Plan de lutte contre le moustique Aedes albopictus dans le département des Bouches du Rhône

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1 CONSEIL DEPARTEMENTAL DE L ENVIRONNEMENT ET DES RISQUES SANITAIRES ET TECHNOLOGIQUES Séance du 6 mai 2010 Plan de lutte contre le moustique Aedes albopictus dans le département des Bouches du Rhône Agence régionale de santé - Délégation territoriale des Bouches-du-Rhône 23/25 rue Borde Marseille cedex 8 Standard :

2 1 - CONTEXTE et OBJECTIFS du PLAN Les virus chikungunya et dengue sont des arbovirus, dont le moustique Aedes albopictus 1 est l un des vecteurs. L épidémie de chikungunya à la Réunion et son extension progressive à nombre de pays de l océan Indien en 2006 ainsi que le signalement au cours de l été 2007 de cas groupés de chikungunya en Italie témoigne de la capacité d importation et d implantation des maladies vectorielles dans les zones du territoire européen où un vecteur compétent est présent. En France métropolitaine, le moustique Aedes albopictus est implanté depuis 2004 dans le département des Alpes-Maritimes ; il s est implanté ensuite dans les départements de la Haute-Corse en 2006, puis de la Corse-du-Sud et du Var (2007) et plus récemment, en 2009, dans le département des Bouches du Rhône. Les conditions climatiques (températures estivales, hygrométrie), de même que l urbanisation importante de ces départements et le développement des axes routiers sur la côte méditerranéenne sont des facteurs favorables à l extension de l implantation de ce moustique dans les départements du sud de la France et en Corse. D autres départements que ceux déjà mentionnés sont susceptibles d être concernés au cours des saisons à venir. Le moustique Aedes aegypti (vecteur de la fièvre jaune et de la dengue) est absent de métropole. Le risque de transmission de ces maladies est fonction du risque d introduction du virus par l arrivée de personnes infectées et en phase de virémie, et du risque de transmission par des moustiques autochtones compétents et capables (densité et longévité adaptées), dans des conditions climatiques favorables. Le déclenchement d une épidémie ne dépend donc pas seulement de la présence du vecteur dans un territoire, mais également de sa densité, des modes de vie de la population, de la capacité des individus et des collectivités à lutter contre la prolifération des gîtes larvaires, de l accessibilité aux moyens de protection individuelle contre les piqûres de moustiques et de l efficacité du dispositif de signalement des cas suspects. Pour limiter le risque d importation et d implantation des maladies vectorielles en métropole, le ministère chargé de la santé a élaboré en 2008 un plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue. Ce plan réactualisé en 2009 prévoit le renforcement de la surveillance entomologique et de la surveillance épidémiologique pour prévenir et évaluer les risques de dissémination. Les objectifs du plan de lutte défini pour le département des Bouches du Rhône reprennent ceux du plan national et sont les suivants : (1) détection précoce de la présence du vecteur Aedes albopictus et de patients potentiellement virémiques, (2) déploiement rapide et coordonné de mesures de contrôle du vecteur et de protection des personnes. La surveillance des cas humains est basée sur la déclaration obligatoire. Les données épidémiologiques, notamment celles concernant le niveau de circulation des virus de la dengue et du chikungunya doivent être suivies chaque année afin d évaluer les risques d importation en métropole et d ajuster, le cas échéant, les mesures mises en uvre. 2

3 2 - HISTORIQUE Les données de ce chapitre sont extraites de rapports d études et de points de situation réalisés par le service Entomologie direction technique / recherche et développement de l EID Méditerranée (Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral méditerranéen). 2.1 Origine et dissémination du moustique Originaire d Asie du Sud-Est et de l Océan Indien, le «moustique tigre» Aedes albopictus se propage actuellement dans le monde entier. Bien qu ayant déjà colonisé des îles du Pacifique et de l Océan Indien au cours du 19 ème siècle, son extension s est considérablement accélérée depuis la fin des années L arrivée d Aedes albopictus en Amérique du Nord a été constatée dès Puis il a été signalé au Brésil vers 1986, puis dans les îles des Caraïbes, et plus récemment en Europe (Albanie en 1979, Italie en 1990, France en 1999, Belgique en 2000, Serbie et Monténégro en 2001, Espagne et Suisse en 2003, Croatie et Grèce en 2004, Bosnie-Herzégovine, Pays-Bas et Slovénie en 2005). En Afrique continentale, il a été observé pour la première fois dans le port de Durban en Afrique du Sud en 1989, puis au Nigeria en 1991, où il est maintenant abondant. Des équipes de l IRD l ont mis en évidence au Cameroun dès 1999 puis en Guinée équatoriale en Deux phénomènes sont à l origine de cette extension mondiale : la biologie de l espèce et le commerce international. La biologie de l espèce est responsable de sa capacité d adaptation. La femelle pond ses ufs sur la partie sèche qui jouxte une surface d eau et ceci dans toutes sortes de réceptacles tels que vases, fûts d eau de pluie, pneus usagés, pièges à sable des bouches d égouts, creux d arbres en eau... La mise en eau de ces gîtes par la pluie permet le développement des larves et, après quelques jours, l émergence des adultes. À Larve d Aedes albopictus l approche de l hiver (raccourcissement de la durée du jour), les femelles pondent des ufs qui entrent en diapause : l éclosion n interviendra qu au printemps suivant, les ufs étant alors résistants au froid et à l assèchement. Ces adaptations biologiques confèrent à cette espèce tropicale une faculté d adaptation à notre climat. Le commerce international est quant à lui responsable de sa dissémination. Le mode de dispersion principal est le transport des ufs dans des pneus usagés stockés à ciel ouvert. Ce commerce, qui concerne les pneus de poids lourds, de véhicules de chantier et d avions destinés au rechapage, est très actif entre l Asie, les États-Unis et l Europe. Un autre mode de dispersion de l espèce, efficace sur de courtes distances, est le transport dans des véhicules terrestres. Dans les zones infestées, les moustiques femelles, à la recherche d un repas sanguin, suivent les hommes et entrent dans les véhicules. Puis ils en ressortent lors des arrêts et, s ils trouvent des gîtes larvaires favorables à proximité, prolifèrent dans une zone jusque là indemne. 1 Appelé également «moustique tigre» 3

