Traitements en dermatologie

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Traitements en dermatologie"

Transcription

1 UE : Revêtement cutané Pharmacologie Date : 14/03/2011 Promo : PCEM2 Plage horaire : 14h-16h Enseignant : M.S. Doutre Ronéistes : Netter Pierre Jeannière Marion Traitements en dermatologie I. Traitements locaux 1) Absorption des traitements locaux 2) Les excipients II. Dermocorticoïdes 1) Généralités 2) Activités des dermocorticoïdes 3) Classification des dermocorticoïdes 4) Choix des molécules 5) Modalités de traitement 6) Exemples d'application 7) Les contre-indications 8) Les effets secondaires III. Traitements physiques NOTE DES RESPONSABLES RONEOS : Nous vous rappelons que vous disposez d'un délai de 4 jours pour nous envoyer votre ronéo. Si soucis de diapo ou autre, prévenez nous par mail le plus tôt possible! Utilisez le modèle disponible sur le site pour nous rédiger votre ronéo! Des étudiants qui ne s'étaient pas inscrits sur notre site ( à la rentrée mais qui étaient inscrits chez Copy Media ont vu leur casier de ronéo supprimé. A bon entendeur pour la rentrée prochaine! 1/13

2 Pour traiter les affections dermatologiques, on peut utiliser différents types de traitement: Traitements à usage local = topiques : (pas besoin de dire topiques locaux, topique veut dire traitement local en application sur la peau). On peut soit appliquer le produit sur la peau, soit on peut parfois faire des injections intra-lésionnelles, donc avec une aiguille, on va piquer dans la lésion et injecter différents produits. Traitements par voie générale = traitements systémiques. Traitements physiques : pas à base de molécules chimiques comme pour l usage local ou l usage systémique. On peut traiter par les UV, le froid, la lumière I. Traitements locaux 1) Absorption des traitements locaux Si on met des produits sur la peau, c est la partie superficielle de la peau, càd la couche cornée, qui va régler et contrôler l absorption du médicament à travers la peau, appelée l absorption per-cutanée. Quand un produit est appliqué sur la peau : 1 ère possibilité : il va traverser la couche cornée, donc de façon relativement superficielle. 2 ème possibilité : il va diffuser à travers les trois couches de la peau, l épiderme, le derme et l hypoderme. 3 ème possibilité : il est résorbé dans les capillaires (vaisseaux dans la peau), et à ce moment-là, le produit appliqué sur la peau peut passer dans la circulation systémique. Donc, avec un traitement local, on peut quand même avoir une action générale sur l organisme. Quand on applique un produit, la quantité de produit qui la traverse va dépendre d un nombre important de facteurs : Epaisseur de la couche cornée : est-ce qu elle épaisse, ou est-ce qu elle est fine? La couche cornée n a pas la même épaisseur sur tout l ensemble du revêtement cutané. Donc si on met un produit sur la plante du pied où la couche cornée est épaisse, il ne va pas pénétrer de la même façon que si on le met sur la paupière ou sur le scrotum où la couche cornée est fine. L intégrité de la couche cornée Il est important de voir si la couche cornée est normale, càd intègre, ou si elle est altérée. Si une couche cornée est abimée, altérée, le produit pénètrera d autant mieux. Quelques fois pour faire pénétrer un produit, on peut abraser un peu la couche cornée, càd qu'on peut l enlever par exemple à la curette, de façon à ce que le produit appliqué sur la peau pénètre mieux. Le produit mis sur la peau va pouvoir rester stocké dans la couche cornée pendant plusieurs heures et parfois quelques jours : c est ce qu on appelle l effet réservoir. Puis il diffusera dans les trois couches de la peau. La surface d application Si on met du produit sur un cm², il y en a moins qui pénètrera que si on en met sur un m². Donc plus la surface est importante, plus la quantité de produit qui pénètre dans la peau est importante. La concentration du principe actif Dans un médicament, qu il soit à usage local ou général, il y a le principe actif (molécule qui va agir) et à côté, il y a des tas de produits (conservateurs, excipients, ). Sur le plan général, on a tel médicament 10 mg, 20 mg, et sur le plan local, on a des produits à 0,1%, 10%, 20%... Plus la concentration de principe actif est importante, plus il y aura une quantité importante de produit qui pénètrera dans la peau. 2/13

3 Les caractéristiques du principe actif et de l excipient (produit qui le supporte) Il y a des principes actifs et des excipients qui sont lipophiles (il leur faut un milieu lipidique pour bien pénétrer), et d autres sont hydrophiles (il leur faut un milieu aqueux pour bien pénétrer). En fonction du type de produit, on choisira plutôt un milieu hydrophile ou un milieu lipophile. Le fait qu il y ait une occlusion va favoriser beaucoup l absorption du produit sur la peau On estime que lorsque l application se fait sous occlusion, l absorption est multipliée par 10. L occlusion peut être naturelle : quand vous mettez un produit sur la peau dans un pli (pli inguinal, pli interdigital ), il va y avoir une occlusion naturelle donc le produit va mieux pénétrer. Cela peut être un avantage, parce que si le produit pénètre mieux, il sera plus actif, mais aussi un inconvénient car il donnera plus d effets secondaires. La pénétration du produit dans une zone occluse est beaucoup plus importante. Quelques fois, on peut volontairement faire une occlusion : on va mettre le produit sur la peau et mettre par-dessus un pansement. Cette occlusion artificielle va majorer, augmenter la pénétration des topiques à travers la peau. 2) Les excipients Pour franchir la barrière cutanée, le produit actif, càd la molécule pour laquelle est utilisé ce traitement, a besoin d un support, que l on appelle excipient. En dermatologie, on utilise beaucoup de traitements locaux et l excipient est très important à considérer, parce qu il va augmenter ou parfois diminuer la pénétration de la molécule active. Il y a beaucoup d excipients possibles dont les plus importants : Excipients liquides : les laits ou les lotions. Lotion = formulation liquide, qui est aqueuse (avec de l eau), alcoolique (avec de l alcool) ou hydroalcoolique (mélange d eau et d alcool). Il faut faire attention à plusieurs choses : si on a une plaie ou une érosion et qu on met une solution alcoolique, le patient ne va pas apprécier ce qu on lui propose car cela va bruler, piquer, faire mal. Sur des lésions érodées ou ulcérées, on ne mettra donc pas de solution alcoolique. Comme la lotion est liquide, on l utilisera dans les zones pileuses (le cuir chevelu et les autres zones pileuses), car il est plus facile de mettre quelque chose de liquide dans le cuir chevelu par exemple que quelque chose de plus épais. Excipients semi-solides : crème, pommade, gel. Si on prescrit la même substance active sur la même dermatose en crème ou en pommade, on n aura pas les mêmes effets. Le choix de l excipient est très important. Pommade : c est un excipient très gras. En général, les patients n aiment pas beaucoup mettre de la pommade parce qu après quand ils touchent c est gras, ça salit Les pommades et les excipients gras, on les met plutôt sur des lésions sèches, squameuses ou kératosiques, parce que comme la lésion est très sèche, on a besoin de bien faire pénétrer et que ça soit gras. On ne met pas de pommade sur le cuir chevelu car elle sera très difficile à laver ensuite. Crème : c est aussi un excipient semi-solide mais beaucoup moins gras, plus légère. On mettra plutôt de la crème sur les lésions suintantes, parce que si on met de la pommade qui est grasse sur ce qui coule déjà, ça donne une mixture épouvantable => jamais de pommade sur ce qui coule et suinte. 3/13

