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1 Betteravier tteravier Le ORGANE MENSUEL DE LA CONFÉDÉRATION DES BETTERAVIERS BELGES 49IEME ANNEE N 520 MAI-JUIN 2015 P A la RT, pour la campagne , la valeur des pulpes a été fixée à 5,00 par tonne de betteraves En bref 3 10 Sucre : concertation du groupe d experts pour améliorer la transition en vue de l abolition des quotas. Le groupe d experts sur l avenir du marché du sucre, composé d experts des ministères de l agriculture des Vingt-huit, a discuté de la façon dont les États membres ont décidé d utiliser pour ce secteur le soutien couplé volontaire prévu par la réforme de la PAC. Une option mise en oeuvre par dix pays (République tchèque, Grèce, Espagne, Finlande, Hongrie, Croatie, Italie, Pologne, Roumanie, Slovaquie) et représentant 4 % du total des soutiens couplés en vigueur dans l UE. Biocarburants : la Commission européenne a engagé une procédure d infraction contre l Espagne pour lui demander de mettre correctement en oeuvre la directive européenne RED sur les énergies renouvelables de 2009 en ce qui concerne les biocarburants. Il est reproché à l Espagne de ne pas appliquer les exigences de durabilité prévues par la directive sur le territoire national pour la réalisation de l objectif de 10 % d énergies renouvelables dans le secteur des transports. De plus, l Espagne traite différemment les biocarburants et matières premières d origine géographique différente contrairement à ce qui est prévu dans la directive européenne. Baisse prévue de la récolte 2015 de céréales dans l UE de 5,2% par rapport au record de l an dernier. Une baisse liée en partie au recul des surfaces de 2,1%. Les principales cultures à voir leurs superficies se réduire sont le blé tendre (-4%) et le maïs (-4,3%). Compte tenu des prévisions de consommation stables et d exportations en net recul (-12%), les experts estiment que les stocks devraient poursuivre leur reconstitution, atteignant 52 Mt en fin de campagne (+ 3,1 Mt). Pour les oléagineux, les surfaces sont quasiment stables mais la récolte devrait reculer d environ 10% à 31,1 Mt. Hausse prévue de 67% de la consommation d antibiotiques dans l élevage d ici 2030 dans le monde. Une croissance essentiellement tirée par cinq pays qui représenteraient plus du tiers de cette hausse : le Brésil, la Russie, l Inde, la Chine et l Afrique du sud. Dans ce groupe de pays la consommation d antibiotiques devrait doubler car l élevage extensif y est peu à peu remplacé par des systèmes intensifs où les antibiotiques sont utilisés comme facteurs de croissance. Pendant ce temps dans l UE, deux nouveaux règlements ont été proposés en 2014 pour interdire, entre autres, l usage des aliments médicamenteux à titre préventif ou comme facteurs de croissance. FIN DU LITIGE ENTRE ETATS-UNIS ET MEXIQUE? L image du sucre 2 Des semences de qualité pour votre sérénité Organe mensuel de la confédération des betteraviers belges asbl CBB Boulevard Anspach 111 / Bruxelles T F lebetteravier@cbb.be COLOPHON Editeur responsable Mathieu Vrancken, Président de la CBB Directeur de la publication Valerie VERCAMMEN Edition et publicité Bernadette Bické - Martine Moyart Responsable de la technique betteravière IRBAB Tienen Imprimerie Corelio Printing Abonnement annuel Belgique 12,00 UE 22,00 Hors UE 27,00 IBAN BE TVA BE AMAROK BONSAI EUCALYPTUS W W W. S E S V A N D E R H A V E. B E

2 2 EDITO IMAGE L agriculture pollue: devenez vétégariens! L agriculture pollue la nature et les vaches produisent des gaz à effet de serre. Donc, une fois par semaine, ce serait bien de manger végétarien parce que c est bon pour l environnement». C est avec ce message que mon fils est revenu de l école. En fait, les maîtres et les institutrices ont relayé ce que pense une grande partie de la population. L agriculture est encore toujours confrontée à un sérieux problème d image. Bien sûr, on ne peut pas attendre des enseignants qu ils soient spécialistes dans toutes les matières. Leur job est déjà assez difficile comme cela, car enseigner les connaissances de base à quelque 25 enfants de 12 ans, qui ne sont pas toujours des plus faciles ou qui montrent déjà les premiers signes de la pré-puberté, cela mérite le respect. Mais si mon fils fait remarquer le jour suivant que «pour produire du tofu ou du seitan, il faut du soja, que le plus souvent, le soja est acheminé par bateau depuis de lointaines contrées, et que les usines qui fabriquent le tofu rejettent elles aussi du CO2 dans l atmosphère, alors j estime qu un débat mérite d être mené au sein de la classe. Les enfants d aujourd hui sont en effet les consommateurs de demain ou le seront tout au moins d ici 10 ans. Ce qui est enseigné à nos enfants est à mettre en lien avec le billet d opinion de Dirk Draulans, biologiste et rédacteur au Knack, paru il y a quelques semaines. Dans son article, il écrit des choses qui correspondent peut-être à l agriculture d après-guerre mais qui ne correspondent plus du tout avec l agriculture de ces dix dernières années et encore moins à l agriculture d aujourd hui. Les agriculteurs que je rencontre, aiment la nature et y sont très sensibles. La nature n est pas seulement leur gagne-pain ; c est aussi l héritage qu ils laisseront à leurs enfants : au propre comme au figuré. Alors, dire que les agriculteurs ont une profonde aversion envers la nature, est totalement inacceptable et injurieux! Quant à l Europe, elle fait plus que faire preuve de vigilance. Je conseille vivement à tous ceux qui taxent les agriculteurs de pollueurs, de prendre connaissance des textes de la PAC sur le verdissement. Qu il y ait eu des abus dans le passé? C est sûr. Tout n est pas parfait aujourd hui? Sans doute. Mais notre agriculture évolue très certainement dans la bonne direction. La recherche et le développement, les investissements, l amélioration des techniques culturales et de la lutte intégrée pour la protection des végétaux : tout indique que l agriculture est un secteur innovant qui cherche à vivre en harmonie avec la nature. L agriculture est un secteur qui reconnaît les problèmes et ce qu il faut faire. Le sucre est-il devenu la nouvelle graisse? Ma génération a grandi dans l idée qu il fallait consommer le moins de graisses possible. La graisse faisait grossir et était un facteur favorisant les maladies cardiaques ou vasculaires. Nous avons assisté à l émergence des aliments pauvres en graisse, margarines et autres produits «light». Le pourcentage de matière grasse est devenu l information indispensable pour les consommateurs avertis. Aujourd hui, le vent a tourné. Au cours des derniers mois, différentes études ont attiré l attention sur les dangers de consommer trop peu de graisses : qui consommer trop peu de graisses, ne produit pas assez cholestérol, est davantage sujet à la dépression et a même une probabilité plus élevée de développer différents types de cancer. Pour la génération anti-cholestérol, ce message semble tout à fait contradictoire voire invraisemblable. La graisse était l ennemi numéro 1 des années 80 et 90. Le sucre est devenu le poison de notre époque. Pas une semaine ne se «La graisse était l ennemi numéro 1 des années 80 et 90. Le sucre est devenu le poison de notre époque. Pas une semaine ne se passe sans qu un article ne paraisse au sujet du «poison blanc». passe sans qu un article ne paraisse au sujet du «poison blanc» qui serait encore plus toxique que les drogues (du moins pour les souris). Dans les supermarchés, les rayons sont remplis de produits sans sucre, offrant néanmoins un goût sucré grâce à la stévia ou à d autres édulcorants, naturels ou de synthèse. En Europe, nous consommons annuellement près de 40 kg de personne. Dans le monde, la consommation de sucre s élève en moyenne à 25 kg par an et par habitant. Dans le Betteravier du mois dernier, on a pu lire que l OMS, l Organisation Mondiale de la Santé, voulait réduire la consommation de sucre à 25 grammes par jour, soit 6 cuillères à café par jour ou encore 9 kg de sucre par an. Est-ce une carte jouable sachant qu une seule boisson sucrée contient déjà 10 cuillères à thé de sucre? Ce sont surtout les sucres cachés qui sont les grands responsables. On les retrouve dans presque tous les plats préparés comme les sauces, le yoghourt et les conserves. On les oublie d ailleurs trop souvent au moment de calculer notre consommation de sucre journalière. L excès nuit en tout et il faut profiter de tout avec modération». Mais je me demande quand même ce qu on va écrire sur le sucre dans les 25 ou 30 années qui viennent. Valerie Vercammen, Secrétaire général de la CBB 2 BIOCARBURANTS Début des négociations entre le Conseil et le Parlement européen Alors que débutent les négociations entre Conseil et Parlement européen, les organisations et coopératives agricoles de l UE (Copa-Cogeca) ont de nouveau fait valoir leur position. Elles demandent ne pas descendre en-dessous du seuil de 8% pour les biocarburants produits à partir de cultures alimentaires en mettant en avant les trois arguments suivants : améliorer la sécurité énergétique de l UE, réduire le déficit en protéines de l UE et stabiliser les marchés agricoles. Les associations agricoles européennes demandent aussi: - de ne pas inscrire la notion de changement d affectation de l utilisation des sols (Iluc) dans la législation européenne tant que des données