Les banques et la transmission de la politique monétaire: une analyse comparative des zones Cemac, Uemoa et Zmao

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1 Les banques et la transmission de la politique monétaire: une analyse comparative des zones Cemac, Uemoa et Zmao KANGA, Kouamé Désiré Univ. Orléans, CNRS, LEO, F45067, Orléans, France Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d Economie Appliquée, Abidjan, Côte d Ivoire 28 juillet 2014 Résumé Cet article vise à réexaminer le rôle des banques dans la transmission de la politique monétaire dans trois zones monétaires d Afrique à savoir la Communauté économique et monétaire de l Afrique centrale, l Union Economique et Monétaire de l Afrique de l Ouest et la Zone Monétaire de l Afrique de l Ouest. D une part, il évalue comment les caractéristiques des banques affectent la transmission de la politique monétaire dans lesdites zones. D autre part, il étudie comment l hétérogénéité des systèmes bancaires affecte la dynamique de crédit dans ces zones en comparant les fonctions de réponse des banques. L approche méthodologique consiste à conduire des analyses descriptives et économétriques sur des données. Les données exploitées portent sur les bilan des banques exerçant dans ces zones d intérêts et couvrent la période Elles proviennent de Bankscope kanga.desire@gmail.com; desire.kanga@ensea.ed.ci 1

2 1 Introduction Dans quelle mesure la disponibilité du crédit bancaire dépend-t-elle de la politique monétaire? Celle-ci varie-t-elle en fonction des caractéristiques des banques? Cet article vise à réexaminer le rôle des banques dans la transmission de la politique monétaire dans certaines zones monétaires d Afrique. Des études similaires ont été conduites sur certaines économies dont la zone euro (ex. Angeloni et al., 2003 ; Ehrmann et al., 2003b ; Gambacorta, 2005) et les Etats- Unis (ex. Kashyap et Stein, 1995, 2000 ; Kashyap et al., 1993, 1996). Toutes ces études aboutissent à deux conclusions essentielles. D une part, la politique monétaire influence l offre de crédit des banques. Les effets de la politique monétaire sont amplifiés par certaines caractéristiques propres aux banques comme le capital, la taille, la liquidité et la prise de risque. D autre part, il existe une hétérogénéité dans la transmission de la politique monétaire qui s explique, en partie, par la structure des secteurs financiers des pays. En marge des ces études qui portent sur les pays développés, il existe une vaste littérature qui permet de comprendre la transmission de la politique monétaire dans les pays en voie de développement 1. Un examen de ces études montre que la transmission de la politique monétaire dans ces pays est sensiblement différente de celle des pays développés en raison de la structure de leurs systèmes financiers. En effet, les pays les moins avancés sont caractérisés par l absence de marchés de titres qui fonctionnent correctement, une faible intégration internationale et l intervention forte de la banque centrale sur les marchés des changes (Mishra et al., 2012). Le fonctionnement du système laisse peu de place au fonctionnement des canaux classiques de la transmission de la politique monétaire : canal du taux d intérêt, canal des actifs, canal du taux de change. Ainsi, le canal du crédit bancaire semble être l unique canal de transmission de la politique monétaire. Toutefois, même si le canal du crédit est dominant, l efficacité et la fiabilité de la transmission monétaire dépend des caractéristiques du système financier. De ce fait, l analyse de la dynamique de l activité de crédit en rapport avec l évolution de la politique monétaire doit prendre en compte à la fois les caractéristiques des banques, du cycle économique et de l environnement institutionnel. Cet article, en se basant sur des micro-données bancaires, vise à examiner la transmission de la politique monétaire. L analyse porte sur trois zones monétaires ; ce qui présente l avantage d effectuer des comparaisons. Il s agit, notamment de la Communauté économique et monétaire de l Afrique centrale (CEMAC), de l Union Economique et Monétaire de l Afrique de l Ouest (UEMOA) et de la Zone Monétaire de l Afrique de l Ouest 1. Voir Mishra et Montiel (2013) pour une revue sur la transmission des effets de la politique monétaire dans les pays les moins avancés. 2

