Troubles psychiques et emploi Bernard Gaillard 1
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- Adam Larose
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1 Troubles psychiques et emploi Bernard Gaillard 1 Introduction L insertion profesionnele et sociale des personnes diférentes, et plus particulièrement de celles porteuses de troubles psychiques, est un souci récurrent. En 2004, des acteurs du sanitaire, du social, de l'entreprise et de l'insertion professionnelled Ile et Vilaine ont fait ce constat d une insufisance des réponses apportées en matière d'insertion professionnelle et de maintien en emploi pour ces personnes. Ces acteurs ont exprimé leur volonté d œuvrer à mieux comprendre ce qui «fait handicap» et mieux définir les conditions, méthodes, stratégies, qui répondent aux besoins spécifiques de personnes présentant des troubles psychiques et de préciser les outils d'une efficace compensation au travers de la mise en œuvrede l'expérimentation dénommée «Fil Rouge» grâce au fonds social européen EQUAL. Une des particularités de Fil Rouge est la mise en place d'un partenariat opérationnel, concrétisé par la constitution d'une équipe d'intervention composée de personnel détaché de différentes institutions et formant une équipe pluri-professionnelle. Par son expérience, ce collectif s'est forgé une culture qui dépasse les repères et frontières habituels grâce à un croisement des regards, des savoirs, des pratiques et des discours. 1. Les troubles psychiques Le handicap psychique concerne un nombre important de personnes, les maladies mentales étant évaluées à environ 2 % de la population en France.L UNAFAM parle de personnes au moins atteintes de troubles psychiques graves en France. Une étude du CTNERHI identifie 7,8 millions de personnes de plus de 20 ans présentant une limitation de l'activité du fait de troubles de l'humeur, du comportement ou de troubles psychiques. Les pathologies psychiques constituent l une des causes importantes de mise en invalidité. Evoquer le trouble psychique conduit à évoquer le rapport entre normal-pathologique et anormal, question discutée notamment par Georges Canguilhem (1943). En matière de troubles psychiques, la notion de maladie et de handicap n'est pas univoque Approches et problèmes conceptuels sur le trouble psychique La maladie mentale est une désignation très liée à son contexte historique, idéologique et scientifique. Le malade mental est, de plus, associé au vécu de chacun face à ce qui peut apparaître comme étrange chez l autre. L'OMS définit la santé mentale comme «un état de bienêtre dans lequel la personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et fructueux et contribuer à la vie de sa communauté». Dans une triple inscription, le trouble psychique est «cet ensemble indisociable d une vulnérabilité biologique, d une soufrance psychique unique et d un trouble socialement et culturelement affiché 2». De manière extensive, la maladie mentale et le trouble psychique sont conçus comme pouvant produire du handicap. La notion de handicap psychique, se démarquant du handicap mental associé à la déficience intellectuelle, met l accent sur les incapacités touchant le domaine cognitif, les habiletés psychosociales, et ainsi les besoins des personnes concernées. Les personnes handicapées psychiques sont reconnus comme ayant besoin de soins de manière durable autant social que sanitaire afin de leur permettre un fonctionnement satisfaisant dans la vie quotidienne. Cependant, certains estiment que les dispositifs doivent se différencier entre ceux à visée sociale et ceux du champ de santé. Selon les propos rapportés 1 Docteur en psychologie clinique, ancien directeur Master 2 Cliniques Criminologiques et Victimologiques Université Rennes 2. 2 P. Joly (1997) Prévention et soins des maladies mentales, Bilan et perspectives, rapport au Conseil économique et social, Paris, ENSP, juin Bernard Gaillard - Université Rennes 2 Collège Coopératif en Bretagne - Fil Rouge - 10/12/ page 1
