Pour une ressemblance qui ne soit pas du semblant

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Pour une ressemblance qui ne soit pas du semblant"

Transcription

1 Pour une ressemblance qui ne soit pas du semblant Le samedi dix septembre deux mille onze, au Hameau de l Étoile, havre isolé de la campagne montpelliéraine, la récente parution des décrets d application de la loi sur le titre de psychothérapeute, dite loi Accoyer où, pour la première fois en France, la psychanalyse est nommée dans un texte de lois, a réussi l exploit d y réunir des membres et quelques autres d au moins quatre associations d analyse freudienne : l insu, le cercle freudien, le mouvement du coût freudien, et les cartels constituants de l analyse freudienne. Elles avaient, il me semble, l intention folle que ce premier mouvement des associations nous permette de nous déplacer, au un par un, hors de nos enclos, où, tels des clowns clonés, nous semblions cloués. C est finalement un des effets «positifs» de cette loi, trait que n a pas manqué de souligner dans l après-midi Olivier Grignon. Je partais avec nos discours courants. J y essaye désespérément tout en m en défendant avec la plus radicale dénégation, pour ne pas dire le déni, de séparer «le pur» de «l impur», «l or pur» du «vil plomb». J y tente vainement de me débrouiller pour «nous» ranger du côté du «pur». Le therapon, d après Costas Ladas, c est l esclave, qui soigne les blessures du guerrier pour lui permettre de repartir au plus vite au combat. Qui dit esclave dit maître et son discours, soit «l envers de la psychanalyse». «La destitution subjective», «la guérison survient de surcroît», et tant d autres ritournelles, allaient-elles reprendre leur danse folle? Je vais tenter de retraduire retrahir le(s) débat(s) de cette journée, en les tressant avec mes propres réflexions, et sans (pré)tendre à cet impossible qu est l exhaustivité. Je ne reprendrai donc pastoutes les questions qui ont été soulevées, même si, à mon sens, elles ont toutes été aussi importantes, et pas seulement pour la dynamique même du débat. Merci à tous, donc. Le dimanche matin, nous avons conclu ces journées en nous applaudissant nous-mêmes à la demande de Serge Vallon. Il faut remarquer que nous n avions pas applaudi jusque-là Le samedi matin, Jean-Pierre Winter a introduit le débat avec Freud, qui distinguait le psychanalyste du psychothérapeute, en comparant le premier à un sculpteur qui retranche de la matière, et le second, au peintre, qui en rajoute. Cela n empêchait pas Freud de soutenir que l or pur de la psychanalyse est un pur fantasme : il faut bien? y mêler le vil plomb de la psychothérapie. Les peintres retranchent aussi de la matière, les sculpteurs en rajoutent D emblée, les choses n étaient plus aussi claires. De quoi s angoisser. Jean-Pierre nous a, donc, dans la foulée, posé la question du statut de l angoisse. D abord par le biais de celle de nos analysants : peut-on laisser les gens s angoisser au nom de la psychanalyse? Puis, via la question de la politique «l inconscient, c est la politique», a surgi dans le débat au cours de la journée, celle de nos propres angoisses : l analyste prend des risques jusqu à le situer objectivement de ce qui, dans le passé, s est appelé un saint, qui, durant sa vie, n impose pas le respect de son auréole. «Le saint est le rebus de la jouissance.» L analyste : «de la surraclure de merde», a rapporté, par la suite, Yvelise Salom, en l empruntant à François Perrier. Albert Maître a souligné qu il n y a pas d analyste a priori, que c est seulement dans l aprèscoup, qu on peut se dire qu il y a eu de l analyse, sans préjuger de la suite. Il y a eu l analyse, c est-àdire qu il a eu du désir de l analyste Avec la dimension du désir, Lacan a pu critiquer la cure type, construction imaginaire de l identité d analyste. En accentuant ainsi radicalement la différence entre psychanalyse et psychothérapie, Lacan, nous a enfermés dans l idée d une pureté finale, nous a signalé Albert. Il a ensuite soutenu que la psychanalyse est un travail de la parole qui suscite des déplacements subjectifs, quelque soit la modalité de la demande. Après avoir signalé la déqualification des savoirs par des procédures, évaluables, bien sûr, il nous a posé la question de la transmission de la psychanalyse. Sans prétendre à un œcuménisme radical, il a espéré que des associations, qui ont une certaine idée de l éthique, travaillent ensemble pour, par exemple, produire des écrits, entendables par un quidam, écrits qui viendraient soutenir la spécificité de l acte analytique, et qui ne soient pas une demande d exception

2 Reprenant des propos(itions) de Jacques Nassif, Martine Delaplace a souligné que ce qui peut être le mieux entendu, lu, dit et compris par le quidam, ce sont des paroles, des dits d analysants. Guy Ciblac n a pas manqué de se, nous, demander si la responsabilité ne nous en incombait pas, en retrouvant une position d analysant. Il a été question dans la suite de nos débats du «piédestal» sur lequel l on tiendrait, socialement, la figure de l analyste. Même si nous nous défendons de nous y tenir, les remarques de Martine et de Guy nous en faisaient redescendre Nouveau déplacement. Nouvelle angoisse. Voulant «dévaler» le débat, Guy a rappelé que nous avons tort d inscrire notre pratique dans quelque chose qui se rattache à la médecine du côté du diagnostic, de la nosographie. Il a proposé de s en désarrimer. Débat ancien que celui de l analyse profane, dans le monde capitaliste, d autant plus vif dans le capitalisme financier actuel, celui des procédures et des évaluations. Albert Maître a préféré parler de critiques et de différenciations par rapport à la médecine, soulignant que c est dans le champ médical, que se manifeste le symptôme. Après avoir posé la question de savoir s il fallait occuper le terrain ou tenir une position éthique, Moufid Assabgui a alors introduit un des signifiants de la journée le «nini», sous une forme plurielle : la question du titre de psychothérapeute se posant peut-être avec plus d acuité encore chez ceux d entre nous qui ne sont ni psychiatre, ni psychologue. Travaillée au sein de l insu, cette division entre occuper le terrain ou tenir une position éthique y est vite apparue artificielle, chacun étant traversé par cette division. Nouveau déplacement du, dans les, débat(s). Nouvelle angoisse. La division n est pas entre nous et les autres, elle passe à l intérieur de chacun de nous. Pourtant Lacan l avait dit et répété cette histoire de la division du sujet Accoyer pour le dire vite et mal, par son aboiement, nous permettait de nous recentrer sur la question fondamentale, celle qui en nous divisant nous-mêmes, nous permet de nous ressembler enfin, un peu, quand même. Plus que l élaboration théorique, la nouveauté que nous découvrions au sortir de nos enclos, c est que cette angoisse commune, nous pouvions enfin (?) la partager, dans une ressemblance qui n est pas du semblant. Là, il n était plus possible d y faire le malin, de se la jouer, de s illusionner que l on est, soi, moi, nous, du «bon côté». Le sujet est des deux côtés à la fois. Serge Vallon nous a apporté une des difficultés fondamentales de la différence psychanalyste/psychothérapeute : topologiquement, l un est à l intérieur de l autre et l autre est à l intérieur de l un. Si en plus, on plonge tout ça dans la post-modernité Qu est-ce qui fait crise? Si on ne tient pas les deux bouts Tenir dans la psychanalyse en intension et en extension. Avec toujours et encorps cette ou ces hypothèses, du sujet et de l inconscient, du sujet de l inconscient Françoise Petitot a rappelé que la question des ninis s était déjà posée au moment de celle de la TVA. Michèle Skierkowski a souhaité que les psychiatres et les psychologues signifient clairement que leur titre universitaire n avait aucune incidence, aucune garantie quant à la psychanalyse Serge Vallon a évoqué de la situation argentine, Peter Lemesic l allemande. Olivier Grignon nous a invités à prendre la mesure de ce qu Albert Maître avait clairement désigné, à savoir que nous avons affaire à une «nouvelle profession». Cette mutation s impose à nous dans toute l Europe. C est une nouvelle profession de «subalternes» en apparence des médecins, si l on garde les anciens schémas, mais désormais, au moins dans les services hospitaliers et médicosociaux, de l administration elle-même. Après le repas, Marie-Laure Roman a repris deux points. Le premier, c est celui de l anticipation sur Montpellier du moins de cette nouvelle profession par au moins l école de la cause et l association lacanienne internationale, qui mobilisent et orientent la plupart de nos jeunes collègues. Le deuxième point concernait les «ninis». Marie-Laure a rappelé que c est dans les espaces interstitiels que jaillit l impensé de la créativité. Rappel d autant plus important dans ces temps d attaque de la pensée, avec ce mouvement de déqualification des savoirs par les procédures. 3

