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1 CONTEXTE SOCIO- DÉMOGRAPHIQUE PRÉCARITÉ Dans le thème «Contexte sociodémographique» Démographie. Modes de vie. CSP et revenus. Précarité. Fiche 1.5 Décembre 2014 Contexte Fin 2013, environ 3,2 millions de personnes sont allocataires de l un des 4 minima sociaux (RSA Socle, AAH, ASI, ASV-ASPA) en. Ce chiffre est à la hausse (+ 4,4 %) par rapport à Cette hausse concerne le RSA Socle et l AAH. La montée du nombre d allocataires du revenu de solidarité active socle (RSA Socle), amorcé en 2009, se poursuit à un rythme plus soutenu en 2013 (+ 7,6 % par rapport à 2012 contre + 2,9 % entre 2010 et 2011). Cette hausse s explique par une conjoncture économique défavorable et une montée du chômage depuis la mi Le nombre de bénéficiaires du minimum vieillesse (ASV-ASPA) continue de diminuer (- 0,7 %) et celui des bénéficiaires de l allocation de solidarité au titre de l invalidité (ASI) décroît (- 1,2 %). La baisse du nombre de bénéficiaires de ces deux allocations est en partie liée au recul de l âge minimum légal de départ à la retraite et de la revalorisation des pensions retraites. Enfin, la croissance régulière du nombre d allocataires de l allocation aux adultes handicapés (AAH) se poursuit (+ 2,6 %) entre 2012 et Cette augmentation s explique en partie par des changements institutionnels impulsés par le plan de revalorisation (allègement des conditions d accès, modification du calendrier de réévaluation des ressources, revalorisation successives du barème et recul de l âge de départ à la retraite qui repousse la fin de droit de l AAH). Depuis 2008, un des effets de la crise économique que traversent la et l Europe est l accélération du nombre «de personnes en situation de pauvreté monétaire». En 2012, 8,7 millions de personnes vivent sous le seuil de 60 % du niveau de vie médian (représentant 14,3 % de la population générale vivant avec des revenus mensuels inférieurs à 993 euros en référence pour un ménage d une personne seule). En matière de pauvreté en conditions de vie et de logement, plus large que la pauvreté monétaire, il est constaté, à partir des derniers résultats publiés par la Drees sur deux enquêtes menées auprès de bénéficiaires de quatre minima sociaux (RSA, ASS, AAH, ASV-ASPA), que le fait de percevoir une allocation garantissant un revenu minimum ne met pas à l abri de difficultés économiques et sociales. En effet, les bénéficiaires de minima sociaux sont les plus touchés par la pauvreté en conditions de vie que ceux ayant de bas revenus en population générale (56,5 % contre 32,9 %). Parmi eux, les plus touchés sont ceux percevant le RSA Socle (autour de 67 %). Viennent ensuite les chômeurs en fin de droit, allocataires d une Allocation Spécifique de Solidarité (ASS) (58,9 % d entre eux affectés par une telle situation de pauvreté) et les allocataires du minimum vieillesse (46,9 %). Moins de quatre allocataires de l AAH sur dix (38,0 %) sont touchés par cette pauvreté. Cette pauvreté se traduit le plus souvent par des restrictions de consommation : 58,4 % des bénéficiaires de minima sociaux contre 29,3 % de la population ayant de bas revenus. Dans moins d un cas sur cinq, cette restriction est une privation alimentaire (18,2 % des bénéficiaires de minima sociaux contre 7,5 % de la population ayant de bas revenus). L essentiel à retenir en Au 31 décembre 2013, la population couverte par le RSA Socle (y compris les ayants droits) représente 10,1 % de la population régionale des moins de 65 ans (6,2 % au niveau national). Ce sont les hommes isolés d une part, les familles monoparentales d autre part, qui sont les plus touchés. La région est la région la plus touchée (7,2 %) par le RSA Socle suivie de très près par la région Nord-Pas-de-Calais (7,1 %). Les allocataires de l AAH ne cessent de croître comme au niveau national (+ 7,8 % entre 2012 et 2013). Les bénéficiaires de la CMUC représentent prés de 10 % de la population totale de la région, la situant au 2 e rang des régions s pour ce dispositif après le Nord-Pas-de-Calais (10,8 %). En, le taux de pauvreté monétaire atteint 19,6 % de la population situant la région en 2 e position des régions françaises les plus touchées (derrière Nord-Pasde-Calais). Cela concerne ainsi personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté en