4 Gel : toujours semi-solides. Il y a des gels aqueux et des gels alcooliques. C est un excipient plus léger, un peu transparent, on peut le mettre au niveau du cuir chevelu car ce n est pas trop difficile à sortir. Excipients solides : poudre (particules fines). Retenir surtout : Lotion : excipient liquide mais se méfier de l alcool sur les zones érosives ou prurigineuses Pommade : très gras donc sur ce qui est sec Crème : plus léger donc sur ce qui est suintant. L excipient est à choisir en fonction : De la zone à traiter : zones pileuses, plantes des pieds, paume des mains Du type des lésions : sèches, suintantes En dermatologie, on a énormément de produits topiques, et la même molécule active (antibiotique par exemple) va être trouvée sous forme de crème ou de pommade : c est la même molécule active mais c est l excipient qui change. Parfois cet excipient, qui en principe ne sert que de support à la molécule active, peut également avoir une activité propre. Exemple : la pommade qui est grasse va, en plus de servir de support, hydrater la peau. Action de la molécule active + action de l excipient. II. Dermocorticoïdes 1) Généralités Parmi les traitements locaux, les plus souvent utilisés en dermatologie sont les dermocorticoïdes. Les corticoïdes sont des anti-inflammatoires, pouvant être utilisés par voie générale mais aussi en application locale. En dermatologie, on utilise très souvent ces topiques. Le 1 er corticoïde local sorti sur le marché : Ce n est pas très vieux. Avant on n avait pas les dermocorticoïdes, et donc on utilisait, en particulier dans le psoriasis, beaucoup de pommade au goudron, mais il y avait l odeur, la couleur Quand les traitements aux dermocorticoïdes sont apparus dans les années 60, c était un gros plus, car c est incolore, inodore, les produits étaient beaucoup plus agréables. La molécule a été modifiée. La molécule originale, c est l hydrocortisone, puis on a ajouté les ions, on en a supprimé certains Actuellement, les principaux corticoïdes utilisés sont les corticoïdes halogénés. Les halogènes, c est le chlore, le fluor... Un certain nombre de corticoïdes ont des ions fluor qui majorent leur activité. Quand ils sont appliqués sur la peau, ils sont stockés dans la couche cornée, dans la peau saine ou pathologique. Puis ils diffusent dans l épiderme et dans le derme, et parfois même l hypoderme. Une partie est résorbée par les capillaires sanguins des dermes, donc il faut faire attention car si on met des dermocorticoïdes en application locale pendant longtemps et sur une grande surface, on n aura pas seulement un effet local mais aussi un effet systémique, puisqu une partie des corticoïdes appliqués sur la peau va passer dans la circulation générale. 4/13

5 2) Activités des dermocorticoïdes On utilise beaucoup les dermocorticoïdes car ils ont deux activités principales : 1 Effets anti-inflammatoires Quand il y a une l inflammation, il y a une rougeur, càd un érythème, une chaleur, un œdème, un gonflement. Les dermocorticoïdes entrainent une vasoconstriction : donc diminution de la rougeur (l érythème) et diminution de l œdème. Quand on attrape d importants coups de soleil, on a une inflammation importante, on est rouge, gonflé, chaud : les dermocorticoïdes en application locale vont calmer assez rapidement le coup de soleil, en diminuant l érythème et l œdème. Ils diminuent la migration des polynucléaires neutrophiles, qui ont un rôle important dans la réaction inflammatoire. Ils inhibent les médiateurs de l inflammation, en particulier les cytokines. Les dermocorticoïdes sont donc de très bon anti-inflammatoires locaux. Mais il y a aussi des effets négatifs : par exemple, la diminution de la migration des PNN entraine une possibilité d infection secondaire. 2 Activité anti-proliférative Ils empêchent la prolifération des différentes cellules de la peau : Cellules épidermiques : les kératinocytes (forment l épaisseur de l épiderme), les mélanocytes (donnent la couleur de la peau) et les cellules de Langerhans (agissent dans les défenses immunitaires). Lorsqu on applique des dermocorticoïdes, on a donc une diminution de la prolifération de toutes ces cellules. Quand l épiderme est très épaissi, c est intéressant d avoir un effet anti-prolifératif sur les kératinocytes, mais si on va trop loin, on va obtenir une atrophie de l épiderme. Les cellules de Langerhans : dans des réactions où le système immunitaire est trop actif, par exemple dans l eczéma, c est intéressant de mettre des dermocorticoïdes mais si on en met pendant trop longtemps, on va avoir une surinfection. Les mélanocytes : ça va diminuer également la prolifération des mélanocytes. Au niveau du derme, les fibroblastes : cellules du derme qui synthétise le collagène. Si on en applique pendant trop longtemps, on va avoir atrophie de la peau pas seulement au niveau de l épiderme mais même au niveau du derme. Tous ces effets sont intéressants pour traiter certaines dermatoses, mais il ne faut pas en prolonger l application pour ne pas en avoir les effets collatéraux. 3) Classification des dermocorticoïdes Il y a énormément de dermocorticoïdes sur le marché, à peu près une trentaine de spécialités différentes de dermocorticoïdes. On va les choisir pour traiter un patient donné avec une pathologie donnée en fonction de différents critères : 5/13

6 Niveau d activité : basée sur l activité anti-inflammatoire avec le test de Mackenzie (nom du test pas à retenir). On va créer chez l animal une inflammation, on va mettre dessus les dermocorticoïdes de différents types et on va voir qu il y en a qui sont plus ou moins anti-inflammatoires. On les classe en fonction de cette activité : - 4 : activité AI très forte - 3 : forte - 2 : modérée - 1 : faible En fonction de ce qu on veut traiter, on choisit un dermocorticoïdes avec une activité anti-inflammatoire plus ou moins importante. Forme galénique : c est-à-dire l excipient. Crème, pommade, lotion, gel, shampoing (tout récent, pour traiter les lésions du cuir chevelu) Utilisé seul ou avec une autre molécule active Il y a des associations possibles, dans un même produit : Dermocorticoïde + kératolytique (acide salicylique) : intéressant quand on a une couche cornée très épaissie. Autres : dermocorticoïdes + vitamine D 4) Choix des molécules On choisit les molécules en fonction de plusieurs choses : L âge : les personnes âgées ont la peau qui devient de moins en moins épaisse. Si on met la même quantité de DC chez quelqu un de 20 ans et chez quelqu un de 80 ans, on ne va pas avoir la même quantité de produit qui va passer car la peau des sujets âgés s atrophie. Chez l enfant, le rapport surface/poids est un peu différent que chez l adulte. Si on met des dermocorticoïdes sur tout le visage chez un enfant et chez un adulte, on n aura pas le même pourcentage de surface traitée par rapport à la surface corporelle totale, le pourcentage sera plus important chez l enfant. Topographie des lésions : dans les plis, l absorption sera beaucoup plus importante. Il faudra se méfier : si on met pendant longtemps un dermocorticoïde sur les plis, on va avoir des effets secondaires dus à l absorption trop importante. A l inverse, si on en met sur la plante des pieds où c est très épais, on choisira quelque chose d autre. Type des lésions (Déjà vu.) Étendue des lésions : si quelqu un a une dermatose qui va se résoudre en quelques jours et qui mesure 10 cm², on ne choisira pas la même chose que chez un autre qui a tous les bras et jambes couverts et qui a une dermatose chronique chez lequel on va être obligé d en mettre pendant 3-4 semaines. L étendue de la dermatose et la durée du traitement est donc à considérer. Avec les dermocorticoïdes, il y a trois phénomènes à connaitre, qui existent essentiellement avec ce type de produits : La tachyphylaxie : quand on applique un dermocorticoïde sur la peau, il y a un effet vasoconstricteur. Au bout d un certain temps d application, cet effet vasoconstricteur va diminuer bien qu on continue les applications du produit : l effet du produit s épuise. 6/13