3 Olivier Grignon a repris l idée que la psychanalyse pure est un concept, qui n existe pas comme tel, et qui a posé un problème insoluble à Lacan, autrement que par : la psychanalyse est le traitement attendu pour un psychanalyste. Et finalement une psychothérapie n est-elle pas une analyse, si c est un analyste qui dirige la cure? D où l importance de remettre sur le tapis la passe. Yvelise Salom avait déjà demandé le matin : comment réinventer la passe? Pour Olivier, la passe serait le nom d une bascule, d un dévoilement radical ; la passe de Freud étant son rêve et l interprétation ratée de l injection à Irma, soit un avatar de la castration, qui va permettre à la psychanalyse de contenir avec du trou, plutôt qu avec du plein. La passe ombilique la psychanalyse en extension sur celle en intension. Si elle est une condition nécessaire, la passe ne peut jamais être suffisante, dans l énorme gouffre entre les élaborations et la quotidienneté de notre pratique ordinaire. Olivier a rappelé que la passe s adressait aux «jeunes». Comment caser tout ce qui relève de l apprentissage, de la bouteille, de l intuition clinique, du savoir y faire avec le patient? L intuition, c est du sérieux, même si cela n en a pas l air. Elle est présente dans l Étourdit, et témoigne d une orientation dans le réel. Dans la communauté des lacaniens, la passe est suridéalisée, dans une imaginarisation galopante. Pour Lacan, c est la psychose qui doit veiller sur la psychanalyse pour qu elle ne se dénature pas pour qu elle ne délire pas?. La passe fabrique de l analyste, avec un savoir non pas sur mais de la psychose, un moment où s évanouissent toutes les fictions qui tenaient jusque-là. Olivier a proposé de dégager au moins six effets de la loi Accoyer. Le premier, c est le renforcement de la ligne de séparation avec l IPA, à laquelle la loi ne pose pas de problème. Le second, c est celui d une écriture, ou réécriture, qu il a qualifiée de révisionniste, entre autres de la dissolution, et qui pour Olivier est manifeste dans Le Manifeste. Le troisième pourrait être un effet positif de la loi, en subvertissant une sorte de paresse que l on pointe dans chaque association. Pour certains la psychanalyse est totalement identifiée aux soins, pour d autre c est le contraire, ce qui est aussi une absurdité. Même pour les meilleures raisons, refuser la dimension de la psychothérapie, c est refuser la dimension du réel. Tout se fonde sur un trou, qui doit passer par le psychanalyste. Si le forclos revient dans le réel, le démenti dans l imaginaire. Le quatrième point lève un voile gênant, une grosse ficelle, celle, qui en prétendant ne pas s occuper de la guérison, est un passer muscade pour couvrir trop d incompétences. Le cinquième est un vrai problème : un problème de filiation. Depuis le trauma des invalidations de Lacan et Dolto comme psychanalyste et comme formateur, nous sommes dans une méfiance viscérale de la désignation. Le sixième et dernier point, je l ai déjà signalé à savoir que cette loi nous permettait de nous réunir, et Olivier a appelé de ses vœux une suite, une autre réunion. Olivier a conclu que le seul exemple qui lui venait d une nouvelle profession était celui des chirurgiens, quand les barbiers ont cessé aussi de l être. Il ne viendrait pas, aujourd hui, à l idée de chacun de nous d aller se faire enlever son appendice par son coiffeur Lucia Ibanez-Marquez a insisté sur la position courageuse de l insu, rapportée par Marie-Laure Roman, à savoir de soutenir chacun de ses membres quelque soit la position qu il a prise ou prend par rapport au titre de psychothérapeute. En retour au propos d Olivier, Lucia a relevé la complexité d avoir une définition commune des mots, mais qu il fallait bien constater l effet thérapeutique de notre pratique. Guy Ciblac l a précisé dans un glissement subjectif qui rend inutile le symptôme, en l opposant au modèle médical, qui se réduit à le gommer, à effacer ce qui ne va pas. Jean-Pierre Winter est revenu sur le fait qu être psychanalyste ne relève pas d une décision externe. Il n y a pas d instance juste une insistance? qui puisse le faire. Les médias ayant résolu le problème, en regroupant tout le monde sous une abréviation qui est devenue un nom commun : les psys. D après lui, ils ont le même statut que deux autres catégories professionnelles : les voyantes et les artistes. Nous retrouvions les propos de Martine Delaplace du matin : les seuls qui puissent dire quelque chose de leur pratique, c est leur clientèle, leur public. Petit rappel de vaccination qui nous renvoyait à notre place d analysant 4

4 Daniel Deniau n a pas aimé l analogie entre psychanalyste et guérisseur. Au-delà de l effet de la magie du mot, la différence entre les deux reposant essentiellement sur le travail théorique. Ainsi, l invention du métier de psychiatre s est faite entre le juge et le prêtre. Avant la pharmacologisation de cette nouvelle profession, le psychiatre errait entre les deux. Qu il le veuille pou non, il continue de le faire J étais venu à cette journée avec une question, éveillée par la lecture d un texte de Jean Allouch, Jacques Lacan démantelant sa propre clinique [Imago Agenda / mars 2010 / p. 6.], que m avait fait passer Michèle Skierkowski, comme une pièce à ajouter au dossier «pernépsy», que nous essayons de travailler. Allouch soutient que, depuis Pinel et Pussin, le psychiatre est un être bifide, qui n a toujours pas résolu ses rapports avec la neurologie, ni la question de savoir qui il sert, son patient ou bien l ordre social. Bien qu en tant que psychiatre, ces propos ne m aient pas laissé indifférent, je ne pouvais, comme souvent avec les écrits d Allouch, que reconnaître leur justesse. Le psychiatre est à la fois au service de l ordre et du chaos, garant de l un, comme de l autre. Nouvelle dichotomie qui comme depuis le début de cette journée ne s en révélait pas vraiment une. Certes on pourrait bien essayer de mettre l ordre du côté de la psychothérapie, et le chaos du côté de l analyse, mais pour constater aussitôt qu il n y a pas l un sans l autre. Il me fallait revenir un an et demi plus tôt. Le samedi vingt-quatre avril deux mille dix, à l Enclos Saint-François, à Montpellier déjà à l initiative de plusieurs associations présentes ce jour, impulsées par Michèle Skierkowski, Jean-Louis Pradeilles, Moufid Assabgui et quelques autres, Michèle Montrelay était venue nous parler entre autres de la «différance», qu elle va chercher avec petit a chez Derrida. Pour comprendre cette différence loin en amont du langage humain, je m étais aidé du texte de Françoise Wilder, Ce que les femmes psychanalystes ont fait à la psychanalyse [Le courrier des CCAF, octobre 2009, p. 14]. Avec elles, je traduis, je trahis le «slash», celui du continu/discontinu par exemple, ou du pur/impur, en lui «appliqu[ant] [ ] la fonction que lui ajoute Linda Hart : celle du avec et non du contre, qui s ajoute à sa fonction d effacement d un terme unique : «lorsque Lacan écrit barre oblique sur La femme, écrivant là son fondement non ontologique, Elle n a pas de référent dans la réalité mais seulement une existence fantasmatique dans l imaginaire masculin.» (Linda Hart, Entre corps et chair, EPEL, 2003, p. 137).» Michèle Montrelay reprenait cette différance dans le texte du colloque du cercle freudien du 22 janvier 2011, que nous avions reçu pour préparer ces journées au Hameau de l Étoile. Elle y dit : «Cette différence non binaire, pour la distinguer de la différence ordinaire, de la différence des sexes telle qu on l entend, est-ce qu il ne faut pas l appeler autrement différence, non pas des sexes, mais différence sexuelle et «différance» avec un «a», c est-à-dire comme l écrivait Derrida? (au participe présent actif, différance) Cette différence, elle ne se dit pas, elle ne se voit pas, elle ne se pense pas. C est une différence intrapsychique qui s éprouve ou qui ne s éprouve pas.» Si j avais pu intellectuellement prendre en compte cette «différance», je dois reconnaître qu il ne m est pas simple de m en laisser affecter. De l éprouver, c est éprouvant... Le dispositif mis en place ce jour me le permettait un peu plus Finalement cette «bifidité» traverse «tous-les-psys». Je pouvais alors aussi entendre dans le «ni, ni», un «à la fois, à la fois». Le soir, au cours de mon retour vers Montpellier, je me retrouvais, jeune interne, au début des années 1990, par une froide soirée d hiver de laboratoires pharmaceutiques, convoqué plus que convié par l université. Jean-Michel Azorin était venu de Marseille nous compter le cognitivocomportementalisme. Il nous traita de Monsieur Jourdain. La comparaison n est pas flatteuse. Je dus bien l accepter : je faisais aussi de la prose sans le savoir. La prose est parfois poétique et la poésie aussi prosaïque. La ligne de partage ne passe décidément pas en dehors de nous, mais au plus profond de nous-mêmes Je reviens aux débats de l après-midi. Christine Masduraud, une des «ninis», a eu le courage de parler du besoin qu elle avait ressenti de se mettre aux abris, d avoir une assise, pour pouvoir 5

