La maîtrise du. granulat marin. de la mer à la terre

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1 La maîtrise du granulat marin de la mer à la terre

2 Construire une région, c est aussi satisfaire ses besoins en granulats Un matériau stratégique Un lycée ou un hôpital à tonnes Une station d épuration 15 à tonnes (pour une agglomération de personnes) 1km de voie ferrée tonnes 1km de ligne de tramway 5 à tonnes Une maison individuelle 100 à 300 tonnes Les granulats sont des morceaux de roche qui, chaque jour, sont employés pour les projets architecturaux et routiers de toutes dimensions, la fabrication du béton destiné aux bâtiments et aux ouvrages d art des grandes infrastructures autoroutières et ferroviaires. Pour répondre à ce besoin de construction, la fourniture de 20 kg de granulats par jour et par habitant est nécessaire. C est une matière première présente dans notre quotidien et indispensable au développement de la collectivité. Ces matériaux proviennent de l exploitation et du traitement de gisements terrestres, marins et aussi du recyclage des déchets du bâtiment et des travaux publics. Le métier de producteur de granulats est de valoriser cette ressource afin d alimenter durablement les besoins des populations en matériaux de construction. L extraction de sables marins au large de la façade Atlantique revêt un caractère stratégique ; selon les départements, ces matériaux satisfont 50 à 80 % des besoins de matière première pour le développement des territoires littoraux. L exploitation et le traitement de sables et graviers marins nécessitent un savoir-faire et des outils spécifiques. Les entreprises DTM, SDO et Sablimaris exercent cette activité depuis plus de 30 ans, chacune dans son domaine de compétences. Cette expérience éprouvée permet la maîtrise technique de l ensemble de la filière, depuis l extraction en mer jusqu à la commercialisation des produits finis à terre, avec des navires sabliers modernes et des installations portuaires performantes. 2.

3 La maîtrise de l extraction L activité maritime est conduite par DTM et SDO qui bénéficient d une expertise dans l activité extractive de sables marins. Les compétences des hommes associées aux capacités techniques des navires utilisés garantissent une activité synonyme de performances, respect de l environnement et sécurité. L exploitation du sable en milieu marin exige des études préalables précises et complètes externalisées auprès d experts. Elle s inscrit dans une gestion durable de la ressource et est encadrée par une réglementation stricte et des procédures administratives d autorisation. 29 Quimper 56 Lorient Depuis 1969, les prospections géologiques en mer territoriale identifient des gisements exploitables en vue de leur valorisation Les Sables d Olonne La Rochelle 17 Gisements 1- Grand Charpentier 2- Pilier 3- Payré 4-5- Chassiron.3

4 Les hommes Des équipages qualifiés Les navires sabliers André L et Penfret sont armés sous pavillon français. Deux équipages de 4 officiers et de 2 marins de la marine marchande assurent, par périodes d'une semaine, le fonctionnement de chaque navire 24 heures sur 24. Le Capitaine Le Capitaine ou Commandant, diplômé et breveté de la Marine Marchande, cumule une dizaine d années d expérience de la navigation. Ce métier à forte responsabilité requiert implication professionnelle et passion pour la mer et son environnement. Il exige de nombreuses qualités telles que la rigueur et l autodiscipline indispensable à la vie en communauté. Les navires sabliers L André L de DTM et le Penfret de SDO Les derniers navires sabliers entrés en flotte sont automatisés et mobilisent les technologies les plus avancées. Ils sont équipés des derniers systèmes de positionnement et de communication complétés d un appareil d enregistrement automatique et spécifique des tracés d extraction. Les données collectées sont à la disposition de toutes les administrations en charge de la police de l Etat en mer. En complément des informations consignées dans le journal de bord, les volumes extraits sont mesurés et contrôlés avant toute opération de déchargement. Caractéristiques de l André L - Navire mis en service en Longueur : 84,85 m - Largeur : 15,20 m - Capacité : m 3, soit tonnes de cargaison - Longueur d élinde : 52 m - Profondeur d extraction : jusqu à - 40 m - Vitesse en charge : 13 nœuds - Motorisation à faibles niveaux d émission de CO 2 et NOx 4.

