Tle S Séquence 1: Les Relations Internationales depuis 1945

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1 Tle S Séquence 1: Les Relations Internationales depuis 1945 Introduction générale: Tout comme Gravilo Princip en 1914, le colonel Tibbets ne pensait pas qu'en lâchant sa bombe sur la ville japonaise d'hiroshima ce 6 août 1944 à 8h15, il allait faire entrer le monde dans une nouvelle ère. Avec Little Boy, le monde entrait dans l'âge nucléaire. Un monde nouveau fondé sur l'équilibre de la terreur et l'affrontement de deux systèmes de pensée ; démocratie libérale contre totalitarisme communiste. Cet affrontement dura près d'un demi siècle et conduit plusieurs fois le monde au bord d'un conflit généralisé qui aurait amené le monde à sa perte. Malgré ce face à face entre deux blocs que tout oppose, le monde n'en est pas pour autant figé durant cette période. En effet, on assiste en quelque sorte à une accélération de l'histoire est marqué par de nombreux bouleversements tel que le déclin de l'europe que la perte de ses empires coloniaux ne fait que mettre en évidence, ou bien le formidable boom économique et technique qui suit la Seconde Guerre mondiale, ou encore l'émergence de nouveaux acteurs sur la scène des relations internationales tel que les pays du tiers-monde ou le déplacement du centre de gravité du monde de l'atlantique vers le Pacifique. C'est la guerre froide entre 1945 et 1956 qui caractérise la première partie de cet affrontement. Après s'être partagé le monde à Yalta, les deux vainqueurs (+ les Britanniques aussi présents lors de la conférence) vont très vite rentrer dans une logique de l'affrontement inévitable. Avec une Union soviétique qui rompt avec sa stratégie d'avant guerre et qui joue la carte de l'expansionisme et des États-Unis, eux aussi rompant avec leur tradition isolationiste, sont acculés à la stratégie du containment (endiguement) pour contrer l'avancée communiste et ne pas subir la théorie des dominos. La guerre de Corée est le meilleur exemple de cet affrontement à distance. La mort de Staline en 1953 puis les révélations du XX e congrès du PCUS en 1956 par Krouchtchev contribuèrent à modifier quelque peu les relations entre les deux super-puissances. On parla à l'époque de dégel et détente ( ). Mais cette reprise du dialogue ne signifie par pour autant la fin des affrontements par alliés interposés. En effet, la décolonisation qui est un des phénomènes majeurs de cette période et les conflits qui s'en suivirent, procurèrent aux deux protagonistes de nouveaux lieux d'affrontement. Le choc pétrolier de 1973 marque la fin de cette période de dégel et fait rentrer le monde dans une sorte de paix chaude ( ) où l'affrontement n'est plus aussi direct que durant la guerre froide mais où les puissances occidentales essayent de contrecarrer l'expansionisme soviétique. En effet, alors que la décolonisation est en voie de se terminer (seul le Portugal se débat encore dans des conflits coloniaux jusqu'en 1975) et que les super-puissances se sont mis d'accord sur un processus de désarmement (accord américano-sociétique SALT I), un phénomène indépendant des deux grands vient bouleverser la donne ; une crise économique due en partie au choc pétrolier vient paralyser pour plusieurs années le monde occidental. Cette paralysie bien que partielle pousse l'union soviétique à reprendre l'initiative dans le monde et à ce titre elle apparaît comme la grande gagnante dans un premier temps. Cependant dès le début des années 80, l'occident relève la tête du point de vue économique et parvient à pousser l'urss dans une course à l'armement qui conduira le régime communiste à la faillite économique puis politique. Autre découpage chronologique possible: : contruction des blocs et grandes crises : période de détente : retour aux tensions et fin de la bipolarité

2 Introduction: Le monde en 1945 Comment le 2d conflit mondial annonce-t-il une nouvelle ère dans l'histoire du monde? I/ Un désastre sans précédent 11/ Une hécatombe démographique 5 ans de guerre totale. Année zéro en Europe. Au total plus de 50 Ms (60 Ms?) de morts (1ere GM: 13 Ms) dont 2/3 de pertes civiles. 35 Ms d'européens. Certains pays sont plus touchés que d'autres. - Analyse tableau statistique: à noter: Pologne: + de 3 Ms de victimes civiles sont des Juifs exterminés / 1Ms pour l'urss et pour la Hongrie ainsi que pour l'allgne Quels enseignement tirer de ce tableau? Pertes mili et pertes civiles?: 55 Ms de morts, majo des civils: une guerre d'anéantissement avec des villes bombardées (Dresde en février 45: morts), déplacements et massacres de civils, travail forcé, déportation et extermination des Juifs, élimination programmée des élites slaves par les nazis, sous alimentation, épidémies, tuberculose... Géographie européenne des victimes? A l'est volonté d'anéantissement Grands vainqueurs, quelles pertes ont ils subi? 30Ms de déplacés forcés ou non: 10Ms d'allds fuient devant l'avancée de l'armée rouge tandis que des Ms de travailleurs forcés ou de prisonniers de guerre rentrent chez eux. Et 7 Ms de japonais rentrent sur l'archipel et quittent la Corée, Formose et la Mandchourie (occupée depuis 1933) 12/ Un bilan matériel très lourd Destructions matérielles: Nbreuses villes rayées de la carte: Hiroshima, Varsovie, Coventry, Le Havre, Caen, St Malo pays les plus touchés: All, URSS, Fce, P-B Communications désorganisées: voies ferrées, routes, ponts, ports Anvers seule exception) la Pologne a perdu 80% de ses infrastructures de transports. Production industrielle et agricole en chute (appareil productif détruit): en URSS villages ont été détruits, 1/3 du cheptel, usines (doc 5 p 19) => pénurie continue voire s'agrave en 45 (en France tickets et cartes de rationnement de 1941 à 1949!) => chute du PNB: entre 39 et 45, - 70% en Allemagne (année zéro) - Endettement des pays européens => inflation => effondrement des monnaies européennes 13/ Un traumatisme moral: - Découverte de la Shoah (5 à 6 Ms de Juifs exterminés) Fin de l'id de progrès: la science au service du mal (Mengele à Auschwitz idem médecins japonais sur les prisonniers de guerre en Mandcchourie, Zyklon B inventé par IG Farben ) Hypocrisie alliés: certains camps libérés par hasard (Auschwitz par les soviétiques) et surtout les anglo américains avaient la preuve de l'existences de camps d'extermination depuis Mise en place (conformément Conférence de Moscou en 43) de tribunaux internationaux pour juger les crimes de l'axe: Nuremberg (nov 45 sept 46) et Tokyo (mai 46 nov 48): A Nuremberg sont jugés 23 des ppaux chefs nazis, 11 exécutés. Définition de la notion de Crime contre l'humanité imprescriptible (doc 4 p 21)