5 continuer à exercer son art. Son ancien parcours professionnel d ostéopathe lui avait déjà fait rencontrer une problématique similaire, et l a incitée à demander le titre de psychothérapeute. Jean-Pierre Winter a souligné la légitimité d une telle angoisse : c est risqué d être analyste Il a dit sa peur que les psychanalystes soient assimilés à des psychothérapeutes. Puis il est revenu sur le texte de Lacan «Raison d un échec», texte écrit neuf jours après celui de la «Proposition», et sur le congrès de Deauville en Pour Jean-Pierre, la seule réponse à la raison de cet échec, qui fut à la hauteur de la déception de Lacan, est celle de Ginette Raimbault, lorsqu'elle énonce à Deauville que pour fabriquer un analyste il faut une certaine «grâce» au départ. «Nous ne disons pas que l'on devient analyste par la grâce de Dieu, mais que, sans elle, on ne le devient certainement pas À rien d'autre le "beaucoup d'appelés, peu d'élus" ne nous a paru mieux s'appliquer.» [Lettres de l'école 23, p. 35.] Pour Jean-Pierre, le mode de nomination étant impossible, la grâce, c est juste la marque du désir de l Autre. Ça ne relève même pas de l analyse didactique. Il nous a dit combien recevoir quelqu un était une angoisse insondable. Que pour le recevoir on a justement besoin de ne pas avoir d assise(s). Je ne le crois pas, sinon que faisions-nous tous là, ce jour-là? La question de la grâce nous a fait pas mal réagir. Olivier Grignon soulignant que la dimension de la grâce, c est pas-tous évoquant le jansénisme et la scola Puis pointant que ce qui le gênait dans nos débats, c est que nous passions sans cesse d une rive à l autre, et que ces tours de passe-passe n amenaient aucun espoir. Pour lui, quand Lacan dit qu il faut qu il y ait de l analyste dans le psychanalyste, être psychanalyste, c est un état subjectif, dans le psychanalyste, un métier. Nous sommes des deux côtés de la rive Pour Albert Maître, la passe n a pas marché dans le contexte de l EFP, dans un effet de la scola sur quelque chose qui dépasse la scola Cette notion de grâce renvoie à un certain abord du réel, une limite de la parole à pouvoir témoigner d un abord du réel qui divise le sujet. La pause me laissait sur cette question de la grâce. À nouveau, il me semblait qu on faisait passer la division à l extérieur, et je ne pouvais honnêtement pas prétendre avoir la grâce. Heureusement, le samedi quatorze mai de cette année, toujours à l Enclos Saint-François, toujours dans un entre associations à Montpellier, nous avions reçu Catherine Millot et Sean Wilder autour de leurs «expériences intérieures», pour reprendre les mots de Georges Bataille. L un comme l autre avait pu parler de «moments» de grâce, forcément limités dans le temps, même si, sur le moment, ils pouvaient paraître hors temps. Je remontais au samedi douze février de cette année, où toujours à l Enclos, nous avions reçu Olivier Grignon autour de son article Le courage d écrire, Il me revenait cette phrase de son texte : «aucun état n est juste (ou n est vrai, si on préfère le registre de la vérité). Il faut témoigner du passage, ou plutôt des passages. Et de fil en aiguille, de bâtons en lettres, si j ose dire, de passage en passe, on découvre que passe est un signifiant dont on ne peut se passer.» Pour le dire autrement, le bonheur n existe pas, il n y a que des moments de joie. À nouveau, je pouvais faire repasser la division à l intérieur de nous, et rappeler de ma pratique des moments de grâce, des moments d horreur À la reprise, Jean-Pierre Holtzer a remarqué que nous restions un peu dans l imprécision. S il nous arrive de mêler de la psychothérapie à l or pur de la psychanalyse, sommes-nous psychothérapeutes pour autant? Marie-Christine Alquié a, quant à elle, demandé à ce que l on sorte de la logique pur/impur, remarquant que cette loi Accoyer nous oblige à redescendre de cette position d une soit-disante supériorité, pour une place plus humble. Dans ce sens, Serge Vallon a soulevé un point de traduction : dans les références alchimiques sur la psychanalyse, Freud évoque le cuivre et non le plomb. Serge faisant remarquer que l or et le cuivre produisent de véritables alliages, aux qualités intéressantes. Cette histoire autour du titre de psychothérapeute nous touche sur nos fondamentaux : comment et pourquoi ça marche? Entre paradigme théorique - attaqué par la science - et efficacité empirique, cette question nous interpelle et nous clive. Serge a proposé de distinguer les 6

6 différents plans : le clivage intime, les clivages associatifs et les «stratégies extérieures». Tout cela nous met en tension de façon assez angoissée. Doux euphémisme, mon cher Serge Peter Lemesic nous a présenté le cas d une de ses collègues en Allemagne, où la psychothérapie est complètement réglementée, remboursée par les différentes caisses, sur le tarif non négligeable de quatre-vingt un euros les cinquante minutes environ. Ce pas de côté outre-rhin nous a permis un nouveau déplacement. Pour mon propos, je retiendrai qu il lui paraissait impossible qu une réunion comme la nôtre se tienne aujourd hui en Allemagne, son amie s y retrouvant complètement isolée. Alain Deniau a rebondi sur la prise en charge des patients psychotiques, de plus en plus par des non-médecins. Yvelise Salom a repris la ou les question(s) de la solitude et de l angoisse, que les associations n arrivent plus à pallier : c est la rencontre de deux horreurs : celle du social qui ne veut pas de la psychanalyse, et celle de l analyste Pour Jean-Pierre Winter, s il est vrai comme le répétait Lacan que nous ne sommes coupables que d avoir cédé sur notre désir, alors à chaque fois que nous faisons un acte psychothérapique, nous devons nous sentir coupables, la tendance étant d essayer de le rejeter. C est un débat interne à chaque psychanalyste, avec son propre surmoi, à quoi s ajoute le surmoi collectif. Ce dernier contient aussi les idéaux des psychanalystes, comme autant de résistance à la psychanalyse, propres à chaque groupe, mais la division, elle, elle est interne à chaque analyste. Si Jean-Pierre voulait bien séparer le médical de l analytique, il souligne que Lacan va à l encontre : «Depuis toujours la médecine a guéri par les mots une pratique n a pas besoin d être éclairée pour être opérante». Pour lui, la «raison d un échec», c est que la psychanalyse doit être double : être à la tâche et commettre un acte. La tâche, c est ce qu on fait quand on ne sait pas ce qu on fait, ça fait mouche. L acte, c est ce par quoi le psychanalyste s engage à en répondre. D un côté l angoisse surmoïque de l acte psychothérapeutique, de l autre, répondre de son acte, c est là que commence l horreur. Pas l horreur de faire quelque chose pendant la cure, l horreur de sortir de l ignorance, pourquoi on s y est mis. Une horreur à être psychanalyste dans la société qui le lui rend bien. Nouveau déplacement : l analyste a horreur de son acte! L heure avançant, Marie-Laure Roman nous a demandé si nous voulions poursuivre l expérience, et comment? Delphine de Roux a proposé la possibilité pour chacun des membres de pouvoir énoncer de sa place comment il se positionne. Michèle Skierkowski a distingué deux registres : le second étant la proposition de Delphine, le premier celui, pas tellement de l intérieur, mais plus d un inter-associatif d abord local sur Montpellier, puis une ouverture aux personnes. Elle a proposé de suspendre quelque chose en se donnant le temps d un après-coup, tout en notant la remarquable rencontre de quatre associations, qu il ne faudra pas oublier. Albert Maître a souligné que le pas de cet après-midi, c était d être passé de la distinction «pur/impur» à «l analyste a horreur de son acte», et proposé de se donner les moyens de relancer, avec comme toujours cette idée que rien ne vient garantir l acte psychanalytique : c est le saut dans le vide à chaque fois. Serge Vallon n a pas voulu terminer sur cette note horrifique, et si Jean-Pierre Winter avait d emblée amené le statut de l angoisse et celui de la jouissance, qui passe très près et qui nous rate toujours, Serge a voulu souligné qu il n y avait pas que l horreur, mais aussi probablement du plaisir. Quelle journée! Je rentrais sur Montpellier à la fois fatigué et allégé. Je pouvais dire dans l après-coup qu il y avait eu de l analyse, qu il y avait eu une apaisante corrosion. La metaphora, si elle ne guérit pas, allège : elle est une revelatio. C est déjà une renaissance. C est l inattendu (paradoxon), auquel les dieux livrent passage. Il n y a pas de metaphora qui ne soit un paradoxon. La métaphore m arrache à moi-même, c est la corrosion. La translatio me fait changer d épaule, c est l apaisement. Je ne cherchais plus à me situer par rapport à une division artificielle entre psychothérapie et psychanalyse. Je pouvais me laisser un peu affecter par ma propre division, l éprouver sans que cela 7

