MISE EN ŒUVRE DE BÂLE II Défis et enjeux

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "MISE EN ŒUVRE DE BÂLE II Défis et enjeux"

Transcription

1 P A T R I C K H A U R I G R É G O I R E L E C O M T E Les établissements bancaires et les négociants en valeurs mobilières travaillent actuellement à la mise en œuvre des accords de Bâle II. L interprétation et l application concrète des nouvelles exigences constituent des défis majeurs. L amélioration de la gestion interne des risques apporte une valeur-ajoutée significative qu il s agit de réaliser. MISE EN ŒUVRE DE BÂLE II Défis et enjeux 1. INTRODUCTION Après de longues années de travail, tant au niveau de la Banque des Règlements Internationaux (BRI) que de la Commission fédérale des banques (CFB), les accords de Bâle II sont entrés en vigueur en Suisse le 1 er janvier 2007 avec une année de transition. Ils ont été concrétisés par l ordonnance sur les fonds propres (OFR) et par 6 circulaires de la CFB [1]. A ce jour, seules quelques banques, dont UBS et Credit Suisse, ont choisi de mettre en place les méthodes avancées pour la détermination des fonds propres réglementaires. La majorité des établissements de Suisse vont adopter les approches «simples». Même si la terminologie peut le laisser croire, ces approches posent tout de même un certain nombre de questions d interprétation quant à leur application et mise en œuvre concrète. Le principal enjeu pour les banques sera de ne pas se contenter des exigences réglementaires minimales, mais d utiliser les synergies et les possibilités, lors de l introduction de Bâle II, pour améliorer la gestion interne de leurs risques. C est également l occasion de revoir certains choix et solutions existants. Les expériences présentées ci-après sont basées sur les questions fréquemment reçues de la part d établissements bancaires et sur les projets d accompagnement réalisés lors de la mise en place des nouvelles exigences. 2. DÉFIS, ENJEUX ET EXPÉRIENCES PRATIQUES 2.1 Utilisation de notations externes. Un changement significatif dans le cadre de l assujettissement de fonds propres pour les risques de crédit consiste en la possibilité d utiliser des notations externes [2]. Les banques ont la possibilité et non l obligation d utiliser les notations externes pour déterminer les pondérations-risque de leurs positions. La prise en compte de ces notations permet une meilleure appréciation du risque de contrepartie auquel les banques sont confrontées. Le choix d utiliser ou non des notations externes à des fins réglementaires doit être analysé en intégrant notamment les aspects suivants: é coûts/utilité; é activité, portefeuille crédit et contreparties; é implications sur les systèmes, flux de données et interfaces; é disponibilité des informations; é utilisation dans le cadre de la gestion interne des risques; é impact sur les fonds propres. Dans le cas où une banque a recours aux notations externes, elle est tenue de le faire pour toutes les classes de positions pouvant être pondérées au moyen de notations externes [3]. Cette prescription a pour but d éviter qu une banque puisse pratiquer une sélection ciblée (cherry picking). Il n est pas concevable, par exemple, d utiliser les notations externes uniquement pour les contreparties bancaires, où l information est facilement disponible, et de renoncer à se procurer et appliquer les notations externes sur les autres classes de positions. Dans le cadre de l utilisation de notations externes, les banques doivent définir un concept concret et spécifique à l établissement. Il s agit notamment de déterminer: é la (les) agence(s) de notation utilisée(s) [4]; é la (les) source(s) d information des notations externes; é la disponibilité des notations externes dans les systèmes IT; é les règles d appli- PATRICK HAURI, LIC. OEC. ET LIC. IUR. HSG, FS RISK MANAGEMENT, ERNST & YOUNG SA, GENÈVE GRÉGOIRE LECOMTE, ÉCONOMISTE D ENTREPRISE HES, FS RISK MANAGEMENT, ERNST & YOUNG SA, GENÈVE 164 L EXPERT- COMPTABLE SUISSE

2 Page 2 / 5 cation des notations externes (p.ex. quelle est la procédure applicable lorsqu une position ne dispose pas de notation externe de l agence sélectionnée, ou lorsque plusieurs agences de notation sont utilisées); é les implications opérationnelles sur la gestion des risques de crédit en cas d utilisation de notations externes. De nombreux établissement utilisent les notations externes dans le cadre de la gestion des risques. La possibilité d avoir recours à des notations externes pour la détermination des fonds propres réglementaires devrait favoriser leur extension au sein des procédures opérationnelles de gestion des risques [5]. L utilisation de notations externes doit notamment être cohérente avec la détermination des taux de nantissement octroyés, la fixation des limites de contrepartie ou encore le système de compétence décisionnelle [6]. L intégration des notations externes assure une meilleure appréciation des risques auxquels sont confrontées les banques. Même si la convergence des fonds propres réglementaires vers des fonds propres économiques ne constitue pas (encore) une priorité pour bon nombre d établissements, la prise en compte, l évaluation et le suivi des risques en est une. Les notations externes participent pleinement à cet objectif. 2.2 Mesures d atténuation des risques de crédit. Bâle II offre une vaste palette de possibilités permettant d atténuer les risques [7]. Parmi celles-ci, les banques ont la possibilité de choisir trois approches pour le traitement des crédits lombards [8] (cf. tableau 1): é Approche forfaitaire [9]; é approche simple (ou de substitution); é approche globale. Dans le cadre de l activité lombarde, les banques peu - vent combiner les approches moyennant certaines restrictions [10]. Les conditions d utilisation des trois approches sont définies dans l OFR et la Circ.-CFB 06/1 Risques de crédit. Pour l approche forfaitaire, le portefeuille doit notamment être diversifié. La formulation actuelle a volontairement été «Un changement significatif dans le cadre de l assujettissement de fonds propres pour les risques de crédit consiste en la possibilité d utiliser des notations externes.» conservée, laissant une certaine marge d interprétation. A ce jour, les critères d appréciation pour la diversification des crédits lombards ne sont pas formellement définis et prescrits par la CFB. Les banques doivent recourir à leur propre définition pour l éligibilité à l approche forfaitaire. Un crédit lombard est un crédit qui est garanti par des avoirs mis en gage. Pour être éligibles dans les approches avancées, les sûretés doivent être mises en nantissement de manière formelle: «Afin qu une sûreté puisse être prise en compte selon le Cm 118 Circ. RC, cette dernière doit à tout moment être à la disposition de la banque afin d éviter toute sortie de fonds. Un droit de compensation simple tel que stipulé dans les conditions générales ne remplit pas ce critère. Les créances y relatives ne peuvent dès lors pas être considérées comme sûretés» [11]. La banque doit donc être en mesure de distinguer les cas pour lesquels un acte de nantissement (ou une mise en garantie équivalente) a été signé, de ceux où seul un droit de compensation simple est applicable. L impact sur les systèmes IT peut être conséquent. Le choix des approches revêt une grande importance. En effet, les différences en matière de fonds propres exigibles peuvent être significatives. Une analyse détaillée de l impact de cette décision sur le portefeuille lombard est indispensable. La complexité liée à la mise en place des approches simples et globales peut toutefois être un frein quant à leur utilisation. De manière générale, la mise en œuvre des méthodes avancées devrait engendrer des investissements importants au niveau des systèmes. Les analyses usuelles de coût/utilité, d impact sur les fonds propres et de gestion des risques, li- Tableau 1: CRÉDITS LOMBARDS: APPROCHES Crédit lombard Approche forfaitaire Approche simple Approche globale Pondération forfaitaire du montant du crédit lombard Utilisation uniquement pour l approche standard suisse Crédit 50% Substitution du risque du preneur de crédit par le risque du donneur de protection Crédit 100% Sûreté 50% Calcul de la valeur de la créance après atténuation du risque Crédit Sûreté Exposition nette L EXPERT- COMPTABLE SUISSE 165