7 Effet réservoir : accumulation des dermocorticoïdes dans la couche cornée qui va être relarguée progressivement. Cela veut dire qu on n a pas besoin de faire des applications 5 fois/jour. En général en faisant une application par jour, le produit s accumule dans la couche cornée et progressivement au cours des 24 heures, il va partir dans la peau et donc on n aura besoin d en remettre que le lendemain matin. Effet rebond (bien connu pour les corticoïdes systémiques) : lorsqu on traite un patient pendant un certain temps et qu on interrompt brutalement le traitement, il y a un effet rebond : la maladie pour laquelle il est traité va réapparaitre et parfois de façon plus importante. Il ne faut donc pas arrêter brutalement le traitement : si on traite tous les jours, pour arrêter, on en met ensuite 1 jour/2 puis 1j/3, Pénétration selon la localisation En fonction de l épaisseur de la peau, le produit pénètre plus ou moins bien : Si on prend l avant-bras : 1. Si on met la même quantité de produit : Au niveau des pieds : absorption 6 fois moindre : 0,14 Cuir chevelu : 3,5 Joue, visage : 13 Sur le scrotum et les paupières, peau très fine : 42 Donc en fonction de la localisation, on ne prendra pas le même dermocorticoïde. 5) Modalités de traitement Fréquence d application Comme il y a l effet réservoir, en général pour les dermocorticoïdes, c est 1 fois/jour. Mode d application Si on veut une absorption correcte, on le met en application simple Si on veut que l absorption soit plus importante, on applique avec un pansement occlusif : multiplie l absorption par 10. Arrêt Habituellement, on n arrête pas brutalement, on espace progressivement les applications. Si on fait une ordonnance pour un patient : Il va falloir choisir le nom du dermocorticoïde. On va le choisir en fonction de son activité : si on veut traiter quelque chose d important rapidement, on met un niveau 4, si on veut traiter quelque chose de moins important ou moins rapidement, on met un niveau 2 ou 3. Nom de l excipient : produit X crème, produit X pommade, ou produit X lotion Nombre d applications / jour : en général 1/jour Durée du traitement : par exemple une application/jour pendant 10 jours. Nombre de tubes : ce n est pas facile, certains en utilisent beaucoup, d autres moins (certains avec un tube de crème solaire, le finissent en 2 jours, d autres en un mois). Il est très difficile d expliquer aux gens la quantité qu il faut en mettre. On estime pour quelqu un de poids et taille normale, pour une application de crème sur corps entier, il faut grammes. 7/13

8 6) Exemples d applications En dermatologie, on utilise énormément les dermocorticoïdes, en particulier dans les dermatoses inflammatoires. Eczéma du nourrisson C est un nourrisson (4 ou 5 mois), on a sur le visage (peau assez fine) des lésions suintantes (on a d abord des vésicules mais il se gratte). On traite par dermocorticoïdes, on choisit une crème (suintant), comme c est une peau fine et un bébé, on ne choisit pas de niveau 4 mais plutôt un niveau 2 ou 3. Enfant/adolescent : eczéma Lésions d eczéma aussi mais plus crouteuses, il se gratte beaucoup. Il y a à la fois des lésions un peu squameuses et des lésions érodées. Ce n est pas sur l ensemble du corps, il en a sur les bras et sur les jambes. Il y a à la fois des lésions suintes et sèches. Niveau 3 : fort (niveau 4 ou très fort : réservé à des cas très ponctuels). Comme il y a du sec et du suintant, il lui met plutôt de la crème, et pendant jours. Eczéma sur les mains d un monsieur d un certain âge Eczéma de contact avec le ciment (le patient est maçon). L eczéma est une bonne indication. On lui met un niveau 3 et plutôt une pommade. A l heure actuelle, les patient regardent sur internet leur maladie et les possibilités de traitement, et donc posent des question sur les effets secondaires ou ne veulent pas de pommade parce que c'est gras : il y a donc la négociation avec le patient. Parfois on devrait prescrire une pommade mais comme le patient n'en veut pas, il risque de ne pas la mettre donc on prescrit plutôt une crème : ce qu'on apprend est la base mais il faut parfois s'adapter. D autre part, il y a l observance : 60 à 70% des ordonnances ne sont pas suivies correctement par les patients. Psoriasis sur les genoux et coudes C est rouge : inflammation mais il y a des squames, donc le corticoïde ne va pas bien passer. Donc on va le prescrire en pommade, mais en y associant un kératolytique pour améliorer l épaisseur de la couche cornée et que ça pénètre mieux. Talon/pieds : hyperkératose plantaire C est très sec et ça fissure. Donc pommade et le soir, on peut faire des pansements occlusifs pour que ça pénètre bien et que ça ne finisse pas sur les draps. Pas le matin parce qu avec les chaussures, ce n est pas super. Cuirs chevelus On est donc dans des zones pileuses mais c est assez squameux et assez épais. On peut envisager le shampoing et la lotion (comme c est le cuir chevelu, ce sera plus facile à sortir) mais avec un kératolytique (pour enlever les squames). Pli inguinal C est rouge, pas squameux. On met une crème ou éventuellement une lotion. La durée doit être brève car on est dans un pli, donc ça va beaucoup pénétrer. Pas de niveau 4 bien sûr, éventuellement un niveau 3 très peu de temps ou un niveau /13

9 7) Les contre-indications Dermatoses infectieuses : car ça peut favoriser les surinfections. Il faut donc bien faire le diagnostic. Lésions ulcérées : activité anti-prolifération donc si on veut faire cicatriser une ulcération, ce n est pas la meilleure solution. Mais aussi dans certaines dermatoses inflammatoires : pour éviter une cortico-dépendance. Dans certaines dermatoses inflammatoires, si on utilise des corticoïdes, on va très rapidement avoir une cortico-dépendance, càd que quand on arrête les corticoïdes après le traitement ça récidive. Exemple : l acné. C est une dermatose inflammatoire qui dure des semaines et des mois, et si on met des dermocorticoïdes, on va rapidement avoir une cortico-dépendance, un effet rebond, donc il ne faut pas en mettre. 8) Les effets secondaires Ils sont d autant plus fréquents que le diagnostic n'est pas fait ou mal fait. Si l indication est mauvaise Si le traitement est mal adapté ou mal surveillé. Il faut adapter son traitement à ce qu on voit, pas trop fort, pas trop long. Si les indications sont bonnes et si le traitement est bien fait, on a peu d effets secondaires. Comme effets secondaires, on peut avoir : Des effets systémiques (rares), puisqu on a dit que les corticoïdes qu on met sur la peau pouvaient passer les capillaires dermiques et passer dans la circulation générale. Donc en particulier chez le nourrisson, étant donné que le rapport surface/poids est plus important que chez l adulte, si on utilise chez un nourrisson des dermocorticoïdes pendant trop longtemps ou sur une surface trop étendue, on peut avoir des anomalies surrénaliennes, endocrinologiques mais c est rare. On a plutôt des complications locales : On a une diminution de la prolifération des cellules de la peau, donc on va avoir une atrophie cutanée. Cette atrophie cutanée se manifeste par des télangiectasies, càd des dilatations des vaisseaux, en particulier au niveau du visage (couperose), car comme la peau est très fine, les vaisseaux vont se voir davantage. On va avoir une fragilité cutanée avec la peau qui est très fine, qui va se déchirer au moindre traumatisme, avec des ecchymoses. Et on va avoir des vergetures (rupture des fibres élastiques): ce n est pas très grave mais pas esthétique. Chez un enfant, 15 jours de dermocorticoïdes dans un pli peut provoquer ces effets. Surinfections bactériennes ou mycosiques Au niveau du thorax : folliculite Plein de pustules avec dedans des staphylocoques dorés. Cuisse / fesse : lésions rondes, très diffuses. C est une infection mycosique de la peau. (On réserve le terme de teigne pour les lésions du cuir chevelu ou des zones pileuses) 9/13