2 de Claude Laurent 3 «le dispositif d'aide sociale reste spécifique. On ne doit pas assimiler maladie et handicap 4». La notion de situation de handicap s élabore autour de «trois critères distinctifs du handicap psychique (l'intelligence, la médicalisation, la variabilité), pour une caractéristique principale de ce type de situation :l extrême fragilité 5». Les approches de la psychiatrie évoluent. Le Dr.Ph.Carrière 6 souligne l apport des neurosciences cognitives dans la clinique des psychoses, les progrès de la thérapeutique avec la psychopharmacologie (meilleure efficacité, meilleure tolérance, plus grande attention au fonctionnement cognitif, meilleure observance thérapeutique) etl émergence des principes de la remédiation cognitive. De nouvelles missions sont à envisager pour les soignants. Au delà des stratégies thérapeutiques de stabilisation des symptômes, il s agit de viserla rémission comme amélioration durable chez le sujet. Cette amélioration fait des manifestations symptomatiques moins envahissantes et des capacités de fonctionnement social satisfaisantes. Le nouveau rôle pour les soignants porterait sur le lien avec l entouragedu patient. Il s agirait aujourd hui demaintenir et renforcer ce lien, de repérer les signes de rechutes et de viser la réduction du stress de la vie quotidienne. Le concept de rémission engage un nouvel abord du patient, le thérapeute venant s appuyer sur la capacité du patientà se reconnaître comme malade, à reconnaître les conséquences sociales de sa maladie, à comprendre et adhérer aux traitements. Les prises en charge viendraient tendre à apprendre au patient à réduire ses fluctuations émotionnelles et à trouver des modalités de «coping» face aux situations de conflit. La politique publique actuele en santé mentale n est pas sans risque. Suite au Rapport de la Cour des comptes, Caroline Muzard-Salci évoque l interpelation des pouvoirs publics sur la question de la mise en place d une politique de «santé mentale» en France «relevant de l esprit de secteur et de ses excès, mais avec enplus la croyance d une possible disparition de la maladie mentale (puisque le vocable, comme celui d hôpital psychiatrique, n est plus employé), vers un abrasement de la différence que constitue le trouble psychique passant par une diminution de sa lisibilité sociale et conduite par les différentes structures visant l insertion du malade mental 7». Cette politique publique est régulièrement interrogée sur la question de la dangerosité psychiatrique Questions praxéologiques en lien avec le réglementaire Le handicap psychique s étaie au travers de nombreuses pratiques et protocoles professionnels. Cette prise en charge sociale du handicap est cependant récente dans l'histoire humaine. Elle est apparue très forte en France à propos des "invalides" et anciens combattants de la Guerre Après 1945, la mise en place de dispositifs d'aide et de protection vise à prendre en charge le désavantage subi par les victimes de guerre ne pouvant pas satisfaire un minimum de besoins. En 1957, le droit français reconnaît un statut particulier au "travailleur handicapé", c'est-à-dire à toute personne dont les possibilités d'acquérir ou de conserver un emploi sont réduites par suite d'une insuffisance ou d'une diminution de ses capacités physiques ou mentales. La loi de 1975 a organisé les procédures de reconnaissance et le statut de handicapé en organisant le travail des personnes handicapées dans structures spécifiques, 3 Président de l'union régionale des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales, qui souligne que Les associations de parents emploient salariés et gèrent places pour enfants et adultes handicapés, In Ouest-France du 05 décembre In Ouest-France du 05 décembre 2008, Les familles d'handicapés mentaux inquiètes. 5 Jean-Yves Barreyre, Yara Makdessi (décembre 2007) Handicap d origine psychique et évaluation des situations, Recherche-action en matière d évaluation conjointe du handicap psychique réalisé par la Délégation ANCREAI Ile-de-France pour le compte de la CNSA. 6 Lors du Forum du 3 juin 2008 à St-Brieuc. 7 Caroline Muzard-Salci (2004)La pensée de l exclusion ou l imposible altérité, De la psychiatrie à la santé mentale in Figures de la psychanalyse (2004) n o /2, p. 115 à 152. Bernard Gaillard - Université Rennes 2 Collège Coopératif en Bretagne - Fil Rouge - 10/12/ page 2
