LE SARCOME. d'origine primitive intramusculaire. D Antoine BORIE. Il Il Il Il Il III illi Il il 1 Il HAR LYON

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LE SARCOME. d'origine primitive intramusculaire. D Antoine BORIE. Il Il Il Il Il III illi Il il 1 Il 0000005777068 0HAR LYON"

Transcription

1 ç3tj, ri-' LE SARCOME d'origine primitive intramusculaire (JF U L)E CLINIQUE.) PAR LE D Antoine BORIE L 0HAR G) LYON 31PRI1IERIE IIOtLN-RllSMP, WÂJJTEER & Ci, SUCCESSEURS 3, RUE STELLA, Document Il Il Il Il Il III illi Il il 1 Il

2 A MON PRÉSIDENT DE THÈSE MONSIEUR LE PROFESSEUR MAYET Chevalier de la Légion d'honneur Professeur de Thérapeutique et Pathologie générales A LA MÉMoIRE DU REGRETTÉ PROFESSEUR OLLIER Commandeur de la Légion d'honneur Professeur de Clinique chirurgicale Membre correspondant de l'institut

3 Au cours de nos études, IL le pro ftsseur (iliier avait bien voulu s'intéresser c nous et nous avions placé ce travail sous le haut patronage (lu Ilaitre vénéré. Une mort inattendue vient nous rair cet honneur. C'est à la mémoire du grand homme que nous dédions ces pages : son accueil bienveillant, le souvenir de ses bontés ne sauraient s'effacer de notre coeur. Dans le deuil qui frappe aujourd'hui la Science française, nous sommes fier de nous dire l'élève d'un tel Maitre.

4 INTRODUCTION Nous avons eu l'occasion de voir, à l'hôpital militaire l)esgenettes, un cas de sarcome primitif du muscle, et les recherches que nous avons faites à ce moment, sous la direction de M. le médecin-major Riiotte, nous ont fait penser qu'il serait intéressant de lui consacrer notre travail inaugural. Avant de commencer cette élude, nous croyons nécessaire de donner quelques explications sur le but que nous nous sommes fixé. Nous voulons faire ici une étude purement clin ique (lu sarcome d'origine prirnitire int,'a-muscuiaire, nous avons conservé ce nom parce qu'il désigne, dans les classiques, tout un groupe de tumeurs malignes du muscle, sans préjuger aucunement de leur nature intime. Depuis quelques années, le sarcome musculaire a perdu beaucoup de terrain, en anatomie pathologique, devant, le fibrome et le rhiabdom orne qui ont été très

5 - lu - bien étudiés dans cette même Faculté, l'un par M. le docteur A. Nové-Jossel'afld (l)5), l'antre jmr le docteur (enevet (1900). A de plus compétent s que nous, nous laissons le soin de définir, exactement ce qui i'evienl au fibrome, au rhabdomyome et au sarcome. Aussi, nous en sommes-flous tenu à la partie essentiellement clinique (le la question et nous avons simplement cherché à rassembler tous les éléments d'une étude générale. Même ainsi considérée, la tftclme était ardue et nous ne savons si nous avons bien atteint notre but. Nous espérons cependant avoir fait oeuvre utile en appelant l'attention sur les signes cliniques du sarcome du muscle et sur le genre d'opération qui lui convient. Tel qu'il est, nous dédions ce travail à nos (liers Parents, assuré d'avance qu'il trouvera près d'eux indulgence et qu'il leur sera un gage (l'amour et de respect filial. M. le professeur Mayet nous fait l'honneur d'accepter la présidence de notre thèse nous l'en renier- (ions vivement. M. le professeur Ohlier s'était intéressé à ce travail il nous avait promis (le nombreuses observations. Sa mort est pour nous un deuil cruel. Sa bienveillance sera toujours chère à notre coeur. M. le médecin-major Ruotte, répétiteur à l'ecole de Santé, nous a donné l'idée de cette étude et nous a toujours conseillé : nous l'en remercions bien sincèrement. Que tous nos Maities civils et militaires qu i ont bien

6 - 1 1 voulu sintéresser à nous soient assurés de notre reconnaissance. Nous allons quitter cette Ec.ole et cette ville avec une certaine tristesse. En les trois ans que nous avons passés, lions croyons y avoir fait de bons camarades et quelques vrais amis : merci aux uns et aux autres de la note joyeuse qui1s ont mise dans notre vie. A. B.

7 ChAPITRE PREMIER Historique et Définition Le mot de sarcome remonte à Galien; mais la tumeur actuellement étudiée sous ce nom est de connaissance relativement récente. La définition qu'on en donne aujourd'hui est la suivante «C'est UflC tumeur constituée par du tissu embryonnaire pur ou subissant une des premières moditications qu'il présente pour devenir adulte» (Cornil et Ranvier). La tumeur est analogue au tissu de l'embryon qui s'organise et diffère du tissu inflammatoire en ce que son évolution normale est Faccroissement, tandk que le tissu inflammatoire tend à s'organiser, à guérir. La tumeur sareomal euse se développe un peu aux dépens de tous les tissus organiques. Nous nous propo-

8 sons d'étudier les tumeurs sareomal.euses d'origine primitive intramusculaire. Le sarcome primitif intramusculaire a été discuté et beaucoup d'histologistes, parmi les plus distingués. n'ont pas tout (l'abord admis son existence. Depuis 1880 seulement, on Nicaise lit àla Société de chirurgie une observation de (i'oss (de Nan(-v) et rapporte un cas (le liil]rotli et cieux de Volkmann, le sarcome parait définitivement accepté par tous. Actuellement, il semble même assez banal p0111' WL'OI iicgiige la publication (les cas observés. Le premier, cas probable de sarcome iii t rainiisculaime est (lu à Lel)ert qui, h la Société d'anatoriiie (mai 1$11-11) «montre une t timeur enlevée pat' M. I )enonvilliers dans le muscle vaste interne. Elle est fibreuse et, contient dans son épaisseur plusieurs noyaux osseux bien caractérisés avec quelques fibres musculaires.» Mais le sarcome était encore confondu avec le carcinoimie sous le nom générique (le cancer et ce n'est qu 'en 18 tue Lebert devait l'en différencier. Le sarcome lut ramlls('ulail'e. d'ailleurs, ne profita pas (le suite d(' ('('t te (listifl(tioik et il 1-este (OflEOndlil avec lee caicinoine dans le travail (lc Parnientici' (fl.ion. mdjcife, t.. Xl). Ce n 'est qu'en 18(2 que nous le trouvons nettement séparé des autres fumeurs par Vignes (tans sa t,iiése (le Paris. Dans la seconde part k' (le cet ouvrage, l'auteur rapporte six observations (le tumeurs einl)ryoplastiques primitivement intramuisciliaires : un de ces cas pouvant laisser (les (lotit es sur la nature des néoplasmes nous n'en repro(iliirons que cinq qui nous ont nettement paru être des sarcomes