3 (ZMAO) 2. La politique monétaire est conduite dans la zone UEMOA par la Banque Centrale des Etats de l Afrique de l Ouest (BCEAO) et au niveau de la CEMAC par la Banque des Etats de l Afrique Centrale (BEAC). De ce fait, l analyse devra permettre d analyser l hétérogénéité dans la transmission des politiques monétaires communes dans chacune de ces zones. À la différence de ces deux zones, la ZMAO est très hétérogène en termes de politique monétaire. Les pays de la ZMAO ne partagent pas encore une monnaie unique et ne sont donc pas soumis à une même politique monétaire. L analyse de la transmission de la politique monétaire dans cette zone permettra donc d examiner d une part la conduite de la politique monétaire dans chacun de ses pays et d autre part les facteurs d accélération et de ralentissement de la transmission de la politique monétaire. Par conséquent, elle peut s inscrire dans les travaux conduits en prélude au lancement de la monnaie unique. En somme, cet article devra permettre de caractériser les secteurs bancaires des différentes zones et d identifier les facteurs d amplification de la politique monétaire dans lesdites zones. L intérêt essentiel de cette analyse est qu elle permettra de mesurer l efficacité de la politique monétaire non pas du point de vue macroéconomique mais en considérant des entités microéconomiques à la différence des études couramment rencontrées dans la littérature(ex. Beguy, 2012 ; Davoodi et al., 2013 ; Laurens, 2005 ; Lungu, 2007 ; Mishra et Montiel, 2013 ; Mishra et al., 2012 ; Sacerdoti, 2005). En effet, dans les pays africains, les marchés financiers étant très peu développés, les banques constituent la plus importante source de financement du secteur privé. Ainsi, une baisse des taux d intérêt devrait encourager l activité de crédit tandis qu une politique monétaire restrictive devrait la réduire en agissant sur le coût et le volume du crédit. Toutefois, la littérature 3 suggère qu en présence d un système bancaire fortement concentré, comme dans les pays en développement, la modification du coût du crédit bancaire est plutôt reflétée dans la marge de la banque plutôt que dans le volume de crédit. En outre, si l environnement institutionnel induit un accroissement du coût de crédit, les banques peuvent réduire l offre de crédit de sorte à fragiliser la transmission de la politique monétaire. Le comportement des banques quant à la transmission des effets de la politique monétaire est donc un indicateur de l efficacité de cette politique. La présente proposition pose le problème et détaille les objectifs de l étude. Une revue de quelques travaux est présentée suivie des hypothèses et de la méthodologie. Les résultats attendus concluent cette proposition. 2. La CEMAC est composé du Cameroun, de la République centrafricaine, de la République du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale et du Tchad. L UEMOA est composée du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo. La ZMAO regroupe la Gambie, le Ghana, la Guinée, le Libéria, le Nigéria et la Sierra Léone. 3. Voir par exemple Kourelis et Cottarelli (1994). 3

4 2 Problème Depuis plus de trente ans, la littérature tant théorique qu empirique a largement mis en évidence l existence du canal du crédit comme vecteur de transmission de la politique monétaire. Dans les pays en développement, ce canal semble être le plus important pour expliquer la transmission des politiques monétaires. Toutefois, sa mise en évidence fait l objet d une controverse : fonctionnement versus non fonctionnement du canal bancaire 4. Cette controverse sur le fonctionnement du canal du crédit peut provenir des données, de la méthodologie et de la forme fonctionnelle postulée pour l analyse. Par ailleurs, le système financier et, plus généralement, l environnement institutionnel influence fortement l existence de ce canal dans les pays en développement (Mishra et al., 2012). Afin de mettre en évidence ce canal, la plupart des études se concentrent soit sur l analyse d un canal large du crédit soit sur la recherche des déterminants de l offre de crédit. Selon le canal large du crédit, toute modification dans la politique monétaire affecte le bilan des emprunteurs dégradant ou améliorant ainsi leur capacité à emprunter. Les effets de la politique monétaire sont différenciés selon certaines caractéristiques des entreprises et également au contexte économique du pays. La mise en évidence du canal large du crédit exige la disponibilité d informations sur les caractéristiques des entreprises non-financières contrairement au canal étroit. Dans les approches récentes, l on se concentre sur la réaction des banques en prenant en compte les caractéristiques de ces dernières. Dans le cadre de cet article, c est cette dernière approche qui sera utilisée. La prise en compte de ces différents facteurs dans l analyse de la transmission des effets de la politique monétaire permet de distinguer les effets d offre et de demande de crédit. En effet, une variation du crédit suite, par exemple, à une politique monétaire restrictive peut être due à l offre et ou à la demande de crédit. Les banques peuvent décider de réduire leur offre de crédit suite à une politique restrictive en accroissant le coût du crédit. Toutefois, les entreprises peuvent modifier leur mode de financement en contournant le secteur bancaire de sorte que le crédit peut augmenter en présence d une politique restrictive. Dans le cas des pays en développement, cela se traduirait par un accroissement du crédit sollicité auprès du secteur informel (ex. Aryeetey, 2002) L intégration des caractéristiques des banques dans l analyse des effets de la politique monétaire a donné naissance à plusieurs canaux dont le capital, le risque, les effets de liquidité et les effets de taille. En effet, plusieurs études montrent que le capital, la liquidité et la taille des banques sont des importants vecteurs de propagation des chocs de politique monétaire. Kashyap et Stein (2000) montrent que la politique monétaire aux Etats-Unis 4. Certains travaux empiriques mettent en évidence l existence d un canal du crédit (ex. Bernanke et Blinder, 1988, 1992) tandis que la plupart la contredisent (ex. Bellando et Pollin, 1996 ; Gertler et Gilchrist, 1993 ; Oliner et Rudebusch, 1996). 4

