Guilhem Julia Maître de conférences Université de Paris XIII

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Guilhem Julia Maître de conférences Université de Paris XIII"

Transcription

1 Guilhem Julia Maître de conférences Université de Paris XIII Institut de Recherches en Droit des Affaires EA , Avenue Jean-Baptiste Clément Villetaneuse FORMATION Qualification aux fonctions de Maître de conférences par le Conseil national des universités. Docteur en droit privé Université de Rouen Mention «très honorable», félicitations du jury à l unanimité, proposition de prix de thèse, subvention pour publication. Formation aux enjeux de la propriété intellectuelle INSA Rouen 2002/ / / /2000 Doctorat en droit privé Université de Rouen «L œuvre de magie et le droit» sous la direction du Professeur Courbe DEA «Droit international et européen» Université de Rouen Mention «assez bien» Maîtrise en Droit privé Université de Rouen Mention «bien» Licence en Droit Université de Rouen Finaliste du concours d éloquence «Oratio» Université de Rouen 1997/1999 DEUG Droit Université de Rouen Mention «assez bien» I

2 ENSEIGNEMENTS UNVIVERSITÉ DE PARIS /2010 Cours magistraux Séminaires - Droit d auteur & copyright (M2) - Droit du commerce électronique (M2) - Droit de la santé (M1) - Propriété littéraire et artistique (M1) - Droit de la famille (L3) - Techniques de négociation internationale (M2) - Méthodologie de la recherche (M2) UNIVERSITÉ DE ROUEN 2009/2010 AUTRE Cours magistraux Travaux dirigés - Droit de l informatique (M1) - Droit des successions (M1) - Droit des régimes matrimoniaux (M1) 2009/2010 Cours magistral «Propriété intellectuelle», Rouen Business School (M1) Séminaires «Droit des nouvelles technologies», «Droit de la distribution», Paris Executive Campus (M2) 2006/ Conférences «Le droit d auteur en magie», formation continue au Centre national des arts du cirque, Châlons-en-Champagne Séminaire «Le harcèlement moral en droit du travail», formation médicale continue, association MG Form, Paris II

3 AUTRE 1 Direction de mémoires - La répression du téléchargement illégal : la mise à l épreuve du système HADOPI Par Mlle Isabelle Maille, Master 2 recherche «Droit des affaires», Université de Paris XIII. - Le droit d auteur des effets numériques dans la publicité Par Mlle Andréa Caballé, Master 2 professionnel, «Innovation et Management de la propriété intellectuelle», Université de Paris XIII. 2 Journées d études et séminaires - Après-midi d étude en l honneur des Professeurs Courbe, Meunier et Moulin, association Jurisart, Université de Rouen, 15 juin Communication : «Un écho inattendu de la lex mercatoria : la lex magica» - L Art et le droit, journée d étude, association Jurisart, Université de Rouen, 6 octobre Présidence de la table : «La gestion de l Art» - Techniques et mots magiques dans les arts, séminaire pluridisciplinaire, Université de Cergy-Pontoise en partenariat avec le Centre «Recherche sur la pluralité esthétique» de Paris VIII, courant année 2010/ Communication : «L Art magique et le droit» III

4 PRÉSENTATION DES TRAVAUX 1 Publications Thèse : L œuvre de magie et le droit Partie 1 : L œuvre de magie saisie par le droit Titre 1 : L aspect apparent de l œuvre de magie Chap. 1 : La notion d œuvre de magie Chap. 2 : La réception jurisprudentielle de l œuvre de magie Titre 2 : L aspect dissimulé de l œuvre de magie Chap. 1 : La mise en lumière du processus de création Chap. 2 : La mise en péril du processus de création Partie 2 : L œuvre de magie protégée par le droit Titre 1 : La détermination des sources législatives Sous-titre 1 : Les insuffisances de la propriété intellectuelle Chap. 1 : Les mécanismes de la propriété industrielle à l épreuve de l œuvre de magie Chap. 2 : La nature et les enjeux de la propriété littéraire et artistique Sous-titre 2 : Pour de nouveaux modèles législatifs Chap. 1 : Le recours aux pratiques professionnelles : la lex magica Chap. 2 : Les ressources insoupçonnées du droit d auteur Titre 2 : L adaptation des techniques contractuelles Chap. 1 : Les rapports contractuels révélés par la pratique Chap. 2 : Pour de nouveaux modèles contractuels IV

5 Objectifs de la thèse Cette étude consiste à définir la création de l artiste magicien comme un objet de droit et à chercher à la doter d un régime spécifique dédié à sa protection. Le tour de magie doit son existence à la préservation de son secret. Or ce dernier est aujourd hui menacé par les révélations qui en sont faites contre le gré du magicien. L enjeu du travail entrepris réside dans la qualification juridique du tour et du numéro de magie, du processus intellectuel qui y conduit, et de la révélation du secret, entendue comme une atteinte spécifique car immatérielle portée au travail du magicien. À cette fin, les mécanismes classiques du droit d auteur vont pouvoir être détournés de leur fonction habituelle pour embrasser la spécificité d une œuvre de l esprit qui ne ressemble à aucune autre en raison de la dualité aspect apparent/aspect dissimulé qui la sous tend. Audelà de la recherche des sources législatives adéquates, l étude détaille l ensemble des relations contractuelles qui se nouent autour de l exploitation de l œuvre de magie ; elle montre aussi les difficultés qui naissent de ces rapports et la façon d y remédier pour garantir à l auteur magicien une meilleure défense de ses droits. Résumé de la thèse L étude repose sur une double problématique. D abord montrer l importance de reconnaître à l œuvre de magie le statut d objet de droit, ensuite déterminer quel droit lui appliquer. L œuvre de magie revêt deux aspects : le tour et le numéro. Le tour de magie est le résultat visuel perçu par le spectateur confronté à une vision impossible. Le spectateur est témoin d un effet magique : l envol de la partenaire du magicien ou le voyage d une carte à jouer dans un lieu improbable. Le numéro de magie est un ensemble plus complexe dans lequel le magicien associe plusieurs tours à une mise en scène théâtrale qui inclut des éléments tels la danse, la musique, les costumes ou les jeux de lumière En dépit des insuffisances relevées dans l état du droit et la jurisprudence actuelle, il ne fait pas de doute que la création du magicien représente un défi stimulant sur le plan de la qualification juridique. La présence du secret dans le spectacle de l illusionniste fait naître une dualité qui repose sur le visible le résultat visuel que donne à voir le magicien et l invisible la mise en œuvre d éléments cachés conduisant à ce résultat. L admission de la juridicité de l œuvre de magie suppose d appréhender l une et l autre de ces facettes indissociables. C est pourquoi la première partie s est articule autour de la distinction opérée entre l aspect apparent et l aspect dissimulé de cette œuvre. L analyse de l aspect apparent de l œuvre de magie suppose de l appréhender d un point de vue extérieur à son créateur, c'est-à-dire telle qu elle est perçue par le spectateur. C est ce point de vue qu ont retenu les magistrats ayant statué dans deux affaires de contrefaçon de numéro de magie. Les rares décisions rendues en la matière sont précieuses. Leur analyse permet de répondre aux interrogations suivantes : comment se sont conduits les juges face à une œuvre de l esprit atypique? Quelle protection est reconnue à la création du magicien? Le secret estil pris en compte pour apprécier l existence d une contrefaçon? Le raisonnement des juges V

