécurité alimentaire et de lutte contre la pauvreté, en ciblant les zones, les filières (vivrières) et les exploitations à faible potentiel économique. Les services vétérinaires Jusque-là, les services vétérinaires ont été assurés par l Etat qui vient en appui aux services via une aide budgétaire mais l offre des vétérinaires est restée trop limitée par rapport aux besoins. Le renforcement du processus de privatisation de la profession est inscrit dans le Plan d Actions pour le Développement Rural. Les commerçants Utilisant des enquêtes sur les commerçants de céréales, Barrett (1997, in Minten, Zeller, 2000) caractérise le commerce agricole à Madagascar par l extrème disparité observée entre les gros et les petits commerçants. D après lui, la plupart des commerçants n ont pas accès aux équipements et au crédit nécessaires pour pénétrer vers des segments plus profitables du commerce. Ainsi, beaucoup d activités restent à petite échelle alors que quelques grands commerçants retirent des marges importantes d activités protégées de la concurrence. Les services des organisations paysannes Des organisations paysannes agissent au niveau des agriculteurs en mettant en place des réseaux de magasins d approvisionnement en fournitures agricoles (semences, engrais, produits de traitement et outillage), et des centres de collecte et de stockage des produits agricoles. Elles ont pour objectif de permettre aux agriculteurs de mieux avoir accès aux circuits commerciaux. Ainsi, l organisation FIFATA, créée en 1989 par des agriculteurs du Vakinankaratra, avec l appui de FERT, a été le catalyseur d une démarche de création d organisations paysannes, à vocation économique et syndicale. FIFATA a progressivement développé des fonctions diversifiées : services de crédit, approvisionnement, commercialisation, formation, information, représentation professionnelle et syndicale. Les services financiers La banque agricole nationale, BTM, a été privatisée. La Bank of Africa, appartenant au groupe African Financial Holding basé à Abidjan, est devenue l actionnaire principal de la BTM en La BTM finançait peu les exploitations familliales et la fermeture de certaines de ces agences rurales risque d aggraver le mouvement. Parmi les 7 institutions de microfinance à Madagascar, 5 sont implantées dans le secteur rural. Le réseau mutualiste CECAM, appuyé par l association FERT est installé principalement dans le secteur rural (région d Antsirabe), en se centrant sur le financement de l activité agricole. Il mobilise l épargne volontaire mais a également largement recours à une ligne de crédit, à laquelle l Union Européenne lui a ouvert l accès. Les 3 autres réseaux mutualistes (OTIV 7, AECA 8, TIAVO) sont initiés par la Banque Mondiale, ils sont également dévolus au secteur rural mais leur implantation leur permet de collecter l épargne des agglomérations urbaines. Le réseau OTIV est surtout implanté dans la région de Tamatave et dans la zone du lac Alaotra. Le réseau TIAVO, appuyé par l IRAM, est situé dans la zone de Fianarantsoa. Parmi les institutions non mutualistes, VOLA MAHASOA, qui est appuyée par le CIDR et bénéficie du concours de la 7 Ce réseau bénéficie de l appui de Développement International Desjardin (DID), lui même affilié à la Caisse Canadienne Desjardin. 8 Association d Epargne et de Crédit autogérés. Ce réseau a bénéficié du concours de la Coopération allemande. Le financement de l agriculture familiale. Quelle contribution de la microfinance? Janvier

