PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT PLAN DE COMMUNICATION

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1 I-Contexte PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT PLAN DE COMMUNICATION Le Site du Patrimoine Mondial de la Réserve Naturelle Intégrale du Mont Nimba regorgent une biodiversité exceptionnelle, riche et diversifiée, d importance mondiale, avec un assemblage d écosystèmes uniques de l Afrique de l Ouest ou vivent les plus grandes populations d espèces animale et végétale endémiques et menacées comme les communautés de Crapauds vivipare (Nimbaphrynoides occidentalis), espèces à la fois endémique strict du Nimba, en danger Critiques d Extinction (CR) sur la Liste Rouge UICN et grégaire, étroitement liées à la prairie d altitude des Monts Nimba, qui est un habit critique ; et les communautés de chimpanzés sauvages (Pan troglodytes verus), espèces En danger d extinction (EN) étroitement liés aux collines boisées de Bossou, et aux forêts du Site du Patrimoine Mondial du Mont Nimba. Ces espèces menacées d extinction et étroitement liées aux habitats particuliers méritent une attention particulière pour la conservation de la biodiversité des Monts Nimba. Cependant, cette biodiversité exceptionnelle est menacée à cause de nombreuses pressions humaines liées à une exploitation irrationnelle des ressources et des terres conduisant ainsi à la dégradation du couvert végétal, des sols, à la perte de la biodiversité et à la conversion progressive des écosystèmes forestiers en savane. Actuellement des projets d extraction minière sont disséminés un peu partout autours des différents versant du Site du Patrimoine Mondial du Nimba à cause de sa richesse exceptionnelle en minerais de fer dont la teneur en fer varie par endroit de 60 à 68%, et dans ces zones, sont présent ces espèces d intérêt pour la conservation des Valeurs Universelles Exceptionnelles du Site. Si ces exploitations ne sont pas soigneusement gérées et planifiées, les impacts négatifs cumulés des mines (exploitation, infrastructure et démographie croissante) auront pour cause leurs déclins voire sur le long terme leurs disparitions. Par conséquent, et selon les Principes de l Equateur (2003) pour le secteur bancaire et les standards de performance mis en place par la Société Financière Internationale (IFC) de la Banque Mondiale, le secteur minier se doit de contribuer à une stratégie viable pour compenser les impacts négatifs sur les espèces en dangers critiques d extinction comme les Crapauds vivipares du Nimba (Nimbaphrynoides occidentalis) et les espèces En dangers d extinction comme les chimpanzés et d autres espèces. Dans une région à vocation agro-pastorale et minière comme celle-ci, confrontée à une extrême pauvreté, avec des densités de population humaine croissante, il est impératif d envisager des actions de protection, de conservation de la diversité biologique et de gestion durable des ressources naturelles

2 avec la participation des populations riveraines et de tous les autres parties prenantes. A cet effet, le contexte d intervention du Programme de Conservation de la Biodiversité des Monts Nimba par une gestion intégrée et participative, s inscrit dans le cadre du renforcement de la gestion durable des ressources naturelles et la préservation de la diversité biologique dans la Réserve de Biosphère et le Site du Patrimoine Mondial de la Réserve Naturelle Intégrale du Mont Nimba.. Dans ce sens, le Nimba, l OGUIDAP et la société des Mines de Fer de Guinée (SMFG) collaborent depuis 2005 pour développer une telle stratégie de manière à ce que les activités minières (extraction de minerais de fer du Nimba) qui seront conduites dans quelques années par la SMFG à Gbakoré, Préfecture de Lola en République de Guinée auront le moins possible d impacts négatifs sur ces populations animales sauvages En dangers Critiques d extinction, En dangers d extinction, Vulnérables, Quasi menacées et à données insuffisantes présent dans la concession minière et du Site du patrimoine mondial de la Réserve Naturelle Intégrale du Mont Nimba. Dans le souci d assurer le maintien de l intégrité des Valeurs Universelles Exceptionnelles du Site du Patrimoine Mondial, et sortir ce dernier de son statut de Site en Péril, il est d extrême urgence que les activités de fin de cycle du P.C.B.M.N soient axés sur la finalisation du Plan de Gestion et de sa mis en œuvre effective pour une meilleure maitrise des impacts négatifs des activités anthropiques et minières sur les zones contigües au Site du Patrimoine Mondial et la Réserve de biosphère des Monts Nimba en assurant :. La protection et la surveillance continue de la faune, la flore et le paysage naturel de la réserve à travers un mécanisme de surveillance opérationnel qui implique les surveillants des trois pays et la participation des communautés riveraines, Le suivi écologique pour maintenir la dynamique éco systémique en faveur des habitats et des espèces autochtones (faune, flore et habitats naturels), Le suivi de l'évolution des projets miniers et élaborer des directives environnementales précises (E.I.E.S), L élaboration et mise en œuvre du Plan de Gestion de la réserva de biosphère des Monts Nimba et du Site du patrimoine mondial, après consultations du projet minier, les populations locales et les autorités compétentes des pays limitrophes, L élaboration des plans d'utilisation durable des terres de la Rbmn (Plan d aménagement),