3 type CAT. La loi du 11 février 2005 sur l'égalité des chances et des droits, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées permet une définition du handicap en dehors de la seule notion de travail et envisage les handicaps de toute nature y compris psychiques. Cette loi réaffirme également l'obligation d'emploi des travailleurs handicapés instaurée par la loi du 10 juillet 1987 et crée le Fonds d'insertion pour les personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP). Définir le handicap psychique reste cependant une tâche et un enjeu complexe car a des spécificités de l ordre d une variabilité, instabilité des éléments phénoménaux. Soizick de Berranger avance que le handicap psychique «n est pas figé. Il ne se situe pas dans une échelle léger, moyen, profond avec stabilité des manifestations. Ce handicap est fluctuant, et la stabilisation passe pour partie par un bon suivi médical et la prise régulière d un traitement, l autre partie étant le soutien social, qui sera évoqué un peu plus loin 8».Confrontés à cete dificulté d évaluation, les cliniciens constatent l envahisement de la personne par l angoise. Soizick de Berranger poursuit sur l évolutivité des symptômes en remarquant que «s ils sont variables d une personne à l autre, ils le sont ausi chez une même personne. Et même si son intelligence reste intacte dans la maladie psychique, elle a des dificultés à l utiliser, gênée par d autres facteurs handicapants. Très fragilisée par la maladie dont ele est ateinte, ele soufre entre autre d apragmatisme, de manque de confiance en ele (et dans les autres, parfois), avec de grandes difficultés de communication, de concentration. Ele est pétrie d angoises et de peurs 9». Le Dr.Loïc Le Moigne 10 évoque les appréciations des équipes de psychiatrie qui soulignent l'importance des conséquences sociales (isolement, stigmatisation, risque de marginalisation, etc.) dues en partie au sentiment d'étrangeté que suscite, chez les autres, certains comportements ; le caractère imprévisible de ce handicap, la variabilité des troubles (handicap instable), les difficultés pour l'entourage d'identifier et de comprendre les manifestations de ce handicap non visible : exemple des problèmes posés pour s'habiller correctement, s'alimenter, sortir, pour les soins d'hygiène pour un sujet apragmatique du fait de troubles schizophréniques: besoin de sollicitations le sujet étant perdu dans son autisme ; problème de l'ambivalence qui paralyse l'action ; sujet déprimé avec perte de l'élan vital qui n'a plus envie de sortir, de se laver, qui ne s'alimente plus l'entourage en voulant le stimuler, majore le vécu dépressif d'incapacité et la culpabilité alors que la moindre action est douloureuse ; la pensée est pénible ; les réactions inappropriées en situation de travail, angoisse, réactions persécutives dans une situation relationnelle apparemment banale (remarque, critique adaptée). Il rappelle les caractéristiques relevées dans le rapport Charzat 11 : stigmatisation, méconnaissance, crainte ; souffrance de la personne ; fragilité, vulnérabilité de la personne handicapée ; isolement, rupture du lien social ; variabilité, imprévisibilité ; durabilité, évolutivité des troubles ; poids des traitements médicaux ; soufrance et charge de la famile et de l entourage. Les contraintes réglementaires œuvrant à l insertion donnent lieu à des constructions institutionnelles,programmatiques, évaluatives. Ces efets d institutionnalisation ont donné lieu à critiques. Ainsi pour S. Ebersold, l institutionnalisationest une «pratique sociale qui va conduire d un comportement informe à une conduite nommée, normée, repérée,et contrôlée socialement 12».Les indicateurs mobilisés pour évaluer l insertion sont toujours sources de polémiques. Cete institutionnalisation produit le concept d inemployabilité.les caractéristiques spécifiques des personnes porteuses de troubles psychiques ne produiraient- 8 Soizick de Berranger (2004) Travail et handicap psychique, in Empan, Erès, n o /3, pp Soizick de Berranger (2004) op.cit. 10 Lors du Forum Fil Rouge, Lorient, 17 juin Rapport Charzat, mars 2002, Pour mieux identifier les difficultés des personnes en situation de handicap du fait de troubles psychiques et les moyens d'améliorer leur vie et celle de leurs proches. 12 Serge Ebersold (2001) La naisance de l inemployable, ou l insertion au risque de l exclusion, Rennes: PUR. Bernard Gaillard - Université Rennes 2 Collège Coopératif en Bretagne - Fil Rouge - 10/12/ page 3