5 est amplifiée par les banques les moins liquides surtout celles qui sont petites. Les grandes banques, qui sont en général, plus liquides accroissent plutôt leur offre de crédit tout en maintenant un niveau élevé d actifs liquides en période de restriction monétaire, pour satisfaire la demande qui émane des entreprises soumises à une contrainte de liquidité. Hosono (2006) parvient à des résultats similaires dans le cas de l économie japonaise. Selon cet auteur, les effets de la politique monétaire sont accentués par les banques qui sont de petite taille, moins liquides et mieux capitalisées. De façon similaire, Gambacorta (2005) montre qu en Italie, une politique monétaire restrictive est suivie d une faible réduction de l offre de crédit des banques les mieux capitalisées en comparaison à celles qui sont moins capitalisées. Les banques les mieux capitalisées sont perçues comme moins risquées et peuvent facilement lever des fonds : elles ne font pas face au problème de type "aléa moral" et "sélection adverse". Les banques les moins capitalisées enregistrent, en outre, une baisse notable des dépôts comparativement aux banques les mieux capitalisées suite à une politique monétaire restrictive. Il note que la taille de la banque n influence ni l offre de crédit ni les dépôts enregistrés à la différence de Kashyap et Stein (2000) et Hosono (2006). Par ailleurs, la baisse de la liquidité induite par une politique monétaire restrictive affecte considérablement les banques de petite taille moins capitalisées. À l opposé, les banques qui font partie d un groupe surmontent aisément cette contrainte de liquidité en raison du marché interne sur lequel elles peuvent se refinancer. Levieuge (2005) met en évidence que la baisse de l offre de crédits et le durcissement des conditions de crédits aux Etats-Unis, entre 1990 et le début des années 2000, sont liés à la richesse nette des établissements de crédits. Par ailleurs, ce sont les petites banques qui ont freiné leur offre de crédit parce qu ayant été relativement plus contraintes que les plus grandes. Comme le bilan des banques impacte l offre de crédits et que leur richesse nette est influencée par la banque centrale, alors le canal des fonds propres devient un vecteur de transmission de la politique monétaire. Ce résultat proche de ceux précédemment présentés est renforcé par les conclusions de Kishan et Opiela (2000). Selon Kishan et Opiela (2000), l effet de la politique monétaire est plus prononcé pour les banques ayant un faible ratio de capitalisation et un faible niveau d actifs. Le capital bancaire participe ainsi à la transmission des effets de politique monétaire, établissant une relation entre la régulation et les politiques de stabilisation. En outre, la capacité des banques moins capitalisées, à collecter des dépôts à terme afin de maintenir voire augmenter leur offre de crédit en période de restriction monétaire ne s améliore pas significativement. Ces résultats contredisent ceux de Romer et Romer (1990) qui prédisent que les banques peuvent collecter des dépôts à long-terme pour augmenter leur offre de crédit en période de restriction monétaire. Le mécanisme est expliqué par Gambacorta et Mistrulli (2004) comme suit. Après une hausse des taux d intérêt du marché, seule une petite fraction des prêts peuvent être renégociée par rapport aux dépôts en raison de leur maturité. En d autres termes, 5

