LE JAPON ET FUKUSHIMA 3 ANS APRÈS LE TSUNAMI par JEAN-PIERRE PERVÈS
|
|
- Denis Soucy
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Dossier SFEN/GR21 15 mai 2014 LE JAPON ET FUKUSHIMA 3 ANS APRÈS LE TSUNAMI par JEAN-PIERRE PERVÈS Les photographies aériennes de la région de Fukushima avant et après le tsunami sont éloquentes : Avant le tsunami du 11 mars, une cité japonaise prospère «ordinaire» ; Après, le chaos complet. Un séisme de très grande ampleur (10 sur l échelle de Richter) à 100 km au large de la côte est du Japon et une heure après seulement, le tsunami provoque une vague atteignant 14m de hauteur au niveau de Fukushima. Le séisme a entrainé par endroits une baisse d 1 m du niveau du sol côtier. Les rares photos prises juste avant la vague montrent toutes les voitures sagement rangées dans les parking, ce qui démontre qu il n y a eu aucune évacuation, que TOUTE la population a été surprise, et qu une très grande partie a été noyée. Près de morts. Toutes les centrales nucléaires japonaises se sont mises à l arrêt immédiatement après le séisme. Mais Les unités 1 à 4 de la centrale de Daiichi ont été conçues pour résister à un tsunami de 5,7 m ; conception partiellement remise en cause en 2008, mais sans apporter de modification. Les unités 5 et 6, plus récentes et construites quelques mètres plus haut ont bien résisté. La centrale d Onagawa, située quelques km plus au nord, avait été renforcée par une digue plus haute (13m), et disposait de diesels mobiles, d un personnel bien formé à la crise, tout cela à l initiative de l exploitant. Cette centrale a résisté, malgré le tsunami de 13m. Si bien qu après la catastrophe qui a ravagé la ville, 300 habitants se sont réfugiés pendant un mois dans la centrale. Ceci souligne les imperfections du nucléaire japonais : Les autorités de sûreté de l époque ne jouaient pas leur rôle de contrôle rigoureux de la sûreté ; et les exploitants s en remettaient souvent aux fournisseurs. Les BWR Examinons brièvement la conception des BWR (réacteurs à eau bouillante) : Schéma d un REB type Fukushima 33 m Hall esupérieur léger Enceinte confin Cuve 11 m N2 «Croix» ment acier Piscine de dépressurisa on 20 m Pompes 3 barrières e de confin ment: Les gaines du combus ble La cuve du réacteur L enceinte (acier+ béton) Toutes ont lâché Turbo-alternateur Vapeur Condenseur Eau de mer Pas de circuit secondaire Enceinte sous gaz neutre 14/5/2014 GR21 : JP Pervès 17
2 Principale caractéristique : l eau du circuit primaire alimente directement la turbine ; il n y a donc pas de circuit secondaire. La cuve du réacteur fonctionne à la pression de la vapeur à l entrée de la turbine (env. 70 bars). Elle contient à sa base le combustible, et à sa partie supérieure la partie évaporateurs/séparateurs, la vapeur allant directement à la turbine, sans la nécessité des générateurs de vapeur des PWR. Le confinement est réalisé directement autour de la cuve par une enveloppe en acier entourée d une enceinte épaisse en béton armé. Un tore volumineux rempli d eau occupe le bas du confinement. Il est destiné à faire baisser la pression par injection de la vapeur et barbotage en cas d accident. Le hall supérieur est accessible, et abrite la piscine du combustible. Il n est protégé que par un bardage en tôles. L accident LA DECROISSANCE RADIOACTIVE La moi é des atomes et la moi é de la puissance résiduelle ont disparu T est la période ou la demi-vie Iode 131: T = 8 jours Césium 137: T = 30 ans Elle s accompagne d un dégagement de chaleur d autant plus fort que la radioac vité est élevée 14/5/2014 GR21 : JP Pervès 12 Si tous les réacteurs japonais ont très bien réagi au séisme, et ont été arrêtés quasiinstantanément par leurs sismographes, il restait une puissance résiduelle, certes décroissante, mais qu il faut évacuer. À Fukushima, en l absence du réseau, perdu lors du séisme puis du tsunami, l exploitant ne pouvait plus compter sur aucun circuit d arrêt à froid reposant sur des diesels et une source d eau froide : les diesels et tous les moyens de secours avaient été noyés par la vague. La puissance résiduelle des réacteurs varie avec le temps comme indiqué -- en kw -- dans le tableau suivant (sachant qu un kw est la puissance moyenne d un radiateur électrique) : Le cœur s échauffant, sans moyen de refroidissement finit par fondre, et par s épandre au fond de la cuve, puis de l enceinte de confinement. Le zircalloy fondu des gaines du combustible réagit à l eau en produisant de l hydrogène. Puissance résiduelle à éliminer, en fonction du temps Temps après l arrêt Tranche 1 : kw Tranche 2, 3, 4 : kw 1 seconde minute heure jour mois an ans ans La pression monte dans l enceinte de confinement acier. L opérateur procède à un dégonflage des enceintes, et l hydrogène formé est évacué vers le hall. En l absence de recombineurs, l hydrogène, mélangé à l air, provoque une explosion qui pulvérise la protection de bardage, mettant les rejets radioactifs directement à l atmosphère. Ce scénario s est produit dans les tranches 1, 3 et même 4 : celle-ci, pourtant à l arrêt au moment de l accident, est ventilée par une cheminée commune avec la tranche 3 et c est par ce circuit commun que l hydrogène a envahi son hall et provoqué l explosion. Le hall du réacteur n 2 est resté intact. Dès lors, le site étant isolé, quasiment inaccessible par terre, et les moyens de refroidissement normaux étant détruits, l opérateur a refroidi les réacteurs et leurs piscines combustible par des équipements de fortune.