5 Une activité réglementée et contrôlée La réglementation des navires Les navires sabliers sont soumis à des réglementations strictes et nombreuses : conventions internationales, certification par une société de classification, permis de navigation délivré par les Affaires Maritimes, certification ISM (International Safety Management) pour la sécurité, certificat ISPS (International Ship and Port Facility) pour la sûreté, conformité à la législation minière, système de positionnement et d enregistrement automatique des tracés de chargement. Les demandes d extraction DTM ou SDO présente une demande d autorisation aux services de l Etat sur la base d une évaluation géologique du gisement potentiel, qui provient des données d IFREMER* et du BRGM*. Ce dossier comprend les capacités techniques et financières de l'entreprise, un mémoire technique exposant les travaux prévus, une étude d impact sur l environnement et une évaluation des incidences vis-à-vis des zones Natura La procédure administrative La demande d autorisation est soumise à l instruction et la consultation des administrations au niveau national (ministères en charge des questions environnementales, industrielles et maritimes) et au niveau local (préfectures, préfecture maritime et services décentralisés de l Etat), d instituts spécialisés tels que l IFREMER*, d une enquête publique et d une réunion de concertation des parties prenantes au projet (élus, utilisateurs de granulats, comités des pêches, associations de protection de l environnement...). Les avis ainsi recueillis sont pris en compte pour fixer les conditions d exploitation et de suivi des sites. Les autorisations L exploitation de granulats marins est soumise à l obtention de 3 autorisations délivrées par l Etat pour une durée définie : un arrêté ministériel délivrant un titre minier, un arrêté préfectoral d ouverture de travaux miniers, qui fixe les conditions d exploitation et de suivi et un arrêté préfectoral d occupation du domaine public maritime. Toutes les autorisations font l objet de publicités légales. Le déroulement de la procédure court sur plusieurs années. Elle impose de connaître, comprendre et intégrer toutes les composantes du projet. Le savoirfaire de DTM et SDO dans la conduite de ces dossiers garantit la meilleure conciliation possible entre enjeux économiques et environnementaux. (*) IFREMER : Institut Français de Recherche pour l Exploitation de la Mer (*) BRGM : Bureau de Recherches Géologiques et Minières.5

6 1 L environnement Mobiliser des compétences La connaissance de l environnement marin est indispensable à l accomplissement du métier d extracteur de matériaux. Des études sont réalisées avec l appui de scientifiques et notamment : des relevés géologiques et géophysiques, des relevés bathymétriques (topographie des fonds), des prélèvements bio-sédimentaires (biologie des fonds marins), des études halieutiques (espèces de poissons), des modélisations (études des courants et du transit sédimentaire). Tous les résultats font partie de l étude d impact qui a pour but de décrire l état initial d un site, d identifier les effets d une extraction sur le milieu marin et de proposer des mesures pour les limiter. Elle est jointe au dossier de demande d autorisation et est consultable par le public lors de l instruction des demandes. En plus des données scientifiques, l impact des projets sur les autres activités maritimes est analysé. Les bonnes pratiques Plusieurs décennies d expériences et de suivis environnementaux, en France et en Europe, permettent de déterminer des principes d exploitation compatibles avec les objectifs de bon état écologique du milieu marin. Ces principes sont adaptés à chaque site selon ses caractéristiques. 1 - Prélèvement par carottage pour juger de la qualité du gisement 2 - Prélèvement à la benne des espèces vivant sur le fond 2 Les conditions d exploitation, contrôles et suivis Une activité encadrée par les services de l Etat Le respect des prescriptions d exploitation est contrôlé par l autorité administrative compétente : périodes et zones d extraction, quantités extraites... Les navires sont équipés d un système d enregistrement automatique des données d extraction (tracés, périodes, vitesse, profondeur). La transparence des suivis environnementaux Les prescriptions d exploitation sont systématiquement assorties d obligations de suivis environnementaux destinés à corréler les hypothèses de l étude d impact. Des Commissions Locales d Information et de Suivi (CLIS), réunissant les administrations, élus locaux, les professionnels de la mer et les associations environnementales sont mises en place. Cette instance, placée sous la présidence du Préfet, permet de communiquer les résultats des suivis en toute transparence et d assurer une concertation active avec toutes les parties prenantes tout au long des exploitations autorisées. 6.