12 Coopération Française et de la Commission Européenne, opère essentiellement dans la région de Tuléar (milieu rural et, dans une moindre mesure, milieu urbain). Impact des réformes sur l organisation du secteur agricole et conséquences sur les besoins de financement Quelles ont été les avancées permises par la libéralisation et quelles sont les contraintes qui demeurent? Quelles sont en particulier les besoins de financement du secteur? Les avancées dans le secteur agricole Organisation du secteur : La participation du secteur privé dans la distribution des intrants agricoles a augmenté (distributeurs privés, sociétés commerciales, organismes de développement, ONG) et n a pas été bloquée par des restrictions politiques et des contraintes à l entrée. De même, en aval de la filière agricole, les commerçants privés ont répondu aux réformes par une entrée massive ce qui a conduit à une concurrence accrue. Là encore, il n existe pratiquement pas d entraves administratives à l entrée dans la profession de commerçant ou à la circulation des produits à travers les marchés locaux. Production : Les réformes d ajustement structurel ont eu un impact positif sur les exportations du secteur agricole avec une croissance soutenue des exportations non traditionnelles, au premier rang desquelles on peut citer les produits halieutiques. Les exportations de viande ont également augmenté. Prix : En termes de prix de production, la libéralisation a permis d accroître le pouvoir d achat du paddy payé au producteur même si les trois premières années ( ) ont surtout profité aux intermédiaires de la filière. En 1993 et 1994, la vente d un kg de paddy permettait aux paysans de se procurer près de deux fois plus de biens de consommation qu en Cependant, les années ont été marquées par un recul du prix réel au producteur (faiblesse du pouvoir de négociation des producteurs peu organisés face aux collecteurs) (Roubaud, 1997). Les contraintes qui demeurent La situation de la production agricole (vivrier et certaines cultures d exportation) reste cependant préoccupante et résulte de la combinaison de plusieurs facteurs structurels, notamment (analyses de la Commission Européenne, 2001) : - L enclavement de nombreuses régions, du fait du très mauvais état des voies de communication. Les coûts de transport demeurent très élevés, soit à l intérieur du pays (détérioration du réseau routier), soit vers l extérieur 9. - Le fonctionnement insuffisamment concurrentiel de nombreux circuits de commercialisation. - Le faible dynamisme du secteur agro-industriel, essentiellement composé de PME qui, jusqu à présent, investissent peu dans l innovation technique et la prospection de nouveaux marchés. - La faiblesse de la sécurisation foncière et l inégalité de l accès à la terre. - L inadaptation de la fiscalité : assujettissement des intrants et équipements agricoles aux taxes à l importation et à la TVA ; effets pervers de l exonération de TVA sur les exportations de produits agricoles non transformés Coûts de fret aérien vers et depuis Madagascar 40% plus élevés que l île Maurice voisine, coûts maritimes exorbitants du fait de l inefficacité des opérations portuaires à Toamasina World Bank, 1998 Le financement de l agriculture familiale. Quelle contribution de la microfinance? Janvier

13 - La fréquence élevée des vols de récolte et de bétail. - Les problèmes rencontrés dans la maîtrise de l eau, qui concerne 40 % des superficies rizicoles irriguées La dégradation de la fertilité des sols, notamment en raison de phénomènes d érosion et d ensablement. - Le faible niveau d utilisation des intrants agricoles : seulement 16,5 % des ménages agricoles utilisent des intrants 12. à Madagascar ; ce pourcentage est à rapprocher du taux d accès aux services de vulgarisation (6,6% des ménages selon l EPM 1999) et du taux d accès au crédit (1,3% des ménages). - Les difficultés d organisation des producteurs. - La faible disponibilité de la main d œuvre (coût du travail). Les facteurs conjoncturels (cyclones, sécheresses, feux de forêt, inondations, attaques de prédateurs, ) aggravent ces difficultés structurelles. Ainsi, en 2000, le PIB agricole a diminué de 2,4% en raison de la sécheresse survenue fin 1999 et du passage de plusieurs cyclones et tempêtes tropicales (Eline, Gloria et Huddah) entre février et avril Excepté dans quelques secteurs (vanille, coton, sucre), la libéralisation du secteur agricole est quasiment achevée, tout au moins formellement. En effet, dans de nombreux secteurs d activité, le marché reste à construire. Du fait de la combinaison de facteurs structurels (insuffisance des infrastructures de transport et de communication) et de la persistance de freins à l investissement privé, dans bien des cas, les monopoles publics ont été remplacés par des monopoles ou oligopoles privés. Les contraintes qui demeurent conduisent à une économie de marché aux puces ( flea market economy), une forte dépendance envers le capital social pour compenser les coûts de transaction et la faiblesse des institutions de marché, une forte volatilité des prix, et une faible intégration des marchés. Ces problèmes sur les marchés agricoles affectent nécessairement le comportement des producteurs (Minten, Zeller, 2000). Cas du marché du riz et des intrants La production de riz et les marchés d intrants continuent à rencontrer de nombreux problèmes. Le monopole de l Etat a été remplacé dans certaines régions par des monopoles privés géographiques. Les coûts de la production du riz ont aussi augmenté suite à la hausse des prix des intrants, rendant le prix du riz importé inférieur au prix du riz produit localement. Depuis la libéralisation des prix des intrants, leur usage a diminué suite aux prix plus élevés et au manque d'accès au crédit. Dans certaines régions éloignées, difficiles d'accès, les marchés qui ont émergé sont également très limités parce qu'ils ne sont pas rentables pour les négociants. Par ailleurs, les contraintes souvent identifiées sont les contraintes de diffusion des techniques et des savoir-faire. Le demande restreinte des paysans malgaches sur les intrants limite le développement du système de distribution. Ce faible taux d adoption des intrants modernes est le résultat de plusieurs facteurs tels que les risques climatiques «chroniques» (cyclones, sécheresses), les risques de maladie (poux du riz), les invasions acridiennes, l inexistence ou l insuffisance de crédit, la mauvaise qualité de l irrigation, l insuffisance de l accès à la vulgarisation, aux marchés, ainsi qu à un prix élevé des intrants agricoles. 10.Ces exonérations empêchent les opérateurs de récupérer la TVA payée en amont, générant ainsi une fiscalité discriminatoire vis-à-vis des produits malgaches exportés. Selon la Direction Générale des Douanes, il existe une procédure de remboursement de la TVA pour les exportateurs. Cependant, celle-ci n est pas correctement appliquée. 11 L échantillon de calcul est celui des 4 observatoires ruraux de Madio en Ce taux est de 9,6 % dans la région de Fianarantsoa et de 6,4% dans celle de Tuléar. Le financement de l agriculture familiale. Quelle contribution de la microfinance? Janvier

14 A l heure actuelle, les niveaux de production et la productivité rizicoles restent faibles et les rendements ont même baissé sur les 10 dernières années (Enquêtes IFPRI-FOFIFA, 1997). Une des principales causes de la faible productivité agricole est le faible niveau d utilisation des intrants modernes tels que les semences à haut rendement, les engrais, les pesticides et les techniques agricoles. Par ailleurs, les ménages choisissent d augmenter leur production en mettant de nouvelles terres de colline (tanety) en culture en gagnant sur les pâturages et les forêts. Les terres deviennent plus rares, la période de jachère est réduite, ce qui conduit à une dégradation croissante des sols, un ensablement des rizières et une pression plus forte sur les ressources naturelles malgaches. Les marchés locaux sont caractérisés par une grande variabilité saisonnière et spatiale des prix, en particulier pour le riz. Dans certaines régions, les différences saisonnières des prix peuvent atteindre 100% du prix en période de récolte. Dans le Sud cependant, le prix du riz varie moins que celui du manioc ou du maïs aussi bien d une année sur l autre que d une région à l autre, notamment du fait que beaucoup de riz est importé. Conclusion La stagnation des performances de l agriculture au cours de la période peut être attribuée à la forte emprise exercée par l Etat durant cette période sur les activités de production et de commercialisation. Cependant, force est de constater que les