Plan départemental de la maîtrise de la demande énergétique et de la production d énergies renouvelables

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1 Plan départemental de la maîtrise de la demande énergétique et de la production d énergies renouvelables 1

2 Sommaire SOMMAIRE...2 AVANT-PROPOS INTRODUCTION BILAN ENERGETIQUE DES CONSOMMATIONS DU DEPARTEMENT Synthèse des consommations d énergie Analyse par secteur Secteur résidentiel Secteur du tertiaire Secteur de l industrie Secteur du transport Secteur de l agriculture Conclusion SCENARII D EVOLUTION Le contexte des scenarii Les déterminants des différents scenarii Les déterminants Le scénario «tendanciel» Le scénario «stabilisation» Le scénario «-20% Grenelle» Conclusion sur les scenarii PLAN DEPARTEMENTAL DE LA MAITRISE DE LA DEMANDE ENERGETIQUE A L HORIZON Introduction Actions de l amélioration de l efficacité énergétique par secteur Secteur résidentiel Secteur tertiaire Secteur de l industrie Secteur de l agriculture Secteur des transports Dispositif de suivi et d évaluation

3 4.4. Conclusion PLAN DEPARTEMENTAL DE LA PRODUCTION D ENERGIES RENOUVELABLES A L HORIZON La production thermique d origine renouvelable Le bois énergie Le solaire thermique : une filière en croissance L incinération des déchets La méthanisation La cogénération issue des déchets La production d électricité d origine renouvelable La filière éolienne Le solaire photovoltaïque Les centrales hydrauliques La méthanisation La cogénération issue des déchets La production de carburants d origine renouvelable Conclusion sur la production d énergies renouvelables CONCLUSION...50 ANNEXES Glossaire Surface des logements en m² en Pays de la Loire en Consommations d énergie finale en Mayenne en Consommations d énergie finale en Mayenne en Consommations d énergie finale en Mayenne en Consommations d énergie finale en Mayenne en Equivalences énergétiques Coefficients d émissions de gaz à effet de serre par produit énergétique Résumé du plan départemental de développement des énergies renouvelables Fiches actions

4 Table des illustrations Figure 4: Répartition des consommations d'énergie entre les secteurs pour les années 1990, 1999 et Tableau 1: Evolutions des consommations d'énergie entre 1990 et 2006 en Mayenne (milliers de tep)...9 Tableau 2 : Evolution du parc de logements en Mayenne...10 Tableau 3 : Evolution de la répartition du parc de logements en Mayenne...11 Tableau 4: Les actions de l amélioration de l efficacité énergétique du secteur résidentiel...32 Tableau 5 : Les actions de l amélioration de l efficacité énergétique du secteur tertiaire...34 Tableau 6 : Les actions de l amélioration de l efficacité énergétique du secteur industriel...35 Tableau 7 : Les actions de l amélioration de l efficacité énergétique du secteur de l agriculture...37 Tableau 8 : Les actions de l amélioration de l efficacité énergétique du secteur du transport...38 Tableau 9 : Résumé des économies réalisées (en tep)...40 Tableau 10: Résumé de la consommation et de la production énergétique mayennaise...1 Tableau 11 : Situation et objectif 2020 de la filière bois énergie (en tep)...43 Tableau 12 : Situation et objectif 2020 de la filière solaire thermique (en tep)...44 Tableau 13 : Situation et objectif 2020 de la filière incinération des déchets (en tep)...44 Tableau 14 : Situation et objectif 2020 de la filière méthanisation (en tep)...45 Tableau 15 : Situation et objectif 2020 de la filière cogénération issue des déchets (en tep)...46 Tableau 16 : Situation et objectif 2020 de la filière éolienne (en tep)...46 Tableau 17 : Situation et objectif 2020 de la filière photovoltaïque (en tep)...47 Tableau 18 : Situation et objectif 2020 de la filière hydraulique (en tep)...48 Tableau 19 : Situation et objectif 2020 de la filière méthanisation (en tep)...48 Tableau 20 : Situation et objectif 2020 de la filière cogénération (en tep)...49 Tableau 21 : Situation et objectif 2020 de la filière agro-carburants (en tep)...49 Tableau 22 : Situation et objectif 2020 de la production d'énergies renouvelables (en tep)

5 Avant-propos L article 75 de la loi n du 12 juillet 2010, portant sur l engagement national pour l environnement (dite loi Grenelle 2), impose aux collectivités et établissements publics de coopération intercommunal (EPCI) de plus de habitants, l élaboration d un plan climaténergie territorial (PCET) avant le 31 décembre Dans ce contexte, le Conseil Général de la Mayenne se doit d établir ce programme. Le présent document constitue une approche partielle de cette obligation règlementaire. Basé sur une démarche originale, ce rapport quantifie des actions d économies d énergies ainsi que la production d énergies renouvelables à l horizon 2020 suivant le potentiel départemental existant. Les économies d énergies prévues et la production d énergies renouvelables estimée sont validées par un ensemble d acteurs des principaux secteurs du département de la Mayenne. Cette validation permet ainsi de fixer des objectifs les plus réalistes et réalisables possibles. 5

