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1 ENVIRONNEMENT GRENOBLE-ALPES MÉTROPOLE GRENOBLE-ALPES MÉTROPOLE PLAN AIR ÉNERGIE CLIMAT GRENOBLE-ALPES MÉTROPOLE juin 2016 LES RESULTATS Le plan Air Énergie Climat de la Métropole grenobloise a 10 ans. En 2005, le territoire s était fixé des objectifs de réduction des consommations énergétiques, d augmentation de la production d énergie renouvelable, de diminution des émissions de gaz à effets de serre et de polluants atmosphériques. Sur la période les objectifs territoriaux ont été pratiquement atteints. Cette tendance globalement favorable repose sur des déterminants complexes qui relèvent à la fois des actions spécifiques du plan air énergie climat mais aussi d éléments conjoncturels. L observatoire, issu de la collaboration entre GRENOBLE-ALPES METROPOLE, L ALEC ET AIR RHONE-ALPES, présente dans cette nouvelle lettre une analyse des évolutions passées ainsi que les défis à relever dans les années à venir pour atteindre les objectifs 2020 et Les nouvelles compétences de la Métropole en matière de maîtrise de la demande, de production et de distribution d énergie, ainsi qu en matière d aménagement et de voirie constituent un élément important de la réponse à ces enjeux. LA MÉTRO 1

2 PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS TIRÉS DE L OBSERVATOIRE LES CONSOMMATIONS Les consommations énergétiques de la Métropole ont diminué de 16 % entre 2005 et 2014 : l objectif fixé à -14 % est donc atteint. Toutefois cette baisse repose pour 76% sur les efforts fournis par le secteur industriel. Tous les secteurs sont en baisse, mais cette diminution demeure moins marquée dans le secteur résidentiel (-7%), tertiaire (-2%) et des transports (-5%) qui sont des postes importants de consommation d énergie. Il est essentiel de poursuivre les efforts déjà engagés pour atteindre les objectifs fixés à l horizon 2020 et LES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE La réduction des émissions est de -21% (Obj -14% en 2014 atteint), plus importante donc que la baisse de la consommation. Cette différence est liée à la baisse des consommations énergétiques mais aussi à la diminution de l utilisation des énergies fossiles au profit des énergies renouvelables et de l électricité. Cependant la baisse reste encore insuffisante dans le secteur des transports. 100 % Indicateurs Air Energie Climat - 14% - 16% - 30% - 40% - 14% - 21% - 24% - 22% - 35% - 50% LA PRODUCTION D ÉNERGIE RENOUVELABLE LOCALE Avec une part de la production d énergie renouvelable de 15.6% de la consommation d énergie du territoire, les objectifs 2014 du Plan Air Énergie Climat sont également atteints (Obj. 14%). Cette production repose en grande partie sur l hydroélectricité et l utilisation de la biomasse dans les centrales de production des réseaux de chaleur. Pour atteindre les objectifs 2020 et 2030, toutes les filières de production d énergie renouvelable doivent être développées : biomasse pour la chaleur et la production d électricité par cogénération, solaire thermique et photovoltaïque, géothermie, biogaz. LES ÉMISSIONS DE POLLUANTS LOCAUX La pollution atmosphérique constitue un enjeu sanitaire local. Les seuils réglementaires et ceux préconisés par l OMS concernant le dioxyde d azote et les particules en suspension sont dépassés de manière récurrente sur le territoire métropolitain. Ces deux polluants sont spécifiquement ciblés par les actions du Plan Air Energie Climat et sont suivis par l observatoire. Leurs émissions ont sensiblement diminué au cours de la période et cette évolution est globalement compatible avec les objectifs fixés. Toutefois, l atteinte des objectifs 2020 demandera d accentuer cette tendance en agissant notamment sur les deux principaux leviers mobilisables : les transports routiers et le chauffage au bois individuel non performant. -40% -47% -65% - 47% 15,5% Energie GES PM10 NOx % énergie renouvelable 11% Valeur 2014 Valeur 2005 