3 nb: traumatismes liés aux attrocités de la guerre restent aujourd'hui encore vifs (mde post guerre froide ont resurgi «du frigo» à l'occasion du conflit en ex-yougoslavie «tchetniks», «oustachis» - ressurgissent régulièrement dans les relations sino-japonaises, ou dans les histoires nationales comme en France ou en Alllgne) - l'angoisse atomique: voir doc 1b p 18 II/ Un monde à recontruire 21/ Aspirations à reconstruire un mde plus juste cf: programme du CNR en France (1944) 22/ Bretton Woods: une nouvelle organisation économique Cherchent à garantir le retour de la prospérité en assurant la coopération monétaire et commerciale Accords signés par 45 pays: 1000 délégués, influence prépondérente délégués US: systeme du Gold Exchange Standard: principe de la parité fixe des monnaies (+ ou - 1%) gagées sur le dollar (seule monnaie convertible en or: 35 pour une once d'or fin EU: 75% stock d'or mondial en 45) Accors non signés par l'urss, suprématie du dollar. Création d'un FMI (veiller au respect des règles chaque pays paie une cuote part au FMI auprès duquel peut éventuellement emprunter)et d'une Banque Mondiale (prèts à LT pour investissements) cf. diaporama - cf. doc 1 p 22 Reconstruction commerciale: Le GATT: (general agreement on tariffs and trade): accords signés à Genèves en oct 47 par 23 pays (80% commerce mondial), 2d pillier du nouveau syst économique international 23/ L'ONU: de nouveaux principes internationaux (ID des Alliés) une organisation pour la paix et la sécurité internationale: les alliés veulent tirer les leçons des échecs de la SDN dans les années 30. Roosevelt «le directoire des grandes puissances» décidée lors de la Conférence de Téhéran (nov 43), mise sur pied dans ses grandes lignes par des experts à la conférence de Dumbarton Oaks (oct 44), affinée à Yalta (fev 45), l'onu est crée par 51 Etats en avril-juin 45 à San Francisco. La charte des NU: 111 articles: 2 taches essentielles, maintenir la paix et la sécuritté internationale (Casques bleus) et faire respecter le dt international et les droits de l'homme (déclaration universelle des droits de l'homme, 10 dec 1948) - les institutions de l'onu: cf schéma p 23 manuel AG: se réunit une fois par an,une voix par Etat, majo des 2/3 pour vote des résolutions Conseil de Sécurité: droit de véto des 5 membres permanents Secrétaire général: élu pour 5 ans, gère l'adm onusienne et coordonne les organes de coopération internationale - Organes de coopération internat: éco: OIT, GATT, FMI, BIRD, social: UNICEF, FAO culturel: UNESCO sanitaire: OMS III/ Une nouvelle donne internationale 31/ Deux super puissances émergent en Les EU dominent outrageusement le monde: 1ere puissance économique et militaire (depuis la fin 2de GM), 2/3 réserves d'or, PNB a augmenté de 82% entre 39 et 45 (autant de richesses que de la planete), force navale sur tous les océans, bombe atomique, peu de pertes ( H), aucune destruction directe sur son territoire (sf Hawai)

4 Surtout les EU tournent le dos à l'isolationisme et entendent faire progresser leurs valeurs (démo, libéralisme, libre échange) - l'urss: immense prestige, antifascisme depuis les débuts, porteur d'espoir, de générossité, de justice social, engouement bonne partie des intellectuels européens. Mais faiblesses économiques et militaires, ouest du pays ravagé par la guerre - l'europe n'existe plus: Allgne, Italie effacées des RI, GB et Fce en proie à des difficultés coloniales (émeutes et massacres de Sétif en Algérie en mai 45) 32/ L'organisation de la paix est difficile à mettre en place - Conférence de Yalta (Crimée) en fév 45: les alliés s'entendent sur le monde d'après guerre PAS un partage du monde en zones d'influence les angosaméricains viennent à peine de rentrer sur le territoire alld, l'armée rouge a bien avancé, Staline entend garder ces acquis territoriaux. A Yalta sont décidées: création de 4 zones d'occupation en Allgne ppe des réparations de guerre alldes (dt ½ à l'urss, ne se fera pas) ppe de l'entrée en guerre de l'urss contre le Japon organsation d'élections libres dans l'europe libérée. L'alliance est solide à Yalta - Conférence de Potsdam: juillet-aout 1945 (banlieue de Berlin) nouveaux acteurs: Truman (Roosevelt décédé en avril) et Attlee (vistoire travailliste au RU) Contexte différent: l'allgne a capitulé, les EU disposent de la bombe atomique! (rapport de force favorable aux EU): l'allgne démilitarisée et dénazifiée 4 zones d'occupation délimitées Points de friction: ligne Oder-Neisse, frontière provisoire l'urss gagne des territoires à l'ouest Corée occupée militairement ½ par l'armée rouge et ½ par les US Japon occupé par les US, iles Kouriles et le Nord de Sakhaline passe à l'urss. => un monde bicéphale CL: l'éclatement de la grande alliance Rivalités croissantes entre l'urss et les US, constitution de zones d'influence (voir carte diaporama) Climat de méfiance à partir de 1946 autour de la Q allde: l'urss démantèle des usines en Allgne de l'est les EU refusent de reconnaître la ligne Oder Neisse élections en Europe orientales gagnées par des coalitions bientôt dominées par les communistes. Discours de Fulton de Churchill: corrigé à reprendre

5 Pays Pertes militaires Pertes civiles Pertes totales En % par rapport à la population totale d'avant-guerre URSS ,0 % Pologne * 15,0 % Yougoslavie ,0 % Allemagne ,0 % Japon ,0 % Italie ,0 % France ,5 % Royaume-Uni ,8 % États-Unis ,2 % Chine Entre et Dont 3 millions de Juifs D'après Marc NOUSCHI, Bilan de la Seconde Guerre mondiale, Le Seuil, 1996.

6 Méthode BAC: Explication d'un document historique LE DISCOURS DE FULTON, WINSTON CHURCHILL, 5 MARS 1946 (...)Le président des États-Unis a fait ce voyage de plus de mille kilomètres pour honorer et rehausser notre réunion d'aujourd'hui, qui me donne l'occasion de m'adresser à cette nation alliée, ainsi qu'à mes compatriotes audelà de l'océan et peut-être à quelques autres pays encore. (...) C'est pourquoi, fort de l'expérience de toute une vie, je puis permettre à mon esprit de s'attarder sur les problèmes qui nous accablent au lendemain de notre victoire absolue par les armes et tenter, de toutes mes forces, de faire en sorte que ce qui a été gagné au prix de tant de sacrifices et de souffrances soit préservé pour la gloire et la sécurité futures de l'humanité. Les États-Unis, Mesdames et Messieurs, sont actuellement au pinacle de la puissance mondiale. C'est un moment solennel pour la démocratie américaine car la primauté en matière de puissance s'accompagne aussi d'une responsabilité redoutable pour l'avenir. (...) Une organisation mondiale a déjà été instaurée, dont la mission première est d'empêcher la guerre. L'ONU, qui succède à la Société des Nations, avec l'adhésion déterminante des États-Unis et tout ce que cela implique, a déjà commencé à travailler. Nous devons faire en sorte que son travail porte des fruits, qu'elle soit une réalité et non une fiction, qu'elle soit une force tournée vers l'action et non seulement un flot de paroles creuses, qu'elle soit un vrai temple de la paix où pourront un jour être suspendus les boucliers de beaucoup de nations, et non seulement un poste de contrôle dans une tour de Babel. Avant de nous défaire de nos armements nationaux, qui constituent une assurance solide pour notre sécurité, nous devons être sûrs que notre temple a été construit non pas sur des sables mouvants ou des bourbiers, mais sur du roc. (...) Il serait cependant erroné et imprudent, Mesdames et Messieurs, de confier le secret de la connaissance ou de l'expérience de la bombe atomique, que partagent désormais les États-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada, à une organisation mondiale encore dans l'enfance. Ce serait folie criminelle que de le divulguer dans ce monde toujours agité et désuni. Personne, dans aucun pays, n'a vu son sommeil troublé en sachant que cette connaissance ainsi que la méthode et les matières premières nécessaires pour la mettre en pratique se trouvent aujourd'hui essentiellement entre les mains de l'amérique. Je ne pense pas que nous aurions tous dormi si profondément si la situation avait été renversée et qu'un État communiste ou néofasciste détenait actuellement le monopole de ces porteurs de terreur. La seule peur qu'ils inspirent aurait très bien pu suffire pour imposer des systèmes totalitaires sur le monde démocratique libre, avec des conséquences terrifiantes pour l'imagination des hommes. Dieu a voulu qu'il n'en soit rien et nous disposons au moins d'un répit pour mettre de l'ordre dans notre maison avant que nous ayons à affronter ce péril : même alors, si nous ne ménageons pas nos efforts, notre supériorité devrait être telle qu'elle empêchera efficacement les autres de s'en servir ou de menacer de s'en servir. (...) Une ombre est tombée sur les scènes qui avaient été si clairement illuminées récemment par la victoire des Alliés. Personne ne sait ce que la Russie soviétique et son organisation communiste internationale ont l'intention de faire dans l'avenir immédiat, ni où sont les limites, s'il en existe, de leurs tendances expansionnistes et de leur prosélytisme. J'éprouve une profonde admiration et un grand respect pour le vaillant peuple russe et pour mon camarade de combat, le maréchal Staline. (...). Il est toutefois de mon devoir, car je suis sûr que vous souhaitez que je vous expose les faits tels que je les vois, de rappeler devant vous certains faits concernant la situation présente en Europe. De Stettin dans la Baltique jusqu'à Trieste dans l'adriatique, un rideau de fer est descendu à travers le continent. Derrière cette ligne se trouvent toutes les capitales des anciens États de l'europe centrale et orientale. Varsovie, Berlin, Prague, Vienne, Budapest, Belgrade, Bucarest et Sofia, toutes ces villes célèbres et les populations qui les entourent se trouvent dans ce que je dois appeler la sphère soviétique, et toutes sont soumises, sous une forme ou sous une autre, non seulement à l'influence soviétique, mais aussi à un degré très élevé et, dans beaucoup de cas, à un degré croissant, au contrôle de Moscou. Seule Athènes - la Grèce et ses gloires immortelles - est libre de décider de son avenir dans des élections contrôlées par des observateurs britanniques, américains et français. Le gouvernement polonais dominé par la Russie a été encouragé à empiéter largement et de façon illégitime sur l'allemagne, et nous assistons actuellement à des expulsions massives de millions d'allemands dans une mesure atroce et inimaginable. Les partis communistes, qui étaient très faibles dans tous ces États de l'est européen, se sont vu élevés à une prédominance et un pouvoir bien au-delà de leur importance numérique et cherchent partout à accéder à un contrôle totalitaire. Des gouvernements policiers dominent dans presque tous les cas et, jusqu'à présent, à l'exception de la Tchécoslovaquie, il n'y a pas de vraie démocratie. La Turquie et la Perse sont toutes les deux profondément inquiètes et troublées devant les revendications dont elles font l'objet et la pression exercée par le gouvernement de Moscou. Les Russes à Berlin tentent actuellement