4 elles pas des dispositifs particuliers argumentés venant soutenir cette incasabilité au travers des termes tels que hétérogénéité, instabilité, partenariat? Il est souvent fait le constat d une hétérogénéité des pratiques et des discours tenus dans le secteur sanitaire et celui du secteur social, et de travailler à une plus grande cohérence. Bernard Pachoud 13 et Coll. remarquent qu en matière d insertion «presque tout les distingue ; en premier lieu leurs objectifs : les soins dansle premier cas, la réinsertion ou l intégration sociale dans le second, mais ausi la formation des professionnels qui y travaillent : les soignants pour le sanitaire (médecins, infirmières, psychothérapeutes), les formateurs, éducateurs, assistants sociaux, gérants de tutelle pour le secteur médico-social 14».L évaluation de la situation de la personne est à interroger dans sa méthodologie et ses attendus. Une trentaine d outils d évaluationont été recensés dans une recherche menée par Jean-Yves Barreyre & Yara Makdessi qui ont présenté différents modèles 15. La pratique de bilan de réinsertion peut comporter plusieurs volets : une évaluation psychopathologique, un bilan de compétence, un conseil d orientation.la notion de Centre Ressources recouvre cinq missions : accueil, évaluation, appui-conseil, formation, documentation-recherche. An Treiz 16 propose un bilan positionnement ayant pour objectif «à partir d'un premier diagnostic, de préconiser les étapes les mieux appropriées au développement du projet de la personne, en fonction de son cursus, de ses aptitudes et difficultés». Le clinicien évalue un état de la personne à un moment donné, mais observe également son évolution. Plusieurs configurations évolutives sont rencontrées. B Pachoud en repère trois : une stabilisation après amendement des troubles laissant ne persisterqu une fragilité et/ou un risque de rechute ; une persistance des troubles avec une stabilisation sur un mode chronique ; et une alternance de périodes d amélioration et de rechutes, dont il importe de repérer les facteurs déclenchants quand ils existent et peuvent être éventuellement évités. Il insiste pour dire «qu en l absence de stabilisation, il est encore plus difficile de pronostiquer l aptitude à l emploi. À l inverse, une stabilisation déjà ancienne avec une reprise d activité depuis cete stabilisation est un indice de bon pronostic pour l insertion 17». En acceptant l idéeque la plupart des troubles psychiatriques vont de pair avec un handicap persistant, de nouvelles exigences sont formulées dans les modèles thérapeutiques pour optimiser le pronostic à long terme des patients en lien avec une acceptabilité sociale et professionnelle. Soucieuse de modification positive de la personne, la réhabilitation psychosociale englobe des interventions de réadaptation et de réinsertion. Celles-ci intriquent professionnels et différents lieux à vivre. Ainsi la réhabilitation «psychiatrique - pratiquée par des psychiatres, des psychologues, des travailleurs sociaux, des infirmiers, des rééducateurs et les patients euxmêmes et leurs familles - vise à améliorer autant que possible les capacités des personnes présentant un handicap dans la vie, l'apprentissage, le travail, les relations sociales et l'adaptation 18». La personne handicapée, porteuse de troubles psychiques, n est plus seulement un patient ou un cas social mais un usager des services proposés par l Etat.Michel Autès constate cette émergence de la notion d usageret souligne cette transition, c'est-à-dire «la mutation esentiele qui touche les référentiels de l action sur autrui. L action ne procède plus de ce qui nous réunit: la dete, le devoir d asistance mais de ce qui nous sépare : 13 Bernard Pachoud, Marli Nascimento Stieffatre (2005) Psychopathologie et réinsertion professionnelle, Une clinique pluridimensionnelle requérant des ressources théoriques pluridisciplinaires, in Cliniques Méditerranéennes, n o /2, p.147 à Bernard Pachoud, Marli Nascimento Stieffatre (2005) op.cit. 15 Jean-Yves Barreyre, Yara Makdessi (décembre 2007) Handicap d origine psychique et évaluation des situations, Recherche-action en matière d évaluation conjointe du handicap psychique réalisé par la Délégation ANCREAI Ile-de-France pour le compte de la CNSA. 16 Association An Treiz, 4 Hent Glaz, Quimper. 17 Bernard Pachoud, Marli Nascimento Stieffatre (2005) op.cit. 18 E. Giraud-Bar (2007) Réhabilitation sociale en France, in Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique Volume 165, Issue 3, April 2007, Pages Bernard Gaillard - Université Rennes 2 Collège Coopératif en Bretagne - Fil Rouge - 10/12/ page 4
