Programme d Aide Juridique pour les Réfugiés au Maroc QUEL AVENIR POUR LES DEMANDEURS D ASILE AU MAROC?
|
|
- François Guertin
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Programme d Aide Juridique pour les Réfugiés au Maroc QUEL AVENIR POUR LES DEMANDEURS D ASILE AU MAROC? Recommandations de l association Droit et Justice pour un exercice réel et effectif du droit d asile au Maroc
2 Droit et Justice 2 rue Abou Faid Al Masri, Apt. C4, Quartier Gauthier, Casablanca, Morocco Tel: +212 (0) (0) Fax: +212 (0) Dépôt légal: 2014MO0923 ISBN: Les opinions exprimées dans ce document ne reflètent pas nécessairement la position de la Fondation euro-méditerranéenne de soutien aux Défenseurs des Droits de l Homme, de l Ambassade britannique au Maroc et du Fonds Arabe pour les Droits Humains.
3 Association Droit et Justice Sommaire 1- Rôle des Associations dans la loi-cadre Enregistrement délocalisé Accès à la procédure d asile Garanties d examen Notification des décisions Instance d appel Asile à la frontière Garanties pour les demandeurs d asile Droits des réfugiés
4
5 Recommandations de l association Droit et Justice pour un exercice réel et effectif du droit d asile au Maroc
6
7 Association Droit et Justice A travers les dispositions de sa Constitution du 1 er juillet 2011 et de son Préambule, le Royaume du Maroc s engage à protéger et promouvoir les dispositifs des droits de l Homme et à contribuer à leur développement dans leur indivisibilité et leur universalité. Le Royaume du Maroc est également tenu par ses engagements internationaux en vertu des conventions pertinentes dûment ratifiées, notamment la Convention de Genève du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés et son Protocole additionnel de New York du 31 janvier Suite aux recommandations du Conseil National des Droits de l Homme et aux instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, une nouvelle politique migratoire est en œuvre dans le Royaume, respectueuse des droits et de la dignité des migrants et notamment des demandeurs d asile et des réfugiés. Dans le cadre de cette nouvelle politique migratoire, la société civile marocaine souhaite être associée et contribuer aux efforts des autorités marocaines, à travers des propositions concrètes issues de son expérience en matière de défense des droits des migrants, en rappelant en particulier l attention qu il convient de porter à des catégories de migrants très vulnérables, telles que les femmes, les mineurs et les handicapés. Des dispositifs adaptés à ces catégories doivent en effet être mis en œuvre. Fondée en 2009, Droit et Justice est une association marocaine à but non lucratif qui a pour vocation d œuvrer pour l amélioration du système judiciaire et la promotion de l Etat de Droit au Maroc. Grâce au soutien de la Fondation euro-méditerranéenne de soutien aux défenseurs des droits de l Homme (FEMDH), de l Ambassade britannique au Maroc et du Fonds Arabe pour les Droits Humains, Droit et Justice s emploie à mieux faire connaître le droit des réfugiés et le processus d obtention du 7
8 Programme d Aide Juridique pour les Réfugiés au Maroc statut de réfugié, en dispensant gratuitement une formation de qualité aux avocats et juristes désireux de s investir à titre bénévole dans l assistance juridique et la représentation des demandeurs d asile sollicitant l obtention du statut de réfugié au Maroc. Souhaitant contribuer aux efforts liés en particulier à l instauration d un système national d asile au Maroc, dont Droit et Justice se félicite, l association présente ses neuf recommandations pour un exercice réel et effectif du droit d asile dans le Royaume. 8
9 Association Droit et Justice RECOMMANDATION N 1 : Consécration dans la loi-cadre sur l asile du rôle des associations dans l assistance, notamment juridique, auprès des demandeurs d asile En premier lieu, l association Droit et Justice appelle à la reconnaissance dans la loi-cadre sur l asile du rôle des associations en matière d assistance notamment juridique auprès des migrants et demandeurs d asile. En second lieu, pour un exercice réel et effectif du droit d asile au Maroc, nous préconisons la mise en place sur tout le territoire de structures locales d accueil et d information des migrants, avec un volet consacré à l accompagnement juridique spécifique des demandeurs d asile. Ce service d accueil et d information des migrants et d accompagnement juridique des demandeurs d asile à travers tout le territoire, relevant bien sûr des prérogatives de l Etat marocain, devrait être mis en œuvre en partenariat étroit avec des associations spécialisées, fortes de leur expertise et de leur expérience. Les personnels de ces structures devraient être dûment formés en matière d asile et capables d informer les demandeurs d asile sur leurs droits et obligations, ainsi que sur la procédure d asile au Maroc. Ils auraient notamment pour mission d orienter les migrants et demandeurs d asile auprès de la Wilaya/Préfecture, mais aussi auprès d organismes partenaires compétents en matière d assistance sanitaire et sociale (ONG, associations, centres de santé etc). Ces structures locales d accueil et d information des migrants et d accompagnement juridique des demandeurs d asile 9
10 Programme d Aide Juridique pour les Réfugiés au Maroc devraient travailler avec des interprètes dûment formés parlant les dialectes des populations accueillies. Il conviendrait également que ces structures puissent assurer un service d adresse postale aux demandeurs d asile, population démunie n ayant bien souvent pas de domicile stable. Ainsi, ils pourraient recevoir les courriers de l Administration marocaine, comme par exemple leur convocation à un entretien auprès du futur organe marocain en charge d examiner leur demande d asile. Ils pourraient ainsi bénéficier des explications des intervenants travaillant au sein de ces structures locales au moment de la réception de ces courriers importants. Ces structures locales d accueil et d information des migrants et d accompagnement juridique des demandeurs d asile devraient impliquer des membres de la société civile, des élus locaux, des universitaires et des étudiants en droit, en sociologie, en psychologie ou en langues par exemple. 10
11 Association Droit et Justice RECOMMANDATION N 2 : Instauration d un dispositif d enregistrement délocalisé des demandeurs d asile et des conditions d accueil respectueuses de leur dignité L association Droit et Justice préconise de dissocier l organisme en charge d instruire les demandes d asile, des administrations en charge de leur enregistrement. En effet, l enregistrement des demandeurs d asile, première étape de leur protection, devrait pouvoir se faire au niveau local dans les Wilayas/Préfectures. Ainsi, un premier accès à la procédure d asile serait rendu possible sur l ensemble du territoire, même si l examen de la demande d asile en tant que telle est centralisé à Rabat au sein du futur organe marocain en charge de la détermination du statut de réfugié. Les Wilayas/Préfectures ne devraient pas connaître du contenu de la demande d asile, de la seule compétence de cet organe spécialisé. Les demandeurs d asile dûment enregistrés auprès de leur Wilaya/Préfecture devraient être mis en possession d une autorisation provisoire de séjour renouvelable durant toute la durée de l examen de leur demande d asile. Ce document officiel émanant du Ministère de l Intérieur devrait permettre aux demandeurs d asile d exercer effectivement leurs droits, tels que l accès aux soins par exemple, mais aussi de séjourner et de circuler librement sur l ensemble du territoire marocain. Nous estimons que les demandeurs d asile ne devraient pas rester dans le plus grand dénuement durant l examen de leur dossier, avec tous les risques que cela engendre (exploitation, 11