6 conduit à une protection imparfaite car insuffisante de l œuvre de magie : seul le numéro de magie serait susceptible de protection, et non le tour pris dans son individualité. L étude de l aspect dissimulé de la création magique conduit ensuite à disséquer le processus intellectuel qui la sous tend. Le fait de se positionner en amont de la représentation publique de l œuvre de magie permet de mettre en lumière les composantes impliquées dans le tour et le numéro de magie. En outre, l examen de cette activité créatrice fait mesurer l importance du rôle tenu par le secret mis en œuvre par le magicien à l insu de son spectateur. En effet, ce secret contribue grandement à la valeur de l œuvre de magie, tant sur le plan artistique que sur le plan économique. Préserver sa confidentialité apparaît donc essentiel. Pourtant, le secret de magie est une entité résolument fragile, car constamment menacé par le vol et les révélations faites contre le gré du magicien. Pour tenter de lui donner une assise juridique, le droit commun est sollicité au travers de la protection du secret de fabrique et du savoir-faire. Toutefois, l inadaptation de ces droits aux spécificités inhérentes au secret de magie va favoriser le recours au droit spécial de la propriété intellectuelle. C est le point de départ de la seconde partie de la thèse. La recherche d un régime de protection dévoué à l œuvre de magie prise s opère autour de deux axes. La détermination des sources législatives d une part, l adaptation des techniques contractuelles d autre part. Ni le droit de la propriété industrielle ni celui de la propriété littéraire et artistique ne donnent pleinement satisfaction. Parmi les points qui posent problème, il faut citer en matière de brevet, l exigence de publicité qui contredit l impératif de préservation du secret magique. Sur le terrain du droit d auteur, la détermination de la forme de l œuvre et l appréciation de son originalité sont sources d incertitudes. Outre les problèmes propres à toutes les œuvres de l esprit, l œuvre de magie souffre de la difficulté de voir le droit d auteur s appliquer à son secret. Assimilé à une idée, ce dernier ne semble pas protégeable. Au vu des limites du droit de la propriété intellectuelle, il apparaît nécessaire de se demander si la communauté des magiciens ne constituait pas une société professionnelle comparable à celle des marchands, c'est-à-dire un groupement en mesure de produire luimême ses propres règles de conduite en marge du droit étatique. Ici aussi, pourtant, force est de constater la difficulté de caractériser un système d auto-régulation suffisamment élaboré pour s affranchir totalement d un rattachement à des sources législatives plus classiques. Dès lors, la détermination du droit applicable à l œuvre de magie consiste finalement en une utilisation particulière du droit d auteur. Il convient d abord d offrir à l œuvre de magie une place au sein du Code de la propriété intellectuelle. C est à cette fin qu est proposée une définition de cette œuvre, de son secret et de la révélation de ce dernier. Il est ensuite possible de montrer comment la dextérité du magicien peut être assimilée à une «chorégraphie de l invisible» et bénéficier ainsi d une protection légale. Enfin, l étude des conséquences de la révélation du secret sur le travail du magicien permet de mettre en lumière une atteinte immatérielle portée à la vérité de l œuvre de magie. La mise en place des définitions légales et le recours à la chorégraphie de l invisible correspondent à une protection a priori de l œuvre de magie, c'est-à-dire à titre préventif de l œuvre de magie ; tandis que l utilisation du droit moral de l auteur pour lutter contre les atteintes portées au secret de cette œuvre renvoie à une protection a posteriori de cette œuvre, c'est-à-dire à titre curatif. VI

7 Il convient ensuite de réfléchir à l adaptation des techniques contractuelles à l exploitation de l œuvre de magie, ce qui implique d identifier les liens d obligations qui se nouent autour de cette exploitation. Un examen des usages en vigueur dans le milieu des magiciens montre que la dénomination usuelle «contrat de vente de tour de magie» est juridiquement impropre. L application de la distinction propriété corporelle/propriété incorporelle à l œuvre de magie révèle que la cession du matériel relatif à un tour de magie ne confère à l acheteur aucun droit d exploitation en dehors du cadre privé du «cercle de famille». Le constat dressé sur le plan du droit s oppose donc à la pratique constante selon laquelle le contractant du marchand utilise comme bon lui semble l œuvre de magie acquise. C est pour tenter de résoudre ce conflit entre le droit et le fait qu il apparaît pertinent de réfléchir à un autre modèle contractuel, spécialement conçu pour satisfaire à la fois les intérêts de l auteur et ceux du tiers désireux d utiliser à titre professionnel sa création. Le résultat de la recherche consiste d abord à insérer d une clause de secret magique dans le contrat qui lie le marchand à son client. Il conduit ensuite à fixer les modalités de la rétribution de l auteur au titre de l exploitation de son œuvre. C est dans cette optique qu a été soumise l idée de la création d un bureau magie au sein de la SACD. Au terme de cette étude, le droit se révèle donc en mesure d offrir un statut d auteur spécifique au magicien et de garantir une protection de sa création. Il semble pourtant que l admission de ce statut suppose aussi une reconnaissance plus globale de la magie en tant qu art. La légitimité des droits de l auteur magicien auteur est certainement à ce prix. «La réception juridique de l incertitude médicale» Médecine & droit n 98/ 99 septembre - décembre 2009, p.131 I- La réception de l incertitude subjective A/ La réception légale et jurisprudentielle B/ Les conséquences de la réception sur l exigence du lien de causalité II- La réception de l incertitude objective A/ La réception légale et jurisprudentielle B/ Les conséquences de la réception sur l exigence du lien de causalité En matière de responsabilité médicale, la preuve d un lien de causalité certain entre le dommage et la faute du praticien est rendue difficile en présence des incertitudes liées à l étiologie de certaines pathologies. Comment tenir pour acquis que le comportement d un médecin ou l administration d un médicament est bien la cause du dommage de la victime? Notre droit doit donc composer avec une incertitude médicale. Comment concilier une causalité juridique qui doit être certaine et une causalité scientifique empreinte d incertitude médicale? L un des éléments de réponse réside dans la distinction qu il est possible d opérer en matière d incertitude médicale. En effet, deux hypothèses sont envisageables. Dans un cas, plusieurs facteurs causaux entrent en jeu, chacun pouvant être à l origine du dommage de la victime. C est le cas de la personne atteinte par le virus du Sida consécutivement à une transfusion sanguine et à des rapports sexuels non protégés. Laquelle de ces deux causes potentielles est celle qui a effectivement joué un rôle dans la survenance du dommage? L incertitude naît ici du concours des circonstances causales, chacune d entre VII

8 elles portant en elle une origine potentielle de la pathologie de la victime. Dans l appréciation de la cause du dommage subi, on ne sait quel facteur privilégier sur l autre, dès lors l incertitude doit être qualifiée de «subjective». Il est en revanche des hypothèses où l étiologie d une pathologie demeure mystérieuse. C est à dire qu en l état des connaissances scientifiques actuelles, il n est pas possible d assurer avec certitude que telle maladie est bien consécutive à tel acte. C est le cas de la sclérose en plaques qui touche les personnes ayant fait l objet d une vaccination contre l hépatite B. Ici, contrairement à tout à l heure, un seul facteur causal existe : l administration du vaccin. L incertitude médicale ne réside donc pas dans le concours de plusieurs circonstances causales, mais dans l absence de certitude concernant un facteur particulier. Cette absence de certitude n est pas liée au comportement de la victime mais au défaut de connaissances suffisamment fiables sur l origine d une pathologie. L incertitude est alors dite «objective». L une comme l autre de ces incertitudes doivent être abordées par le juge et la loi qui consacrent des systèmes reposant sur des présomptions. La consécration de ces modes de preuve permettant de se dispenser d une certitude juridique et scientifique se révèle favorable aux victimes, mais pose problème sur le terrain des principes juridiques. On constate en effet au terme de cette approche que l irruption de l incertitude médicale en matière de responsabilité civile délictuelle vient ébranler l un de ses piliers : l exigence d un lien de causalité certain. «La protection du secret du magicien par la chorégraphie de l invisible» La Gazette du palais n 205/ 206 juillet 2009, p.3 I- L admission de la chorégraphie par le droit d auteur A/ La reconnaissance historique hésitante B/ Les incertitudes actuelles II- L association avec le secret de magie : la «chorégraphie de l invisible» A/ Le secret de magie qualifié de «chorégraphie de l invisible» B/ Les conséquences de la qualification Sous certaines conditions, le droit d auteur protège la forme visible de la création magique, c'est-à-dire ce que l artiste magicien donne à voir à son public : une assistante en train de s élever dans les airs, ou une colombe qui surgit des pans d une écharpe montrée vide. Derrière cet aspect apparent de l œuvre de magie, il existe pourtant une autre réalité. Elle recouvre les moyens secrets auxquels le magicien recourt pour parvenir à ses fins. Le droit d auteur s attache à protéger une forme originale perceptible par les sens. Il ne permet donc pas en principe de protéger ce qui relève du secret. Pourtant, la partie invisible de l œuvre de magie est souvent le siège de la valeur artistique et économique de cette création artistique. Une reconnaissance juridique se révèle alors nécessaire pour en assurer la protection contre les atteintes indues. Ces atteintes sont de deux ordres : le vol du secret par un autre magicien et la révélation au public de ce secret par une personne qui n est pas nécessairement issue de ce milieu. VIII