5 l autonomie de l individu, sa liberté et ses choix, sa responsabilité qui en découle, son devoir vis-à-vis de la Société. Le remplacement de la logique d asistance par la logique d insertion résume ce passage fondamental au sein des pratiques du travail social 19». Le droit des usagers est devenu un thème important. Au-delà d une question de droit, l enjeu est de permettre une place importante aux personnes bénéficiaires dans les actions menées, d interoger en permanencel éthique de ces actions.l évolution des personnes est alors liée aux relations d aliance avec l'usager autant que la technicité des professionnels et la cohérence des structures. Les temps passés en mise en relation, en écoute est un élément premier de l activité des services. 2. Problème d insertion et de maintien en emploi des personnes présentant des troubles psychiques Aborder les questions d inscription des personnes présentant des troubles psychiques dans les champs socio-économiques et de l emploi a conduit les profesionnels et les politiques à utiliser de nouvelles expressions, à faire référence à certains mots dans leurs discours. Ainsi, les mots insertion, aide, accompagnement, compensation, empowerment, projet, inclusion, partenariat, remédiation ont envahi la culture professionnelle. Il nous faut rechercher quelles réalités ils recouvrent, et inventorier les opportunités qu ils créent de conceptualisation.le Dr.Loïc Le Moigne au cours d un Forum Fil Rouge, évoque les particularités et complexité de ce handicap liés aux troubles psychiques, et parle de problèmes dans l'adaptation, le comportement, la relation de ces personnes ; les difficultés spécifiques dans l'appréhension des problèmes posés par le handicap psychique ; les difficultés d'insertion sociale et professionnelle avec 80% des patients schizophrènes inactifs et seulement 8% travaillant en milieu ordinaire. Il mesure la gravité et les difficultés de cette mission d insertionpour l'ensemble des personnes engagées dans ce domaine mais aussi le souci de précarité et d exclusion des personnes handicapées Une insertion problématique L insertion est l action «visant à faire évoluer un individu isolé ou marginal vers une situation caractérisée par des échanges satisfaisants avec son environnement 20». Viser l insertion va de soi mais ele vient dire la soufrance de l humain à penser que d autres soient exclus des groupes sociaux, et pire n ont pas jouisance d un minimum vital. Ele vient dire un sentiment de honte à l encontre de ce que chacun pourait avoir commis, y compris à son insu, pour permetre l exclusion. Penser l insertion serait en même temps tentative de réparation psychique dans la dimension de l humanité. Les politiques d insertion viennent également dire les échecs et les tentatives de réparation de politiques communes qui produisent des personnes mises à l écart, des bouc-émissaires 21. Face à la violence de la scène sociale et économique marquée par la concurrence mortifère au niveau des entreprises ainsi que pour les individus à la recherche d unemploi qui devient de plus en plus précaire, au risque de produire des moments de violence totale et destructrice avec des luttes pour une même place quasiment inaccessible, les politiques publiques tentent une régulation, une pacification de cette tension. Le désir mimétique de posséder cet objet «emploi» est «moteur de la crise sacrificielle; il détruirait la communauté entière s il n y avait pas la victime émisaire pour l arêter et la mimésis rituele pour l empêcher de se déclencher à nouveau 22». 19 Laurent Barbe, Michel Autès, Marc Bessin, François Chobeaux, Numa Murard (2006) Une autre place pour les usagers? - Intervenir dans le secteur social et médico-social, Paris : La Découverte. 20 Tiré de Commission ministérielle de terminologie. Dictionnaire des personnes âgées, de la retraite et du vieillissement. Sous la dir. de Jean-Charles Sournia; coordonnés par Nelly Wolf et Loïc Dep. 21 René Girard (1972) La violence et le sacré, Paris : Grasset. 22 René Girard (1972) op.cit. Bernard Gaillard - Université Rennes 2 Collège Coopératif en Bretagne - Fil Rouge - 10/12/ page 5
