Le milieu aquatique et l environnement

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Henriette Cloutier
il y a 7 ans
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Mini sommaire Le milieu Voir sous l eau Entendre sous l eau La visibilité La température En apesanteur La respiration La pression de l eau Les vagues L Homme Le courant Les grottes L environnement La

1 Mini sommaire Le milieu Voir sous l eau Entendre sous l eau La visibilité La température En apesanteur La respiration La pression de l eau Les vagues L Homme Le courant Les grottes L environnement La flore La faune (ce qui pique, mort, brule) Le milieu Voir sous l eau - Le port d un masque de plongée va réduire le champ de vision, limité par la jupe qui ceinture le masque. Il faudra penser à évoluer en tenant compte de cette contrainte (surveillance du milieu, surveillance réciproque avec sa palanquée). - Le port du masque dans l eau va également modifier la vision : les éléments observés apparaissent plus gros (environ 1/3 de plus) et plus proches (environ ¼ de plus). Il faudra en tenir dans l estimation de la taille des poissons observés! - L eau absorbe la lumière et les couleurs qui la composent ; ainsi, plus on descend, plus - L eau absorbe la lumière et les couleurs qui la composent ; ainsi, plus on descend, plus la lumière s assombrie et les couleurs disparaissent pour que seul le bleu subsiste à partir de 20 ou 30 mètres. Un phare (ou lampe) se révèle indispensable pour retrouver (et admirer) les couleurs tant de la faune que de la flore. Entendre sous l eau Il faut savoir que le son se propage à une vitesse quatre fois supérieure dans l eau (1480 mètres par seconde) que dans l air (343 mètres par seconde). Cela se traduit par la réception d une multitude de sons de toutes parts (respirations dans les détendeurs, bruits de bateaux, chocs divers, ) En raison de la vitesse de propagation du son dans l eau, nous ne sommes pas capables de distinguer sa provenance ; il faudra en tenir compte pour assurer notre sécurité avant d émerger par exemple. Page 1 sur 6

La visibilité Que ce soit en mer ou en eau «fermée», le milieu aquatique est changeant ; la température, les courants, la lumière, la profondeur sont autant de facteurs qui vont influer sur la

2 La visibilité Que ce soit en mer ou en eau «fermée», le milieu aquatique est changeant ; la température, les courants, la lumière, la profondeur sont autant de facteurs qui vont influer sur la visibilité de l eau, tantôt trouble ou plus limpide. Il faudra en tenir à chaque instant pour assurer sa propre sécurité au sein de la palanquée en veillant à maintenir un contact rapproché. La température Tout comme la visibilité, la température va évoluer en fonction de différents paramètres : profondeur, courant, Il faut garder à l esprit qu une eau froide va influer sur notre plongée : avec la durée, nous allons nous refroidir ; ce refroidissement va influer sur notre respiration qui va augmenter pour compenser la perte calorifique et risque de déclencher un essoufflement ou une panne d air. Le froid ne se contrôle pas et doit être signalé à son guide de palanquée qui fera stopper la plongée pour éviter d être confronté à ce type de risques. En apesanteur L eau nous porte ; nous sommes donc en apesanteur ; nous n avons pas d appui. Avec l habitude, les positions en descente, en déplacement et en remontée deviendront familières. Si au début, la position verticale est utilisée pour descendre (début de plongée) et pour remonter (en fin de plongée), le déplacement se fera plutôt à l horizontale. Seules les palmes nous permettent de nous déplacer et de conserver notre équilibre ; les bras ne sont pas utiles! Avec un peu d habitude, la technique du poumon-ballast permettra d évoluer plus efficacement dans ce milieu! La respiration Elle est différente du milieu terrestre puisque c est par le détendeur que nous allons respirer. Cette nouvelle technique ajoutée aux nombreux changements que l on découvre lors des premières plongées va influer significativement sur notre respiration : elle sera plus soutenue ; il faudra en tenir compte pendant la plongée pour ne pas être confronté à une panne d air! La prévention passe par une surveillance régulière du manomètre et indiquer les signes de mipression et de réserve à son guide de palanquée. Page 2 sur 6