2 PRÉCARITÉ Hausse du nombre d allocataires pour les deux principaux minima sociaux RSA Socle et AAH Au 31 décembre 2013, près de personnes sont allocataires de l un des deux principaux minima sociaux (RSA Socle, AAH) en. Ce chiffre est en forte augmentation (+ 6,6 %) par rapport à Cette augmentation est due à une montée importante du nombre d allocataires du RSA Socle ainsi que ceux de l AAH. En effet, on dénombrait près de allocataires du RSA Socle au 31 décembre 2012, soit + 7,8 % entre 2012 et 2013 (après une hausse moins élevée de 4,8 % entre 2011 et 2012). Comme au niveau national, cette hausse s explique par un retournement de conjoncture défavorable et un marché du travail en crise depuis la mi Sous l impulsion du plan national de revalorisation engagé pour cinq ans en 2008, le nombre d allocataires de l AAH continue d augmenter à un rythme cependant moins important par rapport à 2012 (+ 4,2 % entre 2012 et 2013 contre + 5,8 % entre 2011 et 2012). En revanche, le nombre d allocataires de l allocation solidarité au titre de l invalidité (ASI) continue de diminuer, à un rythme moins accéléré par rapport à 2012 (- 1,2 % entre 2012 et 2013 contre - 2,3 % entre 2011 et 2012). Enfin, le nombre d allocataires du minimum vieillesse continue de baisser également (- 1,0 % entre 2012 et 2013 contre - 1,6 % entre 2011 et 2012). Cette augmentation est dûe en partie à la généralisation du système de retraite, l élévation, du montant des pensions et au recul de l âge minimum légal de départ à la retraite. Les allocataires de minima sociaux en au 31 décembre 2013 En Nombre Ensemble des deux principaux minima sociaux Revenu de solidarité active socle (RSA Socle*) Allocation aux adultes handicapés (AAH) Allocation solidarité au titre de l invalidité (ASI) Allocation supplémentaire vieillesse (ASV) et allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA)* * Le RSA socle remplace le RMI et l API en depuis le 1er juin Seule une partie du RSA global (le RSA socle) est considérée comme un minimum social ** Entrant en vigueur le 13 janvier 2007, l ASPA se substitue, pour les nouveaux allocataires, aux anciennes allocations du minimum vieillesse, notamment à l ASV Sources : DREES, CNAF, MSA, CNAMTS, CNAV, - RSI - Exploitation CREAI-ORS Évolution du nombre d allocataires des quatre principaux minima sociaux en depuis 2009* - Unité : Base 100 en RSA Socle AAH ASI ASV-ASPA Sources : DREES, CNAF,MSA, CNAMTS, CNAV, RSI - Exploitation CREAI-ORS Le Revenu de Solidarité Active (RSA) Le revenu de solidarité active (RSA) est entré en vigueur le 1 er juin 2009 en et fin 2009 en Outre-Mer. Il est versé à des personnes qui travaillent déjà et dont les revenus sont limités. Son montant dépend à la fois de la situation familiale et des revenus du travail. Il peut être soumis à l obligation d entreprendre des actions favorisant une meilleure insertion professionnelle et sociale. L État et les départements se sont associés pour mettre en place cette nouvelle prestation, dont le premier versement est intervenu le 6 juillet Le RSA est versé par les caisses d allocations familiales ou les caisses de mutualité sociale agricole. Il remplace le revenu minimum d insertion (RMI), l allocation de parent isolé (API) et certaines aides forfaitaires temporaires comme la prime de retour à l emploi. Peuvent en bénéficier, les personnes : de plus de 25 ans (ou celles de moins de 25 ans ayant un enfant né ou à naître) ou ayant travaillé au moins deux ans dans les trois dernières années pour les personnes âgées de moins de 25 ans (RSA jeune); exerçant ou reprenant une activité professionnelle, qui peuvent ainsi cumuler revenus du travail et revenus issus de la solidarité ; ou sans activité, notamment les anciens bénéficiaires du RMI (revenu minimum d insertion) ou de l API (allocation de parent isolé). Il n y a pas d âge maximum pour bénéficier du RSA. Toutefois, à partir de 60 ans, il y a de nombreux cas particuliers compte-tenu des différentes prestations susceptibles d être perçues par les demandeurs. Le seuil du revenu garanti par le RSA est calculé en additionnant un montant forfaitaire, variable selon la composition du foyer. Le RSA Socle est destiné aux personnes dont l ensemble des ressources est inférieur au montant forfaitaire. 2

