Un cliché instantané de la santé dans le monde
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- Bérengère Mongrain
- il y a 7 ans
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1 1 WHO/IER/HSI/ Statistiques sanitaires mondiales 1 1 Un cliché instantané de la santé dans le monde 0
2 Organisation mondiale de la Santé 2012 Tous droits réservés. Les publications de l Organisation mondiale de la Santé sont disponibles sur le site Web de l OMS ( ou peuvent être achetées auprès des éditions de l OMS, Organisation mondiale de la Santé, 20 avenue Appia, 1211 Genève 27 (Suisse) (téléphone : ; télécopie : ; courriel : bookorders@who.int. Les demandes relatives à la permission de reproduire ou de traduire des publications de l OMS que ce soit pour la vente ou une diffusion non commerciale doivent être envoyées aux éditions de l OMS via le site Web de l OMS à l adresse Les appellations employées dans la présente publication et la présentation des données qui y figurent n impliquent de la part de l Organisation mondiale de la Santé aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. Les lignes en pointillé sur les cartes représentent des frontières approximatives dont le tracé peut ne pas avoir fait l objet d un accord définitif. La mention de firmes et de produits commerciaux ne signifie pas que ces firmes et ces produits commerciaux sont agréés ou recommandés par l Organisation mondiale de la Santé, de préférence à d autres de nature analogue. Sauf erreur ou omis- sion, une majuscule initiale indique qu il s agit d un nom déposé. L Organisation mondiale de la Santé a pris toutes les précautions raisonnables pour vérifier les informations contenues dans la présente publication. Toutefois, le matériel publié est diffusé sans aucune garantie, expresse ou implicite. La responsabilité de l interprétation et de l utilisation dudit matériel incombe au lecteur. En aucun cas, l Organisation mondiale de la Santé ne saurait être tenue responsable des préjudices subis du fait de son utilisation. Conception Court Consulting
3 1 Statistiques sanitaires mondiales 0 Un cliché instantané de la santé dans le monde,, Quelles maladies tuent le plus d enfants de moins de cinq 1 ans et où la plupart de ces enfants meurent-ils?,, Quel pourcentage des femmes souhaiteraient prévenir une grossesse, mais n ont pas accès à la contraception?,, Quel pays dispose de près de psychiatres et quels autres pays n en ont même pas un?,, Quel est le pourcentage de fumeurs chez les jeunes garçons?,, Combien d années un homme de 60 ans peut-il s attendre à vivre encore dans les différentes parties du monde? 1 0 Depuis le taux de fécondité des adolescentes jusqu aux sommes dépensées pour la santé par les gouvernements, les Statistiques sanitaires mondiales ont réponse à toutes vos questions sur la santé des populations dans le monde. Publiées chaque année par l Organisation 1 mondiale de la Santé (OMS), ces statistiques constituent une source solide d informations sur la santé publique mondiale, collectées auprès de 194 pays
4 D où proviennent ces informations? L OMS s appuie sur de nombreuses sources pour compiler les Statistiques sanitaires mondiales. Il s agit des systèmes d enregistrement des décès et des naissances, des dossiers hospitaliers, des enquêtes auprès des ménages, des recensements, des registres des dépenses certifiées et des données obtenues auprès des projets de recherche. L OMS s efforce de faire le meilleur usage possible des données rapportées par les pays. Nombre d entre eux ne disposent pas de systèmes d information sanitaire solides de sorte que les données ne sont pas systématiquement disponibles et leur qualité est variable. Nous devons parfois ajuster ces données pour tenir compte de valeurs manquantes, corriger des biais connus et aider à l établissement de comparaisons entre les pays et au cours du temps. Nous faisons également appel à la modélisation statistique pour contribuer à combler les lacunes en matière de données. Les statistiques démographiques et socio-économiques proviennent de bases de données gérées par d autres organisations de la famille des Nations Unies et au-delà, dont l Union Internationale des Télécommunications, le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies, le Fonds des Nations Unies pour l enfance et la Banque mondiale.
