EC FP7 Project Contract number: SARNISSA: Sustainable Aquaculture Research Networks in Sub Saharan Africa

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "EC FP7 Project Contract number: 213143. SARNISSA: Sustainable Aquaculture Research Networks in Sub Saharan Africa"

Transcription

1 EC FP7 Project Contract number: SARNISSA: Sustainable Aquaculture Research Networks in Sub Saharan Africa Start Date: February 1 st 2008 Duration: 36 months Titre: Auteur(s): Evaluation des réglementations et des programmes aquacoles au Cameroun Samuel TANGOU. Ingénieur Agronome, Consultant en développement organisationnel, Secrétaire Exécutif de CIFORD, BP : 1476 Bafoussam - Cameroun Tél. : (237) Date de Publication: Juin 2009 Adresse de l auteur: Site Web du projet: tangousamuel@yahoo.fr Mots clés : Aquaculture, Politiques publiques, Evaluation, Cameroun Note: 1. Ce document fait partie d'une série de 10 revues analytiques des politiques aquacoles nationales en Afrique sub-saharienne, produites par le projet SARNISSA en Toutes ces revues peuvent être consultées et téléchargées sur le site web 2. Les avis et opinions défendus dans cette revue sont celles des auteurs et pas nécessairement celles du projet SARNISSA ou de la CE.

2 TITLE : Sustainable Aquaculture Research Networks in Sub Saharan Africa COORDINATOR UNIVERSITY OF STIRLING Institute of Aquaculture Stirling FK9 4LA UK CONTRACTORS CENTRE de COOPERATION INTERNATIONALE en RECHERCHE AGRONOMIQUE pour le DEVELOPPEMENT, Dept PERSYST/UR Aquaculture BP TA B 20 /01, Montpellier Cedex 1, 34033, France WORLD FISH CENTRE (CAIRO), IITA Humid Forest Center BP, 2008 (MESSA), Yaounde Cameroon CAB INTERNATIONAL, Nosworthy Way, Wallingford, OX10 8DE United Kingdom ASIAN INSTITUTE OF TECHNOLOGY, 58 Moo 9 KM4L, Paholythin, Highway Klong Nueng, Klong Luang, Pathumthani 12120, Thailand BUNDA COLLEGE, UNIVERSITY OF MALAWI, Bunda College, Lilongwe, Box 219, Malawi INSTITUT de RECHERCHE AGRICOLE pour le DEVELOPPMENT, IRAD, BP 2067/2123 Yaounde, Cameroon ETC FOUNDATION Kastanjelaan 5, Leusden, 3833AN, Netherlands Dr Little, David E Mail: d.c.little@stir.ac.uk TEL : FAX : Dr Jérôme Lazard Tel Fax jerome.lazard@cirad.fr Dr Randy Brummett Tel Fax r.brummett@cgiar.org Dr Gareth Richards Tel Fax g.richards@cabi.org Ram C. Bhujel Tel Fax Bhujel@ait.ac.th Dr Emmanuel Kaunda Tel Fax ekaunda@yahoo.com Dr Victor Pouomogne Tel Fax pouomognev@yahoo.fr Marielle Dubbeling Tel Fax m.dubbeling@etcnl.nl PRINCIPAL SUBCONTRACTOR Moi University PO Box 3900 Eldoret, Kenya Dr Charles Ngugi Tel: /2, Fax: , cngugi@africaonline.co.ke 1

3 Table de matières LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES... 4 RESUME... 5 I. INTRODUCTION... 6 II. CARACTERISTIQUES DU SECTEUR AQUACOLE AU CAMEROUN Historique de l aquaculture au Cameroun Système d élevage Répartition géographique Pratique et système d élevage Les espèces produites Production piscicole Typologie des fermes piscicoles Commercialisation Principales organisations impliquées Les départements ministériels Les structures de formation Les structures de vulgarisation et d encadrement Les structures de recherche et de développement Les bailleurs de fonds Les organisations de producteurs Rôle du secteur privé dans le développement de l aquaculture Les structures locales de financement Les projets de recherche et de développement Promotion et gestion du secteur aquaculture au Cameroun Cadre institutionnel de l aquaculture au Cameroun Stratégies de développement de l aquaculture Elaboration d un plan de développement durable de l aquaculture Réglementation de l aquaculture au Cameroun III. ANALYSE CRITIQUE DU DEVELOPPEMENT AQUACOLE Les potentialités de développement de l aquaculture Les zones écologiques favorables De nombreuses infrastructures piscicoles mais pour la plupart à l abandon Un cadre institutionnel plutôt favorable Une réglementation favorable mais pas appliquée Des cadres incitatifs en cours d élaboration Des structures d encadrement mais sous la dépendance des financements extérieurs Une forte demande des produits halieutiques mais un accès difficile aux marchés Une forte diversité d espèces locales mais peu d espèces domestiquées Des sous produits d élevage et d agriculture disponibles mais en concurrence avec les autres filières Les contraintes au développement de l aquaculture Les principaux problèmes aquacoles du Cameroun Les problèmes techniques Les problèmes institutionnels Problèmes financiers Problème de la recherche IV. RECOMMANDATIONS POSSIBLES Au niveau du gouvernement Au niveau de la recherche Au niveau de l encadrement Au niveau de la réglementation, Au niveau de la formation Au niveau du capital et de la commercialisation Organisation de la profession V.CONCLUSION

4 Références bibliographiques Annexe 1 : Liste des personnes rencontrées Annexe 2 : Inventaire des textes en faveur du développement de la pêche et aquaculture Annexe 3 : Référence des textes réglementaires

5 LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES ACEFA ATP AGCD APDRA-F AQUACAM CEPID CIFORD CIP CIROP EVAD ENEF GIC CIRAD CNFZV C2D DFID DSRP FAO FASA FED FERPOTA FIDA GIS GTZ IRAD IRD MC² MINADER MINDAF MINEPIA MINRESI NEPAD OP ONG PCP - GSC PNVRA PSSA PPTE PVCOC RAP REPARAC SEAPB SOGREAH SPC UK USAID : Amélioration de la Compétitivité des Exploitations Familiales Agropastorales : Action Thématique Programmée : Belgium Administration for Development Cooperation : Association Pisciculture et Développement Rural en Afrique tropicale humide France : Association des Aquaculteurs du Cameroun : Centre d Excellence pour la Production, l Innovation et le Développement : Centre d Information, de Formation et de Recherche pour le Développement : Construction des Innovations en Partenariat : Conception des Innovations et Rôle du Partenariat : Evaluation de la Durabilité de l aquaculture : Ecole Nationale des Eaux et Forêts : Groupe d Initiative Commune : Centre de Coopération International en Recherche Agronomique pour le Développement : Centre National de Formation Zootechnique et Vétérinaire de Foumban : Contrat de Désendettement et Développement : Department for International Development (United Kingdom) : Document de stratégie de réduction de la pauvreté : Food and Agriculture Organization of the United Nations : Faculté d Agronomie et des Sciences Agricoles : Fonds Européen de Développement : Ferme Polyvalente Takam : Fonds International de Développement Agricole : Geographical Information System : Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit GmbH : Institut de Recherche Agricole pour le Développement : Institut de Recherche pour le Développement : Mutuelle Communautaire de Croissance : Ministère de l Agriculture et du Développement Rural : Ministère des domaines et des affaires foncières : Ministère de l Elevage, des Pêches et des Industries Animales : Ministère de la Recherche Scientifique et de l Innovation : New Partnership for African Development : Organisation des Producteurs : Organisation Non Gouvernementale : Pôle de compétence en partenariat - Grand sud Cameroun : Programme National de Vulgarisation et de Recherche Agricole : Programme spécial de sécurité alimentaire : Pays Pauvre Très Endetté : Pisciculture Villageoise rentable dans les régions Centre et Ouest Cameroun : Recherche Action en Partenariat : Renforcement des Partenariats pour la Recherche Agricole au Cameroun : Service d Appui aux Populations à la Base : Société grenobloise d études et d applications hydrauliques : Société de Provenderie du Cameroun : United Kingdom : United State Agency for International Development 4