4 2.2 Particularités du «moustique tigre» Aedes albopictus, encore appelé «moustique tigre» se distingue des autres moustiques locaux par sa coloration nettement marquée de contraste noir et blanc, d où son nom (le moustique urbain classique, Culex pipiens, est entièrement brun-roux). Par ailleurs, les femelles recherchent le repas sanguin au crépuscule mais aussi en journée, principalement à l extérieur des habitations, contrairement au Culex qui pique la nuit, à l intérieur. Aedes albopictus colonise rapidement les niches écologiques qui lui sont favorables. Ainsi, en Italie, l espèce est devenue une véritable nuisance dans tout le Nord du pays. Sa forte agressivité envers l homme fait de lui un redoutable insecte. Si ce moustique est un vecteur reconnu de divers arbovirus en zone tropicale, en particulier des virus du chikungunya et de la dengue, l absence de ces agents pathogènes transmissibles en Europe ne lui permet pas, actuellement, de jouer un rôle vectoriel. 2.3 Surveillance d Aedes albopictus Le moustique Aedes albopictus est surveillé en métropole depuis 1998 dans le cadre de la mission confiée par le Ministère de la santé (DGS Direction générale de la santé) au Comité de surveillance mis en place sous le couvert de l ADEGE (Agence nationale pour la démoustication et la gestion des espaces naturels démoustiqués) et associant l IRD (Institut de recherche pour le développement), l Institut Pasteur de Paris et le CHU de Nice. Consécutivement, l introduction d Aedes albopictus en France métropolitaine a été mise en évidence dès Historique des résultats de surveillance Dans ce cadre, les opérations de surveillance ont permis de détecter l arrivée du moustique Aedes albopictus en France au cours de l automne 1999 (Schaffner & Karch, 2000). Pendant la saison 2000, l EID a pu confirmer l installation de l espèce sur deux sites, un début de dissémination autour d un site de Poitou-Charentes et l introduction d une seconde espèce exotique, Ochlerotatus japonicus, sur un site de Normandie (Schaffner et al., 2001 ; Schaffner et al., 2003). Dès lors, l objectif de terrain a été d empêcher l installation des espèces exotiques en métropole et de viser leur élimination des sites d infestation connus. A défaut, les mesures adoptées devaient limiter considérablement leur extension. Ainsi, de 2002 à 2005, des introductions multiples d espèces exotiques ont été détectées en divers points. En 2002, Aedes albopictus a été observé sur un troisième site d importation de pneus usés infestés, situé dans le Val d Oise, ainsi que dans un village de vacances de Corse (cette dernière observation a été faite par un entomologiste allemand en villégiature en Corse). 4

5 En 2003, une nouvelle introduction d ufs d Aedes albopictus a été constatée dans des pneus en provenance de Louisiane. Pendant la même saison, deux nouvelles espèces non indigènes ont été observées sur des sites d importation de pneus, Ochlerotatus atropalpus dans la Vienne et une espèce du genre Aedes, sous-genre Howardina, en Seine-et-Marne. En 2004, trois nouvelles espèces non indigènes à savoir Ochlerotatus triseriatus, Toxorhynchites rutilus et Orthopodomyia signifera ont été interceptées, en compagnie d Aedes albopictus, à l occasion de transports de pneus usés en provenance de Louisiane (USA). Par ailleurs, un quatrième site s est révélé infesté par Aedes albopictus en Seine-et-Marne et l espèce est apparue pour la première fois à Menton, dans un piège pondoir disposé dans le jardin botanique. En 2005, les espèces exotiques Aedes albopictus, Orthopodomyia signifera, Ochlerotatus atropalpus et Toxorhynchites rutilus ont à nouveau été interceptées dans des pneus récemment importés, certaines sur un cinquième site d importation récemment créé. Les réseaux de pièges pondoirs installés dans les ports de Corse, sur les aires d autoroute en provenance d Espagne (A7) et d Italie (A43-tunnel du Fréjus et A8) n ont pas révélé la présence d Aedes albopictus. Par contre l espèce est réapparue à Menton courant juillet et les traitements n ont pas empêché son installation. Fin 2009, les résultats obtenus par l intermédiaire du réseau de surveillance, densifié par la mise en uvre locale du plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue, mettent en évidence que la Corse, les Alpes Maritimes, le Var, et enfin les Bouches du Rhône (Marseille) abritent des populations d Aedes albopictus. 2.5 Diffusion de l espèce La diffusion de cette espèce dépend essentiellement des comportements humains tant pour son transport que pour la multiplication de gîtes de ponte favorables. Aedes albopictus est encore en phase d expansion, et il est certain que de nouveaux pays d Amérique du Sud, d Afrique et d Europe, seront à leur tour colonisés. Les recherches actuelles visent à caractériser les conditions écologiques et climatiques optimales de l installation de cette espèce et à comprendre les facteurs de la compétition avec Aedes aegypti. Parallèlement, la capacité de cette espèce à transmettre divers arbovirus est évaluée, ce qui permettra de modéliser les risques d épidémie. 5