10 Autres : Hyperpilosité: se méfier du visage, apparition d un duvet dû aux dermocorticoïdes, qui régresse à l arrêt. Peut être sur le visage ou ailleurs. Troubles pigmentaires C est un véritable problème de santé publique en Afrique. Les dermocorticoïdes entrainent une diminution de la prolifération des cellules de l épiderme et des mélanocytes, c est la raison pour laquelle les dermocorticoïdes sont très utilisés en Afrique et de façon non officielle. En Afrique, ils estiment qu à l heure actuelle, il y a 50 à 70% des femmes en particulier mais aussi quelques hommes qui utilisent des dermocorticoïdes au long cours pour blanchir la peau. Avec d une part une dépigmentation qui n est souvent pas très esthétique car elle est inhomogène, et secondairement plein de complications, à type d atrophie cutanée, de surinfections Sur le plan topique, les produits peuvent être appliqués sur la peau mais aussi parfois être injectés. On a quelques fois un creux. C est des injections de corticoïdes mal faites, il est resté du produit dans l hypoderme et a donc entrainé une atrophie de l hypoderme et donc un creux qui va persister des mois et des mois. Il faut se méfier de l application sur les paupières. Sur les paupières, la peau est très fine, donc les corticoïdes vont passer à travers, et on peut parfois observer des problèmes oculaires avec des cataractes et des glaucomes. Il faut être très prudent mais mis à part ça, ce sont des traitements très utiles et très intéressants. A côté des dermocorticoïdes, il y a beaucoup d autres molécules qui peuvent être utilisées sur le plan local : Anti-infectieux : crème anti-bactérienne, anti-parasitaire, anti-mycosique Immunosuppresseurs Cytostatiques : anticancéreux pouvant être utilisés sur le plan local Anesthésiques Anti-inflammatoires non stéroïdiens : si on a une entorse, une luxation On peut utiliser ces produits locaux pour traiter des problèmes cutanés ou non (ex : entorse). Certains médicaments sont actifs par voie systémique et ne peuvent pas être utilisés par voie locale pour deux raisons principales : Ils ont des caractéristiques physico-chimiques qui ne leur permettent pas de passer à travers la couche cornée. D autres vont être métabolisés trop rapidement in situ, càd au niveau de la peau, qu ils n ont pas le temps de faire effet. Tous les produits utilisés par vois systémique, par voie générale ne peuvent pas être utilisés par voie locale. 10/13

11 III. Traitements physiques 1)Photothérapie C'est un traitement qui n'est pas très ancien, utilisé depuis Le but est de traiter certaines pathologies par des ultraviolets (UV) artificiels. Il existe deux possibilités lorsque l'on effectue ce type de traitement : photothérapie traitement par UV seulement, photo-chimiothérapie qui est l'association d'une photothérapie et d'un traitement par un photosensibilisant appliqué préalablement, en application locale ou par voie systémique, et qui permet d'augmenter l'action des UV. Dans le spectre de le lumière il existe plusieurs types d'uv qui se différencient en fonction de leur longueur d'onde : UVA qui ont la plus grande longueur d'onde, UVB, UVC qui jusqu'à preuve du contraire n'atteignent pas la couche terrestre car ils sont filtrés dans la couche d'ozone. Il existe aussi dans le spectre de la lumière les infrarouges. En photothérapie on utilise soit les UVA soit les UVB et ce en fonction de la profondeur de la peau que l'on souhaite atteindre car ils pénètrent différemment : les UVB pénètrent dans l'épiderme et en général ne vont pas plus loin alors que les UVA vont traverser l'épiderme et vont aller jusqu'à la partie superficielle du derme. Donc en fonction de ce que l'on veut traiter de d'où se situe la lésion on utilisera les UVA ou UVB. On utilise ces UV en thépapeutique car ils agissent sur la synthèse des acides nucléiques et des protéines et vont donc avoir au niveau des cellules de la peau un effet anti-prolifératif (surtout sur les cellules de l'épiderme), un effet immunosuppresseur et un effet pigmentogène c'est à dire qu'ils vont stimuler la synthèse de mélanine par les mélanocytes. En règle général ce dernier effet n'est pas celui recherché en photothérapie, mais il existe certaines pathologies comme le vilitigo, qui entraine une dépigmentation, pour lequel on peut utiliser cette effet pigmentogène. Mais comme tout traitement il possède des effets secondaires en l'occurence des effets phototoxiques, c'est à dire que si la machine est mal réglée on peut provoquer des coups de soleil, et des effets mutagènes pouvant entrainés des mutations dans les cellules et être la source de cancers. Il est donc évident que l'on ne doit pas abuser des UV dehors ou même à visée thérapeutique pour éviter ce risque de cancer. Les principales applications de cette thérapie sont les dermatoses inflammatoires et le vilitigo. Voyons plus en détail les différentes photothérapie: photothérapie UVB : il existe deux types de spectre pour ces UV : soit à spectre large (longueur d'onde de 280 à 350 nm) ou à spectre étroit (longueur d'onde de 313 nm). Lorsque l'on utilise ce type d'uv il n'est pas nécessaire d'employer un photosensibilisant. Photothérapie UVA : un seul spectre de 320 à 450nm (longueur d'onde pas à retenir dixit la prof). Dans ce cas là il va être necessaire d'employer un photosensibilisant. Ces molécules se nomment des psoralènes qui peuvent être administrées soit en application locale ou par voie générale (dans ce cas le pic d'absorption est de 2 heures, on fera donc la photothérapie 2 heures après la prise du médicament). En pratique on va choisir la dose des UV en fonction du phototype du patient : on ne donnera pas la même dose pour une personne rousse et pour une personne mat sinon la première va ressortir avec un coup de soleil énorme ce qui n'est pas l'effet recherché. On augmentera ensuite progressivement les doses au cours des séances. On protége les yeux car les UV peuvent entrainer des manifestations occulaires (cataracte, etc), le visage (sauf si il y a des lésions au niveau du visage) et les organes génitaux (sauf si lésions à traiter). 11/13

12 Si l'on veut bronzer on va aller voir l'esthéticienne (la prof le déconseille fortement) mais si on veut traiter une dermatose on ira chez un dermatologue possédant l'appareillage : il existe des cabines à UVA et à UVB. En général on fait 3 séances par semaine avec par exemple 2 minutes le premier jour puis 2 minutes 30 le deuxième jour etc. Si l'on a des lésions localisées à certaines parties du corps on utilisera de plus petits appareils (sur la photo on voit une machine permettant d'irradier seulement les mains). Les principales contre-indication à la photothérapie sont : les phototypes très clairs (qui vont rougir très vite), les dermatoses aggravées par la lumière, certains patients qui prennent des médicaments photosensibilisant (comme des antibiotiques, des hypolipémiants), les antécédents de cancer cutané ou les affections y prédisposant, les enfants (exposition trop précoce aux UV risque d'augmenter les chances de développer une pathologie plus tardivement) et pour finir la grossesse durant laquelle il ne faut pas faire de PUVA (UVA associés à un photosensibilisant). Les effets secondaires sont de deux types, soit à court terme comme par exemple des troubles digestifs liés à la prise de psoralènes, l'érythème suite à une trop longue exposition, un prurit causé par l'asséchement de la peau suit à l'exposition aux UV. On observe aussi des effets à long terme comme le vieillissement cutané mais surtout le risque majeur qui est le cancer ; pour éviter cela on a fixer une dose maximal d'énergie à laquelle on peut s'exposer. L'énergie des UV est calculée en joule par cm² et au cours d'une vie il ne faut pas dépasser 1500J/cm² ce qui ne fait pas énormement de séances selon la prof. Dans le cas d'un patient avec une dermatose chronique lorsque la dose maximale de séances est atteinte il faut alors changer de traitement 2) Traitement par le froid Cette technique est utilisée dans certains cas, notamment lorsque l'on souhaite détruire une lésion cutanée et ce par deux mécanismes : d'une part en thrombosant les vaisseaux, la lésion n'est plus vascularisée et va donc être détruite, et d'autre part le froid va cristalliser l'eau contenue dans les cellules qui vont éclater entrainant une destruction du tissu. Il faut savoir que les cellules ont une sensibilité différente au froid : -les mélanocytes sont très sensibles au froid et seront détruit à partir d'une température de -3 C (si l'on traite trop fort une lésion cutanée par cryothérapie on risque de voir apparaître à la place de celle-ci une tâche blanche). -les kératinocytes sont moins sensibles et sont détruit à -30 C -les cellules cancéreuses quant à elles sont les plus résistantes et seront détruites entre -30 et -50 C En fonction de selon ce que l'on veut traiter on utilisera un froid plus ou moins intense. Il existe deux modalités de traitement par le froid : tout d'abord la cryothérapie qui est une destruction par le froid mais qui n'atteindra que les zones les plus superficielles de la peau. On peut utiliser deux produits pour réaliser cette technique : soit la neige carbonique (plus du tout utilisée) mas surtout l'azote liquide (- 190 C) que l'on peut projeter sur la lésion à l'aide d'un appareil. Cela permet de traiter des lésions bégnignes (verrues), des lésions prémalignes mais aussi des lésions pigmentées. La deuxième possibilité de traitement par le froid est la cryochirurgie qui permet une destruction plus importante et plus profonde. Cette technique pourra être utilisée pour traiter des tumeurs malignes, c'est à dire certains cancers de la peau (photo d'une personne opérée par cryochirurgie pour une tumeur au niveau du nez). 3) Traitement par laser On va maintenant voir le laser pigmentaire : on utilise ici une longueur d'onde correspondant à celle 12/13