3 7 % de la population âgée de 20 à 64 ans sont allocataires du RSA Socle La région est une des régions les plus touchées par le RSA Socle. Elle se situe au 1 er rang des régions s. En effet, le RSA Socle concerne 7,2 % de la population âgée entre 20 et 64 ans et 54,6 % des allocataires des 4 principaux minima sociaux ( RSA Socle, AAH, ASV-ASPA, ASI). Au 31 décembre 2013, près de allocataires sont ainsi recensés en région. Les allocataires âgés de moins de 25 ans représentent 2,4 % de l ensemble des allocataires du RSA Socle et ceux de 60 ans ou plus 5,6 %. Avec les ayants-droits, ce sont près de personnes qui sont couvertes par le RSA Socle, représentant 10,1 % de la population âgée de moins de 65 ans en. Cette proportion est supérieure à celle notée au niveau national (6,2 %). Les allocataires du RSA Socle Les allocataires du RSA Socle en au 31 décembre 2013 Unité : en % Part parmi la population âgée entre ans 7,9 % 7,3 % 6,7 % 2,7 % 8,2 % 7,2 % 4,4 % Part des moins de 25 ans parmi l ensemble des allocataires du RSA Socle Part des 60 ans ou plus parmi l ensemble des allocataires du RSA Socle La population couverte 2,9 % 2,2 % 2,4 % 2,2 % 2,3 % 2,4 % nd 5,7 % 6,3 % 5,5 % 5,7 % 4,9 % 5,6 % nd Nombre de personnes couvertes par le RSA Socle Part parmi la population âgée entre 0-64 ans 11,4 % 10,5 % 9,3 % 3,4 % 11,6 % 10,1 % 6,2 % nd : données non disponibles Sources : DREES, CNAF, MSA, INSEE, Estimation population au 1er janvier 2013, DRJSCS-POSS LR, GEOSS LR - Exploitation CREAI-ORS L-R Moins d un quart des allocataires du RSA Socle sont des familles monoparentales Au 31 décembre 2013, les plus touchés par le dispositif du RSA Socle restent les hommes seuls (39,4 %). Viennent ensuite les familles monoparentales (22,9 %) puis les femmes seules (19,4 %). Enfin, 14,3 % des allocataires du RSA Socle sont des couples avec enfant et 4,0 % sans enfant. La situation familiale des allocataires du RSA Socle en au 31 décembre 2013 Hommes seuls 39,4% Femmes seules 19,4% Couples sans enfant 4,0% Couples avec enfant 14,3% Famille monoparentale 22,9% PRÉCARITÉ Sources : CAF, MSA, DRJSCS, POSS LR - GEOSS LR - Exploitation CREAI-ORS L-R Taux d allocataires du RSA Socle par cantons du au 31 décembre 2013 Unité : en % parmi l ensemble de la population âgée de 20 à 64 ans : 4,4 % : 7,2 % Sources : CAF, MSA, DRJSCS-POSS LR, GEOSS LR - Exploitation CREAI-ORS L-R 3

4 Une croissance plus accélérée en 2013 du nombre d allocataires de l AAH Les allocataires de l allocation aux adultes handicapés (AAH) concerne 4,0 % de la population âgée de 20 à 59 ans et représente 26,7 % des quatre principaux minima sociaux (RSA Socle, AAH, ASV-ASPA, ASI). Comme pour le RSA Socle, le nombre d allocataires de l AAH poursuit sa croissance et à un rythme moins accéléré par rapport à 2012 (+ 4,2 % entre 2012 et 2013 contre + 5,8 % entre 2011 et 2012). Comme au niveau national, cet accroissement s explique d une part, par des changements institutionnels et d autre part, par le recul de l âge de départ à la retraite qui repousse la fin de droit à l AAH. Au 31 décembre 2013, près de allocataires sont recensés en région dont 5,6 % sont des allocataires âgés de moins de 25 ans et 10,7 % de 60 ans ou plus. Ces derniers sont bénéficiaires de l AAH jusqu à leur départ à la retraite. Avec les ayants-droits, ce sont près de personnes qui sont couvertes par l AAH, représentant 4,0 % de la population âgée de moins de 60 ans. Les allocataires de l AAH Les allocataires l AAH en au 31 décembre 2013 Part parmi la population âgée entre ans 4,4 % 3,3 % 3,8 % 6,8 % 4,8 % 4,0 % 3,0 % Part des moins de 25 ans parmi l ensemble des allocataires de l AAH 4,5 % 5,9 % 6,0 % 5,3 % 5,0 % 5,6 % nd Part des 60 ans ou plus parmi l ensemble des allocataires de l AAH 15,5 % 9,9 % 8,9 % 16,4 % 10,0 % 10,7 % nd La population couverte Nombre de personnes couvertes par l AAH nd Part de la population couverte parmi la population âgée entre 0-59 ans 4,5 % 3,3 % 3,9 % 5,9 % 4,8 % 4,0 % nd nd : données non disponibles Sources : CAF, MSA, DRJSCS-POSS LR, GEOSS LR - Exploitation CREAI-ORS