6 RESUME Introduite au Cameroun en 1948, l aquaculture, malgré le nombre impressionnant des projets et programmes de soutien au développement qui a eu cours sur le terrain au fil des années, n a pu à ce jour s insérer avec succès dans la mouvance économique paysanne comme les autres élevages traditionnels de bovins de caprins ou de la volaille. Ce n est pourtant ni les potentialités, ni la volonté des bénéficiaires qui ont fait défaut. Les approches méthodologiques des projets et programmes développés (approche top down), les supports techniques de production utilisés (supports restés en station loin des producteurs), la durée impartie aux projets et programmes, les techniques de recherche et de vulgarisation utilisées jusque là, n ont jusqu en 2000 pas tenu suffisamment compte des réalités locales des bénéficiaires. Un nouvel ère s ouvre à partir de 2000 avec de nouveaux projets et programmes qui adoptent des approches dites participatives impliquant les bénéficiaires dans l identification et la recherche des solutions appropriées au développement de l aquaculture (cas du collectif CIP du REPARAC dans le département de la Ménoua, et le cas du PVCOC dans les régions Centre et Ouest). Si aujourd hui les résultats semblent probants pour ces projets et programmes sur le terrain, l inquiétude persiste au niveau de la pérennisation des actions et de l appropriation du processus par les bénéficiaires. Et pour cause, la plupart des producteurs sont vieillissants (la moyenne d âge se situe au dessus de 50 ans), le foncier continue d être facteur limitant pour les jeunes des zones de forte densité humaine (région Ouest), l encadrement continue de souffrir du manque de personnel qualifié, la recherche fonctionne au gré des financements étrangers, les institutions de formation sont à l état de balbutiement. On peut croire qu avec l élaboration par le ministère de tutelle (MINEPIA) d un schéma directeur pour le développement des filières de l élevage en général et la mise sur pied d un cadre stratégique pour le développement durable de l aquaculture en particulier pourront faire avancer les choses. Mais force est de constater que tout reste encore dans la pure spéculation sans action concrète sur le terrain. Comment canaliser les différentes énergies en dispersion dans les centres de recherche, dans les bureaux administratifs, dans les différents projets et programmes, pour favoriser un décollage effectif de l aquaculture au Cameroun? C est la question à laquelle il faudrait parvenir à répondre. L approche nouvelle voudrait que le gouvernement dans le concret dote le Ministère de tutelle (MINEPIA) des moyens nécessaires pour le recrutement des spécialistes en aquaculture. Ces techniciens spécialisés, véritables animateurs conseillers, devraient être répartis sur des zones prioritaires à forte potentialité aquacole et leur action soutenue par la recherche et les services régionaux en charge du développement du secteur. Elle suppose aussi que le gouvernement dote les institutions de recherche (IRAD) des moyens de développer des programmes de recherche adaptés aux besoins des producteurs, de même il devra doter les institutions de formation (FASA, CNFZV) des moyens de former des professionnels techniques aptes à promouvoir le développement aquacole. Les efforts en cours, notamment du projet PVCOC qui appuie la reproduction en milieu paysan (à Batié) de la carpe et du REPARAC qui appuie la récolte, le conditionnement et la commercialisation des alevins (à Santchou) sont à encourager et à élargir pour soutenir et perpétuer les initiatives privées. 5

7 I. INTRODUCTION La forte activité de pêche et le changement climatique qui affectent chaque jour davantage l industrie de pêche ainsi que la biodiversité aquacole devant une demande mondiale sans cesse croissante en ressources halieutiques font penser que l aquaculture reste le seul espoir futur pour la population mondiale. Pour être plus performante et pouvoir satisfaire les manques à gagner en industrie de pêche, l aquaculture mondiale va désormais nécessiter de nouvelles technologies améliorées. Il s agira pour l Afrique en général et l Afrique Sud Saharienne en particulier, zone où l aquaculture traine encore le pas et qui pourtant dispose d énormes potentialités, de ne pas rater le train. Le défit à relever porte sur deux angles : la satisfaction des besoins en protéine animale et surtout l atteinte des objectifs du millénaire quant à la réduction de la pauvreté et la protection de l environnement. C est ici que le projet SARNISSA trouve son originalité dans ce sens qu il entend bâtir un réseau de recherche en aquaculture durable entre les chercheurs du nord (Europe) et ceux de l Afrique sud saharienne. Ce réseau, au delà des échanges des connaissances en matière de recherche et développement en aquaculture, entend aider les pays du sud à booster l aquaculture sur la base des potentialités existantes. Pour mieux faire le travail, le projet SARNISSA entend pour une première étape à travers des consultants locaux, disposer pour chacun des 10 pays partenaires du sud une revue critique de leurs politiques et programmes de développement de l aquaculture qui devra aider à l identification des besoins prioritaires en recherche, en stratégies, en politiques pour permettre le développement durable de l aquaculture. Le Cameroun est situé en Afrique centrale. Il s étire du Nord au sud entre le 2 et le 13 latitude Nord et d Ouest en Est entre le 8 et 16 longitude Est. Sa superficie totale est d environ km² pour une population estimée habitants répartie entre 250 groupes ethniques (World Factbook CIA 2006). Sa riche diversité sur le plan climatique, culturel, humain, géographique et végétal lui a conféré le nom de «Afrique en miniature». Indépendant depuis 1960, le Cameroun est un Etat unitaire qui dispose de deux langues officielles, l Anglais et le Français, fruit d une double colonisation. Le Cameroun est régi par une constitution issue du référendum du 20 mai 1972, laquelle a été révisée par l assemblée nationale le 23 décembre 1995 et promulguée par le chef de l état le 18 janvier Dans son principe, la loi fondamentale de 1996 consacre la séparation et l équilibre des pouvoirs ainsi que la décentralisation dans le cadre d un état unitaire. Le Cameroun a un régime présidentiel ; le Président de la république est le chef de l Etat, le Premier Ministre nommé par le Président de la république est le Chef du gouvernement. Les ministres sont responsables devant le président. Le pouvoir législatif est assumé par le parlement qui est constitué de deux chambres : l assemblée nationale et le Sénat. Les députés, au nombre de 180, votent les lois au cours des sessions ordinaires et extraordinaires. Toutefois, l initiative des lois appartient à la fois au gouvernement et à l assemblée nationale. Pour ce qui est du Sénat, bien que les textes soient déjà établis, le fonctionnement n est pas encore effectif. Sur le plan économique, une croissance soutenue de 1960 à 1985 caractérisée par les exportations des produits agricoles (café, cacao), pétroliers, forestiers et le soutien du gouvernement au développement économique du pays notamment par la subvention du secteur agricole, a fait place à partir de 1986 à une tendance inverse due à la chute des recettes d exportation des mêmes produits. Le Produit Intérieur Brut (PIB) a baissé de 6,3% chaque année, ce qui s est traduit par un déséquilibre des comptes macro-économiques et un déficit des finances publiques. Les différents plans d ajustement structurels imposés par les institutions de Brettons Wood ainsi que la dévaluation de 50% du franc CFA qui s en est suivi sont ressentis par les populations comme une chirurgie sans anesthésie. La baisse drastique des salaires des fonctionnaires, la hausse des prix des denrées de première nécessité sur les marchés locaux ont eu pour conséquences la montée du chômage et de la corruption ainsi que la recrudescence du grand banditisme dans tout le pays. La pauvreté rampante s est installée partout, et donc le corollaire fut la misère et les maladies. C est l image du Cameroun à la veille de son admission à l initiative des pays pauvres très endettés (PPTE) en C est dans ce sillage qu en cette période un document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) est signé par le gouvernement afin de relancer l économie. 6