12 Programme d Aide Juridique pour les Réfugiés au Maroc mendicité etc). Ainsi, nous appelons à la mise en place d un dispositif permettant des conditions d accueil respectueuses de la dignité de cette population particulièrement vulnérable (dont des moyens d assurer leurs besoins élémentaires), conjugué à un délai raisonnable d examen des demandes d asile qui ne saurait excéder SIX mois (procédure d appel comprise). 12
13 Association Droit et Justice RECOMMANDATION N 3 : Un accès effectif à la procédure d asile au Maroc à travers une formalisation adaptée des demandes d asile en première instance Lors de leur enregistrement à la Wilaya/Préfecture, les demandeurs d asile devraient également se voir remettre un formulaire portant sur leur état civil et comportant les questions fondamentales en matière d asile. Nous pensons qu il est nécessaire de guider les étrangers dans la formulation de leur demande d asile à travers un questionnaire pertinent, plutôt que de leur demander de rédiger un récit libre. Ce formulaire devrait être distribué dans trois langues : en arabe, en français et en anglais. Les demandes d asile devraient en effet être recevables dans ces trois langues. Les demandeurs d asile devraient ensuite être orientés par les Wilayas/Préfectures vers les structures locales d accueil et d information des migrants et d accompagnement juridique des demandeurs d asile (et inversement voir proposition n 1), dont les personnels pourraient les aider à remplir ce formulaire et à le transmettre à Rabat au futur organe marocain en charge de la détermination du statut de réfugié. Les demandeurs d asile devraient être invités à accompagner ce formulaire des copies des pièces d identité qu ils possèdent, mais aussi des copies des pièces justificatives qu ils peuvent apporter à l appui de leur demande d asile. Les demandes d asile devraient être adressées directement à Rabat à l organe marocain de détermination du statut de réfugié, en charge de leur instruction, et non pas aux Wilayas/ 13
14 Programme d Aide Juridique pour les Réfugiés au Maroc Préfectures, en charge de la délivrance et du renouvellement des autorisations provisoires de séjour au titre de l asile. En effet, la confidentialité du contenu des demandes d asile est une garantie fondamentale à respecter. 14
15 Association Droit et Justice RECOMMANDATION N 4 : Des garanties fortes dans le cadre de l examen des demandes d asile en première instance L association Droit et Justice souhaite attirer l attention du Gouvernement marocain sur la nécessité de former un personnel qualifié dans le cadre de l examen des demandes d asile, garantissant une étude des dossiers de manière éthique et confidentielle. Les considérations de genre et de vulnérabilité doivent bien sûr être prises en compte dans le cadre de cet examen. Nous estimons que l examen des des demandes d asile devrait être centralisé en première instance au sein d un seul organe spécialisé à Rabat, pour permettre une harmonisation du traitement des demandes d asile émanant de l ensemble du territoire marocain. Nous préconisons que chaque dossier de demande d asile donne lieu à un entretien systématique. A cet égard, les demandeurs d asile doivent pouvoir être entendus dans une langue qu ils comprennent (indiquée sur le formulaire de demande d asile). Le futur organe marocain en charge de la détermination du statut de réfugié devrait donc se munir d un service d interprétariat dans différents dialectes et faire en sorte que les personnels soient dûment formés. Lors de cet entretien, les demandeurs d asile devraient pouvoir être accompagnés s ils le souhaitent d un conseil (avocat, juriste, membre d une association par exemple). 15
16 Programme d Aide Juridique pour les Réfugiés au Maroc Cet entretien doit garantir la confidentialité aux demandeurs d asile et un climat de confiance doit être instauré par le futur organe marocain en charge de la détermination du statut de réfugié. A cet égard, l association Droit et Justice préconise que cet entretien soit mené par un seul agent, un juriste dûment formé et qualifié, et non pas par une commission comportant de nombreux membres, configuration d entretien trop impressionnante pour un demandeur d asile. Cet agent soumettrait alors une proposition de décision, écrite et motivée, à la commission composant l organe marocain de détermination du statut de réfugié pour validation. Pour en garantir l intégrité, cette commission devrait aussi impliquer des membres de la société civile marocaine. La décision du futur organe marocain en charge de la détermination du statut de réfugié devrait être écrite, motivée et intervenir dans un délai raisonnable. Rappelons à cet égard que nous préconisons un délai d examen des demandes d asile n excédant pas SIX mois (procédure d appel comprise). 16
17 Association Droit et Justice RECOMMANDATION N 5 : Un principe de notification des décisions prises par l organe marocain en charge de la détermination du statut de réfugié Les décisions prises par le futur organe marocain en charge de la détermination du statut de réfugié devraient être écrites, motivées en fait et en droit et indiquer les voies et délais de recours. Nous préconisons que la notification des décisions se fasse par voie administrative, c est-à-dire que l intéressé soit convoqué au siège de l organe marocain en charge de la détermination du statut de réfugié à Rabat pour se voir notifier et expliquer en personne la décision, avec un interprète si besoin. Les convocations pourraient être envoyées à leur adresse postale au sein de la structure locale d accueil et d information des migrants et d accompagnement juridique des demandeurs d asile. Les demandeurs d asile se voyant notifier une décision de refus devraient avoir un délai suffisant pour faire appel (au moins un mois). A leur demande et pour mieux préparer leur défense, les demandeurs d asile devraient pouvoir demander à se voir communiquer les éléments de leur dossier, notamment le compte-rendu de leur entretien auprès de l organe marocain en charge de la détermination du statut de réfugié. 17
18
19 Association Droit et Justice RECOMMANDATION N 6 : Mise en place d une instance d appel spécialisée en matière d asile L association Droit et Justice estime que toute personne sollicitant l asile au Maroc devrait pouvoir bénéficier d un recours suspensif de plein droit et d une audience devant un juge en cas de décision défavorable en première instance. Cet appel devrait se faire devant une instance différente de l organe marocain en charge en première instance de la détermination du statut de réfugié. Nous préconisons à cet égard qu une Chambre spécialisée en matière d asile soit créée au sein du Tribunal administratif de Rabat avec un personnel dûment formé en matière d asile et un service d interprétariat dans différents dialectes. Il nous semble important que ce contentieux spécifique soit centralisé au sein d une seule juridiction spécialisée. Dans le cadre de cette procédure d appel, les demandeurs d asile devraient pouvoir être assistés par un avocat (éventuellement au titre de l aide juridictionnelle) et par un interprète. 19