L-R 4PRÉCARITÉ Près de 71 % des allocataires de l AAH sont des hommes ou des femmes vivant seuls La situation familiale des allocataires de l AAH Les plus touchés par ce dispositif lié à une situation d handicap sont les hommes seuls (42,1 %). Viennent ensuite les femmes seules (28,7 %) et les couples sans enfant (13,0 %). Enfin, 9,3 % des allocataires de l AAH sont des couples avec enfant et 6,9 % des familles monoparentales. Cette répartition reste équivalente à celle notée pour les autres années. en au 31 décembre 2013 Femmes seules 28,7% Hommes seuls 42,1% Couples sans enfant 13,0% Couples avec enfant 9,3% Sources : CAF, MSA, DRJSCS-POSS LR, GEOSS LR - Exploitation CREAI-ORS L-R Taux d allocataires de l AAH par cantons du au 31 décembre 2013 Unité : en % parmi les ans : 4,0 % : 3,0 % Sources : CAF, MSA, DRJSCS-POSS LR, GEOSS LR - Exploitation CREAI-ORS LR Famille monoparentale 6,9%

5 Les allocataires du minimum vieillesse représentent 4,5 % de la population âgée de 60 ans ou plus Depuis 2007, il existe en même temps deux allocations permettant d atteindre le niveau du minimum vieillesse : l ancienne allocation, l allocation supplémentaire vieillesse (ASV), et la nouvelle, l allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA), entrée en vigueur au début de 2007 pour les nouveaux bénéficiaires. Un complément de ressources aux personnes de 65 ans ou plus (60 ans ou plus en cas d inaptitude au travail) est assuré par ces deux allocations pour les personnes qui n ont pas ou peu cotisé à l assurance vieillesse afin qu ils puissent atteindre le seuil du minimum vieillesse. Au 31 décembre 2013, le minimum vieillesse (ASPA-ASV) concerne 16,5 % des allocataires des quatre principaux minima sociaux (RSA Socle, AAH, ASI et ASPA-ASV). Environ personnes âgées de 60 ans ou plus perçoivent ce minimum social, soit 4,5 % des 60 ans ou plus. Le nombre de bénéficiaires de minimum vieillesse continue à baisser : - 1,0 % entre 2012 et 2013, contre une baisse de 1,6 % entre 2011 et Comme au niveau national, cette baisse s explique par la généralisation du système de retraite, l élévation du montant des pensions et le recul de l âge minimum légal de départ à la retraite. Les allocataires de l ASPA-ASV en au 31 décembre 2013 Unité : en nombre et en % Nombre d allocataires Part parmi les 60 ans ou plus 4,1 % 4,5 % 4,6 % 5,1 % 4,8 % 4,5 % 3,2 % Sources : CNAV, CNAMTS, RSI, INSEE - Exploitation CREAI-ORS L-R Le minimum vieillesse concerne le plus souvent des personnes isolées La situation familiale des allocataires de l ASPA-ASV en au 31 décembre 2013 Les allocataires de l ASPA-ASV sont majoritairement des femmes vivant seules (47,0 %). Ayant acquis moins de droits à la retraite que les hommes, elles ont plus souvent recours, lorsqu elles vivent seules, du minimum vieillesse pour compléter leur faible pension. Les allocataires vivant en couple (sans enfant à charge) représentent 31,3 % de l ensemble et les hommes vivant seuls 21,7 %. Sources : CARSAT, MSA, RSI, DRJSCS-POSS LR, GEOSS LR - Exploitation CREAI-ORS LR Taux de bénéficiaires de l ASPA-ASV par cantons du au 31 décembre 2013 Unité : en % parmi les 60 ans ou plus : 3,2 % Femmes seules 47,0% : 4,5 % Couples sans enfant 31,3% Sources : CARSAT, MSA, RSI, DRJSCS-POSS LR, GEOSS LR - Exploitation CREAI-ORS LR Hommes seuls 21,7% 5PRÉCARITÉ

6 La CMU complémentaire concerne 9,7 % de la population régionale Depuis le 1 er janvier 2000, la Couverture Maladie Universelle (CMU) de base permet l accès à l assurance maladie pour toutes les personnes résidant en de manière stable et régulière et ne bénéficiant d aucune autre protection sociale (activité professionnelle,...). Certains assurés ou ayants droits aux revenus limités peuvent aussi bénéficier d une CMU complémentaire (CMUc). Elle prend en charge le ticket modérateur pour la majorité des dépenses remboursées par l assurance maladie de base. Au 31 décembre 2013, près de personnes bénéficient de la couverture complémentaire en dont 46,9 % d entre eux bénéficient également de l affiliation à la CMU de base. Près d une personne sur dix en région (9,7 %) est bénéficiaire de la couverture complémentaire, proportion plus élevée que celle notée au niveau national (6,4 %). En termes d évolution, le nombre de bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle de base a quasiment doublé entre 2007 et 2010 en en raison d un changement institutionnel (ouverture des droits à la CMU de base à un plus grand nombre de personnes). Puis, cette forte progression est suivie par une stabilisation depuis Cette tendance est également notée au niveau national mais à un rythme plus ralenti. A l opposé, le nombre de bénéficiaires de la CMU complémentaire a diminué en entre 2007 et 2010 à raison de 1,5 % par an en moyenne. Ce nombre est en progression depuis 2010 à raison de 3,1 % par an en moyenne. Au niveau national, la même tendance est observée. Les bénéficiaires de la couverture maladie universelle en au 31 décembre 2013 CMU de base (CMUb) Nombre de bénéficiaires Part des bénéficiaires parmi la population totale 4,4 % 4,7 % 4,5 % 1,3 % 5,3 % 4,6 % 3,0 % CMU complémentaire (CMUc) Nombre de bénéficiaires Part des bénéficiaires parmi la population totale 9,6 % 10,4 % 9,2 % 3,9 % 11,0 % 9,7 % 6,4 % Sources : CNAMTS,CCMSA, RSI - Fonds CMU, INSEE, Estimation population au 01/01/ Exploitation CREAI-ORS L-R Évolution des bénéficiaires de la CMU en depuis 2007* Unité : base 100 en CMUb LR 180 6PRÉCARITÉ *données au 31 décembre Sources : CNAMTS, CCMSA, RSI - Fonds CMU - Exploitation CREAI-ORS L-R Taux de la population couverte par la CMUc (bénéficiaires et ayant-droits compris) par cantons du au 31 décembre 2013 Unité : en % parmi l ensemble de la population : 6,4 % CMUc FM CMUb FM CMUc LR : 9,7 % Sources : CPAM, MSA, RSI, INSEE, DRJSCS-POSS LR, GEOSS LR - Exploitation CREAI-ORS LR

7 H É B E R G E M E N T D E S A D U L T E S E T D E S F A M I L L E S E N D I F F I C U L T É S O C I A L E Une croissance du parc locatif social plus élevée en région qu en Au 1 er janvier 2010, la région compte logements sociaux représentant 2,7 % de l ensemble des logements sociaux de. D après les publications «Observations et statistiques» de la Direction régionale de l environnement, de l aménagement et du logement (Dreal), le parc locatif social continue d augmenter fortement en région, avec une croissance plus élevée (+ 1,7 % en un an) que la moyenne nationale (+ 1,2 % entre 2009 et 2010). Cette croissance s observe notamment dans les départements de l Hérault (+ 2,3 % entre 2009 et 2010), des (+ 1,8 %) et de l Aude (+ 1,6 %). Les logements sociaux individuels représentent 15,4 % de l ensemble des logements sociaux en. Les départements de l Aude et des enregistrent des proportions plus élevées de ce type de logement (respectivement 26,5 % et 23,3 %). Ramené à la population, la région présente un taux d équipement en logements sociaux très inférieur à celui de la : 45 logements sociaux pour habitants contre 70 en moyenne nationale alors que le taux de pauvreté de la région est un des plus élevés de. Parc locatif social au 1 er janvier 2010 en Ensemble Part du collectif 73,5 % 88,8 % 87,4 % 86,4 % 76,7 % 84,6 % nd Part de l individuel 26,5 % 11,2 % 12,6 % 13,6 % 23,3 % 15,4 % nd nd : données non disponibles Taux d équipement en logements sociaux au 1 er janvier 2010 Unité : nombre de logements sociaux pour habitants FM LR Aude Gard Hérault Lozère PO 34,3 45,4 39,1 38,5 50,9 47,5 69, Sources : INSEE RP 2010, DREAL (EPLS 2010) - Exploitation CREAI-ORS L-R Source : DREAL, EPLS Exploitation CREAI-ORS L-R Taux d équipement en logements sociaux au 1 er janvier 2010 Unité : nombre de logements sociaux pour habitants : 69,7 Sources : INSEE RP 2010, DREAL (EPLS 2010) - Exploitation CREAI-ORS L-R 7PRÉCARITÉ

8 Le compte en 2014 environ places en CHRS et Cada En décembre 2014, 972 places sont proposées en accueil d hébergement (hors accueil d urgence) dans les 26 centres d hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) recensés en région. Ramené à la population âgée de 20 à 59 ans, la région se place en-dessous de la moyenne nationale : 7,2 places pour adultes du même âge contre 11,9 au niveau national. Les CHRS ne sont pas les seuls établissements à accueillir les familles et adultes en difficultés. En 2014, 780 places sont offertes en accueil d hébergement (hors accueil d urgence) dans les 11 centres d accueil pour les demandeurs d asile (Cada) recensés