Obj Obj Obj % 14% 30% LE POINT SUR LES OBJECTIFS Les objectifs territoriaux ont connu depuis 2005 une évolution pour s adapter aux exigences des cadres régionaux, nationaux et européens, eux-mêmes en évolution durant cette période. Les objectifs fixés pour 2014 sont cohérents avec les objectifs européens du «paquet énergie climat» à 2020, auxquels la collectivité adhérait en 2009 en signant la «convention des maires». Les objectifs sur les émissions de gaz à effet de serre et les consommations d énergie à 2020 et 2030 ont ensuite été revus pour être cohérents avec les objectifs du schéma régional air énergie climat (SRCAE) adopté en 2014 par la Région Rhône-Alpes. Les objectifs sur la production renouvelable locale sont ambitieux mais en-deçà des objectifs régionaux, les contraintes du territoire majoritairement urbain de la Métropole ne permettant pas le développement de grosses unités de production. Concernant les polluants atmosphériques (oxydes d azote et particules en suspension PM10) : - Les objectifs 2014 ont été définis en 2012 sur la base d une déclinaison du scénario du Plan de Protection de l Atmosphère de la Région Grenobloise (adopté en 2014). - Les objectifs 2020 correspondent aux objectifs régionaux du SRCAE. En 2050, la Métropole souhaite atteindre le facteur 4 (diviser par 4 les émissions de GES par rapport à 1990) et diviser par deux la consommation d énergie de son territoire. Ce sont des objectifs ambitieux mais qui demeurent cohérents avec la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte. LES ÉMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERRE Une baisse encourageante est constatée sur les émissions de gaz à effet de serre (-21%), les objectifs fixés à l horizon 2014 (-14%) sont atteints, avec une baisse pour tous les secteurs d activité. Les émissions de gaz à effet de serre du territoire représentent 2167 kilotonnes équivalent CO2 soit 4.9 tonnes équivalent CO2 par habitant. Cette baisse des émissions de gaz à effet de serre repose non seulement sur la baisse des consommations d énergie, mais aussi sur un contenu moins carboné des énergies utilisées. La baisse de ces émissions est due à 59% à l évolution du secteur industriel (baisse de 32%), et à seulement 31 % pour le résidentiel/tertiaire (baisse de 14% sur ces secteurs en moyenne). Les émissions des transports de marchandises et de personnes baissent, dans des proportions respectives de -13% et -8%. Cette baisse est relativement faible par rapport aux autres secteurs. Les véhicules sont en effet structurellement plus captifs aux énergies fossiles. Emissions de GES en 2014 (Répartition par secteur - évolution depuis 2005) CONSOMMATEURS * Évolution / Objectif à terme : Tendance Tendance juste compatible compatible avec les objectifs ÉVOLUTION DES EMISSIONS -21% Tendance insuffisante EN % % 16 % 16% 25% 13 % 29 % 7 % OBJECTIF -14% EVOLUTION LINÉAIRE 2005/ % -13 % -8 % -15 % -13 % -33 % -30 % ÉVOLUTION DES EMISSIONS INDUSTRIELS GRANDS CONSOMMATEURS % *Le secteur «Industriels grands consommateurs» prend en compte 20 industriels représentant 80% de la consommation d énergie de ce secteur 2 3

3 L ÉVOLUTION DES CONSOMMATIONS D ÉNERGIE DE 2005 À 2014 Les schémas ci-dessous permettent de visualiser le poids de chacun des secteurs dans les consommations d énergie, ainsi que leur évolution entre 2005 et 2014, sur l ensemble du territoire des 49 communes de la Métropole. ET : UNE BAISSE À ACCENTUER POUR CES DEUX IMPORTANTS SECTEURS DE CONSOMMATIONS CONSOMMATIONS LES : UNE RÉPARTITION TERRITORIALE CONTRASTÉE. Ce secteur voit toutefois ses consommations baisser de 30%. Si l optimisation des procédés peut expliquer en partie cette évolution, la baisse globale d activité ( 36% des emplois sur ) est marquée et influe sur les consommations. TRANSPORT : DES CONSOMMATIONS RELATIVEMENT STABLES Consommation d énergie 2014 (Répartition par secteur évolution depuis 2005) 0% 7% -8 % 12 % -2 % CONSOMMATEURS * 28% 