scientifiques solides et consensuelles au niveau international ne sont pas disponibles ; - un sous-objectif minimum et obligatoire de 0,5% pour les biocarburants avancés. Bioéthanol : contre le projet de disparition du bilan communautaire Les organisations agricoles et les producteurs de bioéthanol de l UE (Epure) s opposent au projet de la Commission européenne d abolir le système de relevé du marché communautaire de l alcool éthylique (importations, exportations, production, etc.) et demandent, au contraire, de l améliorer. Pour les professionnels, le collecte de ces données est une source importante d informations pour les producteurs de bioéthanol, mais permet aussi aux pouvoirs publics de gérer les marchés. Le projet visé par la Commission prévoit aussi l abolition des dispositions importantes sur les mesures d urgence à adopter pour protéger le marché de l éthanol de l UE contre les perturbations résultant d importations excessives en provenance de pays tiers qui sont très importantes pour les organisations agricoles et les producteurs de bioéthanol. La filière du bioéthanol espère aussi que le Parlement européen confirmera son vote de février en commission Environnement. Le texte impose 6,5 % d énergies renouvelables spécifiquement dans l essence, alors que jusqu à présent tous les carburants étaient confondus. Cela aurait pour effet de généraliser le carburant E10 à base d éthanol dans les 28 pays de l Union, jusqu alors plutôt portée sur les voitures diesel, et donc plus encline à incorporer du biodiesel dans les moteurs. Les discussions sont prévues dans les mois qui viennent. Biocarburants avancés: le «principe de cascade» inquiète les professionnels du bois Les organisations et coopératives agricoles de l UE (Copa-Cogeca), la Confédération européenne des propriétaires forestiers (CEPF) et l Organisation européenne de la propriété rurale (ElO) s inquiètent de la position du Parlement européen sur les biocarburants. Celui-ci s est prononcé pour l inclusion du principe de cascade comme un élément contraignant dans les critères de durabilité des énergies renouvelables. Le principe de cascade consiste à imposer une hiérarchisation de l utilisation du bois dans l ordre de priorité suivant : produits à base de bois, réutilisation, recyclage, bioénergie et élimination. Cette disposition pourrait entraver le développement des biocarburants avancés. Source : AgraEurope Le taux d incorporation actuel des biocarburants dans les transports est de 5,4 % alors que l objectif fixé par l UE est de 10 % à l horizon 2020 Energies renouvelables : une part de 15% en 2013 dans l UE En 2013, la part d énergies renouvelables dans la consommation de l UE a atteint 15%, selon un rapport d Eurostat. L UE doit parvenir à 20% d énergie renouvelable d ici Trois États membres, la Bulgarie (19% pour un objectif de 16%), l Estonie (25,6% pour 25%) et la Suède (52,1% pour 49%), ont déjà atteint leurs objectifs nationaux à l horizon Tandis que la Lituanie (23%), la Roumanie (23,9%) et l Italie (16,7%) sont déjà à moins de 0,5% de ces objectifs. À l autre extrémité de l échelle, le Royaume-Uni (à 5,1% pour un objectif de 15%), les Pays-Bas (à 4,5% pour 14%), la France (à 14,2% pour 23%) et l Irlande (à 7,8% pour 16%) sont les plus éloignés. Concernant le sous-objectif de 10% d énergie d origine renouvelable dans le secteur des transports d ici 2020, l UE semble moins bien partie. En 2013, elle avait atteint une part de 5,4%. Les biocarburants représentent près des trois-quarts de ce total. Seule la Suède dépasse l objectif (16,7%). la Finlande en est toute proche (9,9%). Derrière, l Autriche (7,5%), la France (7,2%) et la Pologne (6%) sont les mieux engagées. À l inverse, l Estonie (0,2%), l Espagne (0,4%) et le Portugal (0,7%) sont encore très loin de l objectif.

3 MARCHÉ DES PULPES 2015 Suite aux discussions entre planteurs et sucriers, les modalités suivantes ont été fixées pour la reprise et le commerce de pulpes en 2015 : Valeur des pulpes Comme en 2014, la valeur des pulpes (ou prix de cession théorique) pour les acheteurs d excédent par rapport à leur ayantdroit a été fixée à 5,0 par tonne de betteraves, avec une modulation à la hausse ou la baisse de maximum 0,5 /t de betteraves selon les conditions du marché. À la fin de la campagne , la valeur des pulpes finale issue de la valorisation de l ensemble des pulpes (planteurs et commerce) formera le prix de cession (Pc), qui sera payé aux planteurs qui cèdent leurs pulpes. Prix des pulpes Le prix des pulpes (PSP = surpressées ; PH = humides) en excédent de l ayant droit est calculé sur base du prix de cession (c est-à-dire la valeur finale de la matière première des pulpes reportée en /t nette de betteraves pour les planteurs) et de la teneur des pulpes en matière sèche (23,5% pour les PSP et 12% pour les PH). Le calcul est illustré dans le Tableau 1 sur base d une hypothèse de 23,5% pour les PSP et 12% pour les PH. En 2015, les PSP seront proposées à 28,99 /t et les PH à 11,76 /t. La valeur des pulpes sera éventuellement adaptée de maximum 0,5 /t betteraves vers le haut ou vers le bas, selon les conditions du marché. Les prix minimum et maximum des PSP et des PH qui peuvent en découler sont repris dans le Tableau 2. Le prix définitif ne sera donc connu qu en fin de campagne. Pour obtenir le prix rendu en ferme, il faut ajouter au prix calculé dans le Tableau 1 les frais de transport. Pour 2015, ils seront calculés en indexant ceux de 2014 de 50% de l index des frais de transport des betteraves réceptionnées durant la campagne Dans le Tableau 2, les calculs ont été faits à titre d exemple en intégrant les frais de transport de 2014, qui étaient 7,84 /t PSP pour les petits camions (< 20 t) et de 4,14 /t PSP pour les grands (> 20 t). Commandes non-reprises A la fin de la campagne et conformément aux accords interprofessionnels en vigueur, des sanctions ont été appliquées sur les quantités de pulpes commandées et non-reprises. Outre la perte de référence directement liée à la quantité considérée, une pénalité de 5 /t PSP non-reprise a Tableau 1 : Calcul du prix des pulpes surpressées et humides départ usine. Pulpes surpressées (PSP) Pulpes humides (PH) kgms t PSP Formule P PSP P C kgms t bett P kgms t PH SURP P PH P C kgms t bett Prix a 120 PPSP 5,00 4,71 28,99 / t P PH 5,00 11,76 / t 48,4 51,0 a frais de surpressage avec teneur en matière sèche supérieure ou égale à 22% ; avec P C = Prix de cession ; P SURP = Prix du surpressage. été appliquée. Elle avait pour but de compenser les efforts faits par les autres planteurs et les difficultés logistiques engendrées par cette situation. Pour la campagne , la pénalité s élèvera à minimum 10 /t PSP non-reprise. Attention, les PLANTEURS RT 3 La valeur pulpes RT a été fixée à 5,00 par tonne de betteraves, avec une modulation à la hausse ou la baisse de maximum 0,5 /t de betteraves selon les conditions du marché. accords prévoient que l entièreté de la valeur des pulpes puisse être facturée. Il est donc important de commander une quantité de pulpes correspondant réellement aux besoins de son exploitation. Benoît Haag, Secrétaire Fédé RT Tableau 2 : Prix des pulpes surpressées et humides en 2015, avec les variations possibles, sur base d une teneur en MS de 23,5% pour les PSP et 12 % pour les PH. P C ( /t bett) P PSP ( /t PSP) départ usine P min 4,50 26,56 P moy 5,00 28,99 P max 5,50 31,41 P PSP ( /t PSP) avec transport b P PH ( /t PH) départ usine P PH ( /t PH) avec transport c pc 34,40 gc 30,70 10,59 max 16,07 pc 36,82 gc 33,13 11,76 max 17,25 pc 39,25 gc 35,56 12,94 max 18,42 b sur base des prix de 2014 ; c variable ; avec P C = Prix de cession ; pc = petit camion ; gc = gros camion. Des rendements plus élevés avec un fongicide à base de la technologie Xpro Nouvelle famille de fongicides avec la formulation innovante Leafshield Meilleure efficacité contre les maladies Efficacité plus longue Tolérance au stress renforcée Sur toutes les céréales Marque déposée Bayer AG. Utilisez les produits de protection des plantes avec précaution. Lisez toujours l étiquette et les informations sur le produit avant usage. Pour de plus amples informations sur le produit y compris les phrases de danger et symboles, consultez