8 Ce document stratégique place le secteur agricole au rang des priorités, car son apport dans l économie demeure indéniable. Il emploie plus de 60% de la population et contribue pour 41,1% au PIB national. Le secteur halieutique pour sa part emploie plus de personnes parmi lesquelles interviennent dans la pêche artisanale, la pêche continentale et l aquaculture (PNUD 2006). II. CARACTERISTIQUES DU SECTEUR AQUACOLE AU CAMEROUN 2.1 Historique de l aquaculture au Cameroun Tableau 1. Historique des organisations de développement de la pisciculture au Cameroun Organismes Type d organisme Période d activité Activités mises en œuvre Suite donnée aux activités Administration coloniale française Administration coloniale française Administration camerounaise PNUD / FAO Peace Corps OXFAM / SELF HELP Gouvernemen t camerounais /Banque Mondiale USAID CRDI Administration coloniale Administration coloniale Gouvernement camerounais Organismes des Nations Unies ONG Américaine ONGs Britanniques Gouvernement et institution financière Organisme américain de coopération pour le développemen t Organisme canadien de coopération pour le développemen s 1948 _ _ _ _ 1973 Introduction de la pisciculture par la vulgarisation du tilapia en étangs de barrage à partir des régions Centre et Ouest Relance de la pisciculture par la création de 22 stations aquacoles et un service de vulgarisation Aucune action concrète, préférence pour la production caféière et cacaoyère Vulgarisation par les étangs fertilisés, formation de 32 moniteurs piscicoles 1969 Encadrement des 2000 producteurs de tilapia dans les régions Nord Ouest et Sud Ouest 1969 Construction de la station Mbengwi, introduction de la carpe commune 1978 Centre de démonstration de Doumé créée, 600 étangs privés construits 1980 _ _ 1984 Relance du développement de la carpe commune dans l Ouest et Nord ouest, appui à la formation des encadreurs, équipement des stations de recherche (Foumban, Mbengwi) Appui la recherche sur la pisciculture intégrée à l élevage des porcs et poules 7 L activité n a pas mordu auprès des paysans sur les quels on comptait, Les stations ont fonctionné sous perfusion financière et se sont arrêtées à la fin du financement Les stations crées sont tombées en désuète faute de suivi L encadrement s est relâché à la fin du projet Les tilapias produits sont de petite taille Situation qui n encourage pas les producteurs Les techniques de reproduction de la carpe ont disparu avec le départ des techniciens 600 étangs privés de 300 m² construits, et abandonnés à la fin du projet Arrêt des activités des stations, de formation, et ruine des équipements à la fin du projet Arrêt des activités en station avec la fin du projet, leçon retenue par les Leçons retenues Il fallait au départ intégrer les paysans comme on a fait avec la culture du café au Cameroun Il fallait développer l approche d auto financement des stations créées Le pouvoir public aurait privatisé les stations aquacoles On aurait identifié et formé quelques producteurs Il fallait déjà voir le paramètre taille des tilapia, taille marchante (plus de 300g) Encourager les écloseries privées, ou l autofinancemen t des stations Durée du projet courte. Un encadrement de 5 ans serait souhaitable Bon investissement mais le suivi pour la pérennisation a fait défaut, ainsi que l appui à l autofinancemen t des stations La valorisation des déchets animaux continue d intéresser les

9 t producteurs paysans SEMRY Peace Corps SCAC/CEPID DFID / WFC Société para publique de développemen t rizicole ONG américaine Organisme français de coopération au développemen t Organisme anglais de coopération au développemen t SCAC: Peace Corps: FAO: PNUD: Introduction de la pisciculture dans les casiers rizicoles à Maga et Lagdo dans le Nord 1991 _ _ _ 2005 Appui au développement de la monoculture de tilapia Développement de la polyculture de silure, tilapia avec utilisation de sous produits agricoles Appui à la recherche participative en pisciculture et à la commercialisation des produits L activité n a pas suscité un engouement auprès de la population locale La petite taille des poissons obtenus n a pas encouragé la pérennisation des actions Le faible rendement n a pas encouragé la pérennisation des actions après le projet Les activités se sont arrêtées avec la fin du projet Les facilités d obtenir les poissons à partir du barrage ont inhibé l initiative Le paramètre taille n était pas pris en compte. (Voir l échec de 1969) Le paramètre taille n était pas pris en compte Le coût élevé de l encadrement a permis des résultats positifs non pérennes pour les producteurs 2.2 Système d élevage Répartition géographique Le Cameroun, Afrique en miniature, comporte cinq grandes zones agro écologiques : du Nord au Sud, on note la zone soudano - sahélienne, la zone des hautes savanes guinéennes, la zone des forêts humides à pluviométrie monomodale ainsi qu une zone forestière à pluviométrie bimodale. Si les pêches continentales sont possibles et pratiquées dans toutes les zones agro écologiques à travers les réseaux hydrographiques et les barrages hydroélectriques, la pisciculture par contre se manifeste essentiellement dans trois grandes zones de la partie Sud du pays offrant des conditions climatiques plus favorables. En milieu urbain et péri urbain, excepté quelques fermes d initiative privée récemment mises sur pied, la pisciculture reste en grande partie l ombre d elle-même. Il ne reste plus que les vestiges des étangs de barrage construits de l époque coloniale. Ces vestiges abandonnés sont visibles à Yaoundé et ses environnements. 8

10 Dans la partie Nord du pays, la pisciculture est presque inexistante. Les initiatives prises à Maga, Lagdo et Yagoua pour le développement de la pisciculture se sont révélées vaines. Les populations locales trouvent des facilités d obtention de poissons soit à partir des barrages soit dans les cours d eau poissonneux. Figure 1. Carte de la présentation des zones écologiques,(source: DSDSR 2002) (500 mm) Lac Tchad N Centre régionaux de Recherche Agricole Stations Polyvalentes Nord Provinces Extrême- Nord Maroua Maga Tchad Zone I Zone soudano- Sahélienne 10 (1200 mm) Pluviométrie annuelle km Nigéria Garoua Nord Nord- (2000 mm) Bambui et Ouest Mankon Zone III (3000 mm) Zone des Hauts Plateaux de l Ouest Limbé Sud Ouest Ekona Littoral Océan Atlantique Mbengwi Batié Santchou Kribi Foumbot Zone IV Zone Forestière à Régime pluviométrique Bimodale Foumban Ouest Nkolbisson Sud (3000 mm) Gabon Zone II Wakwa Zone des Hautes Savanes Guinéennes Adamaoua Centre Yaoundé Bertoua Doumé Zone V Zone Forestière à Régime pluviométrique Bimodale Congo Est (1200 mm) (1600 mm) Pratique et système d élevage Au Cameroun, la pisciculture se pratique en eau douce, en étangs de dérivation et en étangs de barrage (FAO, 2008). Les alevins de tilapia et de silures sont souvent issus du milieu naturel. Un bel exemple vient de la plaine de Santchou dans le département de la Ménoua où les pêcheurs maîtrisant l environnement aquatique et les comportements des poissons, mettent à la disposition des pisciculteurs des alevins de silure (Clarias gariepinus) par capture dans le milieu naturel. En effet, lors de la crue des principaux cours d eau de la plaine de Mbos (Menoua et Nkam), une grande partie des alevins ne réussit pas à regagner le lit majeur des cours d eau. Ces alevins «piégés» dans des mares naturelles et trous creusés (étangs d inondations) par les paysans le long des cours d eau peuvent alors, sans risque pour le renouvellement de la population de poissons, être récoltés et valorisés comme cela se fait très largement en Asie, continent de tradition piscicole. 9