3 Étant donné la hauteur des halls, le seul moyen qui se soit montré efficace est des pompes à béton alimentées en eau de mer puis en eau douce. Les vents étant orientés vers l est au moment de l accident, la plus grosse vague de radioactivité a été rejetée vers le Pacifique pendant les premiers jours. Puis le panache a été poussé par des vents de nord ouest vers une région fortement boisée et relativement peu peuplée. Situation actuelle Les cœurs sont actuellement stabilisés et renoyés, les puissances résiduelles vont de 25 et 50 kw, suivant les réacteurs. La température est comprise entre 20 et 50 C. Il est procédé à une injection permanente d eau douce (circuits redondants). L eau injectée s écoule toutefois dans les sous-sols des bâtiments. Elle est traitée et réutilisée. Une injection redondante d azote, en tant que de besoin, est faite dans les enceintes de confinement et les cuves des réacteurs (risque hydrogène faible). Les débris sont nettoyés et évacués aux déchets. Autant la conception de la centrale a été critiquable, autant la gestion de la crise et les opérations de nettoyage sont remarquables et méritent le respect, étant donné les conditions épouvantables où travaillent les opérateurs. Le premier «chantier» a consisté à mettre les réacteurs à l arrêt sûr. Le deuxième chantier consiste à déblayer les innombrables débris radioactifs, à décontaminer le site, à gérer les eaux, et à restaurer les confinements. Le troisième grand chantier est l évacuation des assemblages de combustible plus ou moins fondus et actuellement répartis comme l indique le tableau vers un ou plusieurs sites de stockage à déterminer. Tous les débris du plancher du hall du réacteur 3 ont été enlevés «douloureusement» par télé-intervention, pièce par pièce, avec des opérateurs au voisinage du bâtiment réacteur portant des tabliers renforcés de tungstène. L évacuation des combustibles a commencé le 18 novembre 2013 et devrait être achevée fin Le quatrième chantier concerne la gestion des eaux contaminées. Comment rejeter les eaux contaminées après épuration sans impact sur le milieu marin et la pêche, dans un pays qui vit en grande partie de la pêche? Le refroidissement des 3 cœurs nécessite quelques m 3 /h. Le réacteur de la tranche 4 est actuellement arrêté et déchargé. Il est fortement endommagé par l explosion d hydrogène. Le renforcement de sa tenue au séisme est achevé et l on procède au déblaiement des débris. On y a construit, entièrement par télé-opération un nouveau hall de manutention neuf et antisismique.
4 Les eaux contiennent quelques GBq/m 3 (césium, strontium, antimoine, tritium). Comment les recycler? La nappe phréatique Le niveau d eau dans les sous-sols est maintenu inférieur à celui de la nappe phréatique pour limiter la contamination de celle-ci, alors que quelques centaines de m 3 /jour entrent dans les sous-sols. 350 m 3 d eau par jour sont pompés dans les sous-sols. On est dans un climat où l eau de pluie peut représenter jusqu à 100 mm par jour. Le site s est procuré à peu près tous les réservoirs disponibles sur le marché dont certains de qualité douteuse -- pour stocker l eau contaminée. 3 unités traitent 250 m 3 /jour, et la capacité d entreposage du site était de m 3 en 2013, capacité qui sera portée à m 3 en Le tableau ci-dessous (virgules à l américaine!) reflète la situation au 12 mai 2014 : Soulignons au passage que l information du public sur l évolution du site est d une transparence parfaite, sous forme de rapports publics hebdomadaires. C est un sujet très médiatique : Ils épurent l eau mais ont beaucoup de retard à rattraper. La qualité insuffisante de certains réservoirs nécessite leur remplacement, la mise en place de détecteurs de niveau et de récupérateurs de fuites.
5 À cela s ajoute une pression du milieu de la pêche, opposé aux rejets alors que ce serait la bonne solution 1 : La variation de la radioactivité de l eau de mer est insignifiante. Le lessivage des sols n apporte-t-il pas plus de radioéléments en mer que la centrale? Il y a un projet pharaonique de geler le sous-sol de toute la centrale sur une hauteur de 27 m pour bloquer les fuites vers la nappe phréatique. Les essais sont en cours, et la réalisation devrait se faire de juin 2014 à mars 2015 (voir schéma cidessous). Comment démanteler le site dans le futur? C est un chantier de plusieurs dizaines d années qui s annonce, pour lequel le gouvernement japonais a créé un Institut international de recherche pour le déclassement nucléaire (IRID). Celui ci a lancé en 2013 un concours d idées pour l élimination des déchets des cœurs des trois réacteurs détruits lors de l accident : environ 200 propositions des plus grands spécialistes mondiaux, déposées en janvier 2014, sont en cours d analyse. Le démantèlement doit s articuler en trois phases : La 1 ère phase (dans les 2 ans) consiste à évacuer les assemblages de la piscine du réacteur 4, puis ceux de la piscine des réacteurs 1 à 3. La 2 ème phase (dans les 10 ans) : évacuation des débris des trois cœurs. Lors de la 3 ème phase (30/40 ans), on procédera à la démolition complète. 1 La dilution dans le Pacifique (au 23 avril 2014) est de 0,004 Bq/l, soit 2 fois le niveau antérieur à l accident. Le 137 Cs, le 134 Cs et les émetteurs gamma ne sont pas décelables.
6 Isolation Décontamination Diagnostics ; Nettoyage Diagnostics ; Évacuation Bâtiment Prise d échantillons Évacuation Prise d échantillons Débris du Couverture Internes Cuve cœur Supérieure Tout le démantèlement se fera par télé-opération. TEPCO utilise les tranches 5 et 6 pour qualifier le matériel qui sera utilisé en télé-opération. La radioactivité et les évacuations La réglementation en cas d accident stipule : Confinement dans les bâtiments si la dose possible en un an excède 10 msv ; Évacuation si la dose possible en un an excède 50 msv. Or la dose naturelle dépend de la géographie, et peut varier de 0,5 à plus de 100 msv par an. En France, elle est en moyenne de 2,5 msv, y compris les doses médicales et industrielles. Par temps sec, les turbulences de l air projettent au sol les aérosols contenus dans le voisinage. Par temps de pluie, les gouttes d eau en se formant emprisonnent les aérosols puis, lors de leur chute, précipitent ceux contenus dans l ensemble de la colonne d air située entre le sol et les nuages.
