RISQUES MAJEURS ET AMENAGEMENT DU TERRITOIRE IDD SVT-Arts plastiques 4e

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1 Page 1 sur 8 RISQUES MAJEURS ET AMENAGEMENT DU TERRITOIRE IDD SVT-Arts plastiques 4e Les mouvements de la table sismique construite par les élèves sont provoqués par la rotation d'une bielle entraînée par une perceuse électrique. Le plateau subit des mouvements verticaux et transversaux. On peut ainsi reproduire, avec des maquettes, le phénomène de liquéfaction (enfoncement des bâtiments dans des sols meubles et riches en eau) et d'effondrement en millefeuille. On peut aussi tester sur ces maquettes les améliorations à apporter pour justement éviter que les bâtiments ne s'effondrent, et comprendre ainsi les principes de l'architecture parasismique. Les effets des ondes sismiques sur les bâtiments dépendent de la

2 Page 2 sur 8 nature du soussol du territoire où ils sont implantés. De façon générale les effets sont forts et destructeurs sur des bâtiments implantés sur des terrains formés de roches meubles, peu cohérentes et ayant une forte teneur en eau comme les alluvions, les dépots glaciaires, les roches argileuses comme les marnes. Ces effets sont moins sensibles sur les bâtiments implantés sur des terrains formés de roches cohérentes comme certains flyschs, les calcaires et les roches magmatiques telles que l'ophite de Lourdes. En fonction de ces caractéristiques on pourra moduler les règles d'urbanisme selon la sensibilité des terrains aux effets des séismes. Sur cette maquette, et entourant la carte géologique de Lourdes, des échantillons de roches locales et

3 Page 3 sur 8 les enregistrements sismiques qui leur correspondent sont présentés. De gauche à droite nous passons progressivement des roches les plus cohérentes et où l'amplitude des ondes sismiques est la moins forte (ophite, calcaire, flysch) aux roches friables puis meubles où l'amplitude des ondes sismiques est la plus forte (marne, dépots glaciaires, moraines, alluvions). L'architecture parasismique repose sur quelques principes simples: - le centre de gravité des bâtiments doit être le plus bas possible (maquettes situées en haut) - des structures de différentes hauteurs ne doivent pas être solidaires et ne former qu'un seul bâtiment; en effet les bâtiments ne réagissent pas de la même manière aux ondes sismiques selon

4 Page 4 sur 8 leur hauteur. Si la fréquence des ondes sismiques est la même que la fréquence du bâtiment, il y a un phénomène de résonance, les amplitudes se cumulent ce qui rend le séisme plus destructeur. Pour éviter cela il faut désolidariser les structures de différentes hauteurs. Les techniques de construction parasismique respectent un certain nombre de règles dont l'une des principales est : les structures verticales et horizontales du bâtiment doivent être solidaires. Pour éviter que le bâtiment ne s'effondre comme un château de cartes et ne se transforme en un millefeuille qui écrase ses occupants il faut que les féraillages des murs et des planchers soient soigneusement et solidement reliés entre eux; il en va de même avec la charpente et le chaînage supérieur de la construction, avec les montants des huisseries et les

5 Page 5 sur 8 murs. L'Asie est un continent dont la bordure Pacifique est fréquemment soumise à des séismes particulièrement meutriers. Les séismes tuent en provoquant l'effondrement des bâtiments en dur sur leurs occupants. Pourtant il existe un matériau de construction particulièrement approprié pour la construction parasismique car, tel le roseau de la fable de La Fontaine, "il plie mais ne rompt pas"; c'est le bambou. Le bambou absorbe les vibrations des séismes et permet de faire des constructions légères moins traumatisantes en cas d'effondrement. Les populations des zones rurales d'asie construisent ainsi avec un matériau, peu cher car disponible sur place, des habitations parfois pourvues d'un ou deux étages, et parfaitement parasismiques. La maquette

6 Page 6 sur 8 achevée de la région napolitaine fait apparaître, en blanc, l'urbanisation forte et croissante de la zone volcanique. Une carte montre que des coulées de lave peuvent atteindre certaines communes, mais le plus grand danger proviendrait de l'émission d'une nuée ardente qui pourrait atteindre la mer en 3 minutes et détruirait tout sur son passage comme lors de l'éruption qui ensevelit Pompei sous des cendres. Aussi la région du Vésuve fait l'objet d'un plan de secours permettant d'évacuer une grande partie de la population vers différentes provinces de l'italie, un véritable exode qui concernerait dans un premier temps les personnes situées dans la zone rouge. Cela implique une surveillance précise du volcan grâce à des appareils de mesure présentés dans la structure verticale

7 Page 7 sur 8 de la maquette. Les fluides destructeurs sont multiples : - l'eau des inondations et des crues torrentielles - le vent des tempêtes, des cyclones - la neige des avalanches Ces deux maquettes illustrent comment l'architecture peut prendre en compte le risque avalanche. La première est une construction traditionnelle, une bergerie de montagne ; la seconde est une construction contemporaine, une église en Suisse,. Toutes les deux sont intégrées dans la pente de la montagne. L'église présente une étrave qui, telle celle d'un bateau, brise l'avalanche; la bergerie offre le moins de résistance possible à l'avalanche qui va sauter pardessus son toît dont les lauzes ou les ardoises sont disposées

8 Page 8 sur 8 comme les écailles d'un poisson qui glissent dans l'eau.