en. Ainsi, places d hébergement pour adultes et de familles en difficulté sociale sont installées dans la région avec 36,4 % de l offre régionale concentrée dans un seul département, celui de l Hérault. Les places offertes en CHRS et Cada hors places d urgence en 2014 CHRS Cada Ensemble Taux d équipement en CHRS** 7,1 5,9 7,8 4,3 8,6 7,2 *Hors places d urgence **Pour adultes de ans Sources : DRJSCS LR, DREES, Finess Extraction décembre 2014, INSEE, Estimation population au 1er janvier Exploitation CREAI-ORS L-R 8PRÉCARITÉ L offre d hébergement et de réinsertion sociale en CHRS a légèrement augmenté de près de 3 % depuis 2010 Dans les établissements CHRS accueillant en hébergement des adultes et familles en difficulté sociale en, l offre d hébergement a crû de 24 places, soit + 2,5 % entre 2010 et Dans le département du Gard, l offre d hébergement a le plus progressée : + 9,7 % entre 2010 et Ramenés à la population âgée de 20 à 59 ans, les départements des et de l Hérault ont des taux d équipements en places offertes en CHRS supérieurs à celui noté au niveau régional (respectivement 8,6 et 7,8 pour habitants âgés de 20 à 59 ans pour 7,2 en moyenne régionale). Pour le département de l Aude, ce taux d équipement (7,1 pour 1 000) est proche de celui relevé au niveau régional. En revanche, ce taux d équipement dans le Gard et la Lozère (respectivement 5,9 et 4,3 pour 1 000) est inférieur à la moyenne régionale. Évolution des places offertes en hébergement en CHRS (hors accueil d urgence) de 2010 à 2014 en région Unité : Nombre de places installées Aude Gard Hérault Lozère PO Source : DRJSCS LR - Exploitation CREAI-ORS L-R

9 Environ 700 places d urgence sont proposées en de façon pérenne en 2014 Certains CHRS, foyers d hébergement d urgence et autres centres d accueil offrent toute l année des places d urgence de courte durée (15 jours renouvelables une fois). Au total, ce sont 697 places d urgence qui sont ainsi offertes en toute l année. La création de places d accueil temporaire d urgence pour demandeurs d asile (ex Auda) permet d offrir 180 places en 2014 en. Les places d urgence ouvertes (y. c. pour demandeurs d asile) de manière pérenne ou non au 31 décembre 2014 Hébergement d urgence pérenne (y.c. en CHRS) Accueil temporaire d urgence pour demandeurs d asile (ex Auda) Source : DRJSCS LR, Enquêtes Exploitation CREAI-ORS L-R Nombre de places en CHRS et Cada par canton au 31 décembre 2014 En CHRS En Cada Source : DREES, Finess Extraction décembre Exploitation CREAI-ORS L-R 9PRÉCARITÉ

10 Fragilité sociale et conditions de vie chez les jeunes âgés de 15 à 25 ans (diagnostic régional sur la santé des jeunes âgés de 15 à 25 ans) À la demande du Conseil régional, une première enquête a été réalisée en 2008 auprès de jeunes de 15 à 25 ans, apprentis, étudiants ou en insertion. Une réactualisation de celle-ci a été réalisée en Les jeunes en insertion les plus précaires La fragilité sociale et les conditions de vie mesurées par le score Epices diffèrent entre les trois publics. Les jeunes en mission locale d insertion sont plus souvent exposés aux difficultés économiques et au manque de réseau d entraide que les étudiants. Les apprentis occupent une position intermédiaire pour la plupart des items du score Epices. Selon les scores Epices, moyens obtenus par les trois publics de jeunes, les jeunes en insertion ont le score le plus élevé avec 48,6 (±17,8). Viennent ensuite les apprentis avec 36,6 (±15,3) et les étudiants avec 28,0 (±13,2). En appliquant le seuil établi par le Cetaf pour définir la précarité (40,2) deux tiers des jeunes en insertion (67,2 %) ont un score supérieur à ce seuil et sont considérés comme précaires. Viennent ensuite les apprentis (38,2 %) et les étudiants (19,2 %). La disparité entre les niveaux de qualification est encore plus contrastée que celle observée entre les trois publics de jeunes. Les jeunes sans qualification (niveau Vbis et VI) sont les plus souvent en situation de précarité (72,6 % - score moyen : 51,6 ±17,1). Viennent ensuite les jeunes avec un niveau de qualification CAP-BEP (niveau V) : 60,2 % dits précaires avec un score moyen de 45,8 (±18,3). Enfin, 36,3 % des jeunes avec un niveau de qualification I à IV (Bac