7 de mettre sur pied un parti quasi communiste dans leur zone de l'allemagne occupée en accordant des faveurs spéciales à des groupes de dirigeants allemands de gauche. À la fin des combats en juin dernier, les armées américaines et britanniques se sont retirées vers l'ouest, conformément à un accord conclu préalablement, jusqu'à une distance atteignant par endroits plus de 200 kilomètres le long d'un front de près de 600 kilomètres, afin de permettre à nos alliés russes d'occuper ce vaste territoire que les démocraties occidentales avaient conquis. Si le gouvernement soviétique tente maintenant, par une action séparée, de construire une Allemagne procommuniste dans les régions qu'il contrôle, cela va provoquer de nouvelles difficultés sérieuses dans les zones britannique et américaine, et donner aux Allemands vaincus le pouvoir de se mettre eux-mêmes aux enchères entre les Soviétiques et les démocraties occidentales. Quelles que soient les conclusions que l'on peut tirer de ces faits - car ce sont des faits - ce n'est certainement pas là l'europe libérée pour la construction de laquelle nous avons combattu. Ce n'est pas non plus une Europe qui présente les caractéristiques essentielles d'une paix durable. (...) Face au rideau de fer qui divise l'europe, il y a d'autres causes d'inquiétude. En Italie le parti communiste se trouve sérieusement gêné parce qu'il doit soutenir les revendications du maréchal Tito, formé par le communisme, sur l'ancien territoire italien au nord de l'adriatique. Néanmoins l'avenir de l'italie est en suspens. Une fois de plus, il est impossible d'imaginer une Europe régénérée sans une France puissante. Tout au long de ma vie publique, j'ai oeuvré pour une France forte et je n'ai jamais perdu confiance en sa destinée, même au cours des heures les plus sombres. Je ne vais pas perdre confiance maintenant. Pourtant, dans un grand nombre de pays, loin des frontières russes et partout à travers le monde, les cinquièmes colonnes communistes se sont installées et travaillent en parfaite unité et dans l'obéissance absolue aux directives qu'elles reçoivent du centre communiste. A l'exception du Commonwealth britannique et des États-Unis, où le communisme en est encore à ses débuts, les partis communistes ou les cinquièmes colonnes constituent un défi et un danger croissants pour la civilisation chrétienne. Ce sont là des faits sombres que nous sommes obligés de mentionner au lendemain d'une victoire remportée par une si grande et belle camaraderie sous les armes et pour la cause de la liberté et de la démocratie ; mais il serait très imprudent de ne pas y faire face résolument alors qu'il en est encore temps. Les perspectives sont effrayantes aussi en Extrême-Orient et surtout en Mandchourie. L'accord conclu à Yalta, avec ma participation, a été extrêmement favorable à la Russie soviétique, mais il a été conclu à un moment où personne ne pouvait dire que la guerre contre l'allemagne ne risquait pas de se prolonger tout au long de l'été et de l'automne de 1945 et où l'on s'attendait à ce que la guerre contre le Japon se poursuive encore pendant 18 mois après la fin de la guerre contre l'allemagne. (...) Ce que j'ai pu voir chez nos amis et alliés russes pendant la guerre, m'a convaincu qu'il n'y a rien qu'ils admirent autant que la force et rien qu'ils respectent moins que la faiblesse, surtout la faiblesse militaire. C'est pourquoi la vieille doctrine d'un équilibre des forces est hasardeuse. Nous ne pouvons nous permettre, s'il est en notre pouvoir de l'éviter, de nous appuyer sur des marges étroites et d'éveiller ainsi les tentations d'une épreuve de force. Si les démocraties occidentales s'unissent dans le strict respect des principes de la Charte des Nations unies, leur influence dans la propagation de ces principes sera immense et personne ne sera capable de les molester. Mais si elles sont divisées, si elles manquent à leur devoir et qu'elles laissent échapper ces années ô combien importantes, alors une catastrophe risque effectivement de s'abattre sur nous tous. Questions: 1/ Présentez le document en insistant sur la nature, l'auteur ainsi que le contexte (la première partie du texte vous y aidera) 2/ Quelle «ombre» s'est étendue sur le champ des victoires conjointes des Alliés? En quoi est elle menaçante? 3/ Expliquez la phrase soulignée en gras. 4/ Pourquoi la situation paraît elle aussi scandaleuse à Churchill? 5/ Finalement en quoi ce discours marque-t-il un tournant essentiel dans les relations internationales? Nb: les questions 2 à 5 correspondent à la seule seconde partie du texte (à partir de «une ombre» jusqu'à la fin)