6 l ajustement des taux débiteurs est plus lent que les taux créditeurs aux taux du marché : les banques subissent un risque d intérêt. Si les banques ne disposent pas suffisamment de fonds propres et que la levée des fonds complémentaires est coûteuse, elles réduisent leurs prêts de peur de ne pas satisfaire les exigences en fonds propres réglementaires. Toutefois, la contrainte sur les fonds propres réglementaires n est pas fondamentale pour que le canal du capital bancaire soit un vecteur de transmission de la politique monétaire. En effet, même si le capital d une banque est supérieur aux exigences en fonds propres, il est optimal qu elle décide de renoncer à une extension de son portefeuille de crédits pour réduire le risque d insuffisance de capital dans le futur (Van den Heuvel, 2006). Un décalage entre la maturité des actifs et du passif de la banque suffit pour que le capital bancaire soit un vecteur de transmission de la politique monétaire. En marge du capital bancaire, le risque constitue un important canal qu il convient d intégrer dans l analyse des effets de politique monétaire (Altunbas et al., 2009, 2010 ; Borio et Zhu, 2012). Selon Altunbas et al. (2010), les banques ayant un niveau de risque faible sont en mesure d offrir une plus grande quantité de crédits en période de politique monétaire restrictive. En effet, une faible exposition au risque augmente la probabilité de se refinancer sur le marché, ce qui permet de maintenir voire augmenter l offre de crédits. Les banques peuvent ainsi s affranchir des contraintes induites par les modifications dans la politique monétaire et répondre à la demande de crédit. L évaluation de la capacité des banques ainsi que leur volonté à octroyer de nouveaux prêts doit donc intégrer leur goût pour le risque au même titre que les autres indicateurs traditionnellement utilisés dans la littérature (capital, taille, liquidité, etc.). Dans les pays en développement et les pays africains, en particulier, les banques sont perpétuellement dans une situation de surliquidité. Par exemple, Saxegaard (2006) estime à 13% les réserves excédentaires dans les dépôts du système bancaire des pays au sud du Sahara. Ceci reflète une forte prudence des banques due à un effet mémoire par rapport aux crises des années 80 et une faible demande de crédit (Beguy, 2012). Cette situation est la résultante de l environnement institutionnel relativement fragile qui accroît le coût du crédit bancaire (Sacerdoti, 2005). Mishra et Montiel (2013) montrent que lorsque l environnement institutionnel est déficient et le système bancaire non compétitif, les banques sont moins incités à ajuster le coût du crédit suite à une modification, à la baisse, du taux d intérêt directeur. Par ailleurs, l inexistence du marché interbancaire fragilise la transmission de la politique monétaire en Afrique (Laurens, 2005). Ainsi, l environnement dans lequel évolue les banques influence leur comportement au regard de la transmission des politique monétaires. Bien que de nombreuses études portant sur la transmission de la politique monétaire existent en Afrique, les analyses sont conduites à un niveau agrégé et portent très souvent sur des spécifications du type VAR (Vecteur Autoregressif). Ces approches sont insuffisantes pour décrire la dynamique de crédit et distinguer les effets d offre et de demande 6

7 de crédit. En outre, elles ne permettent pas de comprendre les facteurs amplificateurs des effets des politiques monétaires. La contribution de cet article est d utiliser des données microéconomiques bancaires pour analyser les effets des politiques monétaires. Depuis, les travaux pionniers de Kashyap et Stein (1995, 2000), l usage des micro-données bancaires permettent de surmonter ces difficultés. Ce type de données présente l avantage de mettre en évidence une hétérogénéité dans les fonctions de réponse des banques. Par exemple, il est possible de distinguer les effets et implications de la politique monétaire selon les différentes catégories de banques suivant leur taille, leur position relative à la liquidité, leur prise de risque, etc. Il est également possible de tenir compte des indicateurs conjoncturels afin de capter les effets relatifs à la demande. Dans le contexte des pays africains, la prise en compte de variables caractéristiques de l environnement institutionnel et financier est important pour mieux apprécier les effets des politiques monétaires. Cet article vise à répondre aux questions suivantes : quelle est la dynamique de crédit dans chacune des zones et quelle en est leur spécificité en matière de crédit? qu est-ce qui distingue les systèmes bancaires des différents pays analysés? comment évolue l offre de crédit bancaire suite à une modification de la politique monétaire? comment les caractéristiques des banques notamment le capital, la liquidité, la taille et le risque affectent t elles l offre de crédit? comment les différences dans les systèmes bancaires des différentes zones se transmettent-elles à la dynamique de crédit bancaire? comment l environnement institutionnel impacte t il la transmission de la politique monétaire? 3 Objectifs Cet article vise à réexaminer le rôle des banques dans la transmission de la politique monétaire dans trois zones monétaires d Afrique. Il est organisé autour de trois points. Tout d abord, il effectue une typologie des différents systèmes bancaires des trois zones sur la base des caractéristiques des banques. L étude présente quelques caractéristiques distinctives de prêts bancaires en considérant trois zones monétaires d Afrique. Une attention particulière est accordée aux différences dans les caractéristiques spécifiques des banques ainsi que l environnement dans lequel elles évoluent. Ensuite, nous examinons comment ces caractéristiques affectent la transmission de la politique monétaire dans chaque zone. Les effets d offre de crédit sont pris en compte à travers les caractéristiques des banques. L introduction des indicateurs conjoncturels (PIB, IPC) permettront de prendre en compte les effets de demande. Par ailleurs, des indicateurs relatifs à la qualité des institutions et au système financier capteront les effets 7