ou plus) sont considérés comme précaires (score moyen : 35,4 ±16,5). D autres indicateurs de conditions de vie mettent en évidence la fragilité sociale pour certains jeunes Un jeune sur deux en mission locale d insertion (53,8 %) vit avec moins de 250 euros par mois contre un quart (25,8 %) chez les étudiants ; 55,3 % des jeunes en insertion professionnelle ne vivant pas chez leurs parents déclare avoir dû changer de logement au moins une fois au cours de l année contre 38,1 % chez les apprentis. Plus d un tiers des jeunes en MLI (36,2 %) ont été touchés au moins une fois au cours de la vie par la situation de ne pouvoir manger à sa faim (22,1 % des apprentis et 17,9 % des étudiants). Un quart des jeunes en MLI (25,7 %) a dû demander de l aide pour obtenir de quoi manger au moins une fois au cours de sa vie. 10PRÉCARITÉ Réponse aux onze variables du score Epices Jeunes en insertion Apprentis Étudiants Rencontrez-vous parfois un travailleur social? 36,9 % 26,8 % 12,2 % Bénéficiez-vous d une assurance maladie complémentaire? 70,5 % 87,6 % 90,5 % Vivez-vous en couple? 24,8 % 26,4 % 9,2 % Êtes-vous propriétaire de votre logement? 0,8 % 0,8 % 0,5 % Y-a-t-il des périodes dans le mois où vous rencontrez de réelles difficultés financières à faire face à vos besoins? 72,4 % 48,6 % 25,6 % Vous est-il arrivé de faire du sport au cours des 12 derniers mois? 71,7 % 84,4 % 92,8 % Êtes-vous allé au spectacle au cours des 12 derniers mois? 25,4 % 28,9 % 62,3 % Êtes-vous parti en vacance au cours des 12 derniers mois? 42,9 % 66,4 % 82,3 % Au cours des 6 derniers mois, avez-vous eu des contacts avec des membres de votre famille autres que vos parents ou vos enfants? En cas de difficultés, y a-t-il dans votre entourage des personnes sur qui vous puissiez compter pour vous héberger quelques jours en cas de besoin? En cas de difficultés, y a-t-il dans votre entourage des personnes sur qui vous puissiez compter pour vous apporter une aide matérielle? 82,5 % 88,8 % 93,3 % 84,2 % 93,7 % 95,4 % 72,8 % 87,0 % 94,1 % Source : Conseil régional LR, Diagnostic sur la santé des jeunes ans en, Enquête CREAI-ORS LR 2012

11 Décembre 2014 Minima sociaux : prestations sociales non contributives versées sous conditions de ressources et visant à assurer un revenu minimum à une personne ou à sa famille. Allocation de solidarité spécifique (ASS) : est une allocation pour les chômeurs ayant épuisé leurs droits à l assurance chômage et qui justifient d au moins cinq années d activités salariées au cours des dix dernières années précédant la rupture de leur contrat de travail. Allocation aux adultes handicapés (AAH) : créée en 1975, elle s adresse aux personnes handicapées qui ne peuvent prétendre ni à un avantage vieillesse, ni à une rente d accident du travail. Allocation supplémentaire vieillesse (ASV) : créée en 1956, elle s adresse aux personnes âgées de 65 ans ou plus (60 ans ou plus en cas d inaptitude au travail), et leur assure un niveau de revenu égal au minimum vieillesse. Les prestations du minimum vieillesse seront progressivement remplacées par une allocation unique : l allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA). Cette réforme est applicable depuis le 1 er janvier Allocation supplémentaire invalidité (ASI) : créée en 1957, elle s adresse aux personnes âgées de moins de 60 ans, titulaires d une pension d invalidité au titre d une incapacité permanente. Population couverte par une allocation versée par la Caf : ce sont les allocataires, leurs conjoints et leurs enfants. Couverture maladie universelle de base (CMU) : mise en oeuvre en 2000, dispositif garantissant l accès gratuit à l assurance maladie à toute personne qui ne peut y prétendre par les voies habituelles (activité professionnelle, retraite, invalidité, chômage...). Ce dispositif bénéficie notamment à une majorité d allocataires des minima sociaux évoqués ci-dessus. Pour en savoir plus : La protection sociale complémentaire des personnes en situation de handicap et de précarité. Etude à partir des données des CPAM de Bordeaux, du Hainaut et de Nanterre. Fonds CMU, Groupe de travail IGAS, 2014, 28 p. Annuaire statistique. Rapport d activité Fonds CMU, (2014), 128 p. PRAPS : Programme relatif à l accès à