7 Le timing des évacuations initiales Les évacuations ont été décidées sur la base des premières estimations de dose à la population, pour des doses supérieures à 20mSv. Elles se sont révélées efficaces : 11 Mars, 20h50 : Évacuation de la zone des 2 km 11 Mars, 21h23 : Évacuation de la zone des 3 km Confinement dans une zone de 10 km 12 Mars, 18h20 : Évacuation de la zone des 20 km : personnes Mise à l abri des personnes dans les km 15 Mars, 19h00 : Fin d évacuation de la zone des 20 km Fin Mars Évacuation spontanée d une partie de la zone des km 22 Avril : Zone d évacuation élargie (jusqu à 80 km) : zones délimitées en fonction des mesures de contamination des sols. (Communes de Iitate, Katsurao, Kawamata et Minamisoma). Les populations évacuées ont été relogées dans des habitations de type «mobilhomes», en même temps que les victimes du séisme et du tsunami. Quelle évolution de la radioactivité à terme? 100% 90% % d'activité du dépôt initial 80% 70% 60% 50% 40% 30% Tellure iode 132 Iode 131 Baryum Lanthane 140 Césium 136 Tellure 129m + Tellure 129 Césium 134 Césium % 10% 0% 15 mars avril mai juin juillet 2011 Dans 4 ans, ce sera essentiellement le césium 137 qui subsistera (T : 30 ans) et dans une moindre mesure le césium 134 (T : 2,1 an) Le devenir des matériaux contaminés Terre contaminée représente 50 m 3 /ha à stocker Déchets végétaux : incinération? Les entreposages temporaires soulèvent de fortes oppositions NIMBY Stockage simple : autoprotection, pour le Cs seul
8 L État a pris la décision de créer un site de stockage national (janv. 2014). En dehors de la zone évacuée, 400 écoles ont été décontaminées (octobre 2013) ainsi que hectares de terres agricoles (octobre 2013). Il devrait y en avoir hectares fin Dosimétrie et impact sanitaire Les doses de rayonnement sont exprimées en millisievert (msv). La dose traduit l impact sanitaire des rayonnements sur l homme. Elle peut être externe, l environnement étant plus radioactif que naturellement ; Elle peut être interne : on respire ou on avale des produits radioactifs (y compris naturels) Les autorités médicales considèrent que le risque est imperceptible au dessous de 100 msv. Rappel des doses artificielles autorisées au Japon : Pour les travailleurs : 50 msv par an et 100 msv sur 5 ans. Pour le public : 1mSv ajouté, sur 12 mois 2! Le 14 mars 2011, la limite annuelle pour les travailleurs a été portée de 50 à 250 msv : il s agit d une prise de risque courageuse pour faire face aux travaux sur le site. Depuis le 16 décembre 2011, les doses légales pour les travailleurs ont été ramenées à : 50 msv par an, et 100 msv sur 5 ans. Environ 1000 intervenants ont reçu des doses au dessus des normes annuelles en 2011 : 6 au dessus de 200 msv, 170 au dessus de 100 msv, 1000 au dessus de 50 msv. Il n y a pas eu d interdiction générale de consommation venant des pouvoirs publics mais une approche pragmatique avec des mesures locales. 2 Cette valeur est trop «conservative», et inutilement contraignante : la dose naturelle en France varie de 0,5 à 4 msv par an, et elle s élève jusqu à 70 voire 100 msv par an dans certains pays (Kérala en Inde, ou dans certaines provinces d Iran).
9 Le tableau ci-dessus montre que le management radiologique du personnel (6000 personnes en moyenne, partiellement renouvelées en fonction des doses reçues) a été remarquable, compte tenu de l état désastreux où se trouve le site, avec des matériels très radioactifs à démanteler. La dosimétrie mensuelle du personnel résumée ci-dessous est conforme aux normes, en baisse, mais reste élevée. La dose collective mensuelle est d environ 7 Sv (7.000 msv). La maîtrise des doses reste un objectif majeur. Total de l exposition externe et interne des travailleurs les plus exposés : Sur 9747 résidents, 99% ont reçu des doses inférieures à 10 msv ; 71 ont reçu des doses comprises entre 10 msv et 23 msv. Le risque d exposition interne est faible, mais des doses en 131 I de quelques dizaines de msv sont possibles. La Préfecture de Fukushima a envoyé un questionnaire à personnes (23,6%) ont répondu. Les doses constatées sont : Dose externe maximale : 25 msv Doses sur 4 mois < 1 msv : 66 %.
10 Les doses estimées au départ se révèlent moins élevées d un facteur 3 à 7. Doses supérieures à 10 msv : 126 personnes. Les doses subies par la population sont presque toujours en dessous de 2 msv sur la première année. Toutes ces données sont régulièrement publiées. Aliments et doses internes Les retombées radioactives ont été faibles (premiers jours, retombées au large ; au mois de mars, les cultures n étaient pas développées ; bétail maintenu en étables, et fréquemment alimenté avec des fourrages importés, La contamination des sols a été modérée, et les évacuations précoces. Mais il demeure une sensibilité de produits forestiers prisés au Japon (champignons et pousses diverses). Les autorités se sont montrées pragmatiques : on continue à produire si la radioactivité est audessous du seuil. Si un échantillon est au-dessus des normes, on arrête de commercialiser et on mesure pendant 3 semaines. Si c est «bon» pendant 3 semaines, on lève l interdiction. Lors d une 2 ème récolte, il n y a pratiquement plus de danger car les transferts racinaux sont très faibles. Les supermarchés se sont autocontrôlés. Ce qui a poussé après l accident, sans contamination foliaire, a été pratiquement mangeable sans restriction. L eau de mer a présenté une radioactivité extrêmement faible : l activité due à l accident est 3000 fois mois élevée que la radioactivité naturelle de l eau de mer en potassium 40. En revanche, il y a des dépôts sédimentaires marins qui ont amenés des interdictions de pêche. Impact sanitaire selon l OMS Peu de données initiales sur la population sur les cancers Pas de moyens de mesure individuels pendant la période critique Base: cartographie des contaminations au départ Estimations des doses reposant sur des enquêtes sur les comportements Pas de registre des cancers pour définir l état initial L OMS reste très prudente (téléchargeable). Étude fouillée et assez complète, par gammes d âge, hommes et femmes, etc. L impact sur Japon et le reste du monde» : absolument imperceptible ; sur les 14 zones les plus touchées : excès de cancers sur 90 ans comparés aux cancers «naturels» (dont mourra 40% de la population) : augmentation prévisible de 0,4% pour la zone la plus contaminée. En gros, peut-être une centaine de cancers supplémentaires rajoutés aux /- 10% 3. Comme à Tchernobyl, le facteur de loin le plus déterminant est le stress dû aux évacuations. À se demander si le bilan global ne serait pas meilleur si tout le monde restait sur place! Retour des populations Ce sera long et ne se fera que sur une partie limitée du territoire. Un obstacle difficile : faire comprendre que 10 fois le seuil réglementaire n est pas dangereux 4 Pour revenir il faut que la «ville» fonctionne Il faut aussi du travail et le tsunami a beaucoup détruit Mais la terre est précieuse au Japon et le pays fera beaucoup pour la récupérer pour des activités adaptées. La population souhaite-t-elle revenir? Un sondage parmi les habitants de FUTABA a montré que : 4 % étaient prêts à revenir dès que possible, 16 % attendront la restauration des infrastructures et des maisons (suite séisme/tsunami), 21% attendront la fin de la décontamination, 26 % attendront que les autres soient revenus. Enfin, 25% refuseraient de revenir. 3 Mais comment expliquer aux gens qui auront un cancer que l accident nucléaire n y est probablement pour rien? 4 On voit là l inconvénient d un abaissement déraisonnable des normes