3 Appui aux initiatives de développement communautaire intégré dans les villages riverains du Site du patrimoine mondial et de la Réserve de biosphère des Monts Nimba en vue de l accroissement de rendements agricoles par l amélioration des techniques culturales, L élevage animalier plus productif et intégrer à l'agriculture afin d atténuer les pressions et les menaces sur la faune sauvage, L amélioration de la qualité des soins médicaux et paramédicaux ; et l accessibilité accrue de l eau potable dans les villages riveraines Le renforcement de capacités des structures gestionnaires de la réserve en s appuyant à assurer la synergie entre institutions et entre interventions ; et au renforcement des capacités des ressources humaines et matériels de l Office Guinéen des Parcs et Réserves (OGUIPAR) au profit de la conservation et la gestion durable des Monts Nimba. A cet effet, les principales activités du Programme Monts Nimba pour l année 2012 et 2013, ont été focalisés sur les activités qui concours à l élaboration d u Plan de Gestion, qui requiert la constitution d un Comité de Rédaction constitué d une équipe multidisciplinaire. Sur quoi communiquer? Environnement et énergie Les acquis et performances du programme PNUD/GEF Monts Nimba 2013 Programme de conservation de la biodiversité des Monts Nimba par une gestion intégrée et participative Présentation du Nimba Programme de conservation de la biodiversité des Monts Nimba par une gestion intégrée et participative Objectif Général : Aires centrales de la Réserve de Biosphère des Monts Nimba protégées en compatibilité avec les besoins locaux de développement durable Objectifs Spécifiques : 1. Intégrité écologique des trois aires centrales de la Réserve de Biosphère des Monts Nimba assurée ; 2. Utilisation durable des terres et revenus des agriculteurs riverains accrus par des pratiques plus productives ;

4 3. Satisfaction accrue des besoins locaux en protéines animales par des pratiques respectueuses de la faune sauvage ; 4. Situation de santé améliorée dans les villages riverains subissant des contraintes de la part de la réserve ; 5. Capacités renforcées des structures gestionnaires de la réserve et contribution à la mise en place d un système national d aires protégées. Résultats attendus (à l achèvement du Programme) : Les limites de la réserve sont matérialisées et approuvées par toutes les CRD et l ensemble des populations riveraines (Résultat 1.1 du Cadre Logique, Section II, Partie 1), Les plans de gestion des trois aires centrales de la réserve sont élaborés et approuvés (Résultat 1.5), Le CEGENS et le Programme disposent d infrastructures de base adéquates sur le site et leurs personnels ont reçu la formation et les compétences techniques nécessaires en matière de gestion et de surveillance (Résultat 5.2) Les populations des espèces clés indicatrices d intégrité écologique ont augmenté d au moins 10 % dans les aires centrales par rapport aux niveaux de référence (Résultat 1.2), Le système de suivi écologique dispose de données couvrant une période d au moins six ans (voir Résultats 1.2 et 5.3), La fréquence des infractions par patrouille/jour est réduite d au moins 60 % par rapport au niveau de référence de la 1 e année (voir Résultat 1.3) L étude environnementale détaillée de tous les impacts et conséquences possibles du projet minier est faite, les résultats sont disponibles et suivis de près (Résultat 1.4), Les plans d amélioration des pratiques agricoles et des intrants sont mis en œuvre dans au moins 12 villages riverains (Résultat 2.2), Les revenus de sources non agricoles ont augmenté dans les villages bénéficiaires d au moins 10 % (voir Résultat 2.4), Aucun habitant de la zone d intervention n est à plus de deux heures de marche d un centre de santé fonctionnel (voir Résultat 4.2), Le schéma directeur de développement de la RBMN est approuvé (voir Résultat 5.1), Le site des Monts Nimba retiré de la liste des biens du Patrimoine mondial en péril à l achèvement du Programme. Le score de l Instrument de Suivi de l Efficacité de Gestion (ISEG) est passé de 39 à au moins 55% à l achèvement du Programme ;