13 absorbée par la mélanine, généralement entre 500 et 1000nm. On va pouvoir traiter les lésions pigmentées ainsi que les tatouages (dans ce cas le traitement n'est pas remboursé). Un autre type de laser est le laser abrasif ou au CO2 qui va permettre de détruire les tissus avec des longueurs d'onde qui sont absorbées par l'eau intra et extracellulaire. Cela permet de détruire des lésions comme des verrues, des tumeurs bégnignes, etc. Il faut savoir que ce type de laser détruit la lésion donc à la place de celle-ci on va trouver une plaie qui va devoir cicatriser, ce qui peut prendre du temps si la lésion est étendue. Le laser épilatoire a une action physico-chimique, thermique et mécanique sur la mélanine contenue dans la tige et le bulbe pilaire. On peut l'utiliser pour traiter une hyperpilosité ou hypertrichose. Il faut faire attention lorsque l'on traite à ne cibler que la mélanine située dans le poil et pas celle située dans la peau. De plus comme on l'a vu précédemment il est inutile sur des poils blancs ou trop clairs. Dans le futur on peut imaginer que seront développés de nouveaux lasers avec de nouvelles applications. Monsieur et Madame GroisdansmacaveetjelesfaistravaillerpourmoinsqueleSMIC ont un fils, comment s'appelle-t-il? Réponse : Gédéon 13/13

Traitements topiques. Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames. Soulagent les démangeaisons.

Traitements topiques. Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames. Soulagent les démangeaisons. SANS ORDONNANCE Solutions pour le bain et la douche : Huiles Farine d avoine Sels d Epsom Sels de al Mer Morte Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames.

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Delphi 0,1 % crème Acétonide de triamcinolone

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Delphi 0,1 % crème Acétonide de triamcinolone NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Delphi 0,1 % crème Acétonide de triamcinolone Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes

Plus en détail

QUIZ 260-81512-B SE PROTÉGER DU SOLEIL, C EST PROTÉGER SA SANTÉ

QUIZ 260-81512-B SE PROTÉGER DU SOLEIL, C EST PROTÉGER SA SANTÉ QUIZ? 260-81512-B SE PROTÉGER DU SOLEIL, C EST PROTÉGER SA SANTÉ Testez vos enfants 10 questions pour jouer avec vos enfants 2. Nous sommes tous sensibles au soleil. VRAI! Le soleil est dangereux pour

Plus en détail

Prescription et surveillance d un traitement dermocorticoïde

Prescription et surveillance d un traitement dermocorticoïde Examen National Classant Module transdisciplinaire 11 : Synthèse clinique et thérapeutique Prescription et surveillance d un traitement dermocorticoïde Item n o 174 : Prescription et surveillance des anti-inflammatoires

Plus en détail

DIAGNOSTIC SOLAIRE ÉVALUEZ VOTRE SENSIBILITÉ ET VOTRE RISQUE AU SOLEIL! INSTITUT FRANÇAIS SOLEIL & SANTÉ. www.ifss.fr

DIAGNOSTIC SOLAIRE ÉVALUEZ VOTRE SENSIBILITÉ ET VOTRE RISQUE AU SOLEIL! INSTITUT FRANÇAIS SOLEIL & SANTÉ. www.ifss.fr DIAGNOSTIC SOLAIRE ÉVALUEZ VOTRE SENSIBILITÉ ET VOTRE RISQUE AU SOLEIL! Association de médecins, de scientifiques et de spécialistes des UV, l Institut Français Soleil & Santé (IFSS) a pour vocation de

Plus en détail

RISQUES SOLAIRES CE QU IL FAUT SAVOIR POUR QUE LE SOLEIL RESTE UN PLAISIR

RISQUES SOLAIRES CE QU IL FAUT SAVOIR POUR QUE LE SOLEIL RESTE UN PLAISIR RISQUES SOLAIRES CE QU IL FAUT SAVOIR POUR QUE LE SOLEIL RESTE UN PLAISIR PROFITEZ DU SOLEIL EN TOUTE SÉCURITÉ Nous profitons tous du soleil et en connaissons ses bienfaits : il dope le moral et favorise

Plus en détail

L été est arrivé et les vacances aussi.

L été est arrivé et les vacances aussi. L été est arrivé et les vacances aussi. Toute la famille se prépare pour aller à la plage, es-tu prêt à en profiter avec eux? Hélios et Hélia ont hâte de retrouver leurs amis et surtout de profiter de

Plus en détail

Mon RECHERCHE EN DERMATOLOGIE

Mon RECHERCHE EN DERMATOLOGIE s i s a i r o s P Mon t e n r a c ivi de su RECHERCHE EN DERMATOLOGIE "Le psoriasis est une maladie chronique de la peau. Pour une prise en charge optimale, cette pathologie nécessite des consultations

Plus en détail

et l utilisation des traitements biologiques

et l utilisation des traitements biologiques et l utilisation des traitements biologiques Choisir le meilleur traitement pour retrouver la qualité de vie que vous êtes en droit d avoir Les agents biologiques (biothérapies) Étant les plus récents

Plus en détail

Le psoriasis (123) Professeur Jean-Claude BEANI Octobre 2003

Le psoriasis (123) Professeur Jean-Claude BEANI Octobre 2003 Le psoriasis (123) Professeur Jean-Claude BEANI Octobre 2003 Pré-requis : QCM (bonne réponse) Le psoriasis est : A - une dermatose érythémato-squameuse B - Fréquente C - Pouvant être traité par les bêta-bloquants

Plus en détail

Recommandations de bon usage. des produits de protection solaire à l attention des utilisateurs. Recommandations de bon usage. www.afssaps.

Recommandations de bon usage. des produits de protection solaire à l attention des utilisateurs. Recommandations de bon usage. www.afssaps. Recommandations de bon usage Recommandations de bon usage des produits de protection solaire à l attention des utilisateurs Juillet 2011 Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé 143-147

Plus en détail

EPILATION LASER MEDICALE LA QUALITÉ AU PRIX JUSTE. Foire Aux Questions

EPILATION LASER MEDICALE LA QUALITÉ AU PRIX JUSTE. Foire Aux Questions MEDILASER EPILATION LASER MEDICALE LA QUALITÉ AU PRIX JUSTE Foire Aux Questions TABLE DES MATIÈRES Le résultat du laser est-il garanti?... 3 Les instituts de beauté peuvent-ils faire du laser?... 3 Le

Plus en détail

Psoriasis & Sport. Pour un meilleur accès des personnes psoriasiques aux activités sportives. Qui le psoriasis touche-t-il?