9 - - mu "vu laiies. Eu Outre (les ol)servatiorls qu'il rappori e. \ignes cite le 1Y I ieiilafov, qui liii (lit avoir vu plusieurs cas senhl)lai)les a ceux (f11i1 étudie et notamment un dé\-eloppe dans le deltoïde et enlevé par une opération. Mais ce sont lit (les renseignements trop vagues pour l)011\01r ôt le titi! isés. 'l'eevan 0 ), eu 1803, traite des tumeurs musculaires e!, en anal yse soixante-deux cas, mais cet auteur ne iecounait. J)LS lexistenee du sarcome niusculaire et ne le (011h1)I'eli(l pas (tans sa nomenclature. Deux ans après, Volkmann () reprend les tra yait x (le 'I'eeviui et, pense que Viti gt-illi cas, classés par cet auteur iai'nii les ( tii110iit(s, doivent étre considérés 4omrae des sarcomes itiuscidaires la plus fréquente (tes tumeurs (lu muscle» selon Volkmann. I )ans sa t lièsc dagiégal ion (le '180G. Després riaccepte pas le sarcome musculaire, il ne croit pas d'ailleurs u J'aullienticite des observations de Teevaii. Ou trouve eiisiiite des observations séparées jus- (111e fl 187:3, époque à. laquelle Sokolow consacre au slijet. utiic luonograj)luie I rès intéressante, niais qui traite surtout (10 Fa.natoinie pathologique. Eu 1880 et 1881, paraissent deux thèses (le Paris,,il r la question : (elles de Lemaréclial e!. Conibet. La p1'eiuièi'e est. suri out anatomo-patiiologique. Utisl iani. en 18S7, it la lois dans sa thèse de Berne I: 1) '['cevan W. F. Ou tunioui in vuluntary muscles: vi iii mi aiialysis of sixly twa cases atul remarkes on flic ti'ealement (Bïi(i,h. (OUI Foïei(/fl. M. e/th', Rer ). (? Vo1l:nann. Die geselewûiste der Musiçelu. In Billroth et Piflia. Bd. II. Abili.?.

10 et dans les Archives de physiologie, étudie les traiisformations du muscle dans le voisinage du sarcome. Scliaeffer (1.), en 1888, reprend la même étude. Guitton (2) fait en 1894 sa thèse sur le sarcome primitif intramusculaire et en réunit trente cas. L'année suivante, Cliambe(3) lui consacre aussi sou travail inaugura[ et trouve quarante observations mais il ne nous semble pas que toutes ses observalions se rapportent à des tumeurs sarcoinateuses ou iiel.tement intramusculaires. l)epuis lors, on retrouve quelques observations séparées. Tout le monde est d'accord sur l'existence de la tumeur et les chirurgiens ne semblent pas lui prêter une grande attention. Tédenat (4), Lejars (), Auvray et Pilliet ft), Planchu (7), étudient, à propos de cas qu'ils iapportent, l'anatomie pathologique et la pathogénie de la tumeur. On cherche, sous l'influence des idées pasteuriennes, à découvrit un microbe spécifique du sarcome et ou discute sur l'opportunité (le l'intervention large. On pense aussi à un traitement par (les injections interstitielles. La question, au point de vue du traitement, est pou'- tée à la Société de chirurgie de Lvon, en mars 1900, par M. le médecin major Ruotte (fui lit une observa- (1) Seha(trer. 17 c/wr's.1 ;'e/nu'. Bd. CX, 18S5. ; Guitton. Thèse de Paris, 15t)3-189, 3) Chambe. Thèse de Paris, 18( Tédenat- Mou Ipellier iu e(iieal, 189e. (5; Lejars. Lus de cl, iru.eyie de la Pitié, 18 -PO4. (6 Auvray et 1 >iiliel. Jiulletin (le la Soeittêa,uttwi iqie, 189!*. (7 Plancliu. P),orince hu.dicale, D

11 lion nouvelle, recueillie à l'hôpital militaire 1 )esgenettes. Peu de temps après, elle fait l'objet d'une dknssion à la Société de chirurgie de Paris (avril 1000), à propos (l'une observation de M. Picqué. Uffl

12 CIL\lI rfirf: 11 Anatomie et physiologie pathologiques Nous avons défini le sarcome «une tumeur constituée par du tissu enibryonnaire embryonnaire,, j)1i1 011 subissant une des premières jiioditk'al ions qu'il présente pour devenir adulte» (Cornil et Ranvier). Cette définition (Ontient la possibilité d'une division du sarcome en plusieurs espèces et les auteurs qui la formulent, Cfl reconnaissent neuf formes différentes Aju"s les avoir indiquées, nous chercherons coniinent, sous lintluene (le la tumeur, réagit la cellule mhls(ulaire et ce qu'elle devient. On a divisé le sarcome en : sarcome encéplialoïde, fasciculé, myéloïde, ossifiant, névrogli(ne, angiolitliique, muqueux, lipoinateu X et mélanique. Mais

13 - 1 <.) - toutes ces variétés ne se rencontrent pas indifférentnient dans le muscle. Celles qu'on y trouve surtout sont: b Le sarcome e/lclpitaiod (tumeur embryoplastique de Robin, sarcome fuso-cellulaire de Ilindilei(-li), doit son nom à son aspect qui rappelle celui d'un verveau frais. Macroscojiquement c'est une tumeur (l'ordinaire très volumineuse, à évolution rapide, très vasculaire. donnant une coupe blanc giisâtre : par le raclage on obtient un suc transparent qui devient trouble au bout. (Te quelques heures. Cette variété subit à diverses périodes de sou évolution, la dégénérescence graisseuse, muiieuse et kystique. Elle est formée de petites cellules tondes, de t ype embronnai ce qui rapidement. (lé t ruisen I la membrane capsulaire et envahissent. les tissus voisins. 2 Le sarcome fasciculé (tumeur flhro-plasti(lue de Leberi, sai onie fuso-cel]iilaire de Riittilleicli) est formé d'une subst atice J)lUS solide. La consistance est; plus ferme, la coupe est moins blanche, le raclage ne (ioflfle pas (le suc OU Ires peu. II est, formé de cellules fusiformes juxtaposées et formant par leur ac;oiement des séries de faisceaux: la substance intercellulaire est plus abondante (111e dans la forme prcé- (Tente. La tumeur évolue lentement.. 'jo Ji,e S((om)me?!/l0d' (t 1Ifl1(U1 a mveloplaxes (le Robin) rappelle la moelle osseuse embryonnaire. La tumeur est molle, elle siè ge de préférence dans les os, mais se retrouve dans les muscles (Obs. de Cluanibe).