4 4 CHICORÉE Asbl OPPCW Assemblée générale de l Organisation Professionnelle des Producteurs de Chicorée de Warcoing Lors de la dernière campagne à Warcoing, les rendements en chicorée ont atteint en moyenne plus de 48,5 tonnes à l hectare avec une richesse moyenne de 16,26. C est devant une assemblée de plus de 100 personnes que Cosucra a tenu sa réunion technique «chicorées» conjointement avec l organisation syndicale (l OPPCW) le 26 février dernier à la Ferme du Reposoir à Kain. La première partie de cette réunion était assurée par le président et le trésorier du comité des planteurs. Le Président, Pierre Dubuisson, a tenu à débuter son intervention par les missions dévolues à l OPPCW. Avec beaucoup de tact, il est parvenu à rendre ce point dynamique en faisant participer plusieurs personnes de la salle (représentants de Cosucra et planteurs). De cet échange, retenons que le comité sert d interface entre les planteurs et l industriel, qu il doit veiller à représenter au mieux tous les planteurs, qu il est associé à la recherche via le CABC, qu il est l interlocuteur privilégié pour négocier certains points du contrat et de la réception. Dans la pratique, il est à déplorer que trop souvent le comité soit un simple lieu de partage d informations et pas assez un terrain de réel partenariat : les intérêts défendus par les uns et par les autres sont parfois très divergents et pourtant, des accords sont à trouver car l un ne peut vivre sans l autre. Cette réflexion a permis au Président d également lancer un appel à venir rejoindre le comité ; il faut à la fois veiller à renforcer notre action et ceci avec des forces vives nouvelles. Vous qui lirez cet article et qui, comme planteurs de chicorée de Warcoing, souhaitez rejoindre notre comité, d avance merci de vous signaler auprès de Pierre Dubuisson (pierre.dubuisson@pioneer.com). Ensuite, le Président a retracé les actions du comité de 2014 et mettant l accent sur le travail important réalisé par nos deux contrôleurs. Parmi les points de friction avec la direction de Cosucra, il y a toujours la question de la tare-collet forfaitaire qui, analyse à l appui, démontre que celle-ci est en moyenne supérieure à la tare-collet réellement mesurée de 0,9 point soit environ 20%. Sans reprendre ici en détails les différents points qui affectent les revenus des planteurs, le comité estime qu en moyenne tout planteur perd environ 250 euros. Un réel partenariat entre industriel et planteurs devrait permettre de corriger cela dans un avenir proche. La dernière campagne est alors évoquée et il y a de quoi être satisfait des résultats globaux ; plus de 48,5 tonnes à l hectare avec une richesse moyenne de 16,26. Un regret pourtant, pourquoi avoir démarré la campagne si tard (le 9 septembre) alors que les semis avaient été réalisés dans l ensemble assez tôt (vers le 20 mars)? Vu que la capacité d écrasement journalier de Cosucra est limitée, cela conduit toujours à des fins de campagne très tardives (le 19 janvier 2015) avec des risques importants de pertes de tonnage et de richesse pour les producteurs. La situation financière de l OPPCW est ensuite rapidement présentée par le trésorier A. Coudyzer. Compte tenu d une cotisation qui a été relevée (actuellement de 0,30 par tonne de chicorée) les comptes de 2014 dégageront un bénéfice tel qu il permettra de compenser les pertes des années antérieures. Cette partie syndicale s est clôturée par l énoncé d une série de questions restant pendantes. Parmi cellesci on soulignera la finalisation d une convention pour les pertes aux parmentières et la révision de la tare-collet forfaitaire, une nouvelle approche semences avec un grand manque d informations sur les variétés, la lisibilité du bordereau d achat, Espérons qu il y ait une réelle volonté des deux parties à avancer sur ces sujets. Le dernier contrat et la modification importante relative au paiement des chicorées livrées en surplus du contrat n est pas un bon signal envoyé par Cosucra car voici un sujet qui n a donné lieu à aucune discussion ni négociation avec le comité Est-ce normal? NON. A l issue de cette partie syndicale, Monsieur Benoit Dion, responsable agronomique de COSUCRA a présenté les résultats et le bilan de la campagne écoulée ainsi que le contrat Il a également insisté sur les différents scénarios du désherbage et fourni quelques réponses en matière d information sur les semences. Deux autres intervenants sont venus présenter les facteurs influençant le rendement (par Adeline Deffontaines de Cosucra) et quelques idées innovantes en matière de fertilisation (par J-M Parmentier de Rosier). Le Directeur des Opérations, Monsieur Eric Bosly, et l Administrateur délégué de Cosucra, Monsieur Jacques Crahay ont, quant à eux, tiré quelques conclusions sur cette culture. Pour Monsieur Bosly, l usine a vécu une bonne campagne de fonctionnement hormis les 2 journées de grève provoquant 2,5 jours d arrêt. Le service agronomique est renforcé par l engagement de Madame Adeline Deffontaines qui se focalisera sur les planteurs français. Quant à Jacques Crahay, celui-ci insista sur la mise sous pression du marché de l inuline suite à l écoulement de stocks de produits finis à des prix très agressifs de la part de son concurrent allemand. Il est clair que ce n est pas une très bonne nouvelle sachant que le marché mondial de l inuline est stable depuis 4 ans. Mais l industriel se dit capable de maintenir sa part de marché grâce à son innovation. A.C. Appel aux planteurs de chicorée de Warcoing Si, comme planteur de chicorée de Warcoing, vous souhaitez rejoindre le comité de l Organisation Professionnelle des Producteurs de Chicorée de Warcoing afin de renforcer notre action et ceci avec des forces vives nouvelles, d avance merci de vous signaler auprès de Pierre Dubuisson (pierre.dubuisson@pioneer.com). opco@skynet.be Chicorées Oreye : l heure des semis Agroalimentaire Cosucra au top mondial de son secteur La période en cours est celle des semis de la future campagne Souhaitons que ceux-ci soient exécutés dans les meilleures conditions possibles, on sait que cela est de la plus haute importance pour les résultats à espérer de la campagne. Début mars 2015 Orafti avait organisé, selon la tradition maintenant, 3 réunions d information pour tirer les conclusions et les enseignements de la campagne précédente, faire le point sur la situation du marché des produits commercialisés, et enfin donner les principales nouvelles qui seront d actualité pour la future campagne. Ces réunions se sont tenues à Meux et à Verlaine pour la clientèle francophone et à Saint-Trond pour la clientèle néerlandophone. La campagne 2014 a finalement été de la même durée que celle de l année précédente, même si le volume global à travailler a été assez bien plus élevé. C est le travail moyen de l usine qui a permis d y arriver. Les données techniques de la campagne 2014 ont été rappelées (durée des livraisons, niveaux des tares, rendements, prix du contrat et hors contrat). Selon les graphiques présentés le rendement moyen est en constante évolution. La moyenne des 5 dernières années se situe à 51,9 tonnes par hectare. Orafti estime qu il existe encore un bon potentiel d amélioration, on le constate en comparant les résultats en grande culture avec les résultats des champs d essai. En 2014, plus de 90% des livraisons concernaient des chicorées déterrées aux champs. L effet du déterrage reste positif, comme cela est constaté dans les résultats d analyses. La vente des produits commercialisés par Orafti continue à progresser, même si elles restent en deçà des espérances de l entreprise. La campagne 2014, fort productive, a eu comme conséquence d augmenter les stocks de produits finis, c est pour cela qu une légère diminution de l ensemble des contrats sera appliquée en Pour les semis de la future campagne l usine insiste de nouveau sur une correcte profondeur ainsi que la nécessité de disposer d une température suffisante (10 c) dans le lit de germination. Il est prévu de commencer la réception des chicorées à l usine début octobre, comme les années précédentes. Pour ce qui est de l organisation des livraisons, une modification importante est déjà programmée : les deux chantiers de chargement fonctionneront 24h sur 24 (jusqu en 2014, un seul chantier était en activité pour les livraisons de nuit). Concernant le dossier du bâchage des silos de chicorées avant livraison, une réflexion importante est en cours actuellement au niveau de l entreprise ; celle-ci ayant annoncé une prochaine discussion interprofessionnelle à ce sujet. Au niveau du personnel d Orafti encadrant la culture, il y aura du changement pour Jean Franc qui était jusqu à présent responsable du service agronomique de Longchamps (betteraves) rejoindra l équipe d Oreye. Cette équipe étant par contre amputée du départ de Madame Anne Moers qui était responsable de l administration des contrats et de la logistique et à qui a été confiée une nouvelle tâche, au siège de Tirlemont. A l occasion de ses 40 ans d existence, le magazine économique et financier belge Trends a mis en valeur 40 entreprises belges se situant parmi le top mondial dans leur secteur. Parmi les 40 entreprises belges sélectionnées par Trends, 6 entreprises sont actives dans le secteur agroalimentaire. L entrepreneur Hein Deprez a fait de Univeg à Sint-Katelijne- Waver un acteur mondial dans le secteur des légumes et des fruits frais. Cosucra à Warcoing est le leader mondial de la production d une protéine extraite à partir de la culture de pois protéagineux. Ses-Vanderhave à Tirlemont produit un tiers des semences de betteraves cultivées dans le monde. Petersimi à Olsene détient 42 % du marché mondial des couveuses. Enfin, Biobest basée à Westerloo, une entreprise qui fournit les horticulteurs et les producteurs de fruit en bourdons pour la pollinisation, en prédateurs naturels d insectes nuisibles ainsi que du matériel de lutte intégrée contre les insectes (pièges à phéromones, etc ). Sans oublier pour terminer, le plus grand brasseur au monde, AB Inbev. Sources : VILT