11 Mais quelle aide au retour (infrastructures et services, jobs)? Début avril, 400 personnes dans la zone de Tamura. L une des raisons majeures : le risque de perdre des pensions «évacués» (comme après Tchernobyl). Le nucléaire au Japon 48 GW réparti entre 10 sociétés privées produisaient 25% de l électricité. 2 zones : 50 et 60 Hz. Conséquence de l accident : 40% d augmentation des combustibles fossiles. Augmentation de 20% du prix du kwh, Abandon du protocole de Kyoto! Mais le pays se ressaisit : Le «Japan Basic Energy Plan» incluant le nucléaire a été voté en avril : Le nucléaire est maintenu comme production de base ; 17 réacteurs ont déposé une demande de redémarrage, 3 réacteurs en cours de construction ont reçu l autorisation de poursuivre. La construction de Rokasho Mura (retraitement) est poursuivie. Le gouvernement «joue le jeu» d une totale indépendance des autorités de sûreté, et celles-ci prennent leur temps. Quelques réacteurs pourraient être autorisés à redémarrer cette année. Conclusions rapides Les Japonais ont eu en l occurrence beaucoup de malchance, mais les centrales qui avaient été bien conçues n ont pas souffert. Ils ont eu toutefois la chance que les rejets initiaux aient été orientés vers le Pacifique. Les rejets ont été nettement moins élevés -- d un ordre de grandeur -- qu à Tchernobyl. Le démantèlement sera extrêmement difficile. La population, et même les travailleurs ont été relativement peu contaminés (rappelons qu il n y a eu, au moins depuis trois ans, aucun mort par irradiation). Cet accident a amené à une profonde refonte des autorités de sûreté japonaises, et à une prise de conscience accrue des risques liés à la sismicité et aux tsunamis. Après une grande émotion, largement justifiée, il semble que le Japon maintienne son programme nucléaire, avec les modifications requises, et une sûreté maintenant de bon niveau. Rappelons que contrairement aux occidentaux, TEPCO n avait pas tiré d enseignement suite aux accidents de TMI ni de Tchernobyl. Les conséquences sur les programmes nucléaires mondiaux sont finalement modérées, si l on excepte l Allemagne et quelques pays européens qui n ont, somme toute, rien à voir avec ce qui s est passé au Japon et qui ont pris des décisions inspirées par des considérations strictement politiciennes.
Les conséquences sanitaires de l accident de Fukushima Dai-ichi : point de situation en février 2012
Les conséquences sanitaires de l accident de Fukushima Dai-ichi : point de situation en février 2012 Faire avancer la sûreté nucléaire Jean-René Jourdain Paris, 28 février 2012 Comment évaluer les conséquences
Plus en détailConséquences radiologiques et dosimétriques en cas d accident nucléaire : prise en compte dans la démarche de sûreté et enjeux de protection
Conséquences radiologiques et dosimétriques en cas d accident nucléaire : prise en compte dans la démarche de sûreté et enjeux de protection 9 juin 2010 / UIC Paris Présenté par E. COGEZ, IRSN Contexte
Plus en détailAccidents nucléaires De Three Mile Island à Fukushima
FORMATION CONTINUE DES ENSEIGNANTS EN GÉOGRAPHIE DU CYCLE D'ORIENTATION SUR LA THÉMATIQUE DU NUCLÉAIRE Accidents nucléaires De Three Mile Island à Fukushima Walter Wildi FACULTE DES SCIENCES, UNVERSITE
Plus en détailFukushima 2015 : état des lieux et perspectives
Fukushima 2015 : état des lieux et perspectives 11 mars 2015 Le 11 mars 2011 en début d après-midi, environ 6 500 personnes, salariés de l exploitant TEPCO et de ses entreprises partenaires, sont présentes
Plus en détailLE GRAND CARÉNAGE DU PARC NUCLÉAIRE EDF ET LES ACTIONS POST FUKUSHIMA 1 AMBITIONNER DE PORTER À 50 OU 60 ANS L EXPLOITATION DES RÉACTEURS
SFEN/GR21 Janvier 2014 LE GRAND CARÉNAGE DU PARC NUCLÉAIRE EDF ET LES ACTIONS POST FUKUSHIMA 1 AMBITIONNER DE PORTER À 50 OU 60 ANS L EXPLOITATION DES RÉACTEURS Le Grand carénage du parc nucléaire d EDF
Plus en détailPROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM
PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM Informations pour la population de Rhénanie-Palatinat Editeur: Aufsichts- und Dienstleistungsdirektion Willy- Brandt-
Plus en détail20 ans après l accident nucléaire de Tchernobyl: Les conséquences en Suisse
20 ans après l accident nucléaire de Tchernobyl: Les conséquences en 1. L accident Il y a 20 ans, le 26 avril 1986 à 01h24 heure locale, se produisait l accident le plus grave jamais survenu dans une installation
Plus en détailRapport du Groupe de travail de la CCSN sur Fukushima INFO-0824
Rapport du Groupe de travail de la CCSN sur Fukushima INFO-0824 Octobre 2011 Ministre de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada 2011 No de catalogue : CC172-77/2011F-PDF ISBN 978-1-100-98149-9
Plus en détailLe but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION
LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION TOUT PUBLIC 1. Source de rayonnements ionisants 2. Les différents rayonnements ionisants et leur capacité à traverser le corps humain 3. Ecran de protection absorbant
Plus en détailConférence Enjeux énergétiques et Développement durable (3.12.14)
Conférence Enjeux énergétiques et Développement durable (3.12.14) La conférence Enjeux énergétiques et Développement durable est organisée et réalisée par Junium Diffusion. Elle s articule en 3 parties
Plus en détailC3. Produire de l électricité
C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres
Plus en détailIncitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne
Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne G. FALLON Energie Facteur 4 asbl - Chemin de Vieusart 175-1300 Wavre Tél: 010/23 70 00 - Site web: www.ef4.be email: ef4@ef4.be
Plus en détailAvis et communications
Avis et communications AVIS DIVERS COMMISSION GÉNÉRALE DE TERMINOLOGIE ET DE NÉOLOGIE Vocabulaire de l ingénierie nucléaire (liste de termes, expressions et définitions adoptés) NOR : CTNX1329843K I. Termes
Plus en détailPoint d actualités du site AREVA Tricastin
Point d actualités du site AREVA Tricastin Frédéric De Agostini Directeur d AREVA Tricastin CLIGEET du 21 juin 2012 Direction Tricastin Journée sécurité des chantiers du Tricastin Plus de 1200 participants
Plus en détailA. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire
Énergie Table des A. Énergie 1. 2. 3. La centrale Énergie Table des Pour ce chapitre du cours il vous faut à peu près 90 minutes. A la fin de ce chapitre, vous pouvez : -distinguer entre fission et fusion.