14 r Les vaisseaux y sont particulièrement développés et forment lin véritable tissu caverneux, ce qui le fait juger par Monod et Malassez (lïe/,. (le Physiologie. 1879), comme des cellules vasculaires embryonnaires détournées de leur but. 4 A ces trois formes, il convient peut-être (l'ajouter le sarcome mc/eniq?fe, caractérisé par la couleur noire de ses cellules pigmentaires ; Guillon n'en a jamais vit Cliaiiibe en cite trois observations de Vari'en : lin clans le droit antérieur de la cuisse, un dans le trapèze et le troisième clans le droit antérieur de l'abdomen. Quelle que soit sa. Forme, le sarcome a POUF caractère essentiel en clinique, d'être une tumeur encapsiilée et qui s'isole ainsi des tissus qui l'entourent. Mais ccli e capsule (011jOfl('li\e, plus oit hfloifls résistante, ne dure pas pendant toute l'évolution du néoplasme elle résiste d'autant moins à la poussée intérieure que les cellules de la tumeur sont plus proches du type emnbryounaiie ; quand la capsule a cédé, on se trouve en présence d'lmfle lumeum diffuse, envoyant des prolongements clans toutes les direct ions. Le sarcome, dans ce cas, peut se généraliser (l'une fa:oii très rapide. Telle étant, la tumeur-, la question intéiessan t e est de savoir aux dépens de quelle partie du muscle elle va se développer. Le muscle, en effet, n'est pas un: c'est un composé formé d'un élément noble. la s ulistance striée, contractile par excellence, substance réunie en fibres qu'entoure une mince enveloppe, le sarcolemnie et le tissu,

15 cojonctiqni unit et sépare les éléments contractiles et leurs vaisseaux. Le sarcome peut se développer aux dépens (le l'un quelconque de ces deux éléments : delà deux théories sur l'origine du néoplasme. Dès I8.3. SchnHder van der Kolk (1) voit (les transformations actives dans la 11111e musculaire, et ses recherches sont cojilirmées par celles de K1Iiker (2), l3ôti.clier (3), Wel)ei' (4). Neumann (r'). Popper (n). Le rôle actif dans la formation du sarcome est encore attribué it la cellule musculaire par l"ôi's[er (7) et par Waldever (S) : les no yaux musculaires et du sarcolemme multipliant énormémen I et s'entourant du proloplasma. forment la niasse sarcoinal mise. Jiillroth (Ç)) se rattache d'abord it ('elle manière (le voir qui est soutenue et résumée en huit ('onclusiolls par Sokolow (10), dans son iutéi'essamite monographie. Voici, d'après ('et au leur, l'histoire du sarcome : les éléments (les faisceaux musculaires se transforment en cellules spéciales pal' multiplication des noyaux et accumulation (1 piotopiasuma aut mir d'eux: ces éléments nouveaux remplissent le saieolemnnie ("est le début du sarcome. Ces cellules mondes ou ovales se trans- I) Sciiroeder van der KoIk. Xerer-Loneel, () KilIik'r. 1fii/bC/ (l') É9eiI eb('v'/ïe, ) Bd Felier. I i'r/wc's i 1,.,r., xiii. 4. Wehei'. T'/u."s Aïc/,i r..xv, XVIII, XXIX, XXXIX. Neuniann. VO''/lOW'S A cchfc., XX. (6) Popper. Meil..JaJi.ï'/i cher. XXXI. \Vieii, (7) F(rster, J11In(1/)reIt iler ailf/e)i/ei.('h pat/i. anal., (5) Waldeyer. T7rcfoone'. Arc/ifr., XXXIV. () BillroIh. J7rc/,ow's Archr., IX. (10) Sokohow. T7ïehow's A....hic., LVII.

16 forment en cellules fusiformes ornées (le prolongements : le sarcome existe. La niêtne année, \Veil (1) ne nie pas la pa.rihpat ion (lu tissu f-onneclif à la formation de la tumeur, muais pour lui, la disposition glandutaiie (lu néoplasme el l'intégrité fréquente dit sarcolemme prouvent que les éléments de néoformnat ion pvemienl bien naissance dans l'intérieur (le cette enveloppe. L'auteur a vu, en outre, les noyaux musculaires se (Ilanger au sein du néoplasme en corpuscules identiques quant cà la forme et à la colorai ion aux globnles rouges du sang. Mais cette transformation (les éléments tnusculai res et sarcolemnui titi es en cellules de la iiiiiieur est loin d'être acceptée par tout le inonde et elle est combautte dès son apparition. Sick (2), I lenl(, (3), Welker (4) n'y croient pas. \irehow ne se prononce ni potit', ni contre il ne nie rien, mais il pense que rien n'est démontré dans cette théorie. Au lien (le nail te dans la partie noble, le sarcome ii t se développer dans le tissu conjonctif interfaseiculaiue. Cornil et Ranviei (.) résumeul cette dernière opinion et disent : «Le (IéVeloppenient (le la masse morbide se lait louijours pal une production (Te tissu embryonnaire dans les espaces de tissu conjotictif qui comprime les faisceaux primitifs (lii nuutscle, (l(ternuifle une atrophie simule ou (4) Weil. S/ric1e,"s e1i. Ja1'bch('ï, llcff. III, (?) Sick. J7e/Hrs 4eI,ir., XXVI. (1) Tionle. JfauUii'e1 (ieï rat. PaIb i, 51. (4) \Vclker. Zeilschrift fwr rat. Med., X. (5) Coriiil et Ranvier. Manuel (1711s1t)(wJie putimi., 1881.

17 accompagnée (Furie transformation granulo-graisseuse. Celle dernière forme d'atrophie se reneoni ce surfont dans les cas où la transformation en tissu sarcomateux est très rapide.), Celle t jiéoiie enlève donc à l'élément strié tout rôle actif et fait. clii tissu connectif le siège du néoplasme. Lemnaiécliai (I) soutient la même idée. il fait ressortir, en oui te. [augmentai ion du nombre des noyaux du sarcolemnie, niais il rie voit, (Tans ce fait, qu'un mode de réaction du muscle atteint et non une preuve cri faveur de l'origine inîrafascieutaiie les noyaux (lu sareolenime deviennent plus visibles parce que dispaiait, la portion striée et contractile (lit muscle. iloss et Feliz, cités par Lemaréclial, émettent la même opinion daims la ('aelie (les Ilopilaux et ii ]a Soe/cl (le C/h'ui'jie en Trois ans après. Àckermann (:?), Irai tari t du même sujet lit que, pour lui. les cellules du sarcortie ne sont. pas autre c'liose cille des cellules conjonctives inultipliées ou hypertrophiées. Des faits nombreux et (l'un grand poids plaident en faveur (le la formation homologue et contre ihétérologue et tic plus cri plus saceroit la certitude (le la thèse qui veut que la différenciation des cellules /diffifrentes en éléments spécifiques commence déjà dans les premières périodes de Fexistence embryonnaire. La cellule épithéliale ne donne que tics cellules épithéliales et le sarcome qui n'est qu'une néoformation du tissu conjonctif vient, toujours des cellules (lii tissu conjonctif. 1) Lernaméchal. T1ise de Paris, (2) Ackei'rnann. S(timulio ig Kihi. Vorti?ge, nos ,1883.

