Les interventions non médicamenteuses

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1 Les interventions non médicamenteuses pour la prévention et le traitement des troubles psychologiques et comportementaux en cas de maladie d Alzheimer ou apparentée 1

2 Rappels sont un des éléments du projet de soins et de vie de la personne atteinte d une maladie d Alzheimer ou apparentée Elles sont indissociables des traitements spécifiques de la maladie d Alzheimer ou apparentée La première des interventions non médicamenteuses est le caractère multiprofessionnel des équipes intervenant auprès des personnes Reconnaitre les compétences et les spécificités de chaque intervenant Définir ensemble des priorités de soins et les adapter à l évolution des personnes Travailler ensemble, que ce soit de façon séquentielle ou conjointe Leur impact ne dépend pas seulement de la formation, du savoir-être et du savoir-faire des professionnels mais aussi de la qualité de l environnement 2

3 Les différents types Deux principaux types d interventions non médicamenteuses Les techniques de soins Différents termes Approches, thérapeutiques ou interventions non médicamenteuses, ou encore interventions psychosociales 3

4 Les techniques de soins (1) Les techniques de soins (savoir-être et savoir-faire) sont recommandées en première intention Elles peuvent prévenir le déclenchement des troubles psychologiques et comportementaux Elles contribuent à juguler l intensité des troubles Elles peuvent permettre d éviter le recours à des traitements médicamenteux Elles comprennent Les attitudes de communication Les attitudes de soins Les soignants sont au plus près des personnes. Ils trouvent souvent des réponses aux troubles du comportement dont ils ne parlent pas car personne ne pense à leur demander 4

5 Les techniques de soins (2) Les attitudes de communication : des principes de base (1) Ne communiquez qu avec une personne à la fois et consacrez-lui toute votre attention Présentez-vous Évitez les sources de distraction (télévision, radio, etc.) et les conversations entre collègues Attirez son attention en vous plaçant face à elle, à sa hauteur (la regarder, établir un contact physique, etc.) Évitez d élever la voix et d être familier avec elle, parlez lentement et articulez (prosodie) Préférez la simplicité dans le mode de communication Utilisez des phrases courtes et préférez des questions fermées, notamment pour expliquer et décrire simplement les soins effectués Ne transmettez qu un seul message à la fois Utilisez des mimiques, des gestes pour faciliter la compréhension, notamment en cas de communication non verbale 5

6 Les techniques de soins (3) Les attitudes de communication : des principes de base (2) Soyez patient et détendu N hésitez pas à répéter le message s il existe un doute sur sa compréhension Laissez le temps à la personne de s accoutumer à votre présence, de s exprimer N obligez pas la personne à faire ce qu elle n a pas envie de faire N hésitez pas à passer le relais ou à reporter le soin à plus tard 6

7 Les techniques de soins (4) Les attitudes de soins : des principes de base (3) Sollicitez la personne sans la stimuler à l excès ni la mettre en situation d échec Aidez la personne sans faire à sa place (par exemple, proposez des vêtements faciles à enfiler) Ne l obligez pas à faire une action qu elle ne veut pas faire et réessayez plus tard ou cherchez des alternatives Tenez compte au mieux de ses habitudes de vie, de ses choix et respectez son intimité Modalités de la toilette (bain, douche, etc.), choix de ses vêtements, etc. Respect de ses goûts alimentaires 7

8 Les techniques de soins (5) Les attitudes de soins : des principes de base (4) Installez ou maintenez une routine rassurante pour la personne et simplifiez les gestes du quotidien Rassurez et réconfortez régulièrement la personne lors d un soin, en particulier la toilette Par exemple, présentez les vêtements dans l ordre de l habillage, préparez à l avance les objets de la toilette Laissez faire les comportements s ils ne sont pas dangereux Laissez à la personne le temps de se calmer si nécessaire (agitation, agressivité) Proposez des activités alternatives qui ont du sens pour la personne en cas de comportement perturbateur Avant d entrer dans la chambre d une personne, frappez à la porte et attendez une réponse 8

9 Les techniques de soins (6) En pratique, dans les moments forts de la journée (1) Le réveil et le petit-déjeuner Présentez-vous Souhaitez une bonne journée à la personne Respectez autant que possible son rythme Ne générez pas une ambiance d urgence Laissez-lui le temps de se réveiller, de prendre son petit-déjeuner Évitez d être brutal, de parler fort 9