6 3 - SITUATION ENTOMOLOGIQUE 3.1 En France métropolitaine Le ministère chargé de la Santé (DGS) a mis en place en 1999 un réseau national de surveillance du moustique exotique Aedes albopictus. Cette surveillance s'est exprimée principalement aux frontières, ce moustique étant présent depuis une quinzaine d'années en Italie et également en Espagne et pouvant transiter en d'autres points par le transport routier ou le commerce des pneumatiques usagés (un de ses gîtes de reproduction favoris). Le moustique Aedes albopictus a été identifié en 2004 pour la première fois en France métropolitaine, dans 6 communes du sud-est des Alpes-Maritimes (Menton, Cap d Ail, Eze, Roquebrune-Cap-Martin, Beaulieu-sur-Mer, Nice) et en Corse dans la commune de Bastia. En 2006, le ministère a décidé de renforcer la surveillance d'aedes albopictus, particulièrement sur le pourtour méditerranéen. Fin 2008, sa présence a été identifiée sur l ensemble du littoral des Alpes-Maritimes, sur le littoral du Var (de St- Raphaël à Cavalaire-sur-Mer) et sur le littoral oriental Corse (de Macinaggio à Porto-Vecchio). En 2009, la surveillance est reconduite principalement dans les départements du sud-est de la France. Elle s exprime concrètement par la pose de pièges pondoirs dans les agglomérations les plus importantes et le long des axes de routiers (autoroutes). 3.2 Dans les Bouches du Rhône En fin de saison, suite à la découverte d un piège pondoir positif (7 oeufs) dans le parc Félicien David, avenue d Haïti, dans le quartier Saint-Barnabé à Marseille, une enquête entomologique a été menée afin de déterminer le degré d implantation du moustique Aedes albopictus. Dans un premier temps, des pièges pondoirs supplémentaires ont été posés le 30/09/09 par l EID Méditerranée autour du piège positif. Leur relevé a eu lieu lundi 05/10/09 en présence de la DDASS, suivi par des prospections intra-domiciliaires dans les propriétés alentours. Sur les 11 pièges pondoirs situés dans le quartier, 1 piège situé dans le parc a été trouvé positif (17 ufs), le piège originel étant redevenu négatif. La première prospection a eu lieu dans l école primaire Haïti, qui jouxte le parc Félicien David. Des larves d Aedes albopictus ont été trouvées en quantité importante dans deux gîtes (pots en terre cuite) au niveau des logements de fonction. Ces gîtes ont été vidés puis retournés. Les prospections se sont poursuivies dans un quartier résidentiel situé juste au sud du parc. La première propriété inspectée a révélé la présence d une dizaine d adultes Aedes albopictus, mais pas de larves. Les voisins immédiats, absents lors de l intervention, n ont pu être visités, mais des gîtes potentiels ont été observés dans leur jardin (coupelles, arrosoirs ). Dans la même rue, plus au sud, des larves d Aedes albopictus ont été trouvées dans des coupelles chez un particulier. Une autre propriété plus à l est abritait également des larves dans une brouette 6

7 pleine d eau. Le propriétaire a indiqué ressentir une forte nuisance depuis le milieu de l été, avec des piqûres au niveau des mollets particulièrement douloureuses. Les prospections ont continué dans un quartier résidentiel au nord du parc. Dans la première propriété visitée, une vingtaine de gîtes positifs ont été trouvés, ainsi qu un grand nombre d adultes (une dizaine capturée en quelques minutes). Des adultes ont été observés dans plusieurs propriétés de la même rue. Enfin, 2 adultes Aedes albopictus ont été capturés dans un quartier un peu plus éloigné au nord ouest du parc (600m à vol d oiseau). En résumé, Aedes albopictus a été détecté dans un rayon de 500 m autour du parc, et une densification du réseau de pièges pondoirs ainsi que de nouvelles prospections ont été programmées afin de déterminer plus précisément la zone où l espèce est implantée. Quelques jours après, et suite à l appel d un résident, l EID Méditerranée a observé des adultes dans le quartier de la Valentine. Sur les 60 pièges pondoirs disposés sur la commune de Marseille, tous se sont révélés négatifs au 23/10/2009, montrant par là même que l implantation d Aedes albopictus s est limitée probablement aux deux quartiers dans lesquels il a été observé (Saint-Barnabé et La Valentine). En outre, l absence d ufs sur les pièges positifs, ainsi que les observations qui ont pu être faites dans les départements colonisés (forte baisse du nombre d ufs dans les Alpes-Maritimes), laissaient penser que l espèce entrait en phase de diapause. Deux pièges à nouveau légèrement positifs (3 et 44 ufs) ont été relevés le 17/11/09 dans le quartier Saint Barnabé. Cette nouvelle détection s explique par les fortes précipitations ayant eu lieu à la mioctobre, qui ont permis la mise en eau d ufs pondus plus tôt dans la saison, dans des gîtes restés secs (objets à l abandon par exemple). Ces ufs n ayant pas été «programmés» pour entrer en diapause, ont donc pu éclore à la faveur des températures encore douces et ainsi donner naissance à de nouvelles femelles. Il s agit d une situation courante, les individus les plus résistants pouvant maintenir une activité résiduelle jusqu à ce que la baisse des températures minimales ne permette plus leur survie. Les ufs nouvellement pondus (donc diapausant) ne pourront toutefois pas éclore avant le printemps Propagation du moustique Aedes albopictus de 2004 à 2009 dans le sud de la France (Source : EIDM) 7