la prévention et aux soins des personnes les plus démunies. ARS LR, 2012, 112 p. Les minima sociaux en : l entrée en vigueur du rsa. DRJSCS LR, 2011, 12 p. Observer pour agir. POSS LR, Enjeux et perspectives sociales, n 1, 2014, 28 p. Les centres d hébergement et réinsertion sociale (CHRS) en : capacités en 2011 ; personnes accueillies et personnel. DRJSCS LR, Les dossiers de la DRJSCS, n 2, 2011, 16 p. Baromètre 115 : données estivales du 1er juillet au 31 août FNARS, 2014, 10 p. La pauvreté en : à territoires différents, fragilités différentes. INSEE LR, Insee Analyses, n 5, 2014, 4 p. Entre 2008 et 2009, la crise a accentué les inégalités. INSEE LR, Repères chiffres pour l économie du, n 4, 2012, 7 p. Définitions Couverture maladie universelle complémentaire (CMUc) : mise en oeuvre en 2000, dispositif garantissant à des personnes aux ressources faibles ou inexistantes l accès gratuit à une assurance maladie complémentaire qui prend en charge la partie des dépenses de santé non remboursée par l organisme d assurance maladie de base. Logement social : logement ayant bénéficié, pour sa construction ou son acquisition, d un financement de l État ou des collectivités locales, assorti d une réglementation du niveau de loyer ou de conditions d accès. Centres d hébergement et de réadaptation sociale (CHRS) : accueillent et accompagnent les personnes et les familles qui connaissent de graves difficultés, notamment économiques, familiales, de logement, de santé ou d insertion, en vue de les aider à accéder ou recouvrer leur autonomie personnelle, sociale et professionnelle. Centres d accueil des demandeurs d asile (Cada) : sont juridiquement des CHRS (décret du 2 septembre 1954). Ils ont été spécialement conçus pour les demandeurs d asile primo-arrivants n ayant aucune possibilité de logement et sans ressources suffisantes, afin de leur offrir une prise en charge pendant la procédure Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) ou CRR (Commission des recours des réfugiés). Précisions Le diagnostic régional santé jeune Afin de mieux connaître les évolutions des conditions de vie et de santé des ans et de mesurer le mal-être chez les jeunes et leur perception de la santé, le Conseil régional a chargé le CREAI-ORS L-R de réactualiser le premier diagnostic régional sur la santé des ans, réalisé en Un échantillon représentatif au niveau régional pour les étudiants, les apprentis et les jeunes en insertion a été construit. 17 MLI, 38 CFA et 5 universités se sont impliqués. Près de jeunes de ans ont été intégrés dans l analyse : jeunes en insertion, 981 apprentis et 655 étudiants. Les outils utilisés sont entre autres un score individuel de fragilité sociale (Epices) et une échelle de qualité de vie liée à la santé (Duke). En, personnes sous le seuil de pauvreté en 2010, de plus en deux ans. INSEE LR, Repères chiffres pour l économie du, n 9, 2013, 5 p. Le baromètre du renoncement aux soins dans le Gard. WARIN Ph., CHAUVEAUD C., ODENORE, 2014, 104 p. Les conditions de vie des bénéficiaires de minima sociaux en 2012 : privations et difficultés financières. ISEL A., DREES, Etudes et résultats, n 871, 2014, 8 p. Les effets d une crise économique de longue durée. Le rapport de l ONPES. ONPES, La lettre, n 31, 2014, 4 p. Etude sur la pauvreté et l exclusion sociale de certains publics mal couverts par la statistique publique. BARONNET J., FAUCHEUX-LEROY S., KERTUDO P., ONPES, FORS recherche sociale, 2014, 153 p. Le bilan 2013 de la CMU et de l ACS. Fonds CMU, Références, n 57, 2014, 8 p. L état du mal-logement en. 19ème rapport annuel. Fondation Abbé Pierre, 2014, 312 p. Sites Internet : Fonds CMU : Les chiffres de la CMU du régime général : Nombre d allocataires des minima sociaux : PRÉCARITÉ L actualisation de cette fiche a été financée par l ARS. Comité de relecture : Didier HEVE (ARS LR). Rédaction de la fiche : Inca RUIZ, Conseillère technique (CREAI-ORS LR), sous la direction de François CLERGET, Directeur général (CREAI-ORS LR). Agence régionale de santé du 28 Parc-Club du Millénaire 1025, rue Henri Becquerel CS Montpellier cedex 2 CREAI-ORS BP Zac de Tournezy 135 allée Sacha Guitry Montpellier cedex

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