5 Les revenus moyens sont accrus de 10% dans la zone tampon et de 5% dans l aire de transition de la réserve à l achèvement du Programme. Indicateurs de succès Première phase interne Les indicateurs de succès de cette première phase, en fonction desquels le programme pourra passer à sa seconde phase, concernent principalement les accomplissements opérationnels et les intrants. Les indicateurs sont les suivants : matérialisation des limites de la réserve et approbation par toutes les CRD des limites établies (voir résultat 1.1 du cadre logique, Section II, Partie 1), élaboration des versions initiales des plans de gestion des trois aires centrales de la réserve de biosphère (voir résultat 1.5), Plans d utilisation des terres centrés sur l agriculture, la chasse, l élevage et l utilisation des produits forestiers non ligneux (PFNL) y compris des plantes médicinales, et plans d intervention d urgence pour les réfugiés, élaborés pour toutes les CRD (ou groupements concernés) pour la zone tampon de la RBMN et 50 % de la zone de transition (voir Résultat 2.1), installation des infrastructures de base du CEGENS et du programme, acquisition des compétences techniques, et des compétences en matière de gestion et de surveillance (voir Résultat 5.2) Elaboration d un système de gestion écologique basé sur le couvert végétal/forestier et les espèces indicatrices (voir résultat 5.3). Résultats obtenus : Les principaux acquis et défis des résultats du cycle du Programme Monts Nimba ( ) sont présentés ci-dessous : 1) Statut juridique national du Site (Décret N /2010/185/PRG/SGG/Portant actualisation des Actes de classement et de gestion des aires de la Réserve de biosphère des Monts Nimba en Guinée) est disponible depuis 2010, 2) Géo référencement et matérialisation des limites des aires centrales de la Réserve de Biosphère, du Site du Patrimoine mondial, et le périmètre minier avec un plan de bornage qui a permis la pose de quelques bornes en béton (cf. tableau de coordonnées et le plan de bornage à l annexe), 3) Système de suivi écologique basé sur le couvert végétal/forestier et les espèces indicatrices sont mises en place et opérationnel depuis 2009 par le P.C.B. M.N, la SMFG, et F.F.I sur financement du PNUD/GEF Monts Nimba et la SMFG (Rapport technique FFI 2012) ; 4) Trois (3) pépinières écoles sont mises en place pour produire plans forestiers en 2013 en vue de restaurer des aires dégradées dans les aires centrales et la zone