Plus en détail1. LES ESTIMATIONS DE COÛTS DOIVENT ÊTRE EXHAUSTIVES ET FOURNISSENT AINSI UNE VUE D ENSEMBLE
Les rejets radiologiques massifs diffèrent profondément des rejets contrôlés Ludivine Pascucci-Cahen, Momal Patrick Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), 31 av. Division Leclerc, 92260
Plus en détailLa Commission. canadienne de sûreté nucléaire Présentation à la Conférence nationale sur l assurance au Canada. suretenucleaire.gc.
La Commission Terry Jamieson Vice-président, Direction générale du soutien technique Commission canadienne de sûreté nucléaire Le 23 septembre 2014 canadienne de sûreté nucléaire Présentation à la Conférence
Plus en détailR A P P O R T. Fukushima, un an après. Premières analyses de l accident et de ses conséquences
R A P P O R T Fukushima, un an après Premières analyses de l accident et de ses conséquences du 12 mars 2012 Editorial Dès le 11 mars 2011, l IRSN s est mobilisé pour contribuer à analyser le déroulement
Plus en détailI. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.
DE3: I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. Aujourd hui, nous obtenons cette énergie électrique en grande partie
Plus en détailOrigine du courant électrique Constitution d un atome
Origine du courant électrique Constitution d un atome Electron - Neutron ORIGINE DU COURANT Proton + ELECTRIQUE MATERIAUX CONDUCTEURS Électrons libres CORPS ISOLANTS ET CORPS CONDUCTEURS L électricité
Plus en détailDocument unique d évaluation des risques professionnels
Document unique d évaluation des risques professionnels La loi n 91-1414 du 31 décembre 1991 (article L.230-2 du Code du travail), demande au chef d établissement de prendre toutes les mesures nécessaires
Plus en détailAnnexe 3 Captation d énergie
1. DISPOSITIONS GENERALES 1.a. Captation d'énergie. Annexe 3 Captation Dans tous les cas, si l exploitation de la ressource naturelle est soumise à l octroi d un permis d urbanisme et/ou d environnement,
Plus en détailCENTRE HOSPITALIER DE PERIGUEUX CHAUFFERIE BIOMASSE -
CENTRE HOSPITALIER DE PERIGUEUX CHAUFFERIE BIOMASSE - Définition des enjeux - Disposer à la fin des grosses opérations de construction en cours (Tranche 1 et 2 du Plan Directeur MCO-Plateau Technique/Pôle
Plus en détailLe chauffe-eau à pompe à chaleur: fiche technique à l intention des installateurs
Le chauffe-eau à pompe à chaleur: fiche technique à l intention des installateurs 1. Bases 1.1. Fonctionnement du chauffe-eau à pompe à chaleur (CEPAC) Comme son nom l indique, un chauffe-eau pompe à chaleur
Plus en détailParcours de visite, lycée Exposition: LA RADIOACTIVITÉ De Homer à oppenheimer
Complétez le schéma de gestion des déchets nucléaires en vous aidant du panneau, les surfaces des cercles sont proportionnelles à leur importance Parcours de visite, lycée Exposition: LA RADIOACTIVITÉ
Plus en détailBILAN 2014 ET PERSPECTIVES
CNPE de Cattenom BILAN 2014 ET PERSPECTIVES Commission Locale d Information 19 mai 2015 BILAN 2014 Ce document est la propriété d EDF. Toute diffusion externe du présent document ou des informations qu
Plus en détailCENTRALES HYDRAULIQUES
CENTRALES HYDRAULIQUES FONCTIONNEMENT Les différentes centrales hydrauliques Les centrales hydrauliques utilisent la force de l eau en mouvement, autrement dit l énergie hydraulique des courants ou des
Plus en détail2011 Japon, séisme, tsunami et accident nucléaire
Résumé des événements 2011 Japon, séisme, tsunami et accident nucléaire Le 11 mars 2011, un séisme de degré 9 sur l échelle de Richter a frappé la région nord du Japon, provoquant un puissant tsunami.
Plus en détailGrilles de lecture données environnement 2013 Tableau de bord de suivi des opérations de démantèlement
Grilles de lecture données environnement 2013 Tableau de bord de suivi des opérations de démantèlement Travaux réalisés dans le cadre de la mission d accompagnement de la CLI CLI des Monts d Arrée, réunion
Plus en détailSystème d énergie solaire et de gain énergétique
Système d énergie solaire et de gain énergétique Pour satisfaire vos besoins en eau chaude sanitaire, chauffage et chauffage de piscine, Enerfrance vous présente Néo[E]nergy : un système utilisant une
Plus en détailAutorité de sûreté nucléaire et Bilan du contrôle de la centrale nucléaire de Saint-Alban / Saint-Maurice en 2013
Autorité de sûreté nucléaire et Bilan du contrôle de la centrale nucléaire de Saint-Alban / Saint-Maurice en 2013 CLI de Saint-Alban / Saint-Maurice l Exil 19 mai 2014 19/05/2014 1 L Autorité de sûreté
Plus en détailSOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR
CPTF et CSC CYCLES COMBINES A GAZ (CCG) COGÉNÉRATION DÉVELOPPEMENT DES RENOUVELABLES SOLUTIONS DE STOCKAGE CPTF ET CSC Le parc thermique est un outil essentiel pour ajuster l offre et la demande, indispensable
Plus en détailL Allemagne championne des énergies propres?