3 Avec un peu d habitude, les consommations d air vont diminuer et la respiration va devenir plus régulière pour au final, être naturelle! La pression hydrostatique C est la pression de l eau (l eau plus lourde que l air 1 litre d air pèse 1,2 Gr) ; elle s exerce sur le plongeur qui devra adopter les bons gestes pour se prémunir des effets de cette pression qui deviendra plus importante avec la profondeur. La diminution de cette pression n est pas sans conséquence non plus lors de la remontée vers la surface ; là aussi le plongeur devra adopter les bons comportements pour assurer sa sécurité. Des gestes techniques et des connaissances sont indispensables pour que la plongée soit parfaitement appréciée. Ces aspects sont évoqués dans le cours théorique des effets de la pression sur le plongeur. Vigilances Le plongeur aura à découvrir et appréhender ces nouvelles sensations sans oublier les règles de sécurité pour que la plongée reste un plaisir. Mais, lors de son évolution, le plongeur devra également être vigilant au monde qui l entoure. Ce monde n est pas le notre. Nous pourrons être confrontés à diverses situations qu il faudra anticiper, pour là encore, la plongée reste que «plaisir». Les vagues Elles sont redoutables en surface. Un bon apprentissage des techniques de mises à l eau et d immersion sont fondamentales pour assurer un début de plongée des plus agréables possibles. Autrement, c est le risque d être confronté très rapidement à un essoufflement en surface. Celui-ci s intensifiera alors avec la profondeur. C est donc le risque d avoir une plongée annulée ou rapidement avortée. En surface, en début, comme en fin de plongée, la règle est de conserver son masque et son détendeur tant que la situation n est pas sécurisée (avec le risque de retourner à l eau alors que l on tente de monter sur le bateau). Page 3 sur 6

L homme, encore l homme Même sous l eau, la présence de l homme est présente : il n est pas rare de rencontrer des lignes de pêches abandonnées, attention donc au piège des fils et des hameçons.

4 L homme, encore l homme Même sous l eau, la présence de l homme est présente : il n est pas rare de rencontrer des lignes de pêches abandonnées, attention donc au piège des fils et des hameçons. Même vigilance avec les filets de pêches. Le courant Sa présence est généralement synonyme de richesse de vie ; donc les plongées sont «vivantes»! En revanche, il faudra comprendre que nager à contre-courant amène à l essoufflement. Il faudra alors être attentif aux directives du Directeur de plongée qui vous sensibilisera aux consignes de plongée à respecter pour qu une plongée dérivante soit appréciée à sa juste valeur. Mais une plongée à l aplomb d une embarcation peut être soumise aux courants. Il faudra en tenir compte pour garantir un retour en surface le plus proche du bateau. Le courant peut toutefois nous aider à nous rapprocher du bateau si la plongée a été préparée en ce sens! Les grottes et cavités La règle est que l on y pénètre seulement si la sortie est visible et permet (comme son entrée) le passage du plongeur avec son équipement! S y aventurer nécessite un éclairage pour voir et pour être repéré par la palanquée. Page 4 sur 6

5 Prépa Niveau 1 L environnement : la flore On distingue les algues et les plantes à fleurs. Elles représentent des caches et refuges pour les animaux ; elles servent également de lieux d alimentation et de reproduction. Pour ces raisons, on plonge pour découvrir et observer mais on ne touche pas! Algue «Fucus denté» Plante à fleurs «Posidonie» L environnement : la faune C est le plus important ; éponges, méduses, mollusques, poissons, Exemple d animal : les éponges «Axinelle verruqueuse» Sabelle paon Anémone solaire Plumulaire Page 5 sur 6

Exemple d espèces qui mordent Murène commune Congre Exemple d espèces qui brulent Méduse «Pélagie» Corail de feu Exemple d espèces qui piquent Références - Site DORIS :

6 Exemple d espèces qui mordent Murène commune Congre Exemple d espèces qui brulent Méduse «Pélagie» Corail de feu Exemple d espèces qui piquent Références - Site DORIS : - Le monde sous marin du plongeur biologiste en Méditerranée (édition GAP) - Weinberg : Découvrir la vie sous-marine Méditerranée (édition GAP) - Page 6 sur 6

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