6 tampon; et produire les plans pour les réserves naturelles de forêts communautaires (activité en cours d exécution en 2012) ; 5) Suivi de l évolution du projet minier avec les directives environnementales précises est élaboré et assuré par le Bureau Guinéen d Etude et d Evaluation Environnemental (B.G.E.E.E) qui travaille en collaboration avec l OGUIDAP et le P.C.B.M.N depuis 2010, et les études d impact environnemental et social du projet minier Nimba sont lancées avec la Société des Mines de Fer de Guinée (SMFG) en collaboration avec toutes les parties prenantes ; 6) Un état des lieux est fait sur les activités des nouvelles sociétés minière actuellement en implantation aux approximâtes du Site du patrimoine mondial et dans la zone tampon de la Rbmn (West Africa Exploration/Sable Manning dans la zone tampon du flanc sud-est du Site du patrimoine mondial de juillet et novembre 2012 ; et SAMA RESSOURCE); 7) Un Comité de rédaction est constitué pour élaborer le Plan de Gestion de la Réserve de Biosphère et du Site du Patrimoine Mondial des Monts Nimba en Guinée sous la supervision générale de son Excellence Monsieur le Ministre de l Environnement, Eaux et Forêt. La version préliminaire est disponible, il sera soumis au Comité de Pilotage du Programme en fin décembre 2013; 8) Version préliminaire des plans d utilisation durable des terres est élaboré et disponibles en 2012 avec les cartes participatives des plans d utilisation durable des terres pour le développement de meilleure compréhension des contraintes sociales et foncières liées à l intensification de l agriculture; 9) Les travaux de suivi écologique sont poursuivis pour les prélèvements d'animaux sauvages (antilopes, les singes et les chimpanzés) avec la caractérisation d habitats préférentiels des espèces de faune menacées ; 10) Un bloc administratif est désormais opérationnel à la base vie à Gbakoré, utilisé conjointement par l OGUIDAP/Unité de Conservation Monts Nimba (Ex CEGENS) et le Programme PNUD/GEF ; il est financé conjointement par la SMFG, PNUD/GEF et le Gouvernement guinéen dans le cadre d Installation des infrastructures de base du CEGENS ; - 16 postes d éco gardes sont construits pour la surveillance continue des trois aires centrales de la RBMN sur le ressources du PNUD/GEF et les capacités des 40 Eco gardes et personnel de l OGUIDAP sont renforcées pour acquérir des compétences techniques en matière de surveillance (suivi écologique) et des compétences en gestion d aires protégées. Formation paramilitaire des 16 Eco gardes du Nimba et leurs intégration dans les effectifs de la fonction publique guinéenne avec un statut de garde forestier paramilitaire. Décision D/2013/0014/MEEF/CAB/DRH portant affectation de 547 Agents du corps paramilitaire des conservateurs de la nature dont 40 affectés à la Réserve Naturelle Intégrale des Monts Nimba, cette disposition devrait permettre le Nimba de son retrait du statut de patrimoine en péril. 11) les filières de développement agricole sont constituées et organisées dont dix (10) Comités de Développement de District (CDD) ; trois (3) Comités de Développement Communale (CDC) dont 4 CDD à la Commune Rurale de N Zoo, 2 CDD à la Commune Rurale de Bossou et, 4 CDD à la Commune Rurale de Tounkarata ; et neuf (9) Comités villageois de surveillance ; 12) Des textes de lois guinéennes et la convention de protection du patrimoine mondial sont vulgarisés au niveau des communautés riveraines de la réserve à travers les séances d information, de projection de films, de confection de plaques et des panneaux sur les bonnes pratiques de protection et de gestion de l environnement. Entre 2011 et 2012 : 200 copies ont été distribuées aux autorités locales et

7 populations riveraines des aires centrales de la Réserve de biosphère des Monts Nimba : 50 copies du Codes de la faune et la réglementation de la chasse, 50 copies du Code forestier, 50 Copies de la Convention de la protection du Patrimoine culturel et naturel et, 50 copies des orientations du Patrimoine culturel et naturel. A cela s ajoutent les 50 plaques et panneaux de bonnes pratiques de protection et de gestion de l environnement de la Réserve de biosphère des Monts Nimba 13) Une réunion trimestrielle des parties prenantes à la gestion des Monts Nimba en Guinée et les rencontres tri nationales (Côte d Ivoire, Liberia et la Guinée) sont institutionnalisée pour assurer la synergie entre les institutions et les intervenants. Deux sessions ont été réalisé en 2011 et une session est déjà réalisé en 2012 avec la participation des parties ivoirienne et libérienne, sur financement du PNUD/GEF Monts Nimba ; 14) Il a été initié aussi avec les communautés riveraines de la forêt de Déré en Guinée et en Côte d Ivoire, une réunion annuelle transfrontalière sur la gestion de la forêt de Déré comme suite à celle de Tiapleu en République sœur de Côte d Ivoire entre guinéens et ivoiriens riverains aux deux forêts. Une première réunion s est tenue en Guinée en 2012 à Kogota, le 14 février 2012 ; 15) Organisation de l atelier national à Conakry sur le Programme de conservation de la biodiversité des Monts Nimba (acquis et défis) ; et la vulgarisation des textes de lois relatifs à la conservation de la biodiversité des Monts Nimba ; sous la présidence d honneur du Ministre de l Environnement; 16) 30 sites Eco touristiques ont été identifiés, géo référencés et cartographiés en 2011 dans le Bien du patrimoine mondial, et la réserve de biosphère des Monts Nimba pour la promotion et le développement de l éco tourisme en vue d explorer les possibilités d activités génératrices de revenus alternatives (en particulier l écotourisme et l artisanat). 17) L initiative d une fondation internationale pour les Monts Nimba a été les préoccupations de la réunion tripartite de Man en Côte d Ivoire (2011). La mise en place par les trois pays d'un comité de gestion est en cours de négociation pour établir un mécanisme de financement durable et une fondation (ou une entité analogue) pour les Monts Nimba. La première réunion du Comité de pilotage s est tenue à Lola, le 25 octobre 2012 et la réunion tripartite des ministre de l environnement des trois pays est programmé pour le 05 décembre Ces résultats contribueront efficacement au maintien de l intégrité écologique du Site du Patrimoine mondial et de ses Valeurs Universelles Exceptionnelle, mais aussi à l élaboration et à la mise en place d un système de gestion écologique basé sur le couvert végétal/forestier et les espèces indicatrices du Site du patrimoine mondial des Monts Nimba. La Vision et/ou PERSPECTIVES DE La suite des actions à mener, leur période d exécution et responsables est résumée dans le tableau cidessous. Activités Période Responsables Préparation de l évaluation finale du Octobre 2013