19% 28 % 7 % -7 % -2% -30 % -33% La typologie d un logement est déterminante dans sa consommation énergétique, et particulièrement de chauffage. La spatialisation des consommations énergétiques ramenées au logement, représentée dans la carte ci-dessus, reflète cette corrélation. Les zones périurbaines, avec une majorité d habitat diffus (maisons individuelles), connaissent des consommations par logement plus importantes que les zones urbaines denses, dont l habitat est principalement collectif, et moins déperditif en énergie. INDUSTRIE : UNE INFLUENCE PRÉDOMINANTE SUR LA BAISSE DES CONSOMMATIONS ÉVOLUTION DES CONSOMMATIONS -16 % ÉVOLUTION DES CONSOMMATIONS HORS CONSOMMATEURS -8,5 % *Le secteur «Industriels grands consommateurs» prend en compte 20 industriels représentant 80% de la consommation d énergie de ce secteur. La consommation d énergie est de GWh en 2014 pour l agglomération, soit 27.5 MWh par habitant. Les consommations d énergie diminuent sur le territoire de 16% entre 2005 et Cette évolution de la consommation est conforme avec l objectif du Plan Air Énergie Climat de -14% de consommation par habitant en Cependant, cette tendance repose beaucoup sur les industriels les plus consommateurs d énergie (60% de la baisse est due à cette catégorie). Si l on considère les consommations sans ces 20 acteurs industriels, la baisse n est que de 8.5%. Le résidentiel et le tertiaire représentent respectivement 28% et 19% des consommations. Le secteur résidentiel voit une légère baisse de 7% des consommations, malgré une augmentation des surfaces chauffées de 8%. Pour agir sur ces consommations, la Métropole a lancé en 2010 «murmur», dispositif de soutien à l isolation des copropriétés privées logements auront été rénovés dans ce cadre d ici Une deuxième phase, murmur2, est lancée en 2016, elle a pour objectif de toucher logements supplémentaires. Le parc social connaît également un rythme de rénovation important : 4250 logements entre 2010 et Le secteur tertiaire voit une baisse de 2% de ses consommations sur la période, mais dans le même temps l emploi (+4%) et les surfaces (+13%) augmentent. Difficile pour ces deux secteurs de savoir dans quelle mesure la hausse importante du prix de l énergie de 44% concoure à l évolution des consommations. Les grosses entreprises locales (chimie, cimenterie, papeterie, etc.), hors installations de production d énergie, représentent plus d un quart des consommations d énergie totales du territoire (28%). Les consommations d énergie du secteur des transports sont en légère baisse, plus marquée pour les transports de marchandises (-8% contre -2% pour le transport des personnes). La hausse de 30% du prix du carburant ne semble pas influencer sensiblement cette évolution puisqu on observe une relative stabilité des distances parcourues. L amélioration du parc de véhicules roulants explique principalement cette légère tendance à la baisse. L effort des politiques publiques pour diminuer la part modale de la voiture, permettant de contribuer à la stabilisation des distances parcourues en voiture, est à signaler. L évaluation des déplacements repose sur une modélisation du trafic s appuyant sur la dernière «Enquête Ménages Déplacements» effectuée en Elle ne repose donc pas sur des données réelles annuelles d évolution du trafic. Les évolutions de trafic antérieures et postérieures à 2010 sont estimées par typologie de voies à partir des comptages et informations issues de l observatoire des déplacements de la région grenobloise» (AURG). Les chiffres-clés de cet observatoire indiquent quelques tendances. Aux portes d entrée de la métropole grenobloise, le trafic routier repart à la hausse en 2014 avec des taux d augmentation importants au nord et au sud, de l ordre de 2 % par an sur les axes autoroutiers. L évolution est plus modérée aux portes du Grésivaudan. Sur les voies rapides urbaines, le trafic se stabilise dans l ensemble. Dans Grenoble, le trafic poursuit globalement sa diminution. 4 5