6 Les politiques d insertion s asimilent à une scène sacrificiele dans laquele celui qui dérangent, le dés-inséré, est désigné collectivement et déclaré comme celui qui dérange et qui coûte. Cete scène convoque l ensemble des espaces institutionnels, mais «le soutien à l insertion est une pratique déjà hybride, qui risque de perdre en pertinence et en efficacité si elle doit comporter en plus le souci du soin 23». Dans les représentations sociales des publics à insérer, les personnes présentant des troubles psychiques apparaissent comme le public le plus vulnérable pour lequel les traitements thérapeutiques seraient premiers, sauf à ne pas séparer dialectiquement soin et société. Pour ces personnes, deux types de facteurs sont désignés comme conditionnant la réinsertion : «le degré de stabilisation, l importance des troubles résiduels et le profil évolutif envisageable ; le retentissement des troubles (résiduels) sur un ensemble de dimensions qui, eles, sont directement pertinentes pour l aptitude au travail et l orientation 24». Ces auteurs poursuivent en indiquant que «ont une incidence sur les capacités d insertion «les facultés d adaptation aux contraintes propres au monde du travail (contraintes de déplacement, d horaires, de rythme, d organisation impliquant une «hiérarchie» ), et nous metrons à part l adaptabilité relationnele, facteur indéniablement important pour une insertion professionnelle durable et relativement indépendant des compétences techniques à occuper un poste 25». Le monde du travail est tenu par des contraintes économiques. Celles-ci amènent aux exigences de bonne réalisation des tâches qui produisent de la valeur marchande. Les déchets, les défauts de production coûtent à l économie de production qui cherche à réduire leur importance. Les démarches qualité et les démarches de rigueur d exécution de tâche au travail ne sont pas des ataques des personnes mais des recherches d optimisation. L interprétation de ces exigences peut être très pénible pour certaines personnes notamment psychotiques qui peuvent se sentir atteintes dans leur intégrité psychique ou sociale. Ainsi, «l exigence d appropriation de la tâche, au sens d en asumer la réalisation et la responsabilité, se traduit par l exigence de «se déterminer», de décider et d agir dans un milieu «saturé d intentions étrangères», or cette détermination de l action sur fond d intentions étrangères (ou éventuelement cete appropriation d intentions initialement étrangères) n est-elle pas précisément ce qui peut être hautement problématique pour des schizophrènes qui, en phase de décompensation du moins, échouent à s atribuer l intention de leurs propres actions ou pensées spontanées. Les théories cognitives et neuroscientifiques contemporaines de la schizophrénie mettent justement l accent sur les troubles de l atribution, et plus généralement de la gestion des intentions dans cete pathologie (Frith, 1992 ; Campbell, 1999 ; Gallagher, 2000 ; Sarfati et al. 1999) 26». L accompagnement de ces personnes dans le monde du travail doit prendre en compte ces phénomènes psychiques d atribution et d interprétation eronée des faits et actes afin que ceux-ci n alimentent pas et n envahisent la violence de leur propre espace psychique. Christophe Dejours, psychologue, souligne que «travailler c'est non seulement se livrer à une activité, c'est aussi établir des relations avec autrui» Accompagnement, aide et compensation: une œuvre clinique La notion d accompagnement, de manière générale, désigne une stratégie de maintien d un liende proximité entre deux personnes, l une étant l accompagnant, l autre l accompagné. L accompagnant suit le parcours de l accompagnédans une relation dont les dynamiques de pouvoir restent énigmatiques. S inscrivant dans le temps, le parcours d accompagnement est le plus souvent finalisé, avec la focalisation sur un objet ou situation d arivéecomme la mort, l insertion profesionnele, la fin d une année scolaire, le maintien 23 Bernard Pachoud, Marli Nascimento Stieffatre (2005) op.cit., in Cliniques Méditerranéennes, n o /2. 24 Bernard Pachoud, Marli Nascimento Stieffatre (2005) op.cit. 25 Bernard Pachoud, Marli Nascimento Stieffatre (2005) op.cit. 26 Bernard Pachoud, Marli Nascimento Stieffatre (2005) op.cit. Bernard Gaillard - Université Rennes 2 Collège Coopératif en Bretagne - Fil Rouge - 10/12/ page 6