8 4 - SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE 4-1 Dengue 2 Au niveau mondial, l incidence de la dengue progresse de façon spectaculaire depuis quelques décennies. Environ 2,5 milliards de personnes, soit deux cinquièmes de la population mondiale, sont désormais exposées au risque. Selon les estimations actuelles de l'oms, il pourrait y avoir chaque année dans le monde 50 millions de cas de dengue. La maladie est désormais endémique dans plus d une centaine de pays des régions tropicales et subtropicales : Afrique, Amériques, Méditerranée orientale, Asie du Sud-Est et Pacifique occidental. Ces deux dernières régions sont les plus affectées. Avant , seuls neuf pays avaient connu des épidémies de dengue hémorragique, mais en 1995, ce chiffre avait plus que quadruplé. En plus de l'augmentation du nombre des cas à mesure que la maladie se propage dans de nouvelles zones, des flambées épidémiques explosives surviennent désormais. C'est ainsi qu'en 2007, plus de cas ont été notifiés sur le continent américain, dont cas de dengue hémorragique 4. Le virus de la dengue circule activement dans les départements et territoires français d Outre Mer ; la zone du sud-ouest de l Océan Indien est sous la menace constante d épidémies d arbovirus. Suite a une épidémie récente de dengue aux Comores, des cas ont été importés à Mayotte. Dans le contexte d une 2 Source : CIRE Océan Indien - InVS 3 «La dengue avait déjà touché la Grèce en 1881, 1889, et 1910, mais l'épidémie qui a frappé le pays, en , a été d'une ampleur et d'une gravité sans précédent. Plus d'un million de personnes ont été malades et environ 1500 en sont mortes. Cette épidémie a intéressé tout le pays et elle a évolué, dans le temps, en deux phases: au cours de la deuxième moitié de 1927, une première poussée relativement limitée et sans gravité particulière, suivie, à partir de juillet 1928, par une épidémie explosive qui a atteint son acmé au mois d'août, avant de décliner progressivement jusqu'en novembre. Lors de ce deuxième épisode, sont apparues des formes cliniques graves, parfois mortelles: hémorragiques, neurologiques, rénales, ainsi que de rares atteintes chez des femmes enceintes. Aedes aegypti fut le seul moustique vecteur et le virus dengue type 1 a joué le rôle étiologique principal tant en 1927 qu'en 1928.» - Source : Bulletin de l'académie nationale de Médecine 2009, vol. 193, n o 2, pp [9 page(s) (article)] (36 ref.) 4 La forme hémorragique (hémorragie gastro-intestinale, cutanée ou cérébrale) peut être mortelle, tout particulièrement chez les enfants de moins de 15 ans : elle est responsable de plus de morts par an selon l'institut Pasteur. 8

9 population non immunisée contre le stéréotype circulant et en la présence du vecteur de la maladie à Mayotte, les mesures nécessaires ont été prises pour suivre de près l évolution potentielle de la maladie. A la date du 6 avril, les éléments ne permettent cependant pas de conclure à une circulation autochtone active du virus sur l île. Dans les Antilles et la Guyane françaises des milliers de cas de dengue sont identifiés chaque année ; l épidémie qui a débuté en novembre 2009 en Guadeloupe, Martinique et Guyane, se poursuit, et semble même s'amplifier, le nombre de cas étant supérieur aux valeurs attendues. En Guadeloupe, 70 personnes ont été hospitalisées depuis le début de l épidémie, dont au moins 26 pour forme sévère de dengue 5. En Europe, les cas de dengue diagnostiqués sont exclusivement des cas importés : en 2009, environ 130 cas ont été diagnostiqués en France ; depuis 2010, 1 cas confirmé, importé dans les Bouches du Rhône, a été hospitalisé à Marseille. 4-2 Chikungunya 6 7 Le chikungunya n est pas une maladie nouvelle. Le virus a été isolé pour la première fois en lors d'une épidémie de fièvre qui sévissait au Tanganyika (actuelle Tanzanie). La maladie est responsable d'affections sévissant sous forme endémique en zones rurales d'afrique subtropicale, et sous forme épidémique dans des populations non immunes, en particulier urbaines, aussi bien en Afrique qu'en Asie du sud (Inde, Viêt Nam). Deux principaux foyers de chikungunya sont aujourd hui identifiés : le premier asiatique, qui frappe régulièrement Java, ou l'inde (près de 1,3 million de personnes infectées), le second africain. Depuis quelques mois, une recrudescence du chikungunya est identifiée dans les territoires de l Océan Indien ; et en particulier sur l île de Madagascar (plusieurs milliers de cas), aux Comores, à Mayotte et enfin à la Réunion : «Le 24/03/2010, signalement d un cas probable autochtone de chikungunya (date de début des signes : 01/03/2010) résidant à Plateau- Caillou, dans la commune de Saint-Paul, ainsi que 2 autres cas suspects. La surveillance a été renforcée sur La Réunion. Au 07/04/2010, 19 cas confirmés (la plupart à Plateau- Caillou, 3 à Saint-Gilles-les-Bains et 1 à La Plaine Saint-Paul) et 4 cas probables ont été identifiés, ainsi que plusieurs cas suspects localisés dans le même secteur. Les investigations sont en cours. Un foyer de 5 cas confirmés (PCR) et 1 cas probable avaient été identifiés à la Réunion en août 2009 à Saint-Gilles. Les mesures de lutte anti-vectorielle pourraient avoir contribué à en limiter l extension, dans le contexte de hiver austral» 8. Cette recrudescence apparaît dans une région stigmatisée par une épidémie de grande ampleur survenue en : «Après un premier épisode entre mars et juin 2005, l épidémie de chikungunya avait repris sur île de la Réunion en octobre 2005 avant d atteindre son pic au cours de la semaine du 6 au 12 février 5 A la date du 6 avril Source : CIRE Océan Indien - InVS 7 Le virus chikungunya signifie en swahili "marcher courbé", en raison des fortes douleurs articulaires qu il provoque est un arbovirus transmis par un moustique du genre Aedes. 8 CIRE Océan Indien 9

