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1 Ce qu il y a d unique dans chaque sujet. Philippe Lacadée L argument du second axe thématique de la Troisième Renconcontre Américaine La variété de la pratique: du type clinique au cas unique en psychanalyse fait valoir que l anorexique, le boulimique, le toxicomane, le déprimé, le bipolaire, celui qui est en échec scolaire, celui qui passe à l acte sont présentés, parmi beaucoup d autres, comme types cliniques de notre modernité que j ai qualifié grâce à Jacques Alain Miller d ironique. Quelque soit leur âge ces sujets sont classés de façon prédicative pour être assignés à résidence et souvent pêtrifiés dans des identifications qui permettent de les évaluer afin croit-on de leur offrir diverses pratiques thérapeutiques adaptés à leurs symptômes, qui le plus souvent forclos ce qui est unique et fait le sujet soit son dire. Pour Lacan: Il n y a de sujet que d un dire. La psychanalyse se sépare ainsi d autres traitements qui retirent du symptôme les traits de subjectivité irresponsabilisant le sujet lui enlevant toute chance de s orienter dans ce qui fait sa vie, à partir de qu il éprouve dans son corps et sa pensée. Il s agit, donc, de montrer comment la psychanalyse d orientation lacanienne peut être différente en privilégiant, ce qu il y a d unique en chaque sujet à partir de deux références essentielles au sujet : le dire et le réel. Il n y a d analyse que du particulier Cristiana choisit de nous présenter deux cas cliniques du traitement de deux jeunes filles qui face à ce qui de la sexualité vient faire trou dans le réel trouve une modalité de réponse sous le mode d un symptôme typique l anorexie qu elle considère comme un symptôme trans-structural. Cristiana se demande comment, à partir d une conjoncture déterminée, chacune de ces jeunes a changé sa modalité de jouissance par rapport à l alimentation. Chacune, à sa manière, dit-elle, présente son problème et fait valoir comment un même type de symptôme a une fonction différente pour chacune. Freud nous dit que l on doit les appeler des symptômes typiques de la maladie, ils sont dans tous les cas à peu près pareils, les différences individuelles disparaissent chez eux ou rétrècissent à tout le moins tellement qu il est difficile de les rapprocher de l expérience vécue individuelle des malades et de les rapporter à des situations vécues particulières. 1 Mais cependant sur ce fond semblable, les malades particuliers apportent la touche de leurs conditions individuelles, de leurs lubies, aimerait-on dire, qui se contredisent carrément d un cas à l autre. Freud recommande alors de ne pas oublier que c est à partir de ces symptômes typiques que nous nous repèrons pour porter le diagnostic. Si les symtpômes individuels dépendent d une manière si évidente, de l expérience vécue du malade, il reste possible, dans le cas des symptômes typiques, qu il remontent à une expérience vécue qui est typique en elle-même, commune à tous les humains. 2 1 Freud, p Freud, 348 1

2 Lacan nous dit que seul l expérience d une analyse livre à l analysant, le sens de ses symptômes 3. C est pour celà que Freud recommandait que tout dans une analyse doit être recueilli comme si est rien ne s était d ailleurs établi. D où sa formidable invention de l association libre où le sujet, qui est invité, est celui du dire et non pas celui de la pensée. Lacan le dit de façon provocante dans une analyse on congédie le sujet. 4 On lui donne congé pour qu alors sugisse cette vérité qui ne se dit pas mais se souffre. Il y a de la souffrance qui est fait, c est-à-dire qu elle recéle un dire. C est par cette ambiguité que se réfute qu elle soit indépassable en sa manifestation. La souffrance veut être un symptôme, ce qui veut dire vérité. 5 C est pour ça que la fuite du tonneau est toujours à rouvrir. Et Lacan précise: La question commence à partir de ceci qu il y a des types de symptôme, qu il y a une clinique. Seulement voilà, elle est d avant le discours analytique, et si celui-ci y apporte une lumière, c est sûr mais pas certain. Que les types cliniques relèvent de la structure, voilà qui peut déjà s écrire quoique sans flottement. Par où j indique que ce qui relève de la même structure n a pas forcément le même sens. C est en cela qu il n y a d analyse que du particulier: ce n est pas du tout d un sens unique que procède une même structure, et surtout pas quand elle atteint au discours 6. Les bizarres souffrances