mesures de libéralisation introduites en 1995 ne sont pas parvenues à stimuler la production agricole pour l ensemble du secteur vivrier et une partie des cultures d exportation. Le manque d accès au capital est généralement souligné (World Bank, 1998; enquêtes IFPRI- FOFIFA, 1997) en particulier pour les petits paysans du fait de l insuffisance d institutions financières destinées à les soutenir. La plupart des distributeurs d intrants sont financés par des fonds propres; pour les commerçants, la situation est identique : les opérateurs financent la grande majorité de leurs investissements sur leurs propres ressources et la quasi-totalité des crédits obtenus proviennent des membres de la famille ou d autres commerçants. Ce n est que dans le cas des commerçants grossistes et des collecteurs qu on peut voir une participation des banques commerciales au financement des crédits d investissement, mais leur part demeure toujours faible (enquêtes IFPRI-FOFIFA, 1997). L enjeux de la libéralisation du secteur agricole et d appui aux petits agriculteurs particulièrement touchés par les problémes de pauvreté soulignent la nécessité d offrir des services adaptés à cette population, en particulier en termes de financement de l exploitation agricole familiale. Le financement de l agriculture familiale. Quelle contribution de la microfinance? Janvier

15 II- L offre de financement de l agriculture D après la Banque centrale de Madagascar, en 1997, on estime que la production agricole a reçu moins de 5% des concours bancaires à l économie, dont 9% seulement ont été consacrés à la culture du riz, soit 0,5% des crédits à l économie estimés à environ 1600 milliards de Fmg (in Fraslin, 1997). Ce pourcentage est d autant plus faible que le pourcentage des concours bancaires à l économie par rapport au PIB ( milliards de Fmg en 1997) est déjà très faible (i.e. 8,9%). Selon l EPM 1999 (INSTAT enquête prioritaire des ménages) seulement 1,3% des ménages agricoles ont déclaré avoir obtenu des crédits agricoles. Politiques publiques de financement de l agriculture L examen, dans la loi de finances 2000, des budgets alloués aux cinq ministères concernés essentiellement par les questions de développement rural et de sécurité alimentaire (Agriculture, Elevage, Pêche et Ressources Halieutiques, Environnement, Eaux et Forêts), montre que ces ministères touchent 9% du budget total. Ainsi, si l on s en tient seulement à la part de l agriculture et de l élevage dans le PIB, soit 42% en 1999, il apparaît que le poids du développement rural dans les dépenses de l Etat n est pas à la hauteur de son poids économique. Contribution du système de financement public Depuis les années 60, plusieurs systèmes ont été adoptés en matière de financement rural à Madagascar. Vers 1960 est développé le système de Société de Crédit Agricole Mutuel ou SCAM. C est un système mutuel constitué de groupements de paysans habitant dans un même village et se regroupant dans le but d accéder au crédit. Il s agit d un système pionnier des systèmes de crédits actuels. Avec l évolution de ce système, les objectifs ont dépassé le domaine agricole. Une gestion complexe et la prise avec des enjeux politiques qui les dépassaient a peu à peu conduit à la dissolution des SCAM ou à l étatisation des plus prospères à partir de A la suite des SCAM, des approches individuelles ont été préférées, notamment à travers la Banque Nationale de Madagascar (BNM) où le système de Petit Crédit Agricole Individuel (PCAI) a été le centre d intérêt des promoteurs de crédit rural. Le PCAI a été repris par la BTM (Bankin ny Tantsaha Mpamokatra ou Banque des Paysans Producteurs) pendant la période 1975 à La BTM est issue de la fusion entre la BNM (Banque Nationale de Madagascar) et la BAMES (Banque Malgache d Escompte - portefeuille agriculture). Elle a vu le jour en Étant la seule banque d État à se spécialiser dans le développement du monde rural, en 22 ans d expériences, la BTM a testé plusieurs méthodes d approche pour essayer d atteindre son objectif en matière de