8 de l environnement sur la transmission de la politique monétaire. Enfin, nous analysons l effet de l hétérogénéité des systèmes bancaires sur la dynamique de crédit dans les trois zones ci-dessus mentionnées par une comparaison des fonctions de réponse des banques. 4 Hypothèses D après la littérature, le volume global du crédit baisse considérablement au niveau des banques les moins liquides suite à une contraction monétaire en comparaison aux banques les plus liquides. Toutefois, les pays africains étant en situation de surliquidité, la position de liquidité ne devrait pas influencer l offre de crédit. En effet, si l on prend en compte leur position de liquidité, les banques devraient être insensibles à la politique monétaire puisqu elle dispose d une quantité suffisante de liquidité. Cette logique est à l origine de la première hypothèse à tester : 2 L it B it M t = 0 (1) où L it, B it et M t désignent respectivement le volume de crédit pour chaque banque, la position de liquidité de chaque banque et l instrument de politique monétaire. En marge de la position relative à la liquidité, la taille de la banque (A it ) joue un rôle déterminant dans le comportement de crédit. Nous formulons ainsi l hypothèse (2) tout comme Kashyap et Stein (2000) et Hosono (2006) comme suit : 2 L it A it M t > 0 (2) Tandis que les petites banques sont fortement contraintes par la politique monétaire, les grandes banques peuvent surmonter facilement cette contrainte en recourant à d autres types de financement, à moindre coût, en raison de leur réputation ou leur facilité à diversifier leur risque. Outre ces différents déterminants, une autre littérature suggère que le capital bancaire (E it ) peut également être une contrainte à l activité de crédit. Selon cette littérature, les banques les mieux capitalisées devraient avoir une réaction d une faible ampleur aux différentes politiques monétaires. Dans le cas des pays en voie de développement, quel que soit le niveau de capitalisation, les banques devraient réduire leur offre de crédit suite à une politique monétaire restrictive. En effet, il n existe pas de marché de capitaux fonctionnel (à la dimension de ceux des pays développés) pour lever des fonds en cas de besoin. Cette assertion est vérifiée par l hypothèse ci-dessous 2 L it E it M t 0 (3) 8

9 L hypothèse (3) lie les ressources en capital de la banque à l offre de crédit. Cette approche permet d examiner l effet d un changement dans les ressources en capital sur le crédit. Il peut être également intéressant d examiner comment la réglementation du capital peut influencer l offre de crédit. Afin de prendre en compte cet aspect, nous formulons l hypothèse (4) comme suit L it (E it /E t ) > 0 (4) avec Et le capital règlementaire. Cette hypothèse découle des travaux de Aiyar et al. (2014) ; Furlong (1992) 5. Si la réglementation du capital affecte le crédit bancaire, on s attend à une relation positive entre la croissance des prêts et l écart entre les ratios de fonds propres détenu et ciblé. La littérature sur le risque indique que l exposition au risque (R it ) des banques peut amplifier les effets de la politique monétaire. Ainsi, nous formulons l hypothèse (5) afin de vérifier cette assertion. 5 Méthodologie 2 L it R it M t < 0 (5) La mise en évidence du canal bancaire dans la transmission monétaire est une thématique qui a été largement abordée dans la littérature empirique. Les approches permettant de montrer l existence de ce canal peuvent être classées en deux catégories : l analyse en coupe transversale et l analyse sur données de panel. La première approche a été fortement utilisée avant le début des années 2000 tandis que la seconde a connu du succès suite à la constitution des micro-données sur des périodes relativement longues et au travail pionnier de Kashyap et Stein (2000). Selon ce canal, toute modification dans la politique monétaire devrait se traduire par une modification du volume global de crédit accordé par le secteur bancaire. L analyse de la dynamique du volume global du crédit distingue difficilement les effets de l offre et de la demande de crédit. Ce problème d identification est en partie surmontée avec l utilisation des micro-données qui combinent à la fois les caractéristiques des banques afin d identifier les effets d offre et celles des pays pour les effets de demande. De nombreuses études s inscrivant dans cette dynamique ont porté sur les économies américaine (ex. Kashyap et Stein, 2000 ; Kishan et Opiela, 2000), japonaise (ex. Hosono, 2006) et européenne (ex. Angeloni et al., 2003 ; Gambacorta, 2005 ; Gambacorta et Mistrulli, 2004). L un des avantages de l usage de cette approche est la mise en évidence de l hétérogénéité dans les fonctions de réponse. Par exemple, il est possible de distinguer les effets et implications de la politique monétaire selon les différentes catégories de 5. A la différence de ces auteurs, nous n estimons pas E t. En effet, E t peut être interprété comme le ratio de fonds propres ciblé par la banque. 9