7 soit trop insupportablement éprouvant. Il me semblait même que je comprenais un peu d un texte que j avais écrit au mois de mars, Sans titre?, à l occasion de la venue à Montpellier de certains des auteurs du Manifeste pour la psychanalyse. J avais conclu : il n y a pas de belle mort, la vie est et peut être quelquefois si jolie Il me fallait l écrire. Il me fallait repartir de la définition étymologique du therapon, par Costas Ladas. Dans mon écrit, en m appuyant sur un texte de Jean-Pierre Vernant [Figures féminines de la mort en Grèce in L'individu, la mort, l'amour, Éditions Gallimard, Paris, pp ], je faisais l hypothèse que si l esclave soignait les blessures du guerrier pour qu il reparte au plus vite au combat, c était pour qu il y trouve, en fin, la belle mort, kalòs thànatos, la «mort rouge», sanglante, et éviter autant que possible la «mort noire», la Kère, qui n est que pourrissements, putréfactions, décompositions poussièrements La mort rouge, c est celle que recherche et finit par trouver Achille dans l Iliade, c est l idéal épique qui évite et la maladie, et le vieillissement, et même la mort, puisqu elle rend immortel dans la mémoire des hommes. Dès l Odyssée (11 : ), le fils de Pelée et de Thétis apprend à Ulysse aux mille tours, venu consulter Tirésias aux Enfers, qu il n y a pas de belle mort, et que la vie du plus misérables des bouviers vaut mieux que la mort. La mort rouge nous fascine, la noire nous sidère. La pharmacologie m a appris à repérer les rapports entre thérapeutique et mort. Il s agit de tuer quelque chose : le symptôme, éventuellement son étiologie, etc Le mot cachet vient du verbe cacher, dans un de ses sens anciens, celui de presser. En 1873, c est le nom donné à une enveloppe de pain azyme. On la presse, pour y cacher un médicament en poudre. Le mot comprimé nous ramène à la même notion de pression. De compression. Presser, oppresser, serrer, resserrer, sont les mots mêmes de la peur. Pharmakon, le médicament en grec, c est aussi le poison. C est de la mort. De la mort, pour espérer, que de la vie continue Il n y a pas d autre horreur que l horreur de la mort Plus je suis pressé, pressé par cette mort, cette mort, qui me presse et m oppresse. Plus je tente de la cacher, cette mort. Cette mort qui est cachée aux fonds de nous-mêmes. De la cacher dans un cachet. De la cacher dans une enveloppe de pain azyme Le même que celui qui commémore la mort du Christ, une mort rouge, que les anciens Grecs ont apportée au christianisme. Je crois que l on peut continuer de filer cette métaphore avec les psychothérapies et la psychanalyse elle-même. La répétition n est jamais tout à fait identique. En se répétant, ça s épuise en partie. À chaque fois le plus-de-jouir nous donne une idée de ce que cela pourrait être, même si ce n est pas ça. Ce qu est le monde : les traces que laisse la vague quand la mer se retire. Dans une radicale désormais pour ma part complètement illusoire dichotomie entre psychanalyse du sujet de l inconscient et psychothérapie du Moi, nous pourrions ranger la dernière du côté de la mort rouge et la première du côté de la noire. D où peut-être cette horreur qui avait conclu nos débats. D où aussi cette apparente supériorité que se donne l analyste, qui avec Freud aurait lu l Iliade et l Odyssée, et avec Lacan la Torah (Gen. 3 : 19 ; ; Deut. 34 : 6 ) et le Talmud. Il ne manque pas de sombrer dans une certaine suffisance par rapport au moïste psychothérapeute en lui signifiant dans un subtil haussement d épaules que de toutes les façons tout se finit en poussièrements Le psychanalyste n en reste pas moins fasciné par la mort rouge, horrifié par la sidération de la noire. Qu en est-il de sa désidération, c est-à-dire étymologiquement de son désir? Pour entendre un peu quelque chose de cette fascination, il faut peut-être se rappeler qu avant d être une fin, la mort fut d abord une faim. Nous avons été des charognards bien avant de ne commencer à creuser des tombes ou à élever des bûchers La belle mort, c est celle qui ouvre l appétit! Luc Diaz faciebat, Castelnau le Lez, le mercredi quatorze septembre deux mille onze. 8

Richard Abibon. «Le sujet reçoit de l Autre son propre message sous une forme inversée»

Richard Abibon. «Le sujet reçoit de l Autre son propre message sous une forme inversée» Richard Abibon «Le sujet reçoit de l Autre son propre message sous une forme inversée» Cette formule, on la trouve presque telle quelle dans l «Ouverture de ce recueil» qui introduit les «Ecrits» de Lacan.

Plus en détail

Lucile Cognard. S identifier à son symptôme

Lucile Cognard. S identifier à son symptôme Lucile Cognard S identifier à son symptôme Dans notre milieu analytique, l expression est connue : «s identifier à son symptôme». D où vient-elle, que recouvre-t-elle? C est la question que je me suis

Plus en détail

La satisfaction de fin d analyse : une rencontre particulière avec le réel*

La satisfaction de fin d analyse : une rencontre particulière avec le réel* Lola López La satisfaction de fin d analyse : une rencontre particulière avec le réel* Dans la «Préface à l édition anglaise du Séminaire XI», Lacan convoque la satisfaction comme ce qui «marque» la conclusion

Plus en détail

MÉDECINE PSYCHANALYSE DROIT JURISPRUDENCE QUESTIONS À FRANÇOIS-RÉGIS DUPOND MUZART. première partie

MÉDECINE PSYCHANALYSE DROIT JURISPRUDENCE QUESTIONS À FRANÇOIS-RÉGIS DUPOND MUZART. première partie MÉDECINE PSYCHANALYSE DROIT JURISPRUDENCE QUESTIONS À FRANÇOIS-RÉGIS DUPOND MUZART première partie Alessandra Guerra En France il y a des jugements sur la question psychothérapiepsychanalyse J ai entendu

Plus en détail

JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE!

JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE! rétablissement et psychose / Fiche 1 JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE! JJérôme s énerve : «Je ne suis pas psychotique! Vous ne dites que des conneries! Je suis moi, Jérôme, et je ne vois pas le monde comme vous,

Plus en détail

Conclusions. Charles Melman

Conclusions. Charles Melman Le Bulletin Freudien nº 52 Août 2008 Conclusions Charles Melman Je vous propose d abord ce bref rappel étymologique, puisque exception fait partie de cette série où vous trouvez réception, déception et

Plus en détail

COMMENT PARLER DES LIVRES QUE L ON N A PAS LUS?

COMMENT PARLER DES LIVRES QUE L ON N A PAS LUS? Né dans un milieu où on lisait peu, ne goûtant guère cette activité et n ayant de toute manière pas le temps de m y consacrer, je me suis fréquemment retrouvé, suite à ces concours de circonstances dont

Plus en détail

Annie Claude Sortant-Delanoë. L angoisse, nécessité logique entre jouissance et désir

Annie Claude Sortant-Delanoë. L angoisse, nécessité logique entre jouissance et désir Annie Claude Sortant-Delanoë L angoisse, nécessité logique entre jouissance et désir À sa naissance, l enfant est un organisme dont le cri exprime un besoin. Ce cri n a aucune intention de signification.

Plus en détail

France métropolitaine, juin 2008 SUJET 7. Série ES, France métropolitaine, juin 2008

France métropolitaine, juin 2008 SUJET 7. Série ES, France métropolitaine, juin 2008 France métropolitaine, juin 2008 SUJET 7 7 SUJET Dissertation Série ES, France métropolitaine, juin 2008 Est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même? LE SUJET COUP de POUCE ANALYSE

Plus en détail

A vertissement de l auteur

A vertissement de l auteur A vertissement de l auteur Attention, ce livre n est pas à mettre entre toutes mains ; il est strictement déconseillé aux parents sensibles. Merci à Madame Jeanne Van den Brouck 1 qui m a donné l idée

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. PENTA Editions Des livres qui résonnent

DOSSIER DE PRESSE. PENTA Editions Des livres qui résonnent DOSSIER DE PRESSE En couverture : Ludwig van Beethoven, impression couleur d après une peinture de Johann Baptist Reiter Beethoven-Haus Bonn Partie de violon de quatuor à cordes op. 135 de Ludwig van Beethoven,

Plus en détail

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Transcription et traduction de la communication de Verity DONNELLY colloque Éducation inclusive, la question

Plus en détail

Fins d analyse T R A N S. Note: À partir du présent numéro, la revue paraît en hiver et en été. H I V E R 1 9 9 5

Fins d analyse T R A N S. Note: À partir du présent numéro, la revue paraît en hiver et en été. H I V E R 1 9 9 5 T R A N S R E V U E D E P S Y C H A N A L Y S E Fins d analyse Note: À partir du présent numéro, la revue paraît en hiver et en été. H I V E R 1 9 9 5 T R A N S C.P. 842, succ. Outremont, Montréal, (Québec)

Plus en détail

Jean-Jacques Gorog. La dritte Person*

Jean-Jacques Gorog. La dritte Person* Jean-Jacques Gorog La dritte Person* Le dispositif du contrôle est très manifestement construit sur la place troisième, celle qui structure le mot d esprit freudien, de la même façon que la passe, selon

Plus en détail

Un autre signe est de blâmer «une colère ouverte qui débute par le mot TU».