Je propose deux prendre les signes cliniques ainsi présentés par elles deux, comme signes de ces bizarres souffrances, toujours si particulières, dont parle Rimbaud et de les élever à la dignité de faits relevant d un dire. Ainsi nous proposons de suivre l indication que nous donnait Lacan en qualifiant la conduite du sujet de pantomime 7 et d interroger les rapports précis de la pantomime et du langage. La pantomime désigne d abord la mimique dont on accompagne un texte, puis, plus largement, l art de s exprimer par le geste sans avoir recours au langage. Disons donc d abord un mot sur ce que nous nommons souffrance et puis nous aborderons la clinique de l adolescence, à partir de ces signes de souffrances, en tentant de dire comment nous psychanalystes nous y répondons, sans les ranger dans le cadre de troubles du comportement. «Bizarres souffrances» 8 voilà ce dont l adolescent Rimbaud disait être atteint, lui qui su très tôt les situa dans son écriture, ce qui permit d y nouer sa vraie vie, celle de sa sensation immédiate, avec cette langue qu il trouva dans l errance de sa liberté libre, et qui lui offrit un cadre pour ces «souffrances modernes.» 9 Pour nous aussi, les souffrances des adolescents sont toujours modernes, de s actualiser pour chacun de façon particulière, dans son corps d enfant lorsque ceux-ci, rencontrent de façon contingente, dans cette délicate transition de nouvelles sensations, qui viennent à faire tache dans le tableau de leur enfance, instant où le réel vient faire trou soit effraction dans le corps libidinal et imaginaire, mais aussi trou dans le savoir. 3 Lacan j Préface à l édition allemande des écrits, p Lacan j D un Autre à l autre, p 69 5 Lacan J Autre à l autre, p Lacan, préface à l édition, p Lacan, J., «La psychanalyse et son enseignement» in Ecrits,Seuil 1968 p Rimbaud A, in Œuvre-vie, p 9 idem, p 2

3 Ce réel nous pouvons avec Rimbaud lui donner le nom d une sensation indicible qui le poussa à l errance, mais son écriture nous offre la possibilité de saisir le texte qui a soutenu sa pantomime, qui fut sa solution face à ses bizarres souffrances. Face à l excédent de jouissance, qui envahit son corps et le laisse hors discours, la fugue ou l errance; les auto-mutilations la tentative de suicide peuvent en effet représenter une ultime tentative d inscription dans un lien social. Quel est cet excédent auquel le sujet se voue et qui le laisse en panne «de traduction en images verbales» 10? Comment la lettre du poète, réussit-elle à le réfréner? Car telle est notre hypothèse : quand échoue le processus de traduction, le processus de nomination, surgit le trouble de la conduite comme formation de l inconscient plus longue, plus continue que ne l est le symptôme freudien. Là où le symptôme opère un nouage entre le signifiant et le corps, une pratique de rupture condamne le sujet au mieux à vagabonder, «à s évader», loin de toute inscription signifiante l ancrant au champ de l Autre, ou au pire à se suicider. Cette pratique peut aussi prendre la place d un acte d un trouble du comportement par lequel le sujet tente de se séparer de l Autre, en refusant d en passer par la parole et les semblants qu il dénonce, ou aussi bien la valeur d un symptôme de refus. Inviter à lire ces troubles d anorexie comme des pantomimes névrotiques ou psychotiques, ainsi que le propose Cristiana, c est proposer de déchiffrer la façon dont le sujet se situe face au désir de l Autre, s en sépare, le provoque ou le fait surgir, ou le refuse radicalement. Et là les deux cas nous montrent comment pour une jeune fille si c est du côté de la mère que se met en jeu l anorexie comme tentative désespérée de faire valoir son être d objet, pouvant aller jusqu à la mort, c est du côté du père que se révéle à l adolescence l importance de cet idéal du moi, comme point d où le sujet tente de se voir digne d être aimé voir aimable. Ainsi pour Polyana personne ne l aime, surtout son père d ailleurs, alors elle doit mourir. De la tache à la tâche de bien-dire C est donc dans cette délicate transition du «commencement d une femme dans la fin d une enfant» que surgissent de nouvelles sensations, qui viennent à faire tache dans le tableau de leur enfance. Taches dans leur corps, mais aussi dans leurs pensées, mais taches aussi dans leurs chambres, sur leurs murs comme le montre si bien Gabriela. C est ce qu elles disent ainsi : «se sentir très gêner face aux transformations de son