10 Les techniques de soins (7) En pratique, dans les moments forts de la journée (2) La toilette Prévenez la personne que le moment de la toilette va arriver Choisissez le type de toilette adapté à la personne Demandez-lui son accord avant de commencer la toilette Décalez l horaire de la toilette autant que possible en cas de refus Négociez les soins Privilégiez son autonomie, laissez-la faire le plus possible Évitez d être intrusif Ne commencez pas la toilette par le visage Assurez-vous que son intimité est respectée, que la porte est fermée Soyez doux dans vos gestes et dans votre manière de parler Expliquez à la personne ce que vous envisagez de faire au fur et à mesure Discutez avec la personne pendant la toilette 10

11 Les techniques de soins (8) En pratique, dans les moments forts de la journée (3) Le repas Respectez si possible le choix de la personne de manger en groupe, seule ou dans sa chambre Vérifiez que la nourriture est à une température adéquate Privilégiez l autonomie de la personne ou l entraide entre les résidents Donnez-lui des responsabilités selon ses capacités (valorisation) Si vous l aidez à manger, asseyez-vous à sa hauteur Favorisez une ambiance calme Évitez les gestes brusques Respectez le rythme de la personne dans sa prise du repas Sachez ses goûts et réticences alimentaires Ne présentez qu un plat à la fois et nommez-le, enchainez les plats Assurez-vous que la texture des aliments est adaptée Assurez-vous qu elle dispose d ustensiles et de couverts adaptés 11

12 Les techniques de soins (9) En pratique, dans les moments forts de la journée (4) Les visites Annoncez à la personne, si possible, la venue d un visiteur Proposez un lieu calme pour les visites Privilégiez la communication entre les soignants et les familles Donnez des conseils aux visiteurs Informez-les de l importance de leur venue et des possibles conséquences Incitez-les à ne pas venir pendant les repas ou les moments intimes de la vie de la personne Prenez le relais du visiteur auprès de la personne pendant quelques minutes après son départ 12

13 Les techniques de soins (10) En pratique, dans les moments forts de la journée (5) Les animations Avant l animation Ne forcez jamais une personne à participer à une animation Accueillez et présentez les membres du groupe Présentez l animation et éventuellement évoquez les séances précédentes Pendant l animation Ayez prévu des activités alternatives si celle mise en place ne plaît pas ou génère des troubles du comportement Valorisez le travail effectué et ne mettez pas les personnes en échec Stimulez les personnes en leur laissant le maximum d autonomie Évitez l intrusion d autres personnes dans la salle pendant la séance À la fin de l animation Ne terminez pas brusquement l animation et prévoyez un temps de retour au calme Favorisez les échanges entre les personnes à propos de la séance Terminez l animation par des civilités (au revoir, à bientôt, etc.) 13

14 Les techniques de soins (11) En pratique, dans les moments forts de la journée (6) Le coucher Favorisez une ambiance calme et rassurante avant le coucher Informez-vous sur les rituels qui calment la personne et respectez-les Favorisez les conversations pendant que la personne se met au lit Respectez l heure d endormissement de la personne Adaptez la qualité de la protection afin de limiter le nombre de changes la nuit Respectez l heure de la prise du traitement Ne réveillez pas systématiquement la personne 14

15 Les techniques de soins (12) En pratique, dans les moments forts de la journée (7) La nuit Réduisez le niveau sonore (appel sonore, nettoyage, interpellations entre collègues, etc.) et veillez au calme des lieux N utilisez que les veilleuses si vous devez intervenir dans une chambre Sauf si la personne présente des risques d escarre, évitez de la réveiller pour un change. Si le change est souillé, prévoir de repasser plus tard Donnez l heure à la personne si elle le souhaite Si la personne se réveille et vous appelle Ne la laissez pas attendre Rassurez-la, calmez-la, parlez-lui doucement Touchez-la, sans commencer par le visage Si elle se lève, ne l obligez pas à se recoucher et ayez prévu un lieu de repos différent de la chambre où la personne pourra être surveillée pendant qu elle ne dort pas Laissez-la déambuler 15

16 Les techniques de soins (13) En pratique, devant certains troubles perturbateurs Dans tous les cas, commencez par vérifier que le trouble du comportement n est pas la conséquence d une pathologie somatique ou d un facteur environnemental Agitation Agressivité Déambulation Opposition, refus de soin Cris Délire, hallucinations À FAIRE À NE PAS FAIRE 16