Psoriasis & Sport. Pour un meilleur accès des personnes psoriasiques aux activités sportives. Qui le psoriasis touche-t-il? Psoriasis, let s sport together! Psoriasis & Sport Pour un meilleur accès des personnes psoriasiques aux activités sportives Qui le psoriasis touche-t-il? On estime que 2 à 3 % de la population belge est

Plus en détail

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING TECHNIQUES D AVENIR Jonathan LONDNER, Aurélie HAUTIER Centre Régional de Traitement des Grands Brûlés Service de chirurgie Plastique, Hôpital de la Conception, Marseille. DIAGNOSTIC DÉTERSION BOURGEONNEMENT

Plus en détail

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013 Sensibilisation à la Sécurité LASER Aspet, le 26/06/2013 Modes d émission LASER P c P 0 P moy 0 Emission pulsée Salve ou train de N impulsions Emission continue Q i t i t Longueur d onde λ Emission continue

Plus en détail

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se Le psoriasis est une maladie fréquente Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se traduit le plus souvent par des plaques rouges sur la peau, légèrement surélevées

Plus en détail

Sont considérées comme prestations qui requièrent la qualification de médecin spécialiste en dermato-vénéréologie (E) :

Sont considérées comme prestations qui requièrent la qualification de médecin spécialiste en dermato-vénéréologie (E) : Sont considérées comme prestations qui requièrent la qualification de médecin spécialiste en dermato-vénéréologie (E) : a) b) a) b) DERMATO-VENEREOLOGIE Art. 21 pag. 1 SECTION 9. Dermato-vénéréologie.

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille

Plus en détail

Module transdisciplinaire 8 : Immunopathologie. Réactions inflammatoires

Module transdisciplinaire 8 : Immunopathologie. Réactions inflammatoires Enseignement National Classant Module transdisciplinaire 8 : Immunopathologie. Réactions inflammatoires Psoriasis J.-J. GUILHOU (Montpellier), L. DUBERTRET (Paris, St Louis), B. CRICKX (Paris, Bichat),

Plus en détail

PROFITER DU SOLEIL EN TOUTE SÉRÉNITÉ. Les bons réflexes de prévention solaire

PROFITER DU SOLEIL EN TOUTE SÉRÉNITÉ. Les bons réflexes de prévention solaire PROFITER DU SOLEIL EN TOUTE SÉRÉNITÉ Les bons réflexes de prévention solaire LE SOLEIL et notre vitalité Rien ne vaut un rayon de soleil pour retrouver le sourire. C est un fait établi, le soleil joue

Plus en détail

LES MASSAGES POUR BÉBÉ

LES MASSAGES POUR BÉBÉ LES MASSAGES POUR BÉBÉ La philosophie et les engagements du LABORATOIRE HÉVÉA Des produits 100% naturels élaborés exclusivement à partir de plantes en provenance des cinq continents et récoltées dans le

Plus en détail

Pour un bronzage sage. Guide pour un utilisateur averti de banc solaire

Pour un bronzage sage. Guide pour un utilisateur averti de banc solaire Pour un bronzage sage Guide pour un utilisateur averti de banc solaire -18 C est surtout durant les longs mois d hiver que le manque de soleil incite les amateurs de soleil à aller le chercher ailleurs

Plus en détail

Prévenir... les accidents des yeux

Prévenir... les accidents des yeux Prévenir... les accidents des yeux 19 Ce qui peut venir troubler notre vision Chaque année, des milliers de personnes perdent la vue ou ont une importante baisse de la vision, à la suite d un accident

Plus en détail

Pharmacie galénique et dermatologie. En fonction de quels critères médicaux choisir les excipients en consultation?

Pharmacie galénique et dermatologie. En fonction de quels critères médicaux choisir les excipients en consultation? Pharmacie galénique et dermatologie En fonction de quels critères médicaux choisir les excipients en consultation? Dr Ch. Defresne Mars 2005 Excipients disponibles Listes disponibles : Formulaire national

Plus en détail

gale - Brochure d information -

gale - Brochure d information - gale La - Brochure d information - Qu est-ce que la gale? La gale est une infection de la peau causée par un parasite. Celui-ci creuse un petit tunnel (sillon) dans la partie superficielle de la peau et

Plus en détail

IPL SHR MED-120C+ Super Hair Removal, dépilation permanente

IPL SHR MED-120C+ Super Hair Removal, dépilation permanente IPL SHR MED-120C+ Super Hair Removal, dépilation permanente M o d e d ' e m p l o i La dernière version de cette brochure est disponible sur notre site www.ophethom.com dans l espace professionnel Traduction

Plus en détail

Comment faire disparaître une Cicatrice de façon Naturelle. Une Peau au Naturel

Comment faire disparaître une Cicatrice de façon Naturelle. Une Peau au Naturel Comment faire disparaître une Cicatrice de façon Naturelle Une Peau au Naturel Pourquoi est-il important de faire disparaître une cicatrice? Parce que votre Peau est Ce que vous voyez de Vous Ce que les

Plus en détail

Apprivoisons le soleil!

Apprivoisons le soleil! Apprivoisons le soleil! une initiative de la Communauté française 1. Sommaire soleil et plaisir, bien-être soleil et risques pour la santé soleil et prévention baignades et bains de soleil activités sportives

Plus en détail

Epaisseur cutanée. Et selon le sexe : femme < homme

Epaisseur cutanée. Et selon le sexe : femme < homme Plan Épaisseur cutanée Absorption transcutanée Protection contre la pénétration d allergènes Protection contre la pénétration d agents infectieux JPSA Thermorégulation Nettoyage de la peau Hydratation

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

LES LASERS EN DERMATOLOGIE

LES LASERS EN DERMATOLOGIE 1 LES LASERS EN DERMATOLOGIE Dr Hervé VAN LANDUYT Dermatologue - Attaché au CHU St Jacques Adresse personnelle : 36 grande rue - 25000 Besançon Si la conception physique du laser est ancienne (Einstein),

Plus en détail

http://www.aroma-zone.com - contacts@aroma-zone.com

http://www.aroma-zone.com - contacts@aroma-zone.com HUILE ESSENTIELLE DE BASILIC TROPICAL Revigorante et vitalisante, tonique puissante du système nerveux. Digestive, antispasmodique. Stress, fatigue, dépression, insomnie Flatulence, indigestion, nausée,

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L'UTILISATEUR. DAKTOZIN 2,5 mg/150 mg pommade Nitrate de miconazole et oxyde de zinc

NOTICE : INFORMATION DE L'UTILISATEUR. DAKTOZIN 2,5 mg/150 mg pommade Nitrate de miconazole et oxyde de zinc NOTICE : INFORMATION DE L'UTILISATEUR DAKTOZIN 2,5 mg/150 mg pommade Nitrate de miconazole et oxyde de zinc Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament car elle contient des

Plus en détail

CANCERS DE LA PEAU. Les cancers de la peau se divisent en deux catégories principales : les mélanomes malins et les non mélanomes.

CANCERS DE LA PEAU. Les cancers de la peau se divisent en deux catégories principales : les mélanomes malins et les non mélanomes. CANCERS DE LA PEAU Définition Les cancers de la peau se divisent en deux catégories principales : les mélanomes malins et les non mélanomes. Les mélanomes Ces tumeurs se développent dans les mélanocytes,

Plus en détail

Q U E S T I O N S. 2/ Le soleil nous procure (plusieurs réponses correctes) De la lumière De l énergie Du feu De la chaleur De la pluie

Q U E S T I O N S. 2/ Le soleil nous procure (plusieurs réponses correctes) De la lumière De l énergie Du feu De la chaleur De la pluie 1 Q U E S T I O N S 1/ Le soleil est : Une étoile Une planète 2/ Le soleil nous procure (plusieurs réponses correctes) De la lumière De l énergie Du feu De la chaleur De la pluie 3/ Le soleil tourne-t-il

Plus en détail

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions L opération de la cataracte Des réponses à vos questions Qu est-ce que la cataracte? Quel objectif? Cette brochure vous donne toutes les informations utiles concernant l opération de la cataracte. Définition

Plus en détail

Épilation au laser Fiche client (e) / Questionnaire. Nom du client : Adresse : Ville : Province : Code postal : Téléphone au domicile : Au travail :