7 en emploi. Ce lien accompagnant-accompagné postule une dynamique qui parie sur les «ressorts» du sujet. Tout accompagnement social, pédagogique ou éducatif porte une dimension psychologique. Il suppose aussil existence, chez le sujet, de résistances, de freins, voire de blocages à poursuivre ce parcours. Alors un travail psychique est nécessaire autour del habilitation que le sujet parvient à se donner pour poursuivre cetterelation. Par l origine étymologique du mot accompagnement venant du latin companio, nous trouvons l'idée de partage, ce qui amène certains auteurs (P.Fustier 2005) à évoquer la dimension du don. L accompagnement met aussi en exergue «la notion de proximité, d où la question permanente du suivi: la mise à distance physique et relationnelle comme objet de travail 27». La notion d'accompagnement recouvre deux notions, d une part l'idée dese joindre à quelque chose ou quelqu'un pour rester avec lui, et d autre part l'idée de mouvement, se joindre à quelqu'un pour aller dans la même direction que lui. Pour Paul Fustier interrogeant ce lien d'accompagnement, «le travail social comme le travail du soin oscillent entre don et service contractualisé 28». Le soutien à la personne a une fonction de sécurisation du sujet pour laquelle un réconfort est apporté face aux dificultés qu il rencontre. Cete sécurisation s efectue au travers d une présence qui rend posible l explicitation de ces dificultés, provenant entre autres de la mise en œuvre de la démarche d insertion.ce soutien vise un portage du sujet en lien avec un contexte (familial, scolaire, social, médical) défaillant ou perturbant. Annie Ropers 29 souligne que le soutien personnel vise le potentiel de la personne, une inclusion dans la vie locale, une mise au travail des relations de proximité. Pour sa part, la relation d aide tend à optimiser les resources du sujet afin de faciliter son propre développement et son insertiondans l ensemble de ses dimensions problématiques. L aide sous-tend l idée d un manque chez le sujet,manque à combler.face à l imposible d une pleine réalisation, il faut s interoger sur la part d ilusoire ou d utopie à laisser tant du côté de l aidé que de celui de l aidant. La relation d aide est définie par le psychologue américain Carl Rogers comme «...une relation permissive, structurée de manière précise, qui permet au client d'acquérir une compréhension de lui-même à un degré qui le rende capable de progresser à la lumière de sa nouvelle orientation. Cette hypothèse a un corollaire naturel: toutes les techniques utilisées doivent avoir pour but de développer cette relation libre et permisive, cete compréhension de soi dans l entretien d'aide, et cete orientation vers la libre initiative de l action 30». L accompagnement autant dans sa cliniqueque comme stratégie demande à prendre en compte deux aspects : celui des problématiques subjectives de la personne accompagnée et notamment sa demande, ainsi que celui d une expertise des adéquations des contextes humains. A propos de la spécificité du public, l accompagnement des personnes handicapées est critique ; il procède «d une articulation étonnante des conceptions du handicap et des personnes handicapées, de la prise en charge de ces personnes mais aussi du droit, de la subjectivité, de la relation d aide, des savoirs et des formes d organisation du travail 31». L intervenant et les structures accompagnatrices doivent accepter de penser que l accompagnement interroge la demande du sujet, cette demande désignant les impasses à dépasser ou contourner. Christophe Bartholomé souligne que, dans la stratégie relationnelle, «il s agit alors de «faire avec» la personne et non «faire pour» ou «faire à la place de». Il est exclu que la personne handicapée se présente comme un ayantdroit ou comme un simple client réclamant un service 32».Au risque de n être porté que par le 27 Bernard Gaillard (2001) Suivi et accompagnement psychologiques, Bruxelles : De Boeck. 28 Paul Fustier (2005) Le Lien d'accompagnement, Entre don et contrat salarial, Paris : Dunod. 29 Responsable du SAVS Les Nouelles Plérin, lors du Forum Fil Rouge du 3 juin Carl Rogers (1942),La relation d aide et la psychothérapie, trad.fr., Paris, ESF, Christophe Bartholomé (2005)L accompagnement: un concept au cœur de l État social actif. Le cas des pratiques d accompagnement des personnes handicapées, in Pensée pluriele, De Boeck, n o /2. 32 Christophe Bartholomé (2005) Op.cit. Bernard Gaillard - Université Rennes 2 Collège Coopératif en Bretagne - Fil Rouge - 10/12/ page 7
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