20
21 Association Droit et Justice RECOMMANDATION N 7 : Mise en œuvre d un dispositif d accès au territoire marocain au titre de l asile aux ports et aux aéroports L article 31 de la Convention de Genève du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés précise que : «Les Etats contractants n appliqueront pas de sanctions pénales, du fait de leur entrée ou de leur séjour irréguliers, aux réfugiés qui, arrivant directement du territoire où leur vie ou leur liberté était menacée au sens prévu par l article premier, entrent ou se trouvent sur leur territoire sans autorisation, sous la réserve qu ils se présentent sans délai aux autorités et leur exposent des raisons reconnues valables de leur entrée ou présence irrégulières.» Lorsqu un demandeur d asile arrive à un port ou un aéroport marocain, même démuni des documents nécessaires à son entrée sur le territoire, l association Droit et Justice préconise qu il puisse être admis sur le territoire au titre de l asile et ainsi accéder à la procédure d asile auprès du futur organe marocain en charge de la détermination du statut de réfugié à Rabat. Pour ce faire, il conviendrait que l organe marocain en charge de la détermination du statut de réfugié assure une permanence, notamment et surtout à l aéroport Mohammed V de Casablanca, pour s entretenir avec les étrangers sollicitant l asile à la frontière et accéder ou non à leur demande d admission sur le territoire marocain au titre de l asile. La décision d admettre ou non sur le territoire marocain un étranger sollicitant l asile à son arrivée au niveau d un port ou d un aéroport devrait intervenir dans les plus brefs délais, être écrite, motivée et susceptible d un recours devant une juridiction spécialisée (devant la Chambre spécialisée en 21
22 Programme d Aide Juridique pour les Réfugiés au Maroc matière d asile au sein du Tribunal administratif de Rabat). La durée de maintien des étrangers sollicitant l asile à la frontière au niveau d un port ou d un aéroport devrait être la plus brève possible et leurs conditions de maintien respecter leur dignité. Ils devraient avoir droit à un médecin, à un interprète, à un avocat et pouvoir contacter toute personne de leur choix. Des organismes humanitaires devraient pouvoir avoir accès aux étrangers retenus à l aéroport ou au port le temps de l examen de leur demande d admission sur le territoire marocain au titre de l asile, de manière à pouvoir leur porter assistance. L étranger admis sur le territoire marocain au titre de l asile devrait être muni d une autorisation administrative d accès au territoire au titre de l asile, en vue de démarches auprès de l organe marocain en charge de la détermination du statut de réfugié, pour y solliciter l asile et voir sa demande examinée. 22
23 Association Droit et Justice RECOMMANDATION N 8 : Des garanties fortes pour les demandeurs d asile au Maroc Le principe de non-refoulement garanti par l article 33 de la Convention de Genève du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés 1 doit être respecté pour toute personne en quête de protection, c est-à-dire les réfugiés, mais aussi les demandeurs d asile. Par ailleurs, en vertu de l article 31 de la Convention de Genève du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés 2, aucune sanction pénale ne doit être appliquée à un demandeur d asile entré irrégulièrement sur le territoire marocain. Les demandeurs d asile devraient pouvoir bénéficier de conditions d accueil respectueuses de leur dignité (dont des moyens d assurer leurs besoins élémentaires durant l examen de leur demande d asile), pouvoir circuler sans crainte sur l ensemble du territoire marocain, avoir accès aux soins et à une assistance humanitaire, ainsi que pouvoir scolariser leurs enfants. Certains demandeurs d asile, victimes dans leur pays d origine d actes de torture, devraient pouvoir bénéficier d un soutien psychologique spécifique. 1- Article 33-1 de la Convention de Genève : «Aucun des Etats Contractants n expulsera ou ne refoulera, de quelque manière que ce soit, un réfugié sur les frontières des territoires où sa vie ou sa liberté serait menacée en raison de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques.» 2- Article 31-1 de la Convention de Genève : «Les Etats Contractants n appliqueront pas de sanctions pénales, du fait de leur entrée ou de leur séjour irréguliers, aux réfugiés qui, arrivant directement du territoire où leur vie ou leur liberté était menacée au sens prévu par l article premier, entrent ou se trouvent sur leur territoire sans autorisation, sous la réserve qu ils se présentent sans délai aux autorités et leur exposent des raisons reconnues valables de leur entrée ou présence irrégulières.» 23
24
25 Association Droit et Justice RECOMMANDATION N 9 : Respect des droits des étrangers reconnus réfugiés et préparation de leur intégration dans la société marocaine Les réfugiés reconnus par l organe marocain en charge en première instance de la détermination du statut de réfugié ou par le Tribunal administratif de Rabat en appel devraient être mis en possession des documents suivants : une carte de réfugié une carte de séjour un titre de voyage conformément à l article 28 de la Convention de Genève du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés 3 des documents tenant lieu d actes d état civil émanant de l organe marocain de détermination du statut de réfugié Les réfugiés doivent pouvoir travailler sans que la situation de l emploi ne leur soit opposable (dispense d attestation ANAPEC). Ils doivent également pouvoir opérer un rapprochement familial des membres de leur famille restés à l étranger. 3- Article 28-1 de la Convention de Genève : «Les Etats Contractants délivreront aux réfugiés résidant régulièrement sur leur territoire, des titres de voyage destinés à leur permettre de voyager hors de ce territoire à moins que des raisons impérieuses de sécurité nationale ou d ordre public ne s y opposent ; les dispositions de l Annexe à cette Convention s appliqueront à ces documents. Les Etats Contractants pourront délivrer un tel titre de voyage à tout autre réfugié se trouvant sur leur territoire ; ils accorderont une attention particulière aux cas de réfugiés se trouvant sur leur territoire et qui ne sont pas en mesure d obtenir un titre de voyage du pays de leur résidence régulière.» 25
26 Programme d Aide Juridique pour les Réfugiés au Maroc Dès l enregistrement de la demande d asile, et donc bien avant l obtention du statut de réfugié, l intégration des réfugiés dans la société marocaine devraient être facilitée par les mesures suivantes : mise en place de cours d alphabétisation, de cours de Darija et de cours d histoire et/ou sur la société marocaine accès aux études et à la formation professionnelle accès aux soins scolarisation des enfants Casablanca, le 15 mars
Cour européenne des droits de l homme. Questions & Réponses
Cour européenne des droits de l homme Questions & Réponses Questions & Réponses Qu est-ce que la Cour européenne des droits de l homme? Ces questions et réponses ont été préparées par le Greffe de la Cour.