4 FACTURE ENERGETIQUE EN 2014 Concernant le mixe énergétique, même si on constate un recul significatif des énergies les plus carbonées, (charbon : -12% et Fioul / Propane : -62%), les énergies fossiles demeurent encore largement prédominantes puisqu elles représentent encore 56 % de l approvisionnement énergétique du territoire (63% en 2005). On observe une augmentation des parts de marché de l électricité (+32% contre 30% en 2005) et des carburants (de 16% à 18% sur la même période), ainsi qu une diminution de celle du gaz (28% contre 32% en 2005). Hors transport, l électricité et le gaz sont, de loin, les principales sources d énergie consommées répondant à 73% des besoins énergétiques autres que les déplacements routiers. Le développement des énergies renouvelables thermiques et la valorisation des déchets représentent aujourd hui 8% de la consommation. Le chauffage électrique baisse de 6% depuis 2005 dans le secteur résidentiel mais représente encore 29% des consommations d électricité de ce secteur en Il représente 42 % des consommations électriques du tertiaire, et on observe une hausse de sa consommation dans ce secteur (+30% par rapport à 2005). L électricité spécifique (hors chauffage) décroît de 7% dans le résidentiel mais augmente de 30% dans le tertiaire. Facture Energétique / Habitant - Résidentiel et transport de personnes / HAB / HAB + 34 % Les réseaux de chaleur de l agglomération contribuent à hauteur de 8% de nos besoins énergétiques (7% en 2005). Les consommations de combustibles sur ces réseaux sont en baisse d environ 20% depuis 2005 (évolution linéaire, à climat normalisé). Le réseau métropolitain exploité par la Compagnie de Chauffage Intercommunale de l Agglomération Grenobloise (CCIAG) est le principal acteur de cette production. Labellisé «écoréseau», il utilise en 2014 plus de 60% d énergies renouvelables et de récupération. Son rendement global de production/distribution est de 80%. Les autres réseaux bois énergie communaux représentent une part pour l instant minime (17 Gwh). Les énergies renouvelables du réseau de chaleur exploité par la CCIAG représentent 583 GWh en 2014, soit 30% du total de la production d énergie renouvelable de la Métropole. En 2014, la facture énergétique par habitant pour les secteurs résidentiel et du transport de personnes atteint 1456 / habitant en 2014, en hausse de 34 % depuis L énergie représente plus globalement une dépense de 1,6 Milliards d euros dans la Métropole, soit l équivalent d environ par habitant. Cette facture énergétique du territoire, tous secteurs confondus, est en hausse de 19 % depuis 2005, malgré la baisse de 16 % des consommations. CARTOGRAPHIE DES RÉSEAUX DE DISTRIBUTION D ÉNERGIE Réseau électrique Réseaux de chaleur Réseau gaz La Métropole est depuis le 1er janvier 2015 autorité organisatrice de distribution d énergie. Elle est à ce titre propriétaire des réseaux et responsable du contrôle de la concession de distribution de gaz, d électricité pour 9 communes, et en charge de la création, de l exploitation et de l entretien des réseaux de chaleur métropolitains. Le réseau électrique dessert toutes les zones urbanisées du territoire, cette desserte importante répond à une obligation de service public, il est le réseau le plus étendu. Le réseau de distribution (tensions HTA et BT) est exploité par ERDF et par GEG pour la ville de Grenoble, et en régie pour Séchilienne. Le réseau de transport est exploité par RTE et achemine l électricité sur de longues distances en haute tension. Le réseau de gaz dessert 32 communes du territoire. Il se développe selon des critères de rentabilité économique, on le trouve donc dans les zones les plus denses du territoire. 3 réseaux de chaleur métropolitains sont présents sur le territoire. Le réseau principal dessert logements sur 6 communes. Les villes de Miribel-Lanchâtre et Fontaine disposent également d un réseau de chaleur qu elles ont créé respectivement en 1998 et 2012, et qui desservent respectivement 25 et 220 logements. Les réseaux de chaleur, pour une contrainte d équilibre économique, se développent sur des zones où les densités thermiques sont importantes. RÉPARTITION DES SOURCES D ÉNERGIES CONSOMMÉES DANS L AGGLOMÉRATION EN 2014 CARBURANTS 18% -8 % 23 % 6 ELECTRICITÉ 32% 3% -14 % GAZ 28% -22 % FIOUL / PROPANE CHARBON AUTRES : DÉCHETS NON ORGANIQUES 4,6% 44 % 4,2% 5,5% -62 % -12 % + 41 % ENR THERMIQUE 7,5% +42 % 7