5 INSTITUT ROYAL BELGE POUR L AMÉLIORATION DE LA BETTERAVE ASBL Molenstraat 45, B-3300 Tienen - info@kbivb.be Techniques culturales betteravières PVBC - PROGRAMME VULGARISATION BETTERAVE CHICORÉE, DANS LE CADRE DES CENTRES PILOTES Rubrique rédigée et présentée sous la responsabilité de l IRBAB, J.-P. Vandergeten, Directeur de l IRBAB, avec le soutien du Service public de Wallonie. Contrôle des graines de betteraves sucrières par l IRBAB: une garantie de qualité pour l utilisateur André WAUTERS (IRBAB asbl - KBIVB vzw) Depuis de nombreuses années, l IRBAB est mandaté par les Sucreries et par son Conseil d administration pour contrôler la qualité des semences de betteraves mises sur le marché en Belgique. Le commerce des graines de betteraves est régi par la Directive Européenne 2002/54/CE du Conseil du 13 juin 2002 concernant la commercialisation des semences de betteraves. Pour toutes les semences commerciales, une certification européenne existe et garantit la qualité de la variété (étiquette bleue sur la boite de semences). Pourtant, le Conseil d administration de l IRBAB a adopté en 1998 un «cahier des charges pour la commercialisation de graines de betteraves sucrières monogermes génétiques et enrobées» par le biais des sucreries belges, plus exigeant que les normes européennes. Ce cahier des charges a pour but de décrire les nouvelles exigences minimales demandées aux semenciers quant à la qualité germinative, les calibres, les matières actives,, et de décrire les méthodologies et protocoles de tests utilisés. Ce cahier des charges a été adapté à plusieurs reprises et la dernière fois en février L IRBAB a été mandaté par le Conseil d Administration pour réaliser les tests nécessaires. Des normes de qualité minimales sont requises pour la commercialisation des semences de betteraves. Ces normes sont décrites pour les différentes analyses réalisées ci-dessous. Si le résultat d une analyse est inférieur à la norme prescrite, le lot de la variété est considéré comme non conforme au cahier des charges. Dans ce cas, le lot peut être déclaré non livrable. Le financement des analyses est supporté par les Sucreries (Raffinerie Tirlemontoise et ISCAL). Les résultats complets des analyses graines sont publiés sur le site internet de l IRBAB à la rubrique «semences» Pouvoir germinatif (ISTA) Nombre de graines germées après 10 jours, en conditions standardisées: Cent graines sont placées (en 4 répétitions) sur un papier filtre plissé avec filtre de couverture, humidifiées avec 30 ml d'eau et placées pendant 10 jours dans une chambre de germination obscure à 20 C. Le pouvoir germinatif est équivalent au pourcentage de graines germées. Norme = minimum 90%. Tous les lots ont eu un pouvoir germinatif conforme en % 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Pouvoir germinatif Répartition du pouvoir germinatif sur filtre (fréquence) des 91 lots analysés en 2015 L échantillonnage des semences se fait directement dans les lots commerciaux présents en Sucrerie Exigences des graines de betteraves vendues en Belgique Pouvoir germinatif Graines certifiées CE 80 % Graines commerciales Subel Monogermie 90 % (5% trigermes) Contrôles effectués sur les lots commercialisés Pureté 97 % 90 % 95 % 99 % Comparaison entre les normes minimales des lots certifiés et du cahier des charges Les contrôles de qualité, décrits dans le cahier des charges, ne sont réalisés qu à partir d échantillons de graines, prélevés par les responsables de l'irbab dans des lots certifiés, vendus par les sucreries belges. Les échantillons sont prélevés à l'aide d'une sonde spéciale qui est insérée au milieu d'une boîte contenant une unité commerciale de graines. Seules les boites commerciales, présentes dans les dépôts des sucreries, sont concernées par ce prélèvement. Tant pour les analyses de laboratoire que pour le semis en champ d essai, les différents lots (variété, désinfection, numéro de lot) sont gardés séparément et jamais mélangés. Tout lot de graines est jugé sur base des résultats obtenus sur un échantillon moyen constitué par lot de semences. Cet échantillon moyen doit provenir d au moins 4 prélèvements de 4 boites issus du même lot. Monogermie (ISTA) Nombre de graines dont seule une plantule est issue Norme = minimum 95%. 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% après 10 jours, en conditions standardisées. Ce comptage est réalisé lors du test du pouvoir germinatif Monogermie Deux lots ont eu une monogermie insuffisante en (PS: l activation des semences augmente la fréquence des «doubles» génétiques survivants au champ.) Répartition de la monogermie (fréquence) des 91 lots analysés en

6 6 Energie germinative (Cold-test) Germination des semences sur substrat à faible température afin de déterminer l énergie germinative. Ce test, non officiel, permet de comparer les cinétiques de levée des lots de semences en les soumettant à une germination à faible température dans une substrat terreau/sable. La température est maintenue à 10 C constant pendant 18 jours (nuit-jour). Dès le 19e jour, la température est maintenue à 20 C (jour-nuit) pendant 7 jours supplémentaires. Les comptages sont réalisés dès le 7e jour et jusqu au 18e jour. Comptage final au 25e jour. Les levées sont calculées en degrés jours (jours x température) en base 0 C. Le nombre de degrés jours est calculé pour obtenir 30% et 80% de levée. Les quantités de fongicides et d'insecticides présentes dans l'enrobage des graines de betteraves sont déterminées selon une méthode d analyse reconnue internationalement. Matière active g/u (1) Minimum g/u Maximum g/u Thiram 6,0 3,5 13,2 Hymexazol 14,0 10,4 25,0 Teflutrine 6,0 5,4 13,2 Imidacloprid 90,0 83,0 110,0 Thiamethoxame 60,0 55,2 Clothianidine 60,0 55,2 Beta-cyfluthrine 8,0 7,2 (1) Norme belge Impuretés Génétiques Par exemple: montées annuelles, betteraves fourragères, bettes, Les mesures se font dans les parcelles d'essais de l'irbab ou dans des champs de la pratique. Normes: Pureté spécifique: minimum 99,0%; graines étrangères: maximum 0,3%. OGM Les semences de betteraves doivent respecter la législation belge en la matière de présence d OGM. Nombre de Graines par Boîte Norme: minimum Les tests de germination à froid permettent de mieux connaître les caractéristiques du lot de semences, tant sur la rapidité de levée que sur l homogénéité (temps entre 30 et 80% levée) et la levée finale potentielle.. Aucune norme n est établie pour ce test. Calibres Le nombre de graines ayant un calibre inférieur à 3,50 mm, compris entre 3,50 et 3,75 mm, entre 3,75 et 4,00 mm, entre 4,00 et 4,25 mm, entre 4,25 et 4,50 mm, entre 4,50 et 4,75 mm et supérieur à 4,75 mm. Le calibre est mesuré au moyen de tamis (Méthode Bonner). Norme: le calibre des semences doit être compris entre 3,50 et 4,75 mm. Hors calibre: pourcentage de semences en dessous (< 3,50 mm) et au dessus (> 4,75 mm) du calibre autorisé (en nombre de graines). Si le lot possède plus de 6% de graines hors calibre, le lot n est pas conforme. % graines Répartition des calibres semences 2015 biggest smallest Teneur Maximale en Matériau Inerte Norme: maximum 0,5% du poids net. Humidité Norme: les graines enrobées et nues peuvent contenir maximum 12% d humidité. Étiquetage Normes légales; Semences certifiées; Inscription du poids de l'unité; Inscription de la nature et des dosages de matières actives sur le dessus de l'emballage.. Contrôle de l identité variétale En plus des caractéristiques qualitatives connues de la variété comme sa richesse, ses teneurs en K, Na et alpha-n, sa sensibilité aux maladies ou sa tare terre, les variétés sont décrites par des proportions de plantules avec l axe de l hypocotyle avec pigmentation anthocyanes (rouge-rose) ou non. La proportion de plantes pigmentées a été décrite lors de l inscription de la variété et doit rester stable au cours de multiplications de semences ultérieures. Ce contrôle est un des facteurs de stabilité pris en compte. Répartition des calibres pour le lot avec les plus petit calibre moyen (en rouge) et plus gros calibre moyen (en bleu) Aptitude au semis Régularité du semis des graines en utilisant différents éléments de semoirs (sans doubles ou manque mécanique). L'aptitude au semis ne sera déterminée que si le nombre de graines hors calibre se situe entre 4% et 6% ou si toute autre raison le justifie. Après remplissage complet des alvéoles de l élément semeur, et durant le semis, 3 mesures sont réalisées sur graines chaque fois, à intervalles réguliers de 8 minutes. L aptitude au semis est déterminée par le troisième test effectué. Les éléments de semoirs utilisés sont: Gilles (mécanique type C), Pneumasem (pneumatique type Planteur 2) et Monosem (mécanique, type 502). Ces éléments sont réglés de façon optimale et pour simuler un semis à 6 km/h et 18 cm entre graines. Norme: maximum 3% de doubles (nombre) ou 3% de manques (nombre) ou 2% de bris (nombre de graines brisées de façon visible). Matières Actives dans l'enrobage Quantités de fongicides (thiram, hymexazol) et d'insecticides (e.a. tefluthrine, imidacloprid, thiamethoxame, clothianidine, beta-cyfluthrine) présents dans l'enrobage. Les variétés sont caractérisées par une proportion déterminée de plantules avec axe coloré (hypocotyle) et vert. Semis en champ Les contrôles de qualité des semences sont réalisés à partir des prélèvements faits en sucrerie, sur les lots commerciaux. Les champs d essais de variétés sont mis en place par l IRBAB avec les mêmes lots de semences prélevés en sucrerie. Les parcelles expérimentales sont semées proportionnellement avec les différents lots prélevées. Aucun mélange de lot n est réalisé. Les résultats en champ d essais permettent également le contrôle de l identité variétale par l analyse des résultats qualitatifs.