3 vrent les éléments décisionnels pour le choix le plus adéquat. Les méthodes avancées sont fortement liées à la gestion du risque de crédit lombard (spécialement l approche globale). Un alignement de la méthode de travail opérationnel avec les exigences réglementaires est sensé. Aux banques donc de profiter de l entrée en vigueur de ces nouvelles approches pour revoir le cadre et la méthodologie de gestion du risque de crédit lombard. 2.3 Risques de marché. Les risques de marché n ont pas fait l objet de modifications significatives par rapport à la réglementation en vigueur actuellement [12]. Néanmoins, les exigences qualitatives nouvellement documentées dans les chiffres marginaux 4 à 48 de la Circ.-CFB 06/2 doivent faire l objet d une attention particulière dans le cadre de la mise en œuvre de Bâle II. Les conséquences découlant de leur concrétisation peuvent potentiellement réserver quelques surprises aux établissements bancaires [13]. 2.4 Gestion du risque opérationnel. Les nouvelles exigences prévoient un assujettissement de fonds propres pour les risques opérationnels. La détermination selon les approches «simples» ne devrait pas poser de problèmes particuliers [14]. Les dispositions de fonds propres sont complétées par des exigences qualitatives en matière de «saines pratiques» pour la gestion du risque opérationnel [15]. Les banques qui utilisent l approche de base sont soumises aux exigences qualitatives de base: é si les exigences de fonds propres pour le risque opérationnel ont dépassé au moins une fois le montant de CHF 100 millions au cours des trois dernières années [16] ou é si elles sont représentées à l étranger par des sociétés (filiales ou succursales) devant être consolidées et représentant de manière agrégée plus de 5% des fonds propres exigible pour les risques opérationnels. Les banques qui utilisent l approche standard doivent dans tous les cas respecter ces exigences qualitatives. Ces dernières sont même élargies si la banque dispose de succursales ou sociétés du groupe à l étranger [17. Le respect et la mise en œuvre de ces exigences qualitatives représentent un défi de taille. En effet, même si la gestion des risques opérationnels n est pas un élément nouveau, la systématisation, la structuration et la documentation des approches et des outils retenus par les établissements bancaires représentent des travaux conséquents pour bon nombre d entre eux. De plus, nombreuses sont les questions, liées aux «Le thème des risques opérationnels fait appel à de nombreux intervenants et spécialistes. Il convient donc d exploiter les éventuelles synergies entre les différents projets et initiatives.» différentes opinions et visions, qui restent à traiter et qui ne font pas nécessairement l unanimité au sein d un même établissement. Les exigences qualitatives requièrent l approbation par le conseil d administration d une politique de gestion des risques opérationnels. Celle-ci définit les principes d identification, d analyse, de gestion, de contrôle et de surveillance des risques opérationnels, de même que les mesures visant à atténuer l exposition aux risques opérationnels. Le cadre de la gestion des risques opérationnels peut être illustré selon le tableau 2. La mise en œuvre de la politique est du ressort de la direction opérationnelle. Elle doit identifier et apprécier les risques inhérents à l ensemble des activités, produits, processus et systèmes de la banque. Les travaux qui en découlent sont de longue Tableau 2: CADRE DE LA GESTION DES RISQUES OPÉRATIONNELS Operational Risk Foundation Vision, Principes et procédures, Stratégie et capacité de risque, structure et organisation Identification/évaluation des risques Mesure des risques Surveillance Décisions stratégiques Appréciation des risques et des contrôles (Risk Self Assessment) Indicateurs-clés (Key Risk/Control/ Performance Indicators) Base de données des pertes et des incidents Suivi des constats/ recommandations d audit Initiatives commerciales Détermination du capital (FP réglementaires/fp économiques) Risk Reporting (MIS) 166 L EXPERT- COMPTABLE SUISSE

4 QUESTIONS-CLÉS é Quelles sont les «GAPs» identifiés par rapport aux exigences de Bâle II? é Quels sont les travaux concrets et détaillés pour y remédier et quels sont les responsabilités, délais et étapes-clés du projet de mise en œuvre de Bâle II? é Quelles sont les synergies qui peuvent être exploitées avec d autres projets (p. ex. mise en œuvre de la circ.- CFB 06/6 «Surveillance et contrôle interne»)? é Quel est l engagement des organes dirigeants pour la mise en œuvre des nouvelles exigences? é Quels sont les choix de méthodes effectués par la Banque, par qui, sur quelle base et selon quels critères? é Quels sont les avantages, implications et coûts de l utilisation de notations externes dans la détermination des fonds propres réglementaires? é Est-il avantageux d utiliser les notations externes et de mettre en place une utilisation extensive de celles-ci? é Est-il éventuellement plus judicieux de renoncer à l utilisation de notations externes au niveau des fonds propres exigibles et d adopter une application différenciée des notations externes uniquement à des fins internes de gestion et de surveillance des risques? é Quel est l impact de l application de l approche forfaitaire/ simple/globale ou d une combinaison pour les exigences de fonds propres? é Quels sont les coûts et répercussions de mise en œuvre de ces approches? é Quels sont les alignements et synergies possibles entre les impératifs internes de gestion des risques et de prise en compte de sûretés, d une part, et de détermination du capital réglementaire, d autre part? é Quelle est l obligation du respect des exigences qualitatives de base pour risques opérationnels et quels sont les éventuelles évolutions futures (activités, revenus) qui peuvent avoir une influence significative en la matière? é Quels sont les avantages, inconvénients et répercussions de l application de l approche standard pour les risques opérationnels? é Quelle est la structure et l organisation pour les risques opérationnels? é Quelles sont les attributions, compétences et responsabilités en matière de risques opérationnels? Quelles sont les séparations de fonctions y relatives? é Qui sont les «Key Risk Owners» (KRO) en regard des types d événements potentiels et au travers de l organisation de la banque (unités d affaire, unités de support,...)? é Quels sont les risques-clés en matière de risques opérationnels au vu des activités, produits, processus et systèmes de la banque? é Quels sont les instruments et outils mis en œuvre pour l identification, l appréciation, la gestion, le contrôle et la surveillance des risques opérationnels? é Quels sont les contrôles de premier et de deuxième niveau? Quelles sont les automatisations et interventions manuelles? Quelle est l efficacité et quels sont les résultats des contrôles? é Quelles sont les exigences locales des différentes entités du groupe et quelles difficultés de coordination et de mise en œuvre engendrent-elles? é Quelles sont les synergies, expériences et lignes directrices qui peuvent être exploitées pour la mise en œuvre efficace et coordonnée de Bâle II au sein d un groupe? é Quels sont les éventuels problèmes relatifs au secret bancaire dans la mise en œuvre de Bâle II et quelles sont les solutions adéquates qui peuvent être envisagées? é Quels sont les cas où une application simplifiée pourrait être envisagée et les conditions cumulatives d autorisation sont-elles respectées? haleine et demandent une planification par étape des efforts à conduire. La définition des priorités et la concentration, dans un premier temps, sur les risques-clés de la banque, la mise en pratique d approches et d outils pragmatiques et concrets, la réalisation de gains à court terme facilement réalisables (Quickwins) et le support total des organes dirigeants pour ces efforts sont des critères-clés de succès. La définition des outils les plus adéquats pour les mesures de gestion et de suivi des risques doit se faire en tenant compte des spécificités de la banque. Il s agit par exemple de: é tableaux de bord et de contrôles-clés (Key controls and effectivness); é indicateurs-clés de risques et de performance (Key risk indicators, KRI, Key performance indicators, KPI); é auto-évaluations des risques et contrôles (Risk and control self-assessment, RCSA); é base de données d incidents et de pertes; é plans de continuité d affaires et plans de secours (Business continuity plan). Le système de reporting interne aux organes dirigeants doit être complété par les risques opérationnels pour fournir une information complète sur les activités bancaires, les états financiers ainsi que les indicateurs-clés de risques et de performance (Business, Financial, Performance & Risk Report). Les rapports doivent être adaptés aux besoins des destinataires et donner les informations nécessaires à une appréciation transparente et adéquate de la situation. Finalement, le thème des risques opérationnels fait appel à de nombreux intervenants et spécialistes. Il convient donc d exploiter les éventuelles synergies entre les différents projets et initiatives. 2.5 Approche groupe. Pour les établissements qui forment un groupe, il s agit de porter une attention particulière aux éléments suivants: é les exigences de fonds propres et de répartition des risques s appliquent également au niveau consolidé [18]. Les banques L EXPERT- COMPTABLE SUISSE 167

