EASTERN AFRICAN FARMERS FEDERATION
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- Angèline Marie-Françoise Fournier
- il y a 7 ans
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1 EASTERN AFRICAN FARMERS FEDERATION LA DECLARATION DAR ES SALAAM SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Nous, les organisations membres de la fédération Eastern Africa Farmers Federation (EAFF), la plateforme de plus de 20 million agriculteurs de l Afrique Orientale, et se réunissant à Dar Es Salaam, en Tanzanie, du 17 ème au 20 ème Août 2010, demandons les solutions au changement climatique qui sauvegarderont l Afrique et sécuriseront notre développement. Nous reconnaissons que les impacts en Afrique, et surtout dans le secteur agricole, montrent que le changement climatique s avance plus rapidement que prévu par le Quatrième Rapport d Evaluation de IPCC. Le climat mondial semble être sans contrôle et nous devons promptement agir pour le stabiliser dans un étendu favorable à la vie humaine et au bien-être des communautés des petits exploitants dont les moyens de vie dépendent de l agriculture pluviale. Les agriculteurs africains souffrent d un problème qu ils n ont pas causé. L agriculteur africain moyen ne contribue rien au changement climatique. L histoire de la contribution de l Afrique au changement climatique est insignifiante. Dans son préambule, la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique confirme que la plus grande partie des émissions historiques et actuelles des gaz à effet de serre provient des pays développés, et que les émissions par habitant dans les pays en voie de développement sont relativement bases. 1 Nous reconnaissons les efforts des autres parties prenantes y compris les gouvernements et les sociétés civiles faisant un appel à ceux qui causent le changement climatique à travers leurs émissions historiques excessives de continuer à être moralement et légalement responsable de ses impacts sur l Afrique. Par rapport au dialogue international pour la deuxième période de l engagement du Protocole Kyoto, nous faisons un appel pour un résultat basé sur la science, l économique et les dispositions et principes de CCNUCC, et un qui reste toujours juste et protège l avenir de l Afrique.
2 Nous sommes reconnaissant de la position du Groupe Africain de l Union Africaine, et les divers processus de consultation qui ont mené au développement de leur position. Nous reconnaissons les efforts des organisations de recherche, telles que l Association pour la Consolidation de la Recherche Agricole en Afrique Orientale et Centrale (ASARECA), l Institut International de la Recherche de Bétail (ILRI), les Instituts Nationaux de la Recherche Agricole (NARI) parmi d autres, pour l élaboration, la documentation et la diffusion des technologies agricoles qui répondent à ce problème. Nous apprécions également les efforts des différentes organisations qui ont invité les producteurs agricoles et leurs organisations à assister dans leurs processus et dialogues concernant les activités relatives au changement climatique, y compris COMESA, Oxfam, l Association pour la Consolidation de la Recherche Agricole en Afrique Orientale et Centrale (ASARECA), l Alliance Pan Africaine pour la Justice Climatique (PACJA), parmi d autres. Nous constatons, avec déception, que les mécanismes existants du changement climatique excluent le secteur agricole, ou fournissent des avantages négligeables aux agriculteurs et aux éleveurs. 2 Nous notons que le processus dans les dialogues actuels exclut les agriculteurs et leurs organisations. En tant que EAFF, nous comprenons et apprécions actuellement, d une manière compréhensive, les problèmes liés au changement climatique, et ses impacts sur la production agricole et les moyens de vie des agriculteurs. Basé sur l information suscitée, nous prenons la position suivante: Sur l Agriculture et le Changement Climatique
3 Le but principal des petits exploitants agricoles est de moderniser l agriculture à travers l ajout de valeur et l innovation, en reconnaissant le besoin de protéger l environnement, et améliorer nos sols ou terres. Nous faisons pression en faveur de la domestication du cadre de l Afrique de la politique foncière déjà adopté par l Union Africaine pour aborder les systèmes de régimes fonciers, les droits fonciers pour s assurer que les petits exploitants agricoles tirent des avantages des processus de réponse relatifs au changement climatique. Sur l Adaptation au Changement Climatique: Pour limiter et s adapter aux impacts du changement climatique sur les petits exploitants en Afrique, nous faisons un appel aux pays développés de faire compenser l Afrique pour tous les coûts d éviter les risques, les risques réels et les dégâts ainsi que les opportunités perdues des communautés de petits exploitants agricoles. Nous demandons que les actions qui abordent le changement climatique doivent assurer l accord libre, prioritaire et informé des agriculteurs, des autochtones et doivent être sensible au genre dans tous les processus. Nous soutenons la position du Group Africain qu on a besoin du financement initial de 2.5% de Produit Interne Brut Annexe I pour financer entièrement les coûts d adaptation au changement climatique. On a besoin d un nouveau cadre institutionnel sur l adaptation sous le CCNUCC qui comprend: 1) Une Organe Exécutive sous la Conférence des Parties; 2) un nouveau Fond d Adaptation (sous le mécanisme de financement) ; 3) Un Programme Compréhensive d Adaptation; 4) un Mécanisme International pour aborder le risque et la compensation; et 5) un mécanisme de conformité. 3 Les Organisations Paysannes doivent jouer un rôle majeur dans la conception, la mise en œuvre et la révision des politiques, des lois et des programmes du changement climatique, tels que les Plans d Action Nationaux d Adaptation (NAPAs) au niveau national ; la Politique du Changement Climatique de la Communauté de l Afrique Orientale, et l Initiative COMESA du Changement Climatique au niveau régional. Sur l Atténuation du Changement Climatique
