La RSE M2 AEI «RSNM» en appren3ssage D. Glaymann
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- Raphael Jolicoeur
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1 RSE et mondialisation! Master 2 AEI D. Glaymann, UPEC La mondialisation est un processus évolutif qui tend à un dépassement du cadre et des frontières nationales. La phase actuelle de la mondialisation implique un recul de l autonomie et du pouvoir des États-nations au profit de nouveaux acteurs privés et/ou supranationaux. Processus multidimensionnel, la mondialisation concerne les sphères du commerce, de la production, de la finance et la dimension socioculturelle. Les NTIC ont accéléré l évolution de ces dernières décennies. Les entreprises sont concernées par chacune de ces dimensions.
2 L explosion des échanges commerciaux. Source : Le Monde, 13/12/05 L explosion des échanges commerciaux.
3 La décomposition internationale du processus productif participe de la recherche de rationalisation de la production. La DIPP se traduit par deux décisions : - segmenter les opérations de production, - délocaliser certaines opérations dans différents pays. Première définition : une délocalisation est un transfert d'activités existantes d un territoire national vers un autre territoire. Définition qui ne rend pas compte de la totalité de la question. Deuxième définition plus large : les délocalisations regroupent tous les arbitrages des entreprises défavorables à la localisation des activités et des emplois sur leur territoire d origine de la firme. On distingue alors trois formes de délocalisation : - transfert d'un site vers un pays étranger (délocalisation pure), - regroupement à l'étranger d'activités disséminées sur plusieurs sites, - localisation d'activités à l'étranger qui auraient pu l'être sur place. Remarque : on ne prend pas en compte l'implantation dans un pays pour y conquérir des parts de marché. Les productions délocalisées sont rapatriées. Des effets variés sur l emploi dans les pays d origine et d arrivée : - effets directs (dans la firme et ses filiales) et indirects (chez les fournisseurs, les clients et les concurrents), - effets quantitatifs (destructions/créations) et qualitatifs (répartition par secteurs, par métiers et par qualifications ; qualité des emplois). Une firme est dite multinationale si elle a au moins une participation significative dans le capital d une entreprise localisée à l étranger qui lui donne un certain contrôle sur les décisions de cette firme. Les conventions internationales retiennent le seuil de 10% du capital. Cela peut aller jusqu à 100% en cas de création d une entreprise totalement contrôlée (greenfield investment). Une firme multinationale est donc composée d une maison mère et d une ou plusieurs filiales localisée(s) dans d autres pays. Une partie des PME sont des FMN.
4 Première génération : stratégie d approvisionnement. Deuxième génération : stratégie d extension des marchés. Troisième génération : stratégie d abaissement des coûts. L explosion des échanges commerciaux. La déréglementation et la globalisation financières. Des changes fixes aux changes flottants. Multiplication des flux financiers et volatilité des capitaux.
5 L explosion des échanges commerciaux. La déréglementation et la globalisation financières. La tendance à l uniformisation sociale (systèmes de valeurs, modes de vie) parallèle au creusement des inégalités. Mondialisation, systèmes de valeur et modes de vie. Mondialisation et accélération. «Dans la société moderne, comme société de l accélération», se produit une combinaison (aux nombreux présupposés structurels et culturels) des deux formes d accélération accélération technique et augmentation du rythme de vie par la réduction des ressources temporelles - et donc une combinaison de croissance et d accélération.» (H. Rosa, 2010, Accélération. Une critique sociale du temps, La Découverte, p. 91). L explosion des échanges commerciaux. La déréglementation et la globalisation financières. La tendance à l uniformisation sociale (systèmes de valeurs, modes de vie) parallèle au creusement des inégalités. L intensification liée aux innovations en matière de communication et de télécommunication.
6 Le ryhme des innovations L obscolescence programmée Le «rétrécissement» de l espace Le court-termisme «L éphémère et l obsolescence intégrée se changent en atouts, sources certaines de gains instantanés et à court terme - cela dit, les gains à court terme sont les seuls à compter dans un monde qui n est plus gou verné par des normes n ayant guère mieux qu une chance de sur vivre aux actions qui les respectent.» (Z. Bauman, 2005, La société assiégée, Le Rouergue/Chambon, p. 59). Le court-termisme Le culte de l urgence «L urgence est d ailleurs elle-même une notion aux contours enchevêtrés. Elle désigne à la fois, d abord une situation (urgence contextuelle), ensuite un jugement porté sur cette situation (urgence subjective) et enfin une action tendant, en fonction de ce jugement, à remédier à cette situation (réaction immédiate). ( ) D objective en première instance, l urgence est en réalité souvent subjective et en référence étroite au système de valeurs de la société ou de la personne qui énonce le jugement d urgence. Il y a là un processus de glissement qui part d une nécessité véritable justifiant une réponse rapide pour aboutir à une manière de faire plus ou moins systématique.» (N. Aubert, 2009, Le culte de l urgence, Champs Actuel, p ) La RSE M2 AEI «RSNM» en appren3ssage D. Glaymann
7 Le court-termisme Le culte de l urgence Engagements réduits et «zapping social» «Comment un être humain peut-il se forger une identité et se construire un itinéraire dans une société faite d épisodes et de fragments? Dans la nouvelle économie, l expérience dominante est celle de la dérive de lieu en lieu, de job en job.» R. Sennet, 2000, Le travail sans qualité, Albin Michel, p. 31) Financement CI et FBCF Production Marchés Rentabilité Opportunités - Élargissement de l épargne disponible - Accroissement des intermédiaires financiers - Multiplication des places boursières accessibles - Évitement des réglementations nationales - Diversification des sources - Mise en concurrence des fournisseurs - Amélioration de la qualité et baisse de prix - Bénéfice d avantages relatifs via la DIPP - Abaissement des coûts de production - Mise en concurrence des salariés et des États - Proximité de sources d approvisionnement - Externalisation de fonctions non stratégiques - Organisation en réseau - Extension du nombre de demandeurs solvables - Contournement des barrières protectionnistes - Conquête de marchés régionaux ou mondiaux - Allongement du cycle du produit - Contournement de «coûts» sociaux et fiscaux - Taux de profit supérieurs dans PED ou PET - Parades aux récessions dans le pays d origine - Situation avantageuse pour oligopoles mondiaux Contraintes - Risques de change - Volatilité des capitaux - Exigences de rentabilité des marchés et opérateurs internationaux - Moindre fidélité des partenaires commerciaux - Flexibilité réciproque clients/fournisseurs - Risques de change - Coûts de transport - Inégales qualifications et productivité du travail - Problèmes de qualité et de fiabilité des produits - Absence d infrastructures - Risques pays - Limites de l acceptabilité sociale des délocalisations - Concurrence avivée sur «son» marché - Faible solvabilité hors de la Triade - Positions à conquérir et à maintenir - Nécessité d une rentabilité supérieure - Risques de faillites accrus - Dangers d OPA ou de rachats hostiles - Risques économiques systémiques Des enjeux pour les entreprises, actrices de la mondialisation. La RSE : de la pensée globale aux actions locales.
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