8 Nimba Rapport annuel et préparation du rapport de fin de cycle du Nimba à transmettre aux autorités gouvernementales et au PNUD/GEF Préparation de la nouvelle fiche de projet transfrontalier Monts Nimba Manifestation d intérêt à l agence d exécution du GEF/PNUD/UNESCO/FFI Identification et prise de contact avec les potentiels partenaires financiers (U.E, USAID, GIZ, BM, AFD, Coopération japonaise, sociétés minières, etc.) Fin novembre 2013 mi-octobre 2013 à janvier 2014 mi-février 2014 novembre décembre 2013,OIPR Elaboration du document de projet Février à mars 2014 Organisation de l atelier de validation du draft du document de projet en Guinée Mars 2014 OGUIPAR, OIPR,, FFI, UICN, PNUD, UNESCO, GEF Guinée et Côte d Ivoire CONCLUSION ET RECOMMANDATION Il ressort de ce rapport d activités du Nimba de l année 2013 qu en plus de cette richesse biologique unique, de la beauté et de l originalité de ses paysages, le massif des Monts Nimba joue un rôle primordial dans la production animale, du bois et des PFNL. Ce massif permet également la protection des écosystèmes, des habitats, des ressources génétiques et des espèces rares ou menacées tout en jouant un rôle très important dans la régulation du climat malgré les menaces des activités anthropiques et minières. Il constitue la principale réserve foncière pour les activités agricoles, pastorales et minières. Cependant, malgré cette richesse biologique, plusieurs espèces animales et végétales, habitats et écosystèmes rares sont menacés par les activités humaines telles que l agriculture, l exploitation forestière anarchique, la chasse illégale et le braconnage, l élevage extensif, les feux de brousse, les activités de prospection minière et dans un proche avenir d exploitation minière. Ces activités humaines ont largement contribué à la déforestation, la diminution et la perte de la biodiversité, la dégradation du couvert végétal et des écosystèmes, et la disparition de certains habitats rares dans le Site du

9 Patrimoine Mondial, les aires centrales et leurs zones tampons. Les zones tampons et de transition sont fortement dégradées et pauvres en biodiversité. En ce qui concerne les aires centrales, celles de Déré et de Bossou sont les plus affectées. La forêt de Déré par exemple a subi une forte influence anthropique qui a contribué à une importante dégradation de sa végétation. Néanmoins, il existe encore quelques reliques de forêts qui abritent une richesse floristique et faunique d importante. A cet effet, il est nécessaire de finaliser l élaboration du plan de gestion et le plan d aménagement de la RBMN et du Site du Patrimoine Mondial. Ce plan d aménagement de la réserve et sa zone périphérique doit être élaboré avec la participation de toutes les parties prenantes et doit inclure des programmes d aménagement tels que: Le programme transfrontalière (tri national et/ou bi national) de protection; et de surveillance continue du site Le programme transfrontalier de gestion participative et de valorisation des ressources des Monts Nimba dans les trois pays; Le programme tri national de recherche et suivi écologique; Le programme tri national de renforcement institutionnel et organisationnel; Le programme de mécanisme de financement durable pour les Monts Nimba La capitalisation opérationnelle des acquis du programme de conservation de la biodiversité des Monts Nimba dans les trois pays; L élaboration du PRODOC de la deuxième phase du Nimba dans un contexte de gestion transfrontalière.