6 1. Introduction Le département de la Mayenne, situé en région Pays de la Loire, compte habitants en 2010 pour une superficie totale de km2. Il dispose d une belle santé démographique (augmentation de plus de habitants en 10 ans) et d un des meilleurs taux d emploi au niveau national. Il s agit d un territoire rural, qui se subdivise en 261 communes, 32 cantons et 3 arrondissements. La Mayenne est couverte à 77% par des surfaces agricoles. Comme dans l ensemble des territoires français, on assiste en Mayenne à un phénomène de décohabitation, ce qui a un impact direct sur la consommation d énergie puisque à population constante le nombre de logements augmente, et avec lui les besoins en énergie. Les maisons individuelles sont le type de logements le plus répandu : près de 80% des résidences principales en Mayenne (contre 70% dans la région et 56 % au niveau national). De plus, le parc de résidences principales est relativement ancien. Plus de la moitié des résidences principales du département ont en effet été construites avant Le fioul domestique est l énergie principale de chauffage, mais la Mayenne se distingue par la forte pénétration du chauffage au bois qui est présent dans 20 % des logements du département (soit six points de plus que la moyenne régionale). Le caractère rural du territoire et la nondesserte en gaz naturel d une partie importante du territoire expliquent la part importante du bois énergie pour le chauffage des logements. De plus, cette ruralité du département implique une part importante d énergie fossile dans le secteur des transports. 2. Bilan énergétique des consommations du département Les bilans énergétiques mesurent les consommations d énergie finale en tonne équivalent pétrole (tep), unité de mesure utilisée par les économistes de l énergie pour comparer les énergies entre elles. Une tep correspond à l énergie produite par la combustion d une tonne de pétrole moyen, ce qui représente environ kwh Synthèse des consommations d énergie Le bilan des consommations d énergie en Mayenne concerne les cinq secteurs suivants : le résidentiel, le tertiaire, les transports, l industrie et l agriculture. En 2008, les consommations totales d énergie sur le territoire du département de la Mayenne sont estimées à tonnes équivalent pétrole. Le département comptant habitants en 2008, le ratio tep par habitant s élève à 2,8 soit 7% de plus que la moyenne nationale (2,6 tep 6

7 par habitant). Le schéma ci-dessous indique comment se répartissent les consommations d énergie dans le département. Figure 1 : Répartition des consommations d'énergie en Mayenne Source : BASEMIS Air Pays de la Loire 2008 Les secteurs du résidentiel et de l industrie sont les secteurs les plus consommateurs du territoire. Leurs consommations d énergie représentent respectivement 29% et 30% des consommations totales d énergie de la Mayenne. Le bâtiment dans sa globalité (résidentiel et tertiaire) représente près d un tiers des consommations d énergie du territoire, 76% provenant du résidentiel, 24% du tertiaire. Avec 30%, l industrie est le deuxième secteur à enjeu avec une part supérieure au niveau national. Le secteur des transports est le troisième secteur à fort enjeu du bilan énergétique puisqu il constitue quasi un quart du total des consommations d énergie, soit une proportion inférieure au niveau national. Enfin, l agriculture représente une faible part des consommations d énergie directe, soit 8% du bilan. 7

8 Figure 2 : Comparaison des bilans énergétiques de la Mayenne, des Pays de la Loire et de la France Mayenne France Pays de la Loire Source : Explicit 2006 / BASEMIS Air Pays de la Loire 2008 Le bilan des consommations d énergie de la Mayenne est dominé par les produits fossiles. En effet, 70 % de l énergie consommée dans le département est d origine fossile (les produits pétroliers : 54 % et 16 % de gaz naturel). La part de l électricité atteint 24% des consommations d énergie. La répartition des consommations par énergie est comparable au mix énergétique national. 8

9 Figure 3 : Consommation d'énergie par produit énergétique en Pays de la Loire, en Pays de la Loire et en France Bois 11% Source : Explicit 2006 / BASEMIS Air Pays de la Loire 2008 Les consommations d énergie sont en augmentation entre 1990 et De 704 milliers de tonnes équivalent pétrole en 1990, les consommations d énergie passent à 780 milliers en 1999 et 863 milliers en Entre 1990 et 2008, les consommations augmentent de 22,5 %. La hausse des consommations est plus importante sur la période entre 1990 et 1999, notamment du fait de la croissance des consommations du bâtiment (tertiaire et habitat). Tableau 1: Evolutions des consommations d'énergie entre 1990 et 2006 en Mayenne (milliers de tep) Habitat ,50% 2,90% 17,80% Tertiaire ,80% 12,20% 27,70% Industrie ,70% 17,20% 23,90% Agriculture 47,3 57, ,90% 17,90% 43,70% Transport ,20% 9,80% 18,80% TOTAL 704,3 780, ,80% 10,50% 22,50% Source : Explicit 2006 / BASEMIS Air Pays de la Loire 2008 Sur la période , l habitat, le transport et l industrie sont les principaux secteurs consommateurs. 9

10 Figure 4: Répartition des consommations d'énergie entre les secteurs pour les années 1990, 1999 et Habitat 30,24% 31,26% 29,10% Tertiaire 9,23% 9,48% 9,62% Industrie 29,67% 28,31% 30,01% Agriculture 6,71% 7,38% 7,88% Transport 24,14% 23,57% 23,41% Source : Explicit 2006 / BASEMIS Air Pays de la Loire 2008 Depuis 1990, la répartition des consommations d énergie entre secteurs est quasi identique. En effet, la part de chaque secteur dans la consommation totale est stable entre 1990, 1999 et Analyse par secteur Secteur résidentiel En 2008, le secteur résidentiel a consommé 251 ktep d énergie finale, soit 29% de la consommation totale d énergie en Mayenne. Il s agit du second secteur le plus consommateur d énergie derrière celui de l industrie. La composition du parc de logements sera détaillée pour fournir les clefs de compréhension du bilan. Tableau 2 : Evolution du parc de logements en Mayenne Nombre de logements Consommations d énergie (en tep) Variation (en %) 10,9 % 2,6 % Taux de croissance annuel moyen (en %) 1,2 % 0,3 % Part du secteur de l habitat dans le bilan total en 2008 (en %) 29% Source : INSEE (Détail Logement 1990, 1999,2008), DRE (fichier SITADEL) Entre 1999 et 2008, plus de logements ont été construits, ce qui représente une croissance de 10,9% sur cette période. 10