corps» C est là, où la question des voix prend toute sa place, rendant chaque cas unique. Dès lors, pour Pollyana, il lui revient la tâche de les articuler de façon particulière dans la grammaire pulsionnelle de son temps présent. Et c est dans cette CST que Cristiana l aide à construire son rapport à l objet pulsionnel y trouvant une orientation diagnostique, mettant en évidence que ce qu il y a d unique en chaque cas, ne va pas sans isoler aussi pour chacun son rapport au réel, qui ne peut s élaborer que sous transfert. Grammaire liée au nouage de la jouissance de son corps vivant, à la topologie du signifiant. Tâche d autant plus douloureuse, dit Freud, qu elle se situe dans ce moment nécessaire, où l adolescent doit se détacher de ce qui pour lui, a jusque-là fait autorité, soit l autorité des parents souvent appréhender à partir de la voix du père, et qui sont pour lui les véhicules désirants d une certaine autorité de la langue. À notre époque, peut-être plus qu avant, c est justement cette autorité de la langue, qui est mise en jeu dans ce moment où l adolescent a la tâche, soit le devoir éthique de «trouver une langue» pour se dire à l Autre. C est ce que 10 Freud, S., «Lettre à Fliess, n 46», in Naissance de la psychanalyse, PUF, 1956, p

4 l on peut nommer aussi, le devoir de bien dire ce qui fait sa souffrance, soit ce qui de lui est là en attente d être traduit. Ainsi Pollyana décrit minutieusement sa pratique, et ouvre une nouvelle voie, sur le mode de la négation : «Elle n aime pas parler des choses des filles.» Et elle poursuit : «Elle se sent incertaine dans la vie et elle ne sait pas de quoi parler.» Et c est là où se joue la pertinence de l offre de la psychanalyse : «Elle peut rentrer pour parler de ce qu elle ne sait pas.» Gabriella trouve quelqu un qui lui offre de venir lui parler,alors qu elle n avait trouvé personne lorsqu elle s était coupé les poignets. C est ça ce qu il y a d unique en chaque cas, c est de ne pas savoir quoi dire, car c est de ce non savoir que le sujet rencontrera ce qui de lui, est là en souffrance, soit cette part de l être qui est une vérité en souffrance et qui se jouit dans le silence de la pulsion de mort. C est cette lettre en souffrance, que Lacan a nommé aussi l objet a. Et c est cet objet a qui vient faire tache pour lui d où le sentiment de pudeur, de honte, voire de haine de soi,poussant certains au suicide, si important dans ce moment logique, comme nous le rappelle les deux cas présentés. Rappelons que pour Lacan l adolescence est le temps logique nécessaire «en fonction d un lien à établir de la maturation de l objet a.» 11 Pour la psychanalyse, c est de cet objet a, qu il est tout aussi bien que le sujet prend la parole. C est à partir de là, que l adolescent risque son je, et c est de cette énonciation nouvelle qu il tente d attraper ce que je nomme la langue de l authenti-cité. Soit cette langue de la sensation immédiate qui se joue ou se jouit au plus prés du corps, de s articuler plus à la sensation qu au signifiant du Savoir de l Autre. L adolescent est celui qui installe là, à la place du savoir, la vérité immédiate de son être. Ce qu il y a d unique : la valeur sémantique et la référence au réel En psychanalyse le sujet qui parle rencontre le discours analytique,qui lui offre la possibilité d inscrire le savoir S2 à la place assignée à la vérité, et non dans celle du réel. C est là, où Lacan mettra en place la Varité, la varité variable du symptôme, son sinn. A la place du réel s inscrit S1, en tant que le symptôme est ce qui de l inconscient se traduit par une lettre. Du côté de la vérité on a le Sinn du symptôme, c est à dire un savoir qui est supposé et variable. De l autre on a la bedeutung du symptôme réduite à une lettre 12. La psychanalyse fait valoir que ce qu il y a d unique en chaque cas c est sa souffrance 13, c est-à-dire la façon dont le sujet s arrange selon la modalité d un nouage toujours à inventer entre la réfèrence au réel soit la libido d où Lacan déduit de Freud la bedeutung et la valeur sémantique soit le sens d où Lacan déduit le Sinn 14. C est la façon dont chacun use de son symptôme comme moyen de jouissance 15. Mais c est aussi la façon dont chacun tombe malade, la psychanalyse resitue ce moment dramatique dans la trame langagière que le sujet habite. Seul les dits du patient nous permettent de saisir comment chaque sujet rencontre dans le chemin de son existence à partir de ce qui le soutient soit sa libido, des signifiants, un certain dire non, que Freud nomma Versagung, qui lui ouvre la voie du refoulement sémantique. 11 Lacan, Jacques, L angoisse, p JAM, p Lacan J D un Autre à l autre, p JAM, p JAM, p 28 4