Plus en détailPROTOCOLE. Entre le Barreau de Paris, le Tribunal de Commerce et le Greffe. Le Barreau de Paris, représenté par son Bâtonnier en exercice,
PROTOCOLE Entre le Barreau de Paris, le Tribunal de Commerce et le Greffe Le Barreau de Paris, représenté par son Bâtonnier en exercice, Le Tribunal de commerce de Paris, représenté par son Président en
Plus en détailRecommandation CP(2014)17 sur la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains par Saint-Marin
Comité des Parties de la Convention du Conseil de l'europe sur la lutte contre la traite des êtres humains Recommandation CP(2014)17 sur la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l Europe sur la
Plus en détailOn vous doit de l argent en Europe... Deux procédures judiciaires simplifiées à portée de main!
Finances Achats e-commerce Santé Tourisme Véhicules Shutterstock Immobilier énergie Justice On vous doit de l argent en Europe... Deux procédures judiciaires simplifiées à portée de main! brochure réalisée
Plus en détailVous divorcez, vous vous séparez?
Service Com&Doc - Crédit image : drx - Fotolia.com - Imprimerie Caf35 - Mars 2014 Vous divorcez, vous vous séparez? 5 questions pour mieux comprendre Vous informer et vous aider dans vos démarches Vous
Plus en détailNOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM)
NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM) Politiques, pratiques et données statistiques sur les mineurs isolés étrangers (MIE) dans les États membres de l UE et en Norvège 1. INTRODUCTION Cette note de synthèse
Plus en détailAPPEL D OFFRES OUVERT SUR OFFRES DE PRIX N 32/2013 SEANCE PUBLIQUE
ROYAUME DU MAROC FONDATION MOHAMMED VI POUR LA PROMOTION DES ŒUVRES SOCIALES DE L ÉDUCATION FORMATION APPEL D OFFRES OUVERT SUR OFFRES DE PRIX N 32/2013 SEANCE PUBLIQUE Acquisition de 300 000 SMS et mise
Plus en détailDécrets, arrêtés, circulaires
Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA JUSTICE ET DES LIBERTÉS Décret n o 2010-148 du 16 février 2010 portant application de la loi organique n o 2009-1523 du 10 décembre 2009 relative
Plus en détailCAS PRATIQUES A LA LUMIÈRE DU NON-REFOULEMENT
CAS PRATIQUES A LA LUMIÈRE DU NON-REFOULEMENT AMNESTY INTERNATIONAL ET LE PRINCIPE DE NON-REFOULEMENT Pour prévenir la torture, les mauvais traitements et les traitements dégradants, Amnesty International
Plus en détailREPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
Cour Administrative d Appel de Versailles N 07VE03227 Inédit au recueil Lebon 4ème Chambre M. BROTONS, président Mme Corinne SIGNERIN-ICRE, rapporteur Mme JARREAU, rapporteur public POULY, avocat(s) lecture
Plus en détailConventions de Coopération 2007/2009/2010
de Coopération 2007/2009/2010 Avec les Institutions Espagnoles de Jaen Polytechnique de Carthagène d Alcala de Henares Publique de Navarre de Cordoue de Valence de Murcia et l Université Internacional
Plus en détailEn devenant majeur-e, vous devenez responsable de vos actes, c est-à-dire que vous en mesurez toutes les conséquences.
3La responsabilité La responsabilité civile La responsabilité pénale La procédure judiciaire applicable La protection judiciaire pour les jeunes majeurs En devenant majeur-e, vous devenez responsable de
Plus en détailAteliers Santé Ville de Marseille
Ateliers Santé Ville de Marseille QUESTIONS-REPONSES SUR LES DROITS A LA COUVERTURE MALADIE Dernière mise à jour : 30 janvier 2008 Ce document est destiné aux professionnels concernés par les questions
Plus en détailIntroduction. Une infraction est un comportement interdit par la loi pénale et sanctionné d une peine prévue par celle-ci. (1)
Vous êtes victime Introduction Vous avez été victime d une infraction (1). C est un événement traumatisant et vous vous posez sûrement de nombreuses questions : Quels sont mes droits? Que dois-je faire
Plus en détailJe suis sous procédure Dublin qu est-ce que cela signifie?
FR Je suis sous procédure Dublin qu est-ce que cela signifie? B Informations pour les demandeurs d une protection internationale dans le cadre d une procédure de Dublin en vertu de l article 4 du Règlement
Plus en détailAnnexe 1 : Objectifs opérationnels du Dispositif de Premier Accueil des Demandeurs d Asile
Direction de l Asile - PADA- Appel à Projet 2014 Juillet 2013 Annexe 1 : Objectifs opérationnels du Dispositif de Premier Accueil des Demandeurs d Asile Direction de l Asile - PADA- Appel à Projet 2014
Plus en détailQuestionnaire «B» Peuvent être nommées procureurs les personnes ayant le casier judiciaire vierge et ayant le droit de vote qui ont acquis :
Questionnaire «B» I. Les conditions préliminaires pour la nomination au poste du procureur sont les suivantes : Aux termes de la loi régissant les rapports de service au sein du parquet : Peuvent être
Plus en détailFICHE N 8 - LES ACTIONS EN RECOUVREMENT DES CHARGES DE COPROPRIETE
FICHE N 8 - LES ACTIONS EN RECOUVREMENT DES CHARGES DE COPROPRIETE A QUI INCOMBE LE RECOUVREMENT DES CHARGES? Le rôle du syndic : Le non-paiement des charges par un ou plusieurs copropriétaires oblige
Plus en détailVENIR SE SOIGNER EN FRANCE
Quel qu en soit le motif, l entrée sur le territoire français est soumise à une obligation de «visa» (sauf nationalités dispensées). Le visa «pour raison médicale» ou «sanitaire» est un visa spécialement
Plus en détailRECUEIL DE POLITIQUES
700, rue de Monseigneur-Panet Nicolet (Québec) J3T 1C6 Téléphone : 819-293-2068 Télécopieur : 819 293-2078 Z25.la.riveraine@csq.qc.net RECUEIL DE POLITIQUES Adopté lors de la séance du conseil d administration
Plus en détailLe régime d asile européen commun. Affaires intérieures
Le régime d asile européen commun Affaires intérieures Europe Direct est un service destiné à vous aider à trouver des réponses aux questions que vous vous posez sur l Union européenne. Un numéro unique
Plus en détailAssociation Bou de nature Statuts association loi 1901
Association Bou de nature Statuts association loi 1901 1. Constitution-objet-siège social-durée de l association Art 1 : Forme Il est créé sous la forme d une association, régie par les principes généraux
Plus en détail- La mise en cause d une personne déterminée qui, même si elle n'est pas expressément nommée, peut être clairement identifiée ;
E-réputation : la poursuite et les sanctions des propos injurieux ou diffamatoires sur internet Article juridique publié le 15/07/2014, vu 4483 fois, Auteur : MAITRE ANTHONY BEM L'injure et la diffamation
Plus en détailOBJET DU PRÉSENT MANUEL
COMMENT PRÉSENTER DES PÉTITIONS DANS LE SYSTÈME INTERAMÉRICAIN? OBJET DU PRÉSENT MANUEL l arrive parfois que les personnes dont les Droits de l Homme ont été violés ne savent pas vers qui se tourner ou
Plus en détailGUIDE POUR L ENREGISTREMENT INTERNATIONAL DES DESSINS ET MODÈLES INDUSTRIELS EN VERTU DE L ARRANGEMENT DE LA HAYE
GUIDE POUR L ENREGISTREMENT INTERNATIONAL DES DESSINS ET MODÈLES INDUSTRIELS EN VERTU DE L ARRANGEMENT DE LA HAYE (mis à jour en janvier 2015) Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle GENÈVE
Plus en détailNotice à la convention de stage type version 3
Notice à la convention de stage type version 3 La présente notice a vocation à encadrer la mise en œuvre de la convention de stage type et à détailler l analyse de la présente convention. Elle n est pas
Plus en détailVotez non à l accord d entraide judiciaire entre la France et le Maroc
Votez non à l accord d entraide judiciaire entre la France et le Maroc Un Protocole entre la France et le Maroc en matière d entraide judiciaire vient d être déposé pour examen à l Assemblée Nationale.