11 Tableau 3 : Evolution de la répartition du parc de logements en Mayenne RP RS Total RP RS Total RP RS Total Mayenne Source : INSEE (Détail Logement 1990, 1999,2009) RP : Résidence principale / RS : Résidence secondaire En 2009, les résidences principales représentaient 94% du parc total de logements de la Mayenne (logements vacants exclus). Le département de la Mayenne connaît un phénomène de décohabitation. En effet, comme dans l ensemble des départements des Pays de la Loire, le nombre de résidences principales mayennaises augmente plus rapidement que la population. Entre 1999 et 2009, la population du département a augmenté de 12,3%. En conséquence de ces rythmes de croissances différents, le nombre d habitants par logement a fortement diminué entre 1990 et 2009 passant de 2,7 à 2,3. Figure 5 : Evolution du nombre de personnes par logement en Mayenne La baisse du nombre de personnes par logement a un impact direct sur la consommation d énergie puisque qu à population constante, le nombre de logements augmente, et avec lui les besoins en énergie. Un parc de logements relativement ancien. En effet, plus de la moitié des résidences principales ont été construites avant

12 Figure 7 : Répartition du parc de résidences principales par année de construction Figure 6 : Consommations d'énergie par année de construction Source : BASEMIS Air Pays de la Loire 2008 Les consommations sont dues à 63 % aux logements construits avant 1975 (56,4 % du parc). Cette grande proportion des logements anciens dans le bilan des consommations énergétiques est liée à leur caractère énergivore qui en fait une cible prioritaire pour l amélioration de l efficacité énergétique dans le département. Un parc dominé par les maisons individuelles. Les maisons individuelles sont le type de logements le plus répandu en Mayenne. En 2008, ce type d habitat représente presque 80% des logements. Ce pourcentage est stable depuis A titre de comparaison pour l année 2006, au niveau national, les maisons individuelles représentaient 56% du parc de résidences principales. Figure 8 : Constitution du parc de logements mayennais Le parc mayennais est donc majoritairement constitué de maisons individuelles, logements dont la consommation unitaire est supérieure à celle des logements en appartement. En effet, du fait de leur compacité et de leur mitoyenneté, les logements en appartement possèdent une plus faible surface de parois déperditives que les maisons individuelles et sont plus économes en énergie. 12

13 Figure 9 : Consommations d'énergie par type de logement Source : BASEMIS Air Pays de la Loire 2008 On observe que l essentiel de la consommation (89%) provient des maisons individuelles qui représentent 79,9% des logements mayennais. En Mayenne, 53% de la consommation du secteur résidentiel provient d énergies fossiles. Figure 10 : Consommation d'énergie par usage Source : BASEMIS Air Pays de la Loire 2008 La majeure partie des consommations (78 %) est liée au chauffage. L électricité spécifique (éclairage, électroménager, ) est un usage non négligeable compte tenu de la progression de l équipement des ménages. 13

14 Figure 11 : Consommation d'énergie du chauffage par type d'énergie Source : BASEMIS Air Pays de la Loire 2008 L utilisation du bois pour le chauffage, une spécificité mayennaise Les consommations liées au chauffage collectif sont très minoritaires devant celles imputées au chauffage individuel. Les efforts à mener concernent donc essentiellement les installations de chauffage individuel des logements. En Mayenne, la part du bois est relativement importante, c est une spécificité départementale. Le caractère rural du département et la non desserte en gaz naturel d une partie importante du territoire expliquent la part importante du fioul et du bois énergie pour le chauffage des logements. Le chauffage électrique représente 21% des consommations mais cette part tend à augmenter, tendance observée au niveau national. Conclusion Avec une étiquette énergie 1 moyenne à 285 kwh/m²/an, soit 35% de plus que la moyenne nationale (210 kwh/m²/an), les logements mayennais sont les plus consommateurs de la région Pays de la Loire. Cette surconsommation s explique par le poids des logements individuels et l ancienneté de ces logements. Le secteur résidentiel est certainement le plus important gisement en termes d économies d énergie. 1 L étiquette énergie est calculée selon la méthode 3CL pour pouvoir classer les logements. Cette méthode comptabilise les consommations de chauffage, d eau chaude sanitaire et de climatisation (non incluse ici) exprimées en énergie primaire. 14

15 Secteur du tertiaire En 2008, le secteur du tertiaire a consommé 83 ktep d énergie finale soit 9,6% de la consommation totale de la Mayenne. Les activités du tertiaire seront ici regroupées en huit branches : - Commerce - Bureaux (privé et public) - Santé - Education - Café-Hôtel-Restaurant (CAHORE ou CHR) - Sport, Loisirs et Culture - Transports : concerne seulement les locaux (bureaux et entrepôts) des entreprises de transport - Habitat communautaire (maisons de retraite, hébergements touristiques, ) Les emplois tertiaires en Mayenne Le secteur du tertiaire emploie environ personnes en 2008, la majeure partie dans la branche «bureaux». Figure 12 : Consommations d'énergie par type d'énergie Source : BASEMIS Air Pays de la Loire 2008 L électricité, principale énergie consommée dans le secteur du tertiaire Avec 48% de la consommation d énergie finale, l électricité est la première énergie consommée dans ce secteur. 15

16 Figure 13 : Consommations d'énergie par secteur d'activité Source : BASEMIS Air Pays de la Loire 2008 Les bureaux et les commerces sont les principales branches consommatrices Représentant respectivement 20% et 27% des consommations d énergie du secteur tertiaire, les branches «Bureaux» et «Commerces» sont les principales branches consommatrices d énergie. Figure 14 : Répartition des consommations par usage et par branche en 2006 Source : Explicit 2006 La branche «éducation» est très consommatrice d énergie pour les besoins de chauffage malgré une saison de chauffe réduite compte tenu des congés scolaires. La branche «habitat communautaire» est ici ventilée dans les branches «santé» et «loisirs». 16