17 Les techniques de soins (14) En cas d agitation À FAIRE 1. Soyez doux 2. Utilisez le contact, le toucher, embrassez, chantez une chanson 3. Soyez rassurant, sécurisant 4. Essayez de discuter ou d orienter la personne vers une autre idée 5. Tentez de faire diversion 6. Proposez une activité ou une promenade 7. Établissez des routines quotidiennes 8. Repérez les moments de fatigue, d agacement 9. Limitez le nombre et la durée des visites 10. Assurez une présence permanente à la tombée du jour 11. Isolez la personne À NE PAS FAIRE 1. N ayez pas de réaction brutale ou agressive (gardez votre sang froid) 2. Ne générez pas une ambiance anxiogène (bruit, lumière, etc.) 3. Ne sollicitez pas la personne de façon incessante 4. N utilisez pas de contention 17

18 Les techniques de soins (15) En cas d agressivité À FAIRE 1. Soyez doux 2. Utilisez le contact, le toucher, embrassez, chantez une chanson 3. Soyez rassurant, sécurisant 4. Essayer de discuter avec la personne ou de l orienter vers une autre idée 5. Tentez de faire diversion 6. Proposez une activité, une promenade, une collation, une boisson 7. Enlevez les objets dangereux et assurez un périmètre de sécurité 8. Demandez de l aide si besoin 9. Isolez la personne 10. Appelez le médecin À NE PAS FAIRE 1. N ayez pas de réaction brutale ou agressive (gardez votre sang froid) 2. Ne générez pas une ambiance anxiogène (bruit, lumière, etc.) 3. Ne vous sentez pas blessé par les propos tenus par la personne 4. Ne montrez pas votre peur 5. N infantilisez pas la personne 6. Ne prenez pas un ton supérieur ou autoritaire 7. Ne tentez pas de la raisonner 8. Ne faites pas de remarques humiliantes, ne la mettez pas en échec 9. Ne la punissez pas 10. N utilisez pas de moyens de contention 18

19 Les techniques de soins (16) En cas de déambulation À FAIRE 1. Vérifiez que la personne porte des chaussures convenables pour la marche 2. Facilitez la déambulation tout en veillant à la sécurité générale et au bien-être des autres résidents 3. Assurez une présence régulière auprès de la personne 4. Marchez avec elle et raccompagnezla à sa chambre, au salon, etc. À NE PAS FAIRE 1. Ne barrez pas la route à la personne, ne l empêchez pas d avancer 2. Ne l obligez pas à s asseoir, même pendant les repas 3. Ne laissez pas d obstacle sur son passage (mobilier, sol humide, etc.) 4. Ne laissez pas les portes des locaux techniques ouvertes 5. Ne laissez pas ouvertes les portes d accès vers l extérieur 19

20 Les techniques de soins (17) En cas d opposition, de refus de soins À FAIRE À NE PAS FAIRE 1. Soyez doux et adaptez votre comportement 2. Essayez de décaler les soins dans le temps autant que possible 3. Soyez à l écoute de la personne et prenez le temps de chercher la raison du refus 4. Sollicitez l aide de la personne, privilégiez son autonomie 5. Demandez à un autre membre du personnel d assurer le soin 6. Négociez afin d assurer les soins prioritaires 1. N infantilisez pas la personne 2. Ne lui faites pas la morale 3. Ne lui parlez pas de façon autoritaire 4. Ne la réprimandez pas 5. Ne forcez pas la personne 6. N utilisez pas de moyens de contention 20

21 Les techniques de soins (18) En cas de cris À FAIRE À NE PAS FAIRE 1. Parlez à la personne 2. Captez son regard 3. Tenez-lui la main 4. Créez une ambiance apaisante, de détente 5. Proposez une collation, une boisson 1. Ne criez pas plus fort que la personne 2. Veillez à ne pas générer une ambiance anxiogène (bruit, lumière, etc.) 3. Ne minimisez pas la douleur 4. N utilisez pas de moyen de contention 21