9 En ce qu il offre une protection automatique et un monopole puissant, le droit d auteur ne doit pas être écarté trop vite en matière de protection du secret du magicien. L idée consiste à rattacher ce secret à un objet déjà protégé par le droit d auteur : la chorégraphie. Il est en effet possible et opportun de montrer que la manipulation secrète du magicien, qui repose sur sa dextérité, présente de nombreux points communs avec la chorégraphie. En effet, dans l exécution du tour de magie les mains du magicien opèrent un certain nombre de mouvements, visibles et invisibles, dans un ordre et un rythme bien précis. L enchainement de ces gestes conduit au résultat visuel qui fausse la perception du spectateur qui croit, par exemple, voir disparaître une carte à jouer. Cette notion d enchainement de mouvements assignés à un ordre et à un rythme déterminés se retrouve en tout point au sein de la chorégraphie, entendue classiquement comme l enchainement des pas du danseur. Le parallèle entre les déplacements du danseur et la dextérité manuelle du magicien permettrait ainsi de qualifier le tour de main de ce dernier de «chorégraphie de l invisible», car reposant en partie sur des mouvements non perçus par le spectateur. La manipulation secrète du magicien peut ainsi en raison de sa spécificité bénéficier d une protection au titre du droit d auteur, protection autonome vis-à-vis de celle octroyée à la partie visible de l œuvre de magie. «Un écho inattendu à la lex mercatoria : la lex magica» (Soumis à publication aux Annales de Droit) I- L émergence de la lex magica A/ Un contexte propice au développent de normes spontanées B/ La présence de normes spontanées II- Les limites de la lex magica A/ La limite liée à l application B/ La limite liée au contenu La lex mercatoria est l ensemble des normes non étatiques qui régissent l ensemble des rapports professionnels au sein de la communauté des commerçants internationaux. Dans un tout autre registre, celui du spectacle vivant, il existe une autre communauté : celle des artistes magiciens ; ces commerçants du rêve, qui s affranchissent du réel pour donner à voir l impossible. L objet de leur commerce, le rêve, n a de prime abord aucun lien avec l activité de la société des marchands. Pourtant, la communauté des magiciens évoque celle des marchands quant à la source de la norme juridique. La règle de droit traditionnelle, d origine étatique, se révèle impropre à embrasser des comportements professionnels tout à fait spécifiques car inhérents à un Art longtemps empreint, sinon de clandestinité, au moins de confidentialité. Avant d être reconnus en tant que vendeurs de rêve, ces artistes étaient accusés de commercer avec le diable. C est alors essentiellement le droit pénal qui avait vocation à régir la profession! Aujourd hui, le droit de la propriété intellectuelle peine à reconnaître l activité particulière de ces professionnels. C est pour cette raison qu un ensemble d usages et de pratiques ont commencé à naître au sein de la communauté des magiciens. L apparition d un corps de règles informelles conduit à s interroger sur l existence d une lex magica, transfuge inattendu de la fameuse lex mercatoria. IX

10 Il est possible de montrer que la communauté magique s est dotée d un ensemble de règles qui régissent la paternité et l utilisation tours de magie. Ces règles reposent sur la déontologie et visent à développer une pratique saine de cet art ancestral pourvu d un fonds commun de création considérable. Toutefois, un examen critique de ces dispositions affranchies des sources légales traditionnelles révèle d importantes limites. La première réside dans le fait que certains acteurs liés au milieu magique n en font pas partie. Il s agit de personnes tierces qui, gravitant autour du microcosme des magiciens, vont pouvoir accéder à une partie de leurs secrets et choisir ensuite de les révéler au grand public. Cette communication indue, car faite contre le gré des magiciens, porte atteinte à la valeur artistique et économique de l œuvre de magie. Cette atteinte doit être sanctionnée. Toutefois, un ensemble de règles informelles applicables à un corps professionnel vaut-il à l encontre d un tiers à cette communauté? La seconde limite, plus grave, réside dans la relevance juridique de la lex magica. L étude de certaines pratiques en vigueur au sein de la communauté des magiciens témoigne de graves entorses aux principes fondamentaux du droit d auteur. C est le cas en matière d exploitation du tour de magie acheté chez un commerçant spécialisé. Le magicien qui acquiert le matériel nécessaire à la réalisation du tour de magie s octroie le droit de l utiliser dans le cadre d une activité professionnelle lucrative : spectacles pour des entreprises ou des particuliers. Or, en vertu de la distinction entre la propriété corporelle du support d une œuvre de l esprit et la propriété incorporelle de l œuvre fixée sur ce support, le magicien n est pas autorisé à utiliser le tour en dehors du cadre privé du «cercle de famille». Il ne lui est pas permis de toucher des revenus grâce au tour. Cet usage, durablement installé dans la profession, ne saurait être admis en tant que norme spontanée tant il heurte les principes protecteurs des droits de l auteur. La reconnaissance de la juridicité de lex magica se trouve donc en partie compromise par la réalité des usages observés au sein de cette profession. «L exploitation des données personnelles sur les sites communautaires : le cas Facebook» (En cours de rédaction) I- Les modalités de la collecte des données personnelles A/ La publicité en ligne, clef de la gratuité de Facebook B/ Le contenu des conditions générales d utilisation II- Les conséquences quant au respect de la vie privée A/ Le non-respect de la législation sur les cookies B/ L intrusion extrême dans la vie privée : le logiciel Beacon Le développement d Internet conduit aujourd hui de nombreux adeptes des sites de réseaux sociaux à rendre publics de larges pans de leur vie privée. La mise en ligne d informations et de photographies personnelles fait naître de stimulants défis pour le juriste soucieux du respect des droits de la personnalité et du droit d auteur. La tâche se révèle particulièrement nécessaire dans le cadre du célèbre site Facebook dont nombre des Conditions générales d utilisation violent ouvertement les principes fondamentaux du droit à X

11 l image, du droit au respect de la vie privée et du droit de l auteur sur l utilisation et l exploitation du «contenu utilisateur» publié par le membre sur le site. Le succès croissant du site (plus de quatre cent millions d utilisateurs dans le monde) s explique par deux raisons : la gratuité et les fonctionnalités offertes. Facebook se distingue des autres sites communautaires en ce que son interface offre tout ce que peut souhaiter l internaute désireux de communiquer et de partager avec la planète Internet : messagerie instantanée, publication et échanges de photos, de vidéos, commentaire d articles, questionnaires et jeux interactifs, reprise de contact avec d anciens camarades La gratuité du site est rendue possible par le recours à la publicité en ligne. Cette publicité se distingue de celle faite dans le monde «réel» en ce qu elle utilise les données personnelles des individus pour proposer une offre ciblée. Or, soucieux de garantir le respect de la vie privée de l internaute, notre droit, guidé par le législateur communautaire, encadre les conditions de collecte et d utilisation des informations individuelles à des fins publicitaires. Le souci de protection revêt une acuité particulière en matière de cookies, ces petits fichiers qui s enregistrent sur le disque dur de l ordinateur à chaque connexion de l utilisateur. Ces fichiers demeurent après le surf sur Internet et constituent ainsi des témoins des sites visités et des informations laissées (adresse électronique, coordonnées personnelles ). En principe, à l entrée d un site Internet, tout internaute peut s opposer à la collecte des cookies, sans que cela n entraîne une interdiction d accéder au site. La solution résulte d une Directive communautaire du 8 juin 2000, transposée en droit interne le 21 juin 2004 par la «Loi pour la confiance en l économie numérique». Or, l acceptation des Conditions générales d utilisation du site Facebook contraint le membre à autoriser l utilisation continue de ses cookies, et ce même après la désinscription du site! Il n est donc pas possible pour un internaute d accéder aux services de Facebook sans consentir à une utilisation commerciale de ses informations personnelles. Le respect de la vie privée se trouve ainsi menacé par la publicité mise en œuvre par les entreprises partenaires du site, qui en assurent le financement. 2 Projet de recherche Direction du projet : «Nouvelles technologies et scénographies magiques : l exemple de la création HORSCENE» Projet de recherche financé par la Maison des Sciences de l Homme Paris Nord (durée du projet : janvier 2010 à janvier 2012) I- Les enjeux du projet II- Les objectifs du projet I- Les enjeux du projet Le projet a pour but de mener de façon simultanée une étude artistique et une étude juridique à partir du travail mené par la Compagnie 14:20 dirigée par M. Navarro. XI