10 2006. Au total et pour l ensemble de la période épidémique, environ personnes (sur habitants), à un moment ou à un autre, ont présenté une forme clinique de la maladie. Par ailleurs, un certain nombre de formes graves et atypiques de chikungunya a été enregistré au cours de l épidémie : 246 personnes ont été hospitalisées en réanimation et une quarantaine de cas de transmissions maternonéonatales avec confirmation biologique ont été retrouvés. A partir de janvier 2006, 252 certificats de décès mentionnant le chikungunya ont été recensés, les trois quarts concernaient des personnes âgées de plus de 70 ans» 9. Les Aedes porteurs du virus chikungunya dans le monde En Europe, les premiers foyers européens autochtones sont identifiés en Italie en juillet Le 30 août 2007 les autorités sanitaires italiennes informent leurs homologues européens qu une centaine de cas d infection à virus chikungunya sont à déplorer dans le nord-est de l'italie -district de Ravenne, région d'émilie-romagne. L épidémie de chikungunya a sévi entre juillet et septembre 2007 ; 205 cas ont été confirmés pour leur grande majorité dans deux communes voisines. Le cas index suspecté est une personne revenant d'inde (région du Kerala) 10. Après l épidémie de cas autochtones de chikungunya survenue en Italie pendant l été 2007, les experts s accordent pour affirmer que la propagation de virus comme celui de la dengue ou du chikungunya, à partir de cas importés, est possible dans les zones où Aedes albopictus est implanté. Cet épisode marque une étape nouvelle dans la prise de conscience du risque de propagation des arboviroses telles que la dengue ou le chikungunya dans notre région, d autant que les trafics passagers vers des régions à risque épidémique ne cessent de croître InVS 10 InVS 11 aéroport Marseille Provence a vu son trafic passager augmenter de 24% entre 2005 et 2009, année pendant laquelle il atteignait passagers. 10

11 5 - DISPOSITIF LEGISLATIF ET REGLEMENTAIRE Les principaux textes applicables sont les suivants : 5.1 Loi n du 13/08/2004 relative aux libertés et responsabilités locales - article 72 - Modifie le Code de la Santé Publique : articles L Article L : «Un arrêté du ministre chargé de la santé établit et tient à jour la liste des départements où est constatée l'existence de conditions entraînant un risque de développement de maladies humaines transmises par l'intermédiaire d'insectes et constituant une menace pour la santé de la population. Dans ces départements, la définition des mesures de lutte nécessaires relève de la compétence de l'etat. Un décret, pris après avis du Conseil supérieur d'hygiène publique de France, détermine la nature des mesures susceptibles d'être prises pour faire obstacle à ce risque». - Modifie l article 1 de la Loi du 16/12/1964 relative à la lutte contre les moustiques 5.2 Loi n du 16 décembre 1964 relative à la lutte contre les moustiques, consolidée au 10/12/04 «Des zones de lutte contre les moustiques sont délimitées par arrêté préfectoral pris après avis de la commission mentionnée à l'article L du code de la santé publique : 1 Dans les départements où est constatée, dans les conditions définies à l'article L du code de la santé publique, l'existence de conditions entraînant le développement de maladies humaines transmises par l'intermédiaire d'insectes et dont la liste est fixée par arrêté du ministre en charge de la santé 2 Dans les départements où les moustiques constituent une menace pour la santé de la population et dont la liste est fixée par arrêté conjoint du ministre en charge de la santé et du ministre en charge de l'environnement ; 3 En cas de besoin, dans les départements dont les conseils généraux le demanderaient. A l'intérieur de ces zones, les services du département sont autorisés à procéder d'office aux prospections, traitements, travaux et contrôles nécessaires à cette action. Lorsque le département confie la réalisation de ces opérations à un organisme de droit public, les agents de cet organisme disposent, pour l'exercice de ces missions, des mêmes compétences que les agents du département». 5.3 Décret n du 24 avril 2006 complétant la liste des maladies faisant l objet d une transmission obligatoire de données individuelles à l autorité sanitaire -Modifie l article D du code la santé publique en intégrant le chikungunya et la dengue dans la liste des maladies à déclaration obligatoire. 11

12 5.4 Règlement sanitaire départemental des Bouches du Rhône pris par arrêté préfectoral du 26/03/1979 modifié, titre VI, section 4, lutte contre les rongeurs, les pigeons vivant à l état sauvage, les animaux errants, les insectes et autres vecteurs, mesures applicables aux animaux domestiques -«Article 121 : insectes Les bassins d'ornement et d'arrosage, vases, auges pour animaux et récipients divers, doivent être vidés complètement et nettoyés une fois par semaine au moins. Les bassins de relais des eaux autres que les eaux potables doivent être recouverts. Les citernes inutilisées doivent être supprimées ; il en est de même pour les réservoirs, abreuvoirs abandonnés. Les tuyaux d'aération des fosses d'aisances doivent être protégés par un treillage inoxydable à maille de 1mm au maximum. Les pièces d'eau, telles que mares, fosses à eau, voisines des habitations, sont l'objet de mesures larvicides régulières, telles que désherbage, destruction par poisons, épandage de produits larvicides agréés. Les fosses d'aisances, les fosses septiques et appareils analogues sont soumis à un traitement larvicide ; les produits sont utilisés à concentrations telles que les phénomènes bactériens ne sont pas gênés. Les appareils doivent être munis des dispositifs protecteurs spéciaux prévus par la réglementation particulière des fosses septiques et appareils analogues. En dehors des périodes d utilisation, les bassins de natation doivent être vidés, à moins que l eau qu ils contiennent ne soit traitée de façon à empêcher la pullulation des insectes». 5.5 Circulaire DGS/RI1/2009/156 du 8 juin 2009 relative aux modalités de mise en uvre du plan antidissémination du chikungunya et de la dengue en métropole. Cette circulaire, complétée par une Lettre circulaire (aux préfets concernés) du 28 juillet 2009 relative au plan de communication prévention du chikungunya et de la dengue en métropole - Niveaux 0 à 1, vise à préciser les modalités concrètes du plan et décrit les mesures de surveillance et de gestion à mettre en uvre en France métropolitaine. Ces mesures ont pour objectif la mise en uvre rapide et coordonnée d actions de contrôle du vecteur quand il est présent et de protection des personnes, de façon graduelle et proportionnée au risque. Ce risque est principalement constitué par la présence du moustique et est classé en 6 niveaux. Niveau albopictus 0 : 0.a absence d Aedes albopictus / 0.b présence contrôlée (observation d introduction suivie de traitement puis d une élimination ou d une non prolifération du moustique) Niveau albopictus 1 : Aedes albopictus implantés et actifs ; le niveau de risque pour le département des Bouches du Rhône est le niveau 1. Niveau albopictus 2 : Aedes albopictus implantés et actifs et présence d un cas humain autochtone confirmé de transmission vectorielle de Chikungunya ou Dengue Niveau albopictus 3 : Aedes albopictus implantés et actifs et présence d un foyer de cas humains autochtones (Définition de foyer : au moins 2 cas groupés dans le temps et l espace) Niveau albopictus 4 : Aedes albopictus implantés et actifs et présence de plusieurs foyers de cas humains autochtones (foyers distincts sans lien épidémiologique ni géographique entre eux) Niveau albopictus 5 : Aedes albopictus implantés et actifs et épidémie 5 a : répartition diffuse de cas humains autochtones sans foyers individualisés 12