micro-finance et faire face aux contraintes spécifiques du financement du monde rural (risques sur la production agricole, contraintes de commercialisation, faible encadrement technique). Avec un réseau bancaire important (72 agences contre moins d une vingtaine pour certaines banques commerciales, BFV et BNI) mais inégalement actif, la BTM entretient le seul dispositif de services financiers formels, complets et opérationnels en milieu rural. Avec l orientation vers une économie socialiste, l approche «individuelle stricte» a été petit à petit abandonnée au profit de la «collectivité décentralisée», ce qui a conduit au système de Financement du Monde Rural (FMR) où le crédit est octroyé sous la caution des Fokontany (groupements de villages). Les lourdeurs administratives et l interventionnisme abusif ont conduit à la dissolution de ce système vers la fin des années 80 au profit de la création des institutions de micro-finances privées ou semi- privées de type solidaire ou caisses mutuelles Le financement de l agriculture familiale. Quelle contribution de la microfinance? Janvier

16 villageoises. L idée des caisses mutuelles et solidaires repose sur le fait que les paysans se sentent davantage responsables de la gestion de crédits lorsque leur propre argent y est engagé. C est pourquoi les promoteurs ont mis en place une première série de petites caisses villageoises d épargne et de crédit. L objectif était de décentraliser la gestion des crédits au niveau des villageois et d inciter les paysans à mobiliser leurs propres ressources pour constituer un fonds mutuel à partir duquel ils pourraient faire des petits crédits locaux (Ralison, enquêtes IFPRI- FOFIFA, 1997). Depuis la fin des opérations «FMR», les opérations de crédit direct aux agriculteurs se sont fortement contractées. Si la BTM occupe encore la première place dans le financement du secteur primaire avant sa privatisation (64% des concours à ce secteur en 1996), l essentiel de ses octrois (90 à 95%) est attribué aux activités de commercialisation de produits agricoles ou à des grandes entreprises de production du secteur primaire incluant la pêche et la sylviculture. Les crédits directs individuels aux petits et moyens agriculteurs ont pratiquement disparu depuis 1989 (Fraslin, 1997). Contribution de la BTM au financement de l agriculture Crédits octroyés au secteur agricole par activité et par type de crédit (en millions de Fmg) Activité Crédit à la production Crédit à la commercialisation Agriculture Dont Riz Elevage Pêche Forêt Divers Source: Ministère de l agriculture malgache (rapports annuels de la BTM) En , la BTM a octroyé un total de près de 180 milliards de Fmg pour le secteur agricole. Sur ce total, 4,8 % seulement sont consacrés à la production contre 94,6 % à la commercialisation. Pour la production, le secteur de l agriculture au sens strict représente 86 % des octrois, l élevage 10 % et la pêche 3,6 %. Le riz reçoit 52,4 % des crédits à l agriculture au sens strict et 45,2 % des crédits au secteur dans son ensemble. La BTM est privatisée à l heure actuelle. Depuis sa privatisation, la banque a commencé par recentrer ses activités et a dû fermer certaines de ses agences réduisant ainsi le nombre de ses points de vente de 70, avant sa privatisation, à 45. La banque a réduit de moitié son effectif et l exercice 2001 a été marquée entre autre par la mise en place d un nouveau système informatique et de gestion. Récemment et après analyse du marché, la banque a réouvert certaines agences implantées dans des zones potentielles exclues des services bancaires. La BOA a poursuivi le financement des exploitations agricoles. Elle intervient sous deux formes : financement direct (financement d exploitations individuelles dont la superficie est supérieure à 5 hectares et financement d exploitations plus petites à des clients regroupés au sein 13 Données manquantes pour la production dans le secteur de la pêche en Le financement de l agriculture familiale. Quelle contribution de la microfinance? Janvier