5 Page 5 / 5 doivent s assurer de la disponibilité des données des entités du groupe; é les entités du groupe doivent respecter les exigences locales correspondantes. Celles-ci peuvent comporter des différences par rapport aux dispositions en vigueur en Suisse [19]. L anticipation et la coordination au sein d un groupe, dans le but de respecter les différentes réglementations nationales, sont indispensables et trop souvent négligées; é la mise en œuvre des exigences peut être réalisée en utilisant les expériences, lignes directrices et synergies avec la maison mère. 2.6 Application simplifiée. L article 15 OFR permet aux banques, sous certaines conditions et de manière exceptionnelle, d appliquer de manière simplifiée les exigences réglementaires [20]. Les conditions cumulatives d une application simplifiée sont: é éviter des coûts disproportionnés; é garantir une gestion des risques adaptée à l activité opérationnelle; é maintien de la proportion des fonds propres nécessaires par rapport aux fonds propres pris en compte et é documentation des modalités de l application simplifiée et de son admissibilité. 2.7 Système informatique pour le reporting légal. De nombreux établissements bancaires disposent de solutions informatiques pour la production plus ou moins automatisée des reportings légaux. Les nouveaux «modules Bâle II» proposés par les fournisseurs de systèmes permettent une standardisation et une création simplifiée des formulaires d annonce. Toutefois, la réalisation du travail d analyse et de mise à disposition de toutes les données nécessaires, la définition et la validation des paramètres de mise en œuvre, ainsi que les contrôles (testing) demandent une implication non négligeable des utilisateurs. Ces travaux ne peuvent être le fruit unique du prestataire externe. L acquisition d une solution standardisée peut faciliter la mise en œuvre des nouvelles exigences réglementaires. Elle n est toutefois pas, à elle seule, la réponse pour en assurer le respect dans les délais. Une analyse de l ensemble des nouvelles exigences au vu de la situation actuelle d un établissement (Analyse GAP) permet de planifier les travaux nécessaires à une mise en conformité. 3. CONCLUSION La mise en œuvre des nouvelles dispositions de Bâle II constitue un défi de taille pour l ensemble des banques en Suisse. Le choix d adopter des approches «simples» permet de réduire quelque peu la complexité. Toutefois, les difficultés d interprétation et d application ne sont pas négligeables. Les pistes évoquées dans l encadré «Questions-clés» permettent de tenir compte d une première série de points d attention dans le cadre d un projet Bâle II. Celui-ci doit être fédérateur de valeur ajoutée et améliorer la gestion des risques au niveau interne et opérationnel. Notes: 1) Ordonnance sur les fonds propres et la répartition des risques des banques et des négociants en valeurs mobilières (OFR), RS ; Circ.-CFB 06/1 Risques de crédit; Circ.-CFB 06/2 Risques de marché; Circ.-CFB 06/3 Risques opérationnels; Circ.-CFB 06/4 Publication FP; Circ.-CFB 06/5 Répartition des risques; Circ.-CFB 06/7 Agences de notation. 2) Les principes d utilisation de notations externes sont définis à l art. 50 OFR. Les chiffres marginaux (Cm) 4 à 15 de la Circ.-CFB 06/1 Risques de crédit en précisent l utilisation. 3) Seule la classe «Entreprise» n est pas soumise à cette condition, voir art. 50 al. 4 OFR. En principe, il y a lieu de rechercher les notations externes de toutes les positions susceptibles d en disposer d une. 4) Les agences de notation doivent être reconnues par la CFB. A ce jour, Dominion Bond Rating Service, Fitch Ratings, Moody s Investors Service et Standard and Poor s Ratings Services ont été provisoirement reconnus par la CFB. 5) Circ.- CFB 06/1 Risques de crédit, Cm 15: «Dès qu une banque a recours aux notations externes [...] afin de déterminer les pondérations-risque, elle doit les utiliser de façon cohérente dans le cadre de sa procédure interne de gestion des risques.» 6) A ce jour, les banques différencient gé néralement la notion d OCDE/non-OCDE, qui correspond aux critères actuels de l Ordonnance sur les Banques. Remplacer cette notion par les notations externes irait dans la logique de Bâle II. 7) Art. 47 OFR: la compensation légale et contractuelle (netting), les garanties, les dérivés de crédit et les autres sûretés. 8) Approche forfaitaire, art. 60 OFR. Approche simple, Cm 118 à 132 Circ.-CFB 06/1 Risques de crédit. Approche globale, Cm 133 à 199 Circ.-CFB 06/1 Risques de crédit. 9) L approche forfaitaire ne peut être utilisée que dans le contexte de l approche standard suisse (AS-CH); elle n est pas applicable pour des établissements qui ont opté pour l approche standard internationale (AS-BRI). 10) L art. 60 al. 1 OFR interdit l utilisation simultanée de l approche forfaitaire et de l approche globale. Les approches forfaitaire et simple, ou simple et globale peuvent donc être combinées. Une combinaison des trois approches n est pas autorisée. L utilisation de deux approches différentes pour le même crédit n est pas non plus autorisée. 11) Voir FAQ CFB, faq_baselii_f.pdf. 12) Circ.-CFB 97/1 «FPRM». 13) Les exigences qualitatives concernent notamment la définition du portefeuille de négoce, la documentation de la stratégie de négoce et sa gestion active, la délimitation du portefeuille de la banque, les lignes directrices pour une évaluation prudente et les ajustements de valeur et réserves d évaluation. Il est à relever que les positions ouvertes en parts de «hedge funds» ne devraient en principe plus pouvoir faire partie du portefeuille de négoce selon la Circ.-CFB 06/2. Les conséquences relatives au traitement comptable et à leur valorisation sont à analyser de manière proactive. 14) Les approches simples, à savoir l approche de l indicateur de base (art. 80 OFR) et l approche standard (art. 81 OFR) sont privilégiées par les établissements bancaires en Suisse, alors que les approches spécifiques aux établissements (art. 82 OFR) sont réservées aux grandes banques. Dans le cadre de l approche standard, la mise en pratique des principes de répartition des activités dans les segments d affaires standardisés nécessite un travail initial plus important que l approche de l indicateur de base; voir «Principes de répartition», annexe 2 Circ.-CFB 06/3 Risques opérationnels. 15) Les «exigences qualitatives de base» sont définies dans l annexe 1 Circ.-CFB 06/3 et se basent sur les recommandations du Comité de Bâle («Saines pratiques pour la gestion et la surveillance du risque opérationnel», février 2003). 16) Pour obtenir des exigences en fonds propres pour risques opérationnels supérieurs à CHF 100 millions, les revenus de la banque (qui entrent dans l indicateur de revenu selon Cm 9 Circ.-CFB 06/3) doivent s élever à plus de CHF 666 millions. 17) Voir Cm Circ.- CFB 06/3 Risques opérationnels. 18) Art. 6 OFR. 19) L approche standard suisse (AS-CH) pour les risques de crédit par exemple tient compte de spécificités de la place financière suisse et, dans ce sens, diffère en partie des documents originaux de Bâle II (donc de l approche standard internationale, AS-BRI) ainsi que de la réglementation en vigueur dans d autres pays (p. ex. Union européenne). Les filiales de banques étrangères en Suisse peuvent être confrontées à des doubles exigences de reporting: selon les approches simples au niveau suisse d une part, et dans le cadre des informations nécessaires à la maison mère à l étranger pour les méthodes avancées mises en œuvre au niveau du groupe. La complexité des demandes et les travaux engendrés par ces travaux ne sont pas négligeables. Finalement, le respect du secret bancaire mérite une attention particulière dans les flux d informations et de données au sein d un groupe. Les informations nécessitées pour la mise en œuvre d approches avancées sont souvent détaillées et peuvent être en conflit avec les dispositions relatives au secret bancaire. Cet aspect nécessite une clarification minutieuse des problèmes et impacts potentiels ainsi que des solutions adéquates de mise en pratique. 20) Voir pour les principes et des exemples illustratifs de l application simplifiée: «Bâle II Mise en application en Suisse: Commentaires», CFB octobre 2006, p. 52 ss. 168 L EXPERT- COMPTABLE SUISSE