11 En étang de dérivation, les superficies varient entre 100 à 1000 m² avec des moyennes de l ordre 200 à 400 m² selon les milieux. Ici, les paramètres de production sont contrôlables. L intégration de la pisciculture avec l élevage de porcs ou de poulets se fait aisément. Les déchets de l élevage, d agriculture, de cuisines, servent de fertilisant. Les étangs de dérivation sont construits par les paysans d une part pour valoriser les bas fonds faiblement propices à l agriculture, d autre part pour disposer d une source de protéine familiale. Les étangs de barrage sont obtenus par la construction d une digue perpendiculaire au lit du cours d eau. L eau ainsi barrée inonde une superficie en amont. Les travaux de construction d une digue sont intenses en fonction de la profondeur et de la largeur de la vallée et nécessitent très souvent l apport d un bulldozer. En absence de dispositif de contrôle des entrées d eau, la gestion des étangs de barrage n est pas facile, on y retrouve, outre les poissons en élevage, des poissons non désirés déjà présents dans le cours d eau, le système de vidange ne permet pas souvent l évacuation totale de l eau. La nutrition des poissons est très souvent laissée au bon soin de la nature. Les étangs de barrage sont fréquents dans les zones forestières. En zone urbaine notamment dans la ville de Yaoundé et ses banlieues, la plus part des vieux étangs de barrage sont à la merci des eaux usées en provenance des vieilles stations d épuration situées en amont Les espèces produites On distingue cinq principales espèces de poissons élevées au Cameroun : le tilapia (Oreochromis niloticus), très robuste et capable de supporter les températures extrêmes de l eau et des milieux déficits momentanés en oxygène, est l espèce la plus répandue dans tous les milieux aquatiques du pays, les silures représentés par deux espèces (Clarias gariepinus, Heterobranchus longifilis), sont résistants à la désoxygènation du milieu grâce à leur système de respiration aérienne et se retrouve à l état naturel dans les cours d eau ; Heterotis niloticus, appelé Kanga dans le grand Sud Cameroun est une espèce devenue très populaire à la suite de son introduction dans le bassin du Nyon. La carpe commune (Cyprinus carpio) est un cyprinidé qui s adapte facilement dans les régions des hautes terres de l ouest Cameroun. Notons que les 4 premières espèces sont originaires du bassin du Niger et introduites dans un grand nombre de fleuves côtiers du Cameroun volontairement ou involontairement via la pisciculture. La 5 eme a été importée d Israël en 1969 (FAO, Aperçu général du secteur aquacole au Cameroun) Production piscicole La production piscicole annuelle du Cameroun est estimée à 870 tonnes en 2006 (Pouomogne et Pemsl, 2008). Cette production est faite par 4200 pisciculteurs environ et dans 7500 étangs, pour une superficie totale estimée à 245 hectares. La grande partie de cette production entre dans l alimentation familiale, tandis que le reste fait l objet de vente soit localement à bord des étangs, soit dans les grandes villes comme Yaoundé. Tableau 2. Indicateurs de production (Pouomogne et Pemsl) Nbre de pisciculteurs 1,300 3,000 3,500 3,800 4,000 4,200 Nbre d étangs 2,000 5,000 5,800 6,000 7,000 7,500 Superficie totale (ha) Production annuelle Tilapia (t) Poisson chat (t) Autres (t) Production totale (t)

12 2.2.5 Typologie des fermes piscicoles Les travaux de recherche action menés dans le cadre du projet «Evaluation de la Durabilité de l Aquaculture» (EVAD) (Gobert, 2008) au Cameroun ont permis de classer les fermes piscicoles en quatre catégories : Type 1. Petites exploitations transmises Il s agit d une pisciculture traditionnelle ancestrale caractéristique de la plaine des Mbos dans le département de la Ménoua. Les pisciculteurs creusent des trous le long des cours d eau poissonneux, ces trous constituent des pièges pour les poissons et les alevins qui viennent y amarrer lors des grandes crues, et les pisciculteurs n ont qu à attendre la décrue pour faire la pêche. Cette pratique Pêche traditionnelle, plaine des Mbos (Photos CIP Pisciculture) est connue également en Asie. La production est estimée à 100 à 200 kg par trou et les espèces pêchées sont : Clarias jaensis, Clarias gariepinus, Oreochromis niloticus. Ce type d exploitation convient dans les milieux de fréquentes inondations. Les techniques de pêche et de conditionnement restent à développer pour mieux rentabiliser les activités. Type 2. Petites exploitations récentes Il s agit d une pisciculture traditionnelle dont les caractéristiques sont les suivantes : superficie moyenne 200 m², le tilapia (Oreochromis niloticus) et le poisson chat (Clarias gariepinus) sont les espèces en production, l alimentation se fait à base des sous produits agricoles, des fientes de poules, et des fèces des porcs. Le rendement annuel est généralement faible, inferieur à 2,5 tonnes à l hectare mais peut atteindre 7 tonnes pour les plus performants pisciculteurs. La main d œuvre est familiale pour la construction et l élevage. A la récolte, une grande partie entre dans la consommation familiale, le reste était vendu jusqu à présent aux bords des étangs. Ce type d élevage est très adapté dans les zones de forte densité de population (Région Ouest) où les terres sont rares. Il sert parfois d actions utiles à la valorisation des bas fonds non propices à l agriculture. Exploitation type à Fokoué (Photos CIP Pisciculture) Type 3. Exploitations moyennes Ce type de pisciculture se distingue du précédent par la taille de l exploitation et la capacité de l exploitant à mobiliser les intrants. La taille moyenne des étangs est au dessus de 500m² et la production annuelle dépasse 2,5 tonnes par hectare. La main d œuvre est familiale pour la construction et la conduite de l élevage. Les alevins de tilapia sont récupérés à la vidange de l étang tandis que ceux de silures proviennent des stations de recherche ou de petites écloseries (GIC AIO à Batié). Tout comme le type précédent, l alimentation principale est constituée de fiente de poule, des déchets agricoles et des restes de cuisine. Ces deux premiers types d exploitation conviennent dans les zones de forte densité de population où les terres sont rares (Région Ouest), mais les techniques restent à perfectionner pour améliorer le rendement. Exploitation type du GIC AIO à Batié (CIFORD) 11