17 d association de crédit à caution solidaire) et financement indirect ou refinancement via les institutions de micro finance du type mutualiste. Sur ce dernier point et pour votre information, le PAMF/FENU, a ainsi signé en novembre 2000 avec la BOA un Protocole d accord dont la ligne directrice est de faciliter l accès des Institutions de Micro Finance au refinancement bancaire. La BOA reste pour le moment la seule parmi les banques de la place qui intervient dans la micro finance. Contribution du secteur privé Banques commerciales Le marché bancaire malgache demeure encore étroit malgré la libéralisation récente du système bancaire. Le réseau est de faible densité et l essentiel de l activité bancaire se trouve concentré à la capitale, Antananarivo. Les banques opérant à Madagascar ont une vocation principalement commerciale. Ainsi, la part des banques commerciales au financement de l agriculture malgache reste insignifiante. Entreprises agro-alimentaires Les entreprises agro-alimentaires fonctionnent sous forme de filières intégrées avec les paysans producteurs en assurant le pré-financement de la campagne en contre-partie de la garantie de la production. Ainsi, par exemple, la KOBAMA (entreprise de fabrication de farines) offre du crédit sous distribué par la BTM en matière de blé et qui constitue le contrat d achat de toute la production paysanne vis-à-vis de la KOBAMA et qui assure la production et la commercialisation de cette spéculation. De même, pour le cas de MALTO (orge) à Antsirabe, qui finance toutes les dépenses afférentes à la production de l orge (engrais, semences, pesticides, ) et l achat assuré de sa production. Cependant, les paysans, en contrat avec la société, doivent assurer la livraison de la production estimée. Dans le cas contraire, ils doivent couvrir les écarts engendrés soit par les phénomènes climatiques, des maladies, ou des chutes de production dues à une mauvaise gestion de la culture (Ralison, Enquêtes IFPRI-FOFIFA, 1997). Contribution de la micro-finance au financement de l agriculture Faute d une présence suffisante des systèmes financiers classiques, publics ou privés, en zone rurale à Madagascar, les systèmes financiers décentralisés ont été développés comme un modèle alternatif d offre de services financiers. Ce développement, essentiellement d inspiration mutualiste, est appuyé par l initiative publique à travers des programmes volontaristes de l Etat. On a vu en particulier que le développement des institutions financières mutualistes, destinées à couvrir l ensemble des provinces, s inscrit dans le Plan d action du développement rural, en lien avec les stratégies d intervention dans le secteur agricole. A l heure actuelle, la cartographie de la microfinance montre une certaine disparité dans l implantation des réseaux. Les institutions les plus importantes interviennent dans des zones limitées à quelques régions : concentration des interventions sur les hauts plateaux, la côte Est et incursions dans le Sud-Ouest. La localisation géographique des opérations des réseaux ruraux est Le financement de l agriculture familiale. Quelle contribution de la microfinance? Janvier

18 caractérisée par une division semi-formelle du territoire (Mamari, Rasoamanarivo, 1997) 14. Une partie importante de la côte Ouest et du Sud ne bénéficient d aucune offre de services de microfinance. Par ailleurs, le taux de pénétration de ces réseaux, même dans les zones où l implantation est la plus marquée, reste encore faible. Aujourd hui, cinq programmes de micro-finance opèrent dans les zones rurales malgaches : les CECAM dans les Hauts Plateaux du Vakinankaratra (Antsirabe, Tsiroanomandidy, Mandritsara); OTIV est localisé autour du Lac Alaotra, Sambava et la capitale; TIAVO dessert la région de Fianarantsoa; Vola Mahasoa opère dans une des zones les plus pauvres du pays, dans les zones rurales de Tulear dans le Sud-Ouest; les AECA sont localisées dans le Nord Ouest dans la région de Marovoay. Tableau : Situation des réseaux mutualistes 1999 (millions de Fmg) RESEAU AECA TIAVO CECAM