10 banques suivant la taille, la liquidité, etc. Cette section décrit la méthodologie de l étude. Elle est organisée en trois points à savoir la spécification économétrique (sous-section 5.1), la prise en compte de l hétérogénéité régionale (sous-section 5.2) et la description des données (sous-section 5.3). 5.1 Spécification économétrique La spécification économétrique est proche de celle de Kashyap et Stein (2000) et utilisée dans de nombreux travaux (ex. Ehrmann et al., 2003a ; Gambacorta, 2005). La forme générale de la spécification économétrique est donnée par l équation (6). Elle intègre des termes d interaction définis comme le produit entre la politique monétaire et les caractéristiques des banques. l i,j,t = µ i + ρ j + θ t + αl i,j,t 1 + βx i,j,t 1 + δm t 1 + γm t 1 X i,j,t 1 + λx j,t 1 + ε i,j,t (6) où l i,j,t est le taux de croissance du crédit, i = 1,..., N et t = 1,..., T. N désigne le nombre de banques, T la dimension temporelle des données (nombre d années) et m t 1 l indicateur de politique monétaire qui est la moyenne annuelle du taux d intérêt sur le marché monétaire. X i,j,t 1 un ensemble de caractéristiques de la banque i à la date t 1 et X j,t 1 le vecteur des caractéristiques du pays j (j = 1,..., J) dans lequel opère la banque i à la date t 1. µ i, ρ j et θ t sont respectivement les effets fixes individus, pays et temporels. α β, δ, γ, et λ sont les (vecteurs de) paramètres à estimer. 5.2 Prise en compte de l hétérogénéité régionale Le modèle décrit à l équation (6) intègre des effets fixes individuels (banques), temporels et des effets fixes liés au pays dans lequel les banques opèrent. La prise en compte des effets fixes pays permet d inclure les spécificités institutionnelles des différents pays et les effets fixes temporels mesurent les modifications dans la croissance des prêts au fil des ans. Afin de tester les différentes hypothèses, nous procédons à l estimation de l équation (6) en deux étapes. La première étape consiste à effectuer une estimation sur tout l échantillon pour obtenir les cœfficients moyens pour chaque zone. La disparité entre les zones est captée par le test des différents cœfficients. Ensuite, dans une seconde étape, nous res-estimons cette équation pour trois sous-groupes constitué suivant les déciles du total du bilan des banques. Le premier est constitué des petites banques dont la taille du bilan est inférieur au 6 e décile, les banques de taille moyenne ayant un bilan compris entre le 6 e et le 9 e décile et les plus grandes banques dont la taille du bilan est supérieure au 9 e décile. Toutes les estimations seront faites par la méthode des moments généralisés (GMM). 10

11 5.3 Données et variables Cette sous-section décrit les données et les variables utilisées dans le cadre de cette proposition Données La présente proposition s appuie sur des micro-données bancaires pour analyser les effets de la politique monétaire dans trois zones monétaires en Afrique. Les données portent sur le bilan des banques exerçant dans les trois zones d intérêt. Elle couvrent la période et sont extraites de Bankscope Caractéristiques des banques et du système bancaire Quatre catégories de variables sont utilisées dans l équation (6) selon la littérature pour évaluer les effets des politiques monétaires et économiques. La première catégorie concerne la taille des banques. La taille de la banque est approximée dans la littérature par le total des actifs. La seconde concerne la liquidité des banques qui est approchée par la part des actifs liquides dans le total des actifs d une banque. Outre ces deux catégories, la capitalisation des banques joue un rôle déterminant la transmission de la politique monétaire. L indicateur de capitalisation retenu est le ratio capital sur actifs. Toutefois, en raison de la sensibilité des résultats à la définition de l indicateur relatif à la capitalisation, une alternative à cet indicateur sera le ratio Tier 1. Les niveaux réglementaires du capital et de réserves dans chaque pays ou zone sont collectés directement auprès des autorités monétaires. Afin de tenir compte du risque et de la concurrence dans la transmission de la politique monétaire, nous intégrons quatre indicateurs supplémentaires. Le Z-score, le ratio provision pour pertes sur prêts sur le total des prêts et le risque d intérêt prennent en compte la prise de risque tandis que l indice de Lerner mesure la concurrence bancaire au sein des différents pays. La provision pour pertes sur prêts rapportée au total des prêts peut être considérée comme une mesure comptable a posteriori du risque de crédit : plus ce ratio est élevé plus la banque a une position risquée puisqu elle subit d énormes pertes relativement à son volume de prêts. De façon équivalente, on peut utiliser le rapport entre les prêts non performants et le total des prêts. Le risque d intérêt sera approché par le rapport entre le montant des prêts de long terme (plus de 1 an) et le total des dépôts et créances de court-terme 6. Plus ce rapport est élevé, plus la banque est exposée à un risque d intérêt. Le Z-score est utilisé pour la mesure de la stabilité globale au niveau de la banque. Il 6. Un indicateur semblable est proposé par Angbazo (1997). Son calcul consiste à faire la différence les actifs à court-terme de la banque et les dépôts à terme et de la rapporter à la valeur des fonds propres. 11