Projet du 5 octobre 2006. du [date] 2006. (Adaptation des fonds propres de base) Sommaire

Projet du 5 octobre 2006. du [date] 2006. (Adaptation des fonds propres de base) Sommaire Circ.-CFB 06/_ Adaptation des fonds propres de base Page 1 Circulaire de la Commission fédérale des banques : Détermination du capital réglementaire en cas d utilisation d un standard comptable international

Plus en détail

Circulaire 2015/1 «Comptabilité banques»

Circulaire 2015/1 «Comptabilité banques» Foire aux questions (FAQ) Circulaire 2015/1 «Comptabilité banques» (Dernière modification : 22 juillet 2015) 1. Comment faut-il traiter les provisions, constituées initialement pour des limites de crédit

Plus en détail

(F) FAQ-Liste du 04.06.2007

(F) FAQ-Liste du 04.06.2007 (F) FAQ-Liste du 04.06.2007 Les aspects législatifs concernant Bâle II sont réglés dans l'ordonnance sur les fonds propres et la répartition des risques (OFR) promulguée par le Conseil fédéral. Les explications

Plus en détail

ANNEXE A LA CIRCULAIRE SUR LE CONTROLE INTERNE ET L AUDIT INTERNE TABLE DES MATIERES

ANNEXE A LA CIRCULAIRE SUR LE CONTROLE INTERNE ET L AUDIT INTERNE TABLE DES MATIERES PPB-2006-8-1-CPA ANNEXE A LA CIRCULAIRE SUR LE CONTROLE INTERNE ET L AUDIT INTERNE TABLE DES MATIERES Introduction 0. Base légale 1. Le contrôle interne 1.1. Définition et éléments constitutifs 1.2. Mesures

Plus en détail

DROIT ET RÉGLEMENTATIONS DE LA PLACE FINANCIÈRE

DROIT ET RÉGLEMENTATIONS DE LA PLACE FINANCIÈRE DROIT ET RÉGLEMENTATIONS DE LA PLACE FINANCIÈRE Révision des Directives de l ASB concernant le mandat de gestion de fortune La nouvelle version des Directives de l ASB concernant le mandat de gestion de

Plus en détail

Cornèr Banque (Luxembourg) Informations au titre du Pilier III de Bâle II au 31 décembre 2012

Cornèr Banque (Luxembourg) Informations au titre du Pilier III de Bâle II au 31 décembre 2012 Cornèr Banque (Luxembourg) Informations au titre du Pilier III de Bâle II au 31 décembre 2012 Information au titre du Pilier III de Bâle II au 31 décembre 2012 Table des matières 1. Introduction 3 1.1.

Plus en détail

Banques ou négoces virtuels en valeurs mobilières

Banques ou négoces virtuels en valeurs mobilières Michael Kunz Banques ou négoces virtuels en valeurs mobilières Création et exploitation du point de vue de la CFB [1] En Suisse, des dispositions légales spécifiques font jusqu à présent défaut pour réglementer

Plus en détail

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013 Banque Zag Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation 31 décembre 2013 Le présent document présente les informations au titre du troisième pilier que la Banque Zag (la «Banque») doit communiquer

Plus en détail

2008 Règles de conduite pour négociants en valeurs mobilières. applicables à l exécution d opérations sur titres

2008 Règles de conduite pour négociants en valeurs mobilières. applicables à l exécution d opérations sur titres 008 Règles de conduite pour négociants en valeurs mobilières applicables à l exécution d opérations sur titres Table des matières Préambule... 3 A Directives générales... 4 Art. Base légale... 4 Art. Objet...

Plus en détail

Rapport standard analyse des risques/stratégie d audit. Sommaire

Rapport standard analyse des risques/stratégie d audit. Sommaire Projet de mise en consultation du 9 septembre 2003 Circ.-CFB 0 / Annexe 1: Rapport standard analyse des risques/stratégie d audit Rapport standard analyse des risques/stratégie d audit Les sociétés d audit

Plus en détail

LIGNE DIRECTRICE SUR LA GESTION DU RISQUE DE TAUX D INTÉRÊT

LIGNE DIRECTRICE SUR LA GESTION DU RISQUE DE TAUX D INTÉRÊT LIGNE DIRECTRICE SUR LA GESTION DU RISQUE DE TAUX D INTÉRÊT Avril 2009 Table des matières Préambule...3 Introduction...4 Champ d application...5 Entrée en vigueur et processus de mise à jour...6 1. Risque

Plus en détail

REGLEMENTS FINANCIERS DE L AGIRC ET DE L ARRCO. (avril 2014)

REGLEMENTS FINANCIERS DE L AGIRC ET DE L ARRCO. (avril 2014) REGLEMENTS FINANCIERS DE L AGIRC ET DE L ARRCO (avril 2014) PREAMBULE REGLEMENT FINANCIER DE L AGIRC L Association générale des institutions de retraite des cadres (Agirc) a pour objet la mise en œuvre

Plus en détail

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective.

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. 2012 Votre assureur suisse. 1/12 Compte d exploitation Assurance vie collective 2012 2012: des résultats positifs et encore plus de transparence. Chère

Plus en détail

Avis n 94-02 sur la méthodologie relative aux comptes combinés METHODOLOGIE RELATIVE AUX COMPTES COMBINES

Avis n 94-02 sur la méthodologie relative aux comptes combinés METHODOLOGIE RELATIVE AUX COMPTES COMBINES CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITÉ Avis n 94-02 sur la méthodologie relative aux comptes combinés Le Conseil national de la comptabilité réuni en formation de Section des entreprises le 28 octobre 1994,

Plus en détail

Surveillance consolidée des banques et des négociants en valeurs mobilières

Surveillance consolidée des banques et des négociants en valeurs mobilières Foire aux questions (FAQ) Surveillance consolidée des banques et des négociants en valeurs mobilières (Dernière modification : 31 mars 2015) La FINMA surveille plus de 100 groupes de banques et de négociants

Plus en détail

Règlement interne de la Société suisse de crédit hôtelier

Règlement interne de la Société suisse de crédit hôtelier Règlement interne de la Société suisse de crédit hôtelier (Règlement interne de la SCH) du 26 février 2015 Approuvé par le Conseil fédéral le 18 février 2015 L administration de la Société suisse de crédit

Plus en détail

LES SOLUTIONS MEGA POUR LA GOUVERNANCE, RISQUES ET CONFORMITÉ (GRC)

LES SOLUTIONS MEGA POUR LA GOUVERNANCE, RISQUES ET CONFORMITÉ (GRC) LES SOLUTIONS MEGA POUR LA GOUVERNANCE, RISQUES ET CONFORMITÉ (GRC) Donnez à votre comité de direction une visibilité à 360, en temps réel, du cadre de Gouvernance d Entreprise REGULATORY COMPLIANCE Rc

Plus en détail

Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur.

Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur. Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur. Bienvenue. Des arguments qui comptent Les points forts des fonds de placement du Credit Suisse. De nets avantages Les fonds de placement:

Plus en détail

pour la soumission de demandes d approbation d adaptations tarifaires en assurance-maladie complémentaire

pour la soumission de demandes d approbation d adaptations tarifaires en assurance-maladie complémentaire GUIDE PRATIQUE pour la soumission de demandes d approbation d adaptations tarifaires en assurance-maladie complémentaire Edition du 18 juin 2015 But Le présent guide pratique est un simple instrument de

Plus en détail

951.312 Ordonnance de l Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers sur les placements collectifs de capitaux

951.312 Ordonnance de l Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers sur les placements collectifs de capitaux Ordonnance de l Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers sur les placements collectifs de capitaux (Ordonnance de la FINMA sur les placements collectifs, OPC-FINMA) du 27 août 2014 (Etat

Plus en détail

Charte d audit du groupe Dexia

Charte d audit du groupe Dexia Janvier 2013 Charte d audit du groupe Dexia La présente charte énonce les principes fondamentaux qui gouvernent la fonction d Audit interne dans le groupe Dexia en décrivant ses missions, sa place dans

Plus en détail

Énoncé de la politique et des règles de placement de la trésorerie (ÉPRPT)

Énoncé de la politique et des règles de placement de la trésorerie (ÉPRPT) Portefeuille de trésorerie de l Université d Ottawa Énoncé de la politique et des règles de placement de la trésorerie (ÉPRPT) 1. But L Énoncé de la politique et des règles de placement de la trésorerie

Plus en détail

www.pwc.com Alerte regulatory Le dispositif de gouvernance et de contrôle interne des établissements bancaires Novembre 2014

www.pwc.com Alerte regulatory Le dispositif de gouvernance et de contrôle interne des établissements bancaires Novembre 2014 www.pwc.com Alerte regulatory Le dispositif de gouvernance et de contrôle interne des établissements bancaires Novembre 2014 En bref L arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises

Plus en détail

ISO/CEI 19770-1. Technologies de l information Gestion des actifs logiciels. Partie 1: Procédés et évaluation progressive de la conformité

ISO/CEI 19770-1. Technologies de l information Gestion des actifs logiciels. Partie 1: Procédés et évaluation progressive de la conformité NORME INTERNATIONALE ISO/CEI 19770-1 Deuxième édition 2012-06-15 Technologies de l information Gestion des actifs logiciels Partie 1: Procédés et évaluation progressive de la conformité Information technology

Plus en détail

fin d une époque Négoce de devises et de métaux précieux:

fin d une époque Négoce de devises et de métaux précieux: Négoce de devises et de métaux précieux: fin d une époque L assujettissement des négociants en devises à la Loi sur les banques et les autres restrictions imposées par la CFB ont mis un sérieux coup d

Plus en détail

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Objectif Les informations concernant les flux de trésorerie d une entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur

Plus en détail

TABLE DES MATIERES SECTION 1 CONTROLE INTERNE ET AUDIT INTERNE, POLITIQUE DE PREVENTION ET COMPLIANCE

TABLE DES MATIERES SECTION 1 CONTROLE INTERNE ET AUDIT INTERNE, POLITIQUE DE PREVENTION ET COMPLIANCE PPB-2007-5-CPB-1 TABLE DES MATIERES SECTION 1 CONTROLE INTERNE ET AUDIT INTERNE, POLITIQUE DE PREVENTION ET COMPLIANCE CHAPITRE I LE CONTROLE INTERNE ET L AUDIT INTERNE CHAPITRE II LA POLITIQUE DE PREVENTION

Plus en détail

Caisse populaire Desjardins de Brome-Missisquoi

Caisse populaire Desjardins de Brome-Missisquoi Caisse populaire Desjardins de Brome-Missisquoi Numéro de transit : 90027 Au 31 décembre 2010 Service de vérification Table des matières Rapport de l auditeur indépendant États financiers Bilan... 1 États

Plus en détail

«Quick-Check Asset Management»

«Quick-Check Asset Management» 1 «Quick-Check Asset Management» Audit sur le positionnement des gestionnaires de réseau de distribution en matière de gestion d actifs Septembre 2012 D un régime actuel «Cost +» La plupart des GRD se

Plus en détail

Zurich Invest Target Investment Fund

Zurich Invest Target Investment Fund Pour une constitution de patrimoine structurée et flexible Zurich Invest Target Investment Fund Le Target Investment Fund de Zurich Invest SA est une solution de placement flexible et intelligente vous

Plus en détail

811-BAN. A.1.2.2 - Décrire les tâches de l Ombudsman des banques -Je décris les tâches de l Ombudsman des banques.

811-BAN. A.1.2.2 - Décrire les tâches de l Ombudsman des banques -Je décris les tâches de l Ombudsman des banques. 811-BAN A.1.1.2 - Connaître les réglementations relatives à la législation sur les banques. - J énumère et j explique les objectifs liés à la loi sur les banques ainsi que les tâches de l Autorité fédérale

Plus en détail

Modifications dans l état des fonds propres pour les risques de marché : informations techniques préalables

Modifications dans l état des fonds propres pour les risques de marché : informations techniques préalables CH-3003 Berne À - Toutes les banques et tous les négociants en valeurs mobilières - Toutes les sociétés d audit bancaires et boursières Référence: 00089/1041081 Contact: Graf Barbara Téléphone direct:

Plus en détail

Sans cet agrément, il est interdit de pratiquer l assurance, en Suisse ou à partir de la Suisse (art. 87 LSA).

Sans cet agrément, il est interdit de pratiquer l assurance, en Suisse ou à partir de la Suisse (art. 87 LSA). Département fédéral des finances DFF Office fédéral des assurances privées OFAP Conditions d octroi de l agrément pour l exercice de l activité d assurance Institution d assurance sur la vie avec siège

Plus en détail

Règles de conduite pour négociants en valeurs mobilières applicables à l exécution d opérations sur titres Directives de l Association suisse des

Règles de conduite pour négociants en valeurs mobilières applicables à l exécution d opérations sur titres Directives de l Association suisse des Règles de conduite pour négociants en valeurs mobilières applicables à l exécution d opérations sur titres Directives de l Association suisse des banquiers du janvier 997 Préambule Les présentes règles

Plus en détail

Cadre de référence de la gestion du patrimoine de l Institut Pasteur

Cadre de référence de la gestion du patrimoine de l Institut Pasteur Cadre de référence de la gestion du patrimoine de l Institut Pasteur Préambule Fondation privée reconnue d utilité publique à but non lucratif, l Institut Pasteur dispose de différents types de ressources

Plus en détail

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables Cycle de Conférence à la Cour de Cassation 21 février 2005 Alain Duchâteau Directeur de la Surveillance Générale

Plus en détail

Les contrats informatiques Qualification juridique et typologie

Les contrats informatiques Qualification juridique et typologie Forum Suisse pour le Droit de la Communication Université de Genève Les contrats informatiques Qualification juridique et typologie Séminaire du 30 septembre 2005 Wolfgang Straub, dr. en droit, LL.M.,

Plus en détail

Exigences de fonds propres relatives aux risques de marché dans le secteur bancaire

Exigences de fonds propres relatives aux risques de marché dans le secteur bancaire Circulaire 2008/20 Risques de marché banques Exigences de fonds propres relatives aux risques de marché dans le secteur bancaire Référence : Circ.-FINMA 08/20 «Risques de marché banques» Date : 20 novembre

Plus en détail

POLITIQUE GÉNÉRALE D INVESTISSEMENT Ordre des conseillers en ressources humaines agréés

POLITIQUE GÉNÉRALE D INVESTISSEMENT Ordre des conseillers en ressources humaines agréés POLITIQUE GÉNÉRALE D INVESTISSEMENT Ordre des conseillers en ressources humaines agréés Présentée par Krzysztof Kuzniar Directeur, finances et administration Le lundi 29 mars 2010 Table des matières 1.