13 Type 4.Grandes exploitations Ce type était représenté par un seul cas (Cas de Food Fish Corps de Foumban) bien que quelques autres investisseurs pourraient s intéresser à cette activité. Cette exploitation aujourd hui disparue, pratiquait la monoculture du Clarias. Les alevins étaient produits sur place et l alimentation était constituée de granulées fabriquées dans une unité semi industrielle rattachée à l exploitation. La production était commercialisée sur le marché de Yaoundé en demi-gros au prix de 1300F/kg. L entreprise disposait d une quinzaine de salariés à plein temps. La plus grande vente réalisée a été de 5t de poissons écoulés sans grande difficulté par le commercial durant le mois de décembre Food Fish Corps pendant l activité en 2005 (Victor Pouomogne ) Les piscicultures anciennes transmises par les ancêtres se caractérisent par des pratiques rituelles et des régulations informelles fortes. Les produits issus de l exploitation de ces étangs d inondations sont pour l essentiel autoconsommés par la famille restreinte ou partagés entre les membres de la famille élargie. Les poissons ne sont pas alimentés sauf exception. Dans ce cas les apports constitués de déchets de cuisines ou de sous produits agricoles sont réalisés durant la saison sèche, lorsque les eaux se sont retirées. La superficie moyenne des étangs avoisine 40 m² pour une profondeur moyenne de 1,6 m. Les piscicultures nouvelles ont toutes été créées après A l exception d une pisciculture patronale spécialisée exploitée dans le cadre d un contrat de location avec l Etat, l activité piscicole constitue une diversification au sein d exploitations agricoles qui sont transmises pour le plus grand nombre de cas par héritage. Dans la province de l Ouest, les contraintes biophysiques, les capacités financières limitées associé à la pénibilité du travail de creusement manuel des étangs sont en grande partie à l origine de la taille restreinte des exploitations piscicoles. Cette situation propre aux spécificités de la Région Ouest se retrouve dans les régions présentant les mêmes caractéristiques mais n est pas généralisable à l ensemble du Cameroun et notamment aux zones forestières des Régions du Centre et de l Est. Dans ces zones souvent caractérisées par de larges bas - fonds et une moindre pression foncière (faible densité d habitants), les étangs piscicoles de type barrage sont de grandes tailles et leur gestion en intrant est extensive. 12

14 2.2.6 Commercialisation Au Cameroun, la grande partie de la production aquacole est vendue au bord des étangs par les producteurs, la demande au niveau local est souvent plus grande par rapport à l offre. Toutefois le poisson de la pisciculture qui arrive sur le marché urbain a plus de chance d être vendu plus cher que la vente au niveau local. Sur les marchés, cette commercialisation est faite généralement par les femmes des producteurs ou par les femmes «bayam sellam». Les prix bord étangs varient de 800 à 1000 Fcfa par kg de tilapia et de 1000 à 1200Fcfa par kg de Clarias ou de carpe. Les difficultés d accès aux marchés urbains les plus rémunérateurs entrainent une réduction de la marge bénéficiaire des pisciculteurs du milieu rural. L organisation des producteurs en groupes ou en associations permet de résoudre certains problèmes communs (approvisionnement en intrants, commercialisation des produits), c est l exemple de COPIFOPEM à Fokoué dans le département de la Ménoua. Pêche à Batié (CIFORD 2008) Commercialisation au bord de l étang à Batié (CIFORD 2008) 13

15 2.3 Principales organisations impliquées Les départements ministériels Tableau 3. Les départements ministériels impliqués Organisme Type d organisme Période d activités Activités mises en œuvre Ministère de De 1972 à En charge de l Elevage, des Public nos jours l élaboration, de la mise pêches et des en œuvre, et du suivi Industries évaluation de la politique Alimentaires du gouvernement en (MINEPIA) matière d élevage, de pêche et de développement des Ministère de la recherche Scientifique et de l innovation (MINRESI) Ministère de l Agriculture et du Développeme nt Rural (MINADER) Ministère des domaines et des affaires foncières (MINDAF) Ministère de l environneme nt et de la protection de la nature (MINEPN) Public Public Public Public MINRESI : De 1960 à nos jours industries animales En charge de l animation, de la coordination et du contrôle des activités de recherches scientifiques En collaboration avec le MINEPIA et le MINRESI Assure la coordination des activités de vulgarisation à travers le (PNVRA). Responsable de l élaboration et de la réalisation des programmes gouvernementaux en matière de drainage, d irrigation, d hydraulique agricole et pastorale, de protection phytosanitaire En charge de l élaboration, de la mise en œuvre et de l évaluation de la politique du gouvernement en matière de gestion foncière et domaniale En charge de l élaboration, de la mise en œuvre et de l évaluation de la politique du gouvernement en matière de gestion et de protection de l environnement Suite donnée / résultats obtenus Un cadre stratégique de développement de l aquaculture mis sur pieds en 2003, un cadre institutionnel propre (Une Sous Direction de l aquaculture créée en 2005) Une station de recherche piscicole à Foumban. Des programmes de recherche sur des financements de l extérieur 2500 agents vulgarisateurs formés provenant du MINADER et MINEPIA. 60% des chercheurs de l IRAD associés au PNVRA. Des producteurs agricoles encadrés dans le système de «formation et visite» L ordonnance N 74 1 du 06/07/1974 fait des bas fonds marécageux des domaines privés de l Etat La loi cadre N 96/12 du 5/08/ 1996 relative à la gestion de l environnement, voudrait que tout promoteur de projet d aménagement d ouvrage, d équipement ou d installation soit tenu de réaliser une étude d impact permettant d évaluer les incidences directes ou indirectes dudit projet sur l équilibre écologique de la zone d implantation Leçons retenues / Observations Absences de moyens financiers, matériels, humains pour la mise en œuvre des stratégies ou le fonctionnement normal des services Faible effectif et statuts dégradés des chercheurs. Les chercheurs séniors sont engagés dans les expertises personnelles loin des préoccupations des producteurs Moins de 2% de techniciens spécialisés en aquaculture parmi les agents de vulgarisation. Moins de 1% de chercheurs spécialisés en pisciculture au PNVRA L encadrement technique des pisciculteurs n est pas significatif sur le terrain par le PNVRA. Le suivi de l application de cette ordonnance contribuerait à décourager les initiatives piscicoles en milieu rural et urbain La suivi de la mise en application de cette loi contribuerait à décourager les pauvres paysans incapables de financer les études d impact environnementaux 14

16 2.3.2 Les structures de formation Tableau 4. Les structures de formation impliquées Organismes Type d organisme Période d activités Activités mises en œuvre Le Centre national de formation zootechniqu e et vétérinaire (CNFZV) de Foumban. Ecole des eaux et forêts de Mbalmayo (ENEF) La Faculté des sciences agronomique s de l université de Dschang (FASA) Institut Supérieur des Sciences Halieutiques à l Université de Douala Structure de formation publique Structure de formation publique Structure de formation publique Structure de formation publique De 1950 sous le nom de Centre Aquacole National (CAN), à CNFZV de 1986 à nos jours De 1949 sous le nom de Centre d apprentissage Forestier (CAF), à ENEF de 1980 à nos jours De 1972 sous le nom d Ecole Nationale Supérieure Agronomique (ENSA) à FASA en 1993 De 1993 à nos jours Université de Dschang (FASA): ENEF: formation des techniciens et techniciens adjoints en pêche, en aquaculture, et en élevage formation des agents techniques, des Techniciens, et des Techniciens supérieurs des eaux et forêts Formation des Ingénieurs Agronomes, Ingénieurs des Eaux, Forêts et chasse Prévu pour former les cadres supérieurs en pêche et aquaculture Suite donnée / résultats obtenus étudiants formés de 1986 à 2007 dont 597 en aquaculture. Une réforme est en cours qui vise l approche formation emploi les cours d aquaculture font partie des programmes de formation sans constituer une spécialisation Des 100 Ingénieurs formés chaque année à la FASA, on compte en moyenne 4 Ingénieurs spécialisés en aquaculture. Depuis 1993, 3 étudiants en aquaculture inscrits en Ph.D Structure non fonctionnelle par manque d infrastructures Leçons retenues / Observations Moins de 5% des 597 sont recrutés au MINEPIA, le reste non opérationnel. L approche entreprenariat devrait être encouragée à l école Les étudiants formés ont quelques notions en aquaculture mais sont avant tout opérationnels en foresterie sur le terrain Les étudiants formés sont des Ingénieurs agronomes ou forestiers, l aquaculture ne constitue qu un thème de mémoire de fin de formation certains étudiants du département de la biologie animale. Notes. A La FASA : au département production animale, l aquaculture et la pêche constituent un cours d option en 5 e année. Un Master of science et Ph.D option aquaculture existe en production animale, filière biotechnologie et production animale. Les cours spécifiques du Master option Aquaculture sont les suivants: introduction à l aménagement des plans d eau et bassins versants (35 heures), ichtyologie (20 heures), limnologie, algologie (30 heures, construction des infrastructures aquacoles (30 heures), pratiques piscicoles, aquariologie (45 heures), aquaculture des mollusques et crustacés (30 heures)environnement et santé des animaux d élevage aquacole (30 heures), technologies des produits de la pêche (40 heures), gestion des entreprises, marketing et stratégies commerciales (20 heures), économie des pêches, économie internationale et marchés agricoles (30 heures), droit de l aquaculture et de la pêche (10 heures). Des points forts à ce niveau, on note que les étudiants en spécialisation aquacole sont associés aux chercheurs (CIRAD, IRAD, FASA) qui leur proposent des thèmes de mémoire et assurent le suivi accompagnement. Côté faiblesses, on peut noter l insuffisance du personnel enseignant qualifié (un seul enseignant qualifié permanent), faible diversification des domaines de spécialisation aquacole. 15