8 Correction Analyse de document: discours de Churchill à Fulton en / Présentez le document en insistant sur la nature, l'auteur ainsi que le contexte (la première partie du texte vous y aidera) Discours prononcé par Churchill 1er ministre britanique durant la 2de GM qui a su maintenir la détermination de son peuple pendant toute la durée du conflit. Churchill fait allusion plusieurs fois dans le texte à son rôle pendant la 2de guerre mondiale: il parle de son «camarade de combat» Staline, ainsi que de l'accord de Yalta conclu avec sa «participation» qu'il juge en 1946 «extrêmement favorable à la Russie soviétique» tout en le justifiant par le contexte difficile pour les alliés anglo saxons en février En mars 1946 il n'exerce plus aucune fonction officielle, il effectue un voyage privé aux EU à l'invitation du Président Truman. Il est fait Dr Honoris Causa à l'université de Fulton (dont Truman fut étudiant). Le contexte international en mars 1946 est marqué par une montée des tensions entre les anciens alliés au sujet d'une part de la bombe atomique (que seuls possèdent alors les anglo-saxons) d'autre part de l'allemagne (refus de la part des anglo saxons de reconnaître la ligne Oder-Neisse comme frontière orientale de l'allemagne: «le gouvernement polonais dominé par la Russie a été encouragé à empiéter largement et de façon illégitime sur l'allemagne») et enfin de ce que Churchill appelle «les tendances expansionnistes» de l'urss en Europe orientale notemment. 2/ Quelle «ombre» s'est étendue sur le champ des victoires conjointes des Alliés? En quoi est elle menaçante? Cette ombre symbolise la menace soviétique sur l'europe orientale, le «contrôle croissant de Moscou»: Staline est en train de constituer un glacis défensif autour de l'urss, qu'il nomme «la sphère soviétique» Churchill présente l'europe où l'influence soviétique s'étend et parle également du continent asiatique où le communisme gagne: en Extrème Orient avec la Chine («Mandchourie» occupée par l'urss), mais également sur les marges occidentales de l'asie (Turquie et Perse) où l'agitation communiste prend de l'empleur en Cette influence soviétique est menaçante car - en contradiction avec les accords signés pendant la guerre entre Alliés - Moscou impose par la force et sans respecter le suffrage démocratique («les partis communistes ( ) se sont vus élevés à une prédominance et un pouvoir bien au-delà de leur importance numérique») un «contrôle totalitaire», en contradiction avec les valeurs portées par «le monde démocratique libre». Face à cette menace il invite l'occident (les EU en tête) à réagir fermement et à s'unir pour défendre le système libéral. 3/ Expliquez la phrase soulignée en gras. L'expression du «rideau de fer» est passée à la postérité; elle illustre la déchirure de l'europe en deux: à l'ouest l'europe Occidentale démocratique et libérale, à l'ouest les pays d'europe de l'est progressivement satellisés par l'urss. Cette ligne de démarcation part au nord de Stettin, ville portuaire allemande jusqu'en 1945, située le long de l'oder (rive polonaise après 1945) en mars 1946 le sort de l'allemagne n'est pas encore fixé et court jusqu'à Trieste au sud, ville italienne sur l'adriatique marquant la frontière avec la Yougoslavie. A l'est de cette ligne imaginaire, les Etats d'europe Orientale et centrale sont sous la domination communiste excepté la Tchécoslovaquie (coup de Prague en février 1948). Churchill fait également référence à la Grèce, alliée traditionnelle de la GB; il soupçonne l'urss d'entretenir la guerre civile qui vient d'éclater (partisans communistes contre nationalistes monarchistes). Enfin il analyse les actions de l'urss en faveur de communistes allemands dans sa zone d'occupation allemande; il envisage la création d'une «Allemagne procommuniste dans les régions qu'il(s) contrôle(nt)». 4/ Pourquoi la situation paraît elle aussi scandaleuse à Churchill? Il s'agit pour Churchill d'une remise en cause des accords négociés entre les Alliés à la fin de la guerre: les Soviétiques ne tiennent pas leur parole et exploitent cyniquement à leurs profits la situation (comme par exemple les territoires allemands libérés par les anglo-saxons ensuite remis aux russes dans le cadre des accords de Yalta et de Potsdam concernant les zones d'occupation respectives). Par ailleurs cela risque de favoriser les Allemands qui pourront «se donner eux même aux enchères entre les Soviétiques et les démocraties occidentales.» Enfin cela introduit de nouvelles sources de tensions et éloigne la perspective d'une «paix durable». 5/ Finalement en quoi ce discours marque-t-il un tournant essentiel dans les relations internationales? Ce discours a eu un grand retentissement à l'ouest comme à l'est. Il préfigure le ton de la guerre froide (opposition entre «systèmes totalitaires» et «monde démocratique libre»...). Il conforte Truman de la nécessité absolue d'endiguer le communisme (concomitant avec le télégramme de l'ambassadeur des Etats Unis à Moscou, G Kennan, en avril 46 évoquant la nécessité du «containment»).

9 Ce discours de churchill a surpris par la fermeté des propos tenus, l'expression «rideau de fer» est passée à la postérité. Il amorce un tournant en permettant à Truman de faire partager à l'opinion publiquee américaine ses certitudes.

10 LA GUERRE FROIDE: DE 1947 AU DEBUT DES ANNEES 70 Chp 1: Les grands modèles idéologiques et la confrontation Est-Ouest jusqu'aux années 70 (correspond aux chp 4, 5 et 6 de votre manuel) Introduction: - Début de XXI siècle les EU la seule superpuissance: leur modèle est médiatisé dans le monde entier (Coca Cola et Hollywood), maitres (?) en matière de politique internationale (alors que l'op US ne se passionne guère pour cette dernière => tensions entre po internat et po intérieure dans le cadre d'un mandat présidentiel de 4 ans) Ce leadership s'est imposé dans les années 90 alors que l'urss le grand rival pendant plus d'1/2 siècle s'effondrait (Fukuyama: la fin de l'histoire!!!) - Confrontation EU URSS: remonte aux lendemains de la 2de GM Les 2 gds vainqueurs, s'affirment comme comme les seules puissances mondiales et deviennent un modèle à suivre, dt s'inspirer. Définition: MODELE IDEOLOGIQUE = un Etat construit sur un ensemble cohérent d'idées, de valeurs, de principes qui façonne le système po, l'organisation éco, la vision de la société et les pratiques culturelles de ceux qui s'en réclament. Ces modèles s'imposent à d'autres Etats par la séduction (Soft power) ou par la contrainte (Hard power). Ces deux grandes puissances se sentent investies d'une mission universaliste (finalement davantage les EU que l'urss un fois Staline vainqueur de Trotsky): il s'agit d'imposer son modèle au reste du monde (si nécessaire «libérer» le monde // débats actuels sur l'intervention en Libye) Le modèle EU: institutions démocratiques anciennes (1787), aisance économique durable (et société de consommation) et le primat accordé à la liberté individuelle (cf. Tocqueville: De la démocratie en Amérique, 1835) Le modèle soviétique: né en 1917 dans le sang (1ere GM et Révolution) se pose comme une alternative au modèle capitaliste libéral (symbolisé par les EU). Dictature («du prolétariat») qui a pris ses traits majeurs dans l'entre deux guerres: parti unique, économie dirigée au nom de l'égalité (vers une société sans classe = communisme) - Cette opposition bipolaire pèse sur les RI pendant près de 45 ans: période appelée la GUERRE FROIDE André Fontaine (journaliste au Monde): «un conflit dans lequel les parties s'abstiennent de recourir aux armes l'une contre l'autre. Les belligérants cherchent à marquer le maximum de points en employant toutes les ressources de l'intimidation, de la propagande, de la subversion, voire de la guerre locale.» = pas d'affrontement direct (détiennent l'arme nucléaire), mais conflits par les alliés interposés. Pb: Comment la confrontation entre les modèles idéologiques américain et soviétique influence-telle fortement les relations internationales? I/ Les EU et l'union Soviétique, deux modèles rivaux qui influencent le monde ATTENTION: la notion de modèle est un outil heuristique intéressant mais forcément réducteur!!! Quelles sont les caractéristiques de chaque modèle? Comment les deux grands tentent ils d'étendre leurs modèles idéologiques? Comment deux modèles idéologiques si différents l'un de l'autre ont-ils pu fasciner et influencer le monde si durablement? 11/ Des systèmes politiques antinomiques 111/ Les Etats-Unis des années 50 : une société démocratique