Un autre signe est de blâmer «une colère ouverte qui débute par le mot TU». Le besoin de contrôler Le comportement compulsif de tout vouloir contrôler n est pas mauvais ou honteux, c est souvent un besoin d avoir plus de pouvoir. Il s agit aussi d un signe de détresse; les choses

Plus en détail

Je veux apprendre! Chansons pour les Droits de l enfant. Texte de la comédie musicale. Fabien Bouvier & les petits Serruriers Magiques

Je veux apprendre! Chansons pour les Droits de l enfant. Texte de la comédie musicale. Fabien Bouvier & les petits Serruriers Magiques Je veux apprendre! Chansons pour les Droits de l enfant Texte de la comédie musicale Fabien Bouvier & les petits Serruriers Magiques Les Serruriers Magiques 2013 2 Sommaire Intentions, adaptations, Droits

Plus en détail

Méthode universitaire du commentaire de texte

Méthode universitaire du commentaire de texte Méthode universitaire du commentaire de texte Baptiste Mélès Novembre 2014 L objectif du commentaire de texte est de décrire la structure argumentative et de mettre au jour les concepts qui permettent

Plus en détail

Lettre n 12, Novembre 2012

Lettre n 12, Novembre 2012 Lettre n 12, Novembre 2012 Cher(e) ami(e), Le silence des vacances cède la place au vacarme de la rentrée qui nous renvoie les premiers effets de la loi sur le titre de psychothérapeute et le redémarrage

Plus en détail

Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi

Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi Estime de soi MOI Affirmation de soi AUTRES Confiance en soi ACTION Contexte Règles fondamentales de la communication 1) On ne peut pas décider, par

Plus en détail

Fonction éducative, fonctions psychologiques, deux réalités d une intervention. Jérôme THONON 1

Fonction éducative, fonctions psychologiques, deux réalités d une intervention. Jérôme THONON 1 Fonction éducative, fonctions psychologiques, deux réalités d une intervention. Jérôme THONON 1 Dans la prise en charge d adolescents en grande difficulté, de nombreuses personnes sont mobilisées autour

Plus en détail

L ndétectable. Sommaire. Edito Trouver la motivation pour avaler sa pilule. L ndétectable N 3 - septembre 2013 1

L ndétectable. Sommaire. Edito Trouver la motivation pour avaler sa pilule. L ndétectable N 3 - septembre 2013 1 L ndétectable Trimestriel du CHU Saint-Pierre - Pédiatrie Sommaire Edito : Trouver la motivation pour avaler sa pilule 1 À coeur ouvert : Cher Journal 2 Entre nous : Just toooooooooooo late 3 Dossier :

Plus en détail

«POUR NOUS IL L A FAIT PÉCHÉ» Sur II Corinthiens V, 20 - VI, 2

«POUR NOUS IL L A FAIT PÉCHÉ» Sur II Corinthiens V, 20 - VI, 2 «POUR NOUS IL L A FAIT PÉCHÉ» Sur II Corinthiens V, 20 - VI, 2 (V, 20) C est pour Christ que nous sommes en ambassade, puisque c est Dieu qui appelle par nous. Nous vous (le) demandons pour Christ, réconciliez-vous

Plus en détail

Y A-T-IL COUPLE? Introduction. Pour qu il y ait couple, il faut du temps

Y A-T-IL COUPLE? Introduction. Pour qu il y ait couple, il faut du temps Introduction Y A-T-IL COUPLE? Au fil des siècles et au fil des années, la société se transforme et avec elle, la valeur accordée à la réussite sociale, à la famille mais surtout à l amour. Dans le monde

Plus en détail

Que peut nous apporter une réflexion sur nos désirs?

Que peut nous apporter une réflexion sur nos désirs? Que peut nous apporter une réflexion sur nos désirs? Problématique : La difficulté lorsque vous vous trouvez face à un tel sujet est de confondre le thème avec le problème du sujet. Ici le thème était

Plus en détail

TÉMOIGNAGES de participantes et de participants dans des groupes d alphabétisation populaire

TÉMOIGNAGES de participantes et de participants dans des groupes d alphabétisation populaire TÉMOIGNAGES de participantes et de participants dans des groupes d alphabétisation populaire Démarche sur l aide financière aux participantes Marie-Lourdes Pas beaucoup d argent pour tout ce qu il faut

Plus en détail

Quelle journée! Pêle-mêle. Qu est-ce que c est? DOSSIER 3. 65. Écoutez les phrases. Écrivez les mots de la page Pêle-mêle que vous entendez.

Quelle journée! Pêle-mêle. Qu est-ce que c est? DOSSIER 3. 65. Écoutez les phrases. Écrivez les mots de la page Pêle-mêle que vous entendez. DOSSIER 3 Quelle journée! Pêle-mêle 19 65. Écoutez les phrases. Écrivez les mots de la page Pêle-mêle que vous entendez. 1.... 2.... 3.... 4.... 5.... 6.... 66. Reconstituez les mots de la page Pêle-mêle.

Plus en détail

NOM:.. PRENOM:... CLASSE:.. STAGE EN ENTREPRISE. des élèves de...ème Du../../.. au./../.. Collège...

NOM:.. PRENOM:... CLASSE:.. STAGE EN ENTREPRISE. des élèves de...ème Du../../.. au./../.. Collège... NOM:.. PRENOM:... CLASSE:.. STAGE EN ENTREPRISE des élèves de...ème Du../../.. au./../.. Collège......... SOMMAIRE Avant le stage Le cahier de stage. 2 Conseil au stagiaire. 3 Fiche d identité de l élève

Plus en détail

LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES

LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES Tout à l heure, le Président de la République m a demandé, avec le Premier ministre, de vous apporter un certain nombre d éléments sur le contexte dans

Plus en détail

Devoirs, leçons et TDA/H1 Gaëtan Langlois, psychologue scolaire

Devoirs, leçons et TDA/H1 Gaëtan Langlois, psychologue scolaire Devoirs, leçons et TDA/H1 Gaëtan Langlois, psychologue scolaire Pourquoi traiter des devoirs et leçons avec les TDA/H? Parce que c est un des problèmes le plus souvent rencontrés avec les enfants hyperactifs

Plus en détail

Stratégies favorisant ma réussite au cégep

Stratégies favorisant ma réussite au cégep Source de l image :daphneestmagnifique.blogspot.ca Stratégies favorisant ma réussite au cégep par Services adaptés du Cégep de Sainte-Foy Table des matières UN GUIDE POUR TOI!... 2 STRATÉGIES DE GESTION

Plus en détail

001_004_VIVRE.qxd 21/07/2008 15:35 Page 1 Vivre avec soi

001_004_VIVRE.qxd 21/07/2008 15:35 Page 1 Vivre avec soi Vivre avec soi Du même auteur aux Éditions J ai lu Papa, maman, écoutez-moi vraiment, J ai lu 7112 Apprivoiser la tendresse, J ai lu 7134 JACQUES SALOMÉ Vivre avec soi Chaque jour... la vie Les Éditions

Plus en détail

Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie)

Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie) Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie) Commentaire du film d introduction de l intervention de Garth Larcen et son fils Max, entrepreneur aux U.S.A. Garth Larcen

Plus en détail

Que fait l Église pour le monde?