7 7 Service d avertissements en betterave et chicorée organisé par l IRBAB Guy LEGRAND (IRBAB asbl - KBIVB vzw) Créé en 1987, l IRBAB dispose d un Service d avertissements basé sur des observations hebdomadaires réalisées dans un réseau de champs d observations, répartis à travers toute la région betteravière et aussi, depuis quelques années, dans celle de la culture de la chicorée à inuline. Grâce à cette importante activité, les agriculteurs sont informés de l'évolution de ces deux cultures, mais surtout de l évolution des maladies et parasites de ces cultures et de la nécessité de réaliser (ou non) une intervention de contrôle lorsqu un seuil spécifique de nuisance économique (défini pour un parasite ou une maladie en particulier) est dépassé. Cela ne signifie pas que lorsqu un parasite ou une maladie est signalé dans un ou plusieurs champs d observations, celui-ci est présent dans tous les champs. Du fait que les situations peuvent fortement varier selon les régions et les champs, ce service informe surtout les agriculteurs de l évolution d une situation afin qu ils puissent aller observer cette situation dans leurs champs et intervenir si nécessaire en fonction de seuils définis. En pratique, le service avertissement de l IRBAB se limite à établir une situation sur base de cas spécifiques et n établit pas de situation générale, applicable à tous les champs à un moment précis. Cette activité s intègre parfaitement dans le cadre de la directive européenne 2009/128 «Utilisation durable des produits phytosanitaires» qui est transposée dans les législations des états membres. Cette législation transposée au niveau régional crée un cadre d'orientation pour une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable. Ce cadre d orientation est plus communément appelé «Arrêtés lutte intégrée» ou «Gestion IPM - Integrated Pest management». Dans le même temps, rappelons que tout agriculteur certifié pour le «Standard Vegaplan» répond déjà aux principes de cette lutte intégrée. Les points correspondant à l IPM sont déjà pris en compte par les audits depuis 2014 Dans le même temps, signalons que l IRBAB est reconnu comme Service Officiel d Avertissement pour la betterave et la chicorée à inuline pour la Région Wallonne et pour la Région Flamande. La pégomyie et les pucerons verts (vecteurs de la jaunisse virale) ont été très peu observés en Tous ces messages ont permis d assurer une protection intégrée et rentable des deux cultures, sans recours injustifié aux produits phytosanitaires, et en effectuant une intervention au moment opportun. En 2014, 40 envois de messages, comprenant en général différentes informations tant en betterave qu en chicorée (soit 157 messages au total), ont été effectués entre le 5 février et le 30 décembre Tous ces messages ont été envoyés gratuitement à ±5.500 "abonnés", francophones ou néerlandophones (betteraviers, agronomes de sucrerie, presse agricole, services provinciaux, techniciens de la culture et autres). Pour permettre cette activité essentielle, le Service d avertissements de l IRBAB reçoit une contribution financière du Ministère de l Agriculture de la Région Wallonne et de la Région Flamande. Des messages d informations générales ou spécifiques sont diffusés chaque semaine par l IRBAB, via un envoi d s (abonnement gratuit via info@irbab.be). Ils sont repris par la presse agricole, les services agronomiques des sucreries et par certains services officiels. Ces messages peuvent être consultés sur le site Internet de l IRBAB ( où une illustration cartographique de l évolution de la situation est également proposée. Depuis 2006, les réseaux de champs d observations se sont étendus grâce à la collaboration du CPL-Végémar (Waremme) et du PIBO (Tongeren), mais surtout grâce à la collaboration bénévole de très nombreux planteurs et autres techniciens de la betterave et/ou de la chicorée. Depuis 2007, tous ces observateurs transmettent directement leurs données de façon standardisée, via un accès qui leur est réservé sur le site Internet de l'irbab. Ces données sont collectées et traitées chaque semaine par l'irbab. À titre d exemple, l'irbab a coordonné, en 2014, un réseau de 45 champs d observation en culture de betterave sucrière et de 21 champs en culture de chicorée industrielle, tous suivis par des personnes extérieures à l IRBAB. Des observations hebdomadaires ont également été réalisées par le personnel de l IRBAB dans 17 champs d essais en betterave. Toutes ces observations, réalisées du semis jusqu au début septembre en général, ont permis de suivre l évolution de ces deux cultures. Elles ont surtout permis d avertir à temps les agriculteurs de l opportunité de réaliser (ou de ne pas réaliser) un traitement phytosanitaire ou toutes autres interventions dans ces deux cultures. En 2014, les messages ont porté principalement sur: - les recommandations des variétés et les résultats des analyses de graines réalisés par l IRBAB, - la non destruction des couverts végétaux, suite à l absence de gel au cours de l hiver 2013/2014, - la fertilisation azotée, la préparation du sol, les conseils au semis, - l information relative aux produits phytosanitaires agréés en culture de betterave et de chicorée, - l évolution des levées au champ et le développement général de la culture, - les recommandations pour le désherbage, - la présence de ravageurs souterrains et aériens (mulots, limaces, larves de tipules, altises, atomaires, Thrips, pucerons noirs, pucerons verts, collemboles, pégomyies, chenilles de noctuelles, nématode à kyste, nématode de la tige,...), - la lutte contre les betteraves montées, les chardons, les repousses de pomme de terre et les repousses de colza (plante hôte du nématode à kyste), - la présence de maladies foliaires (Pseudomonas, oïdium, cercosporiose, ramulariose, rouille, mildiou, Stemphylium, ) et racinaires (rhizoctone brun, rhizoctone violet, carence en bore, Aphanomyces,...), - les prélèvements en croissance réalisés en août et début septembre par les sucreries, - les conseils à l arrachage, la conservation à long terme des betteraves, le bâchage des tas de betteraves et le sur-bâchage en cas de gel intense, - la participation ou l organisation de visites d essais et de conférences. En 2014, des messages d intervention en fonction de seuils spécifiques de nuisance ont été diffusés à l égard des mulots, des limaces, des larves de Tipules, de la carence en bore, des Thrips en chicorée, des maladies foliaires classiques en betterave (oïdium, rouille, cercosporiose, ramulariose) et en chicorée (oïdium, rouille). Les tout premiers symptômes de maladies foliaires sont apparus assez tôt en 2014 en betterave, soit vers le début-juillet. Le seuil de traitement était atteint dans ± 50% des champs d observations vers le 28/07 en 2014 (26/08 en 2013 ; 07/08 en 2012 ; 24/08 en 2011 ; 28/08 en 2010 ; 11/08 en 2009). En 2014, un second traitement pouvait être justifié dans ± 30% des champs au début septembre, en fonction de la date de récolte. Malgré leurs présences dans de nombreux champs en 2014, des messages de non intervention ont aussi été diffusés à propos des pucerons noirs, des collemboles, des atomaires, des Thrips, des altises, des chenilles de noctuelles, du Pseudomonas, du mildiou (exceptionnellement fort présent en 2014). Ces parasites étaient soit présents à des niveaux inférieurs aux seuils critiques, soit présents dans des champs semés avec des graines protégées par un traitement insecticide dans l enrobage (quasi 100% des champs de betterave en 2014), soit non contrôlable par des produits phytosanitaires. Les observateurs bénévoles du réseau de champs d observation de l IRBAB parcourent chaque semaine un ou plusieurs champs de betterave ou de chicorée et communiquent directement à l IRBAB leurs observations et comptages selon un protocole standardisé, grâce à un accès qui leur est réservé sur le site Internet de l'irbab ( > champs d observation). De nombreux documents et illustrations leurs sont mis à disposition à cet emplacement. Répartition des champs d observation définis pour le Service d avertissements en betterave en Cette carte est régulièrement mise à jour en fonction des observations hebdomadaires. Elle est accessible sur le site Internet de l IRBAB ( > Champs d observation - Cartographie. Abts Jos, Beguin Etienne, Bekaert Clément, Bonnez Bernard (ISCAL), Bracke Kristof (ISCAL), Carlens Morgan (PIBO), De Vooght Nancy (STRUBE), Debar Guillaume, Decamps Eloïse, Decamps Philippe, Deffontaines Adeline (COSUCRA), Defrenne Bruno, Dhaese Matthias, Dion Benoit (COSUCRA), Doyen Liliane (SPW-DGARNE), Duvivier Xavier, Gistelinck Pieter (ISCAL), Haag Benoit (CBB-ABW), Jans Joeri, Jeurissen Stefan, Laire Anne-Céline, Lambert William, Lammerant Guido, Lardinois Martin (STRUBE), Masson Thierry, Masuy Elodie, Meekers Aäron (PROTEX), Mehauden Bernard, Mehauden Colette (STRUBE), Naeyaert Diederik, Odeurs Eugène, Pier Francis, Samain Philippe (ISCAL), Seutin Benoît, Tasiaux Bertrand (CPL-Végémar), Van den Berghe Toon, Van Schoorisse Patrick (ISCAL), Vandelanotte Jasmien (ISCAL). Nos plus vifs remerciements aux agriculteurs et autres techniciens de la culture de la betterave et/ou de la chicorée qui participeront, avec le personnel de l IRBAB, au réseau de champs d observations de l IRBAB en 2015.

8 8 Démonstration de désherbage mécanique combiné en betterave sucrière en France : 20 et 21 mai 2015 à Tourny (Eure) Intérêts et faisabilité du désherbage mécanique combiné en culture de betterave: démonstration en plein champ L association d actions de désherbage mécanique aux traitements chimiques représente une des solutions pour répondre aux enjeux actuels, sociétaux et environnementaux de réduction des quantités d herbicides utilisées. Les 20 et 21 mai prochains, à Tourny dans l Eure, l ITB organise Désherb Avenir IV, un évènement professionnel national présentant sur 3 demi-journées identiques les dernières innovations techniques de désherbage mécanique combiné pour la culture betteravière, ainsi que leur utilisation sur d autres cultures telles que colza et féverole. En tant qu animateur technique de la filière de la betterave à sucre, l ITB met en place chaque année impaire depuis 2009, dans une région betteravière différente, la manifestation Désherb Avenir. Cet évènement vise à informer et démontrer les intérêts du désherbage mécanique, ainsi qu à donner des solutions pour acquérir les matériels adaptés. Il s adresse à tous les planteurs de betteraves ainsi qu aux intermédiaires clés que sont les conseillers et techniciens agricoles. Cette édition 2015 est organisée en partenariat avec le CETIOM, ARVALIS-Institut du Végétal, la Chambre d agriculture de l Eure, Saint Louis Sucre, et le Syndicat Betteravier de l Eure, et avec le soutien du Conseil Général de l Eure ainsi que de l ONEMA. Ces partenaires mettent en commun expertises et ressources pour renforcer les messages diffusés lors de cette journée, et ainsi répondre au mieux aux attentes des visiteurs. Désherb Avenir IV se déroulera sur 3 demi-journées identiques : mercredi 20 mai après-midi et jeudi 21, matin et après-midi, afin d accueillir un maximum de visiteurs. Au programme: Des interventions d experts sur les intérêts du désherbage mécanique et le système de guidage RTK. La présentation de l expérimentation menée par l ITB, dont l objectif est de comparer les efficacités de différents types de matériel. Des démonstrations dynamiques sur betteraves, colza et féveroles d une quinzaine de machines de différents constructeurs : bineuses, moulinets, houe rotative, rotoétrille, herse étrille avec réglage des dents par ressort, rampe de localisation.