11 Les institutions américaines: dossier pp 66 67: doc 1, 2, 3 4 et organigramme des institutions US pdf. Plus ancienne constitution écrite en vigueur au monde: 1787 (adaptée par des amendements = votés par au moins les 2/3 du congrès eet ratifiés par les ¾ des Etats fédérés) Doc 3: La Constitution accorde une importance majeure à la liberté et aux droits individuels (10 premiers amendements de 1791 garantissent les libertés de parole, d'opinion, de réunion, d'association, de manifestation ainsi que le droit au port d'arme!) 1865: interdiction de l'esclavage (à l'issue de la guerre de sécession «civil war») 1920: dt de vote pour les femmes 1971: droit de vote abaissé à 18 ans Doc 4 Des institutions démocratiques fondées sur la séparation et l'équilibre des pouvoirs Exécutif (Pdt élu au suffrage Indirect): rééligible une seule fois depuis 51 représente le pays et labore la po étrangère nomme les secrétaires d'etat => il est à la fois chef de l'etat et chef du gouvernement Vice prést le remplace en cas de décès (Johnson en 64 Ford en 74) Législatif: Congrès bicaméral avec un Sénat (100) renouvelable par tiers tous les deux ans et Cbre des Représentants (435) élus tous les deux ans. Il a l'initiative des lois, les vote ainsi que le budget. Véto suspensif du Psd impeachment de congrès (scandale de Watergate avec Nixon) Judiciaire: Cour suprème: P judiciaire fédéral; 9 juges inamovibles qui arbitrent les conflits de compétence entre l'etat fédéral et les Etats fédérés + veillent au respect de la constitution + cour de justice en dernier appel (= CC et CE en France) Organigramme des institutions: expliquez le fédéralisme Des institutions fédérales: large autonomie laissée aux 50 Etats fédérés (P exécutif avec le gouverneur législatifs et judiciaires: cf la Q de la peine de mort) Bipartisme: Républicains (éléphant) et Démocrates (âne) depuis plus d'un siècle et demi. Machines électorales plus que des partis idéologiques. Divisions à l'intérieur des partis: Les Démocrates pronent une certaine intervention de l'etat dans l'économie et st attachés au poids fort de la présidence. Davantages soutenus par les minorités ethniques ou religieuses. Les Républicains («grand old party») sont les représentants du vieux socle WASP favorable au libéralisme économique. Très liés aux milieux d'affaires (Dick Cheney, vice-présit Bush et ancien président de Halliburton) Discipline de parti assez faible, d'ou le rôle important: des médias et de la presse, le «4eme pouvoir». Gde liberté d'expression et d'investigation; - des lobbies (groupes de pression défendant des intérets particuliers dans les couloirs du Congrès (National Rifle Association: 3 Ms dde membres) Limites: Faible participation aux élections présidentielles (depuis les 70: 50-55%). Pourquoi? (méfiances du P : cf. individualisme ) Dérives possibles (puritanisme extrêmisme de dte): Maccarthysme de 47 à 54 (Mc Carthy, sénateur qui déclancha une gde campagne d'opinion contre les «rouges» - chasse aux sorcières avec 2000 démissions de la fonction pub et 200 révocations), l'intégrisme moral des «ultra républicains» (procureur Starr contre Clinton en sectes protestantes tee party actuel ) - le développement des milices armées locales obsédées par la prétendue tte puissance de l'etat féd (attentat d'oklahona City en 1995 contr un immeuble fédéral faisant 169 morts) l'importance de l'argent dans les campagnes électorales le brouillage vie pub vie privée. 112/ Le modèle stalinien au début des années 50: un régime totalitaire

12 - Référence idéologique: le marxisme-léninisme La lutte des classes: l'opposition entre la bourgeoisie et le prolétariat conduit à la révolution Le matérialisme dialectique: les actes humains (les lois, le système politique, l'éducation, la religion) sont dictés par les conditions matérielles de production (propriété du capital, conditions e travail) Opposition entre libertés formelles (bourgeoises: lib d'expression, d'opinion, de réunion, de vote..) et libertés réelles (dans un système où le capitalisme a disparu) La dictature du prolétariat: js définie clairement par Marx Lénine ( ), dirigeant de la Russie communiste entre 1917 et 1924 ajoute 3 points: le parti unique comme avant garde du prolétariat, guide des masses la parti communiste établit la dictature et élimine les opposants suppression des moyens de producition privés. Staline au pouvoir (24-53): collectivisation totale et forcée de l'économie à partir de 28 dictature personnelle et culte de la personnalité => un régime totalitaire Doc 2 p 86 Dans la pratique le PC est tt puissant. Constitution de 77; il est «la force qui oriente et dirige la société sovietique». A sa tête le secrétaire général définit les gdes orientations lors des réunions en congrès du parti. Il contrôle le Politburo (bureau politique de 12 membres qu'il choisi) et le comité central (481 membres, réuni deux fois par an). Le parti est monolithique: ppe du centralisme démocratique (depuis 1921 interdiction des tendances à l'intérieur du parti). 5 degrés de la cellule section fédération congrès comité central. En quoi ce système po est il en apparence démocratique? Qui détient la réalité du P? Le peuple soviétique élit ses représentants au Soviet suprême composé de 1600 membres répartis en 2 chambres: le Soviet de l'union (élu proportionnelemnent au nbre d'habitants), P législatif en théorie et Soviet des nationalités représente les 15 républiques fédérées. En fait le Soviet suprême dispose de peu de pouvoir. (se réunit deux fois par an; Vote à main levée) C'est le Secrétaire Gal qui concentre les P: contrôle les nominations dans le parti. => On peut parler d'un parti-etat, c'est le parti qui contrôle l'etat. 12/ Des économies et des sociétés opposées Système sovietique, l'etat prime sur l'individu (sacrifice des égoismes individuels dans l'intéret du gpe: héros soviétiaques comme Stakhanov) US: l'invidu existe avant l'etat (qui n'existe que pour servir le bonheur des individus) 121/ Le triomphe de «l'american dream» «L 'American dream»: une conception de l'homme (anthropologie) originale. Ses origines: - religieuses: le puritanisme (Pères fondateurs protestants, les «pères pèlerins» descendant du Mayflower) et une référence quotidienne à la religion y compris dans la vie publique (on jure sur la Bible). => ethique du travail (cf. M. Weber), moralisme dans la vie politique, confusion entre le public et le privé, patriotisme très vif. - philosophiques: héritage des Lumières et du libéralisme du XVIII s: le peuple choisit ses représentants. - psychologiques: optimisme, forte autosatisfaction (la société US la meilleure possible), et la croyance dans le progrès. Le mythe fondateur est celui du «self made man», tout homme peut réussir même s'il n'est pas un