17 Au CNFZV : les programmes de formation portent sur l aquaculture, la construction des étangs, l aménagement des pêcheries, l ichtyologie, l ichtyo - pathologie, l administration. Comme force du CNFZV, on peut noter que la formation des techniciens spécialisés en aquaculture, la réalisation des stages de fin de formation bénéficient de l appui des chercheurs de l IRAD. Comme faiblesses on peut noter l insuffisance du personnel enseignant qualifié en aquaculture. Depuis 2007 l école reste fermée en attendant une éventuelle réforme Les structures de vulgarisation et d encadrement Tableau 5. Les structures de vulgarisation et d encadrement impliquées Organismes Type d organis me Période d activités Activités mises en œuvre Programme national de vulgarisation et de recherche agricole (PNVRA), Centre international de formation et de recherche pour le développem ent (CIFORD) Service d Etudes et d Appui aux Populations à la Base (SEAPB) Association Pisciculture et Développem ent Rural en Afrique France (APDRA F) Structure de vulgarisatio n agricole ONG ONG ONG De 1987 sous le nom de programme national de vulgarisatio n et de formation agricole (PNVFA) à PNVRA en 1995 De 1995 à nos jours De 2005 à nos jours De 2005 à nos jours Formation encadreurs agricoles, encadrement des des producteurs agricoles à travers le système «formation et visite» Développement de la pisciculture intégrée à l élevage. Recherche action piscicole en partenariat avec le CIRAD, IRAD, Développement d entreprenariat piscicole en partenariat avec APDRA F dans la région Ouest Développement d entreprenariat piscicole en partenariat avec APDRA F dans la région Centre Coordination des travaux de développement d entreprenariat piscicole à travers le projet PVCOC dans les régions Centre et Ouest Suite donnée / résultats obtenus Formation de 2500 encadreurs agricoles, 1677 zones de vulgarisation créées, 60% des chercheurs mobilisés. Des producteurs agricoles encadrés dans le système de «formation et visite» Publication de «Vers une pisciculture intégrée». Appui à la structuration des organisations paysannes (COPIFOPEM, PEPISA) Rendement piscicole de 100 pisciculteurs encadrés amélioré Rendement piscicole de 130 pisciculteurs encadrés amélioré Rendement piscicole de 200 pisciculteurs encadrés amélioré Leçons retenues / Observations Moins de 2% spécialistes en aquaculture parmi les agents de vulgarisation. Moins de 1% de chercheurs spécialisés en aquaculture associés au PNVRA. L encadrement technique des pisciculteurs n est pas significatif sur le terrain. Moyens humains limités à 2 animateurs piscicoles. Zone d action réduite dans la région Ouest Autonomie d entreprenariat développée chez les pisciculteurs encadrés, actions utiles pouvant être répliquées ailleurs Moyen humain limité à 5 animateurs Zone d action réduite à la région Centre. Autonomie d entreprenariat développée chez les pisciculteurs encadrés, actions utiles pouvant être répliquées ailleurs Zone d action réduite aux régions Ouest et Centre Projet PVCOC limité à 5 ans actions utiles recommandées ailleurs CIFORD, cifort@yahoo.fr; site Web : 16

18 SEAPB, APDRA F, site web: IRAD/PNVRA, Les structures de recherche et de développement L institut de recherche pour le développement (IRAD: Né en 1996 de la fusion de l institut de recherche agricole (IRA) et de l institut de recherche zootechnique (IRZ), l IRAD dispose d une station de recherches halieutiques et océanographiques à Limbé et d une station de recherches piscicoles à Foumban. Depuis 2005, la station de Foumban, déjà auréolée de la vocation régionale et internationale, conduit les recherches sur l aquaculture, la pêche continentale, les forêts des zones de transition. Le Centre international de la recherche agricole pour le développement (CIRAD, Site web : est un institut de recherche basé à Montpellier en France. Cette structure de recherche est représentée au Cameroun par une direction régionale. Elle fait des travaux dans le domaine de l agronomie et notamment conduit des travaux de recherche action sur la pisciculture en partenariat avec les structures nationales locales dont l IRAD, l Université de Dschang, les ONGs et organisations paysannes. Le World Fish Center (WFC : est un organisme de recherche international spécialisé dans la recherche dans le domaine de la pêche et l aquaculture. Ses travaux sont remarquables dans la région Centre à travers trois principaux projets : le projet de développement des systèmes d intégration agriculture aquaculture pour les petits exploitants agricoles des zones forestières du Cameroun, le projet d encadrement des communautés locales de la région de Campo Ma an (Koelon, Akom2) dans l amélioration de la durabilité économique et environnementale de la gestion des ressources aquatiques, le projet d exploitation durable des poissons d ornement Les bailleurs de fonds Les principaux bailleurs de fonds qui se sont intéressés à l aquaculture camerounaise sont les suivants : La Coopération française (Projet Yemessoua, 1998, projet REPARAC 2000 à 2009 :1,000,000 US$ dont 72,000 US$ pour le collectif CIP), le Corps de la paix américaine, la Banque Mondiale, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l Organisation des nations unies pour l alimentation et l agriculture (FAO), IDRC (Canada) (1987 : 400,000 US$), United State Agency for International Development (USAID), Belgium Administration for Development Cooperation (AGCD) (1991 : 450,000 US$), Department for International Development (DFID) (2000 : 1,500,000 US$), Coopération néerlandaise (1987 : 260,000 US$). (Source: Modified from Brummett et al. 2004c) Les organisations de producteurs La mise sur pied de la loi N 92/006 du 14 août 1992 relative aux sociétés coopératives et aux groupes d initiative commune a permis l émergence de plusieurs organisations paysannes. Dans le domaine piscicole, on peut distinguer trois catégories d organisations impliquées : les organisations de producteurs actifs sous un projet ou un financement précis et qui disparaissent parfois à la fin du processus (GROUPY, APIC), les producteurs d alevins (GIC AIO à Batié, GIC PEPISA à Santchou), les bayam sellam qui sont des intermédiaires entre les producteurs et les consommateurs, les prestataires de services qui s investissent pour être des interlocuteurs de choix dans l encadrement, la formation des autres producteurs, et pour offrir des services payants aux nouveaux pisciculteurs dans la construction des étangs (AIO). Les structures d appui au développement de l aquaculture gagneraient à travailler avec les producteurs d alevins et les prestataires de services pour la pérennisation de l activité. 17