9 INDUSTRIE SUCRIÈRE 9 Cristal Union prend une participation dans la raffinerie italienne de Brindisi Suite à ce partenariat, Cristal Union a pris une participation dans la raffinerie italienne de Brindisi, qui appartient à la fois au groupe italien Sfir et au groupe américain ASR. Construite en 2010 dans le port de Brindisi, cette raffinerie a une capacité de raffinage de tonnes de sucre par an et a des coûts de production extrêmement performants notamment grâce à la transformation d huile de palme en électricité par cogénération. ASR et Cristal Union se complètent pour couvrir le marché européen ainsi que le bassin méditerranéen. Cristal Union alimente le marché en sucre de betterave tandis qu ASR raffine le sucre de canne au Royaume-Uni, en Espagne et en Italie. Cristal Union a adopté depuis quelques années un développement international avec des prises de participation dans une raffinerie en Algérie qui lui donne accès au marché africain, ou via des partenariats. Avec la Société Sucrière des Antilles pour valoriser le sucre de canne de Guadeloupe et avec le Syndicat des Sucres de l Ile Maurice pour la commercialisation en Europe d une part importante de la production de sucre de l Ile Maurice. Chute des bénéfices en 2013/2014 à cause de la baisse des cours mondiaux La chute des cours mondiaux du sucre a fortement pesé sur le bénéfice de Cristal Union qui a chuté de 45 % par rapport à l an dernier. En cause, la chute des cours mondiaux du sucre, qui devrait encore peser sur les bénéfices pendant deux ans, selon ses dirigeants. Au niveau mondial, les prix du sucre ont baissé d environ 20 % pour le sucre raffiné et de 15 % pour le sucre brut. Dans l UE, le prix du sucre a reculé de près de 25 % en un an. La baisse du résultat est aussi due à la réduction de 3 % du volume des ventes de sucre liée à la baisse du volume de betteraves récolté. Au total, Cristal Union a produit 1,4 Mt de sucre et 0,6 Mt d alcool de sucre pour la production d éthanol. Cristal Union compte augmenter sa production de 20 % Avec une production actuelle de 1,4 Mt de sucre de betteraves, le groupe Cristal Union figure parmi les premiers producteurs européens de sucre et d alcool (numéro cinq dans le sucre et trois dans le bioéthanol), derrière Südzucker, Tereos et Nordzucker. Le groupe est principalement implanté en France, mais réalise aussi une part significative de ses ventes à l étranger: un tiers du chiffre d affaires est réalisé avec des exportations hors du marché européen. Cristal Union est un groupe coopératif qui compte environ agriculteurs coopérateurs dans près d une dizaine de régions françaises. Cristal Union possède dix sucreries en France et dix usines fabriquant du bioéthanol à partir de betteraves, céréales ou résidus viniques. Le groupe se prépare à l après-quota en modernisant ses outils de production et via des partenariats. Cristal Union parie sur une demande croissante des pays émergents, c est pourquoi le groupe compte accroître ses exportations après la disparition des quotas à partir du 1er octobre Il compte alors augmenter de 20 % sa production de betteraves. Lors de sa dernière assemblée générale au mois de mars, le groupe a exposé aux planteurs sa stratégie de croissance de sa production de sucre en France. Les planteurs sont prêts à augmenter de 20 % les surfaces emblavées, ce qui hisserait le groupe en troisième position en Europe en transformant 16 Mt de betteraves, contre 14 Mt actuellement. La raffinerie de Brindisi est une usine moderne, très efficiente. Elle est reliée directement au port commercial par des convoyeurs. RT Brugelette : rachat du site de l ancienne sucrerie? Le mois dernier, le ministre Carlo Di Antonio a exprimé sa volonté de relancer les négociations pour le rachat du site de l ancienne sucrerie de Brugelette. Le site qui comprend l ancienne usine ainsi les bassins de décantation, soit un total de 60 hectares, appartient toujours à la Raffinerie Tirlemontoise, filiale du groupe Südzucker. «Le budget disponible pour l acquisition existe», a déclaré le Ministre de l aménagement du territoire Carlo Di Antonio qui semble en faire une de ses priorités. Au sujet du développement du site et de sa requalification, l objectif est de répondre aux besoins locaux, tant au niveau des pouvoirs publics, mais également des intérêts privés. Le site devrait accueillir un projet de nouveaux logements, ainsi qu une zone d activité économique attendue par les PME locales. Enfin, 25 à 30 hectares, grosso modo les bassins de décantation de l ancienne sucrerie, deviendrait une réserve naturelle, gérée par le DNF, le Département Nature et Forêt de la région wallonne. La présence de Pairi daiza, situé à un kilomètre à vol d oiseaux, ne serait pas étrangère à cette décision. Source : Herbicide betterave : Safari de DuPont PRÉPAREZ VOTRE AVENIR, REPENSEZ VOS PROGRAMMES DE DÉSHERBAGE. DuPont TM Safari : granulés à disperser dans l'eau contenant 50 % de triflusulfuron-méthyle. N d agréation: 8475P/B. DuPont Crop Protection Antoon Spinoystraat Mechelen L'ovale DuPont, The miracles of science TM et Safari sont des marques déposées ou des marques commerciales de DuPont ou de ses sociétés affiliées.

10 10 INTERNATIONAL Mexique : fin de la guerre commerciale avec les Etats-Unis? Traditionnellement, les fabricants de sucre mexicains exportent majoritairement vers les États-Unis mais actuellement, c est plutôt l incertitude qui règne quant aux possibilités d exporter suite au litige commercial qui oppose le Mexique aux Etats-Unis. En plus, vu la faiblesse actuelle des prix du sucre sur le marché national et international, ni les fabricants, ni les planteurs ne sont incités à produire davantage. L industrie sucrière représente 0,5 % du PIB. La canne est la seconde culture du Mexique derrière le maïs. Elle est cultivée sur plus de ha dans près de exploitations, avec une moyenne de 4 à 5 ha de canne par exploitation. Selon les autorités mexicaines, la production de sucre nationale 2014/15 devrait atteindre 6,15 Mt, en hausse de 2,2 % par rapport aux 6,02 Mt produites en 2013/14. Le rendement en canne a baissé à 76,69 t/ha contre 78,86 l an dernier. Une baisse compensée par une augmentation des surfaces d environ 3 %. La consommation nationale de sucre avoisine les 4,5 Mt. Le solde, entre 1,5 à 2 Mt, est exporté ou stocké. Pour la campagne 2014/15, le gouvernement mexicain a fixé le quota d exportation de sucre pour à 1,163 Mt alors que les fabricants de sucre s attendaient à exporter environ 1,5 Mt. Industrie sucrière : privatisation des 9 usines d Etat Au total, une cinquantaine d usines transforment actuellement la canne dans 15 des 32 États du Mexique. La quasi-totalité de la canne à sucre est destinée à la production de sucre. Le gouvernement mexicain a décidé de vendre les 9 sucreries mexicaines encore aux mains de l Etat d ici la fin du mois de juin. En 2001, le Mexique avait exproprié 27 sucreries en proie à de très sérieuses difficultés financières. Depuis, certaines usines ont été progressivement vendues à des opérateurs privés. Il en reste encore 9 qui assurent ensemble environ 20 % de la production annuelle nationale. Ces 9 sucreries publiques devraient susciter un grand intérêt. Des sociétés d Amérique latine ou du Nord, d Europe et du Mexique pourraient être intéressées car les investissements étrangers dans la filière sucrière ne sont pas limités. Il est d ores et déjà prévu que les usines seront vendues à plusieurs investisseurs pour éviter qu un seul acheteur contrôle l ensemble. Suite à la production record de sucre de 2012/13, le marché intérieur a été saturé ce qui a entraîné la baisse des prix du sucre et ceux de la canne. La baisse constante des prix intérieurs du sucre a pesé sur le prix de la canne car il est lié à un prix du sucre standard, utilisé comme un prix de référence. Taxe sur les sodas : consommation de sucre en baisse La consommation nationale de sucre pour 2014/15 a été révisée à la baisse. Depuis janvier 2014, une taxe spéciale de 1 peso (0,06 euro) par litre a été imposée sur les boissons sucrées. Cette initiative touche également jus de fruits, nectars, cafés et thés sucrés et les boissons énergisantes. Cette mesure a été prise pour encourager les Mexicains à réduire leur consommation de boissons sucrées. La proportion de Mexicains en surpoids est actuellement supérieure à celle des Etats-Unis et le Mexique a le plus fort taux de population atteinte de diabète parmi les 34 pays membres de l Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). 