5 Si le sens nécessite le signifiant il nécessite aussi l Autre, c est là où l intention de signification, le vouloir dire, rencontre l Autre comme structure, 16 et croise la libido freudienne, 17 que nous nommons aussi jouissance là où Lacan avait placé un temps son axe imaginaire, axe du narcissisme, mais aussi axe pulsionnel, qui vient croiser pour tout sujet l axe de la srtucture, axe de la langue où vient par le biais d un symptôme se nouer son corps de vivant au langage. Nous savons alors que sous chaque symptôme névrotique, il y a un traumatisme, une fixation antérieure, une réfèrence au réel. 18 Mais pour que le symptôme se produise, il faut qu il soit inconscient, c est à dire qu il y ait eu du refoulé, un sens refoulé. C est là où le symptôme se présente comme une énigme dans la mesure où il se connecte au fantasme. C est pour cela que Lacan insitera sur la présence du psychanalyste comme faisant partie du concept de l inconscient. Alors le sens dans le réel est possible, à condition d établir l offre d une traduction possible dans la CST, où est inclus la présence du psychanalyste. C est ce qui est très bien traduit par Pollyana, grâce à son analyste qui lui permet de construire cette scène de l arrachement et de l agresion évoquée avec l histoire de la banane et de la cousine. Alors au mieux, chacun dans son invention en donne sa version, ou au pire en révèle la part d impossible à supporter. La pantomime et sa possible traduction Nous pourrions ici faire l hypothèse que le trouble appelé par le behavioriste trouble du comportement, anorexie ou suicide, serait la pantomime d un texte en souffrance d être lu, et qui ne nous est pas connu, que ce texte serait à produire, et qu il s agit là d un «devoir» bien plus exigeant que celui qui vise un simple changement d attitudes ou de conduite. La pantomime accompagne-t-elle un texte inaccessible ou est-elle un langage? Si le sujet fait un signe par son comportement d anorexique, quel peut en être le partenaire? Le regard qui le surveille l évalue, le classe, ou un discours qu il ignore? De forclore la «chose psy», les thérapies cognitivo-comportementalistes (TCC) qui visent le retour à l ordre des troubles du comportement, s en tiennent au corps comme supposé détenir en lui-même, une capacité instinctuelle d adaptation à rééduquer tandis que la psychanalyse, en supposant au sujet un texte étayant sa conduite, soutient l importance au-delà de la psyché, du dire, car pour Lacan tout acte a lieu d un dire. «Cela veut dire pas d un faire pour qu il y ait acte, il ne suffit pas qu il y ait du mouvement, de l action, il faut qu il y ait aussi un dire qui encadre et qui fixe cet acte.» 19 Le behavioriste, en s alliant au discours du maître, prétend avoir la solution pour faire entendre raison au causeur de trouble face à l insécurité qu il promeut. Pour lui le causeur de trouble ne cause pas. C est là où pour Pollyana le trouble alimentaire se déchiffre comme pantomime en réponse à un événement lié au père qui la pousse à arrêter de manger. Mais cette anorexie n est pas sans lien à une tentative de suicide, où celle-ci met en jeu sa vie, soit l existence de son être pour tenter de vérifier quelle valeur il a au-près de l Autre, qui justement lui a offert cette vie, et dont il estime qu il a à s en faire le reponsable. Comme d ailleurs pour Gabriela qui elle s est coupée les poignets, avant de répondre à ce trou dans le réel par un symptôme 16 JAM, p JAM, p JAM, p JAM, Jacques Lacan, remarques sur son concept de passage à l acte, in Mental, n 17, p 25 5