5 LA PRODUCTION D ÉNERGIES RENOUVELABLES EN 2014 Production d ENR en 2014 (GWh ; %/Prod ENR) 192 GWh 10 % PRINCIPALES CENTRALES DE PRODUCTION DU TERRITOIRE Centrales hydroélectriques St Egreve Sassenage Mousses 403 GWh 21 % 971 GWh 51 % Drac Inférieur Pont de Claix Champ II Pont de l'oulle Wagner Poller 296 GWh 15.5 % Domeynon Vaulnaveys Noyer Chut Péage de Vizille Puissance (MW) Énergies renouvelables locales 15.6% de la consommation totale d énergie (17% y compris biocarburants)/ Obj. 14% Électricité renouvelable 25% de la consommation totale d électricité Chaleur renouvelable 15% de la consommation totale de chaleur 7 GWh 0.4 % 35 GWh 1.8 % 7 GWh 0.3 % Chaufferies biomasse 2 GWh 0.1 % Hydroélectricité Bois réseaux ch. Bois hors réseaux ch. Incinération (déchets organiques farines, boues...) Cogénération biomasse Solaire PV Solaire thermique Géothermie En 2014, 1913 GWh d électricité et de chaleur ont été produits à partir de sources renouvelables, soit 15.6% de la consommation totale d énergie du territoire (ce chiffre est de 12.7% au 1niveau national ). L objectif du Plan Air Énergie Climat de 14% en 2014 est atteint, notamment grâce à une importante production d hydroélectricité et au développement de la filière bois-énergie. Suite à l agrandissement du périmètre de la Métropole (49 communes), la part de l hydroélectricité est passée à 51% de la production d énergie renouvelable en 2014; ce potentiel important sur le territoire est déjà largement exploité. Quant au développement conséquent de la production de chaleur renouvelable, en hausse de 45% depuis 2005, il résulte en majeure partie de l introduction accentuée de biomasse² dans le réseau de chaleur exploité par la CCIAG, ainsi que de nouvelles installations utilisant du bois énergie (réseau de chaleur de Fontaine, et chaufferie aux Papeteries de Vizille). Les perspectives de développement de la production d énergie renouvelable reposent sur les filières biomasse² (bois automatique individuel et collectif), la géothermie, le solaire thermique et photovoltaïque, et enfin le biogaz, avec un premier projet significatif de production (22GWh) à partir des boues d épuration d Aquapole mis en service début L ÉVOLUTION DES ÉMISSIONS DE POLLUANTS LOCAUX DE 2005 À 2014 Sans être exceptionnelle pour une agglomération de cette dimension, la situation du territoire métropolitain concernant la pollution atmosphérique est sensible. Deux polluants sont principalement préoccupants : le dioxyde d azote (NO2) et les particules en suspension (les PM10 de diamètre <10 µm et les PM2,5 de diamètre <2,5 µm). Plusieurs milliers d habitants sont exposés chaque année à des dépassements de la valeur réglementaire concernant le dioxyde d azote (env en 2015), même si en raison de conditions météorologiques particulièrement favorables, personne n a été exposé à des dépassements de la valeur réglementaire pour les particules en suspension (PM10 ou PM2,5) en 2015, c est plus des ¾ de la population qui sont exposés à des niveaux excédant les valeurs guides de l OMS. Les zones les plus exposées sont les fonds de vallées, le centre-ville et les bordures de grandes voiries. Outre son impact sanitaire, cette situation est à l origine de deux procédures de contentieux européen à l encontre de la France et a des répercussions sur l image et le rayonnement de la Métropole. Emissions de NOX 2014 (Répartition par secteur évolution depuis 2005) CONSOMMATEURS EVOLUTION