7 La maîtrise du traitement Après extraction par les navires sabliers de DTM et SDO, les matériaux sont déchargés sur des plateformes portuaires pour y être traités en vue de leur commercialisation. Ils entreront ensuite dans la formulation des bétons nécessaires à la construction des ouvrages d art, écoles, hôpitaux, espaces sportifs et culturels. On les trouvera aussi dans la réalisation des routes, les cultures maraîchères, les carrières équestres, les terrains de golf Le sable marin est aussi le seul matériau adapté à recharger les plages. Cette activité de transformation des sables et graviers marins est confiée à Sablimaris qui est aussi la première société de traitement et de commercialisation de granulats marins en France. 4 sites composent son dispositif. 29 Quimper 56 Lorient 44 Sites de traitement Gisements 85 Les Sables d Olonne La Rochelle 17.7

8 La transformation des matériaux Une succession de phases de traitement précises et minutieuses permet d élaborer différents produits finis commercialisables qui trouveront tous un usage dans notre quotidien L alimentation des trémies Elle se fait au moyen de chargeuses équipées de godets de 5 m 3 (10 tonnes environ). Des extracteurs à vitesse variable garantissent un mélange homogène des produits bruts Le criblage Depuis la trémie, les produits passent ensuite sur des cribles hautes performances qui génèrent des sables et graviers de granulométries différentes à raison de 200 à 400 tonnes par heure La réception des matériaux Pour débarquer les 3500 tonnes extraites en moyenne par voyage (soit l équivalent de 130 camions), le bateau se branche à une pipe de déchargement. Les produits sont ainsi déversés dans des bassins par un circuit de tuyauterie. 4. La constitution des stocks Les différents produits finis sont acheminés par bandes transporteuses et stockées au sol dans des zones identifiées. Les capacités de stockage varient entre et tonnes selon le site. 5. Les expéditions Le chargement s effectue dans des camions dont la capacité peut aller jusqu à 44 tonnes du fait de la spécificité portuaire de l activité. 4 5 Le Responsable de site Il gère les approvisionnements de matériaux bruts, organise la production, assure la logistique, veille au respect des procédures, notamment de sécurité et de qualité et est en charge de la commercialisation des produits. Un métier au carrefour de la technique, du commerce, de l environnement et du management des hommes. 8.