13 héritier à condition de faire preuve de dynamisme, de volonté, de courage. - historiques: figure emblématique du pionnier (conquète de l'ouest) et mythe de la frontière à repousser. Les Américains se pensent comme des conquérants capables de fixer de nouveaux objectifs à chaque génération. => une société mobile socialement et spacialement. «L'American dream»: une conception socio économique libérale pour classes moyennes - valeur sociale dominante: le «melting pot»: le citoyen US serait né de la fusion entre les populations et leurs coutumes. L'ensemble est cimenté par une culture civique et un «amour» de la nation. (nb: dans la réalité davantage un «salad bowl» = société multiculturelle avec la coexisteence de minorités aux cultures différentes qui ne s'assimilent pas) - valeurs économiques: la libre entreprise, la libre concurrence, la libre initiative. Intervention de l'etat minimale si ce n'est pour réguler le marché (lois anti trust) (nb: en réalité intervention dans les domaines clefs comme le complexe industrialo militaire oou l'agriculture) => cons sociale: le darwinisme social cad la compétition entre les individus: l'etat providence déjà présent dans les années 50 (new Deal de Roosevelt) reste réduit (crainte de l'assistanat, déresponsabilisation des bénéficiaires). Doc 6 p 69: Les aides sociales restent réduites (Medicare en 1965 pour les personnes agées Medicaid en 67 pour les necessiteux) Ms de pauvres dans les années 50. Auj 40 Ms d'américains sans couverture médicale. Nb: populations aux EU: 151 Ms en 1950 / 200Ms en 1967 /218 Ms en 1978 / 300 Ms en 2006 / 313 Ms en / L'Union Soviétique: une économie et une société sous contrôle - L'économie repose sur la propriété étatique des moyens de production (jusque fin années 80). Seule concession faite en 1935, l'otroi d'un lopin de terre aux Kolkoziens et la possibilité de commercialiser librement cette production. L'économie est dirigée: plans quinquennaux impératifs. Le Secrétaire Général et le Gosplan (commision gouvernementale au plan) en fixent les objectifs. 50' et 60', priorité à l'industrie lourde et militaire (/ industrie de consommation) : IVeme plan (46-50) donne la priorité à la reconstruction (qualité de vie des soviétiques médiocre: logements ravitaillement...) nb: population: 1940: 194 Ms / 1950: 180 Ms / 1960: 214 Ms / 1970: 242 Ms / 1989: 286 Ms - Un régime totalitaire: parti unique et culte du chef (doc 1 p 86) police politique (Tchéka GPU: Guepeou - NKVD - MVD NKGB MGB KGB après la période stalinienne) omniprésente censure et contrôle idéologique sur les esprits l'art «réaliste soviétique» : propagande et endoctrinement le goulag (doc 4 p 89) = direction ppale de camps (34-53: plus de 15 Ms de prisonniers). L'univers concentrationnaire essentiellement en Sibérie et dans le Grand Nord. Front pionnier grace à une main d'oeuvre servile. St déportés des mino ethniques (tatars, Théchènes, mino alldes de la Volga...), opposants politiques ou prisonniers de droit commun. Cf: You Tube «l'archipel du goulag» de Soljenitsine (traduit et publié en France en 1974

14 Après 53 les choses changent: fin des exécutions, grands procès, purges, ou déportations. Doc 7 p 89: «deux mondes, deux bilans» 13/ Deux modèles en compétition pour le rayonnement planétaire (50' - 60') Vocation à diriger le monde des deux grands: cela passe par la domination territoriale (URSS) mais aussi par le prestige des valeurs, des institutions, de la culture (soft power) 131/ L' «american way of life» - Les EU accordent une grande importance à la diffusion de leur idéologie 42: Voice of America (émet en 50 langues) puis en 1950 radio Free Europe (vers Europe de l'est) # Radio Moscou Ils s'ingèrent également dans les affaires intérieures des Etats sous leur domination: Gal MacArthur de 45 à 51 au Japon (impose une nelle constitution, une réforme agraire, une réforme scolaire...) - Instruments de la domination US: Au centre du nouveau syst monétaire Diffusion de leur modèle de production (taylorisme et fordisme) et consommation de masse en Europe Négociations du GATT en 47: 23 pays, 80% du commerce mondial => faciliter l'écoulement de produits US dans le monde entier Puissance po majeure à l'onu Une économie dominante: (l'unique ex jusque au milieu de 60 de ce que peut être une société d'abondance): ppal producteur mondial de mat 1ere et produits énergétiques productivité 4x plus forte qu'en Europe Sup technologique écrasante (antibiotiques, textiles synthétiques, plastiques, avions à réaction, ordinateurs...)- grands conglomérats (Exxon, United Fruit ), croissance éco phénoménale et pays d'immigration: doc 7 p / L'expansion du modèle soviétique - Avant la 2de GM le communisme s'étend sur deux Etats, l'urss et la Mongolie extérieure. (24 Ms de km2). Après guerre le communisme se diffuse dans les régions voisines de la puissance soviétique. D'abord en Europe de l'est: Albanie et Yougoslavie, Pologne, RDA, Hongrie, Bulgarie, Roumanie, à partir de 1947, Tchécoslovaquie en 1948 Ensuite il s'élargit à l'asie avec la Chine en 49 (victoire de Mao Tsé Toung sur Tchang Kai Tchek), la Corée du Nord (1953: fin de la guerre de Corée), le Nord Vietnnam qui obtient son indépendance en Au milieu des années 50: 1 homme sur 3 vit dans le bloc communiste qui représente 60% des terres émergées. - Apogée du prestige du système soviétique dans les années 50-60: Sur tous les continents naissent des guerrillas marxistes (Cuba: révolution en fév 59 orientattion marxiste après 62) L'URSS incarne alors «la patrie du socialisme». Son prestige est relayé en occident par les puissants partis communistes (Fce : 'le parti des fusillés') qui possèdent des organes de presse (l'humanité) et d'édition puissants. Beaucoup d'intellectuels deviennent des «compagnons de route» du Parti (Sartre, Picasso ) et saluent l'anti-fascisme et l'anti-colonialisme de l'urss. La société soviétique est perçue comme plus juste + Conquète spatiale: affiche propagande p 91 - Cependant en 56 dénonciation des crimes de Staline par Khrouchtchev + répression révolte de

15 Hongrie en nov 56,en 68 «Printemps de Prague» écrasé par les chars soviétiques, en 1974 publication de l'archipel du Goulag... remettent progressivement en cause ce prestige (cf. La confession: Costa Gravas Yves Montand Jorge Semprun) 14/ Blocages et contradictions internes: deux modèles remis en cause (60' - 70') 141/ Une Amérique qui cesse de faire rêver Le temps des contestations aux EU: - La «question noire» en suspens: Dans le sud des années 50 ségrégation (po de séparation stricte entre «noirs» et «blancs») dans les transports en commun, à l'école, dans l'habitat En 1954 un arret de la cour suprême interdit la ségrégation à l'école. A partir de 55 Martin Luther King (assassiné en 68) entame une lutte non violente: boycott des bus de Montgomery (Alabama), marches de protestation (oreille attentive de Kennedy) 28 aout 1963 marche des droits civils à Washington («I have a dream») => 1964: vote du Civil Rights Act: égalité des droits aux Noirs => 1965: Voting Rights Act: garantit le droit de vote aux populations noires => A partir de 65 généralisation de l ' «affirmative action» pour assurer l 'égalité des chances. Sur la Q de la lutte coontre la pauvreté des Noirs il est cependant peu écouté (ppe de l'égalité des chances pas celui de l'égalité sociale retenu) Développement de groupes extrèmistes dans la communauté noire: «Black Muslims» de Malcom X (assassiné en 65) «Black power» (JO de Mexico en 68: doc 4 p 73 les athlètes sympathisants du «Black panthers» levant le poing) X des émeutes urbaines: 65 dans le quartier de Watts à Los Angeles Auj: population noire davantage touchée par la pauvreté, le chômage, la délinquance et la prison (½ population carcérale alorss que 12% de la population) Election d'obama un symbole. - Contestation de la guerre du Vietnam par les jeunes et critique du modèle national. (Apocalypse Now, 1979) Depuis 64 engagement massif de troupes au Vietnam (Johnson). Doc 2 et 6 p 73: témoignage d'oliver Stone Pertes se multiplient (16500 morts en 68) La TV accélère le rejet de la «sale guerre» en filmant les atrocités de la guerre. Nbreux insoumis brulent leur livrets militaires et fuient au Canada : mouvements de la paix sur les campus, intellectuels, journalistes, chanteurs (Bob Dylan, Joan Baez, John Lennon «Give peace a chance» en juillet 69) La bataille contre la guerre du Vietnam est le signe d'une pfde division culturelle du pays: développement d'une «contre-culture» mélange de pop, de rock, de littérature, de consommation de drogues (universités comme Berkeley à San Fransisco) Le mouvement hippie rêve d'une vie communautaire, d'un mode de vie bohême, de libération sexuelle et de retour à la nature. Ensemble documentaire pp 62-63: doc 5 p 63 => émancipation des femmes «Women's liberation» (égalité en 72, droit à l'avortement en 73) => mouvement gay à San Francisco et à New York (cf. film sur Harvey Milk avec Sean Penn 8 oscars) - Le Scandale du Watergate entre 72 et 74: doc 5 p 77 Campagne présidencielle de 72: un cambriolage devient une affaire d'etat. Impeachment et démission de Nixon Son successeur Gerald Ford lui accorde le pardon présidentiel ce qui met fin à la mise en