DES ÉMISSIONS % 1% 24% 28 % 11% 6% 22 % 8% OBJECTIF -47% -27 % -46 % -20 % -21% -32% -71 % -70% Echaillon Champa St Pierre de Mesage Lac Mort et Guiliman Revolleyre ND de Commiers Miribel-Lanchâtre 1- Calculé sur la base du bilan : Chiffres clés des énergies renouvelables Édition 2015, COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE 2- La compatibilité avec la baisse des émissions de particules du Plan Air Énergie Climat nécessitera le recours à des technologies modernes utilisant du bois déchiqueté sur réseau de chaleur, ou des systèmes de chauffage à granulés de bois et de moderniser le parc d appareils de chauffage individuel au bois. 8 9

6 Les oxydes d azote sont très majoritairement émis par les transports routiers (52%), puis secondairement par l industrie et le secteur résidentiel et tertiaire. Au cours de la période , la baisse d émissions a été marquée (-47%) et a permis d atteindre l objectif du PAEC. Cette évolution repose essentiellement sur la très forte diminution des émissions du secteur industriel (env. -70%), dont les raisons peuvent être technologiques (e.g. substitution de combustibles, changement de procédés, mise en place de systèmes de dépollution) ou liées à la réduction d activité du secteur. Les émissions des transports ont aussi diminué au cours de la période, bien que de manière moins marquée. Cette diminution est fondée sur l amélioration technologique progressive du parc de véhicules, les distances parcourues sur le territoire métropolitain étant restées pratiquement stables au cours de la période. Les objectifs fixés pour 2020 (-65%) sont ambitieux et demandent d accentuer les efforts engagés. Le secteur des transports routiers constitue aujourd hui le principal gisement de gain d émissions d oxydes d azote. Le renouvellement technologique du parc et la réduction globale du volume de trafic sont les leviers qui devront être actionnés. Emissions de PM (Répartition par secteur évolution depuis 2005) COSOMMATEURS 2% 7% 14 % 41% 2% 2 % -27 % -46 % -20 % -21% -32% -71 % Les émissions de particules en suspension PM10 sont liées à trois principales sources : le secteur résidentiel (41% ; dont 94% provenant du chauffage au bois individuel), l industrie (29% ; e.g. chantiers/btp, carrières ) et les transports (21%). Concernant les transports routiers, il est important de souligner qu au-delà de leur contribution aux émissions globales de PM10, ils ont une responsabilité spécifique dans la «surexposition» des populations résidant en bordure de voiries. Au cours de la période , les émissions de PM10 ont sensiblement diminué sur le territoire métropolitain (-22%), notamment en raison d évolutions dans le secteur industriel (changement de combustible, système de dépollution, modification du niveau d activité), du renouvellement technologique du parc de véhicules (filtre à particules sur tous les poids lourds mis en circulation depuis 2006 et véhicules particuliers diesel depuis 2011) et du renouvellement du parc d appareils de chauffage. Cette baisse est légèrement insuffisante pour atteindre l objectif du PAEC. L atteinte des objectifs fixés pour 2020 (-40%) demandera d agir de manière ambitieuse. Les principaux leviers mobilisables sont : le chauffage au bois individuel non performant (en favorisant le renouvellement du parc d appareils, en faisant la promotion d un combustible de qualité et d une maintenance adaptée des installations), les transports routiers de personnes et de marchandises (en agissant à la fois sur le renouvellement du parc roulant et sur les volumes de trafic) et le secteur industriel. L OBSERVATOIRE Fruit de la collaboration entre GRENOBLE-ALPES METROPOLE, l ALEC et AIR RHÔNE-ALPES, il assure, pour le territoire de la métropole étendu à 49 communes, un suivi annuel des consommations d énergie, de la production d énergies renouvelables, des émissions de gaz à effet de serre et des émissions de polluants atmosphériques qui font l