22 Les techniques de soins (19) En cas de délires, d hallucinations À FAIRE À NE PAS FAIRE 1. Indiquez à la personne que vous n entendez pas ou ne voyez pas la même chose qu elle mais que vous la croyez 2. Ayez des propos rassurants 3. Essayez de changer de conversation, d orienter la personne vers une autre idée 4. Si le trouble déclenche la peur, intervenez pour assurer la protection de la personne et de l entourage 5. Assurez une présence régulière auprès de la personne 6. Appelez le médecin 1. Ne paniquez pas 2. Ne tentez pas de raisonner la personne 3. Évitez de l infantiliser, de la ridiculiser 4. Ne niez pas le délire 5. N entretenez pas une conversation sur le délire 6. Ne créez pas de situations complexes ambiguës 7. N utilisez pas de moyens de contention 22

23 (1) Elles sont un élément important de la prise en charge thérapeutique globale de la personne atteinte de maladie d Alzheimer ou apparentée même si elles n ont pas apporté la preuve de leur efficacité du fait de difficultés méthodologiques Elles ont pour objectifs l amélioration du confort de la personne et la préservation de son autonomie : changement d état de la personne dans le sens d une amélioration, maintien de ses capacités restantes, ralentissement du déclin de ses capacités Elles se distinguent de l animation qui vise avant tout à donner de la vie à l institution sans forcément modifier l état de santé de la personne 23

24 (2) Les interventions à visée thérapeutique sont pratiquées par un personnel formé Elles peuvent être proposées à titre individuel ou collectif Des prises en charge globales peuvent associer plusieurs types d interventions Elles sont proposées en fonction des capacités, des envies, des centres d intérêt, etc. de la personne Interventions s appuyant sur les mémoires, le corps, le mouvement, les sens, les émotions Certains proscrivent les pratiques mettant eu jeu les capacités intellectuelles des personnes afin de ne pas risquer de les mettre en échec, au bénéfice des jeux de hasard (loto, roulette, petits chevaux, etc.) Une séance d essai peut être proposée afin que la personne puisse savoir si elle y trouve de l intérêt ou du plaisir Elles ne sont jamais imposées à la personne 24

25 (3) Leur mise en œuvre suit une méthodologie formalisée Pour chaque personne, la mise en œuvre d une intervention suit 4 étapes (1) Bilan initial et définition d un objectif, (2) choix du type d intervention, (3) mise en place d un programme séquencé dans le temps et (4) évaluation de l effet thérapeutique sur la cible définie Des critères de choix des personnes et des critères de fin de prise en soin sont définis en équipe afin d éviter une lassitude des personnes ou un épuisement des professionnels Les conditions de l intervention sont optimisées Un budget défini Un rythme régulier (les études préconisent une dizaine de séances) Un lieu identifié, de préférence spécifique, toujours le même et calme Un nombre de participants de préférence inférieur à 10 Une durée conseillée maximale d une heure pour chaque séance 25

26 (4) Le déroulement de chaque séance est quasiment «ritualisé» Ancrer la séance dans le présent (rappel du lieu, de la date, de l heure) Présenter les personnes présentes pour favoriser la dynamique de groupe Présenter l intervention et ses objectifs Réaliser l intervention Prévoir un temps de détente (relaxation) Finir par un temps de synthèse globale 26

27 (5) Les différents types d interventions non médicamenteuses (1) Interventions portant sur la vie quotidienne Orientation (Reality Orientation Therapy renforcement des repères spatio-temporaux et de l identité) Stimulation multisensorielle (Snoezelen) Interventions portant sur la cognition Réadaptation, revalidation, stimulation cognitive, ateliers mémoire Interventions portant sur l activité motrice (autonomie fonctionnelle) Activité physique, Tai-Chi-Chuan, ergothérapie Interventions sur les fonctions de communication Orthophonie 27

28 (6) Les différents types d interventions non médicamenteuses (2) Interventions portant sur le comportement (1) Interventions diverses : musique, danse, incitation au mouvement, thérapie par empathie, aromathérapie, stimulation multisensorielle, thérapie de la présence simulée, massage et contact bien-être, thérapie par les animaux familiers, remédiation cognitive, thérapie par réminiscence (renforcement des souvenirs personnels anciens), luminothérapie, jardin thérapeutique, etc. Interventions liées à des activités spécifiques (toilette, habillage, repas thérapeutique, accompagnement ou activités pendant la nuit en cas de troubles du sommeil, etc.) 28