Que fait l Église pour le monde? Leçon 7 Que fait l Église pour le monde? Dans notre dernière leçon, nous avons vu que les croyants ont des responsabilités vis-à-vis des autres croyants. Tous font partie de la famille de Dieu. Les chrétiens

Plus en détail

Université d été de l AFORPEL 30 juillet 4 août 2012. La Gestalt et les «état limite» (Borderline)

Université d été de l AFORPEL 30 juillet 4 août 2012. La Gestalt et les «état limite» (Borderline) La Gestalt et les «état limite» (Borderline) Les patients qui souffrent du trouble borderline (plus de 2% de la population active, 10% des consultations externes des médecins psychiatres et 15 à 20% des

Plus en détail

Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire

Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire Type d outil : Outil pour favoriser la mise en mémoire et développer des démarches propres à la gestion mentale. Auteur(s) : Sarah Vercruysse,

Plus en détail

GRAMMATICAUX DE MÊME CATÉGORIE AUSSI TÔT / BIENTÔT BIEN TÔT / PLUTÔT PLUS TÔT / SITÔT SI TÔT 1 Homophones grammaticaux de même catégorie

GRAMMATICAUX DE MÊME CATÉGORIE AUSSI TÔT / BIENTÔT BIEN TÔT / PLUTÔT PLUS TÔT / SITÔT SI TÔT 1 Homophones grammaticaux de même catégorie GRAMMATICAUX DE MÊME CATÉGORIE AUSSITÔT HOMOPHONES AUSSI TÔT / BIENTÔT BIEN TÔT / PLUTÔT PLUS TÔT / SITÔT SI TÔT 1 Homophones grammaticaux de même catégorie aussitôt aussi tôt aussitôt : Il signifie au

Plus en détail

Rapport de fin de séjour Mobilité en formation :

Rapport de fin de séjour Mobilité en formation : Rapport de fin de séjour Mobilité en formation : A. Vie pratique : J ai effectué mon Master 1 de droit public en Erasmus à Copenhague d août 2009 à fin mai 2010. Logement : Accès au logement : J ai pu

Plus en détail

Refondation du Mali et refondation de l aide internationale

Refondation du Mali et refondation de l aide internationale Refondation du Mali et refondation de l aide internationale La crise malienne et la manière dont elle a pris les partenaires techniques et financiers de ce pays par surprise est un bon révélateur des faiblesses

Plus en détail

Origines possibles et solutions

Origines possibles et solutions Ne plus avoir peur de vieillir «Prends soin de ton corps comme si tu allais vivre éternellement, Prends soin de ton âme comme si tu allais mourir demain.» Introduction Ce petit document est la résultante

Plus en détail

COMMENT DÉCOUVRIR SA VOCATION

COMMENT DÉCOUVRIR SA VOCATION Stephen Wang COMMENT DÉCOUVRIR SA VOCATION Mariage, sacerdoce, vie consacrée, diaconat permanent, célibat «Petits Traités Spirituels» Série III «Bonheur chrétien» éditions des Béatitudes Ava n t-p r o

Plus en détail

23. Le discours rapporté au passé

23. Le discours rapporté au passé 23 23. Le discours rapporté au passé 23.1 LE DISCOURS INDIRECT On utilise le discours indirect pour transmettre : Les paroles de quelqu un qui n est pas là : Il me dit que tu pars. Les paroles de votre

Plus en détail

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR?

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? Source: DUMONT, Nicole. Femmes d aujourd hui, Vol. 1 No. 8., janvier 1996. On dit de certaines personnes qu elles n ont pas de tête ou qu elles n ont pas de

Plus en détail

«Si quelqu un veut venir après moi qu il renonce à lui-même, qu il se charge chaque jour de sa croix et qu il me suive» Luc 9 : 23.

«Si quelqu un veut venir après moi qu il renonce à lui-même, qu il se charge chaque jour de sa croix et qu il me suive» Luc 9 : 23. «Si quelqu un veut venir après moi qu il renonce à lui-même, qu il se charge chaque jour de sa croix et qu il me suive» Luc 9 : 23. Pour faire suite au récit des disciples sur le chemin d Emmaüs et pour

Plus en détail

Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique)

Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique) 1 Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique) La programmation neurolinguistique (PNL) fournit des outils de développement personnel et d amélioration de l efficacité relationnelle dans

Plus en détail

Dis-moi ce que tu as fait, je te dirai qui tu es 1

Dis-moi ce que tu as fait, je te dirai qui tu es 1 Dis-moi ce que tu as fait, je te dirai qui tu es 1 1. la lettre qu il A écrite A. Observez les phrases suivantes et soulignez les participes passés. Que remarquez-vous? Le CV qu il a envoyé. Le document

Plus en détail

Cecile Meignant. Infographie - Illustration - photographie. 42 ans. cecile.meignant@wanadoo.fr 06 88 75 07 99

Cecile Meignant. Infographie - Illustration - photographie. 42 ans. cecile.meignant@wanadoo.fr 06 88 75 07 99 Formation a l ESAG (atelier Met de Penninghen), Paris en 5 ans Salariée en milieu associatif : responsable de communication et monteuse de projets culturels En Free lance depuis 7 ans Cecile Meignant 42

Plus en détail

Remise de l Ordre National du Mérite à M. David LASFARGUE (Résidence de France 7 novembre 2014) ----------

Remise de l Ordre National du Mérite à M. David LASFARGUE (Résidence de France 7 novembre 2014) ---------- Remise de l Ordre National du Mérite à M. David LASFARGUE (Résidence de France 7 novembre 2014) ---------- Cher David Lasfargue, Mesdames, Messieurs, C est toujours un honneur et un plaisir pour un Ambassadeur

Plus en détail

Aujourd hui, pas un seul manager ne peut se dire à l abri des conflits que ce soit avec ses supérieurs, ses collègues ou ses collaborateurs.

Aujourd hui, pas un seul manager ne peut se dire à l abri des conflits que ce soit avec ses supérieurs, ses collègues ou ses collaborateurs. MANAGERS : COMMENT PRENEZ-VOUS EN CHARGE LES CONFLITS? AUTO-EVALUEZ-VOUS! Dans un contexte économique morose et qui perdure, nous sommes confrontés à un grand nombre de difficultés et de frustrations.

Plus en détail

5 postures pour mobiliser le don

5 postures pour mobiliser le don Confiance Sollicitude Réciprocité d engagement Tirer partie de son Relance expérience relationnelle constructive 5 postures pour mobiliser le don Attention à soi Alliance : Lier sans défier Donner Recevoir

Plus en détail

Mademoiselle J affabule et les chasseurs de rêves Ou l aventure intergalactique d un train de banlieue à l heure de pointe

Mademoiselle J affabule et les chasseurs de rêves Ou l aventure intergalactique d un train de banlieue à l heure de pointe Mademoiselle J affabule et les chasseurs de rêves Ou l aventure intergalactique d un train de banlieue à l heure de pointe de Luc Tartar * extraits * Les sardines (on n est pas des bêtes) - Qu est-ce qu

Plus en détail

ANAMNÈSE - 1 - Création : Dre Josée Douaire, psychologue

ANAMNÈSE - 1 - Création : Dre Josée Douaire, psychologue ANAMNÈSE - 1 - (N.B. : le carnet de santé de votre enfant peut vous être utile pour remplir ce questionnaire) Nom de la personne qui complète ce questionnaire : Informations générales Nom de l enfant :

Plus en détail

Michel Magras. compte-rendu PROJET DE LOI RELATIF À LA MODERNISATION DU DROIT DE L OUTRE-MER

Michel Magras. compte-rendu PROJET DE LOI RELATIF À LA MODERNISATION DU DROIT DE L OUTRE-MER Michel Magras Sénateur de Saint-Barthélemy Président de la Délégation sénatoriale à l outre-mer compte-rendu (suite) Séance du vendredi 26 juin 2015 PROJET DE LOI RELATIF À LA MODERNISATION DU DROIT DE

Plus en détail

Appel à contributions Communications et ateliers

Appel à contributions Communications et ateliers DES CLOWNS ET DES SCIENCES 1ERE EDITION Un colloque pour penser en sciences inverses Du mercredi 20 au samedi 23 juin 2012 Appel à contributions Communications et ateliers La science fait peur tout en

Plus en détail

Épreuve de Compréhension orale

Épreuve de Compréhension orale 60 questions (4 sections) 40 minutes L épreuve de compréhension orale rassemble 4 sections comprenant 60 questions (questions 51 à 110). SECTION A SECTION B 8 questions Associer des illustrations à des

Plus en détail

Il y a un temps pour tout «Il y a un temps pour tout et un moment pour chaque chose», dit l Ecclésiaste signifiant ainsi à l homme qui veut accéder à

Il y a un temps pour tout «Il y a un temps pour tout et un moment pour chaque chose», dit l Ecclésiaste signifiant ainsi à l homme qui veut accéder à Il y a un temps pour tout «Il y a un temps pour tout et un moment pour chaque chose», dit l Ecclésiaste signifiant ainsi à l homme qui veut accéder à la sagesse qu il lui faut, avant tout, adapter ses

Plus en détail

PAR VOTRE MEDECIN! «FUN», LES CIGARETTES RECOMMANDÉES NOUVELLE PERCÉE MÉDICALE!