18 - - Cristiani, en 1887, dans les Aïc/ilres de physiologie et dans sa thèse de Herne, donne le résultat de ses observations sur trois tumeurs sarcomateuses. Il Tie Peut eonfiruier oi, infirmer les dites de Sokolow, n'ayant pu retrouver tes altérations décrites par ('et auteur. Il a constaté une disse'tion des fibres rnuscu- I aires par les éléments embryonnaires qui les coinpriment eh entourent les vaisseaux. En iiiêiiie temps, les granulat ions des fibres sont, augmentées de volti rue. De ces deux laits découle une disparition en fortes proportions de la substance contiartile. Les ('Ilanips de Conheitu disparaissent, niais il n' y a pas d'altérations (tir A mesure qu'on s'approche de la tumeur, les éléments néoplasiques et les (ellules museulaii'es se mêlent. (le plus en plus et dune telle fa,-on qu'il n'est pas possible de dire si le muscle devient sarcome ou s'il disparait. Parfois pourtant, le nius(.'le i'éagil. pal' une prolifétat ion iellulaire ; le sarcolemme alors peut disparait ce et laisser libres lescorpus('ules museulaii'es pi'olifét'és, mais il n'est nullement prouvé que ees (oi'pusduhes se transfoï'inent en éléments sarcomateux. Rindlleh'h, dans son TliS101Ojiepat//ofOq/(Jw',dé('lam'e que la fibre musculaire et le sarcoleninne ne jouent aucun rôle dans la naissance et le (léveloppement du sar('onw. tumeur - essentiellement conjonctive. li a étu- (lié deux vas de sarcome et l'a toujours vu se développer dans le tissu interfasciculaire. Il (Ie(I'it longuemiient. les capillaires de la tumeur et un système de fentesqui rappelle le réseau des fentes lymphatiques. Il appuie SOfl opinion de Faut oi'ité de Volkniarmn. Schaelrei'

19 (lé(1'it la libre musculaire au voisinage du sarcome il a vu le sarcome se développer dans le tissu conjonctif et ne jamais pénétrer dans la fibre insciilaire; eelle-('i est simplement étouffée et la multipinat ion des noyauxn'est pas autre ('liose qu'une défense contre l'envahisseinent du néoplasme. Ce qui se passe ici n'a pas lieu dans le (ai'('inome oit l'on voit les éléments néoformés péiiétrer dans la fibre elle-même et s'y substituer à la SU 1)51 ance cotitractile. Dans le mêmeordie d'idées. nous lisons dans Jiillrolli et Pi 11m (1) : «Le sai'eoiiie naît toujours dans le tissu ('onjonctif quel qu'il soit, sous-cutané 011 iiiterinusculaii'e.» Chambe, après Guitton, émet une aulre. opinion. Le saiome, dit-il en substance, n 'est pas d'origine embryonnaire. rien, dans l'embryon, n'y répond en tant que tissu parce iite le tissu embryonnaire n'existe pas, Fenibrvon étant fatalement composé de lis-,sus complexes. Chez l'adulte, au contraire, on trouve un tissu analogue au sarcome et c'est le tissu liéinatol)oiétique de la moelle des os. Le sarcome déi'ive dom' du tissu angioblastique et la loi de Mtiller est satisfaite. (iui (ton va même jusqu'à voit' dans le cas i u'il décrit titie transformation curieuse, ('elle des fibres musculaires en neoeapillaiies villes de san g. Cette transl'ou'- mal ion, d ilue serait t iès intéressant (le saisir (larus toutes ses phases, ne nous parait pas aussi IllLtIIl'ellO que le dit l'auteur oit nous la trouvons décrite. Cet te Bilirolli und Pitita, lb',idbuc/t der ailgeineinen uui.])eciel/(',. ('l(iï'?(rgie) mi 2. Abth. 1. S '178 u. a.

20 théorie nouvelle est attribuée par Chambe à M. le l)r Piliiel, chef du laboratoire de clinique chitingicale de la Cliaiité: mais, sans pailer de la complexité (le l'embryon et. (le la précocité de la spécialisation signalée par Ackermann, il nous a semblé en reti'ouver l'idée dans MM. Monod et Malassez qui, en 187, décrivent, le sarconie mvéloïde comme lin ensemble de cellules vasculaires déviées de leui' but et art'èt.ées dans leur, évolution. Cette théorie est reproduite pal MM. Auvrav et Pilliel, peu de temps après la Uièse de Clianihe : «Le sarcome des muscles, disent-ils à la Société d'anatomie en i95. est de même nature que le sarcome médullaire (les os. C'est une tumeur constituée pat' (Tes éléments proliférés du tissu vaso-foi'maleur, de l'embryon et dans laquelle on doit.ret rouvei les principales f igities du tissu vasculaire sanguin à l'état normal comm e on ici couve la n t ultip li ('ai ion des cellules du corps de Mztlpiglii et la foiinal ion des couches cornées dans un épithélioma cutané.» I)'auti'es auteurs. plus éclectiques, erilin, ont mis d'accord toutes les théories en les acceptant toutes it la fois. C'est ainsi que, 1 ) ' M. le Dr A. Nové-Josserafl(l (Thèse de Lyon, ls9-l9ub, les cellules sarcomaleuises viennent inditréreninient des éléments dieulants du sang. tics cellules fixes (lii tissu fibieux et même des cellules issues (le la fibre musculaire. D'après l'opinion (les auteurs classiques les plus au t misés et d'après ce que nous avons pu voir nousmèmes, le sarcome. tumeur conjonctive, se développe dans le tissu interfascitulaire. Il est compose de ('Cllules de taille et de forme val qal)les, niais situées fou-

21 ours bois des fibres musculaires. Ces cellules forment (les amas PlUS 011 moins considérables groupés principalement et primitivement dans la zone adventice qui entoure et isole les vaisseaux. De ces amas cellulaires partent des prolongements qui suivent les vaisseaux plus petits puis les travées (011ne(tiVes qui séparent les libres. Celles-ci, nettes loin (le la tumeur, perdent (le plus en plus leurs caractères à mesure qu'on se rapproche d'elle; la substance contractile semble disparaître, se fondre sous la poussée néoplasique (lui l'entoure, l'enserre et l'étrangle. Une prolifération nucléaire du sarcolenime remplace l'élément noble pour disparaitre à son tour au sein du néoplasme, sans que nul indice puisse faire penser à une transformation. sarconiateuse. Commen[, va évoluer le sarcome? Les cellules nouvelles lui arrivent-elles toutes formées (le l'extérieur Il faudrait, pour cela, une diapédèse considérable (les éléments du sang. Dans une clinique (le M. le professeur.jaccouid. nous trouvons bien signalée une diminution considérable des globules rouges; mais. en revanche, le nombre des leucoc ytes est lji'o [)Oi'tioflflelleiiuent augmenté, ce qui semble peu en rapport avec une diapédèse abondante. L'accroissement de la tumeur se fait surtout aux dépens (les éléments propres de la tumeur. li est d'ailleurs double : périphérique et interstitiel. À la périphérie, on rencontre une zone formée de cellules à caractères embryonnaires et, par conséquent, en voie (le multiplication rapide. Des îlots se détachent en 1'in muscle de cette zone et, plus tard, se réunissent,

22 - - engloha.nt les portions musculaires comprise s, entre eux. Cette zone pi'oliférative ne se disting ue d'ailleurs nullement du muscle environnant «est. la «zone (le l'affection latente» de Virchow si dangereuse pour le pi'onostic à venir d'une tumeur opérée. \u sein nième du néoplasme, à côté (le cellules développées déjà ou morne ayant subi une dégénérescence quelconque, on trouve encore ces îlots emb'onnaii'es IlombreUx et proliféranu avec une grande activité. Cette multiplication cellulaire, I antj à la péiiplaiic qu'au centre de la tumeur, se fait suivant le grand mode de reproduction cellulaire «La karyokinèse. dit Quéttu, a été observée dans les cellules de presque tous les tissus normaux; il était à prévoir qu'on la retrouverait dans les tissus pathologiques et en pari j- cul ici tians les tumeurs.» Et, en effet, pour iie parler que (tes tissus animaux, Arnold l'a vue dans les hypertrophies glandulaires ( Vi chows Archiv., 1879) et, leu après, l3rigidi et Tafani (Lo Sperbiteiilale, 1880) l'ont observée dans le sarcome. La généralisation (lu sarcome s'explique facileirieni ()n retrouve i'elal ée dans presque toutes les observations l'integrih' (omplete des ganglions lvmpliatilues et Vii'cliow premiers cas observés, d'ailleurs, ce l'ait avait frappé toits a insisté surcelte intégrité. [)ès les les auteurs et ils avaient tous expliqué la généralisation pal' la voie sanguine, soit tille ce fût une diathèse, soit que la propagation Fût. directe par cette voie. Le professeur Ricliet, dans une clinique tlè 1881, attribue à Broca l'honneur d'avoir le premier remarqué cette géuéi'alisaiion par la voie sanguine. Billroth, d'un