71% des adultes et un tiers des enfants touchés par l obésité. Le Mexique détient en outre le record mondial de consommation de boissons sucrées avec 163 litres par an. En raison de la baisse des prix du sucre, l industrie des boissons non alcoolisées, a utilisé davantage de sucre en 2014, au détriment de l isoglucose, principal substitut du sucre dans ce secteur. Selon l industrie mexicaine de l isoglucose, la production 2014/15 d isoglucose, produit à partir de maïs majoritairement importé des Etats-Unis, devrait atteindre près de t sec comme l an dernier. Ces volumes correspondent à la capacité maximale de l industrie. Nouvel accord pour encadrer les exportations de sucre vers les Etats-Unis Depuis 2014, les États-Unis et le Mexique sont en désaccord sur le sucre. Les Etats-Unis, importateurs net de sucre, ont accusé le Mexique d inonder le marché américain avec du sucre à bas prix, ce qui aurait déstabilisé l industrie sucrière américaine et leur aurait coûté plus de 1 milliard de dollars en 2013/14. Cette «guerre du sucre» a déjà connu bien des rebondissements. Dans un premier temps, les Etats-Unis ont commencé à prélever des taxes sur les importations de sucre en provenance du Mexique ce qui a aussitôt entraîné la baisse des entrées de sucre mexicain aux États-Unis. En représailles, les importations d isoglucose en provenance des Etats-Unis vers le Mexique ont été stoppées. Les deux gouvernements ont alors longuement négocié pour finalement aboutir à un accord le mois dernier. L accord conclu pour 5 ans, prévoit de suspendre les droits de douane sur les importations de sucre mexicain mais instaure des limites sur les achats de sucre mexicain et fixe des prix minima pour les fabricants mexicains de sucre. Ce prix a été fixé à 23,75 cents par livre pour le sucre raffiné, et à 20,75 cents par livre pour tous les autres types de sucres. L accord comporte également des dispositions permettant de s assurer qu il n y a pas d afflux de sucre mexicain susceptible d entraîner des baisses de prix qui risqueraient d affecter l industrie sucrière américaine et ses planteurs. Le texte prévoit aussi d empêcher la concentration d importations à certaines périodes de l année, de limiter le volume de sucre raffiné en mesure d entrer sur le marché des Etats-Unis. Le ministre mexicain de l Economie a salué le fait que les fabricants de son pays peuvent désormais retrouver leur accès préférentiel au marché US, sans être menacés de taxes. Ils espèrent exporter environ 1,4 Mt de sucre aux Etats-Unis en 2014/15 à comparer avec une estimation de 1,9 Mt pour la campagne 2013/14 L instauration de taxes sur le sucre mexicain rentrant aux Etats-Unis à partir du second semestre de 2014, a entraîné la chute des exportations. Le Mexique détient le record mondial de consommation de boissons sucrées avec 163 litres par an et par habitant. La canne est cultivée sur plus de ha ; c est la seconde culture au Mexique derrière le maïs. Ces accords, qui fixent un prix plancher et des limites d achat, sont critiqués car ils reviennent en partie sur l accès libre du sucre du Mexique au marché américain, instauré depuis 2008 en vertu de l Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). Selon l Association américaine des utilisateurs de sucre, ces accords qui encadrent l entrée du sucre mexicain, augmentent les coûts pour les sociétés agroalimentaires et les consommateurs finaux américains. L industrie utilisatrice de sucre demande au gouvernement d élargir l accès au marché sucrier américain par le biais d autres accords commerciaux, notamment avec l Australie ou le Canada, dans le cadre de l accord de partenariat transpacifique. La production d éthanol Au Mexique, la production d éthanol est règlementée par une loi sur les biocarburants d application depuis Cette loi contient une politique des biocarburants globale qui favorise la production d éthanol à partir de différents produits agricoles. Selon l industrie sucrière, la production d éthanol à partir de canne à sucre au Mexique est faisable. Cependant, les options actuelles sont la production d éthanol destiné à un usage pharmaceutique ou pour l industrie des boissons alcoolisées. L utilisation d éthanol pour l industrie des biocarburants n est pas encore claire. Il y a des dispositions dans la loi sur le sucre qui contiennent des objectifs globaux ont porté sur la possibilité de produire de l éthanol. Jusqu à présent, les politiques gouvernementales nécessaires n ont pas été mises en œuvre pour développer le marché de la distribution de carburant. Certaines usines de sucre ont la capacité de produire de l éthanol pour l incorporer en mélange dans les carburants et évaluent la possibilité de le produire à grande échelle. Des réformes énergétiques importantes sont en cours. Les entreprises du secteur sucrier et le gouvernement mexicain travaillent conjointement sur des projets de production de biocombustibles, cogénération d énergie et autres pistes de croissance pour l industrie sucrière mexicaine. Source : F.O. Licht, FranceAgrimer, USDA GAIN report Edulcorants Edulcorants intenses : aucun intérêt nutritionnel Selon une étude de l Agence française de sécurité sanitaire de l alimentation (Anses) parue en janvier 2015, aucune étude ne prouverait le bénéfice de ces additifs sucrants sur le contrôle de son poids, pas plus que sur la glycémie chez les sujets diabétiques ou l incidence du diabète de type 2. L appellation «édulcorants intenses» regroupe diverses substances obtenues par synthèse chimique ou extraites de végétaux, utilisées en industrie agroalimentaire pour leur pouvoir sucrant plusieurs dizaines à plusieurs milliers de fois supérieur à celui du sucre (saccharose). Boire un soda à base d édulcorants intenses permet certes de réduire l apport énergétique à court terme, mais les données disponibles portent sur des durées insuffisantes pour garantir le maintien de cet effet à long terme, selon l Anses. Certaines études évoquent même paradoxalement une prise de poids sans que la causalité de cette association n ait été établie. L Anses note également qu il n existe aucun bénéfice nutritionnel pour prévenir l apparition du diabète de type 2. Et il en serait de même pour les patients diabétiques qui espèrent contrôler leur glycémie en consommant de l aspartame ou des extraits de stévia. L Anses indique enfin que des études approfondies doivent être menées pour évaluer les risques potentiels de développement de cancer ou d un accouchement prématuré après la consommation d édulcorants intenses.

11 Pratiquer un décolletage léger blesse moins la betterave et peut faciliter la conservation Rencontre avec Jean-Pierre Vandergeten, directeur de l IR- BAB où il est par ailleurs responsable «mécanisation» Benoît Haag : à l instar du système nouvellement instauré en France, on entend de plus en plus parler de récolte de betteraves entières avec tare collet forfaitaire ou autre, mais cela a-til vraiment un intérêt? Jean-Pierre Vandergeten : Je dirais qu il s agit principalement d un choix stratégique au niveau de l interprofession, qui éviterait les discussions que l on connaît sur le décolletage. Mais techniquement, au champ, cela ne change pas grand-chose. Jean-Pierre Vandergeten, directeur de l IRBAB. BH : Il y a tout de même des contraintes techniques JPV : Avec de bons réglages, les chantiers de récolte actuels permettent de décolleter environ 70% des betteraves selon l objectif fixé. Mais dans les 30% restants, il y a aussi des betteraves avec pétioles et des betteraves trop décolletées. Avoir de bons réglages signifie travailler avec l effeuilleuse bien parallèle au sol, avec des fléaux bien ajustés sur les betteraves les plus émergentes et des scalpeurs biens aiguisés, sans oublier que tout cela peut être mis à mal par une vitesse trop élevée (ndlr : supérieure à 5-6 km/h). Maintenant, si on veut plus de précision dans le travail, il faut passer à des systèmes innovants tels que ceux proposés par Holmer, Ropa, Grimme, Vervaet ou plus récemment Gilles. BH : Le matériel fermier actuel tel qu un chantier deux phases classique est-il facilement adaptable, ou cela nécessite-t-il de lourds investissements? JPV : Il est possible d adapter le matériel existant, en changeant uniquement la barre des scalpeurs. L IRBAB et son équivalent français, l ITB, ont récemment mené des essais sur ce type de matériel. L investissement n est donc pas trop important. Mais il faut aussi souligner que les nouveaux systèmes de décolletage sont réellement innovants et donnent de très bons résultats, l investissement n est donc pas vain BH : Récolter des betteraves entières est une chose, mais les conserver en tas en est une autre, non? JPV : Une bonne conservation commence par une bonne récolte, avec un minimum de blessures faites aux betteraves. Plus petite est la surface de contact avec les moisissures et autres pathogènes, plus faible sera le risque d en voir se développer et donc d affecter la conservation des betteraves. Pratiquer un décolletage léger blesse moins la betterave et peut donc faciliter la conservation! Mais attention, cela ne veut pas dire ne pas décolleter du tout : si le bourgeon apical de la betterave n est pas scalpé, on prend un risque en matière de conservation, que nous devons encore étudier. Les repousses en tas, elles, ne semblent pas poser de problème de conservation. INTERVIEW 11 Le scalpeur Microtopper de Ropa est un des nouveaux systèmes permettant de réaliser facilement un décolletage léger. BH : Certains paramètres doivent donc encore être élucidés. Est-ce là un sujet de recherche suivi par l IRBAB actuellement? JPV : Oui, nous y travaillons actuellement avec nos collègues français, et les conclusions seront présentées lors de la grande démonstration «Betteravenir 2016» en France. Je ne peux donc pas en dire beaucoup plus actuellement! Durabilité Empreinte eau du sucre en Belgique L «empreinte eau» montre l eau cachée dans notre consommation de biens et de services. L empreinte eau du belge moyen est très élevée : litres par jour et par personne, c est-à-dire environ 90 baignoires. 