5 Tendances clés La santé de l enfant sur dix ans Pour la première fois, les Statistiques sanitaires mondiales comparent la situation en matière de santé de l enfant entre 2000 et 2010, montrant comment les progrès de la santé publique à l échelle mondiale ont contribué à sauver nombre de jeunes vies au cours des dernières années. Le monde a réalisé des progrès importants dans la réduction de la mortalité infanto-juvénile. En 2000, on estime que 9,6 millions d enfants de moins de 5 ans sont décédés à l échelle planétaire. Les principaux responsables sont les pneumopathies, la prématurité, les maladies diarrhéiques, le paludisme, la rougeole et le VIH/sida. En 2010, la mortalité infanto-juvénile est tombée à 7,6 millions. La mortalité due à la rougeole a diminué de 74 % La vaccination antirougeoleuse est l un des succès sanitaires récents les plus remarquables. En 2000, plus de enfants sont morts de la rougeole. En l espace de ans seulement, la vaccination antirougeoleuse a fait chuter le nombre de décès dus à cette maladie de 74 %, pour atteindre à l échelle mondiale (Figure 1). Cette prouesse est entièrement attribuable à la campagne intensive pour accroître la couverture vaccinale mondiale. En 2010, 85 % des enfants de 12 à 23 mois étaient vaccinés contre la rougeole. Figure 1. Nombre de décès dus à la rougeole chez les enfants de moins de 5 ans et couverture par la vaccination antirougeoleuse chez les enfants d un an (%), Nombre de décès Couverture vaccinale Nombre (milliers) (%)
6 Faire baisser la tension L hypertension est une affection à haut risque, responsable d approximativement 51 % des décès par AVC et 45 % des décès par cardiopathie coronarienne. On considère qu en 2004, elle a été directement responsable de 7,5 millions de décès soit environ 12,8 % de la mortalité mondiale totale. Le diagnostic et le traitement à grande échelle de cette affection ont permis une baisse importante de la tension artérielle moyenne dans les pays à revenu élevé. À l inverse, on estime que plus d un tiers de la population africaine présente une pression artérielle trop élevée et que ce problème est en progression (Figure 2). Un grand nombre de ces cas pourraient être traités avec des médicaments à bas coût, ce qui réduirait considérablement le risque de décès et d incapacité par cardiopathie ou AVC. Le monde s alourdit À l échelle mondiale, 2,8 millions de personnes meurent chaque année des conséquences d un excès de poids ou d une obésité. Être en surpoids ou obèse accroît les risques de cardiopathie coronarienne, d AVC ischémique, de diabète de type 2 et de certains cancers courants. Entre 1980 et 2008, la prévalence mondiale de l obésité (indice de masse corporelle 30 kg/m 2 ) a presque doublé (Figure 3). En 2008, % des hommes et 14 % des femmes (un demi-milliard d individus) dans le monde étaient obèses, contre 5 % des hommes et 8 % des femmes en C est dans la Région OMS des Amériques que l on rencontre le plus fort pourcentage de personnes en surpoids ou obèses (62 % des personnes en surpoids chez les deux sexes et 26 % d obèses) et dans la Région de l Asie du Sud-Est que ce pourcentage est le plus bas (14 % des personnes en surpoids chez les deux sexes et 3 % d obèses).
7 Figure 2. Pourcentage d adultes de 25 ans et plus souffrant d hypertension a par région OMS*, en 1980 et 2008 AFR AMR SEAR EUR EMR WPR Mondial (%) Figure 3. Pourcentage d adultes de 20 ans et plus obèses b par région OMS*, en 1980 et 2008 AFR AMR SEAR EUR EMR WPR Mondial (%) a Hypertension : pression artérielle systolique 140 mm Hg ou pression artérielle diastolique 90 mm Hg b Obésité : indice de masse corporelle 30 kg/m 2 * Régions OMS : AFR - Région africaine de l OMS EUR Région européenne de l OMS AMR Région OMS des Amériques EMR Région OMS de la Méditerranée orientale SEAR Région OMS de l Asie du Sud-Est WPR Région OMS du Pacifique occidental
8 Figure 4. Ratio de mortalité maternelle (pour naissances vivantes), en 2010 Ratio de mortalité maternelle, 2010 < Les populations dont l effectif est < 000 ne sont pas prises en compte dans l évaluation. Non pertinent Sauver plus encore de mères Toutes les deux minutes, quelque part dans le monde, une femme meurt en donnant la vie ou de causes liées à la grossesse. Un tiers de ces décès maternels se produisent dans deux pays seulement : l Inde, avec 20 % de la mortalité maternelle totale ( décès), et le Nigéria, avec 14 % ( décès). Au cours des 20 dernières années, le nombre de décès maternel a diminué de près de 50 %, passant de 540 en 1990 à moins de 290 en Néanmoins, cette mortalité reste encore extrêmement mal répartie, avec un risque de décès pendant la grossesse ou résultant de complications liées à l accouchement 15 fois plus élevé dans les pays en développement. La plupart des 40 pays supportant un taux élevé de mortalité maternelle se situent en Afrique subsaharienne, où le nombre de décès maternels pour naissances vivantes atteint 500 (Figure 4). Dix pour cent des décès maternels en Afrique sont dus à l aggravation des risques de la grossesse par l infection à VIH. Pour que le nombre de décès maternels diminue, il faut que les femmes aient accès à des soins de santé génésique de qualité, dont la planification familiale une intervention importante, susceptible de réduire la mortalité maternelle d un facteur allant jusqu à 33 %. Dans le monde en 2008, 63 % des femmes de 15 à 49 ans mariées ou vivant en union de fait utilisaient une forme de contraception. Dans la Région africaine cependant, 24 % seulement de ces femmes avaient recours à une contraception contre 80 % dans la Région du Pacifique occidental.