Épilation au laser Fiche client (e) / Questionnaire. Nom du client : Adresse : Ville : Province : Code postal : Téléphone au domicile : Au travail : Épilation au laser Fiche client (e) / Questionnaire Nom du client : Date : Adresse : Ville : Province : Code postal : Téléphone au domicile : Au travail : Femme Homme Référé par : Date de naissance : Régions

Plus en détail

Sport et alpha ANNEXES

Sport et alpha ANNEXES Sport et alpha ANNEXES Edition 2013 TABLE DES MATIERES Table des matières 1 Alimentation 2 Boire, Boire, Boire... 2 Et à l approche des «20 km de Bruxelles»? 3 Et pendant l épreuve? 3 Stretching 4 Avant

Plus en détail

PROPRIÉTÉS D'UN LASER

PROPRIÉTÉS D'UN LASER PROPRIÉTÉS D'UN LASER Compétences mises en jeu durant l'activité : Compétences générales : S'impliquer, être autonome. Elaborer et réaliser un protocole expérimental en toute sécurité. Compétence(s) spécifique(s)

Plus en détail

Ministère de l Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Technologie Université Virtuelle de Tunis

Ministère de l Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Technologie Université Virtuelle de Tunis Ministère de l Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Technologie Université Virtuelle de Tunis! " Ce produit pédagogique numérisé est la propriété exclusive de l'uvt. Il est strictement

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

*Test sur 20 femmes présentant des taches de sénescence sur les 2 mains et sur le visage. Age moyen 59 ± 1 an. Test par colorimétrie.

*Test sur 20 femmes présentant des taches de sénescence sur les 2 mains et sur le visage. Age moyen 59 ± 1 an. Test par colorimétrie. WHITE RESOLUTION SOIN ÉCLAIRCISSANT ANTI-TÂCHES, ANTI-ÂGE AU WHITESPHERE TM PREMIUM ET IPARZINE -4A PERFORMANCE PRODUIT Ce soin est une formule ultra-active qui permet de lutter efficacement contre les

Plus en détail

Exposition des salariés aux rayonnements optiques artificiels

Exposition des salariés aux rayonnements optiques artificiels Exposition des salariés aux rayonnements optiques artificiels Direction de la Santé - Division de la Santé au Travail SOMMAIRE [ p. 4 - p. 5 ] Introduction [ p. 6 - p. 7 ] Législation Obligations de l

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

Avis 17 octobre 2012

Avis 17 octobre 2012 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 17 octobre 2012 BETESIL 2,25 mg, emplâtre médicamenteux Boite de 8 emplâtres médicamenteux en sachets (CIP : 34009 377 977 4 0) Laboratoire GENEVRIER DCI Code ATC (2012)

Plus en détail

Comprendre le psoriasis

Comprendre le psoriasis Comprendre le psoriasis Brochure d information et guide pratique Le psoriasis est une maladie chronique de la peau, qui se manifeste par des altérations visibles de la surface cutanée. Aussi pose-t-il

Plus en détail

Prépration cutanée de l opéré

Prépration cutanée de l opéré Prépration cutanée de l opéré Xème Journée d Hygiène Hospitalière de Bizerte. Bizerte le 3 décembre 2005 Conférence de Consensus de la Société Française d Hygiène Hospitalière 1 Définition: Ensemble de

Plus en détail

Item 288 : Troubles des phanères : Onyxis

Item 288 : Troubles des phanères : Onyxis Item 288 : Troubles des phanères : Onyxis Collège National des Enseignants de Dermatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières OBJECTIFS... 2 I Atteinte matricielle avec modification

Plus en détail

Conseils pour le traitement des douleurs persistantes

Conseils pour le traitement des douleurs persistantes Page -1- Conseils pour le traitement des douleurs persistantes Ce qu'il faut savoir avant tout, c'est que les douleurs persistantes sont des "douleurs particulières", qui doivent donc être traitées en

Plus en détail

1STI2D - Les ondes au service de la santé

1STI2D - Les ondes au service de la santé 1STI2D - Les ondes au service de la santé De nombreuses techniques d imagerie médicale utilisent les ondes : la radiographie utilise les rayons X, la scintigraphie utilise les rayons gamma, l échographie

Plus en détail

DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES

DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES I ECZEMA ET LESIONS ECZEMATIFORMES II LICHEN PLAN III LICHEN SCLERO-ATROPHIQUE IV MALADIE LUPIQUE V PSORIASIS VI AUTRES Parapsoriasis Kératodermies

Plus en détail

Comprendre. son Psoriasis du Cuir Chevelu

Comprendre. son Psoriasis du Cuir Chevelu Comprendre son Psoriasis du Cuir Chevelu Vous avez un psoriasis du cuir chevelu ou une personne de votre entourage en est atteinte. Cette brochure vous est destinée. Grâce aux informations transmises,

Plus en détail

Dans quel pot trouve-t-on le meilleur onguent?

Dans quel pot trouve-t-on le meilleur onguent? Fédération des médecins omnipraticiens du Québec Dans quel pot trouve-t-on le meilleur onguent? Hélène Demers et Caroline St-Jacques Vous voulez prescrire un corticostéroïde topique? Lisez ce qui suit!

Plus en détail

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6 Acides et bases Acides et bases Page 1 sur 6 Introduction Sont réputés acides et bases au sens des règles de sécurité en vigueur en Suisse, les solides ou liquides qui ont une réaction acide ou alcaline

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

Laser CO2 fractionné. Dr Jean De Wan - Chirurgie et médecine esthétique. www.drjeandewan.be 1

Laser CO2 fractionné. Dr Jean De Wan - Chirurgie et médecine esthétique. www.drjeandewan.be 1 Laser CO2 fractionné Les lasers à dioxyde de carbone (CO2) sont des appareils à gaz, émis en infrarouge, ayant pour principe de détruire les lésions dermatologiques. Les lasers CO2 sont ulisés depuis plus

Plus en détail

Epilation au LASER. Sophie Drouin, Infirmière, drainage lymphatique selon méthode VODDER

Epilation au LASER. Sophie Drouin, Infirmière, drainage lymphatique selon méthode VODDER Relaxsanté Epilation au LASER Centre de soins à Vaumarcus/NE Clos du Château 10-2028 Vaumarcus / 032/835 40 31 Dr Philippe Furger, Docteur en Médecine interne Sophie Drouin, Infirmière, drainage lymphatique

Plus en détail

Référentiel CPAM Liste des codes les plus fréquents pour la spécialité :

Référentiel CPAM Liste des codes les plus fréquents pour la spécialité : Référentiel CPAM Liste des codes les plus fréquents pour la spécialité : DERMATOLOGIE ET VENEROLOGIE ADC - Acte de chirurgie BAFA005 1 (I, O) BAFA006 1 0 Exérèse non transfixiante de lésions multiples

Plus en détail

LA PERTE DE CONSCIENCE

LA PERTE DE CONSCIENCE CES QUELQUES NOTIONS PEUVENT SAUVER DES VIES. PENSEZ Y SV D URGENCES Pompiers et service médical urgent : 100 Police : 101 L'HEMORRAGIE Comment reconnaître une hémorragie? Le sang s'écoule abondamment

Plus en détail

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,

Plus en détail

GUIDE DE SOIN ET MAQUILLAGE

GUIDE DE SOIN ET MAQUILLAGE GUIDE DE SOIN ET MAQUILLAGE SOMMAIRE belle & bien VOUS SOUHAITE LA BIENVENUE 04 PRENDRE SOIN DE VOTRE PEAU 05 LES 12 ÉTAPES DE SOIN ET DE MAQUILLAGE 06 PRENDRE SOIN DE SES CHEVEUX 12 PRENDRE SOIN DE SES

Plus en détail

LE PSORIASIS EN 20 QUESTIONS

LE PSORIASIS EN 20 QUESTIONS LE PSORIASIS EN 20 QUESTIONS UF Allergologie et Immunologie Clinique, CH Lyon-Sud Université Lyon1, UFR Médecine Lyon-Sud 1. Qu est-ce que le psoriasis? Est-ce une maladie «orpheline»? 2. Comment se présente