17 Figure 15 : Consommations d'énergie par usage Source : BASEMIS Air Pays de la Loire 2008 Le chauffage, principal poste de consommation Comme dans le secteur résidentiel mais dans une proportion moins importante, la majeure partie des consommations est liée au chauffage. Si l électricité spécifique représente 10 % des énergies consommés dans le secteur résidentiel, cette part est largement plus importante dans les bâtiments tertiaires (31 %). Figure 16 : Consommation d'énergie du chauffage par type d'énergie Source : BASEMIS Air Pays de la Loire 2008 Le fioul, première énergie utilisée pour le chauffage des locaux du tertiaire Les énergies majoritairement utilisées pour le chauffage dans les bâtiments tertiaires sont le fioul domestique (46%) et le gaz naturel (35 %). Le département de la Mayenne se distingue par la 17

18 consommation de fioul relative la plus élevée de la région qui représente quasiment la moitié du total. Conclusion Les bâtiments du secteur tertiaire consomment beaucoup d électricité, avec des usages qui peuvent être très divers : éclairage, bureautique, ventilation, Ceci suppose des actions d économies d énergie simples, efficaces et peu coûteuses. L énergie étant consommée principalement pour le chauffage, des travaux d amélioration énergétique des bâtiments du tertiaire sont une solution pour réaliser des économies d énergie Secteur de l industrie En 2008, le secteur industriel a consommé 259 ktep d énergie finale, soit 30% de la consommation totale d énergie en Mayenne. C est le secteur le plus consommateur du département avec une part importante relative à l agro-alimentaire et la construction. Figure 17 : Consommations d'énergie par type d'énergie Source : BASEMIS Air Pays de la Loire 2008 Les produits pétroliers, majoritairement consommés Avec 41% de la consommation totale d énergie finale, les produits pétroliers sont l énergie la plus consommée dans le département de la Mayenne devant le gaz naturel (26%) et l électricité (22%). 18

19 Figure 18 : Consommations d'énergie par activité Source : BASEMIS Air Pays de la Loire 2008 La filière construction, une spécificité en Mayenne Largement majoritaire, la filière «construction» (production de verre creux, tuiles et briques, émail, chaux, ciment ; carrières, sablières, chantiers, BTP, bâtiment, stations d enrobage, recouvrement des routes) représente plus de la moitié des consommations d énergie du secteur industriel mayennais. Le sous-secteur «combustion chaudières et engins» regroupe tous les établissements industriels de la Mayenne, quelle que soit leur activité, puisqu on considère que tous utilisent de l énergie, a minima pour le chauffage des locaux. remarque Dans ce secteur, sont comptabilisées les consommations de toutes les industries mayennaises, notamment celle très importante de la cimenterie Lafarge Secteur du transport En 2008, le secteur des transports a consommé 202 ktep d énergie finale, soit 23% de la consommation totale d énergie en Mayenne. Les transports routiers représentent plus de 98% des consommations d énergie (199ktep), le reste provient essentiellement du transport ferroviaire (3ktep) et fluvial (<1ktep). Les consommations du transport aérien de notre département ne sont pas comptabilisées dans ce rapport. 19

20 Figure 19 : Consommations d'énergie par type de combustible Source : BASEMIS Air Pays de la Loire 2008 Parmi les véhicules circulant sur les routes mayennaises, la majorité roule au diesel (75% des consommations départementales sont dues au gazole). Les véhicules électriques ne sont pas pris en compte dans cette étude. Figure 20 : Consommations d'énergie des transports en Mayenne La Mayenne, un département rural Source : Explicit 2006 De part sa ruralité, les consommations d énergie liées au transport sur réseau routier hors urbain représentent la part la plus importante, soit 67%, de la consommation totale du transport routier. 20

21 Source : Explicit % des mayennais résident en zone «hors unité urbaine» et consomment 77% de la consommation totale du transport routier en Conclusion Le bilan des transports illustre la dépendance du département aux énergies fossiles. De plus, 77% des consommations d énergie du transport routier proviennent des déplacements sur le réseau routier «hors urbain». Le développement du transport en commun (hors urbain) et du covoiturage sont des axes à envisager pour réaliser des économies dans ce secteur Secteur de l agriculture En 2008, le secteur agricole a consommé 68 ktep d énergie finale, soit environ 8 % de la consommation totale d énergie en Mayenne. 21

22 Figure 21 : Répartition des exploitations agricoles en Mayenne Source : AGRESTE En 2010, la Mayenne compte exploitations dont moyennes et grandes. L agriculture utilise hectares sur le département dont hectares en superficie fourragère principale ( en prairie temporaire, en prairie toujours en herbe, en maïs fourrage ) et en céréales et oléo-protéagineux. Figure 22 : Répartition des exploitations agricoles par activité Source : AGRESTE La production laitière domine nettement les productions agricoles du département. Les exploitations orientées vers les productions avicoles et porcines ainsi que les autres élevages : viande lait, viande bovine et polyculture-élevage sont aussi très présentes. Contrairement aux autres exploitations, les fermes spécialisées en grandes cultures ou en ovins, caprins ou autres herbivores se développent. 22

23 Figure 23 : Consommations d'énergie par secteur Source : Explicit 2006 En Mayenne, la branche «Bovins lait» est la plus consommatrice avec 29,60% de la consommation totale d énergie. Suivent ensuite la branche «Grandes cultures-céréales» (25,90%) et la branche «Bovins viande» (24,55%). 23

24 Figure 24 : Consommations d'énergie par type d'énergie Source : BASEMIS Air Pays de la Loire 2008 Un bilan des consommations d énergie dominé par les produits pétroliers La consommation de produits pétroliers dans le secteur de l agriculture est très importante par rapport aux autres combustibles : ils servent au chauffage des locaux mais alimentent également tous les engins agricoles. En seconde position vient l électricité. Conclusion Globalement, le nombre d exploitations agricoles est en diminution constante depuis plusieurs décennies. Dans le même temps, la SAU (Surface Agricole Utile) par exploitation augmente. La part de produits pétroliers dans la consommation totale d énergie montre une fois encore notre dépendance à l énergie fossile. 24