16 accusation. 142/ Sclérose et décalage du modèle soviétique Blocages internes économiques, sociaux et politiques voir dossier sur la vie quotidienne dans les années Brejnev pp Blocages économiques Pénurie agricole une constante: échec de la collectivisation. Mise en valeur des terres du Kazakhstan, l'augmentation des crédits à l'agriculture ne changent pas la situation. L'URSS doit importer des céréales. A partir des années 50 essouflement éco (tx de croissance) et le pays prend du retard sur le plan technologique avec sur l'occident. Productivité faible, qualité des produits médiocres et manque de motivation des travailleurs (+ fort absentéeisme au travail: marché noir) - Pbs sociaux: Exode rural vide les campagnes: les «villages sans avenir» p 95 Croissance démographique ralentie: alcoolisme, espérance de vie des hommes recule à partir du début des années 60 (cf. courbe espérance de vie et indicateurs démographiques) Corruption, «age d'or» ss Brejnev (confusion entre le po et l'éco): les ressources naturelles propriété de l'etat, dc ss le contrôle des ses représentants + abs de tt contre-pouvoir. Surtout paralysie po qui empèche tt changement. - Blocages po: Déstalinasation à partir de fev 56 lancée par Khrouchtchev lors du XX Congrès du PCUS. Mais pas une rupture dans l'histoire de l'urss car Staline rendu seul responsable (doc 4 p 91). Le système, la planification, la collectivisation, le parti unique ne sont pas remis en cause. Pour K il s'agit de regénérer le communisme. Cependant époque (56-64) de libéralisation partielle du régime: libération de nbreux détenus du Goulag, assouplissement de la censure. Ces réformes inquiètent les conservateurs qui l'obligent à quitter ses fonctions en 64 (échec crise de cuba) Ere Brejnévienne: 64 à 82 (83 et 84: Andropov ancien patron du KGB lucide tente de mettre en oeuvre des réformes mai lui siccède en 85 Tchernenko: retour ère brejnevienne) marquée par l'immobilisme, le règne de la bureaucratie et des apparatchiks. Vieillissement des cadres (1980: moyenne d'age au Politbureau est de 71 ans). Toute libéralisation éco ou po est exclue, retour de la censure. Les dissidents en URSS (dossier pp 96-97: propositions de Sakharov en 1973): audience limitée. Prend de l'empleur dans les années 50: physicien Andrei Sakharov (Père de la bombe H soviétique en 51 - Px Nobel de la paix en 75 en résidence surveillée à Gorki entre 80 et 86) Elena Bonaire ou Aleksandr Soljenitsyne (expulsé en 74) 15/ Deux trajectoires différentes ' (80') 151/ «America is back» Dossier l'amérique reaganienne pp : années Reagan. Incarne le chef énergique (et le cow boy), populaire, il redonne aux Américains confiance et eux et réveille leur patriotisme. Po ultra libérale: baisse des impots, dérégulation de l'économie, coupe dans les budgets sociaux («parasites sociaux» - retour du darwinismee social) et augmentation considérable des dépenses militaires (relance la course aux armements: IDS «initiative de défense stratégique» ou guerre des étoiles)

17 Ms: augmentation du déficit budgétaire US bulle financière et krach boursier de 87 baisse du chômage ms apparition des «poor workers» - creusement des # sociales Apparition de la nouvelle dte républicaine ultra réactionnaire: attaque des cliniques où l'on pratique l'avortement, le Sida une «punition de Dieu» à l'encontre des homosexuels (abs de po sanitaire pour lutter contre l'épidémie) et anticommunisme violent. 152/ L'éclatement de l'empire soviétique (85-91) Disparition de l'urss déclenchée par par la po de réforme initiée par Gorbatchev (Secrétaire Général du Parti à partir de 85), la Perestroika 54 ans (jeune), il entend réformer le communisme (en garder les valeurs tt en changeant le fonctionnement) Glasnost = tranparence: libéraliser la vie pub (87: fin de le censure Sakharov de retour à Moscou / 88: rétablissement des lib d'expression et de religion et réhabilitation des victimes du stalinisme) => climat nouveau de liberté et // crise de confiance Perestroika = retructuration : doc 3 p 99 participation des citoyens dans l'économies et lutte contre la corruption (86: entreprises individuelles autorisées - 88: location de terre aux paysans et possib de création de sociétés mixtes avec Kaux étrangers) Critiques internes: Agravation situation éco et pénuries (inflation grandes grèves minières) Développement des mouvements nationaux dans les Républiques Critique des réformateurs (Eltsine: Prést Rép de Russie en juin 91) qui veulent un passage à l'économie de marché et pluralisme po Critique des conservateurs et de la Nomenklatura (40000 postes de direction occupés par des membres du PCUS) Tentative de coup d'etat en en aout 91 (échec, résistance d'eltsine et moscovites) Décomposition de l'urss et proclamation d'indép des Répu en qques mois

18 II/ Un monde déchiré de 1947 à 1973 nb: etude des RI, cad du rapport de force complexes et multiples entre Etats (guerres, alliances militaires, relations diplo, échanges commerciaux...) => Q nature de ces relations (coalitions, alliances, pactes, blocs, neutralité, non alignement...), du type de ces relations (bonnes ou mauvaises, parité, domination, rivallité...), des moyens de ces relations (diplomatie, conflits, armes de dissuasion, conférences, organisations internat...) => Des hommes (dirigeants...) à connaître => Des cartes et des chronologies => Un contexte éco, social, culturel... => Concepts de 1ere: nationalisme Etat Nation Impérialisme Colonisation Idéologies... Quelles sont les modalités de cette guerre d'un genre nouveau? 21/ Au coeur de la guerre froide ( ) Docs pp : affiches de propagande des deux camps. Correction du discours de Churchill à Fulton 211/ Un monde coupé en deux: mise en place des blocs rivaux En quelques mois l'europe se divise en deux camps ennemis: d'un coté l'europe Occidentale sous l'influence US, de l'autre 'Europe Orientale soumise à la domination soviétique. Chaque puissance bâtit son bloc qu'il soude autour d'une doctrine: l'objectif est de limiter l'expansion de l'adversaire par la construction progressive d'un système d'alliance militaire et d'aide économique. => Violente compétition idéologique, économique, po et militaire. Tous ces aspects sont étroitement liés. Carte Europe en 1947 p Idéologique: Printemps 47: deux faits peuvent être considérés comme le point de départ de la GF: Mars 47: Discours au Congrès de H Truman qui demande une aide financière de 400 Ms de US pour aider la Grèce et la Turquie, menacées de tomber sous la domination communiste (débloqués en mai 47) Il déclare que «le moment est venu de ranger les EU d'amérique dans le camp et à la tête du monde libre». Il annonce une aide américaine à tout gouvernement qui manifesterait son intension de lutter contre le communisme et son expansion: c'est le CONTAINMENT (endiguement) terme de G Kennan chargé d'affaires à Moscou Riposte soviétique: Sept 47, conférence en Pologne réunissant les PC européens (pays de l'est + fce et Iitalie) pour créer le KOMINFORM (47-56), le bureau d'information communiste chagé de coordoner l'action entre les PC. Le délégué soviétique, Andrei JDANOV énonce la théorie des deux camps: le monde est divisé entre «le camp impérialiste et antidémocratique» dirigé par les EU et «le camp antimpérialiste et démocratique» communiste mené par l'urss. => naissance d'un système bipolaire (deux poles dirigent les RI: être neutre est considéré par l'un et l'autre bloc comme suspect. - Economique: Mémoires de Truman doc 4 p 107 Initiative US car considèrent que la misère favorise le développement du communisme. Le 5 juin 47 le secrétaire d'etat Georges Marshall (AE) propose (discours à Harvard) un plan d'aide financière pour 4 ans à l'europe.