Plus en détailCONDITIONS GENERALES 1. GÉNÉRALITÉS ET DEFINITIONS
07/2015 CONDITIONS GENERALES 1. GÉNÉRALITÉS ET DEFINITIONS 1.1. Définitions 1.1.1. Le Centre de Formation à Distance, appartenant au groupe CFDF, société à responsabilité limitée de droit français dont
Plus en détailFiche d information relative au fonctionnement des garanties «responsabilité civile» dans le temps
GENERALI assurances Société Anonyme d Assurances Au capital de 53 193 775 EUR Entièrement versé. Entreprise régie par le code des Assurances Siège social : 7, boulevard Haussmann 75456 Paris Cedex 09 552
Plus en détailLa Justice et vous. Les acteurs de la Justice. Les institutions. S informer. Justice pratique. Le juge de paix : le juge le plus proche du citoyen
La Justice et vous Les acteurs de la Justice Les institutions S informer Justice pratique Le juge de paix : le juge le plus proche du citoyen Cette brochure vous explique quelles sont les tâches et les
Plus en détailL expulsion de terrain
L expulsion de terrain Depuis quelques années, on assiste à un certain acharnement des pouvoirs publics à expulser les populations qui par nécessité envahissent et occupent des terrains publics, municipaux
Plus en détailREPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
Le : 31/03/2009 Cour d appel de Bordeaux ct0274 Audience publique du 22 mai 2008 N de RG: 07/03589 Publié par le service de documentation de la Cour de cassation ARRET RENDU PAR LA REPUBLIQUE FRANCAISE
Plus en détailCopie préliminaire du texte authentique. La copie certifiée par le Secrétaire général sera publiée ultérieurement.
PROTOCOLE ADDITIONNEL À LA CONVENTION DES NATIONS UNIES CONTRE LA CRIMINALITÉ TRANSNATIONALE ORGANISÉE VISANT À PRÉVENIR, RÉPRIMER ET PUNIR LA TRAITE DES PERSONNES, EN PARTICULIER DES FEMMES ET DES ENFANTS
Plus en détailPRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE
PRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE SYNTHESE Le 15 septembre 2003, Madame Anne D HAUTEVILLE, professeur
Plus en détailDroit de la copropriété
Le règlement de la copropriété Généralités Le règlement de copropriété a pour objet de fixer les droits et les obligations des copropriétaires. Il régit également la vie de la copropriété. Il a un caractère
Plus en détailNom du candidat :... (nom de famille suivi éventuellement du nom du conjoint)
Dossier à établir en 2 exemplaires : 1 exemplaire pour l IEJ 1 exemplaire à conserver Nom du candidat :... (nom de famille suivi éventuellement du nom du conjoint) Agrafer ici photo d identité Prénom :..
Plus en détailSHAM, assureur spécialiste des EHPA Mutuelle d Assurance Professionnelle, SHAM assure : Chiffre d affaires 2009 : 275,7 M
CADRAS / SHAM SHAM, assureur spécialiste des EHPA Mutuelle d Assurance Professionnelle, SHAM assure : les établissements sanitaires et médico-sociaux, les professionnels de santé 250 collaborateurs Chiffre
Plus en détailLe rôle du syndic. Introduction
Le rôle du syndic Introduction Le syndic constitue un concept nouveau dans la société marocaine. Il est apparu avec l apparition de la copropriété. Celle ci a été régie pendant longtemps par le Dahir de
Plus en détailCONVENTION ENTRE LA REPUBLIQUE FRANCAISE ET LE ROYAUME DU MAROC RELATIVE AU STATUT DES PERSONNES ET DE LA FAMILLE ET A LA COOPERATION JUDICIAIRE
CONVENTION ENTRE LA REPUBLIQUE FRANCAISE ET LE ROYAUME DU MAROC RELATIVE AU STATUT DES PERSONNES ET DE LA FAMILLE ET A LA COOPERATION JUDICIAIRE Décret n 83-435 DU 27 mai 1983 (publié au J.O du1er juin
Plus en détailLes novations dans la copropriété
Les novations dans la copropriété Le document que nous publions a comme objet de faire le point sur les dernières modifications importantes en matière de copropriété. Ce secteur de la consommation est
Plus en détailPERMIS DE TRAVAIL A, B, C. Viktor BALLA Juriste, Ce.R.A.I.C. asbl Le 7 Mai 2013
PERMIS DE TRAVAIL A, B, C Viktor BALLA Juriste, Ce.R.A.I.C. asbl Le 7 Mai 2013 Loi du 30 avril 1999 relative à l occupation des travailleurs étrangers Arrêté royal du 9 juin 1999 portant exécution de la
Plus en détailPAUVRETE(S) ET DEVELOPPEMENT
Comité mixte franco-marocain inter universitaire Action Intégrée (MA/02/62) PAUVRETE(S) ET DEVELOPPEMENT (le cas du Maroc) Premières approches Robert CHARVIN Professeur à la Faculté de Droit, des Sciences
Plus en détailDISPOSITIF FEMMES EN TRES GRAND DANGER BILAN D UNE ANNÉE D EXPÉRIMENTATION
DISPOSITIF FEMMES EN TRES GRAND DANGER BILAN D UNE ANNÉE D EXPÉRIMENTATION 30 téléphones portables disponibles 27 femmes ont été admises au dispositif. Le bénéfice du TGD pendant une durée de 6 mois a
Plus en détailDIRECTION GENERALE - SIEGE SOCIAL DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION
DIRECTION GENERALE - SIEGE SOCIAL DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION DOCUMENT UNIQUE PRECISANT LES DEFINITIONS DE FONCTION ET LA DELEGATION DE POUVOIRS DU DIRECTEUR GENERAL DE L'association. NOM : Prénom :
Plus en détailDissoudre une association loi 1901
Dissoudre une association loi 1901 Avec des modèles de : Convocation à l assemblée générale de dissolution Feuille d émargement Procès-verbal de l assemblée de dissolution Exemple formulaire CERFA Lettre
Plus en détailStatuts. Isam Khay Président de l AFQUARIS DIRECTION GENERALE DU CHU MOHAMMED VI BP 2360 QUARTIER AMERCHICH MARRAKECH MAROC
Statuts Isam Khay Président de l AFQUARIS DIRECTION GENERALE DU CHU MOHAMMED VI BP 2360 QUARTIER AMERCHICH MARRAKECH MAROC TITRE I : CREATION, DENOMINATION, SIEGE et DUREE ARTICLE 1 : CREATION ET DENOMINATION
Plus en détailRègle 63 DIVORCE ET DROIT DE LA FAMILLE
Règle 63 DIVORCE ET DROIT DE LA FAMILLE Définitions (1) Les définitions qui suivent s appliquent à la présente règle. Champ d application «demande de réparation» Sont comprises parmi les demandes de réparation
Plus en détailGrands principes du droit du divorce
Grands principes du droit du divorce En Belgique, il existe deux procédures de divorce: - la procédure DCM ( Divorce par Consentement Mutuel) - la procédure DDI ( Divorce pour Désunion Irrémédiable) 1.