25 2.3. Conclusion Le bilan énergétique des consommations de la Mayenne montre une grande fragilité du département. En effet, la ruralité mayennaise provoque une consommation plus importante (habitat ancien, transport individuel, ) et majoritairement fossile. Malgré cet élément aggravant, ménages mayennais sont propriétaires de leur résidence principale en 2009, ce qui laisse entrevoir un gisement important en termes d économies d énergies dans le secteur résidentiel. De plus, le potentiel important du bois énergie du département est un atout permettant de réduire la consommation d énergie fossile. 3. Scenarii d évolution 3.1. Le contexte des scenarii Au niveau national, les deux tiers des émissions de gaz à effet de serre sont d origine énergétique. Le monde de l énergie est donc directement touché par l évolution de la réglementation relative à la réduction des gaz à effet de serre. Sur le plan international, le Sommet de la Terre qui s est déroulé à Rio en 1992 a marqué la prise de conscience internationale des risques liés au changement climatique. En conséquence, les Etats les plus riches y avaient pris l engagement de stabiliser leurs émissions à leur niveau constaté en En décembre 2008, l Union européenne a adopté le «paquet climat» constitué de deux règlements et de trois directives qui reprend notamment l objectif des «3 x 20». A horizon 2020, l Union européenne s est ainsi engagée à : réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport aux niveaux d émissions constatés en 1990 porter à 20 % la part des énergies renouvelables dans la consommation finale améliorer de 20 % l'efficacité énergétique, soit une réduction de la consommation énergétique de 20 % par rapport aux projections de la Commission européenne pour l'année Enfin, les discussions engagées dans le cadre du Grenelle de l Environnement ont permis l émergence de deux textes majeurs : Grenelle I : fixe les objectifs, définit le cadre d action, organise la gouvernance à long terme et énonce les instruments de la politique mise en œuvre pour lutter contre le changement climatique Grenelle II : donne les moyens juridiques, économiques et réglementaires permettant d atteindre les objectifs fixés dans le Grenelle I 25

26 Pour l étude de l évolution de la consommation d énergie finale en 2020 de la Mayenne, trois scenarii seront retenus dans ce rapport : «tendanciel», «stabilisation» et «- 20 % Grenelle». Les données utilisées pour l élaboration de ces scenarii proviennent principalement de deux rapports distincts. Le rapport «Explicit 2006» permet d établir le tendanciel de la période tandis que le rapport «BASEMIS Air Pays de La Loire» fournit les données Ainsi, une légère cassure peut être observée sur la période Ces scenarii constituent une approche qui peut contenir une marge d erreur de quelques centaines de tonnes équivalent pétrole Les déterminants des différents scenarii Les déterminants Les scenarii présentés ici sont construits sur deux séries d hypothèses. Une première série est commune aux trois scenarii, ce sont les hypothèses socio-économiques : démographie, nombre de logements, emplois, surfaces tertiaires Lors de la construction de la prospective, il a été recherché la cohérence avec les documents de programmation des collectivités locales et de l Etat. Une deuxième série d hypothèses différencie les trois scenarii, ce sont les variables énergétiques : taux d équipement des ménages, efficacité énergétique, part de marché des énergies Construits sur une même base mais différenciés par des critères purement énergétiques, les trois scenarii et leurs résultats peuvent être alors analysés et comparés entre eux. Les principales hypothèses socio-économiques retenues sont les suivantes : Population : il a été retenu une augmentation annuelle de la population de 0,6% par an entre 2010 et 2020 soit une population mayennaise de habitants en L hypothèse retenue est celle du scénario central des projections de l INSEE. Ces projections tiennent compte du solde migratoire et du solde naturel des territoires. Logements : Parallèlement à l augmentation de la population, on assiste à une croissance du nombre de ménages. Cette progression s effectue à un rythme plus soutenu que la hausse démographie, du fait du phénomène de décohabitation. En effet, le nombre de personnes par ménage diminue régulièrement. Surface tertiaire : pour la construction des trois scenarii, il a été considéré une poursuite de la construction de surface tertiaire sur le même rythme qu entre 1999 et

27 Toutes les hypothèses socio-économiques sont établies à partir des données 2008 du rapport «Air Pays de la Loire/BASEMIS» et des tendances établies dans le rapport régional «Explicit 2006» Le scénario «tendanciel» Le scénario «tendanciel» se définit par le fait qu aucune amélioration de l efficacité énergétique n a lieu. Seules les évolutions démographiques et économiques sont à l origine de l évolution des consommations d énergie. Il représente la borne supérieure de l évolution des consommations, à partir de laquelle sont estimés les progrès réalisés dans chacun des scenarii suivants. Figure 25 : Scénario tendanciel d'évolution de la consommation en Mayenne (en ktep) Dans le scénario tendanciel, on constate une forte augmentation des consommations d énergie des secteurs du tertiaire et des transports. Ces secteurs sont d ailleurs les deux seuls principaux contributeurs à l augmentation des consommations d énergie puisque l industrie, l habitat et l agriculture voient leurs consommations se stabiliser ou diminuer légèrement. 27

28 Une quasi stabilité des consommations d énergie du secteur de l habitat En décomposant les consommations par usage, on observe une diminution des consommations du chauffage et une augmentation des consommations des autres usages, notamment les usages spécifiques de l électricité (équipements informatiques, internet, domotiques, équipements de l habitat, ) Ce scénario illustre la dépendance du territoire aux énergies fossiles et sa forte vulnérabilité à la volatilité du prix de ces énergies Le scénario «stabilisation» Le scénario «stabilisation» sera considéré comme l objectif à atteindre à l horizon Il indique une consommation pour 2020 identique à celle de 2010, tous secteurs confondus. Les économies à réaliser correspondent donc à l écart entre les consommations «scénario tendanciel» et les consommations «scénario stabilisation». Figure 26 : Scénario «stabilisation» d'évolution de la consommation en Mayenne (en ktep) 28