Plus en détail

Fonds de placement en Suisse. Définitions Fonctionnement Poids économique OMPACT

Fonds de placement en Suisse. Définitions Fonctionnement Poids économique OMPACT Fonds de placement en Suisse Définitions Fonctionnement Poids économique OMPACT Table des matières Page Avant-propos 3 Définitions 4 Fonctionnement d un fonds de placement 6 Caractéristiques des fonds

Plus en détail

Quelques aspects fiscaux du financement

Quelques aspects fiscaux du financement Petit-déjeuner des PME 28 septembre 2012 Quelques aspects fiscaux du financement Vincent Thalmann Agenda Capital propre dissimulé (I à V) Structure simplifiée du bilan Exemple d endettement admis Détermination

Plus en détail

Convention de prévoyance

Convention de prévoyance (à usage interne, laisser en blanc s.v.p.) N de compte prévoyance Original pour la Fondation Convention de prévoyance Conformément à l art. 82 LPP, le/la titulaire convient avec la Fondation de prévoyance

Plus en détail

Optimisation de la gestion des risques opérationnels. EIFR 10 février 2015

Optimisation de la gestion des risques opérationnels. EIFR 10 février 2015 Optimisation de la gestion des risques opérationnels EIFR 10 février 2015 L ADN efront METIER TECHNOLOGIE Approche métier ERM/GRC CRM Gestion Alternative Approche Technologique Méthodologie Implémentation

Plus en détail

Organisation de l administration des biens dans le cadre d une curatelle

Organisation de l administration des biens dans le cadre d une curatelle Organisation de l administration des biens dans le cadre d une curatelle I. Situation de départ L APEA X. est en train d affiner la procédure relative aux placements financiers en collaboration avec le

Plus en détail

Ligne directrice. Titrisation de l actif. Catégorie: Limites et restrictions prudentielles. 1. Introduction

Ligne directrice. Titrisation de l actif. Catégorie: Limites et restrictions prudentielles. 1. Introduction Canada Office of the Superintendent of Financial Institutions Canada 255 Albert Street 255, rue Albert Ottawa, Canada Ottawa, Canada K1A 0H2 K1A 0H2 www.osfi-bsif.gc.ca Ligne directrice Objet: Titrisation

Plus en détail

Floored Floater. Cette solution de produit lui offre les avantages suivants:

Floored Floater. Cette solution de produit lui offre les avantages suivants: sur le taux d intérêt LIBOR CHF à trois mois avec emprunt de référence «Newmont Mining» Floored Floater sur le taux d intérêt EURIBOR EUR à trois mois avec emprunt de référence «Newmont Mining» Dans l

Plus en détail

Banque le Choix du Président

Banque le Choix du Président Page 1 de 15, Banque le Choix du Président INFORMATIONS À FOURNIR AU TITRE DU 3 e PILIER DE L ACCORD DE BÂLE III 30 septembre 2014 Page 2 de 15 Table des matières Table des matières... 2 TABLEAU 1 APERÇU

Plus en détail

Transparence: aperçu Assurance vie collective 2005

Transparence: aperçu Assurance vie collective 2005 Transparence: aperçu Assurance vie collective 2005 Chiffres-clés Assurance vie collective 2 Chiffres-clés Assurance vie collective Compte d exploitation affaires vie collective Suisse de Patria Vie (en

Plus en détail

Solution de stress test Moody s Analytics

Solution de stress test Moody s Analytics Solution de stress test Moody s Analytics Solution de stress test Moody s Analytics Moody s Analytics propose aux établissements financiers une couverture exhaustive de l intégralité du processus de stress

Plus en détail

Master en Gouvernance bancaire, contrôle et audit interne

Master en Gouvernance bancaire, contrôle et audit interne Master en Gouvernance bancaire, contrôle et audit interne EVALUATION PRELEMINAIRE COURS SUR LE REGLEMENTATION PRUDENTIELLE ET SUPERVISION BANCAIRE Cours dirigé par Mme Nadia Gamha, Directrice Générale

Plus en détail

Exigences de communication financière sur la composition des fonds propres Texte des règles

Exigences de communication financière sur la composition des fonds propres Texte des règles Comité de Bâle sur le contrôle bancaire Exigences de communication financière sur la composition des fonds propres Texte des règles Juin 2012 Le présent document est traduit de l anglais. En cas de doute

Plus en détail

Banque le Choix du Président

Banque le Choix du Président Page 1 de 15 Banque le Choix du Président INFORMATIONS À FOURNIR AU TITRE DU 3 e PILIER DE L ACCORD DE BÂLE III 30 juin 2014 Page 2 de 15 Table des matières Table des matières... 2 TABLEAU 1 APERÇU ET

Plus en détail

COMMENT OPTIMISER SA GESTION DE DEVISES?

COMMENT OPTIMISER SA GESTION DE DEVISES? Dossier spécial Après une reprise observée en 2012 et 2013 (de l ordre de 2 et 2,5 %), l Organisation Mondiale du Commerce prévoit une croissance du commerce international de l ordre de 4 à 4,5 % en 2014.

Plus en détail

Recommandations communes COB CB «Montages déconsolidants et sorties d actifs»

Recommandations communes COB CB «Montages déconsolidants et sorties d actifs» COMMISSION BANCAIRE Recommandations communes COB CB «Montages déconsolidants et sorties d actifs» La Commission des opérations de bourse et la Commission bancaire ont entrepris en 2002, suite aux différentes

Plus en détail

L Assemblée fédérale de la Confédération suisse, vu le message du Conseil fédéral du 15 avril 2015 1 arrête:

L Assemblée fédérale de la Confédération suisse, vu le message du Conseil fédéral du 15 avril 2015 1 arrête: (Droit du registre du commerce) Projet Modification du L Assemblée fédérale de la Confédération suisse, vu le message du Conseil fédéral du 15 avril 2015 1 arrête: I 1. Le titre trentième du code des obligations

Plus en détail

Nouvelles exigences en matière de présentation des comptes et de révision

Nouvelles exigences en matière de présentation des comptes et de révision www.pwc.ch Nouvelles exigences en matière de présentation des comptes et de révision Aperçu des modifications du Code des obligations suisse Décembre 2011 Un document PwC destiné aux responsables de la

Plus en détail

En quoi le chapitre 1591 est-il important pour moi?

En quoi le chapitre 1591 est-il important pour moi? Alerte info financière NCECF MAI 2015 Chapitre 1591, «Filiales» En septembre 2014, le Conseil des normes comptables (CNC) a publié le chapitre 1591, «Filiales», de la Partie II (Normes comptables pour

Plus en détail

Loi fédérale sur la surveillance des entreprises d assurance

Loi fédérale sur la surveillance des entreprises d assurance Loi fédérale sur la surveillance des entreprises d assurance (Loi sur la surveillance des assurances, LSA) du 17 décembre 2004 L Assemblée fédérale de la Confédération suisse, vu les art. 82, al. 1, 98,

Plus en détail

Circulaire de la Commission fédérale des banques: Obligation de déclarer les transactions boursières (Obligation de déclarer) du xxx 2004

Circulaire de la Commission fédérale des banques: Obligation de déclarer les transactions boursières (Obligation de déclarer) du xxx 2004 Circ.-CFB 0X/.. Obligation de déclarer Projet Décembre 2003 Page 1 Circulaire de la Commission fédérale des banques: Obligation de déclarer les transactions boursières (Obligation de déclarer) du xxx 2004

Plus en détail

Présentation à l EIFR. 25 mars 2014

Présentation à l EIFR. 25 mars 2014 Présentation à l EIFR 25 mars 2014 1 Contexte BCBS 239 Les établissements font face depuis les cinq dernières années aux nombreux changements réglementaires visant à renforcer la résilience du secteur:

Plus en détail

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS UNIVERSITE NANCY2 Marc GAIGA - 2009 Table des matières NORMES IAS 32/39 : INSTRUMENTS FINANCIERS...3 1.1. LA PRÉSENTATION SUCCINCTE DE LA NORME...3 1.1.1. L esprit

Plus en détail

ORACLE PRIMAVERA PORTFOLIO MANAGEMENT

ORACLE PRIMAVERA PORTFOLIO MANAGEMENT ORACLE PRIMAVERA PORTFOLIO MANAGEMENT FONCTIONNALITÉS GESTION DE PORTEFEUILLE Stratégie d approche permettant de sélectionner les investissements les plus rentables et de créer de la valeur Paramètres

Plus en détail

Stratégie IT : au cœur des enjeux de l entreprise

Stratégie IT : au cœur des enjeux de l entreprise Stratégie IT : au cœur des enjeux de l entreprise Business Continuity Convention Tunis 27 Novembre 2012 Sommaire Sections 1 Ernst & Young : Qui sommes-nous? 2 Stratégie IT : au cœur des enjeux de l entreprise

Plus en détail

Circ.-CFB 03/1 Appel au public / Placements collectifs Page 1

Circ.-CFB 03/1 Appel au public / Placements collectifs Page 1 Circ.-CFB 03/1 Appel au public / Placements collectifs Page 1 Circulaire de la Commission fédérale des banques : Appel au public au sens de la législation sur les placements collectifs de capitaux (Appel

Plus en détail

3 e pilier, prévoyance privée. Assurance vie

3 e pilier, prévoyance privée. Assurance vie 3 e pilier, prévoyance privée Assurance vie La prévoyance privée est facultative. Elle complète les prestations des 1 er et 2 e piliers et comble les lacunes en matière de prévoyance individuelle. Table

Plus en détail

SUCCÈS DU PLACEMENT DE 287,5 MILLIONS D EUROS D OCEANE ILIAD À ÉCHÉANCE 1 ER JANVIER 2012, SUSCEPTIBLE D ÊTRE PORTÉ À 330,6 MILLIONS D EUROS.

SUCCÈS DU PLACEMENT DE 287,5 MILLIONS D EUROS D OCEANE ILIAD À ÉCHÉANCE 1 ER JANVIER 2012, SUSCEPTIBLE D ÊTRE PORTÉ À 330,6 MILLIONS D EUROS. Société anonyme au capital de 12.000.000 euros Siège social : 8, rue de la Ville l Évêque, 75 008 Paris 342 376 332 RCS Paris SUCCÈS DU PLACEMENT DE 287,5 MILLIONS D EUROS D OCEANE ILIAD À ÉCHÉANCE 1 ER

Plus en détail

Calcul du ratio de fonds propres non pondéré (ratio de levier) par les banques

Calcul du ratio de fonds propres non pondéré (ratio de levier) par les banques Banques Groupes et congl. financiers Autres intermédiaires Assureurs Groupes et congl. d assur. Intermédiaires d assur. Bourses et participants Négociants en valeur mob. Directions de fonds SICAV Sociétés

Plus en détail

ITIL V3. Transition des services : Principes et politiques

ITIL V3. Transition des services : Principes et politiques ITIL V3 Transition des services : Principes et politiques Création : janvier 2008 Mise à jour : août 2009 A propos A propos du document Ce document de référence sur le référentiel ITIL V3 a été réalisé

Plus en détail

Publication : 19 novembre 2008 BANQUE DU CANADA RÈGLES RÉGISSANT LES AVANCES AUX INSTITUTIONS FINANCIÈRES

Publication : 19 novembre 2008 BANQUE DU CANADA RÈGLES RÉGISSANT LES AVANCES AUX INSTITUTIONS FINANCIÈRES Publication : 19 novembre 2008 BANQUE DU CANADA RÈGLES RÉGISSANT LES AVANCES AUX INSTITUTIONS FINANCIÈRES 1. GÉNÉRALITÉS Les présentes Règles constituent les lignes directrices générales et la procédure

Plus en détail

Les solutions de crédit lombard. Edition française

Les solutions de crédit lombard. Edition française Les solutions de crédit lombard Edition française Couvrez vos besoins financiers avec une solution adaptée Vous avez besoin de liquidités à court terme? Vous souhaitez optimiser votre structure financière

Plus en détail

Négociants en devises

Négociants en devises Négociants en devises Modification de l'article 3a al. 3 de l Ordonnance sur les banques Commentaire Novembre 2007 Inhaltsverzeichnis Résumé...3 1 Etat des lieux...4 2 Droit en vigueur et failles juridiques...4

Plus en détail

Étude d impact quantitative No 3 Risque de crédit - Instructions

Étude d impact quantitative No 3 Risque de crédit - Instructions Étude d impact quantitative No 3 Risque de crédit - Instructions Nous vous remercions de votre participation à cette étude d impact quantitative (EIQt n o 3), qui a pour but de recueillir de l information

Plus en détail

CADRE DE TRAVAIL. Mai 2008. Autorité des marchés financiers - Mai 2008 Page 1

CADRE DE TRAVAIL. Mai 2008. Autorité des marchés financiers - Mai 2008 Page 1 CADRE DE TRAVAIL Principes à suivre pour les coopératives de services financiers adoptant une approche de notation interne pour le risque de crédit et / ou une approche standard ou de mesure avancée pour

Plus en détail

Floored Floater. Cette solution de produit lui offre les avantages suivants:

Floored Floater. Cette solution de produit lui offre les avantages suivants: sur le taux d intérêt LIBOR CHF à trois mois avec emprunt de référence «Sony» sur le taux d intérêt EURIBOR EUR à trois mois avec emprunt de référence «Sony» Dans l environnement actuel caractérisé par

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

CADRE D AGRÉMENT APPROCHE STANDARD DU RISQUE OPÉRATIONNEL

CADRE D AGRÉMENT APPROCHE STANDARD DU RISQUE OPÉRATIONNEL CADRE D AGRÉMENT APPROCHE STANDARD DU RISQUE OPÉRATIONNEL Coopératives de services financiers Publication initiale : Décembre 2007 Mise à jour : TABLE DES MATIÈRES 1. Introduction... 3 2. Principes généraux...

Plus en détail

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers IFRS 9 Chapitre 1 : Objectif 1.1 L objectif de la présente norme est d établir des principes d information financière en matière d

Plus en détail

Budget Fédéral 2015. Mesures fiscales proposées. dans le budget fédéral 2015. Services de gestion de patrimoine RBC

Budget Fédéral 2015. Mesures fiscales proposées. dans le budget fédéral 2015. Services de gestion de patrimoine RBC Services de gestion de patrimoine RBC Budget Fédéral 2015 Mesures fiscales proposées dans le budget fédéral 2015 Résumé des principales mesures fiscales pouvant avoir une incidence sur vous Le ministre

Plus en détail

Ordonnance sur les fonds de placement

Ordonnance sur les fonds de placement Ordonnance sur les fonds de placement (OFP) Modification du 25 octobre 2000 Le Conseil fédéral suisse arrête: I L ordonnance du 19 octobre 1994 sur les fonds de placement 1 est modifiée comme suit: Art.

Plus en détail

alpha sélection est une alternative à un placement risqué en actions et présente un risque de perte en capital, en cours de vie et à l échéance.

alpha sélection est une alternative à un placement risqué en actions et présente un risque de perte en capital, en cours de vie et à l échéance. alpha sélection alpha sélection est une alternative à un placement risqué en actions et présente un risque de perte en capital, en cours de vie et à l échéance. Instrument financier émis par Natixis (Moody

Plus en détail

Règlement J. Safra Sarasin Fondation de libre passage (SaraFlip)

Règlement J. Safra Sarasin Fondation de libre passage (SaraFlip) Règlement J. Safra Sarasin Fondation de libre passage (SaraFlip) Mars 2014 Règlementt Le présent règlement se fonde sur l art. 2 des statuts de J. Safra Sarasin Fondation de libre passage (désignée ci-après

Plus en détail

TECH COMPRENDRE LA NOTION DE GROUPE PRUDENTIEL INFOTECH # 33 INTRODUCTION RAPPEL : QUEL CONTOUR DU GROUPE D ASSURANCE AUJOURD HUI?