Plus en détailConférence MENA OCDE Sur le financement des entreprises Sur le thème : A Casablanca le 22 février 2011
Conférence MENA OCDE Sur le financement des entreprises Sur le thème : «Accompagner la croissance des micros et petites entreprises : réduire les obstacles financiers dans la région MENA». A Casablanca
Plus en détailVotre projet. d entreprise. www.rabatinvest.ma. Centre Régional d Investissement Rabat - Salé - Zemmour - Zaër
Royaume du Maroc Ministère de l Intérieur Wilaya de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër Votre projet d entreprise www.rabatinvest.ma Sommaire Votre projet d entreprise I. Créer votre entreprise : Le parcours
Plus en détailVous êtes marié avec un conjoint de
Divorce et résidence à l étranger Quel tribunal peut-on saisir? Les époux peuvent-ils choisir la loi applicable à leur divorce? Sous quelle forme? À défaut, quelle sera la loi applicable au divorce? Quels
Plus en détailViolence au travail Un organisme national
Violence au travail Un organisme national Violence au travail : prévention, protocoles et sanctions Politique La Société s engage à offrir un milieu de travail sécuritaire. Elle reconnaît que la violence
Plus en détailCoordonné par Jean-Michel GUÉRIN, avec la collaboration de Marthe GALLOIS. Quatrième édition
Coordonné par Jean-Michel GUÉRIN, avec la collaboration de Marthe GALLOIS LA COPROPRIÉTÉ Quatrième édition Groupe Eyrolles, 1998, 2000, 2002, 2006 De Particulier à Particulier, 1998, 2000, 2002, 2006 ISBN
Plus en détailDEPOSER SES STATUTS ARTIST PROJECT
DEPOSER SES STATUTS ARTIST PROJECT iles asbl 1- La rédaction des statuts La première étape de la constitution de votre future asbl est la rédaction des statuts. Pour ce faire, les fondateurs se réunissent
Plus en détail0.232.112.21. Liste des règles 1. Texte original. (Etat le 1 er septembre 2008)
Texte original 0.232.112.21 Règlement d exécution commun à l arrangement de Madrid concernant l enregistrement international des marques et au protocole relatif à cet arrangement Adopté par l Assemblée
Plus en détailGuide auto. Et si votre boîte à gants pouvait contenir toutes les
Guide auto Et si votre boîte à gants pouvait contenir toutes les informations utiles sur la route? AFMA vous offre ce guide Auto pour répondre à toutes vos questions sur votre assurance Auto et sur les
Plus en détailDISPOSITIONS GÉNÉRALES. Protection Juridique. Auto. Protexia. Réf - 777016
DISPOSITIONS GÉNÉRALES Protection Juridique Auto Protexia Réf - 77701 La gestion de cette garantie est confiée à : PROTEXIA France, Entreprise régie par le code des assurances, Siège social : 9, boulevard
Plus en détailLes violences conjugales
MINISTÈRE le point sur Femmes/égalité Lutte contre les violences envers les femmes Les violences conjugales Les victimes de violences craignent le plus souvent de s exprimer. Paralysées par la peur, une
Plus en détail«La prison est la seule solution pour préserver la société.»