29 Le scénario «-20 % Grenelle» Le scénario «- 20 % Grenelle» correspond à l atteinte d un objectif de réduction de 20% des consommations énergétiques en 2020 suivant les projections établies en 2005 dans le «livre vert» européen. C est l objectif du «Grenelle de l environnement». Figure 27 : Scénario «-20 % Grenelle» d'évolution de la consommation en Mayenne (en ktep) Pour le secteur de l habitat et du tertiaire, les hypothèses du Grenelle ont été reprises, à savoir une réduction de 38% des consommations d énergie en Les secteurs de l industrie, du transport et de l agriculture n ont pas d objectifs de réduction des consommations dans le Grenelle. Dans ce scénario, il leur a été assigné des objectifs de réduction des consommations d énergie de 20% à l horizon 2020 par rapport au scénario tendanciel, c est-àdire une amélioration de 20 % de l intensité énergétique, comme le précise un des objectifs européen du paquet climat. Remarque : la baisse constatée dans le secteur de l industrie entre 2010 et 2020 n est pas liée à une réduction de l activité économique. Elle s explique plus par la tendance déjà constatée d une efficacité plus grande en matière de consommation énergétique. 29

30 3.3. Conclusion sur les scenarii L évolution tendancielle du département conduit à un non-respect des objectifs européens et montre une dépendance accrue du département aux énergies fossiles. Figure 28 : Evolution des consommations d'énergie suivant les scenarii (en ktep) La superposition des trois scenarii montre l ampleur des économies à réaliser pour parvenir à l objectif «stabilisation» soit l équivalent énergétique de tep. Le scénario «- 20 % Grenelle» paraît très ambitieux avec une économie à réaliser de l ordre de tep à l horizon Prévisions "tendanciel" "stabilisation" "-20% Grenelle" Résidentiel 251,50 256,50 251,50 205,20 Tertiare 87,00 107,00 87,00 85,60 Industrie 257,00 257,00 257,00 205,60 Agriculture 68,30 69,57 68,30 55,66 Transport 206,00 236,00 206,00 188,80 TOTAL 869,80 926,07 869,80 740,86 Une forte mobilisation des acteurs du département est essentielle à la réussite des objectifs du scénario «stabilisation». 30

31 4. Plan départemental de la maîtrise de la demande énergétique à l horizon Introduction Pour s inscrire pleinement dans les travaux du Grenelle de l environnement, le Conseil Général de la Mayenne a décidé la constitution d un «Plan Départemental de la Maîtrise de la Demande Energétique». La mise en œuvre du programme vise la prise en compte des économies d énergie dans le fonctionnement même du Conseil Général (bâtiments départementaux, ) mais aussi dans tous les secteurs du département. Ce plan propose des actions nouvelles en faveur de la maîtrise de l énergie sur le territoire départemental. Il se déroulera sur 8 années, entre 2012 et Pour rappel, ces actions d économies d énergie, issues de recherches bibliographiques et de certificats d économies d énergie, sont validées par les membres du «réseau Energie», constitué des principaux acteurs des différents secteurs du département. En plus de ce choix d actions réaliste, la règle des 80/20 s applique, signifiant que les actions listées par secteur représentent 80% du potentiel d économies et que 20 % supplémentaire sont ajoutés, correspondant aux économies engendrées par d autres actions non listées ici. Les 53 actions d économies d énergies sont disponibles en annexes, elles sont toutes quantifiées en énergie finale Actions de l amélioration de l efficacité énergétique par secteur Secteur résidentiel Le résidentiel représente aujourd hui environ 29 % de la consommation d énergie finale de la Mayenne. Avec logements en 2008, dont plus de la moitié construits avant 1975, le parc de logements est relativement ancien et faiblement isolé. Le taux de renouvellement de ce parc est de l ordre de 1% pour la construction neuve, ce qui suppose une lente remise à niveau pour atteindre des niveaux de consommations plus faibles. Ce secteur est le plus gros gisement en termes d économies d énergies. Les trois leviers principaux en matière d efficacité énergétique sont : - La diminution des besoins relatifs au bâti - L amélioration des équipements techniques du bâtiment et leur gestion - Le comportement de l utilisateur 31

32 Pour atteindre les objectifs, les économies à réaliser sont de l ordre de tep pour le scénario «stabilisation» et de tep pour le scénario «- 20 % Grenelle». Les actions d économies d énergie listées ci-après sont quantifiées sur la base de plusieurs hypothèses qui sont : - Le remplacement en milieu rural du chauffage fioul individuel à l horizon 2020 (1/3 remplacé par un système chaudière fioul à condensation, 1/3 remplacé par une pompe à chaleur et 1/3 par un système de chauffage bois ou autres). - Le maintien en milieu urbain du chauffage individuel par gaz de ville. - 20% des logements isolées en 2020 aux normes RT Tous les foyers sont équipés de lampes basse consommation. - Tous les mayennais adoptent des gestes économes. Tableau 4: Les actions de l amélioration de l efficacité énergétique du secteur résidentiel Actions Commentaires Economies prévues (en tep) Economies prévues (t éqco2) Diminution des besoins du bâti isolation des murs, combles et toitures dans une maison de 120m² chauffage fossile isolation des murs, combles et toitures dans une maison de 120m² chauffage électrique rénovation globale d'un bâtiment construit avant maisons par canton par an, gain de 100kWh/m²/an 50 maisons par canton par an, gain de 100kWh/m²/an 50 de 150m² par canton, gain de 200kWh/m²/an Amélioration des équipements techniques Installation d une pompe à chaleur Installation de lampe à économie d énergie Installation d une VMC double flux dans une maison chauffage combustible fossile Installation d un coupe-veille 20 par canton /an, COP=3, 130m² ampoules par foyer par an 5 par commune et par an 1 installation dans chaque logement, soit