23 - autre (ôl, revendique pour lui le mérite (le eel.t( observation et il explique la généralisation de la faon suivante les parois veineuses sont fa(ilelïiellt pénétrées par la tuasse néoplasique., leur lumière se rein- J)lit de parcelles friables qui, de lit, arrivent aux pouinons; parfois, nième, on peut suivre la su('cession des faits, quand une grosse veine se trouve en jeu. Aeker(l) reproduit ret.te idée en 187? et on la retrouve dans Qiienti. Cet auteur ajoute que si on remarque l'abondance des vaisseaux dans le sarcome, il n'est pas étonnant que la tumeur se généralise aussi souvent et avec autatil, de facilité. (1 Acker. Deulseltes Arc1ie. fer It7inisc/t mcd., 1872.

24 CHAPITRE III Etiologie et Pathogénie Au point de vue de sa fiéqiience, le sarronie primitif (]es muscles n été différemment considéré par les auteurs. Sans croire avec Volkmann (111e (elle t umeur est la plus frt'(1ueiite des tumeurs iiiiisciilaires ni avec 1 Inoc(1lle (1), qu'elle est I iès rare. nous pensons qu'elle doit entrer en ligne de compte dans la pathologie musculaire et. il se pourrait que beaucoup d'observations ou le diagnostic inicioscopique n'a pas été fait se rapportent à des sarcomes musculaires. Guitton, en 194, a trouvé trente cas observés et (1' Hi1oecluC. Dietonnaiïe eneyclopéd. des se. imd., L XXII.

25 décrits. Le nombre (les observations que flous avons U nous procurer, active à soixante. L'étiologie du sarcome musculaire est encore très obseure on a invoqué des causes diverses. Voyons si dans les circonstances le plus souvent, invoquées, nous pourrons trouver une raison au développement de la tumeur. Jqe. - Aucun âge «est exempt de cette affection. A coté d'un vieillard (le 70 ans, on peut voir le cas d'un enfant de ans rapporté par M. Vincent. Pourtant l'âge où Fou trouve le plus gi'and nombre (le cas, est l'âge adulte : c'est de 23 à 30 ans (IUC l'on rencontre le plus (le sarcomes musculaires et (cia ca(lre bien avec les allures générales du sarcome «(e (fl(c (les J(U11es». Nous n'avons, clans nos recherches, retrouvé aucun cas de sarcome musculaire con géni lai. 'ere. - Le sexe ne nous semble pas jouer ii ii voie important dans la génèse de la tumeur. Nous devons signaler une légère inégalité cependant : la proportion flous a N'' lui peu I)IUS forte citez l'lioinnie que chez la femme; tuais cela s'explique en somme par le genre de vie tic l'homme plus livré aux gros travaux, plus exposé aux chocs et à toutes les causes (le déiiu- Irition. 11!ïedltj. - Rion ne I )l'ouvc (flic l'hérédité soit poul» quelque chose dans le developpeit ion t (le la tumeur sarcomateuse intramusculaire. Lannelongue pensait (iféi'wfres Ac-id. de Md., 18(571868) qui! V aurait

26 quelque chose à faire dans ce sens: nous n'avons rien retrouvé qui ait été tenté dans cette voie : les anlé'édents cancéreux ont été signalés dans un cas, mais nulle part nous n'avons trouvé trace d'hérédité sarcoinateuse. Lannelongue était attiré avec beaucoup d'autres auteurs pal Vidée de la sarcomatose, (IOrit il faisait une (liatllèse, et dans l'hérédité il aurait voulu trouver utile preuve à l'appui (le son idée, i'pés'anu'n f. - Aucun t empérainent ne semble evliapper à l'atteinte (In néoplasme. On a bien pré- 1 endu que les gens (le constitution forte, pléthorique, sont plus exposés que les autres, mais rien ne nous a paru plaider cri faveur (Le cet [e élection du sarcome pour les tempéraments forts et robustes. T,anafisme. - Le traumatisme est, pour les malades (lui veulent ex)liquer leur mal. le grand facteur étiologique invoqué dans toutes les tumeurs. 1)e nombreux cas sont rapportés où le traumatisme a précédé l'apparition or' la découverte de la tumeur Broca, Verneuil, Stich, Barrette, Gross, en citent des exemples; d'antres ont fait appel à un traumatisme souvent répété quoique léger. Mais il faut tenir compte j(-i (le la tendance générale du malade à rapporter sa I umeur h un fait antécédent net, comme un traunuatisme. Dans une récente étude sur le rôle du traumatisme dans la production (les tumeurs, Lengnieck est arrivé au résultat suivant: 12 fois seulement sur;-)79 tumeurs, ]e traumatisme a paru évident au début du néoplasme.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Compression Compression par dictionnaires

Compression Compression par dictionnaires Compression Compression par dictionnaires E. Jeandel Emmanuel.Jeandel at lif.univ-mrs.fr E. Jeandel, Lif CompressionCompression par dictionnaires 1/25 Compression par dictionnaire Principe : Avoir une

Plus en détail

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches Le don de cellules souches Jean VIVIN 04/2013 1-Nature du problème : 2- Technique Les leucémies représentent

Plus en détail

REMARQUES SUR LE PETIT FRAGMENT DE TABLETTE CHYPRO MINOENNE TROUVÉ A ENKOMI EN 1952. par EMILIA MAS SON

REMARQUES SUR LE PETIT FRAGMENT DE TABLETTE CHYPRO MINOENNE TROUVÉ A ENKOMI EN 1952. par EMILIA MAS SON REMARQUES SUR LE PETIT FRAGMENT DE TABLETTE CHYPRO MINOENNE TROUVÉ A ENKOMI EN 952 par EMILIA MAS SON. C'est pendant sa campagne de 952 à Enkomi que M. Porphyrios Dikaios a trouvé un petit fragment de

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

M.S - Direction de la réglementation et du contentieux - BASE DE DONNEES. REFERENCE : B O N 5070 du 2 janvier 2003

M.S - Direction de la réglementation et du contentieux - BASE DE DONNEES. REFERENCE : B O N 5070 du 2 janvier 2003 REFERENCE : B O N 5070 du 2 janvier 2003 Décret n 2-01-1643 du 2 chaabane 1423 9/10/2002 pris pour l'application de la loi n 16-98 relative au don, au prélèvement et à la transplantation d'organes et de

Plus en détail

D'UN THÉORÈME NOUVEAU

D'UN THÉORÈME NOUVEAU DÉMONSTRATION D'UN THÉORÈME NOUVEAU CONCERNANT LES NOMBRES PREMIERS 1. (Nouveaux Mémoires de l'académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Berlin, année 1771.) 1. Je viens de trouver, dans un excellent

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal!