12 combine la rentabilité (ROA), l effet de levier (E/A), et la volatilité de la rentabilité (σ ROA ) en une seule mesure (Z = ROA E/A σ ROA ). Un accroissement de Z indique une décroissance de l exposition globale d une banque au risque et donc une plus grande stabilité de cette dernière. Toutefois, pour des contraintes de données 7, cet indicateur sera utilisé pour apprécier l exposition au risque du système bancaire des pays en lieu et place des banques de façon spécifique. La concurrence bancaire est approchée dans de nombreuses études par l indice de Lerner qui est un indicateur de pouvoir de marché, en termes de fixation des prix. Il mesure l écart entre le prix pratiqué par la banque et les coûts marginaux exprimé en pourcentage du prix. Un indice de Lerner élevé signifie que la banque a un pouvoir de marché très élevé tandis que lorsqu il tend vers zéro, nous avons un cas de concurrence parfaite. Si la banque évolue dans un environnement concurrentiel (Indice de Lerner proche de zéro), la banque devra ajuster ces taux débiteurs beaucoup plus rapidement (lentement) en cas de baisse (hausse) de taux d intérêt afin de ne pas perdre une partie de sa clientèle. Pour des tests de robustesse, nous utiliserons en lieu et place des indicateurs de concurrence un ratio de concentration défini comme la part des cinq (ou trois) plus grandes banques dans le bilan total des banques. L idée principale est qu une faible concentration est synonyme d une forte concurrence Variables caractéristiques des pays Les facteurs conjoncturels liés au pays sont, en règle générale, le taux de croissance du PIB et le taux d inflation. On peut également utiliser le taux de chômage comme une variable caractéristique de la situation des pays. En marge de ces indicateurs conjoncturels, la qualité des institutions sera approchée par les indices de gouvernance de la Banque Mondiale (WGI). Les autres facteurs institutionnels à considérer sont (i) l instabilité politique mesurée par l Echelle de Terreur Politique (ETP) élaborée par Amnesty International et (ii) le régime politique approché par l indicateur Polity2 de la base de données Polity IV. 6 Résultats attendus Cet article devra permettre d examiner le rôle des banques dans la transmission de la politique monétaire dans trois zones d Afrique à savoir la CEMAC, la ZMAO et l UE- MOA. A terme, il permettra de : 7. La contrainte de données provient du calcul de σ ROA. Les données disponibles étant annuelles, nous disposons d une observation de ROA par année et par banque. Il est donc possible de calculer σ ROA pour l ensemble des banques du pays pour une année donnée mais pas σ ROA pour chaque banque par année. En effet σ ROAi,j,t = 0 et σ ROAj,t 0 j, t. 12

13 analyser la dynamique de crédit dans chacune des différentes zones d intérêt pour en dégager leur spécificité en matière de crédit ; caractériser les systèmes bancaires de chacun des pays analysé ; analyser l évolution de l offre de crédit bancaire suite à une modification de la politique monétaire ; analyser les effets des caractéristiques des banques notamment le capital, la règlementation, la liquidité, la taille et le risque sur l offre de crédit ; analyser les effets des facteurs institutionnels sur la transmission de la politique monétaire ; analyser les différences régionales dans la transmission des effets de la politique monétaire. 7 Le chercheur KANGA Kouamé Désiré est Enseignant-Chercheur à l Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d Economie Appliquée (ENSEA) d Abidjan depuis 2008 et doctorant en Economie au Laboratoire d Economie d Orléans (France) depuis Il est titulaire d un diplôme d Ingénieur Statisticien Economiste depuis Dans le cadre de la recherche doctorale, il est co-encadré par Prof. Patrick Villieu et Dr. Gregory Levieuge. Références Aiyar, Shekhar, Charles W. Calomiris et Tomasz Wieladek (2014). «Does Macro- Prudential Regulation Leak? Evidence from a UK Policy Experiment». Journal of Money, Credit and Banking 46.s1, p Altunbas, Yener, Leonardo Gambacorta et David Marques-Ibanez (2009). «Securitisation and the bank lending channel». European Economic Review 53.8, p (2010). «Bank risk and monetary policy». Journal of Financial Stability 6.3, p Angbazo, Lazarus (1997). «Commercial bank net interest margins, default risk, interestrate risk, and off-balance sheet banking». Journal of Banking & Finance 21.1, p Angeloni, Ignazio, Anil K. Kashyap et Benoît Mojon, éds. (2003). Monetary Policy Transmission in the Euro Area: A Study by the Eurosystem Monetary Transmission Network. Cambridge University Press. Aryeetey, Ernest (2002). Working Paper 41 - Informal Finance for Private Sector Development in Africa. Working Paper Series 175. African Development Bank. 13