33 Chauffe-eau thermodynamique individuel a accumulation chaudière individuelle de type condensation Comportement de l utilisateur Diviser par 2 la consommation d'électricité spécifique en changeant notre comportement avec des gestes simples Total (valorisé de la règle des 80/20) Objectifs «stabilisation» : tep Objectif «- 20 % Grenelle» : tep installations, gain de 140kWh/an 50 installations par canton par an 50 installations par canton par an Voir rapport Enertech La réalisation de toutes ces actions permet d atteindre l objectif «stabilisation» et de dépasser l objectif «- 20 % Grenelle» Secteur tertiaire Le secteur tertiaire représente aujourd hui environ 10 % de la consommation d énergie finale de la Mayenne. La consommation d énergie de ce secteur est en très forte augmentation puisqu il faut réaliser une économie de tep pour atteindre l objectif du scénario «stabilisation» et une économie de tep pour atteindre l objectif du scénario «- 20 % Grenelle». Comme le secteur résidentiel, les principaux leviers en matière d efficacité énergétique sont : - La diminution des besoins relatifs au bâti - L amélioration des équipements techniques du bâtiment et leur gestion - Le comportement de l utilisateur Les actions d économies d énergie listées ci-après sont quantifiées sur la base de plusieurs hypothèses qui sont : - L isolation de tous les bâtiments collectifs de plus de m² dans les 8 ans. - Le remplacement des luminaires de tous les bâtiments tertiaires et publics par des lampes basse consommation. - La modification de tous les éclairages publics et la réduction de leur temps d allumage. 33

34 L État et les collectivités territoriales jouent un rôle primordial en matière d efficacité énergétique, non seulement à travers la gestion de leur patrimoine et de leurs activités directes, mais aussi dans le cadre de l exercice de leurs compétences. Tableau 5 : Les actions de l amélioration de l efficacité énergétique du secteur tertiaire Actions Commentaires Economies prévues (en tep) Economies prévues (t éqco2) Diminution des besoins du bâti isolation par l extérieur d un bâtiment 4 bâtiments de 500 m² par canton par an isolation par l extérieur d un bâtiment de grande taille Isolation de combles ou de toitures dans un bâtiment Isolation de combles ou de toitures dans un bâtiment de grande taille Amélioration des équipements techniques Isolation d un réseau ECS existant Fermeture des meubles frigorifiques de vente à température positive Isolation d un réseau hydraulique de chauffage existant Installation de lampes à économie d énergie Remplacement des luminaires d éclairage public et réduction de leur temps d allumage Mise en place de chauffe-eau solaire collectif 16 bâtiments de m² par an 4 bâtiments de 500 m² par canton par an 4 bâtiments de m² par canton par an 250 bâtiments avec 100 mètres linéaires d isolation mètres linéaires de vitrines frigorifiques 250 bâtiments avec 100 mètres linéaires de réseau de chauffage 10 ampoules par établissement par an Toutes les communes 2 CESC par canton par an Total (valorisé de la règle des 80/20)

35 Objectifs «stabilisation» : tep Objectif «- 20 % Grenelle» : tep Dans ce secteur, l objectif «stabilisation» n est pas tout à fait atteint Secteur de l industrie En 2010, le secteur industriel représente 30 % de la consommation d énergie finale de la Mayenne, en stabilisation depuis quelques années. Le scénario «stabilisation» indique donc un objectif d économies nul. Par ailleurs, l objectif «- 20 % Grenelle» est une économie de tep. Les actions d économies d énergies sont essentiellement liées à des mesures d efficacité énergétique tout en conservant un maintien de l activité économique. La principale hypothèse retenue est l isolation de 20 % des bâtiments industriels mayennais d ici à Tableau 6 : Les actions de l amélioration de l efficacité énergétique du secteur industriel Actions Commentaires Economies prévues (en tep) isolation par l extérieur d un bâtiment de grande taille 10 bâtiments de m² par an Economies prévues (t éqco2) isolation de combles ou de toitures d un bâtiment de grande taille Récupérateur de chaleur (hors chauffage) sur un compresseur d air comprimé Récupérateur de chaleur pour le chauffage des locaux sur un compresseur d air comprimé Mise en place d'un dé-stratificateur pour l'homogénéisation de la température d'air Système de variation électronique de 10 bâtiments de m² par an 50 installations sur des compresseurs d une puissance de 100 kw 50 installations sur des compresseurs d une puissance de 250 kw 50 installations sur des bâtiments avec hauteur inférieure à 10 mètres et une puissance e chauffage de 250 kw 50 installations sur des moteurs de pompage d une puissance de

36 vitesse sur un moteur asynchrone Installation d'un luminaire sodium ou iodure avec ballaste électronique sur un dispositif d'éclairage artificiel Récupération de chaleur sur un groupe de production de froid Isolation par l'extérieur dans un bâtiment Dispositif de gestion horaire d'un éclairage intérieur 100 kw luminaires installés 50 installations sur des groupes de 50kW bâtiments de 500 m² par an installations d une puissance de 5 kw dans une entreprise 2 X 8h Mise en place d un condenseur à haute efficacité sur une installation frigorifique Isolation de combles ou de toitures dans un bâtiment Bloc autonome d éclairage de sécurité à faible consommation Mise en place d'un moteur haut rendement Total (valorisé de la règle des 80/20) Objectifs «stabilisation» : 0 tep Objectif «- 20 % Grenelle» : tep 50 installations de 200 kw 10 bâtiments de 500 m² par an 5000 installations 100 installations de moteurs EFF1 15 kw Ces actions d économies d énergies permettent naturellement d atteindre l objectif «stabilisation» mais sont très loin des tep à économiser des objectifs du scénario «- 20 % Grenelle» Secteur de l agriculture La consommation d énergie de l agriculture s élevait à tep en 2010, soit 8 % de la consommation totale d énergie de la Mayenne. Dans le cadre du Grenelle Environnement, plusieurs objectifs ont été fixés : - accroître la maîtrise énergétique des exploitations afin d atteindre un taux de 30 % d exploitations agricoles à faible dépendance énergétique d ici à développer la démarche de certification environnementale des exploitations agricoles pour que 50 % d entre elles puissent y être largement engagées en