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! J ai de 18 à 50 ans Le Don de Moelle Osseuse Ça m intéresse -1 je demande des infos, je réfléchis. -2 je contacte le centre EFS le plus proche de chez moi. 3- je suis

Plus en détail

AN N AL E S SOCIETE L1LEEN1 E

AN N AL E S SOCIETE L1LEEN1 E AN N AL E S DE L A SOCIETE L1LEEN1 E ic L'C eee6 /le/ (NOUVELLE SÉRIE ) TOME QUARANTE-IIUITIÈM E LYO N #I. GEORG, LIBRAIRE-ÉDITEU R 36, PASSAGE DE L' IIOTEL-DIE U MÊME MAISON A GENÈVE ET A GAL E J.-B.

Plus en détail

des banques pour la recherche

des banques pour la recherche ADN, cellules, tissus... des banques pour la recherche FÉVRIER 2009 Les banques d échantillons de matériel biologique (tissus, cellules, ADN ), appelées biobanques, mettent à disposition des chercheurs

Plus en détail

L univers vivant De la cellule à l être humain

L univers vivant De la cellule à l être humain L univers vivant De la cellule à l être humain La cellule humaine Voir : http://www.biologieenflash.net/sommaire.html Voir : http://fr.wikipedia.org/ La cellule humaine Unité de base de tous les êtres

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Sommaire de la séquence 8

Sommaire de la séquence 8 Sommaire de la séquence 8 Nous avons découvert dans la séquence 7 que les micro-organismes sont présents partout dans notre environnement et qu à la faveur d une lésion, ils sont capables de franchir nos

Plus en détail

Aspects réglementaires du don et de la transplantation des organes. Mohamed Arrayhani - Tarik Sqalli Service de Néphrologie CHU Hassan II - Fès

Aspects réglementaires du don et de la transplantation des organes. Mohamed Arrayhani - Tarik Sqalli Service de Néphrologie CHU Hassan II - Fès Aspects réglementaires du don et de la transplantation des organes Mohamed Arrayhani - Tarik Sqalli Service de Néphrologie CHU Hassan II - Fès Cadre législatif au Maroc Loi 16/98 relative au don, au prélèvement

Plus en détail

UNE CHIRURGIE D UN JOUR POUR VOTRE ENFANT

UNE CHIRURGIE D UN JOUR POUR VOTRE ENFANT 23 UNE CHIRURGIE D UN JOUR POUR VOTRE ENFANT Comment aider votre enfant à vivre cette expérience Pour vous, pour la vie Une chirurgie d un jour pour votre enfant Votre enfant aura bientôt une opération

Plus en détail

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING TECHNIQUES D AVENIR Jonathan LONDNER, Aurélie HAUTIER Centre Régional de Traitement des Grands Brûlés Service de chirurgie Plastique, Hôpital de la Conception, Marseille. DIAGNOSTIC DÉTERSION BOURGEONNEMENT

Plus en détail

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN Informations générales Pour vous, pour la vie Cette brochure vise à vous fournir des informations générales concernant l intervention chirurgicale que vous

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

La maladie de Huntington, une maladie du cerveau

La maladie de Huntington, une maladie du cerveau Actualités à propos de la recherche sur la maladie de Huntington. Expliqué simplement. Écrit par des scientifiques. Pour la communauté mondiale HD. La greffe de moelle osseuse dans la maladie de Huntington

Plus en détail

GUIDE DE L ENSEIGNANT

GUIDE DE L ENSEIGNANT Au ménage! GUIDE DE L ENSEIGNANT 2010-2011 -1- Description de la situation d apprentissage Préparation Activité 1 À leur entrée en classe, les élèves découvrent quatre bouteilles sur le bureau de l enseignante

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement.

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Rappels : L air qui nous entoure contient 3 gaz principaux: 71% d azote, 21% d oxygène, 0,03 % de CO2 et quelques gaz rares. L eau de chaux se trouble

Plus en détail

LES ESCALIERS. Du niveau du rez-de-chaussée à celui de l'étage ou à celui du sous-sol.

LES ESCALIERS. Du niveau du rez-de-chaussée à celui de l'étage ou à celui du sous-sol. LES ESCALIERS I. DÉF I NIT I O N Un escalier est un ouvrage constitué d'une suite de marches et de paliers permettant de passer à pied d'un niveau à un autre. Ses caractéristiques dimensionnelles sont

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Trait et ligne. La ligne avance, Elle indique une direction, Elle déroule une histoire, Le haut ou le bas, la gauche et la droite Une évolution.

Trait et ligne. La ligne avance, Elle indique une direction, Elle déroule une histoire, Le haut ou le bas, la gauche et la droite Une évolution. Trait et ligne I La ligne me fascine. Le trait qui relie ou qui sépare Qui déchire le néant et marque une trace Qui me fait entrer dans l univers des signes. La ligne avance, Elle indique une direction,

Plus en détail

22 Nous Reconnaissons la force du pardon

22 Nous Reconnaissons la force du pardon 22 Nous Reconnaissons la force du pardon 23 Par le rite pénitentiel, les chrétiens se tournent vers Dieu pour lui demander son pardon. Dieu nous reçoit tels que nous sommes et nous pardonne pour que nous

Plus en détail

Rapport du projet CFD 2010

Rapport du projet CFD 2010 ISAE-ENSICA Rapport du projet CFD 2010 Notice explicative des différents calculs effectués sous Fluent, Xfoil et Javafoil Tanguy Kervern 19/02/2010 Comparaison des performances de différents logiciels

Plus en détail

MESURES PRÉVENTIVES Pour les travailleurs qui peuvent entrer en contact avec des punaises de lit.

MESURES PRÉVENTIVES Pour les travailleurs qui peuvent entrer en contact avec des punaises de lit. MESURES PRÉVENTIVES Pour les travailleurs qui peuvent entrer en contact avec des punaises de lit. Introduction Au cours de la dernière décennie, il y a eu une augmentation exponentielle du nombre d infestation

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Chez l'adulte moyen, il fait 25 cm à 30 cm (10 po à 14 po) de long et environ 2 cm (moins d'un pouce) de large. L'œsophage est constitué

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

4720.5560.46 (septembre 2009) 30 %

4720.5560.46 (septembre 2009) 30 % 4720.5560.46 (septembre 2009) 30 % Prévenir le jeu excessif chez les adolescents C est toujours gagnant! Pourquoi ce dépliant? [ ] Le rôle des parents est déterminant dans la prévention du jeu excessif

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Date : 18.11.2013 Tangram en carré page

Date : 18.11.2013 Tangram en carré page Date : 18.11.2013 Tangram en carré page Titre : Tangram en carré Numéro de la dernière page : 14 Degrés : 1 e 4 e du Collège Durée : 90 minutes Résumé : Le jeu de Tangram (appelé en chinois les sept planches

Plus en détail

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir.