OTIV Nb de caisses Nb adhérents Fonds propres Encours dépôts Ressources internes Nb crédits en cours Montant crédits en cours Montant moy. de crédit (milliers Fmg) TOTAL Source : Association professionnelle des institutions financières mutualistes (APIFM), 1999; rapport d activité 2000 Vola Masoa * octroyé en 2000 Tableau : Situation de Vola Masoa 1999 Vola Masoa 1999 Nb de groupes Nb de clients individuels Nb d agents Nb de crédits octroyés en 99 Montant des crédits octroyés Encours de crédit Le réseau des CECAM Ce système de micro-finance, le plus important sur Madagascar, est centré dès le départ par sa vocation d appui au monde paysan, sur les services à l agriculture (voir la troisième partie). Le réseau OTIV Du fait de son approche prioritaire sur l épargne, le réseau OTIV touche d abord des membres ayant une capacité d épargne monétaire et donc une population relativement aisée. En termes d occupation, les membres ne sont pas majoritairement impliqués dans l agriculture. 14 Cette division a été poussée par le Comité de Coordination des Finances Rurales (CCFR) qui appartient au Ministère de l Agriculture en suivant les conseils de l ADMMEC et de la Banque mondiale (Mamari, Rasoamanarivo, 1997). Le financement de l agriculture familiale. Quelle contribution de la microfinance? Janvier

19 Tableau : Occupation principale des chefs de ménages dans les familles membres d OTIV Nombre de ménages Pourcentage Travail domestique Agriculture propre exploitation Propre entreprise non agricole Salarié journalier Salarié permanent Au chomage cherchant du travail Ne cherchant pas du travail, retraité Total Source : Enquêtes IFPRI-FOFIFA 15, 1999 Sur les 177 ménages enquêtés, membres du réseau OTIV, seulement 16,4% d entre eux déclarent que l agriculture est leur activité principale 16. Le réseau OTIV soutient cependant les activités de la vanille à Sambava et les activités rizicoles autour du Lac Alaotra. Le réseau TIAVO Le Réseau TIAVO a démarré ses activités en 1996, par l ouverture des premières caisses mutuelles d épargne et de crédit. Jusqu à fin 1999, la méthologie mise en œuvre par le WOCCU ( ), puis par une gestion intérimaire de l AGEPMF (Janv.-Oct.1999), était centrée sur la mobilisation de l épargne, sans recours au refinancement externe. Ceci explique une faible activité de crédit du Réseau jusqu en L IRAM qui a repris la gestion du Réseau à partir de fin 1999, a introduit une nouvelle politique de crédit davantage orientée vers la satisfaction des besoins de financement des populations rurales les plus défavorisées. A partir de lignes de crédit externes qui sont venues compléter la mobilisation (en forte croissance) de l épargne, de nouveaux types de crédit ont été introduits, avec des conditions d accès assouplies (crédit Tosika, crédit stockage, crédit groupement, ) et un produit de crédit destiné à des groupes de caution solidaire de femmes (Crédit avec éducation) a connu un développement important. A fin 2000, le réseau TIAVO compte 23 caisses mutuelles affiliée à une Union FITIA (agréée en février 2001), avec membres (en hausse nette de 904 membres, après fermeture de 6 caisses). L encours d épargne a progressé de 57 % et s élève à la fin de l année à 1,6 milliards FMG. L encours de crédit porte sur 934 crédits et s élève à 1,6 milliards au 31 décembre Il est en progression de 134 % par rapport à l année précédente, pour les caisses encore en activité à cette date. Pendant cette année, crédits ont été accordés, pour un montant total de 2,1 milliards FMG, soit 167% des montants accordés dans le réseau entre 1996 et 1999(hors caisses fermées). Les différents crédits offerts dans les mutuelles (hors crédit avec éducation) Crédit Tosika Crédit Ordinaire Crédit Groupement Crédit Stockage Crédit Dépannage Clientèles potentielles Population la plus défavorisée et ne pouvant pas remplir les conditions d accès Classe moyenne de la population pouvant remplir les conditions d accès actuelles Organisation de producteurs (associations, GIE,.) formalisés. Membres de TIAVO producteurs de riz