13 5 b : épidémie sur une zone élargie avec un taux d attaque élevé qui dépasse les capacités de surveillance épidémiologique et entomologique mises en place pour les niveaux antérieurs et nécessite une adaptation des modalités de surveillance et d action. Le département des urgences sanitaires de la DGS, après avis de l InVS, de l EID et de la DDASS, notifie à chaque département, par courrier électronique, le niveau de risque dès lors qu il atteint le niveau 1. Le niveau de risque s applique à l ensemble du département et prend en compte le risque le plus élevé si certaines communes du département font face à des situations différentes. Tous les départements métropolitains sont concernés par la circulaire du 8 juin 2009, toutefois, les zones géographiques présentant un potentiel de développement élevé d Aedes albopictus sont en particulier les régions Provence-Alpes-Côte d Azur, Languedoc-Roussillon et Corse. 5.6 Arrêté Interministériel (ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, ministre de la santé et des sports, secrétaire d'etat chargée de l'écologie) du 29 mars 2010 ( JO du 3 avril 2010) : -«Article 1 : L'article 1er de l'arrêté du 26 août 2008 fixant la liste des départements où les moustiques constituent une menace pour la santé de la population est ainsi modifié : Après le terme : «Var», il est ajouté : «Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône»». 13

14 6 PLAN D ACTION PROPOSE EN 2010 POUR LES BOUCHES DU RHONE Pour limiter le risque d importation et d implantation des maladies vectorielles en métropole, le ministère chargé de la santé a élaboré en 2008 un plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue. Les objectifs de ce plan réactualisé en 2009, sont la détection précoce de la présence du vecteur Aedes albopictus et de patients potentiellement virémiques, afin de permettre la mise en uvre rapide et coordonnée de mesures de contrôle du vecteur et de protection des personnes. Ces mesures seront graduelles et proportionnelles au risque. La surveillance des cas humains est basée sur la déclaration obligatoire. Les données épidémiologiques, notamment celles concernant le niveau de circulation des virus de la dengue et du chikungunya, doivent être suivies chaque année afin d évaluer, en lien avec les CIRE concernées, les risques d importation en métropole et d ajuster, le cas échéant, les mesures, notamment en ce qui concerne la communication. Ces objectifs sont ceux retenus pour le département des Bouches du Rhône ; ils se déclinent en différentes actions, chacune d entre elle étant sous responsabilité d un ou de plusieurs acteurs : 6-1 Surveillance du moustique Aedes albopictus -Objectif : (1) surveiller la propagation géographique du moustique par un réseau de 180 pièges pondoirs sentinelles mis en place dans l ensemble du département des Bouches du Rhône dont 60 à Marseille. Dans les zones reconnues colonisées, l objectif est d évaluer le degré de colonisation du moustique par une (2) surveillance renforcée. -Responsable de l action : l EID Méditerranée -Contenu de l action : (1) Surveillance de la progression géographique du moustique au moyen de pièges pondoirs sentinelles, l EID intervenant en qualité de prestataire du Conseil Général des Bouches du Rhône, en vertu des responsabilités conférées aux collectivités territoriales en matière de démoustication, et plus particulièrement de prospection, Transmission à la DGS et à l ARS Délégation Territoriale 13, chaque mois entre le 1 er mai et le 30 novembre, d un bilan relatif à la surveillance de l Aedes albopictus, permettant d adapter les zones de lutte à la réalité de la présence du vecteur. (2) Surveillance renforcée par évaluation du degré d implantation du moustique dans les zones reconnues colonisées, par captures d adultes, densification du réseau de pièges, ou par des prospections sur le domaine public ou privé, l EID intervenant au titre de la convention pluriannuelle conclue avec le ministère chargé de la santé le 4 septembre 2009, et portant la participation de l Etat au financement de la surveillance des moustiques exotiques en métropole. Information permanente des services du Conseil Général, et de ceux, pour ce qui concerne son territoire, de la mairie de Marseille, des présence et densité vectorielles observées. 14