12 Il s agit d analyser une nouvelle forme de spectacle magique : la création dite «HORSCENE». Cette façon inédite de penser l immersion du spectateur au sein d un processus multi sensoriel donne l occasion de réfléchir sur la notion de secret. Qu est-ce qu un secret de magicien? Quelle est l importance, au sein de ce secret, de la technique, du savoir-faire et des technologies? Surtout, comment parvenir à le protéger? Nous devons montrer que cet impératif de protection s impose en raison des appropriations indues dont peuvent faire l objet ces secrets. Véritables clefs de voûte des illusions produites par les artistes magiciens, ils ne doivent en aucun cas être communiqués au public. Le travail de la Compagnie 14:20 mérite d autant plus notre attention que les créations conçues sont résolument innovantes pour deux raisons. D abord car elles conduisent à impliquer le spectateur d une façon inhabituelle au sein d un espace scénique totalement affranchi des contraintes et usages habituels (configuration du théâtre à l italienne). Ensuite, car ces créations reposent sur une alliance entre procédés très anciens (pepper ghost notamment) et technologies modernes (holographie, informatique). Il est en outre important de rattacher ce travail technique à l œuvre artistique qu il sous tend. Il convient en effet de se demander à quel point la technique est nécessaire à cette œuvre? Protéger le travail final (entendu comme le résultat visuel perçu par le spectateur) nécessite-t-il de protéger aussi la technique qui en est à l origine, l interdépendance entre les deux étant totale? L enquête qui sera menée sur le processus créatif de la Compagnie a vocation à pouvoir s appliquer à des hypothèses plus larges : la création artistique en général, les arts émergents en particulier. C est dans cette optique que le modèle d étude mis en place devra permettre de répondre aux questions suivantes : comment construit-on un objet artistique? Comment s organise et s encadre son exploitation? Quelles sont les difficultés juridiques liées à la protection de cet objet? II- Les objectifs du projet Deux objectifs sont assignés à notre projet : au terme de la première année, nous souhaitons mettre en place une journée d études pour rendre compte de l avancée de notre enquête et des premiers résultats auxquels elle a abouti. Cette journée pourrait se tenir au sein de la Maison des Sciences de l Homme de Saint Denis, et réunirait différents intervenants issus des milieux universitaires, artistiques et juridiques. Il est important de ne jamais dissocier l approche juridique de l approche artistique. Cette journée permettrait au public de prendre connaissance des créations de la Compagnie 14:20 (projection vidéo d extraits de leurs spectacles en ouverture de la journée), d écouter les interventions des différents acteurs du projet, et enfin d assister, et de prendre part, à une table ronde qui réunirait plusieurs intervenants (issus notamment d autres disciplines que celles directement en relation avec le projet) autour de questions et de thèmes soulevés par un médiateur. Au terme de la seconde année du projet, une publication papier et/ou en ligne pourrait intervenir pour faire la synthèse du travail entrepris. XII

FAQ sur le metteur en scène

FAQ sur le metteur en scène FAQ sur le metteur en scène I. LE STATUT SOCIAL DU METTEUR EN SCENE Le metteur en scène est-il juridiquement considéré comme un artiste? Oui. Le droit du travail donne une liste non exhaustive des artistes

Plus en détail

MASTER ARTS DU SPECTACLE, COMMUNICATION ET MÉDIAS (ETUDES THÉÂTRALES)

MASTER ARTS DU SPECTACLE, COMMUNICATION ET MÉDIAS (ETUDES THÉÂTRALES) MASTER ARTS DU SPECTACLE, COMMUNICATION ET MÉDIAS (ETUDES THÉÂTRALES) RÉSUMÉ DE LA FORMATION Type de diplôme : Master (LMD) Domaine : Arts, Lettres, Langues Présentation Structure de la formation : * 4

Plus en détail

WIPO/GRTKF/IC/7/3 ANNEXE I

WIPO/GRTKF/IC/7/3 ANNEXE I ANNEXE I RESUME DU PROJET D OBJECTIFS DE POLITIQUE GENERALE ET DE PRINCIPES FONDAMENTAUX CONCERNANT LA PROTECTION DES EXPRESSIONS CULTURELLES TRADITIONNELLES OU EXPRESSIONS DU FOLKLORE La présente annexe

Plus en détail

Présentation du programme de danse Questions-réponses

Présentation du programme de danse Questions-réponses Présentation du programme de danse Questions-réponses Description du programme Le DEC préuniversitaire en Danse du Cégep de Rimouski offre une formation collégiale préparatoire à la poursuite d études

Plus en détail

Quelles sont les informations légales à faire figurer sur un site Internet?

Quelles sont les informations légales à faire figurer sur un site Internet? > Accueil > Le Droit en pratique > Fiches pratiques Quelles sont les informations légales à faire figurer sur un site Internet? Le site Internet est un vecteur d informations. Mais il en collecte également,

Plus en détail

Cours n 3 Valeurs informatiques et propriété (2)

Cours n 3 Valeurs informatiques et propriété (2) Cours n 3 Valeurs informatiques et propriété (2) - Les Bases De Données - Le multimédia - Les puces et topographies - La création générée par ordinateur 1 LES BASES DE DONNEES Depuis 1998, les Bases De

Plus en détail

Remise de l Ordre National du Mérite à M. David LASFARGUE (Résidence de France 7 novembre 2014) ----------

Remise de l Ordre National du Mérite à M. David LASFARGUE (Résidence de France 7 novembre 2014) ---------- Remise de l Ordre National du Mérite à M. David LASFARGUE (Résidence de France 7 novembre 2014) ---------- Cher David Lasfargue, Mesdames, Messieurs, C est toujours un honneur et un plaisir pour un Ambassadeur

Plus en détail

Atelier CCI Innovation TECHNIQUE CONTRACTUELLE ET RECHERCHE-DÉVELOPPEMENT LA COMMUNICATION DU SAVOIR-FAIRE

Atelier CCI Innovation TECHNIQUE CONTRACTUELLE ET RECHERCHE-DÉVELOPPEMENT LA COMMUNICATION DU SAVOIR-FAIRE TECHNIQUE CONTRACTUELLE ET RECHERCHE-DÉVELOPPEMENT LA COMMUNICATION DU SAVOIR-FAIRE Jeudi 25 juin 2015 Agnès Robin Maître de conférences à la Faculté de Droit de Montpellier Equipe de Recherche Créations

Plus en détail

«LAVORO SUBORDINATO, LAVORO COORDINATO E DINTORNI» Martine LE FRIANT, Professeure à l Université d Avignon

«LAVORO SUBORDINATO, LAVORO COORDINATO E DINTORNI» Martine LE FRIANT, Professeure à l Université d Avignon «LAVORO SUBORDINATO, LAVORO COORDINATO E DINTORNI» Martine LE FRIANT, Professeure à l Université d Avignon Eléments de réponse au questionnaire adressé par les organisateurs 1. Il n existe pas de définition

Plus en détail

TD 1 Marque vs Nom de Domaine

TD 1 Marque vs Nom de Domaine TD 1 Marque vs Nom de Domaine 1 COUR DE CASSATION, chambre commerciale, 13 décembre 2005 Publié le 30 janvier 2006 SA Soficar c/ SA Le Tourisme moderne compagnie parisienne du tourisme N 04-10.143 Cassation

Plus en détail

Commission Statut et Juridique AH-HP. COMMENTAIRES et OBSERVATIONS sur le PROJET du CODE de DEONTOLOGIE du CONSEIL NATIONAL de l ORDRE des INFIRMIERS

Commission Statut et Juridique AH-HP. COMMENTAIRES et OBSERVATIONS sur le PROJET du CODE de DEONTOLOGIE du CONSEIL NATIONAL de l ORDRE des INFIRMIERS Commission Statut et Juridique AH-HP COMMENTAIRES et OBSERVATIONS sur le PROJET du CODE de DEONTOLOGIE du CONSEIL NATIONAL de l ORDRE des INFIRMIERS Février 2010 1 Origine du code de déontologie Faisant

Plus en détail

Introduction. Qu est ce qu une association? -Un contrat - Une personne morale - Une responsabilité civile et pénale CHANTONNAY 2012 1

Introduction. Qu est ce qu une association? -Un contrat - Une personne morale - Une responsabilité civile et pénale CHANTONNAY 2012 1 Introduction Qu est ce qu une association? -Un contrat - Une personne morale - Une responsabilité civile et pénale CHANTONNAY 2012 1 Plan de la formation La responsabilité de l association La responsabilité

Plus en détail

GMS-Santé 2008 La Responsabilité du médecin du travail

GMS-Santé 2008 La Responsabilité du médecin du travail 1 La responsabilité du médecin du travail Les conséquences juridiques d un statut particulier 2 Intervenante Jocelyne CAYRON Docteur en Droit Maitre de Conférence en Droit Privé Responsable de Master Professionnel

Plus en détail

Guide juridique de l'e-commerce et de l'e-marketing

Guide juridique de l'e-commerce et de l'e-marketing Choisir un nom de domaine et une marque 1. Introduction 13 2. Définitions et notions juridiques 14 2.1 Le nom de domaine 14 2.1.1 Qu est-ce qu un nom de domaine? 14 2.1.2 Un nom de domaine, pour quoi faire?