9 La qualité et les contrôles Les granulats marins sont des produits dont les caractéristiques doivent répondre à des normes françaises et européennes. Ils offrent les mêmes garanties de performance que les granulats «terrestres», quel que soit l usage considéré. Ils sont couramment employés pour la production de béton préfabriqué et de béton prêt à l'emploi. Les sables et graviers marins exploités contiennent des quantités infimes de coquilles et de chlorures qui sont toujours largement en-dessous des seuils exigés par les normes européennes. Deux laboratoires internes assurent au quotidien le suivi de la production et réalisent des essais physico-chimiques et mécaniques. La maîtrise de la production fait l objet d une certification CE 2+ délivrée par un organisme indépendant et le produit le plus commercialisé de chaque site est certifié NF. La sécurité et l environnement Sur le plan de la maîtrise des impacts de son activité, que ce soit sur les hommes ou l environnement, de nombreuses actions ont été entreprises. Un animateur sécurité informe et forme les salariés et sous-traitants et réalise des audits, une méthodologie d observation des risques a été mise en place, les équipements de travail et les outils industriels sont conçus dans l objectif d une sécurité toujours plus accrue, comme par exemple l installation de grilles de protection, de systèmes d arrêt d urgence, de passerelles sécurisées... Mais au-delà de ces moyens, le succès de cette politique sécurité repose avant tout sur l implication de chacun, à tous les instants et à toutes les étapes de la chaîne de production. Les sites de traitement de granulats marins disposent d une autorisation préfectorale au titre de la réglementation sur les Installations Classées pour la Protection de l Environnement (ICPE). Dans ce cadre, des engagements ont été pris, lors de la demande d autorisation, pour prendre en considération tous les effets potentiels de l activité sur l environnement. Des actions portant sur la gestion des déchets et des hydrocarbures, le suivi des émissions sonores, le contrôle des rejets d eau, l intégration des sites dans l environnement local ainsi que la formation et l information du personnel, font partie intégrante des engagements de Sablimaris..9

10 Embellir le cadre de vie Construction du pont de Térénez (Presqu île de Crozon - 29) Le Palais des Congrès de Royan (17) Une résidence aux Sables d Olonne (85) Le viaduc de la Charente sur l A 837 (Rochefort - Saintes - 17) La Cité de la Voile Eric Tabarly à Lorient (56) 10.

11 Le ré-ensablement de la plage de La Baule (44) Le nouvel hôpital de Saintes (17) Le centre commercial Nayel à Lorient (56) Les carrières équestres.11

12 < Intérieur rabat 3 ème de couv La station d épuration de Kerolay (Lorient - 56) Le pont de l Ile de Ré (17) Les ouvrages d art de la RN 150 (Saintes - Royan - 17) Les Jardins du monde à Royan (17) Les cultures maraîchères

13 Assurer la pérennité de la ressource et l approvisionnement des marchés Le granulat marin alimente les régions littorales et pallie le déficit de production né de la raréfaction des ressources terrestres accessibles. C est une alternative crédible et pérenne pour assurer un approvisionnement des marchés en matériaux de qualité. Des ressources importantes existent dans les zones maritimes de notre pays. Elles peuvent être exploitées puis valorisées sur des plateformes portuaires pour être acheminées sur les marchés de proximité. Combinés à l utilisation de moyens de transport respectueux de l environnement, comme la voie fluviale ou ferroviaire, ces granulats peuvent être livrés au cœur des territoires. DTM, SDO et Sablimaris mobilisent toute leur expertise afin de conjuguer exploitation, protection du milieu marin et prise en compte des autres activités liées à la mer et répondre ainsi aux besoins en matériaux et participer au développement de la collectivité.

14 DTM Dragages Transports et Travaux Maritimes Hangar n 1 Quai Nord LA ROCHELLE Tel : Fax : SABLIMARIS 3, rue du Charron CP SAINT-HERBLAIN CEDEX. Tél Fax Site de traitement de Quimper Port du CORNIGUEL QUIMPER. Tél : Fax : Site de traitement de Lanester Port Sablier ZI du ROHU LANESTER. Tél : Fax : Site de traitement des Sables d Olonne Port Sablier de la CABAUDE LES SABLES D OLONNE. Tél : Fax : Site de traitement de La Rochelle Rue du Dahomey BP LA ROCHELLE Cedex. Tél : Fax : SDO Sabliers de l Odet Port du CORNIGUEL QUIMPER. Tél : Fax : Février Crédits photos : Yannick Dormont - Benoit Gendron - Thierry Mamberti - Nicolas Rouget - FlyingFocus - Pont de l Ile de Ré : conception Charles Lavigne architecte - Pont de Térénez : conception Lavigne Cheron architectes, Michel Virlojeux et Setra. Conception, création :