«La prison est la seule solution pour préserver la société.» Nous n enfermons rien d autre en prison qu une partie de nous-mêmes, comme d autres abandonnent sur le bord de la route leurs souvenirs encombrants
Plus en détailROYAUME DU MAROC FONDATION MOHAMMED VI POUR LA PROMOTION DES ŒUVRES SOCIALES DE L ÉDUCATION FORMATION
ROYAUME DU MAROC FONDATION MOHAMMED VI POUR LA PROMOTION DES ŒUVRES SOCIALES DE L ÉDUCATION FORMATION APPEL D OFFRES OUVERT SUR OFFRES DE PRIX N 28/2013 SEANCE PUBLIQUE Maintenance préventive, corrective
Plus en détailLe Manuel de la secrétaire juridique et du parajuriste Julie Tondreau TABLE DES MATIÈRES
TABLE DES MATIÈRES TARIFS (pages grises) : TARIF DES FRAIS JUDICIAIRES EN MATIÈRE CIVILE ET DES DROITS DE GREFFE... I TARIF DES INDEMNITÉS ET LES ALLOCATIONS PAYABLES AUX TÉMOINS ASSIGNÉS DEVANT LES COURS
Plus en détailLa télé-déclaration fiscale expliquée par Sage
LES GUIDES SAGE s informer - s équiper - se conformer La télé-déclaration fiscale expliquée par Sage Votre guide pas-à-pas pour télé-déclarer vos liasses fiscales sereinement et conformément aux nouvelles
Plus en détailGroupe de travail. Renforcer la confiance mutuelle RAPPORT
Groupe de travail Renforcer la confiance mutuelle RAPPORT Les participants ont tous reçu une copie du rapport particulièrement riche du précédent groupe de travail. A l issue des rapports des représentantes
Plus en détailRECUEIL DE LEGISLATION. S o m m a i r e PROFESSIONELS DU SECTEUR DES ASSURANCES
MEMORIAL Journal Officiel du Grand-Duché de Luxembourg 2697 1623 MEMORIAL Amtsblatt des Großherzogtums Luxemburg RECUEIL DE LEGISLATION A N 129 110 22 22 juillet mai 2009 2013 S o m m a i r e PROFESSIONELS
Plus en détailConsultation publique PARL OMPI EXPERTS PRESENTATION ET ETAT D AVANCEMENT DU PROJET PARL OMPI EXPERTS
Consultation publique PARL OMPI EXPERTS PRESENTATION ET ETAT D AVANCEMENT DU PROJET PARL OMPI EXPERTS PRESENTATION ET ETAT D AVANCEMENT DU PROJET PARL OMPI EXPERTS 2 Présentation et état d avancement du
Plus en détailFORMULAIRE DE DEMANDE DE LICENCE D AGENCE DE VOYAGES
ROYAUME DU MAROC MINISTERE DE L ECONOMIE DES FINANCES DE LA PRIVATISATION ET DU TOURISME DEPARTEMENT DU TOURISME DIRECTION DES ENTREPRISES ET ACTIVITES TOURISTIQUES FORMULAIRE DE DEMANDE DE LICENCE D AGENCE
Plus en détailService de la Gestion des Archives et de la Documentation. Direction des Ressources Humaines, des Moyens Généraux et des Systémes d information
Service de la Gestion des Archives et de la Documentation Direction des Ressources Humaines, des Moyens Généraux et des Systémes d information minestere de l habitat, de l urbanisme et de l amenagement
Plus en détailCERTIFICATS DE SÉCURITÉ Qu est-ce qu un certificat de sécurité?
CERTIFICATS DE SÉCURITÉ Qu est-ce qu un certificat de sécurité? Automne 2011 QU EST-CE QU UN CERTIFICAT DE SÉCURITÉ? Créée en 1978, la procédure actuelle trouve son fondement dans la loi sur l immigration
Plus en détailDES MEUBLES INCORPORELS
de meubles incorporels (aussi appelée saisie-arrêt) est une procédure au moyen de laquelle il est possible pour un créancier d appréhender les biens dématérialisés constituant le patrimoine de son débiteur
Plus en détailNOM DE L ELEVE :.. Dossier à rendre complété avant le 16 Mars 2015 (afin de vous éviter le temps des formalités lors de la pré-rentrée).
Dossier à rendre complété avant le 16 Mars 2015 (afin de vous éviter le temps des formalités lors de la pré-rentrée). NOM DE L ELEVE :.. Prénom : I. DOCUMENTS A RETOURNER A L ETABLISSEMENT Réservé à l
Plus en détailA/RES/55/25 II. Protection des victimes de la traite des personnes
2. L original de la présente Convention, dont les textes anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe font également foi, sera déposé auprès du Secrétaire général de l Organisation des Nations
Plus en détailLOI ALUR : Quoi de nouveau dans les copropriétés?
LOI ALUR : Quoi de nouveau dans les copropriétés? La loi du 24 Mars 2014 dite «loi ALUR», publiée au J.O. du 26/03/2014 a apporté quelques modifications notables dans le domaine du droit de la copropriété.
Plus en détail«AMICALE DES CADRES DE LA POLICE NATIONALE ET DE LA SECURITE INTERIEURE» «ACPNSI»
«AMICALE DES CADRES DE LA POLICE NATIONALE ET DE LA SECURITE INTERIEURE» «ACPNSI» Mutuelle régie par les dispositions du Livre III du Code de la mutualité et immatriculée au registre national des mutuelles
Plus en détailCadre juridique de la Protection des Données à caractère Personnel
Cadre juridique de la Protection des Données à caractère Personnel Souad El Kohen-Sbata Membre de la CNDP de développement -CGEM- Cadre Juridique de la protection des données personnelles au Maroc: Plan
Plus en détailRÈGLEMENT DE LA COUR
RÈGLEMENT DE LA COUR Adopté par les juges de la Cour le 26 mai 2004 Cinquième session plénière La Haye, 17 28 mai 2004 Documents officiels de la Cour pénale internationale ICC BD/01 01 04 Règlement de
Plus en détailLa télé-déclaration fiscale expliquée par Sage
LES GUIDES SAGE s informer - s équiper - se conformer La télé-déclaration fiscale expliquée par Sage Votre guide pas-à-pas pour télé-déclarer vos liasses fiscales sereinement et conformément aux nouvelles
Plus en détailCONSTRUIRE UNE EUROPE POUR ET AVEC LES ENFANTS. Lignes directrices du Comité des Ministres du Conseil de l Europe sur une justice adaptée aux enfants
m o n o g r a p h i e 5 CONSTRUIRE UNE EUROPE POUR ET AVEC LES ENFANTS Lignes directrices du Comité des Ministres du Conseil de l Europe sur une justice adaptée aux enfants Lignes directrices du Comité
Plus en détailARRANGEMENT EN VUE DE LA RECONNAISSANCE MUTUELLE DES QUALIFICATIONS PROFESSIONNELLES ENTRE LE BARREAU DU QUÉBEC LE CONSEIL NATIONAL DES BARREAUX
ARRANGEMENT EN VUE DE LA RECONNAISSANCE MUTUELLE DES QUALIFICATIONS PROFESSIONNELLES ENTRE LE BARREAU DU QUÉBEC ET LE CONSEIL NATIONAL DES BARREAUX ARRANGEMENT EN VUE DE LA RECONNAISSANCE MUTUELLE DES
Plus en détailBULLETIN OFFICIEL DES DOUANES ET DES IMPOTS. Texte n DGI 2002/66 NOTE COMMUNE N 44/2002
BULLETIN OFFICIEL DES DOUANES ET DES IMPOTS DIFFUSION GENERALE N 2002/08/35 0.1.0.0.1.2. Documents Administratifs (IMPOTS) Texte n DGI 2002/66 NOTE COMMUNE N 44/2002 O B J E T : Commentaire des dispositions
Plus en détailNotice du concours admission sur licence. Ecole Centrale Casablanca
Notice du concours admission sur licence Ecole Centrale Casablanca 2015 Ce concours vise à recruter des élèves en licence universitaire. Il a vocation à identifier des étudiants : Ayant déjà atteint un
Plus en détail15 ACTIONS POUR LA JUSTICE DU QUOTIDIEN
Le citoyen au coeur du service public de la Justice 15 ACTIONS POUR LA JUSTICE DU QUOTIDIEN citoyen au coeur du service public de la Justice UNE JUSTICE PLUS PROCHE UNE JUSTICE PLUS EFFICACE UNE JUSTICE
Plus en détailPROTOCOLE RELATIF À L ARRANGEMENT DE MADRID CONCERNANT L ENREGISTREMENT INTERNATIONAL DES MARQUES
PROTOCOLE RELATIF À L ARRANGEMENT DE MADRID CONCERNANT L ENREGISTREMENT INTERNATIONAL DES MARQUES adopté à Madrid le 27 juin 1989, modifié le 3 octobre 2006 et le 12 novembre 2007 Liste des articles du
Plus en détailPOUR UNE MISE EN PLACE URGENTE DE LA COMMISSION DE CONTROLE DES SYNDICS : APPEL A TOUS LES ADHERENTS DE L ARC
POUR UNE MISE EN PLACE URGENTE DE LA COMMISSION DE CONTROLE DES SYNDICS : APPEL A TOUS LES ADHERENTS DE L ARC Comme nous allons le voir, l une des dispositions-phare de la loi ALUR en faveur des usagers
Plus en détailTABLE DES MATIERES. Section 1 : Retrait... 20-22 Section 2 : Renonciation... 23-25 Section 3 : Nullité... 26-28
Ordonnance n 03-08 du 19 Joumada El Oula 1424 correspondant au 19 juillet 2003 relative à la protection des schémas de configuration des circuits intégrés TABLE DES MATIERES Articles Titre I : Dispositions
Plus en détailConditions générales de don du WWF Belgique C.F.