Plus en détail

Danseur / Danseuse. Les métiers du spectacle vivant

Danseur / Danseuse. Les métiers du spectacle vivant Les métiers du spectacle vivant Filière : artistique Domaine : art chorégraphique Appellations voisines : artiste chorégraphique Autres métiers du domaine : chorégraphe, maître de ballet, notateur Danseur

Plus en détail

Continuité d activité. Enjeux juridiques et responsabilités

Continuité d activité. Enjeux juridiques et responsabilités Continuité d activité Enjeux juridiques et responsabilités Introduction Pourquoi le droit? - Contrainte - Outil de gestion Droit et management de la continuité d activité : 3 niveaux d intervention Dans

Plus en détail

Avis n 2011-01 du 15 septembre 2011

Avis n 2011-01 du 15 septembre 2011 Avis n 2011-01 du 15 septembre 2011 relatif à l exigence d une assurance de responsabilité civile pour dommages directs ou indirects sous peine de résiliation du contrat La Commission interprofessionnelle

Plus en détail

Le Crédit-bail mobilier dans les procédures collectives

Le Crédit-bail mobilier dans les procédures collectives Aimé Diaka Le Crédit-bail mobilier dans les procédures collectives Publibook Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook

Plus en détail

Bibliothèque Esparron en livres. www.esparron-en-livres.com

Bibliothèque Esparron en livres. www.esparron-en-livres.com Les réseaux sociaux Chapitre 1 : Les réseaux sociaux Chapitre 2 : 14 moyens pour être plus visible sur Facebook Chapitre 3 : Comment créer un compte Facebook Chapitre 4 : Statistiques en France Les réseaux

Plus en détail

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Etablissement public sous la tutelle du Ministère chargé de la santé Les recours possibles pour les patients OBTENIR DES EXPLICATIONS Si un patient

Plus en détail

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Etablissement public sous la tutelle du Ministère chargé de la santé Lorsqu il estime avoir été victime, de la part d un établissement ou d un

Plus en détail

Quelles sont les obligations en matière d assurance pour les structures sportives?

Quelles sont les obligations en matière d assurance pour les structures sportives? Quelles sont les obligations en matière d assurance pour les structures sportives? La pratique sportive est génératrice de risque et d accident matériel ou corporel. C est pourquoi il existe de nombreuses

Plus en détail

Introduction. communication. 1. L article 32 du Code des postes et des communications électroniques défi nit les

Introduction. communication. 1. L article 32 du Code des postes et des communications électroniques défi nit les Introduction Le lancement du Minitel en 1982 constitue le point de départ de l explosion du commerce à distance par voie électronique. Il devint en effet très rapidement un classique de la vente par correspondance.

Plus en détail

ÉCOLE DES BEAUX ARTS DEMANDE D ADMISSIBILITÉ POUR L ANNÉE 2015/2016

ÉCOLE DES BEAUX ARTS DEMANDE D ADMISSIBILITÉ POUR L ANNÉE 2015/2016 ÉCOLE DES BEAUX ARTS DEMANDE D ADMISSIBILITÉ POUR L ANNÉE 2015/2016 Session 1 Concours du 13 au 14 avril 2015 Session 2 Concours du 16 au 17 avril 2015 Session 3 Concours du 29 au 30 juin 2015 Session

Plus en détail

Document publié le 21/05/2012 par Adam Lamzourhi sur le site http://www.ejuristes.org. Sous licence Créative Commons CC BY-SA 2.0

Document publié le 21/05/2012 par Adam Lamzourhi sur le site http://www.ejuristes.org. Sous licence Créative Commons CC BY-SA 2.0 Document publié le 21/05/2012 par Adam Lamzourhi sur le site http://www.ejuristes.org. Sous licence Créative Commons CC BY-SA 2.0 http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/ Droit de la propriété

Plus en détail

Conditions d'utilisation de la plateforme Défi papiers

Conditions d'utilisation de la plateforme Défi papiers Conditions d'utilisation de la plateforme Défi papiers Préambule : La lecture et l acceptation des présentes conditions d utilisation, ci-après les «Conditions d Utilisation», sont requises avant toute

Plus en détail

Paris, le 14 décembre 2011. AFF : SMAI / publications concours N/réf. : 2011/071/PR. Madame la Présidente,

Paris, le 14 décembre 2011. AFF : SMAI / publications concours N/réf. : 2011/071/PR. Madame la Présidente, Mme Maria J. ESTEBAN Présidente Société de Mathématiques Appliquées et Industrielles Institut Henri Poincaré 11, rue Pierre et Maire Curie 75231 PARIS Cedex 05 Paris, le 14 décembre 2011 AFF : SMAI / publications

Plus en détail

ENFANTS ET INTERNET BAROMETRE 2009-2010 de l opération nationale de sensibilisation : Un clic,déclic le Tour de France Des Etablissements Scolaires

ENFANTS ET INTERNET BAROMETRE 2009-2010 de l opération nationale de sensibilisation : Un clic,déclic le Tour de France Des Etablissements Scolaires ENFANTS ET INTERNET BAROMETRE de l opération nationale de sensibilisation : Un clic,déclic le Tour de France Des Etablissements Scolaires 1 Fiche technique Le quatrième baromètre et a été réalisé par Calysto

Plus en détail

Conditions Générales d Utilisation de l Espace adhérent

Conditions Générales d Utilisation de l Espace adhérent Conditions Générales d Utilisation de l Espace adhérent Préambule L Espace Adhérent est un service offert par la Mutuelle du Ministère de la Justice (MMJ), Mutuelle régie par les dispositions du Livre

Plus en détail

LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE ET LES FESTIVALS D ARTS

LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE ET LES FESTIVALS D ARTS DOSSIER D INFORMATION N 4 LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE ET LES FESTIVALS D ARTS INTRODUCTION Les festivals d arts visent à célébrer la richesse et la diversité des cultures dans le monde en réunissant des

Plus en détail

Position de la CSF sur le projet de loi relatif à la consommation

Position de la CSF sur le projet de loi relatif à la consommation Position de la CSF sur le projet de loi relatif à la consommation Dans son ensemble, la CSF accueille favorablement le projet de loi, mais reste néanmoins mobilisée contre la volonté du gouvernement de

Plus en détail

C o n f é r e n c e 7 LA PARTICIPATION, PIEGE OU SIMULATION CREATIVE POUR LES MARQUES?