TECH COMPRENDRE LA NOTION DE GROUPE PRUDENTIEL INFOTECH # 33 INTRODUCTION RAPPEL : QUEL CONTOUR DU GROUPE D ASSURANCE AUJOURD HUI? COMPRENDRE LA NOTION DE GROUPE PRUDENTIEL INTRODUCTION Marie-Laure DREYFUSS ASSOCIÉE Responsable du Pôle Gouvernance Tel. : + 33 (0)4 72 18 58 58 E-mail : marie-laure.dreyfuss@actuaris.com En matière de

Plus en détail

Le financement de l entreprise

Le financement de l entreprise Le financement de l entreprise Lors de sa création, puis au cours de son développement, l entreprise au moment opportun, doit détenir les ressources financières nécessaires pour faire face à ses échéances,

Plus en détail

Comment avoir accès à la valeur de rachat de votre police d assurance vie universelle de RBC Assurances

Comment avoir accès à la valeur de rachat de votre police d assurance vie universelle de RBC Assurances Comment avoir accès à la valeur de rachat de votre police d assurance vie universelle de RBC Assurances Découvrez les avantages et désavantages des trois méthodes vous permettant d avoir accès à vos fonds.

Plus en détail

Prévoir sur mesure et profiter outre mesure

Prévoir sur mesure et profiter outre mesure ÉPARGNE 3 PORTFOLIO 3 Prévoir sur mesure et profiter outre mesure Avec des solutions de prévoyance 3 e pilier. Des réponses concrètes à vos interrogations Un 3 e pilier à votre mesure Pour un présent serein

Plus en détail

Dépôts auprès de sociétés coopératives, associations et fondations Modification de l'ordonnance sur les banques (Art. 3a al. 4, let.

Dépôts auprès de sociétés coopératives, associations et fondations Modification de l'ordonnance sur les banques (Art. 3a al. 4, let. Dépôts auprès de sociétés coopératives, associations et fondations Modification de l'ordonnance sur les banques (Art. 3a al. 4, let. d OB) Rapport explicatif Juillet 2008 Résumé La réglementation en vigueur

Plus en détail

Règlement de placement de l EPER

Règlement de placement de l EPER Règlement de placement de l EPER Entraide Protestante Suisse Le texte allemand fait foi. 1. Principes généraux Les moyens financiers mis à disposition par les donatrices et donateurs ainsi que par les

Plus en détail

LEGAL UP-DATE 2007: RECENT DEVELOPMENTS IN SWISS BUSINESS LAW AND PRACTICE (Banking, Corporate, Taxation)

LEGAL UP-DATE 2007: RECENT DEVELOPMENTS IN SWISS BUSINESS LAW AND PRACTICE (Banking, Corporate, Taxation) LEGAL UP-DATE 2007: RECENT DEVELOPMENTS IN SWISS BUSINESS LAW AND PRACTICE (Banking, Corporate, Taxation) Association of International Business Lawyers (AIBL) 2 février 2007 Développements 2006-2007 en

Plus en détail

Gestion du risque de marché (Gestion des placements)

Gestion du risque de marché (Gestion des placements) Gestion du risque de marché Chapitre 6 Gestion du risque de marché (Gestion des placements) Section Sujet traité Page 6000 Résumé.. 6-2 6100 Grandes lignes de la législation.. 6-3 6200 Politique. 6-4 6201

Plus en détail

Profil B ou profil E? Aide à la décision

Profil B ou profil E? Aide à la décision Employée/Employé de commerce CFC Profil B ou profil E? Aide à la décision Introduction Le présent document sert d aide pour les acteurs qui participent au choix de la voie de formation la plus appropriée

Plus en détail

Récapitulatif: Du 30 Mars au 10 Avril 2015. Rapports de l OICV sur les plans de continuité d activité.

Récapitulatif: Du 30 Mars au 10 Avril 2015. Rapports de l OICV sur les plans de continuité d activité. Du 30 Mars au 10 Avril 2015 Récapitulatif: Rapports de l OICV sur les plans de continuité d activité. Mise à jour de la liste des Contreparties Centrales autorisées en Europe. Lancement d un projet conjoint

Plus en détail

Ordonnance réglant la perception d émoluments et de taxes par l Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers

Ordonnance réglant la perception d émoluments et de taxes par l Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers Ordonnance réglant la perception d émoluments et de taxes par l Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Ordonnance sur les émoluments de la FINMA, Oém-FINMA) du Le Conseil fédéral suisse,

Plus en détail

Objet: Traitement fiscal des sociétés exerçant des transactions de financement intra-groupe

Objet: Traitement fiscal des sociétés exerçant des transactions de financement intra-groupe Circulaire du directeur des contributions L.I.R. n 164/2 du 28 janvier 2011 L.I.R. n 164/2 Objet: Traitement fiscal des sociétés exerçant des transactions de financement intra-groupe 1. Définitions Par

Plus en détail

Référentiel d'évaluation du système de contrôle interne auprès des établissements de crédit

Référentiel d'évaluation du système de contrôle interne auprès des établissements de crédit Annexe Circulaire _2009_19-1 du 8 mai 2009 Référentiel d'évaluation du système de contrôle interne auprès des établissements de crédit Champ d'application: Commissaires agréés. Réglementation de base Table

Plus en détail

Pré-requis Diplôme Foundation Certificate in IT Service Management.

Pré-requis Diplôme Foundation Certificate in IT Service Management. Ce cours apporte les connaissances nécessaires et les principes de gestion permettant la formulation d une Stratégie de Services IT ainsi que les Capacités organisationnelles à prévoir dans le cadre d

Plus en détail

SERVICE FISCALITÉ, RETRAITE ET PLANIFICATION SUCCESSORALE. Guide d utilisation du calculateur des sommes récupérables

SERVICE FISCALITÉ, RETRAITE ET PLANIFICATION SUCCESSORALE. Guide d utilisation du calculateur des sommes récupérables SERVICE FISCALITÉ, RETRAITE ET PLANIFICATION SUCCESSORALE Guide d utilisation du calculateur des sommes récupérables Table des matières Introduction... 3 Revenu pleinement imposable et revenu de placement

Plus en détail

Forum Suisse pour le Droit de la Communication. Séminaire du 28 novembre 2008

Forum Suisse pour le Droit de la Communication. Séminaire du 28 novembre 2008 Forum Suisse pour le Droit de la Communication Université de Genève Séminaire du 28 novembre 2008 Devoirs et responsabilités des organes de sociétés en matière de sécurité informatique Wolfgang Straub

Plus en détail

Contrats d assurance vie avec droits acquis

Contrats d assurance vie avec droits acquis Contrats d assurance vie avec droits acquis Introduction Le budget fédéral de novembre 1981 proposait des modifications fondamentales à l égard du traitement fiscal avantageux accordé aux contrats d assurance

Plus en détail

FAIRFAX INDIA HOLDINGS CORPORATION

FAIRFAX INDIA HOLDINGS CORPORATION États financiers consolidés Pour la période close le 31 décembre 2014 1 Le 25 mars 2015 Rapport de l auditeur indépendant Au conseil d administration de Fairfax India Holdings Corporation Nous avons effectué

Plus en détail

951.131 Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse

951.131 Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse (Ordonnance de la Banque nationale, OBN) du 18 mars 2004 (Etat le [date]) Projet (uniquement les chapitres et sections modifiés) La

Plus en détail