Conditions générales de don du WWF Belgique C.F. 1. Primauté et acceptation des présentes conditions générales de don 1.1. Par «WWF» au sens des présentes conditions générales de don, on entend l ASBL
Plus en détailD)- un pouvoir spécial si le déclarant n'est pas le responsable légale de l'entreprise (Cf. modèle en annexe 7)
DEMANDE D OUVERTURE D UNE PROCEDURE DE REDRESSEMENT JUDICIAIRE ou DE LIQUIDATION JUDICIAIRE (anciennement dénommée «dépôt de bilan» ou «déclaration de cessation des paiements») Votre dossier doit être
Plus en détailRestrictions et Libéralisation des I.D.E Au Maroc. Mr. Marwane MANSOURI
Restrictions et Libéralisation des I.D.E Au Maroc Mr. Marwane MANSOURI Chef de la Division des Etudes et de l Information Direction des Investissements Amman, Jordanie 4 septembre 2007 Direction des Investissements,
Plus en détailAudience publique de la Cour de cassation du Grand-Duché de Luxembourg du jeudi, premier décembre deux mille onze.
N 66 / 11. du 1.12.2011. Numéro 2897 du registre. Audience publique de la Cour de cassation du Grand-Duché de Luxembourg du jeudi, premier décembre deux mille onze. Composition: Marie-Paule ENGEL, présidente
Plus en détailCONSTATER PLUTÔT QUE CONTESTER!
COMMUNIQUÉ DE PRESSE AVRIL 2010 HUISSIERS DE JUSTICE CONSTATER PLUTÔT QUE CONTESTER! CONTACT PRESSE OPEN SPACE 01 47 64 19 80 Eugénie Dautel eugenie@openspace.fr Alexandra Romano alexandra@openspace.fr
Plus en détailOFFRE DE FORMATION DROIT ET SCIENCE POLITIQUE 2015/2016 WWW.UMONTPELLIER.FR
OFFRE DE FORMATION DROIT ET SCIENCE POLITIQUE 2015/2016 WWW.UMONTPELLIER.FR OFFRE DE FORMATION / DROIT & SCIENCE POLITIQUE Sous réserve d accréditation LA LICENCE DROIT Certification de niveau II (Bac+3)
Plus en détailASSOCIATION DES ACCIDENTÉS DE LA VIE. Quelles procédures après un accident de la route? Informations pour les victimes de dommages corporels
ASSOCIATION DES ACCIDENTÉS DE LA VIE Quelles procédures après un accident de la route? Informations pour les victimes de dommages corporels janvier 2014 SOM MAIRE Après l accident p. 4 Procédure pénale
Plus en détailLoi n 1.162 du 7 juillet 1993 relative à la participation des organismes financiers à la lutte contre le blanchiment de capitaux
PRINCIPAUTÉ DE MONACO Loi n 1.162 du 7 juillet 1993 relative à la participation des organismes financiers à la lutte contre le blanchiment de capitaux RAINIER III PAR LA GRACE DE DIEU PRINCE SOUVERAIN
Plus en détailP.A.R.A.D.S. PÔLES D ACCUEIL EN RÉSEAU POUR L ACCÈS AUX DROITS SOCIAUX
P.A.R.A.D.S. PÔLES D ACCUEIL EN RÉSEAU POUR L ACCÈS AUX DROITS SOCIAUX MAI 2011 SOMMAIRE ADMINISTRATIF - DOMICILIATION - C.N.I Carte Nationale d Identité - EXTRAIT D ACTE DE NAISSANCE - DEMANDE D ASILE
Plus en détailFaire des affaires à Saint-Pierre et Miquelon
Faire des affaires à Saint-Pierre et Miquelon Lettre d actualités de droit des affaires n 2 - se ptembre 2010 La domiciliation d entreprise : une chance pour Saint-Pierre et Miquelon Au moment de créer
Plus en détailALLOCUTION DE M. BENJAMIN HOUNTON CHARGE DU BUREAU DU HAUT COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L HOMME POUR L AFRIQUE DE L OUEST
ALLOCUTION DE M. BENJAMIN HOUNTON CHARGE DU BUREAU DU HAUT COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L HOMME POUR L AFRIQUE DE L OUEST CONFERENCE REGIONALE SUR LA RATIFICATION DES INSTRUMENTS INTERNATIONAUX
Plus en détailTRIBUNAL ADMINISTRATIF DE CAEN F D
TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE CAEN F D N 1202461 SCI DU PONT DE CABOURG M. Lauranson Rapporteur M. Cheylan Rapporteur public RÉPUBLIQUE FRANÇAISE AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS Le Tribunal administratif de Caen
Plus en détailLa crise économique renforce la nécessité d une gestion efficace des litiges Résultats de l enquête de Lydian sur la gestion des litiges
La crise économique renforce la nécessité d une gestion efficace des litiges Résultats de l enquête de Lydian sur la gestion des litiges LEGAL INSIGHT. BUSINESS INSTINCT. 3 La crise économique renforce
Plus en détailLa prévention des risques hors du cadre professionnel habituel
La prévention des risques hors du cadre professionnel habituel Sommaire 1- La responsabilité du chef d établissement à l égard de l organisation des missions en France ou à l étranger 2- La responsabilité
Plus en détail