Classe moyenne de la population pouvant remplir les conditions d accès actuelles 15 Financement CGAP. 16 Les enquêtes portaient sur les nouveaux clients d OTIV, devenus membres depuis moins de 6 mois. Les clients plus anciens auraient pu être davantage tournés vers l agriculture, mais selon la direction d OTIV, le ciblage des clients n a pas spécifiquement changé. Récemment, OTIV a lancé un système de prêts ciblé sur les femmes et sans épargne préalable (10% des nouveaux clients et de l échantillon IFPRI-CGAP), mais ces ménages aussi sont peu impliqués dans l agriculture. Le financement de l agriculture familiale. Quelle contribution de la microfinance? Janvier

20 au crédit aux MEC. ordinaire. Bénéficiaire Etre membre de la Etre membre de la caisse depuis au caisse depuis au moins 3 mois moins 4 mois Objet de crédit Libre mais Libre générateur de revenus Plafond du crédit FMG Inférieur à 5% de l encours total d épargne Etre membre de la caisse depuis au moins 4 mois Crédit commercialisation, approvisionnement Au cas par cas selon disponibilité Etre membre de la caisse depuis au moins 3 mois Stockage du riz Au cas par cas selon disponibilité aux MEC. Etre membre de la caisse depuis au moins 6 mois Ecolage des enfants, décès, hospitalisation F Durée du crédit Jusqu à 10 mois Jusqu'à 12 mois Jusqu à 12 mois Jusqu'à 12 mois Maximum 1 mois Taux d intérêt 3% par mois 3% par mois 3% par mois 3% par mois 1,5% par semaine Epargne de garantie 10% sur le montant octroyé 30% sur le montant octroyé 30% sur le montant octroyé (dérogation année 1 ) 10% sur le montant octroyé 20% sur le montant octroyé Même si sa croissance s est accélérée en 1999 avec l essor de l activité de crédit, l octroi de crédit par le réseau et sa part dans le financement de l agriculture en particulier restent donc négligeable à l heure actuelle. Les crédits stockage et les crédits groupements sont cependant des nouveaux produits destinés à financer les activités agricoles ce qui devrait conduire le réseau à augmenter dans le futur son soutien direct à l agriculture. Les réseaux du CIDR Les AECA Marovoay, du fait de leur localisation au cœur du périmètre irrigué de la Plaine de Marovoay, financent essentiellement les campagnes rizicoles (voir 3 e partie). Cependant, du fait des contraintes de structuration vers l autogestion, la croissance est lente et le réseau touche un faible nombre de ménages. Le CIDR a également construit un projet dans le Sud-Est de Madagascar, Vola Masoa. Il ne repose pas sur la méthodologie mutualiste et ne fait donc pas partie de l Association Professionnelle des Institutions Financières Mutualistes (APIFM). Le réseau de Vola Masoa propose deux produits principaux : un produit «offre générale» et un produit «petit commerce». L offre générale (57% des octrois) correspond essentiellement à du crédit agricole (90%). La moitié est constituée par le crédit rizicole; le crédit coton représente 27% et le reste est utilisé pour l arachide, l oignon, le haricot, ou autres. Il existe ensuite des offres spécifiques : crédit avicole en collaboration avec un partenaire technique (Delso : développement de l élevage dans le sud-ouest); crédit stockage; location-vente équipement, essentiellement ciblé sur les charrues. On peut noter que les retards enregistrés (95,4% de taux de remboursement à 15 jours sur la campagne 2000) concernent surtout l activité de petit commerce en milieu rural (financement de personnes qui n avaient pas l habitude de pratiquer cette activité, problèmes d échéances en période de soudure, montants trop élevés). Sur certaines zones, la cause majeure des impayés est l inondation des cultures. Les réseaux des institutions financières rurales, malgré leur dynamisme et leurs services innovants (voir 3 e partie) touchent encore à petite échelle le monde rural malgache; en particulier, leur place dans le financement de l agriculture reste donc faible. Le financement de l agriculture familiale. Quelle contribution de la microfinance? Janvier

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