19 Doc Refus de Staline le 2 juillet (a hésité) qui oblige la Tchécoslovaquie, Hongrie, Bulgarie, Roumanie et Pologne à suivre son exemple. => 16 Etats d'europe de l'ouest acceptent et signent ensemble le 16 avril 1948 l'organisation Européenne de Coopération Economique (OECE)chargée de répartir l'aide US. Programme de l'oece: augmenter et moderniser la production, développer les échange, créer une union douanière stabiliser les monnaies, assainir les finances intérieures et rechercher le plein emploi. En 1961 l'oece devient l'ocde (organisation de coopération et de développement éco) De 48 à 52, 13 Mds de US (prets et dons en nature) sont injectés dans l' économie européenne (surtout lee RU, Fce, Italie et Allgne Occid). Ce plan a-t-il sauvé les économies européennes? Niv de production de 39 retrouvé en en déc 47 (avant que les fonds US soient débloqués). En 51 ils sont sup d'un tiers et nelles technologies et méthodes US d'organisation du travail sont introsuites en Europe (ex des centaines d'agriculteurs envoyés aux EU pour visiter des fermes US) Réaction soviétique: création du CAEM (Conseil d'assitance éco mutuelle en angais COMECON) regroupe les Etats d'europe Orientale (sauf Yougoslavie avec laquelle Staline faché depuis depuis 48) en janvier 49. Son objectif: favoriser les relations commerciales entre ses membres. Cependant en réalité la relation bilatérale avec Moscou reste prédominante. - Politique et militaire Persuadés que les Soviétiques représentent une menace mortelle pour le «monde libre» les US veulent réarmer l'europe (incapable de le faire); Ce qui pousse les EU à signer des accords d'alliance en temps de paix (une révolution dans leur po étrangère). Ils estiment que leur sécuité nationale passe par les pactes: doc pdf: carte le monde partagé => Quelles alliances mili? Dans quel but? Quelle est la réplique soviétique? Réseau d'alliances: OTAN (NATO) signé le 4 avril 1949 par 12 Etats d'europe Occid. Alliance défensive (initialement prévue pour 20 ans): une attaque armée contre l'un des membres équivaut à une aggression du territoire de tous. Chaque pays conserve son armée et son commandement. L'Europe Occid esst désormais sous la protection des EU (Gal Eisenhower comt en 50). L'Europe renonce à créer sa propre défense. Obsession de la contaion du communisme, les Eu se lancent dans une pactomanie: sept 51: ANZUS (Australia, New Zeland, United States) sept 54 OTASE (organistion du traité de l'asie du sud est);eu, Fce, RU, Australie, NZ, Philippines, Pakistan et Tailande. Mêmes ppes que l'otan. Fév 55: Pacte de Bagdad (Turquie, Irak, Iran, Pakistan, RU ) <= entre temps la Chine devenue communiste en 49 ID: cordon protecteur aux frontières méridionales de l'urss pour contrer la «théorie des dominos» en Asie (contagion du communisme) Ce dispositif est renforcé par de nbreuses bases militaires qui «encerclent» l'ennemi en Europe, Turquie, Irak et Japon. Réponse URSS: l'otan et les autre pactes perçus à juste titre comme une tentative d'encerclement. Signent en 49 plusieurs pactes militaires blatéraux avec l'europe Orientale et la Chine (50). En Mai 55, suite à l'admission de la RFA au sein de l'otan est crée le Pacte de Varsovie. Intégration quasi totale. Les deux blocs se font face dès 47, mais ce sont les crises de Berlin et de Corée qui radicalisent cette opposition frontale.

20 212/ Premiers affrontements de la guerre froide - l'allgne 1er théâtre de la GF Depuis 45 un des ppaux enjeux des RI. Impasse en 47: impossib ententeni sur la dénazification, ni sur les réparations ni sur les frontières orientales Allgne. Répu fédérale ou Etat centralisé? Statut de Berlin pomme de discorde: pour les Soviétiques la ville doit faire partie de l'allgne de l'est Juin 48: unification des trois zones occid et création du DM. En réaction les soviétiques mettent en place le blocus terrestre de Berlin Ouest => Pont aérien (énergie, matière 1ere, vivre)de 318 jours et vols qui acheminent plus de 2,5 Ms de tonnes de marchandises! Staline cède et fait lever le blocus en juin 49 => Ville symbole du combat pour la liberté. Cette crise confirme la partition de l'allgne: 23 mai 49: création de la RFA (onze lander chef du P exécutif le chancelier: Conrad Adenauer, maire de Cologne) 7 oct 49: création de la RDA avec un P centralisé. => deux Etats issus de la GF, enjeu de la GF jusqu'en La guerre de Corée carte 3 p 109 Prise de conscience du danger d'une guerre générale imminente. Dimension mondiale de la GF: de l'europe à l'asie comme théatre d'opération Véritablement GF en 50 lorsque l'affrontement entre les deux grands se militarise. Depuis mai 49 les Communistes de mao Tsétung maitres de la Chine continentale (nationalistes de Tchang Kaichek dans l'île de Formose) 1er Oct 49; proclamation de la RPC (répu popu de Chine) avec ses 600 Ms d'hommes. Nouveau noeud de tension de la GF: faut il reconnaître la Chine communiste? Guerre de Corée: moment fort de la GF par l'implication des deux grands, a dimension idéologique, l'âpreté des combats et le nbre de victimes. Corée annexée par le Japon en 1910, occupant jusqu'en 45. Occupée par l'urss au nord du 48eme // et l'es US au sud. Ils évacuent la péninsule mais établissent des zones d'influence => au N, la Répu démo et popu de Corée (Kim Il Sung) et au Sud la Répu de Corée (S Rhee) autre dictature. Jan 50: escarmouches aux frontières et le 25 Juin 50 attaque Corée du Nord (soutien Staline) carte 3 p 109 Abs délégué Sov à l'onu (en raison non reconnaissance Chine coco) permet aux EU d'obtenir une résolution de l'onu: 16 pays placent leurs forces sous les ordres du Gal McArthur. Opérations militaires: Offensive nord coréenne: juin-sept 50 (excellent armement soviétique) Contra attaque McArthur qui en oct franchit le 38 // et à la fin du mois est à la frontière chinoise. Sous la pression soviétique la Chine entre massivement dans le conflit (envoie « volontaires») qui reprennnent Séoul en janvier 51. Contre offensive US (sup aérienne) et mi mars arrivent au 38 //. Le front se stabilise. Deux ans de négociations et signature d'un armistice le 27 juillet 53: deux Etats indep, frontière proche de celle de 50