14 Beguy, Olivier (2012). «Trois Essais sur la surliquidité bancaire dans la communauté économique et monétaire d Afrique centrale (CEMAC)». Thèse de doct. Université d Auvergne - Clermont-Ferrand I. Bellando, Raphaëlle et Jean-Paul Pollin (1996). «Le canal du crédit en France depuis la déréglementation financière: quelques tests exploratoires». Revue économique 47.3, p Bernanke, Ben S. et Alan S. Blinder (1988). «Credit, Money, and Aggregate Demand». American Economic Review 78.2, p (1992). «The Federal Funds Rate and the Channels of Monetary Transmission». American Economic Review 82.4, p Borio, Claudio et Haibin Zhu (2012). «Capital regulation, risk-taking and monetary policy: A missing link in the transmission mechanism?» Journal of Financial Stability 8.4, p Davoodi, Hamid Reza, S. V. S. Dixit et Gabor Pinter (2013). Monetary Transmission Mechanism in the East African Community: An Empirical Investigation. IMF Working Paper 13/39. International Monetary Fund. Ehrmann, Michael et al. (2003a). «14 - Financial systems and the role of banks in monetary policy transmission in the euro area». Monetary Policy Transmission in the Euro Area. Sous la dir. d Ignazio Angeloni, Anil K. Kashyap et Benoît Mojon. Cambridge University Press. Ehrmann, Michael et al. (2003b). «The Effects of Monetary Policy in the Euro Area». Oxford Review of Economic Policy 19.1, p Furlong, Frederick T. (1992). «Capital regulation and bank lending». Economic Review, p Gambacorta, Leonardo (2005). «Inside the bank lending channel». European Economic Review 49.7, p Gambacorta, Leonardo et Paolo Emilio Mistrulli (2004). «Does bank capital affect lending behavior?» Journal of Financial Intermediation 13.4, p Gertler, Mark et Simon Gilchrist (1993). «The Role of Credit Market Imperfections in the Monetary Transmission Mechanism: Arguments and Evidence». Scandinavian Journal of Economics 95.1, p Hosono, Kaoru (2006). «The transmission mechanism of monetary policy in Japan: Evidence from banks balance sheets». Journal of the Japanese and International Economies 20.3, p Kashyap, Anil K. et Jeremy C. Stein (1995). «The impact of monetary policy on bank balance sheets». Carnegie-Rochester Conference Series on Public Policy 42, p

15 Kashyap, Anil K. et Jeremy C. Stein (2000). «What Do a Million Observations on Banks Say about the Transmission of Monetary Policy?» American Economic Review 90.3, p Kashyap, Anil K., Jeremy C. Stein et David W. Wilcox (1993). «Monetary Policy and Credit Conditions: Evidence from the Composition of External Finance». American Economic Review 83.1, p (1996). «Monetary Policy and Credit Conditions: Evidence from the Composition of External Finance: Reply». American Economic Review 86.1, p Kishan, Ruby P. et Timothy P. Opiela (2000). «Bank Size, Bank Capital, and the Bank Lending Channel». Journal of Money, Credit and Banking 32.1, p Kourelis, Angeliki et Carlo Cottarelli (1994). Financial Structure, Bank Lending Rates, and the Transmission Mechanism of Monetary Policy. IMF Working Paper 94/39. International Monetary Fund. Laurens, Bernard (2005). Monetary Policy Implementation at Different Stages of Market Development. IMF Occasional Paper 244. International Monetary Fund. Levieuge, Grégory (2005). «Les banques comme vecteurs et amplificateurs des chocs financiers: le canal du capital bancaire». Economie internationale 104.4, p Lungu, Mark (2007). «Is There a Bank Lending Channel in Southern African Banking Systems?» African Development Review 19.3, p Mishra, Prachi et Peter Montiel (2013). «How effective is monetary transmission in low-income countries? A survey of the empirical evidence». Economic Systems 37.2, p Mishra, Prachi, Peter J. Montiel et Antonio Spilimbergo (2012). «Monetary Transmission in Low-Income Countries: Effectiveness and Policy Implications». IMF Economic Review 60.2, p Oliner, Stephen D. et Glenn D. Rudebusch (1996). «Monetary Policy and Credit Conditions: Evidence from the Composition of External Finance: Comment». American Economic Review 86.1, p Romer, Christina D. et David H. Romer (1990). «New Evidence on the Monetary Transmission Mechanism». Brookings Papers on Economic Activity 21.1, p Sacerdoti, Emilio (2005). Access to Bank Credit in Sub-Saharan Africa. IMF Working Paper 05/166. International Monetary Fund. Saxegaard, Magnus (2006). Excess Liquidity and the Effectiveness of Monetary Policy: Evidence from Sub-Saharan Africa. IMF Working Paper 06/115. International Monetary Fund. Van den Heuvel, Skander (2006). The Bank Capital Channel of Monetary Policy Meeting Paper 512. Society for Economic Dynamics. 15

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