Plus en détail

Stelara (ustekinumab)

Stelara (ustekinumab) Les autorités de santé de l Union européenne ont assorti la mise sur le marché du médicament Stelara de certaines conditions. Le plan obligatoire de minimisation des risques en Belgique, dont cette information

Plus en détail

LA SOLAIRE ATTITUDE EN FRANCHE COMTE ASFODER PLAN CANCER 2002-2008. Dépistage - Prévention - Information solaire en Franche Comté

LA SOLAIRE ATTITUDE EN FRANCHE COMTE ASFODER PLAN CANCER 2002-2008. Dépistage - Prévention - Information solaire en Franche Comté 1 LA SOLAIRE ATTITUDE EN FRANCHE COMTE ASFODER PLAN CANCER 2002-2008 Dépistage - Prévention - Information solaire en Franche Comté GENERALITES En 2008, les cancers de la peau sont les cancers les plus

Plus en détail

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014 Psoriasis Rapport du Secrétariat 1. Le Conseil exécutif, à sa cent trente-troisième session,

Plus en détail

la peau et la dermatologie

la peau et la dermatologie Pour tout savoir sur la peau et la dermatologie Guy Leriche, Président Christian Germain, Directeur général édito BIEN PROTÉGER SA PEAU! Directement touchée par toutes les agressions extérieures, la peau

Plus en détail

A B C Eau Eau savonneuse Eau + détergent

A B C Eau Eau savonneuse Eau + détergent 1L : Physique et chimie dans la cuisine Chapitre.3 : Chimie et lavage I. Les savons et les détergents synthétiques 1. Propriétés détergentes des savons Le savon est un détergent naturel, les détergents

Plus en détail

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles sommaire Qu est-ce qu une IST? p. 5 La blennorragie gonococcique p. 7 La chlamydiose p. 8 L hépatite B p. 9 L herpès génital p. 10 Les mycoplasmes et

Plus en détail

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013 Douleurs des mains Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements C.Zenklusen septembre 2013 Causes de douleurs aux mains Articulations (origine articulaire) Nerfs (origine nerveuse)

Plus en détail

Les eczémas: l approche au cabinet

Les eczémas: l approche au cabinet Les eczémas: l approche au cabinet Dr H. Brandstätter Dr J. Sommer-Bülher Prof. V. Piguet Plan Comment analyser une lésion? Différentes formes d eczémas Traitement Quand référer chez le dermatologue? 1

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Rincez à l'eau froide. Ensuite, lavez immédiatement avec une lessive.

Rincez à l'eau froide. Ensuite, lavez immédiatement avec une lessive. Betterave rouge Rincez à l'eau froide. Ensuite, lavez immédiatement avec une lessive. Bière Boue/Terre Rincez à l'eau froide puis procédez à un lavage normal avec une lessive. Epongez la tache avec du

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

Éviter d en attraper. Savoir si on en a S en débarrasser

Éviter d en attraper. Savoir si on en a S en débarrasser Les poux Les poux Éviter d en attraper Savoir si on en a S en débarrasser C est quoi un pou? C est un insecte, brun et très petit. On peut avoir des poux quand on est adulte? Oui Les poux, ça gratte? Oui

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Dossier de presse 2014

Dossier de presse 2014 COSMETOLOGIE MEDICALE. CHIRURGIE ESTHETIQUE. MEDECINE ESTHETIQUE 1 Dossier de presse 2014 SOMMAIRE 4 Presentation 5 Trombinoscope 2 7 6 Cosmetologie medicale Maquillage permanent & detatouage 9 Traitement

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

Les cancers de la peau non-mélanome

Les cancers de la peau non-mélanome Les cancers de la peau non-mélanome Carcinome basocellulaire Carcinome spinocellulaire Lésions précancéreuses Une information de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches

Plus en détail

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir?

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Renseignements sur la fumée secondaire et tertiaire Qu est-ce que la fumée secondaire? La fumée secondaire est une combinaison de fumée

Plus en détail

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Exercice n 1 1 )Signification UV et IR UV : Ultraviolet (λ < 400 nm) IR : Infrarouge (λ > 800 nm) 2 )Domaines des longueurs d onde UV : 10 nm < λ < 400 nm IR : 800

Plus en détail

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement.

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Rappels : L air qui nous entoure contient 3 gaz principaux: 71% d azote, 21% d oxygène, 0,03 % de CO2 et quelques gaz rares. L eau de chaux se trouble

Plus en détail

Notre système. Immunitaire

Notre système. Immunitaire Notre système Immunitaire Notre système Immunitaire Edito L association I.R.I.S. salue l initiative de Sara Lebien, qui en écrivant cet ouvrage et en proposant une illustration gaie et coloré a rendu l

Plus en détail

Psoriasis Définition :

Psoriasis Définition : Psoriasis Définition : Le psoriasis est une maladie chronique et non contagieuse de la peau qui, à ce jour est mal connue, en partie génétique. Le psoriasis se caractérise par des anomalies immunologiques

Plus en détail

GUIDE D INSTRUCTION. Montage Entretien

GUIDE D INSTRUCTION. Montage Entretien GUIDE D INSTRUCTION Montage Entretien INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES Dès réception des marchandises, veuillez vérifier le bon état de l'emballage. Veuillez mentionner tout dégât éventuel de transport sur le

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

Le psoriasis est une affection chronique fréquente atteignant

Le psoriasis est une affection chronique fréquente atteignant images Retrouvez toutes les images illustrant ce texte, et bien d autres encore, en haute définition dans la photothèque «Psoriasis» sur www.larevuedupraticien.fr Item 114 PSORIASIS Pr Marie Beylot-Barry

Plus en détail

A healthy decision LA DOULEUR

A healthy decision LA DOULEUR A healthy decision Mieux vivre avec LA DOULEUR Tout à propos de la douleur, de ses causes et de ses possibilités de traitement. Parlez-en avec votre médecin ou pharmacien. Contenu Qu est-ce que la douleur

Plus en détail

TRAITEMENT DE L ACNÉ DERMOCORTICOIDES. Enseignement optionnel «Prescription et usage rationnel des médicaments» Dr Antoine FAUCONNEAU 10 Avril 2013

TRAITEMENT DE L ACNÉ DERMOCORTICOIDES. Enseignement optionnel «Prescription et usage rationnel des médicaments» Dr Antoine FAUCONNEAU 10 Avril 2013 TRAITEMENT DE L ACNÉ DERMOCORTICOIDES Enseignement optionnel «Prescription et usage rationnel des médicaments» Dr Antoine FAUCONNEAU 10 Avril 2013 INTRODUCTION Particularités des traitements en Dermatologie

Plus en détail

Insulinothérapie et diabète de type 1

Insulinothérapie et diabète de type 1 Insulinothérapie et diabète de type 1 Introduction: la molécule d insuline L instauration de l insulinothérapie Dispositif d administration de l insuline Les propriétés de l insuline Insuline et schémas

Plus en détail

Mécanisme des réactions inflammatoires

Mécanisme des réactions inflammatoires 01/04/2014 THOMASSIN Guillaume L2 Revêtement Cutané Dr. Sophie Deplat-Jégo Relecteur 4 8 pages Revêtement cutané Mécanisme des réactions inflammatoires cutanés Mécanisme des réactions inflammatoires Plan

Plus en détail

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané Énoncés Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané N 109 Dermatoses faciales : acné, rosacée, dermatite séborrhéique Diagnostiquer l acné, la rosacée, la dermatite séborrhéique.

Plus en détail

HUMI-BLOCK - TOUPRET

HUMI-BLOCK - TOUPRET FICHE DE DONNEES DE SECURITE Révision antérieure : (Selon l annexe II du Règlement REACH de l UE 1907/2006) Mise à jour : 19 janvier 2010 Version : 1 HUMI-BLOCK - TOUPRET 1-IDENTIFICATION DU PRODUIT ET

Plus en détail