C o n f é r e n c e 7 LA PARTICIPATION, PIEGE OU SIMULATION CREATIVE POUR LES MARQUES? C o n f é r e n c e 7 LA PARTICIPATION, PIEGE OU SIMULATION CREATIVE POUR LES MARQUES? Animateur Isabelle MUSNIK INFLUENCIA Intervenants Maryelle ALLEMAND CARLIN INTERNATIONAL Sauveur FERNANDEZ SAUVEUR

Plus en détail

RÉSUMÉ DU PLAN STRATÉGIQUE DE RECHERCHE (2013-2018) Une culture de l excellence en recherche et en développement

RÉSUMÉ DU PLAN STRATÉGIQUE DE RECHERCHE (2013-2018) Une culture de l excellence en recherche et en développement RÉSUMÉ DU PLAN STRATÉGIQUE DE RECHERCHE (2013-2018) Une culture de l excellence en recherche et en développement La recherche à l Université Sainte-Anne L Université Sainte-Anne, par son emplacement géographique,

Plus en détail

DROIT D AUTEUR & BASES DE DONNÉES

DROIT D AUTEUR & BASES DE DONNÉES DROIT D AUTEUR & BASES DE DONNÉES Un mémento incontournable pour tous les utilisateurs du web soucieux de protéger leurs bases de données Le droit français accorde aux bases de données un système original

Plus en détail

Les Cahiers du Conseil constitutionnel Cahier n 24

Les Cahiers du Conseil constitutionnel Cahier n 24 Les Cahiers du Conseil constitutionnel Cahier n 24 Commentaire de la décision n 2007-557 DC du 15 novembre 2007 Loi relative à la maîtrise de l immigration, à l intégration et à l asile Déposé sur le bureau

Plus en détail

pour la soumission de demandes d approbation d adaptations tarifaires en assurance-maladie complémentaire

pour la soumission de demandes d approbation d adaptations tarifaires en assurance-maladie complémentaire GUIDE PRATIQUE pour la soumission de demandes d approbation d adaptations tarifaires en assurance-maladie complémentaire Edition du 18 juin 2015 But Le présent guide pratique est un simple instrument de

Plus en détail

Textes de référence : articles 223-1, 223-2 et 223-9 du règlement général de l AMF

Textes de référence : articles 223-1, 223-2 et 223-9 du règlement général de l AMF Position AMF n 2009-14 Information financière diffusée par les sociétés en difficulté Textes de référence : articles 223-1, 223-2 et 223-9 du règlement général de l AMF L Autorité des marchés financiers,

Plus en détail

1. L ENTREPRISE 2. CARACTERISTIQUES ET DEROULEMENT DE LA PRESTATION CHARTE QUALITE 2.1. DEMARCHE VOLONTAIRE 2.2. REALISATION DE L AUDIT

1. L ENTREPRISE 2. CARACTERISTIQUES ET DEROULEMENT DE LA PRESTATION CHARTE QUALITE 2.1. DEMARCHE VOLONTAIRE 2.2. REALISATION DE L AUDIT REGLEMENT DU DISPOSITIF CHARTE QUALITE 1. L ENTREPRISE Cette prestation est réservée à toute personne physique ou morale immatriculée au Répertoire des Métiers, quelle que soit la forme juridique que revêt

Plus en détail

GUIDE DE CONSTITUTION DE DOSSIER EN VUE DE LA RECONNAISSANCE ET/OU DE L EQUIVALENCE DES DIPLOMES, TITRES ET GRADES DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

GUIDE DE CONSTITUTION DE DOSSIER EN VUE DE LA RECONNAISSANCE ET/OU DE L EQUIVALENCE DES DIPLOMES, TITRES ET GRADES DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR CONSEIL AFRICAIN ET MALGACHE POUR L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR (C. A. M. E. S.) 01 B.P. 134 OUAGADOUGOU 01 (BURKINA FASO) Tél. : (226) 50.36.81.46 - Fax : (226) 50.36.85.73 Email : cames@bf.refer.org GUIDE

Plus en détail

Conditions générales d utilisation

Conditions générales d utilisation Conditions générales d utilisation L utilisation du site internet www.fastt-mut.org (le Site) est régie par les présentes Conditions générales d utilisation. Les présentes Conditions générales d utilisation

Plus en détail

Politique de gestion contractuelle de la SHDM

Politique de gestion contractuelle de la SHDM Politique de gestion contractuelle de la SHDM Adoptée par les membres du conseil d administration le 22 octobre 2013 Direction des affaires juridiques et corporatives Politique de gestion contractuelle

Plus en détail

Chapitre 2 L inexécution des contrats: la responsabilité contractuelle

Chapitre 2 L inexécution des contrats: la responsabilité contractuelle Chapitre 2 L inexécution des contrats: la responsabilité contractuelle La responsabilité contractuelle est la sanction de l inexécution ou de la mauvaise exécution du contrat. Elle est prévue par l article

Plus en détail

Chapitre 6 Les aspects juridiques de l'e-pub

Chapitre 6 Les aspects juridiques de l'e-pub Chapitre 6 Les aspects juridiques de l'e-pub A. Publicité : généralités................................................... 149 B. Définition large de la publicité...........................................

Plus en détail

La responsabilité juridique des soignants

La responsabilité juridique des soignants La responsabilité juridique des soignants Les soignants, face à des conditions de travail parfois difficiles et aux aléas de la médecine, songent plus souvent aux risques thérapeutiques qu aux risques

Plus en détail

Formations et diplômes. Rapport d'évaluation. Master Droit privé. Université Bordeaux. Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A)

Formations et diplômes. Rapport d'évaluation. Master Droit privé. Université Bordeaux. Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A) Formations et diplômes Rapport d'évaluation Master Droit privé Université Bordeaux Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A) Formations et diplômes Pour le HCERES, 1 Didier Houssin, président En vertu

Plus en détail

L audit de communication interne

L audit de communication interne A faire suivre à : retour à : L audit de Problématique La décision de lancer un audit répond à une volonté politique. Celle-ci s inscrit souvent dans le cadre d une conjoncture spécifique : restructuration

Plus en détail

Comment un. accident. peut-il engager la. responsabilité pénale. des élus locaux et des fonctionnaires territoriaux?

Comment un. accident. peut-il engager la. responsabilité pénale. des élus locaux et des fonctionnaires territoriaux? Les cahiers de l Observatoire Comment un accident peut-il engager la responsabilité pénale des élus locaux et des fonctionnaires territoriaux? table des matières Avant-propos de Bernard Bellec... P. 5

Plus en détail

Marques et noms de domaine

Marques et noms de domaine Marques et noms de domaine Une nécessaire harmonisation des pratiques Introduction 1 2 3 4 Bonnes pratiques en termes de gestion des marques Bonnes pratiques en termes de gestion des noms de domaine Une

Plus en détail

CHARTE ÉTHIQUE ET DÉONTOLOGIQUE APPLICABLE AUX PÉDICURES-PODOLOGUES ET À LEURS SITES INTERNET À L ADRESSE DU GRAND-PUBLIC

CHARTE ÉTHIQUE ET DÉONTOLOGIQUE APPLICABLE AUX PÉDICURES-PODOLOGUES ET À LEURS SITES INTERNET À L ADRESSE DU GRAND-PUBLIC CHARTE ÉTHIQUE ET DÉONTOLOGIQUE APPLICABLE AUX PÉDICURES-PODOLOGUES ET À LEURS SITES INTERNET À L ADRESSE DU GRAND-PUBLIC Avril 2015 Actualisation approuvée par le Conseil national du 10 avril 2015 A

Plus en détail

Fiche 6 : Les groupes citoyens

Fiche 6 : Les groupes citoyens Fiche 6 : Les groupes citoyens La Direction générale de la santé (DGS) a souhaité approfondir la question de la participation des usagers-citoyens au système de santé à travers plusieurs démarches. A cette

Plus en détail

REGLEMENT DU CONCOURS MACIF «PRIX MACIF DU FILM ECONOMIE SOCIALE»

REGLEMENT DU CONCOURS MACIF «PRIX MACIF DU FILM ECONOMIE SOCIALE» REGLEMENT DU CONCOURS MACIF «PRIX MACIF DU FILM ECONOMIE SOCIALE» 1. LA SOCIETE ORGANISATRICE La Macif, société d assurance mutuelle à cotisations variables, entreprise régie par le Code des assurances,

Plus en détail

Entre vos clients et vous UNE RELATION À PROTÉGER. Entre vos futurs clients et vous UNE RELATION À CONQUÉRIR

Entre vos clients et vous UNE RELATION À PROTÉGER. Entre vos futurs clients et vous UNE RELATION À CONQUÉRIR Entre vos clients et vous UNE RELATION À PROTÉGER La relation avec vos clients est précieuse. Rien n est jamais acquis dans ce monde interconnecté et hyperconcurrentiel où la technologie peut faire et

Plus en détail

Première partie IMMUNITÉ ET JUSTICE : LES CONTRADICTIONS... 31. Titre 1 Contradiction des fondements et divergence des sources...

Première partie IMMUNITÉ ET JUSTICE : LES CONTRADICTIONS... 31. Titre 1 Contradiction des fondements et divergence des sources... TABLE DES MATIÈRES Remerciements......................................................................... 7 Préface.................................................................................... 9

Plus en détail

La visio-conférence holographique : Pourquoi? Comment?

La visio-conférence holographique : Pourquoi? Comment? La visio-conférence holographique : Pourquoi? Comment? Francis Felix Labo LSIS / Arts & Métiers Paritech (ENSAM) 2 Cours des Arts et Métiers 13100 Aix-en-Provence Thierry Henocque AIP-Primeca Dauphiné

Plus en détail

CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE. Les présentes conditions visent à répondre aux impératifs de l article L441-6 du Code de Commerce.

CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE. Les présentes conditions visent à répondre aux impératifs de l article L441-6 du Code de Commerce. CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE Les présentes conditions visent à répondre aux impératifs de l article L441-6 du Code de Commerce. Elles se conforment aux obligations faites par la Loi du 4 août 2008 sur

Plus en détail

Maître Laetitia CANTOIS AVOCAT au Barreau de Caen 6 rue Samuel Bochard 14000 CAEN Tel : 02,31,23,96,26 Port : 06,87,193,293 Fax : 02,31,23,96,26 Site

Maître Laetitia CANTOIS AVOCAT au Barreau de Caen 6 rue Samuel Bochard 14000 CAEN Tel : 02,31,23,96,26 Port : 06,87,193,293 Fax : 02,31,23,96,26 Site Maître Laetitia CANTOIS AVOCAT au Barreau de Caen 6 rue Samuel Bochard 14000 CAEN Tel : 02,31,23,96,26 Port : 06,87,193,293 Fax : 02,31,23,96,26 Site internet: www,avocat-cantois,fr Mail : avocat_cantois@yahoo.fr

Plus en détail

PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR

PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR SOMMAIRE COMMENT SE FAIT LA RECHERCHE SUR UN NOUVEAU MÉDICAMENT?...p. 3 À QUOI SERT LA RECHERCHE?...p. 4 QUELLES SONT LES GARANTIES?...p.

Plus en détail

POLITIQUE DE GESTION CONTRACTUELLE

POLITIQUE DE GESTION CONTRACTUELLE Résolution CM13 0552 du conseil municipal le 17 juin 2013 et Résolution CG13 0246 du conseil d agglomération du 20 juin 2013 CONTEXTE L article 573.3.1.2 de la Loi sur les cités et villes oblige les municipalités

Plus en détail

PROGRAMME DE DROIT CPGE Économique et commerciale, option technologique (ECT)

PROGRAMME DE DROIT CPGE Économique et commerciale, option technologique (ECT) PROGRAMME DE DROIT CPGE Économique et commerciale, option technologique (ECT) 1. Les orientations générales L enseignement de droit est centré sur la maîtrise des mécanismes juridiques fondamentaux et

Plus en détail

AUNEGE Campus Numérique en Economie Gestion Licence 2 Comptabilité analytique Leçon 3. Leçon n 3 : la détermination et l enchaînement des coûts

AUNEGE Campus Numérique en Economie Gestion Licence 2 Comptabilité analytique Leçon 3. Leçon n 3 : la détermination et l enchaînement des coûts AUNEGE Campus Numérique en Economie Gestion Licence 2 Comptabilité analytique Leçon 3 Leçon n 3 : la détermination et l enchaînement des coûts 1 PLAN DE LA LEÇON : 1.De la comptabilité générale à la comptabilité

Plus en détail

LES CARNETS DE BORD DE L ACDA L ASSURANCE CIRCUIT

LES CARNETS DE BORD DE L ACDA L ASSURANCE CIRCUIT LES CARNETS DE BORD DE L ACDA L ASSURANCE CIRCUIT Me TEISSEDRE - Administrateur ACDA La pratique d un sport automobile n est pas sans risque, tant au niveau physique que pécuniaire, et ses conséquences

Plus en détail

Note à Messieurs les : Objet : Lignes directrices sur les mesures de vigilance à l égard de la clientèle

Note à Messieurs les : Objet : Lignes directrices sur les mesures de vigilance à l égard de la clientèle Alger, le 08 février 2015 Note à Messieurs les : - Présidents des Conseils d Administration ; - Présidents Directeurs Généraux ; - Directeurs Généraux ; - Présidents des Directoires ; - Directeur Général

Plus en détail

III MEMBRES I BUTS II SIÈGE

III MEMBRES I BUTS II SIÈGE STATUTS Le Collège Suisse des Experts Architectes (CSEA) est une association au sens des articles 60 à 79 du CCS. I BUTS Art. 1 L Association encourage et facilite les contacts entre ses membres. Elle

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE Circulaire du 11 mars 2015 relative à la communication aux administrations publiques et aux organismes exerçant une prérogative de puissance publique d informations ou copies de pièces issues des procédures

Plus en détail

Dossier pratique n 6

Dossier pratique n 6 Dossier pratique n 6 Internet, mineurs et législation Contributeurs : Action Innocence France et Maître Ségolène Rouillé-Mirza, Avocate au Barreau de Paris - Mai 2010 www.actioninnocence.org france@actioninnocence.org

Plus en détail

Conditions générales d abonnement en ligne et d utilisation du site

Conditions générales d abonnement en ligne et d utilisation du site Conditions générales d abonnement en ligne et d utilisation du site Ce site est édité par Veolia Eau - Compagnie Générale des Eaux, nommé Veolia dans la suite du document, SCA au capital de 2.207.287.340,98

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Droit et gestion des finances publiques de l Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Vague D 2014-2018 Campagne d évaluation 2012-2013

Plus en détail

CONDITIONS GENERALES D UTILISATION

CONDITIONS GENERALES D UTILISATION 1 CONDITIONS GENERALES D UTILISATION CHAMPS D APPLICATION : Les présentes conditions d utilisation ont pour objet de définir les modalités d utilisation pour les éditeurs de blogues du site Made in blog

Plus en détail

Acquisitions d entreprises : traitement des actifs incorporels en IFRS

Acquisitions d entreprises : traitement des actifs incorporels en IFRS Acquisitions d entreprises : traitement des actifs incorporels en IFRS CONFERENCE IMA DU 5 AVRIL 2006 Jean-Pierre COLLE et Raphaël JACQUEMARD Associés KPMG 1 Introduction Jusqu à une période récente et

Plus en détail

Consultation de la CNIL. Relative au droit à l oubli numérique. Contribution du MEDEF

Consultation de la CNIL. Relative au droit à l oubli numérique. Contribution du MEDEF Consultation de la CNIL Relative au droit à l oubli numérique Contribution du MEDEF 2 Réflexions de la CNIL sur le droit à l oubli numérique Les origines du droit à l oubli numérique Réaffirmée par les

Plus en détail

MASTER RECHERCHE MEDIATIONS DES SCIENCES. Mention HISTOIRE, PHILOSOPHIE ET. Histoire et Philosophie des Sciences. Année 2007/2008

MASTER RECHERCHE MEDIATIONS DES SCIENCES. Mention HISTOIRE, PHILOSOPHIE ET. Histoire et Philosophie des Sciences. Année 2007/2008 Année 2007/2008 Domaine LETTRES ET SCIENCES HUMAINES MASTER RECHERCHE Mention HISTOIRE, PHILOSOPHIE ET MEDIATIONS DES SCIENCES Spécialité Histoire et Philosophie des Sciences Unités de Formation et de

Plus en détail

CONDITIONS GENERALES D UTILISATION DE L AGENCE EN LIGNE

CONDITIONS GENERALES D UTILISATION DE L AGENCE EN LIGNE CONDITIONS GENERALES D UTILISATION DE L AGENCE EN LIGNE En vigueur au 15 décembre 2013 ARTICLE 1 DÉFINITIONS Les termes ou expressions, lorsqu'ils sont employés avec une majuscule, auront la signification

Plus en détail

CHARTE DU SPORT DE HAUT NIVEAU

CHARTE DU SPORT DE HAUT NIVEAU CHARTE DU SPORT DE HAUT NIVEAU Préambule Le sport de haut niveau joue un rôle social et culturel de première importance. Conformément aux valeurs de l Olympisme énoncées dans la Charte olympique et aux

Plus en détail

Michel Deruère. Conditions générales de vente

Michel Deruère. Conditions générales de vente Conditions générales de vente Article 1 : Champ d application 1.1 Le présent contrat a pour objet de définir les termes et conditions ainsi que les modalités selon lesquelles MICHEL DERUÈRE fournit les

Plus en détail

JOURNEES COLOMBIENNES

JOURNEES COLOMBIENNES JOURNEES COLOMBIENNES 24 28 SEPTEMBRE 2007 Questionnaire relatif au thème n 1 LES CONTRATS DU CONSOMMATEUR Monsieur le Recteur Fernando HINESTROSA Professeur à l Université Externado de Colombie Calle