objet de dépassements de seuils réglementaires : les oxydes d azote (NOx) et les particules de diamètre inférieur à 10 millièmes de millimètre (PM10). Ces indicateurs suivis dans le temps permettent de mesurer le respect des objectifs fixés, et le cas échéant d alerter sur les écarts constatés. Le bilan énergétique est basé sur la synthèse, pour 68% environ, des données réelles de consommation de gaz, électricité, combustibles du chauffage urbain, collectées chaque année auprès des gestionnaires de réseaux de distribution, et pour 32% de données statistiques pour les combustibles diffus (bois bûche, propane, fioul, butane) et carburants. Depuis le 1er janvier 2015, la Métropole grenobloise exerce notamment la compétence énergie et peut agir, en plus de la maîtrise de l énergie, sur l approvisionnement énergétique (production et distribution). La Métropole a ainsi engagé en 2015 l élaboration d un schéma directeur de l énergie, afin de se doter d une vision et d une feuille de route pour l approvisionnement énergétique du territoire en 2020 et Dans ce cadre la Métropole a acquis de nouvelles données qui permettent une vision plus fine, plus complète et cartographiée de l énergie consommée, produite et distribuée sur le territoire. Les données de consommation à la maille de l IRIS ainsi que le tracé des réseaux ont été transmis par les gestionnaires de réseau dans le cadre de conventions de communication de données pour l élaboration du schéma directeur de l énergie. Les besoins d amélioration méthodologique de l observatoire portent aujourd hui essentiellement sur deux points : l amélioration de la connaissance des consommations des énergies diffuses (fioul, bois bûche, propane...), la prise en compte des composés fluorés dans les émissions de gaz à effet de serre comptabilisées. Notice méthodologique en téléchargement sur : Merci aux partenaires qui fournissent directement ou indirectement les données nécessaires à cet observatoire du Plan Air Énergie Climat de la Métropole grenobloise : SEDI, GEG, CCIAG, ERDF, GRDF, RTE, SMTC, Réseau Ferré de France, CG Isère, La Metro, DREAL, OREGES, Météo France, Energie Plus, Insee, Pole Emploi, Vicat, Caterpillar, Plateforme Chimique Pont de Claix, CEA et les communes pour le suivi solaire thermique. AUTRE EVOLUTION DES ÉMISSIONS % 27% 5% -70% -70% OBJECTIF -24% L estimation des consommations de carburants routiers prend en compte à la fois les déplacements des habitants de l agglomération sur leur territoire, mais aussi les déplacements effectués sur l agglomération par des personnes ne demeurant pas sur ce territoire. Les données de «l enquête ménages déplacements» menée en 2010 servent de base à ce calcul. Les émissions de gaz à effet de serre (dioxyde de carbone CO2, méthane CH4, protoxyde d azote N2O), sont obtenues par l affectation de facteurs d émissions aux différentes sources d énergie consommées. Les émissions non énergétiques (élevage, cultures, certains procédés industriels ) sont également incluses dans le bilan. Les consommations d énergie et émissions de gaz à effet de serre sont corrigées de la rigueur climatique de même que le suivi des émissions de NOx et PM10. Les bilans sont rapportés par secteurs d activités : transport de personnes et de marchandises, résidentiel, tertiaire, agriculture, industriels grands consommateurs (20 industriels les plus consommateurs, connectés aux réseaux de RTE et GRT Gaz) et autre industrie

7 Jean-Luc BertrandDesigner - jl.bertrand@yahoo.fr / D COM GRENOBLE-ALPES MÉTROPOLE / JUIN 2016 / IMPRIMÉ AVEC DES ENCRES VÉGÉTALES SUR PAPIER RECYCLÉ CONTACT // GRENOBLE-ALPES METROPOLE : Céline Issindou ; celine.issindou@lametro.fr AGENCE LOCALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT :Jérôme Buffière ; jerome.buffiere@alec-grenoble.org AIR RHONE-ALPES : Camille Rieux ; crieux@air-rhonalpes.fr Avec le soutien de : En partenariat avec : 12

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