15 6-2 Veille sanitaire et surveillance épidémiologique des cas suspects et confirmés de dengue et de chikungunya -Objectif : prévenir la dissémination du virus du chikungunya ou/et de la dengue en (1) recueillant le plus précocement possible, les cas suspects ou/et confirmés et en (2) gérant avec l EIDM le risque de dissémination des virus. Elle se décline au niveau local et au niveau national. - A l échelon local -Responsable de l action : l'ars PACA -Contenu de l action : (1)Réception des signalements et des DO des cas suspects et confirmés de chikungunya et de dengue ; le dispositif de recueil des cas est accéléré à partir de 2010 : il s appuie sur l ensemble des médecins de ville, les médecins sentinelles, les médecins hospitaliers qui signalent, avant confirmation biologique, tout cas suspect importé ; (2) Gestion des risques de dissémination des virus : Si le patient est arrivé dans les Bouches du Rhône après la période de virémie (plus de 7 jours environ après le début des signes) : pas de mesures particulières, enregistrement simple du signalement, Si le cas suspect est présent dans le département depuis moins de ou 7 jours après le début des signes : -Isolement à domicile du cas pendant la phase virémique, information du patient et de son entourage sur la nécessité de se protéger des piqûres de moustique pendant la phase virémique, et sur les moyens de protection adéquats (répulsifs, vêtements longs ), -Recherche active d autre cas dans l entourage du patient, -Sensibilisation particulière des médecins libéraux du secteur afin de détecter d autres cas, Circuits d information accélérée 2010 CLINICIEN : «CAS SUSPECT» CHIKUNGUNYA - DENGUE DGS InVS Prescription LABO Prélèvements Labo nationaux Ra ttrap age des positifs Signalement cas suspect + retou r i nvestiga ti ons et Bilan Hebdomadaire InVS DIT CNR Arbovirus IMTSSA ARS - Cire InVS Résultats prélèvements + retour investigatio ns et Rétro Bilan He bdoma dai re Rétro Bilan Hebdomadaire Investigation épidémiologique et activation du LAV EID-LAV Évaluation et Actions entomologiques péri focales autour des cas Source : ARS Cire PACA -Information immédiate du Conseil Général et de l EID afin de réaliser une enquête entomologique et un traitement des lieux fréquentés par le patient depuis la période supposée de 15

16 contamination, notamment désinsectisation autour de la (ou des) résidence(s) et des propriétés avoisinantes, -Information du patient et de son entourage et sensibilisation du voisinage sur l'élimination des gîtes larvaires potentiels, -Signalement aux mairies concernées des cas suspectés ou confirmés pour la facilitation de la mise en uvre des actions entomologiques adéquates, - Au niveau national -Responsable de l action : l InVS (Institut de Veille sanitaire) -Contenu de l action Surveillance des passages aux urgences hospitalières pour les pathologies transmises par le vecteur, Appui de l ARS et de la CIRE pour la surveillance et la gestion des cas à l échelon local. 6-3 La lutte contre le moustique -Objectif : (1) limiter la densification et l'expansion géographique du moustique en vue de prévenir la population des risques vectoriels ; (2) agir autour des cas importés, suspects ou confirmés, de dengue ou de chikungunya en vue (3) d'éviter l'apparition et l'installation de cas autochtones. -Responsable des actions : le Conseil Général des Bouches du Rhône. -Contenu des actions : (1) Prospection : le Conseil Général, en liaison avec l EID Méditerranée met en place un dispositif de surveillance par pièges pondoirs en dehors des zones déjà reconnues infestées. Lorsque le relevé de ces pièges confirme la présence du moustique, ou lorsque le Conseil général ou l EID est informé de sa présence dans un nouveau secteur, des prospections complémentaires peuvent être réalisées dans l environnement du lieu d identification afin de caractériser l'implantation spatiale du vecteur. Le Conseil Général ou l EID informe alors les services de l ARS et les mairies concernées des nouvelles localisations de foyers Aedes albopictus. (2) Travaux et traitements dans les zones où la présence du moustique le nécessite : Le Conseil Général entreprend ou fait réaliser par l EIDM les travaux et traitements de démoustication adaptés tant dans le domaine public que dans le domaine privé : -Soit parce que sa densité en zone habitée constitue un risque sanitaire (suppression ou traitement des gîtes larvaires), -Soit par nécessité d intervention dans l environnement des cas confirmés ou suspects de dengue ou de chikungunya à la demande de l ARS (traitement des gîtes larvaires et des adultes). Le Conseil Général s appuie en tant que de besoin sur les mairies pour réaliser ces interventions notamment dans les situations où il doit être fait usage des pouvoirs de police du maire en matière de salubrité et de gestion des déchets. 16

17 La priorité de la lutte est donnée à la suppression des gîtes larvaires ; si leur suppression n est pas physiquement possible, des traitements par voie «biologique» leur sont appliqués. Les traitements chimiques appliqués aux formes adultes des moustiques restent exceptionnels, et ne concernent que l entourage des cas suspects ou confirmés de chikungunya ou de dengue. Les produits utilisés en 2010 sont les suivants : Pour les traitements larvicides : - VectoBac 12AS (suspension concentrée à base de Bacillus thuringiensis ser. israelensis) ou Bti titrant 1200 UTI/mg ou VectoBac WG (granulé dispersable titrant 3000 UTI/mg. Pour les traitements adulticides : - Aqua K-Othrine EW (émulsion aqueuse à 20 g deltaméthrine/l), en nébulisation à chaud à l aide d un thermonébulisateur portable. - Cérathrine EBT 161/ULV (liquide pour application à ultra bas volume à 15 g deltaméthrine + 5 g esbiothrine/l), en nébulisation à froid à l aide d un appareil ULV (Ultra Bas Volume) monté sur véhicule pick-up. - Banole W : adjuvant à base d huile paraffinique, utilisé pour la préparation de la bouillie dans le cas de la nébulisation à froid. (3) Contrôle : le Conseil Général s assure après tout traitement de la bonne réalisation et de l efficacité des mesures entreprises. 6-4 Les actions de communication Les objectifs et partis pris de communication sont ceux des instructions du ministère chargé de la santé du 28 juillet 2008 : «Pour les zones en niveau de risque 1, il est nécessaire de renforcer la sensibilisation des populations et d afficher en toute transparence le niveau de risque et ses implications. Il s agit donc de présenter le moustique Aedes albopictus comme un «vecteur» potentiel de transmission de certains virus comme celui du chikungunya ou de la dengue» 12. Objectifs de la communication au niveau de risque 1 «Accroître le niveau de connaissance de la population sans pour autant susciter l inquiétude pour renforcer sa mobilisation et son implication dans les mesures destinées à limiter la multiplication des vecteurs et à prévenir toute circulation virale ; sensibiliser les professionnels de santé au diagnostic et à la déclaration de cas suspects le plus précocement possible et en faire des relais de l information». Sur la base des éléments de contexte et des objectifs de communication, les partis-pris guidant la stratégie de communication sont : - la transparence quant au niveau de risque actuel (le risque d introduction du virus du chikungunya ou de la dengue est possible) mais sans inquiéter et créer la panique en faisant preuve de pédagogie (moustique maladie), -l harmonisation des messages diffusés par l ensemble des services et des partenaires (EID, conseil général ), 12 Lettre circulaire du 28 juillet 2009 relative au plan de communication prévention du chikungunya et de la dengue en métropole - Niveaux 0 à 1 17