Plus en détail

Voici ce que tu vas recevoir en passant commande du Guide juridique du Blogueur professionnel :

Voici ce que tu vas recevoir en passant commande du Guide juridique du Blogueur professionnel : Voici ce que tu vas recevoir en passant commande du Guide juridique du Blogueur professionnel : 1 Ebook de 171 pages 13 vidéos de plus de 3 heures 13 fichiers MP3 5 Bonus Merci de ta confiance! Chrystèle

Plus en détail

RAPPORT DE STAGE ET RÉSUMÉ

RAPPORT DE STAGE ET RÉSUMÉ RAPPORT DE STAGE ET RÉSUMÉ Instructions: 1. Le rapport doit être renvoyé au REFJ (exchanges@ejtn.eu) dans le mois suivant le stage. 2. Veuillez utiliser le formulaire ci-dessous pour rédiger votre rapport

Plus en détail

Acheter sur internet: réglementation et contrôle, pièges à éviter, conseils utiles

Acheter sur internet: réglementation et contrôle, pièges à éviter, conseils utiles Acheter sur internet: réglementation et contrôle, pièges à éviter, conseils utiles Journée de formation Clés pour consommer intelligemment Fraud Prevention Month 14 mars 2014 PROGRAMME Réglementation et

Plus en détail

Cybersurveillance: quelle sécurité Internet en interne et en externe pour l entreprise? 23/03/2012

Cybersurveillance: quelle sécurité Internet en interne et en externe pour l entreprise? 23/03/2012 Cybersurveillance: quelle sécurité Internet en interne et en externe pour l entreprise? 1 INTRODUCTION La sécurité informatique: quelques chiffres Internet a crée 700.000 emplois sur les 15 dernières années

Plus en détail

Correction de la séance 2 : Que pensez vous de la suma divisio responsabilité contractuelle et responsabilité extracontractuelle

Correction de la séance 2 : Que pensez vous de la suma divisio responsabilité contractuelle et responsabilité extracontractuelle Mr. KANE Khalifa Groupe pédagogique 2 : Mardi 17h-20h 3 e séance de droit civil Correction de la séance 2 : Que pensez vous de la suma divisio responsabilité contractuelle et responsabilité extracontractuelle

Plus en détail

! Diplôme de l Institut de Droit des Affaires. Université Paris II Panthéon-Assas

! Diplôme de l Institut de Droit des Affaires. Université Paris II Panthéon-Assas Diplôme de l Institut de Droit des Affaires Université Paris II Panthéon-Assas Une formation d excellence PRÉSENTATION Créé en 1945 par le Doyen Hamel au sein de l'université de Paris, le diplôme l'institut

Plus en détail

LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE

LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE ordre des optométristes du québec LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE VOIR QUI AU

Plus en détail

Comment protéger vos idées?

Comment protéger vos idées? Eidgenössisches Institut für Geistiges Eigentum Institut Fédéral de la Propriété Intellectuelle Istituto Federale della Proprietà Intellettuale Swiss Federal Institute of Intellectual Property Comment

Plus en détail

Et les conférences : Conférence des Présidents d Université (CPU), Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d Ingénieurs (CDEFI),

Et les conférences : Conférence des Présidents d Université (CPU), Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d Ingénieurs (CDEFI), Accord de reconnaissance mutuelle d études et diplômes en vue de la poursuite d études supérieures dans les établissements d enseignement supérieur français et taiwanais Les associations : Association

Plus en détail

CONDITIONS GENERALES DE VENTE ET D UTILISATION A DISTANCE

CONDITIONS GENERALES DE VENTE ET D UTILISATION A DISTANCE CONDITIONS GENERALES DE VENTE ET D UTILISATION A DISTANCE ARTICLE 1 Champ d application En préliminaire, il est stipulé que la réglementation de la vente et d utilisation à distance s applique «à toute

Plus en détail

CONDITIONS GENERALES D'UTILISATION OFFRE DE LOCATION -

CONDITIONS GENERALES D'UTILISATION OFFRE DE LOCATION - CONDITIONS GENERALES D'UTILISATION OFFRE DE LOCATION - L'activité principale de la société AxoDev est la location d application Internet. Les services et les applications proposés sont la propriété de

Plus en détail

Rogers octroie au Client une licence pour chacune des vitrines des Services Shopify de Rogers que le Client a commandées.

Rogers octroie au Client une licence pour chacune des vitrines des Services Shopify de Rogers que le Client a commandées. Services Shopify offerts par Rogers Les modalités suivantes s'appliquent à votre adhésion aux Services Shopify offerts par Rogers. Ces services sont fournis par le fournisseur de Rogers, Shopify Inc. 1.

Plus en détail

Contrat de partenariat et domaine public

Contrat de partenariat et domaine public Contrat de partenariat et domaine public Le titulaire d un contrat de partenariat est souvent dans la situation d un occupant du domaine public, ce qui conduit à s interroger sur l articulation des régimes

Plus en détail

LIVRET DU CANDIDAT LES DEUX OPTIONS FACULTATIVES DANSE AU BACCALAURÉAT

LIVRET DU CANDIDAT LES DEUX OPTIONS FACULTATIVES DANSE AU BACCALAURÉAT LIVRET DU CANDIDAT LES DEUX OPTIONS FACULTATIVES DANSE AU BACCALAURÉAT EPS / DANSE ART / DANSE Elèves du lycée Bréquigny à Rennes, Avril 2014 1 Les deux options facultatives danse au BAC Ce livret a été

Plus en détail

A - Nomenclature des préjudices de la victime directe

A - Nomenclature des préjudices de la victime directe ANNEXE NOMENCLATURE DES PREJUDICES RESULTANT D UNE ATTEINTE A LA PERSONNE A - Nomenclature des préjudices de la victime directe 1 ) Préjudices patrimoniaux a) Préjudices patrimoniaux temporaires (avant

Plus en détail

Programme de formation. «S organiser à plusieurs pour développer et mettre en œuvre son projet artistique»

Programme de formation. «S organiser à plusieurs pour développer et mettre en œuvre son projet artistique» Intitulé de la formation Programme de formation «S organiser à plusieurs pour développer et mettre en œuvre son projet artistique» Organisateur Organisme de formation : ARMETI : Email : armetiformations@gmail.com

Plus en détail

Circulaire du 7 juillet 2009

Circulaire du 7 juillet 2009 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de l économie, de l industrie et de l emploi NOR : ECEC0907743C Circulaire du 7 juillet 2009 concernant les conditions d application de l arrêté du 31 décembre 2008 relatif

Plus en détail

TABLE DES MATIERES (les numéros renvoient aux pages)

TABLE DES MATIERES (les numéros renvoient aux pages) TABLE DES MATIERES (les numéros renvoient aux pages) Table des abréviations... 7 Introduction... 11 Partie I - L enregistrement des noms de domaine... 31 Titre 1 Ŕ L existence de domaines de premier niveau,

Plus en détail

Les utilisations pédagogiques du Tableau Numérique Interactif (TNI) dans l enseignement d Économie-Gestion :

Les utilisations pédagogiques du Tableau Numérique Interactif (TNI) dans l enseignement d Économie-Gestion : Les utilisations pédagogiques du Tableau Numérique Interactif (TNI) dans l enseignement d Économie-Gestion : Pascal ROOS Professeur d Économie Gestion Lycée Edmond Rostand, Saint Ouen l Aumône (95) Face

Plus en détail

Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes

Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes N 7 bis du 15 septembre 2006 C2006-36 / Lettre du ministre de l économie, des finances et de l industrie du 9 août

Plus en détail

SAINT-LUC TOURNAI ÉBÉNISTERIE. Enseignement Secondaire Professionnel

SAINT-LUC TOURNAI ÉBÉNISTERIE. Enseignement Secondaire Professionnel SAINT-LUC TOURNAI ÉBÉNISTERIE Enseignement Secondaire Professionnel 1 Sommaire Historique 5 Introduction 5 Deuxième Degré Professionnel 7 Formation en 3 ème 9 4 ème 11 Troisième Degré Professionnel 13

Plus en détail

Cycle Terminal de la série sciences et technologies du management et de la gestion

Cycle Terminal de la série sciences et technologies du management et de la gestion DROIT Cycle Terminal de la série sciences et technologies du management et de la gestion I. INTRODUCTION AU PROGRAMME DE DROIT I.1 Finalités et objectifs Les activités humaines, qu elles soient individuelles

Plus en détail