37 Sur le plan départemental, plusieurs hypothèses sont retenues : - la moitié des exploitations laitières agricoles s équipent de pré-refroidisseurs, récupérateur de chaleur ou ballons solaires - un tiers des agriculteurs sont passés au banc d essai - un tiers des agriculteurs sont formés à la conduite économe et optimisent leurs trajets Les objectifs d économies d énergies sont de tep pour atteindre l objectif du scénario «stabilisation» et de tep pour le scénario «- 20 % Grenelle». Tableau 7 : Les actions de l amélioration de l efficacité énergétique du secteur de l agriculture Actions Commentaires Economies prévues (en tep) Installation de pré-refroidisseur de lait 1/3 des exploitations laitières équipées en 2020 Economies prévues (t éqco2) Contrôle du moteur d un tracteur Optimisation des trajets Récupération de chaleur dans les bâtiments de volailles 1 tracteur contrôlé par commune tous les deux ans 50 personnes par an en moyenne (avec mont»e en charge) 20 % des élevages de volailles équipés Récupération de chaleur dans ¼ des exploitations laitières dont : Récupérateur de chaleur sur un tank à lait Chauffe-eau solaire Conduite économe 750 installations installations personnes par an en moyenne (avec montée en charge) Techniques culturales simplifiées Entretien du tank Total (valorisé de la règle des 80/20) Objectifs «stabilisation»: 1270 tep Objectif «- 20 % Grenelle»: tep hectares de SAU (Surface Agricole Utile) en % des installations laitières en

38 Les actions d économies d énergies du secteur de l agriculture permettent d atteindre l objectif «stabilisation». D autres actions doivent être engagées pour atteindre une économie de tep, correspondant à l objectif «- 20 % Grenelle» Secteur des transports Déjà consommateur de 23 % de la consommation totale mayennaise, le secteur du transport est celui qui progresse le plus rapidement et c est également un secteur très diffus (une multitude de petits acteurs), sûrement le plus marqué par les aspects comportementaux, liés à la forte connotation affective du transport automobile. Les mesures proposées doivent : - Limiter le recours à la voiture comme outil de déplacement en privilégiant les modes doux (piétonnier et cycliste) et les transports collectifs - Augmenter le taux d occupation des véhicules, en créant une vraie culture de covoiturage - Rendre plus économes tous les véhicules L objectif du scénario «stabilisation» est de tep tandis que celui du scénario «- 20 % Grenelle» est de tep. Les hypothèses retenues dans ce secteur sont : - Tous les mayennais adoptent une conduite économe et réduisent leurs trajets de 10 kms par semaine % des mayennais pratiquent le covoiturage et/ou le transport en commun 100 kms par semaine en moyenne. Les jeunes sont une cible prioritaire nouveaux véhicules électriques par an et 500 nouveaux véhicules hybrides par an : cela correspond à l objectif national. Tableau 8 : Les actions de l amélioration de l efficacité énergétique du secteur du transport Actions Commentaires Economies prévues (en tep) Conduite économe Economie d'1 litre de gazole par semaine ( véhicules en Mayenne) Economies prévues (t éqco2)

39 Développer le covoiturage mayennais covoiturent 100kms/semaine Suppression des kilomètres inutiles Formation d'un chauffeur poids lourds à la conduite économique Remplacement de véhicules par des véhicules électriques 10 kms/semaine par véhicule chauffeurs/an 500 véhicules par an (conso avant:80kwh/100kms, conso après 20kwh/100kms et kms/an) Remplacement de véhicules par des véhicules hybrides Formation d'un chauffeur de bus à la conduite économique Recreusage des pneumatiques de poids lourds 7,5t Total (valorisé de la règle des 80/20) Objectifs «stabilisation» : tep Objectif «- 20 % Grenelle» : tep 500 véhicules par an (conso avant:80kwh/100kms, conso après 40kwh/100kms et kms/an) 100 chauffeurs par an 500 camions par an, 8 pneus par camion Les actions d économies d énergies du secteur du transport permettent d atteindre l objectif «stabilisation». D autres actions doivent être engagées pour atteindre une économie de tep, correspondant à l objectif «- 20 % Grenelle» Dispositif de suivi et d évaluation Pour le suivi de ce plan départemental de la maîtrise de la demande énergétique, un dispositif doit être élaboré par les différents membres du «comité départemental Energie», composé des principaux acteurs du département. Une rencontre annuelle de ces membres permettra de faire un point sur la mise en œuvre de ces actions. La vérification des consommations s effectuera grâce aux données fournies et mises à jour par l organisme «Air Pays de la Loire». De plus, un fichier informatique comptabilisant les actions réalisées ou en cours de réalisation permettra un suivi du dispositif. 39

40 4.4. Conclusion En considérant toutes les actions du plan départemental de la maîtrise de la demande énergétique réalisées en 2020, une économie de tep serait réalisée, ceci correspondrait à une diminution des consommations de l ordre de %. Tableau 9 : Résumé des économies réalisées (en tep) Résidentiel Tertiaire Industrie Transport Agriculture TOTAL Consommations prévues scénario «tendanciel» Objectif d économies avec scénario «stabilisation» Objectif d économies avec Scénario «- 20 % Grenelle» Economies par secteur En appliquant la règle des 80/ (13.95%) Les objectifs du scénario «stabilisation» seraient atteints et les actions quantifiées précédemment permettraient d atteindre un niveau de consommation égal à celui de Dans le cadre d une réussite du plan départemental de la maîtrise de la demande énergétique, une émission d environ tonnes équivalent CO2 serait évitée, soit 17,8% des émissions de gaz à effet de serre liées aux consommations d énergies de l année 2006 ( t.éq.co2). 40

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