4 Les pays industrialisés, sous Annexe 1, doivent s adhérer aux engagements de réduire les émissions de gaz à effet de serre selon l accord du Protocole Kyoto. De plus, les pays Annexe 1 doivent s engager légalement à la réduction des émissions pour la deuxième période d engagement du Protocole Kyoto. Nous appelons les pays Annexe 1 de réduire leurs émissions par au moins 50% des niveaux 1990 d ici Dans leurs formes actuelles, les programmes d atténuation existant tels que les projets de financement carbone qui comprennent le mécanisme Clean Development Mechanism (CDM) et les marchés de carbone Volontaires ne sont pas favorables aux activités des petits exploitants et aux systèmes d élevage. C est parce que ces programmes consistent des critères de qualification très complexe. Dans la deuxième période de l engagement, nous appelons pour leurs reforme pour que ce soient responsive aux réalités africaines et pour qu ils aient un sens d entreprenariat pour les petits exploitants agricoles. Les Organisations Paysannes Nationales doivent jouer un rôle important et majeur dans la conception, la mise en oeuvre et la révision des Actions Nationales Appropriées pour l Atténuation (NAMAs). 4 Sur le Financement du Changement Climatique Ceux qui ont causé le changement climatique doivent compenser les agriculteurs et les citoyens africains pour les impacts défavorables de leur pollution. Les pays africains doivent recevoir la compensation complète pour s adapter aux impacts défavorables du changement climatique (CCNUCC Article 4.4) y compris les pertes de cultures et des bétails ainsi que d autres impactes sur la sécurité alimentaire. Le financement du changement climatique tel que le Fond d Adaptation doit être fourni des sources publiques des pays Annexe 1, et non à travers les mécanismes basés sur le marché. Le financement doit être ajouté à, et non en substitution de l assistance extérieur de développement; doit être prévisible; et le déboursement doit être accéléré. Le financement doit être des subventions, et ne pas des prêts/emprunts.
5 La gestion de financement du changement climatique doit être démocratique, ayant un mécanisme de conformité efficace et transparent. Les organisations paysannes doivent jouer un rôle dans la surveillance, le suivi et l evaluation de l efficacité de ces finances. Sur le Transfert de la Technologie On doit avoir un effort exprès d augmenter l échelle des technologies et des connaissances appropriées existant qui peuvent aider les petits exploitants agricoles de s adapter au changement climatique. De plus, ces efforts doivent tenir compte des connaissances traditionnelles des agriculteurs et du besoin de préserver la biodiversité existant. La recherche agricole qui mène au développement des technologies d adaptation au changement climatique doit être géré par les agriculteurs. Les organisations paysannes doivent s engager dans le développement de l agenda de la recherche. Les gouvernements de l Afrique doivent s assurer que l environnement politique et légal est favorable pour le transfert des technologies à tous les niveaux. Les politiques et les lois comprennent les droits intellectuels de propriétés, et la protection de la variété des plantes. 5 Les pays développés doivent mettre en œuvre leur engagement de fournir la technologie dans «tous les secteurs» y compris le secteur agriculture (CCNUCC, Article 4.1(c)) et le financer aux «coûts complets en hausse» (Article 4.3). Nous soutenons la demande des pays en voie de développement pour un Mécanisme de la Technologie y compris: 1) a un Conseil Exécutif de la Technologie; 2) des Commissions Techniques; 3) un Plan d Action de la Technologie; et 4) un Fond Multilatéral de la Technologie de Climat (sous le mécanisme de financement). Sur le Renforcement de Capacité Nous faisons un appel à nos gouvernements au niveau national et régional d établir les institutions solides qui peuvent bien gérer le changement climatique en matière de mobilisation de ressources et d autres questions relatives au changement climatique. Les organisations paysannes ont besoin de participer d une manière efficace dans les processus de politique du changement climatique y compris les négociations de la Convention Cadre des
6 Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC), et la Conférence Africaine des Ministres de l Environnement (AMCEN). Pour soutenir ces positions, la EAFF s engage : D établir une unité puissant et vibrant du changement climatique pour aider notre organisation et nos organisations membres d intégrer les questions du changement climatique avec les stratégies claires sur l adaptation et l atténuation. De mobiliser et sensibiliser nos membres sur le changement climatique à travers les organisations paysannes nationales De renforcer la capacité de nos membres de s engager dans les programmes d adaptation au changement climatique De participer activement dans les concertations du changement climatique à tous les niveaux De créer les alliances avec les organisations agissant de la même façon en matière du débat et du plaidoyer du changement climatique. 6 Signé par : le 20, Août Philip Kiriro, LE PRESIDENT.. Date
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