PAR VOTRE MEDECIN! «FUN», LES CIGARETTES RECOMMANDÉES NOUVELLE PERCÉE MÉDICALE! «FUN», LES CIGARETTES RECOMMANDÉES PAR VOTRE MEDECIN! OUAH, DOC! JE ME SENS DÉJÀ MIEUX! C EST parce QUE FUN utilise le MEILleur DES TAbacs!! NOUVELLE PERCÉE MÉDICALE! VÉRIDIQUE! On a découvert que les

Plus en détail

2010/2011 MASTER 2 SPECIALITE 8 MEF (IUFM/UPV/INSHEA)

2010/2011 MASTER 2 SPECIALITE 8 MEF (IUFM/UPV/INSHEA) 2010/2011 MASTER 2 SPECIALITE 8 MEF (IUFM/UPV/INSHEA) ACCOMPAGNEMENT DE PUBLICS A BESOINS EDUCATIFS PARTICULIERS PAR UNE PEDAGOGIE INSTITUTIONNELLE ADAPTEE Responsable : CANAT Sylvie MASTER 2 SPECIALITE

Plus en détail

Coaching et Team Building

Coaching et Team Building recherché par les entreprises Ils représentent deux leviers ENTREPRISE Coaching et Team Building des outils de management au service de la personne, des entreprises et des organisations Serge LANTEAUME

Plus en détail

Ecole erber. Dossier de Presse. Le 20 octobre 2011 Inauguration l Ecole Kerber. Une école indépendante, laïque et gratuite

Ecole erber. Dossier de Presse. Le 20 octobre 2011 Inauguration l Ecole Kerber. Une école indépendante, laïque et gratuite Dossier de Presse,,,, Une école indépendante, laïque et gratuite Le 20 octobre 2011 Inauguration l Ecole K Une nouvelle chance pour des enfants de pouvoir apprendre dans les meilleures conditions. Ecole

Plus en détail

Guide Confiance en soi

Guide Confiance en soi Guide Confiance en soi Phase Être en relation avec soi Guide.Confiance-juillet 2014.doc 27-07-14 Ce document, créé par ÉCOUTE TON CORPS, est destiné pour votre usage personnel seulement. Seuls nos diplômés

Plus en détail

Thèmes et situations : Agenda et Emploi du temps. Fiche pédagogique

Thèmes et situations : Agenda et Emploi du temps. Fiche pédagogique Ressources pour les enseignants et les formateurs en français des affaires Activité pour la classe : CFP Crédit : Joelle Bonenfant, Jean Lacroix Thèmes et situations : Agenda et Emploi du temps Fiche pédagogique

Plus en détail

Camus l a joliment formulé : le seul. introduction

Camus l a joliment formulé : le seul. introduction introduction Camus l a joliment formulé : le seul choix qui s offre à nous, aujourd hui, est d être soit un pessimiste qui rit, soit un optimiste qui pleure. L optimiste croit que tout va bien. Dans La

Plus en détail

Manque de reconnaissance. Manque de contrôle

Manque de reconnaissance. Manque de contrôle CONTRE-VALEURS 7 octobre 2014 Les contre-valeurs représentent ce que l on cherche à fuir. Elles nous motivent négativement en ce sens où elles incarnent des situations que nous évitons ou que nous cherchons

Plus en détail

Organisation des études et conditions d inscription

Organisation des études et conditions d inscription COLLÈGE CLINIQUE PSYCHANALYTIQUE DE PARIS Organisation des études et conditions d inscription COLLÈGE CLINIQUE PSYCHANALYTIQUE DE PARIS Les enseignements proposés se répartissent ainsi : I Les Unités cliniques,

Plus en détail

Discours de Marylise LEBRANCHU. Echanges avec les étudiants du master collectivités locales de. l Université de Corse, à Corte en Haute-Corse

Discours de Marylise LEBRANCHU. Echanges avec les étudiants du master collectivités locales de. l Université de Corse, à Corte en Haute-Corse Discours de Marylise LEBRANCHU Echanges avec les étudiants du master collectivités locales de l Université de Corse, à Corte en Haute-Corse Jeudi 17 octobre 2013 Je suis heureuse de pouvoir commencer,

Plus en détail

«Longtemps, j ai pris ma plume pour une épée : à présent, je connais notre impuissance.»

«Longtemps, j ai pris ma plume pour une épée : à présent, je connais notre impuissance.» Métonymie : image désuète de l instrument servant à écrire. Représentation traditionnelle et glorieuse du travail de l écrivain. Allusion à une époque révolue. Idée de durée, de permanence. edoublée dans

Plus en détail

Le passé composé. J ai trouvé 100 F dans la rue. Il est parti à 5 h 00.

Le passé composé. J ai trouvé 100 F dans la rue. Il est parti à 5 h 00. Le passé composé J ai trouvé 100 F dans la rue. Il est parti à 5 h 00. Le passé composé présente des actions passées, ponctuelles, et d une durée délimitée dans le passé. Formation : avoir ou être (au

Plus en détail

Nous avons besoin de passeurs

Nous avons besoin de passeurs 1 Nous avons besoin de passeurs «Lier pratiques culturelles et artistiques, formation tout au long de la vie et citoyenneté» François Vercoutère Du point de vue où je parle, militant d éducation populaire

Plus en détail

Mieux vivre avec votre asthme

Mieux vivre avec votre asthme Mieux vivre avec votre asthme L éducation thérapeutique pour bien gérer votre asthme au quotidien Bien gérer sa maladie permet de reconnaître et maîtriser les symptômes afin de limiter la gêne respiratoire.

Plus en détail

Exercices de dénombrement

Exercices de dénombrement Exercices de dénombrement Exercice En turbo Pascal, un entier relatif (type integer) est codé sur 6 bits. Cela signifie que l'on réserve 6 cases mémoires contenant des "0" ou des "" pour écrire un entier.

Plus en détail

Ne tombez pas dans les pièges tendus par

Ne tombez pas dans les pièges tendus par Ne tombez pas dans les pièges tendus par Ce que vous devez savoir avant de dépenser votre 1 er sur Adwords Guide gratuit offert par le site www.ledroitdereussir.com Introduction Dans un instant vous allez

Plus en détail

Je les ai entendus frapper. C était l aube. Les deux gendarmes se tenaient derrière la porte. J ai ouvert et je leur ai proposé d entrer.

Je les ai entendus frapper. C était l aube. Les deux gendarmes se tenaient derrière la porte. J ai ouvert et je leur ai proposé d entrer. Je les ai entendus frapper. C était l aube. Les deux gendarmes se tenaient derrière la porte. J ai ouvert et je leur ai proposé d entrer. Mais je me suis repris : En fait, je préférais les recevoir dans

Plus en détail

Kerberos mis en scène

Kerberos mis en scène Sébastien Gambs Autour de l authentification : cours 5 1 Kerberos mis en scène Sébastien Gambs (d après un cours de Frédéric Tronel) sgambs@irisa.fr 12 janvier 2015 Sébastien Gambs Autour de l authentification

Plus en détail

Dans le cadre du décret Education Permanente. La Plate-forme francophone du Volontariat présente : ANALYSE. (11 074 signes espaces compris)

Dans le cadre du décret Education Permanente. La Plate-forme francophone du Volontariat présente : ANALYSE. (11 074 signes espaces compris) 1 Dans le cadre du décret Education Permanente La Plate-forme francophone du Volontariat présente : ANALYSE (11 074 signes espaces compris) Le volontariat et ses limites dans le secteur social et des soins

Plus en détail

Circonscription de. Valence d Agen

Circonscription de. Valence d Agen Circonscription de Valence d Agen Pourquoi ce guide? Depuis des décennies, le sujet des devoirs à la maison est discuté dans et hors de l école. Nous avons souhaité faire le point sur ce sujet afin de

Plus en détail

Assises de l Enseignement Catholique Intervention de Paul MALARTRE Paris Cité des Sciences de La Villette 8 juin 2007

Assises de l Enseignement Catholique Intervention de Paul MALARTRE Paris Cité des Sciences de La Villette 8 juin 2007 Assises de l Enseignement Catholique Intervention de Paul MALARTRE Paris Cité des Sciences de La Villette 8 juin 2007 Quand je pense à ces nouveaux Chefs d établissement qui me disaient récemment avoir

Plus en détail

COMMISSION DE LA SANTÉ PUBLIQUE, DE L'ENVIRONNEMENT ET DU RENOUVEAU DE LA SOCIÉTÉ du 10 mars 2015

COMMISSION DE LA SANTÉ PUBLIQUE, DE L'ENVIRONNEMENT ET DU RENOUVEAU DE LA SOCIÉTÉ du 10 mars 2015 COMMISSION DE LA SANTÉ PUBLIQUE, DE L'ENVIRONNEMENT ET DU RENOUVEAU DE LA SOCIÉTÉ du 10 mars 2015 Questions jointes de - M. Willy Demeyer à la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sur