6 anorexique. Lacan dès Les complexes familiaux, 20 remarquait que la pulsion de mort se nouait au complexe de sevrage sous sa forme la plus originelle, et se révélait dans des suicides très spéciaux qui peuvent se caractériser comme non-violents, en même temps qui apparaît la forme orale du complexe: gréve de la faim de l anorexie mentale. 21 Or le trouble de la conduite du sujet est une réponse face à l insécurité langagière qu il endure depuis sa rencontre avec le trou de la signification de la langue, qui le confronte à un impossible à dire, très bien décrit par Polyana. La psychanalyse ne parie pas sur la rectification subjective de la réalité du sujet, mais sur la souffrance, soit l impasse, l impossible à dire, que le sujet a rencontré et qu il a traduit dans un passage à l acte pouvant aller jusqu au suicide, dont Lacan fait le modèle de tout acte. Il nous revient donc de saisir ce qui le fait agir, en l aidant à trouver un lieu d adresse pour sa souffrance où élaborer sa propre formule, qui aura valeur de suppléance là où ce qu il rejette c est la formule de l Autre, en préférant le court-circuit de l Autre, soit le lieu du savoir et de la parole. Au-delà de la passion de l ignorance : l offre de la présence du psychanalyste «Le suicide est le seul acte qui puisse réussir sans ratage. Si personne n en sait rien, c est qu il procède du parti pris de ne rien savoir.» 22 Avec Lacan, nous considérons le suicide à partir d un parti pris, celui d une décision du sujet, d une responsabilité qu il a prise, même sans en connaître les causes, qui sont là celles de ses souffrances bizarres. Le parti pris du psychanalyste est de considérer que le sujet peut en assumer quelque chose, qu il cherche, en envisageant cet acte ou en le mettant en œuvre, à éviter une zone de savoir qui concerne au plus prés son être au monde et sa possibilité de désirer et qu il se trouve dans l empêchement de traduire en mots, de subjectiver. 23 Le psychanalyste offre au sujet le choix de surmonter sa passion de l ignorance qui l a amenée à penser au suicide pour éviter un savoir le concernant. Par la parole offerte au sujet, on vise à obtenir un savoir concernant le réel que le sujet par son acte évite. Face à la vérité, qui se souffre, le parti pris du savoir et la possible traduction Pollyana et Gabriella nous montrent comment à partir de l offre de pouvoir en parler, elles décident toutes les deux de quitter cette passion de l ignorance. Chacune fait valoir ce moment si particulier où chaque adolescent commence à sentir que le point d où il peut se voir digne d être aimé voir aimable peut s effondrer, révèlant à chacune cette tension entre l idéal du moi et cette part de l être qui peut amener le sujet à se détester, à se séparer de cette part delui qui fait tâche noire dans son existence. Gabriella la dit bien cette souffrance indicible qui l empêche de controler son corps. Sa pratique des incisions pour tenter de trouver une limite ou des marques à son corps peut aller jusqu à se couper les veines pour se faire saigner. Et c est alors cette tache d elle-même qui l a fait femme qu elle ne sait pas régler sauf à se regarder dans cette tache de sang sur les murs. Le travail d analyse lui apporte là un vétement signifiant lui permettant de mettre un voile sur cette tache noire de son être, soit le sang de ses menstruations qui d être révéler par la professeur de gymnastique à ses collégues la rend bizzare à elle-même. Tout alors autour d elle s effondre et se pensant sans amour, sans plus aucun point pour se voir, elle décide de se 20 Lacan, J, Les complexes familiaux, p Lacan, J, ibid, p Lacan, Jacques, Télévision, in Autres Ecrits, p PGG, in Mental, p 10 6

7 séparer de la scéne de l Autre en se coupant les veines, en incarnant dans son corps cette tache de sang en trop. L analyste cherche à saisir quelle jouissance a pu pousser le sujet à se nuire lui-même et à rompre avec l Autre, pour pouvoir agir sur ce point là, car c est ce point qui est unique pour chaque sujet. 24 La façon unique dont chaque sujet utilise son analyste comme un objet. L anaylste a pour ça deux outils important le transfert et l inconscient. Le transfert suppose la durée, il suppose aussi que les transfert des fantasmes de l analysant se dépose sur la personne de l analyste, si celui-ci sait accueillir la parole. Il doit savoir se faire le partenaire symptômatique des fantasmes du sujet, soit de ce qu il y a d unique en lui, et qui parfois s entend sans qu il soit dit. C est pour ça que l analyse n est pas qu une simple cure de parole, et qu une simple recherche de sens, de sinn. Il doit savoir se laisser utiliser avec prudence car l interpétation s il la donne va être reçue comme venant de la personne que le transfert lui impute d être., et ça aussi c est la façon unique dont chaque sujet va utiliser son analyste comme un objet. Le pouvoir de la parole intervient au coeur dela jouissance du sujet pour l encadrer, voire la modifier d un dire. 25 janvier 2007 Soirée du groupe franco- brésilien 24 Gueguen, PG, in Mental, p 13 7

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