75 % de l empreinte eau de la Belgique est externe, c est-à-dire liée à des importations d eau (virtuelle) en provenance de l extérieur. Sucre de canne ou de betterave? La culture de la canne à sucre nécessite souvent une irrigation. A l inverse, la betterave est cultivée principalement dans les zones pluviales avec peu ou pas d irrigation complémentaire. L empreinte eau de production moyenne est de 809 l/kg de sucre (non raffiné) de betterave et de l/kg de sucre (non raffiné) de canne. En Belgique, l empreinte eau de consommation pour le sucre est de Mm 2 /an soit 375 litres par jour et par habitant sur les litres consommées au total en moyenne. Cette empreinte est externe à 53 % et correspond aux importations de sucre en provenance de l étranger (Pakistan, Cuba, Swaziland, ). On constate que le sucre de canne et le sucre de betteraves, tous deux consommés en Belgique, ont des impacts totalement différents en ce qui concerne leur empreinte eau : la canne à sucre est produite uniquement à l étranger (son empreinte eau interne est égale à zéro), tandis que la betterave est produite presqu exclusivement en Belgique. Dans le cas du sucre, d autres aspects liés à l eau interviennent aussi, comme le stress hydrique du pays de production ou encore la quantité ou l origine de l eau éventuellement nécessaire à la culture (empreinte eau de production). Concrètement cela signifie que des 745 Mm 2 /an, 224 proviennent du Pakistan, 83 de Cuba et 44 du Swaziland. Le Pakistan a un indice de stress hydrique très élevé (WSI= 108 %, contre 31% et 25 % pour les deux autres pays respectivement) ce qui veut dire que la consommation de sucre de canne par les Belges a un impact négatif direct sur les ressources en eau du Pakistan. La canne à sucre, qui est souvent irriguée, a une empreinte eau de production moyenne beaucoup plus élevée que celle de la betterave. Le WWF participe à la Better Sugarcane Initiative, BONSUCRO, une collaboration entre des détaillants en sucre, des investisseurs, des commerçants, des producteurs et des ONG en faveur du sucre durable. BONSCRO a pour objectif de réduire, de manière mesurable, l impact de la production de canne à sucre sur l environnement, en contribuant également aux avantages sociaux et économiques pour les producteurs de sucre et tous les autres acteurs de la chaîne. Le WWF travaille avec des agriculteurs dans des projets de terrain qui visent de meilleures pratiques agricoles, notamment au Pakistan. Dans certains pays producteurs, le WWF sensibilise les acteurs institutionnels et privés à la durabilité de ces initiatives. Il collabore ainsi avec une entreprise comme Coca-Cola pour une gestion plus durables des ressources naturelles. Source : WWF, L empreinte eau en Belgique Xemium La puissance fongicide Adexar Ceriax Librax 3 ème génération de SDHI Rendements élevés en froment et orge Meilleur contrôle des maladies (rouilles, septoriose ) Xemium : marque déposée BASF pour la substance active fluxapyroxad. Utilisez les produits phytopharmaceutiques avec précaution. Avant toute utilisation, lisez l étiquette et les informations concernant le produit. Ann Xemium Bett/Biet H90mm X L247mm (1/2) +ECOPACK-NewLogo.indd 1 4/11/14 15:10

12 12 COURS MONDIAUX Prix du sucre toujours à la baisse Selon certains experts, les prix du sucre sur le marché mondial pourraient bien atteindre leur niveau le plus bas au cours de l année A la bourse de New-York, le cours mondial du sucre est tombé à son point le plus bas depuis 2009, soit 12,70 cents par livre. Ce prix se situe bien en-dessous des coûts de production du sucre dans le monde. A ce prix-là, même le Brésil ne s en sort pas. Plusieurs facteurs baissiers se conjuguent. Tout d abord, la production de sucre est à nouveau excédentaire par rapport à la consommation pour la 5e année consécutive et les stocks mondiaux de sucre sont saturés. Des pays comme la Thaïlande ne sont plus en mesure de stocker leur sucre et sont contraints de vendre sur le marché mondial en-dessous des coûts de production. Au Brésil, le real, la monnaie brésilienne, est en forte baisse sur fond de scandale politique et de récession économique. En mars, le real a atteint son niveau le plus faible par rapport au dollar depuis 12 ans, entraînant dans sa chute les cours du sucre brut. A cause de la faiblesse du real face au dollar, les producteurs brésiliens préfèrent vendre leur sucre sur le marché mondial (en dollars) plutôt que d écouler leur production sur le marché local (en réal), ce qui entraîne une hausse de l offre sur le marché mondial et provoque la chute des cours. Autre facteur baissier, l annonce d une hausse de la production indienne 2014/15 de 8% ainsi que la décision du gouvernement indien de subventionner les exportations de sucre. Concernant la prochaine campagne, certaines prévisions sont de nature à ramener le marché mondial vers une situation plus équilibrée. Selon F.O. Licht, la production brésilienne de sucre risque d être stable, voire en baisse l an prochain, car les fabricants pourraient privilégier davantage la production d éthanol, suite au relèvement du taux d incorporation d éthanol dans l essence et à la réintroduction de taxes sur l essence. Au La faible différence entre le prix du sucre sur le marché mondial et sur le marché européen décourage les importations de sucre vers l UE. Brésil, le relèvement de 25 à 27 % du taux d incorporation obligatoire d éthanol dans l essence est d application depuis mars. Selon les prévisions, l augmentation de 2% du taux d incorporation d éthanol équivaudra à une production de quelque m3 d éthanol, ce qui revient à une utilisation de 1,4 Mt de sucre par an, ce qui devrait réduire la production brésilienne de sucre de la prochaine campagne d 1,5 Mt. En Asie également, des réductions de production sont attendues : en Thaïlande, en Chine, au Pakistan, de même qu en Indonésie. L Inde constituant le seul gros producteur de la région dont l offre augmenterait par rapport à l an dernier. Marché européen : 421 la tonne de sucre blanc L observatoire des prix du sucre dans l Union européenne a relevé un prix moyen des ventes de sucre dans l UE de 421 par tonne de sucre blanc pour le mois de janvier Transferts de quota Moins de cessions en 2015 En 2015, pour l ensemble de la Belgique, à Iscal et à la RT, il y a eu un peu plus de 260 cessions de quotas betteraviers. Le nombre de mouvements de quota est en baisse : 264 en 2015, 348 en 2014 contre 400 en 2013 et plus de 500 les années précédentes. Dans un mouvement de quota sur trois, le quota betteravier reste dans la même exploitation. Seul le nom de l exploitant change. Ce sont des transmissions familiales (père-fils, entre époux, ) ou administratives (passage en sociétés, fusion, ). Ces transmissions représentent de 30 à 40 % des mouvements selon les usines. Cette proportion est stable d une année à l autre. Le nombre d exploitations qui cessent la culture betteravière est en diminution avec près de 86 planteurs de betteraves en moins en 2015 contre 113 en 2014, 121 en 2013 et 179 en FONTENOY Il y a eu 91 mouvements de quota cette année à Fontenoy, soit 17 % de moins que les 110 mouvements de quota enregistrés l an dernier. Dans 30 % des cas, il s agit de mouvements familiaux ou de passage en société. Pour les cessions de quota entre des exploitations différentes, 64 ventes ont été enregistrées. Parmi elles, il y a eu 43 ventes de quota sans terres et 21 ventes accompagnées d un mouvement foncier. Dans ce dernier cas, le quota cédé en moyenne par vente était d environ 165 t de betteraves. Quelque 38 exploitations livrant des betteraves à Iscal ont cessé la culture betteravière en 2015 : une douzaine en Wallonie et 26 en Flandres. LONGCHAMPS Cette année, 98 mouvements de quotas ont été réalisés à Longchamps soit près de 30 % de moins que l an dernier. Sur les 98 mouvements de 2015 à Longchamps, 41 mouvements de quota (~ 40 %) concernent des changements administratifs ou familiaux. Pour la soixantaine de mouvements restants, deux tiers des mouvements sont des cessions de quota sans terres. On compte 19 ventes de quota accompagnées d un mouvement foncier avec une moyenne de 144 t de quota cédé par cession. Sur les planteurs de Longchamps, on dénombre 26 départs de planteurs wallons pour la campagne 2015, soit 21 départs de moins que l an dernier. TIRLEMONT 74 mouvements ont été enregistrés au total en 2015, soit 20 % de moins que l an dernier. Parmi ceux-ci, 29 sont des transmissions de quota familiales ou administratives. Il y a eu 35 ventes de quota entre exploitations avec un quota moyen cédé par vente de 238 tonnes de betteraves. Pour 2015, 22 betteraviers livrant leurs betteraves à Tirlemont cesseront la culture de la betterave, soit environ 1% des planteurs de l usine. La rentabilité confirmée dans le désherbage Moins de traitements, moins de freinage plus de tonnes/ha Meilleure sélectivité, moins de freinage plus de tonnes/ha Meilleure efficacité, moins d adventices plus de tonnes/ha Moins de traitements: résultat basé sur des études de marché et des essais nationaux et internationaux Betanal Elite: marque déposée Bayer AG - Composition: 71 g/l desmédiphame + 91 g/l phenmédiphame g/l éthofumésate. Utilisez les produits de protection des plantes avec précaution. Lisez toujours l étiquette et les informations sur le produit avant usage. Pour de plus amples informations sur le produit y compris les phrases de danger et symboles, consultez

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