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Dépistage Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Par contre, nous pouvons tenter de le dépister plus tôt afin d'avoir plus de chances de

Plus en détail

Le développement cognitif selon Jean Piaget. Les stades du développement cognitif selon Piaget

Le développement cognitif selon Jean Piaget. Les stades du développement cognitif selon Piaget Le développement cognitif selon Jean Piaget Piaget (BIO) et ses collaborateurs sont sans conteste les auteurs qui ont le plus contribué à notre compréhension du développement des capacités mentales durant

Plus en détail

Chapitre 1: Facteurs d'échelle

Chapitre 1: Facteurs d'échelle Chapitre 1: Facteurs d'échelle Des considérations générales sur la taille des objets ou des êtres vivants et leur influence sur différents paramètres, permettent d'établir simplement quelques lois ou tendances,

Plus en détail

Exemples de textes explicatifs

Exemples de textes explicatifs Exemples de textes explicatifs 1. Lis le texte explicatif suivant et, avec tes camarades, réponds aux questions portant sur les caractéristiques de ce type de texte. Pourquoi il nous faut notre dose quotidienne

Plus en détail

LE PROBLEME DU PLUS COURT CHEMIN

LE PROBLEME DU PLUS COURT CHEMIN LE PROBLEME DU PLUS COURT CHEMIN Dans cette leçon nous définissons le modèle de plus court chemin, présentons des exemples d'application et proposons un algorithme de résolution dans le cas où les longueurs

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

COMMENT AIDER UN ÉLÈVE QUI BÉGAIE?

COMMENT AIDER UN ÉLÈVE QUI BÉGAIE? 10 504, boulevard Saint-Laurent, local 1 Montréal, (Qc), H3L 2P4; 514.332.9593 www.cliniquebeausoleil.com COMMENT AIDER UN ÉLÈVE QUI BÉGAIE? QU'EST-CE QUE LE BÉGAIEMENT? à Trouble caractérisé par une fréquence

Plus en détail

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace

Plus en détail

POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS?

POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS? POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS? Pourquoi vivons-nous des émotions? Voilà une excellente question! Avez-vous pensé: «Les émotions nous rendent humains» ou : «Elles nous permettent de sentir ce qui

Plus en détail

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005)

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Pré-Requis : Anatomie faciale Principes de traitement des plaies Principes d'antibiothérapie

Plus en détail

Item 288 : Troubles des phanères : Onyxis

Item 288 : Troubles des phanères : Onyxis Item 288 : Troubles des phanères : Onyxis Collège National des Enseignants de Dermatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières OBJECTIFS... 2 I Atteinte matricielle avec modification

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale 1. Historique. Kegel (1949). Bourcier (1970). 1985 : reconnaissance officielle d acte de MK. Développement de la MK périnéale : facteur éco/p sociale

Plus en détail

Les pratiques des 9-16 ans sur Internet

Les pratiques des 9-16 ans sur Internet Les pratiques des 9-16 ans sur Internet Regards croisés entre parents et enfants! - Principaux résultats -! Décembre 2012! Arnaud ZEGIERMAN Directeur associé az@institut-viavoice.com Aurélien PREUD HOMME

Plus en détail

Bonifications pour tâches éducatives

Bonifications pour tâches éducatives 1.07 Généralités Bonifications pour tâches éducatives Valables dès le 1 er janvier 2015 1 Aperçu Les dispositions actuelles de la loi AVS prévoient que lors du calcul de la rente, d'éventuelles bonifications

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

Prenez soin de votre dos. Informations et astuces contre les douleurs lombaires

Prenez soin de votre dos. Informations et astuces contre les douleurs lombaires Prenez soin de votre dos Informations et astuces contre les douleurs lombaires Prenez soin de votre dos 1 2 3 4 Des causes diverses, souvent liées au travail Plaintes et lésions Prévention: mieux vaut

Plus en détail

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat Aspects juridiques de la transplantation hépatique Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat CONTEXTE - La greffe, longtemps image expérimentale, est une thérapeutique éprouvée - Première

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

Nouvelle écrit par Colette lefebvre- Bernalleau 1

Nouvelle écrit par Colette lefebvre- Bernalleau 1 Nouvelle écrit par Colette lefebvre- Bernalleau 1 LE BRAQUEUR DU Crédit Lyonnais C est un matin comme tous les jours pierrent après un petit déjeuner vite pris part pour le journal où il travaille et comme

Plus en détail

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip sur la valve mitrale Support destiné aux médecins en vue d informer les patients. À propos de l insuffisance mitrale L insuffisance

Plus en détail

Tout savoir sur la vaccination de 0 à 6 ans. Mikalou se fait vacciner

Tout savoir sur la vaccination de 0 à 6 ans. Mikalou se fait vacciner Tout savoir sur la vaccination de 0 à 6 ans Mikalou se fait vacciner Récit Mikalou n a peur de rien Dans le jardin, Mikalou s assoit sur la balançoire. Il n est pas une poule mouillée, et pourtant, il

Plus en détail

RENCONTRES EFFRAYANTES

RENCONTRES EFFRAYANTES RENCONTRES EFFRAYANTES Vampire ou loup-garou? Un frisson me saisit soudain, non pas un frisson de froid, mais un étrange frisson d angoisse. Je hâtai le pas, inquiet d être seul dans ce bois, apeuré sans

Plus en détail

Le Lipocontrol contre les amas graisseux

Le Lipocontrol contre les amas graisseux Extrait du BLOG VOTRE BEAUTE Le Lipocontrol contre les amas graisseux La lipolyse laser, nous vous en avions parlé dans la rubrique "Moi j'ai osé" du Votre Beauté de juin 2007. En une seule séance, sans

Plus en détail

Comment dit-on qu'une étoile est plus vieille qu'une autre ou plus jeune qu'une autre?

Comment dit-on qu'une étoile est plus vieille qu'une autre ou plus jeune qu'une autre? Comment dit-on qu'une étoile est plus vieille qu'une autre ou plus jeune qu'une autre? Comment peut-on donner un âge à l'univers? Dans l'univers, il y a beaucoup de choses : des étoiles, comme le Soleil...

Plus en détail

APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras

APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras Didier FONTÈS Institut Main, Epaule et Sport Paris Espace Médical Vauban - Paris VII e Séminaire DIU d Arthroscopie 2012 Le

Plus en détail

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Pour des raisons de simplification, les dénominations masculines s appliquent également aux femmes. La transplantation de cellules souches du

Plus en détail

"La collimation est la première cause de mauvaises images dans les instruments amateurs" Walter Scott Houston

La collimation est la première cause de mauvaises images dans les instruments amateurs Walter Scott Houston "La collimation est la première cause de mauvaises images dans les instruments amateurs" Walter Scott Houston F.Defrenne Juin 2009 Qu est-ce que la collimation en fait? «Newton»? Mais mon télescope est

Plus en détail

Loi du 11 floréal an X (1 e mai 1802)

Loi du 11 floréal an X (1 e mai 1802) Loi du 11 floréal an X (1 e mai 1802) La loi du 11 floréal an X spécifie que l'enseignement comporte trois degrés : primaire, secondaire, spécial et qu'il est dispensé dans quatre catégories d'établissements