29 (7) Les différents types d interventions non médicamenteuses (3) Interventions portant sur le comportement (2) Les animations flash : gestion immédiate d un trouble du comportement Elles ont pour objectif de faire chuter les troubles du comportement en moins de 15 minutes, par une action immédiate Elles se pratiquent dans un lieu calme, la chambre de la personne ou une salle d activité Elles sont proposées en fonction des centres d intérêt de la personne : actualité, photos souvenir, activité manuelle, promenade, musique, relaxation-respiration, défouloir, bien-être En cas d échec, une stratégie alternative est recherchée 29

30 (8) Des propositions en fonction des indications (1) Lorsque la communication verbale est préservée Informatique Lecture Atelier cognitif adapté au niveau des participants Atelier réminiscence Lorsque la communication verbale est altérée Animal Arômes et odeurs Art culinaire Clown Musique, chant, rythme Peinture Danse, expression corporelle, incitation au mouvement, Tai-Chi-Chuan, équilibre Plante, jardin Atelier Snoezelen 30

31 (9) Des propositions en fonction des indications (2) Lorsqu il existe un risque de chute ou en cas de dénutrition (lutte contre la perte musculaire), en complément de la kinésithérapie d entretien Les ateliers psychomoteurs portant sur le comportement et la communication non verbale sont particulièrement indiqués chez les personnes déprimées, chez les personnes ayant des troubles du comportement et chez celles ayant une altération de la communication verbale Atelier de gym douce, danse, atelier équilibre, relaxation, atelier prévention des chutes, Tai-Chi-Chuan 31

32 (10) Des propositions en fonction des indications (3) Lorsque la personne a des difficultés à canaliser son attention, a besoin d être apaisée, particulièrement en cas de trouble du comportement perturbateur Atelier Snoezelen Atelier rythme, son, percussion Atelier soins esthétiques, massages et bien-être Musicothérapie, ateliers chants, concerts, écriture de chanson et danse Atelier goûts et sens (odeurs, goûts, etc.) Ateliers faisant appel aux automatismes : cuisine, couture, bricolage, reliure, bouquets de fleurs, jardinage, etc. 32

33 (11) Des exemples (1) La Validation (1) Le principe Il s agit de reconnaître les émotions, les sentiments de l autre, de lui dire que ce qu il ressent est vrai En étant en empathie avec la personne âgée atteinte de démence, le soignant contribue à lui redonner confiance en elle-même. En se sentant digne d intérêt, la personne retrouve sa propre valeur Les objectifs Restaurer l estime de soi et améliorer le bien-être des personnes En réduisant le stress et l anxiété et donc les troubles comportementaux En améliorant la communication verbale et non verbale En prévenant le repli sur soi Susciter plus de motivation et de plaisir à travailler chez le personnel soignant en retrouvant du sens au soin Aider les familles à communiquer avec leur proche 33

34 (12) Des exemples (2) La Validation (2) La méthodologie La Validation peut se pratiquer individuellement, ou collectivement dans le cadre d un groupe de Validation Une séance de Validation, le temps de relation peut durer entre 1 et 15 minutes ou plus, selon les capacités verbales et d attention de la personne et la disponibilité de l intervenant Elle peut se pratiquer partout et par tout intervenant entrant en contact avec le résident, à condition d être formé, de bien connaître le résident et de respecter l intimité de la relation L intervenant doit être centré, écouter la personne en lui accordant toute son attention, ne pas discuter la vérité des faits, ne pas porter de jugement 34

35 (13) Des exemples (3) La Validation (3) Quelques principes généraux dans la relation interindividuelle Ne valider que les émotions exprimées et ne jamais demander «pourquoi?» mais plutôt «qui, quoi, où, quand, comment?» Répéter et reformuler ce que dit la personne, l interroger avec des phrases courtes Utiliser des termes vagues quand on ne comprend pas ce que la personne essaie de dire (il, elle, on, etc.) Utiliser le contact physique avec discernement, selon les besoins et les pudeurs de la personne, selon ses réactions Aborder les personnes de face, en se plaçant à leur niveau afin d établir un contact visuel direct Employer un ton de voix clair, grave, chaleureux, affectueux Tenter de se faire le miroir des émotions exprimées par la personne, notamment en cas de trouble de la communication verbale Ne pas hésiter à recourir à la musique (chansons familières, etc.) 35