19 Tableau 6. Les principaux producteurs d alvins au Cameroun Farmer Location Species Facilities Production in 2006/2007 Private NKOA, Bruno Nkoabang, Central Hatchery building + 7 Catfish Province ponds, 9000m 2 ETABA, Desiré Nkolzoa, Central Province Tilapia 11 ponds, 1430m tilapias DIOGNE, Michel Batié, Hatchery building clarias, 8800 Catfish West Province ponds, 2400m 2 carp NOUPIMBONG, Maurice Bapi, Catfish, West Province tilapia 6 ponds, 700m 2 NDOUMOU, Antoine Nkolmesseng, Central Province Catfish 1 pond + 8 tanks, 2500 m 2 WOUANJI, Jean Bandjoun, West Province Catfish 3 ponds, 900m 2 YOUDOM, Bernard Batié-Nsoh, West Province Catfish 10 ponds, 5000m tilapia TAMO, David Bafoussam, West Province Catfish 6 ponds, 1200m 2 DJOUMESSI Télesphore LINDJOUOM Issah AWOA, Lucien TABI, Abodo Foreke Dschang West province Ngoundoup West province Yemssoa, Central Province Mbankomo, Central Province Catfish, carp 4 ponds, 2000 m², hatchery building plus equipment clarias in 2002 Tilapia 3 ponds, 1500 m² tilapia Catfish Tilapia, Catfish Hatchery Building + 5 ponds, 3200m 2 Hatchery Building + 19 ponds, 9500 m 2 Over tilapia Catfish & common carp YENE, Joseph Nkoabang (Lada), Central Province Catfish 12 ponds, 360 m 2 YONG-SULEM, Steve Mbankolo, Central Province Catfish 23 ponds, 2100m 2 OBEN, Benedicta Buea, Hatchery Building + 5 Catfish SW Province concrete tanks EBANDA, Jeanne Mbandoum, Central Province Tilapia 17 ponds, 7000m 2 Public Melen Yaoundé Tilapia, Offices, Hatchery, Catfish concrete tanks, 10 ponds catfish Ebolowa Tilapia, Offices, Hatchery, Catfish concrete tanks, 10 ponds Bertoua / Batouri Tilapia, Offices, Hatchery, Catfish concrete tanks, 16 ponds Nkwen Bamenda Catfish, Offices, Hatchery, carp concrete tanks, 10 ponds CNFZV Foumban Tilapia, Offices, Hatchery, Catfish concrete tanks, 52 ponds IRAD Koupa Matapit Catfish, Offices, Hatchery, carps carp concrete tanks, 20 ponds catfish Fish hatcheries known to be operating in Cameroon as of November 2005 (Source: Brummett, 2007 adapted) 18

20 Figure 2. Carte de répartition des écloserie (Source : Victor Pouomogne) ))2007) Rôle du secteur privé dans le développement de l aquaculture Au niveau de l alimentation, les fientes de poules très prisées dans la nutrition des poissons se procurent auprès des grands aviculteurs (SPC, FERPOTA) aux prix de 1800 Fcfa le sac de 50kg. Les alevins s obtiennent auprès des producteurs ci dessus cités. Le conditionnement à petite échelle se fait par les femmes «bayam sellam» qui achètent les poissons frais et qui procèdent par fumage avant de revendre. Les différents maillons d intervenants sont à prendre en considération lors de l élaboration des stratégies de développement de l aquaculture. Conditionnement des poissons chat à Santchou (Photos CIP Pisciculture 2007) Calibrage des alevins des poissons chat à Santchou (Photos CIP Pisciculture 2007) Les structures locales de financement En dehors des bailleurs de fonds étrangers qui subventionnent le secteur rural, les structures spécialisées dans le financement du monde rural en général et de l aquaculture en particulier sont inexistantes au Cameroun. Les banques classiques existantes ont des préférences pour le commerce et l industrie, l agriculture en général représente pour elles des activités à risques et les producteurs de leur côté ne disposent pas souvent des garanties appropriées. Toutefois des structures de micro finance à l instar des Mutuelles Communautaires de croissance (MC²) présentes en milieu rural s activent dans le financement des activités agricoles. Ces structures dont les taux d intérêt débiteur moyen est de 12% montrent des signes d encouragement qui leur ont valu la confiance du MINADER pour le logement d un fond de financement des activités des producteurs regroupés en GIC (crédits de groupes du fond PPTE). 19

Résumé du rapport final du Projet ECDD

Résumé du rapport final du Projet ECDD Résumé du rapport final du Projet ECDD Janvier 2010 avril 2013 A propos du projet ECDD Le projet ECDD a été mis en œuvre par la Bristol Conservation & Science Foundation (une unité opérationnelle de Bristol,

Plus en détail

PLAN R E V A RETOUR VERS L AGRICULTURE

PLAN R E V A RETOUR VERS L AGRICULTURE REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------ MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L HYDRAULIQUE RURALE ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE ------------ NOUVELLE ORIENTATION DE LA POLITIQUE AGRICOLE

Plus en détail

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC 1. INTRODUCTION 2. ETAT DES LIEUX PLAN 3. PROBLEMATIQUE DE LA DEGRADATION DES TERRES ET DE LA

Plus en détail

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Marcel MAZOYER professeur à La Paz juillet 2 007 Contenu 1. Une situation agricole et alimentaire mondiale inacceptable 2. Développement

Plus en détail

PROGRAMME D APPUI A MAÎTRISE D OUVRAGE DES ADMINISTRATIONS DU SECTEUR RURAL MINADER-MINEPIA (AMO) PHASE II 2013-2016 FINANCEMENT C2D

PROGRAMME D APPUI A MAÎTRISE D OUVRAGE DES ADMINISTRATIONS DU SECTEUR RURAL MINADER-MINEPIA (AMO) PHASE II 2013-2016 FINANCEMENT C2D MINISTERE DE L AGRICULTURE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL MINISTERE DE L ELEVAGE, DES PÊCHES ET DES INDUSTRIES ANIMANES PROGRAMME D APPUI A MAÎTRISE D OUVRAGE DES ADMINISTRATIONS DU SECTEUR RURAL MINADER-MINEPIA

Plus en détail

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD PRÉSENTATION POWER POINT Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD Cheikh FOFANA, Assistant au Secrétaire Exécutif, Secrétariat

Plus en détail

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES 1 Marrakech -29, 30 et 31janvier 2014 Session 2 Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole L expérience de la Compagnie

Plus en détail

L Assurance agricole au Sénégal

L Assurance agricole au Sénégal COLLOQUE FARM - Pluriagri : Assurer la production agricole Comment faire des systèmes assurantiels des outils de développement? 1 Paris, le 18 décembre 2012 Thème L Assurance agricole au Sénégal Un système

Plus en détail

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION REPUBLIQUE TOGOLAISE Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE ET DE SECURITE ALIMENTAIRE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET

Plus en détail

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO AVANT-PROPOS L Annuaire statistique de la FAO fournit une sélection d indicateurs par pays sur l alimentation et l agriculture. Les données proviennent de FAOSTAT, la base de données statistique de l Organisation

Plus en détail

LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS 2014-2020

LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS 2014-2020 LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS 2014-2020 CONNAÎTRE les programmes européens Pour faire face à la crise et aux grands défis de l Union européenne, ses Etats membres ont adopté en 2010 la Stratégie

Plus en détail

Programme d Appui au Développement du Secteur Privé (PADSP) du Cameroun. Le 5 novembre 2013

Programme d Appui au Développement du Secteur Privé (PADSP) du Cameroun. Le 5 novembre 2013 Programme d Appui au Développement du Secteur Privé (PADSP) du Cameroun Le 5 novembre 2013 Plan de la présentation 1. Contexte du Programme 2. Objectifs et méthode du Programme 3. Activités prévues dans

Plus en détail

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse

Plus en détail

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI)

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) Un partenariat en appui aux politiques environnementales en Afrique de l Ouest PROGRAMME AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE

Plus en détail

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE 1. Les investissements doivent contribuer à et être compatibles avec la réalisation progressive du droit à une alimentation suffisante et nutritive

Plus en détail

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union

Plus en détail

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur.