L Allemagne championne des énergies propres? La chancelière allemande a tranché, l Allemagne sera la première grande puissance industrielle européenne à sortir du nucléaire. Et ceci rapidement puisque
Plus en détailLa gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options
La gestion à des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie Options Options possibles pour la gestion à 2 Option zéro ou statu quo : maintien de la situation actuelle Mise en forages profonds
Plus en détailPhénomènes dangereux et modélisation des effets
Phénomènes dangereux et modélisation des effets B. TRUCHOT Responsable de l unité Dispersion Incendie Expérimentations et Modélisations Phénomènes dangereux Description et modélisation des phénomènes BLEVE
Plus en détailProduction mondiale d énergie
Chapitre 14: Autres sources d énergie Énergie nucléaire Énergie solaire Énergie géothermale Hydro-électricité Énergie éolienne Production mondiale d énergie 23% 39% 27% Coal Nuclear Hydro Geothermal Petroleum
Plus en détailL ASSURANCE TOUS RISQUES CHANTIER
L ASSURANCE TOUS RISQUES CHANTIER Une protection optimale pour vos chantiers 30.34.001/00 08/14 L ASSURANCE TOUS RISQUES CHANTIER Une protection optimale pour votre chantier La construction d un bâtiment,
Plus en détailSe raccorder à un réseau de chaleur
L habitat COMPRENDRE Se raccorder à un réseau de chaleur Le chauffage urbain peut-il être un moyen de diminuer la facture énergétique? Édition : décembre 2013 Pourquoi pas le raccordement À UN RÉSEAU DE
Plus en détailNOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES
CHAPITRE 1 NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES 1 suite Chapitre 1 : NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES 1.1 Généralités 1.2 L'énergie dans le monde 1.2.1 Qu'est-ce que l'énergie? 1.2.2 Aperçu sur
Plus en détailPhysique, chapitre 8 : La tension alternative
Physique, chapitre 8 : La tension alternative 1. La tension alternative 1.1 Différence entre une tension continue et une tension alternative Une tension est dite continue quand sa valeur ne change pas.
Plus en détailUne onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe
«Société Électrique de l Our» Une onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe Pour un meilleur équilibre entre production d électricité et pointes de consommation Afin d'augmenter
Plus en détailLA RENOVATION ENERGETIQUE. atelier o
LA RENOVATION ENERGETIQUE LA RENOVATION ENERGETIQUE 1. DIAGNOSTIC Pourquoi rénover? Que faut-il rénover? Comment s y prendre? 2. SOLUTIONS Remplacement du chauffage Capteurs solaires Isolation de l enveloppe
Plus en détailRenouvellement à 50000MW étalé sur 20 ans (2020-2040) rythme de construction nucléaire: 2500MW/an
L uranium dans le monde 1 Demande et production d Uranium en Occident U naturel extrait / année 40.000 tonnes Consommation mondiale : 65.000 tonnes La différence est prise sur les stocks constitués dans
Plus en détailLe séchage des ateliers :
Le séchage des ateliers : Quelles technologies et quels coûts énergétiques? Jacques GUILPART- MF Conseil j. guilpart@mfconseil.fr 06 43 44 66 28 www.mfconseil.fr Adam TCHAÏKOWSKI, Dessica a.tchaikowski@dessica.fr
Plus en détail2.0. Ballon de stockage : Marque : Modèle : Capacité : L. Lien vers la documentation technique : http://
2.0. Ballon de stockage : Capacité : L Lien vers la documentation technique : http:// Retrouver les caractéristiques techniques complètes (performances énergétiques et niveau d isolation, recommandation
Plus en détailGUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG
GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte
Plus en détailI. Etapes du service et procédés utilisés
I. Etapes du service et procédés utilisés Réception des vêtements Détachage des vêtements Nettoyage à sec des vêtements Lavage des vêtements Essorage des vêtements Séchage des vêtements Repassage des vêtements
Plus en détailPlan d action du personnel de la CCSN concernant les recommandations du Groupe de travail de la CCSN sur Fukushima INFO-0828
Plan d action du personnel de la CCSN concernant les recommandations du Groupe de travail de la CCSN sur Fukushima INFO-0828 Décembre 2011 Plan d action du personnel de la CCSN concernant les recommandations
Plus en détailL ÉNERGIE C EST QUOI?
L ÉNERGIE C EST QUOI? L énergie c est la vie! Pourquoi à chaque fois qu on fait quelque chose on dit qu on a besoin d énergie? Parce que l énergie est à l origine de tout! Rien ne peut se faire sans elle.
Plus en détailInstallations de production d Eau Chaude Sanitaire Collective. La Garantie de Résultats Solaires (GRS)
Installations de production d Eau Chaude Sanitaire Collective La Garantie de Résultats Solaires (GRS) Document réalisé avec le soutien technique de la Introduction Les installations concernées par la Garantie
Plus en détailL approche allemande : abandon du retraitement et entreposage stockage a sec dans des conteneurs
L approche allemande : abandon du retraitement et entreposage stockage a sec dans des conteneurs Klaus Janberg - Ancien président directeur général de la GNS (compagnie allemande de service nucléaire :
Plus en détailNOUVELLES POUR LE STOCKAGE DES
NOUVELLES RÈGLES SOMMAIRES POUR LE STOCKAGE DES PRODUITS PÉTROLIERS Depuis septembre 2006, suivant le décret de Juillet 2004 STOCKAGE AU REZ-DE-CHAUSSEE OU EN SOUS-SOL D'UN BATIMENT Les réservoirs et équipements
Plus en détailComment concevoir son lit biologique
santé - sécurité au travail > RISQUE PHYTOSANITAIRE Gestion des effluents phytosanitaires Comment concevoir son lit biologique > Choix du procédé > Méthode de conception > Construction du lit biologique
Plus en détailYutampo La solution 100 % énergie renouvelable
Chauffe-eau thermodynamique pour le résidentiel Yutampo La solution 100 % énergie renouvelable MAISONS INDIVIDUELLES NEUVES OU À RÉNOVER YUTAMPO u Idéal pour l eau chaude sanitaire Meilleur chauffe-eau
Plus en détailL IRSN et la surveillance de l environnement. Etat des lieux et perspectives
L IRSN et la surveillance de l environnement Etat des lieux et perspectives Didier CHAMPION et Jean-Marc PERES Journées SFRP Paris 23-24 septembre 2009 Objectifs de la surveillance de l environnement 2
Plus en détailEau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE
FICHE TECHNIQUE Eau chaude sanitaire 2 5 6 6 CONNAÎTRE > Les besoins d eau chaude sanitaire > Les modes de production > La qualité de l eau > Les réseaux de distribution > La température de l eau REGARDER
Plus en détailJAPON. Nomenclature. nationale (prestations de maladie) Pension nationale Assurance pension des salariés. Assurance maladie gérée par des sociétés
JAPON Nomenclature CHIHO-KOMUIN-KYOSAI CHIHO-KOMUIN-ONKYU CHIHO-KOMUIN-SAIGAI HOSYO CHIHO-KOKUMINN-KYOSAI- KYUGYO-KYUFU-TO IZOKU-NENKIN JIDEO-TEATE JIDO-FUYO-TEATE KOKKA-KOMUIN-KYOSAI KOKKA-KOMUIN-ONKYU
Plus en détailCANALISATIONS A L AIR LIBRE OU DANS LES PASSAGES COUVERTS, OUVERTS SUR L'EXTERIEUR SOMMAIRE
CAHIER DES CHARGES AFG CANALISATIONS A L AIR LIBRE OU DANS LES PASSAGES COUVERTS, OUVERTS SUR L'EXTERIEUR RSDG 5 15 décembre 2002 SOMMAIRE 1. - REGLES GENERALES 2 1.1. - Objet du cahier des charges 2 1.2.