Plus en détail

curité du patient 19 mai 2009 Aurore MAYEUX Guy CLYNCKEMAILLIE

curité du patient 19 mai 2009 Aurore MAYEUX Guy CLYNCKEMAILLIE Déclarer un événement indésirable un élément majeur pour la sécurits curité du patient 19 mai 2009 Aurore MAYEUX Guy CLYNCKEMAILLIE Les hôpitaux plus meurtriers que la route Courrier de l escaut, janvier

Plus en détail

CHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques

CHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques CHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques VIII. 1 Ce chapitre porte sur les courants et les différences de potentiel dans les circuits. VIII.1 : Les résistances en série et en parallèle On

Plus en détail

Service public et bien commun

Service public et bien commun Service public et bien commun Notes pour l'allocution prononcée par Monsieur Pierre Lucier, président de l'université du Québec, lors de la Collation des grades de I'École nationale d'administration pub1

Plus en détail

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes Mais, que dois-je savoir? Pour rattraper un cours manquant, retrouve-le sur le site du collège dans la rubrique «enseignements» : http://colleges.acrouen.fr/courbet/spipuser/

Plus en détail

Ch.G3 : Distances et tangentes

Ch.G3 : Distances et tangentes 4 e - programme 2011 mathématiques ch.g3 cahier élève Page 1 sur 14 1 DISTC D U PIT À U DRIT Ch.G3 : Distances et tangentes 1.1 Définition ex 1 DÉFIITI 1 : Soit une droite et un point n'appartenant pas

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

TEPZZ 568448A_T EP 2 568 448 A1 (19) (11) EP 2 568 448 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (51) Int Cl.: G07F 7/08 (2006.01) G06K 19/077 (2006.

TEPZZ 568448A_T EP 2 568 448 A1 (19) (11) EP 2 568 448 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (51) Int Cl.: G07F 7/08 (2006.01) G06K 19/077 (2006. (19) TEPZZ 68448A_T (11) EP 2 68 448 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN (43) Date de publication: 13.03.2013 Bulletin 2013/11 (1) Int Cl.: G07F 7/08 (2006.01) G06K 19/077 (2006.01) (21) Numéro de dépôt:

Plus en détail

Chapitre 7: Dynamique des fluides

Chapitre 7: Dynamique des fluides Chapitre 7: Dynamique des fluides But du chapitre: comprendre les principes qui permettent de décrire la circulation sanguine. Ceci revient à étudier la manière dont les fluides circulent dans les tuyaux.

Plus en détail

Série TD 3. Exercice 4.1. Exercice 4.2 Cet algorithme est destiné à prédire l'avenir, et il doit être infaillible! Exercice 4.3. Exercice 4.

Série TD 3. Exercice 4.1. Exercice 4.2 Cet algorithme est destiné à prédire l'avenir, et il doit être infaillible! Exercice 4.3. Exercice 4. Série TD 3 Exercice 4.1 Formulez un algorithme équivalent à l algorithme suivant : Si Tutu > Toto + 4 OU Tata = OK Alors Tutu Tutu + 1 Tutu Tutu 1 ; Exercice 4.2 Cet algorithme est destiné à prédire l'avenir,

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

Lisez ATTENTIVEMENT ce qui suit, votre avenir financier en dépend grandement...

Lisez ATTENTIVEMENT ce qui suit, votre avenir financier en dépend grandement... Bonjour, Maintenant que vous avez compris que le principe d'unkube était de pouvoir vous créer le réseau virtuel le plus gros possible avant que la phase d'incubation ne soit terminée, voyons COMMENT ce

Plus en détail

Sondage auprès des employés du réseau de la santé et des services sociaux du Québec - Rapport sommaire -

Sondage auprès des employés du réseau de la santé et des services sociaux du Québec - Rapport sommaire - Sondage auprès des employés du réseau de la santé et des services sociaux du Québec - Rapport sommaire - Juin 2009 1 Objectifs Réalisée par CROP pour le compte de l Association québécoise d établissements

Plus en détail

La reconnaissez- vous?

La reconnaissez- vous? La reconnaissez- vous? Qu est ce qu une puce? C est un insecte piqueur sans ailes de couleur brune mesurant quelques millimètres et ayant la capacité de sauter 30 fois sa longueur. L espèce Cténocephalidès

Plus en détail

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août La vie des étoiles La vie des étoiles Mardi 7 août A l échelle d une ou plusieurs vies humaines, les étoiles, que l on retrouve toujours à la même place dans le ciel, au fil des saisons ; nous paraissent

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

Installer une imprimante réseau.

Installer une imprimante réseau. Installer une imprimante réseau. Préambule Vous êtes nombreux à demander de l'aide, une documentation (1) plus précise afin de savoir installer correctement et seuls une imprimante réseau. Le prix des

Plus en détail

Retrouver une qualité de vie. Les implants dentaires : la meilleure solution naturelle. Education des patients

Retrouver une qualité de vie. Les implants dentaires : la meilleure solution naturelle. Education des patients Retrouver une qualité de vie. Les implants dentaires : la meilleure solution naturelle. Education des patients Les implants dentaires : la meilleure option de traitement. Qu est-ce qu un implant dentaire?

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

COMMENT PARLER DES LIVRES QUE L ON N A PAS LUS?

COMMENT PARLER DES LIVRES QUE L ON N A PAS LUS? Né dans un milieu où on lisait peu, ne goûtant guère cette activité et n ayant de toute manière pas le temps de m y consacrer, je me suis fréquemment retrouvé, suite à ces concours de circonstances dont

Plus en détail

Choisir entre le détourage plume et le détourage par les couches.

Choisir entre le détourage plume et le détourage par les couches. Choisir entre le détourage plume et le détourage par les couches. QUEL CHOIX D OUTILS ET QUELLE METHODE, POUR QUEL OBJECTIF? Il existe différentes techniques de détourage. De la plus simple à la plus délicate,

Plus en détail

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 8 (b) Un entretien d embauche autour de l eau de Dakin Type d'activité Activité expérimentale avec démarche d investigation Dans cette version, l élève est

Plus en détail

Attirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices

Attirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent 1 Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent Mini livre gratuit Sherpa Consult Bruxelles, Mai 2012 Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction

Plus en détail

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT Service du climat et de l efficacité énergétique Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique Synthèse SYNTHESE Prise en compte de l'élévation

Plus en détail

Chapitre 3: TESTS DE SPECIFICATION

Chapitre 3: TESTS DE SPECIFICATION Chapitre 3: TESTS DE SPECIFICATION Rappel d u c h api t r e pr é c é d en t : l i de n t i f i c a t i o n e t l e s t i m a t i o n de s y s t è m e s d é q u a t i o n s s i m u lt a n é e s r e p o

Plus en détail

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein? Qu est-ce que le cancer du rein? L adénocarcinome rénal est le type le plus fréquent de cancer du rein 1. Le rôle des reins consiste à filtrer le sang et à évacuer les déchets de l organisme dans l urine.

Plus en détail

ISBN 979-10-91524-03-2

ISBN 979-10-91524-03-2 ISBN 979-10-91524-03-2 Quelques mots de l'auteur Gourmand le petit ours est une petite pièce de théâtre pour enfants. *** Gourmand le petit ours ne veut pas aller à l'école. Mais lorsque Poilmou veut le

Plus en détail