Plus en détail

Arithmétique binaire. Chapitre. 5.1 Notions. 5.1.1 Bit. 5.1.2 Mot

Arithmétique binaire. Chapitre. 5.1 Notions. 5.1.1 Bit. 5.1.2 Mot Chapitre 5 Arithmétique binaire L es codes sont manipulés au quotidien sans qu on s en rende compte, et leur compréhension est quasi instinctive. Le seul fait de lire fait appel au codage alphabétique,

Plus en détail

A.-M. Cubat PMB - Import de lecteurs - Généralités Page 1 Source : http://amcubat.be/docpmb/import-de-lecteurs

A.-M. Cubat PMB - Import de lecteurs - Généralités Page 1 Source : http://amcubat.be/docpmb/import-de-lecteurs A.-M. Cubat PMB - Import de lecteurs - Généralités Page 1 Diverses méthodes d import de lecteurs Les données (noms, prénoms, adresses. des lecteurs) proviennent en général du secrétariat, et se trouvent

Plus en détail

Premier cours d informatique

Premier cours d informatique La lecture du règlement intérieur Définition de quelques mots informatiques Premier cours d informatique Salutation d usage et présentation des participants Et du projet -Informatique : Traitement automatique

Plus en détail

APPRENDRE LA CHIMIE EN ZEP

APPRENDRE LA CHIMIE EN ZEP Résumé du rapport de recherche destiné au Centre Alain Savary, INRP APPRENDRE LA CHIMIE EN ZEP Martine Méheut, Olivier Prézeau INRP, Centre Alain Savary Apprendre la chimie en ZEP Résumé 1 Dans une perspective

Plus en détail

Cours de bridge. Guillaume Lafon

Cours de bridge. Guillaume Lafon Cours de bridge Guillaume Lafon 1 Évaluer son jeu Pour évaluer son jeu, rien de plus simple! On compte d abord les honneurs : 4 points par as, 3 points par roi, 2 points par dame, et 1 point par valet.

Plus en détail

Ne vas pas en enfer!

Ne vas pas en enfer! Ne vas pas en enfer! Une artiste de Corée du Sud emmenée en enfer www.divinerevelations.info/pit En 2009, une jeune artiste de Corée du Sud qui participait à une nuit de prière a été visitée par JésusChrist.

Plus en détail

2È JOURNÉE NATIONALE DE FORMATION DES PHARMACIENS CANCER ET ACCOMPAGNEMENT DU PHARMACIEN : UN PREMIER PAS VERS LA RÉSILIENCE.

2È JOURNÉE NATIONALE DE FORMATION DES PHARMACIENS CANCER ET ACCOMPAGNEMENT DU PHARMACIEN : UN PREMIER PAS VERS LA RÉSILIENCE. 2È JOURNÉE NATIONALE DE FORMATION DES PHARMACIENS Avec le Haut Patronage de Madame Roselyne BACHELOT-NARQUIN, Ministre de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative CANCER ET ACCOMPAGNEMENT

Plus en détail

UNITÉ 5. Écris les noms des parties du corps indiquées dans les dessins. Bon Courage! Vol. 2

UNITÉ 5. Écris les noms des parties du corps indiquées dans les dessins. Bon Courage! Vol. 2 Écris les noms des parties du corps indiquées dans les dessins. Dans le bureau du docteur Lanquette Secrétaire: Secrétaire: Je voudrais un rendez-vous pour voir le docteur, s il vous plait. Vous avez une

Plus en détail

Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie.

Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie. Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie. Sarah CAILLOT, Psychologue Réseau Breizh IMC- Pôle MPR St-Hélier (Rennes)- Journée Inter-régionale

Plus en détail

1. La famille d accueil de Nadja est composée de combien de personnes? 2. Un membre de la famille de Mme Millet n est pas Français. Qui est-ce?

1. La famille d accueil de Nadja est composée de combien de personnes? 2. Un membre de la famille de Mme Millet n est pas Français. Qui est-ce? 1 LA FAMILLE 1.1 Lecture premier texte Nadja va passer quatre mois de la prochaine année scolaire en France. Aujourd hui, elle a reçu cette lettre de sa famille d accueil. Chère Nadja, Je m appelle Martine

Plus en détail

5 semaines pour apprendre à bien jouer un morceau de piano

5 semaines pour apprendre à bien jouer un morceau de piano 5 semaines pour apprendre à bien jouer un morceau de piano Ce guide peut être librement imprimé et redistribué gratuitement. Vous pouvez pouvez l'offrir ou le faire suivre à vos amis musiciens. En revanche,

Plus en détail

Chapitre 2 LE CAS PRATIQUE

Chapitre 2 LE CAS PRATIQUE Chapitre 2 LE CAS PRATIQUE Demande de conseil. Le cas pratique est un exercice juridique qui, à l instar d une personne se trouvant en situation de litige avec autrui, demande conseil. C est un exercice

Plus en détail

MON LIVRET DE COMPETENCES EN LANGUE (Socle commun) Niveau A1/A2 / B1

MON LIVRET DE COMPETENCES EN LANGUE (Socle commun) Niveau A1/A2 / B1 Nom : Prénom :.. MON LIVRET DE COMPETENCES EN LANGUE (Socle commun) Niveau A1/A2 / B1 Récapitulatif pour la validation du Diplôme National du Brevet (Attestation du Niveau A2 en Langue Vivante) : ACTIVITES

Plus en détail

Synthèse «Le Plus Grand Produit»

Synthèse «Le Plus Grand Produit» Introduction et Objectifs Synthèse «Le Plus Grand Produit» Le document suivant est extrait d un ensemble de ressources plus vastes construites par un groupe de recherche INRP-IREM-IUFM-LEPS. La problématique

Plus en détail

Distinction entre le pronom leur et le déterminant leur

Distinction entre le pronom leur et le déterminant leur ET ACCORDS LE DÉTERMINANT LEUR 1 Pronom Distinction entre le pronom leur et le déterminant leur En cliquant sur le bouton «Rubrique grammaticale» dans notre site, vous pourrez, au besoin, consulter les

Plus en détail

Esprit critique et dérives psychologique

Esprit critique et dérives psychologique Esprit critique et dérives psychologique L'esprit critique et l'autodéfense intellectuelle... Psy : clés d interprétation de notre environnement La construction et la transmission du savoir recouvre des

Plus en détail

Réception de Montréal Secteur des valeurs mobilières. Discours d ouverture

Réception de Montréal Secteur des valeurs mobilières. Discours d ouverture Réception de Montréal Secteur des valeurs mobilières Discours d ouverture Andrew J. Kriegler Président et chef de la direction Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières 25

Plus en détail

Louise, elle est folle

Louise, elle est folle Leslie Kaplan Louise, elle est folle suivi de Renversement contre une civilisation du cliché la ligne Copi-Buñuel-Beckett P.O.L 33, rue Saint-André-des-Arts, Paris 6 e pour Élise et Fred tu m as trahie

Plus en détail

Les Cahiers de la Franc-maçonnerie

Les Cahiers de la Franc-maçonnerie Les Cahiers de la Franc-maçonnerie N O 25 : QU EST-CE QU UNE «PLANCHE», À QUOI SERT-ELLE, QU EXIGE-T-ELLE DE CELUI QUI LA PRÉSENTE? Par le «Collectif des cahiers» «La planche» : l angoisse! Un ami, brillant

Plus en détail

V3 - LE PASSE COMPOSE

V3 - LE PASSE COMPOSE CM1 V.3 LE PASSE COMPOSE DE L INDICATIF Il s agit de mettre en évidence la conjugaison des verbes en «er», en «ir-iss» des verbes être, avoir, faire, prendre, aller, pouvoir. On mettra en évidence le fait

Plus en détail

S organiser autrement

S organiser autrement S organiser autrement Dominique Tibéri enseignant en cycle 3 et formateur à l IUFM Nancy (54) propose ici une alternative à la préparation de classe telle qu elle est demandée par l Institution. Préparer

Plus en détail

La déontologie, le courriel et la profession de counseling

La déontologie, le courriel et la profession de counseling Aide-mémoire sur la déontologie, les questions d ordre juridique, et les normes pour les conseillers Il me fait plaisir d accueillir Dan et Lawrence comme les premiers invités de la chronique Aide-mémoire.

Plus en détail

L évolution des rôles en soins infirmiers. Un changement à s approprier

L évolution des rôles en soins infirmiers. Un changement à s approprier L évolution des rôles en soins infirmiers Un changement à s approprier Les formateurs Louise Leduc Coordonnatrice du développement clinique de la pratique en soins infirmiers, DPSSS-DSI Stéphane Gagnon

Plus en détail