Plus en détailDescription du système. Pompe 1 : Pompe de régulation du retour sur le poêle.
Description du système Pompe 1 : Pompe de régulation du retour sur le poêle. La vitesse de la pompe varie de façon à ce que la température de l eau qui reparte vers le poêle soit toujours de 60 C. Le débit
Plus en détailCHAUFFAGE. choisissez intelligemment votre confort POURQUOI PAS DES ÉCONOMIES D ÉNERGIE? Avec le soutien de la Région de Bruxelles-Capitale
POURQUOI PAS DES ÉCONOMIES D ÉNERGIE? CHAUFFAGE choisissez intelligemment votre confort Avec le soutien de la Région de Bruxelles-Capitale AGENCE BRUXELLOISE DE L ÉNERGIE Le Centre Urbain asbl Chauffage
Plus en détailLA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE. N 3 juillet 2014
LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE N 3 juillet 2014 L Edito de Philippe Crevel L épargnant des temps nouveaux frappe à la porte En 2017, les «digital natives» auront pris le
Plus en détailLes besoins en eau de refroidissement des centrales thermiques de production d électricité. Alain VICAUD - EDF Division Production Nucléaire
Les besoins en eau de refroidissement des centrales thermiques de production d électricité 1 Les circuits d eau d une centrale thermique Circuit secondaire Appoint Circuit primaire Circuit tertiaire Purge
Plus en détailComplément: Sources naturelles de rayonnement
Complément: Sources naturelles de rayonnement 1 Notions de dose Dose absorbée en 1 point (D) unité: Jkg -1 ou gray (Gy) valeur moyenne de l énergie impartie (déposée) à la matière par unité de masse à
Plus en détailRapport du Directeur général
Mis en distribution générale le 7 mars 2007 (Ce document a été mis en distribution générale à la réunion du Conseil du 7 mars 2007.) Conseil des gouverneurs GOV/2007/8 22 février 2007 Français Original:
Plus en détailStockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique
Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Kokouvi Edem N TSOUKPOE 1, Nolwenn LE PIERRÈS 1*, Lingai LUO 1 1 LOCIE, CNRS FRE3220-Université
Plus en détail1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT ARRÊTÉ
1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT NOR : SOCU 00611881A ARRÊTÉ relatif au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments existants proposés à
Plus en détailRésidence des Badinières
Résidence des Badinières Bienvenue à la 2 ème réunion d information et d échange «chauffage et eau chaude sanitaire» 22 janvier 2010 Réunion "chauffage" des Badinières 1 Sommaire Le contexte général (national)
Plus en détailTerrorisme nucléaire. Michel WAUTELET Université de Mons 6 août 2011
Terrorisme nucléaire Michel WAUTELET Université de Mons 6 août 2011 Terrorisme nucléaire Menace ou risque? - Avril 2010, Washington: Barack Obama réunit un sommet de 47 pays sur le sujet - Terrorisme?
Plus en détailV112-3,0 MW. Un monde, une éolienne. vestas.com
V112-3,0 MW Un monde, une éolienne vestas.com NOUS TENONS LES PROMESSES DE L ÉNERGIE ÉOLIENNE UNE ÉOLIENNE FIABLE ET PERFORMANTE POUR LE MONDE ENTIER Fiabilité et performances La V112-3,0 MW est une
Plus en détailQuel avenir pour l énergie énergie nucléaire?
Quel avenir pour lénergie l énergie nucléaire? Origine de l énergie nucléaire État critique du réacteur Utilité des neutrons retardés Quel avenir pour le nucléiare? 2 Composant des centrales nucléaires
Plus en détailAide à l'application EN-1 Part maximale d'énergies non renouvelables dans les bâtiments à construire Edition janvier 2009
Aide à l'application EN-1 Part maximale d'énergies non renouvelables dans les bâtiments à construire Contenu et but Cette aide à l application traite des exigences à respecter concernant la part maximale
Plus en détailMise en œuvre des filets de sécurité en grandes nappes
RECOMMANDATION R 446 Recommandation adoptée par le comité technique national du bâtiment et des travaux publics lors de sa réunion du 14 mai 2009. Cette recommandation annule et remplace la recommandation
Plus en détailQue sont les sources d énergie renouvelable?
Que sont les sources d énergie renouvelable? Comme leur nom l indique, il s agit de sources qui se renouvellent et ne s épuiseront donc jamais à l échelle du temps humain! Les sources non renouvelables
Plus en détailÉconomie d énergie dans les centrales frigorifiques : La haute pression flottante
Économie d énergie dans les centrales frigorifiques : La haute pression flottante Juillet 2011/White paper par Christophe Borlein membre de l AFF et de l IIF-IIR Make the most of your energy Sommaire Avant-propos
Plus en détailPARTIE 5 NOTICE HYGIENE ET SECURITE
de en Martinik NOTICE HYGIENE ET SECURITE BUREAU VERITAS ASEM Dossier n 6078462 Révision 2 Octobre 2014 Page 1 de en Martinik SOMMAIRE 1. INTRODUCTION... 3 1.1 OBJET DE LA NOTICE... 3 1.2 CADRE REGLEMENTAIRE...