18 -la mutualisation des bonnes pratiques, des actions et des outils mis en uvre, -la communication de manière proactive, régulièrement tout au long de la saison à risque, dans l ensemble des zones concernées, -la mobilisation de l ensemble des relais possibles au niveau local (communes, associations, media, professionnels de santé ) afin de faire de la lutte contre la dissémination du moustique Aedes albopictus et de la lutte contre l introduction de virus comme celui du chikungunya ou de la dengue en métropole une véritable mobilisation communautaire, - la prise en compte des spécificités économiques et sociales des différentes cibles de communication. (1) Communication auprès des voyageurs -Objectif : prévenir l importation de cas de dengue ou de chikungunya par la prévention des piqûres de moustiques lors des voyages à destination des pays à risque et en détectant précocement les cas importés. -Responsable de l action : l ARS PACA, -Cibles : professionnels, publics et usagers en partance ou en provenance des pays d endémie, -Supports : brochures et affiches réalisées par l INPES 13 et l INVS 14. Ces documents à visée sanitaire seront mis à la disposition des voyageurs et professionnels du voyage dans les points d entrée du territoire (ports, aéroports), -Contenu des actions : rencontre avec les gestionnaires des ports et aéroports pour diffusion des consignes, diffusion des signalétiques adaptées, rappel des mesures à prendre pour l identification de passagers malades ou suspects. (2) Communication auprès du public Communication visant l acquisition des bons gestes de prévention -Objectif : renforcer la mobilisation et l implication du public dans les mesures destinées à limiter la multiplication des vecteurs et à prévenir toute circulation virale ; obtenir l adhésion du public pour supprimer les gîtes larvaires ; en particulier, le mobiliser sur la destruction des gîtes larvaires existant dans et à proximité des lieux habités. -Responsables de l action : Préfecture du département, collectivités territoriales, -Cibles : population générale, incluant les responsables des centres commerciaux, de loisirs et des établissements susceptibles d abriter des gîtes larvaires, -Supports : plaquettes d information, presse locale, sites internet des partenaires, -Contenu des actions : diffusion des plaquettes d information adaptées à la typologie des lieux ciblés, utilisation des relais et des partenariats de communication : ASV, centres sociaux, centres culturels, 13 Institut National de Prévention et d Education pour la Santé 14 Institut de Veille Sanitaire 18

19 mairies de quartier, postes, pharmacies etc,ciblage des sites pouvant présenter des risques accrus (campings, cimetières, OPHLM et syndics de copropriété ). Communication à visée sanitaire Objectif : informer le public sur les risques sanitaires et les moyens de protection individuels. -Responsables de l action : les services de l ARS PACA, -Cibles : les populations résidant dans les zones colonisées (prioritaires) ; cas suspects ou confirmés de dengue et/ou de chikungunya et leur entourage, -Supports : plaquettes d information à visée sanitaire, -Contenu des actions : diffusion des plaquettes d information, utilisation des relais et des partenariats de communication : ASV 15, cabinets médicaux et paramédicaux, écoles, centres sociaux et PMI, centres culturels, mairies de quartier, postes, pharmacies etc (3) Communication auprès des maires du département et maires des communes des zones prioritaires -Objectif : rappeler l importance de la mobilisation communautaire pour lutter contre la prolifération du moustique, en particulier dans les zones où le moustique est implanté. -Responsables de l action : le Préfet et les services de communication de la préfecture, l ARS. -Contenu de l action : transmission des messages sur la conduite à tenir pour éviter la prolifération du vecteur, utilisation des rencontres bilatérales Préfet/Maire pour les rappels d information, utilisation des différentes campagnes (Ex: «campagnes d information sur les risques estivaux») pour rappeler le risque vectoriel. (4) Auprès des professionnels de santé du département -Objectif : mobiliser les professionnels de santé sur le risque de prolifération des virus par l importation un ou de plusieurs cas de dengue ou de chikungunya. -Responsable de l action : l' ARS -Contenu de l action : informations sur les signes cliniques des pathologies transmises par le vecteur, sur les conduites à tenir face aux cas suspects ou confirmés de dengue et de chikungunya, information sur les sites institutionnels (DGS, ARS PACA, InVS ), -Supports : notes d information les signes cliniques des pathologies transmises par le vecteur, sur les circuits de signalement publiées dans les revues professionnelles, courrier adressé individuellement aux professionnels des zones prioritaires, information sur les sites institutionnels (DGS, ARS PACA, InVS, Cire Sud ). 15 Atelier Santé Ville 19

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