9 Des fonds pour la santé Dans chaque pays, la variété et la qualité des services de santé sont largement conditionnées par les montants disponibles pour améliorer la santé. Ces montants dépendent de la richesse du pays, du pourcentage du budget national consacré à la santé et des fonds apportés par des donateurs externes. À l échelle mondiale, la variabilité des dépenses en santé est extrême : leur montant global pour l ensemble des sources public, privé et financements externes va d US $ 11 par habitant en Érythrée à US $ par habitant au Luxembourg. En moyenne, le montant des dépenses en santé par habitant varie considérablement entre les pays à faible revenu (US $ 25) et les pays à revenu élevé (US $ 4 692). Les pays riches qui supportent une charge de morbidité plus faible consacrent plus de ressources à la santé que les pays pauvres où cette charge est plus lourde (Figure 5). D après le Groupe de travail de haut niveau sur le financement international innovant des systèmes de santé, un pays à faible revenu devrait en moyenne dépenser au minimum US $ 44 par personne pour que tous ses habitants aient accès à un ensemble de services de santé essentiels, axés principalement sur le VIH, la tuberculose, le paludisme et la santé maternelle et infanto-juvénile. En 2009, 29 pays ont dépensé moins pour la santé que ce montant minimum recommandé. À un niveau aussi faible, il est impossible de garantir l accès à un ensemble même restreint de services de santé. Figure 5. Répartition (%) des années de vie corrigées de l incapacité (AVCI) et des dépenses totales en santé par habitant (US $) par région OMS*, et selon l OCDE c AFR AMR SEAR Dépenses totales en santé, 2009 AVCI, 2004 EUR EMR WPR OCDE (%) Source : séries des Comptes nationaux de la santé, Organisation mondiale de la Santé, ( c Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Pour le calcul de ce chiffre, les pays de l OCDE n ont pas été pris en compte dans leur région OMS respective.
10 Comptabilisation des naissances et des décès Un quart seulement de la population mondiale vit dans un pays où plus de 90 % des naissances et des décès sont enregistrés et il s agit le plus souvent d un pays à revenu élevé. La situation est encore pire pour les informations relatives aux décès et à leurs causes. Seuls 34 pays - représentant 15 % de la population mondiale produisent des données de haute qualité sur les causes de décès et ces pays se trouvent presque tous en Europe ou dans les Amériques. Dans les pays disposant de faibles ressources, où les besoins en informations sont les plus grands, la couverture par l enregistrement des décès est aussi la plus limitée (Figure 6). Plus de pays ne disposent pas de système d enregistrement des faits d état civil fonctionnant correctement. Plus de 75 % des naissances et des décès non comptabilisés se produisent en Afrique subsaharienne ou en Asie du Sud-Est. Les deux pays les plus peuplés du monde, la Chine et l Inde, n ont pas de système national d enregistrement des faits d état civil et estiment la natalité et la mortalité à partir d échantillons de population. Figure 6. comparaison du nombre de décès estimé et rapporté par groupe de revenu, Estimé Rapporté % 96% 0 1% 9% Faible Revenu Revenu Revenu revenu moyen moyen élevé inférieur supérieur Nombre de décès (millions)
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12 Affinez votre recherche L Observatoire mondial de la santé est le supermarché du monde pour les informations sanitaires de qualité. Affinez votre recherche en entrant vos propres termes de recherche dans la base de données en ligne pour extraire les dernières statistiques sanitaires concernant un pays quelconque ou obtenir un cliché instantané à l échelle régionale ou mondiale. Accédez aux rapports sur les problèmes prioritaires qui ont une incidence sur la santé, dont l environnement, la sécurité routière, l alcool et la santé des femmes, ainsi qu aux rapports sur des maladies spécifiques comme le choléra, le VIH/sida et le paludisme.
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