Plus en détailPhotographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012
Photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2012 Des tendances d évolution différenciées pour les femmes
Plus en détailProjet de règlement modifiant le Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains 28 novembre 2011
Direction de l analyse et des instruments économiques AVIS ÉCONOMIQUE Projet de règlement modifiant le Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains 28 novembre 2011 Règles sur l allégement
Plus en détailLa transition énergétique L Energiewende allemande. 7 Conclusions clés. Une initiative de la Fondation Heinrich Böll Publié le 28 novembre 2012
7 Conclusions clés La transition énergétique L Energiewende allemande Par Craig Morris et Martin Pehnt Une initiative de la Fondation Heinrich Böll Publié le 28 novembre 2012 www. 7 Conclusions clés La
Plus en détailL IRSN VOUS OUVRE TOUTES SES PORTES
Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine L IRSN VOUS OUVRE TOUTES SES PORTES SAMEDI 15 SEPTEMBRE 2012 ENTRÉE LIBRE DE 10H30 À 17H SUR PRÉSENTATION D UNE CARTE D IDENTITÉ 31, AVENUE DE LA DIVISION
Plus en détailJ O U R N E E S G EOT H E R M I E EN R E G I O N C E N T R E
J O U R N E E S G EOT H E R M I E EN R E G I O N C E N T R E De l estimation des besoins / critères et exemple Février 2012 Présentation : Jérôme DIOT Directeur Technique EGIS Centre Ouest 1 Sommaire Conception
Plus en détailProduction électrique : la place de l énergie éolienne
Production électrique : la place de l énergie éolienne I Production électrique : principes de base L énergie électrique n est pas un fluide que l on pourrait «mettre en conserve», l énergie électrique
Plus en détailLa relève de chaudière, une solution intermédiaire économique et fiable.
111 39 240 1812 906 La relève de chaudière, une solution intermédiaire économique et fiable. La relève de chaudière, qu est ce que c est? On parle de relève de chaudière lorsqu on installe une pompe à
Plus en détailTurquie. Date d adoption de la Loi : 9 novembre 2007 CHAPITRE 1. Objectif, Champ d application, Définitions et Abréviations
Turquie Traduction non officielle 1 de la Loi n o 5710 2 relative à la construction et à l exploitation de centrales nucléaires et à la vente de l énergie produite par ces centrales Date d adoption de
Plus en détailNotice d'utilisation. Installation solaire avec appareil de régulation KR 0106. 6302 1500 05/2002 FR Pour l'utilisateur
6302 1500 05/2002 FR Pour l'utilisateur Notice d'utilisation Installation solaire avec appareil de régulation KR 0106 Lire attentivement avant utilisation SVP Préface Remarque Les appareils répondent aux
Plus en détailla climatisation automobile
Un équipement en question : la climatisation automobile LES TRANSPORTS la climatisation en question La climatisation automobile, grand luxe il y a encore peu de temps, devient presque banale pour tous
Plus en détailService Prévention des Risques Professionnels. 26, rue d Aubigny - 69436 Lyon cedex 03 téléphone : 04 72 91 96 96 - télécopie : 04 72 91 97 09
CAISSE RÉGIONALE D ASSURANCE MALADIE RHÔNE -ALPES Service Prévention des Risques Professionnels 26, rue d Aubigny - 69436 Lyon cedex 03 téléphone : 04 72 91 96 96 - télécopie : 04 72 91 97 09 FT 1022 OCTOBRE
Plus en détail1,2,3 SOLEIL EN AVANT PREMIERE
CONFERENCE DERBI 1,2,3 SOLEIL EN AVANT PREMIERE 1er SYSTEME SOLAIRE COMBINE La climatisation Le chauffage L eau chaude sanitaire HISTORIQUE Fin 2003 : Lancement du projet Début 2005 : 1er prototype opérationnel
Plus en détailQu est ce qu un gaz comprimé?
Qu est ce qu un gaz comprimé? Il existe plusieurs produits à base de gaz ou de mélanges de gaz sous pression conservés dans des bouteilles 1. La plupart de ces gaz sont classés dans la catégorie des «gaz
Plus en détailLa sécurité physique et environnementale
I. Qu est ce que la sécurité physique? "Il ne sert à rien de dresser une ligne Maginot logique si n'importe qui peut entrer dans la salle serveurs par la fenêtre " (Christian Pollefoort, consultant en
Plus en détailLe dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!
Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique
Plus en détailStratégie pour L approvisionnement
Stratégie pour L approvisionnement de la Suisse en électricité dans le contexte européen --------------------------------------------------- Urs Meister (Traduction : Jan Marejko) ---------------------------------------------------
Plus en détailLe gouvernement du Canada offre un
Guide de la sécurité sociale et des régimes de retraite au Canada Le gouvernement du Canada offre un système de revenu de retraite qui permet le versement de prestations mensuelles aux personnes suivantes
Plus en détailNOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine
NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine «Capteur autonome eau chaude» Choix de la gamme ECOAUTONOME a retenu un capteur solaire
Plus en détailTABLE DES MATIÈRES. 1- Historique... 1. 2- Types de ventilateurs et leurs différents usages... 1
LA VENTILATION DES COUVERTURES 01-01-1998 TABLE DES MATIÈRES Page 1- Historique... 1 2- Types de ventilateurs et leurs différents usages... 1 3- Recommandations et investigations avant réfection... 3 4-
Plus en détailFiche N 18 Ind. 1 du 21 juin 2013 LA GESTION DE CRISE DANS LE DOMAINE NUCLÉAIRE
Fiche N 18 Ind. 1 du 21 juin 2013 GASN ASSOCIATION DES RETRAITÉS DU GROUPE CEA GROUPE ARGUMENTAIRE SUR LE NUCLÉAIRE LA GESTION DE CRISE DANS LE DOMAINE NUCLÉAIRE 1. INTRODUCTION La gestion de crise dans
Plus en détailTHEMES SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES - SESSION 2.1 Moins ou pas de déchets : quand, comment? Le retraitement-recyclage à l épreuve des faits Yves Marignac Directeur de WISE-Paris 8 octobre 2005 Débat public
Plus en détailPrésentation Datacenter Lausanne
Présentation Datacenter Lausanne Datacenter Iron Cloud dispose de plusieurs suites privatives dans un Datacenter indépendant de dernière génération. Ce dernier est situé en Suisse près de Lausanne. L infrastructure
Plus en détail