36 (14) Des exemples (4) La thérapie par réminiscence (1) Le principe Thérapie par évocation du passé, de souvenirs autobiographiques, relativement bien conservés jusqu à un stade même avancé de démence En permettant une meilleure connaissance de la personne, de son passé et de la manière dont elle l évoque, elle aide à mieux comprendre ses comportements présents Les objectifs Améliorer l estime de soi, les relations avec l entourage, donner du plaisir Réduction de l angoisse, de l humeur dépressive et des troubles du comportement 36

37 (15) Des exemples (5) La thérapie par réminiscence (2) La méthodologie L activité de réminiscence peut être menée de manière formelle par un animateur, ou de manière informelle par l entourage Différents supports peuvent être utilisés touchant les 5 sens, en fonction de l âge des participants, de leurs particularités individuelles, de leur culture : photographies, objets personnels, vidéos, musique, épices, aromates, senteurs, etc. Les séances sont individuelles ou collectives, de préférence au moins hebdomadaires En travail individuel, l évocation du passé peut se faire de manière formelle lors d entretiens, soit intervenir lors d un échange informel Au sein d un groupe structuré dans un cadre institutionnel, elle est menée par un animateur 37

38 (16) Des exemples (6) La thérapie par réminiscence (3) Quelques préalables pour créer un atelier Certaines qualités contribuent à la réussite de l atelier : capacité d écoute, d empathie, de ne pas juger, etc. Il est essentiel d être formé et d avoir une expérience professionnelle de l accompagnement des personnes atteintes de démence L animateur a rassemblé ou pris connaissance de l histoire de vie des participants L animateur est capable de faire face aux émotions fortes que pourra susciter l évocation de certains souvenirs douloureux (Validation) Au mieux, l animateur est en contact avec un ou des proches des participants Il a la possibilité de demander des conseils à un soignant qui connait bien la personne en cas de difficulté 38

39 (17) Des exemples (7) La réorientation vers la réalité Le principe et les objectifs Il s agit d aider les personnes à se réorienter dans le temps et l espace Elle peut s appliquer à des personnes seules ou en groupe Les sujets abordés en groupe sont factuels et non émotionnels Elle peut s appliquer à tout moment de la journée ou de la nuit par tout membre de l équipe de soin La méthodologie Au plan individuel, la réorientation consiste à rappeler discrètement aux personnes désorientées quel est le jour, l heure, le lieu, etc. Au sein de l institution, des facteurs environnementaux et architecturaux aident à la réorientation : horloges, calendriers, signalétique claire, photo des résidents sur les portes des chambres, etc. 39

40 (18) Des exemples (8) La stimulation sensorielle (1) Le principe La stimulation sensorielle regroupe plusieurs méthodes qui consistent à stimuler les personnes sur tous les plans sensoriels : auditif, visuel, kinesthésique, gustatif, olfactif Les objectifs La stimulation des sens aide à réduire le sentiment de solitude, le stress et la rupture avec l environnement 40

41 (19) Des exemples (9) La stimulation sensorielle (2) Les 2 méthodes les plus utilisées sont l aromathérapie et le Snoezelen Elles se pratiquent toutes deux à titre individuel plutôt qu en groupe L aromathérapie emploie diverses senteurs afin de susciter une réaction (plaisir, souvenir d expérience passée, etc.) Le Snoezelen consiste à exposer la personne à des expériences sensorielles différentes et choisies spécifiquement pour chacune (lumières colorées, massages avec des huiles essentielles odoriférantes, bains bouillonnants, musique, sons de percussion, textures à palper, etc.) Cette méthode nécessite l aménagement d un espace spécifique bénéficiant de différents outils ou de disposer d un chariot équipé 41

42 (20) Des exemples (10) L art-thérapie (1) Le principe L art-thérapie est une forme d accompagnement par le biais d activités ludiques et adaptées aux intérêts des personnes. Elle n impose aucune exigence de technicité ou d esthétique Il s agit d aider chacun à exprimer son monde intérieur par le biais d activités artistiques le plus souvent non verbales Les objectifs Stimuler des ressources praxiques, cognitives, psychologiques et sociales Améliorer l estime de soi, stimuler les capacités de socialisation 42

43 (21) Des exemples (11) L art-thérapie (2) La méthodologie Différentes approches sont possibles : théâtre et danse, musique et chant, écriture, dessin et peinture, etc. Les ateliers sont individuels collectifs, de préférence au moins hebdomadaires Ils peuvent être animés par des artistes professionnels ou toute personne maitrisant la technique, et formés à la maladie d Alzheimer ou apparentée 43

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