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur. INVESTIR AU TCHAD POURQUOI INVESTIR AU TCHAD Des Potentialités Economiques Enormes Un Environnement Politique et Economique Favorable Une Activité Economique Réglementée Un Cadre Indicatif Favorable. DES

Plus en détail

PROJET GCP/GLO/208/BMG «CountrySTAT pour l Afrique Sub-Saharienne» RAPPORT PANORAMA I SUR LES STATISTIQUES AGRICOLES ET ALIMENTAIRES C A M E R O U N

PROJET GCP/GLO/208/BMG «CountrySTAT pour l Afrique Sub-Saharienne» RAPPORT PANORAMA I SUR LES STATISTIQUES AGRICOLES ET ALIMENTAIRES C A M E R O U N GCP/GLO/208/BMG Rapport Panorama 1 PROJET GCP/GLO/208/BMG «CountrySTAT pour l Afrique Sub-Saharienne» RAPPORT PANORAMA I SUR LES STATISTIQUES AGRICOLES ET ALIMENTAIRES C A M E R O U N ORGANISATION DES

Plus en détail

SECTION A: INFORMATIONS CLES

SECTION A: INFORMATIONS CLES ANNEXE 3 : GUIDE POUR PREPARER LA PROPOSITION DE PROJET DETAILLE DANS LE CADRE DES MECANISMES DU FONDS COMPETITIF ET DE RECHERCHE COMMISSIONNEE DU CORAF/WECARD SECTION A: INFORMATIONS CLES Coût total du

Plus en détail

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION Investir pour le futur Anticiper - Innover 01 BP 3726 ABIDJAN

Plus en détail

Le système de protection sociale en santé en RDC

Le système de protection sociale en santé en RDC REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection

Plus en détail

SYNTHESE DE PRESENTATION DU PPILDA

SYNTHESE DE PRESENTATION DU PPILDA SYNTHESE DE PRESENTATION DU PPILDA INTITULE DU PROJET : PROJET DE PROMOTION DE L INITIATIVE LOCALE POUR LE DEVELOPPEMENT D AGUIE 1 Intitulé du Projet : Projet de Promotion de l Initiative Locale pour le

Plus en détail

demain Aujourd hui ACDIC A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS

demain Aujourd hui ACDIC A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS ACDIC Aujourd hui & demain A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS D. QUATRE THEMES D ACTIONS PRIORITAIRES E. NOS AMBITIONS

Plus en détail

FORMATION D EXPERTS REGIONAUX POUR UNE GESTION DURABLE DES FORETS DU BASSIN DU CONGO

FORMATION D EXPERTS REGIONAUX POUR UNE GESTION DURABLE DES FORETS DU BASSIN DU CONGO ANNEE UNIVERSITAIRE 2005-2006 FORMATION D EXPERTS REGIONAUX POUR UNE GESTION DURABLE DES FORETS DU BASSIN DU CONGO Informations générales, conditions d admission, frais de participation et dossier de candidature.

Plus en détail

Table des matières 1 INTRODUCTION.. 1

Table des matières 1 INTRODUCTION.. 1 Table des matières Liste des tableaux. VI Liste des schémas. IX Liste des graphiques. X Liste des abréviations... XII Summary and Conclusions... XIV Zusammenfassung und Schlussfolgerungen... XXI 1 INTRODUCTION..

Plus en détail

PJ 28/12. 7 février 2012 Original : anglais. Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni

PJ 28/12. 7 février 2012 Original : anglais. Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni PJ 28/12 7 février 2012 Original : anglais F Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni Encourager l intensification de la production caféière et vivrière au moyen

Plus en détail

CENTRALES HYDRAULIQUES

CENTRALES HYDRAULIQUES CENTRALES HYDRAULIQUES FONCTIONNEMENT Les différentes centrales hydrauliques Les centrales hydrauliques utilisent la force de l eau en mouvement, autrement dit l énergie hydraulique des courants ou des

Plus en détail

Impact économique du secteur des coopératives. George Karaphillis CED Institute, Cape Breton University

Impact économique du secteur des coopératives. George Karaphillis CED Institute, Cape Breton University Impact économique du secteur des coopératives George Karaphillis CED Institute, Cape Breton University Tendances Les coopératives au Canada 350 300 250 200 150 100 50 0 Les coopératives en Nouvelle- Écosse

Plus en détail

Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores

Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté aux Comores La pauvreté rurale aux Comores Depuis leur indépendance en 1975, les Comoriens ont souffert de l instabilité politique

Plus en détail

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale 1. Le secteur informel en Afrique : définition et caractéristiques générales Le secteur informel est défini comme l'ensemble des unités

Plus en détail

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE 9ÈME RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM La Valette 27 septembre 2012 DECLARATION FINALE page 1 A l invitation de S.E. George Pullicino,

Plus en détail

Qu est-ce que le commerce équitable?

Qu est-ce que le commerce équitable? FAIR TRADE RULES! Position du mouvement international du commerce équitable en vue de la VI e Conférence Ministérielle de l OMC à Hong Kong Octobre 2005 «Nous, les membres du mouvement international du

Plus en détail

GUIDE D ORIENTATION AUX ORGANISATIONS DE BASE

GUIDE D ORIENTATION AUX ORGANISATIONS DE BASE FONDS D APPUI AUX INITIATIVES RAPPROCHEES (FAIR) GUIDE D ORIENTATION AUX ORGANISATIONS DE BASE I. Contexte/justification II. Eligibilité des actions 1 III. IV. Eligibilité des demandeurs Durée d exécution

Plus en détail

«Cette femme réduit le grain en farine grâce à une pierre à moudre (metate) et un broyeur cylindrique (mano)». 1 LA PROBLEMATIQUE

«Cette femme réduit le grain en farine grâce à une pierre à moudre (metate) et un broyeur cylindrique (mano)». 1 LA PROBLEMATIQUE Proposition de réglementation spécifique de la production et de la commercialisation de produits agricoles et alimentaires traditionnels en Amérique latine ( ) - Propositions «Metate» - Marlen LEON GUZMAN

Plus en détail

L AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT AU CAMEROUN. Le secteur privé

L AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT AU CAMEROUN. Le secteur privé L AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT AU CAMEROUN Le secteur privé LE SECTEUR PRIVE : UN VECTEUR ESSENTIEL DU DÉVELOPPEMENT Promouvoir une croissance durable et partagée... La croissance économique est un

Plus en détail

COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet

COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet COOPERATION BELGIQUE - BURUNDI Programme 2012 de bourses d études et de stage hors-projet Les bourses d études ou de stages sont financées par la coopération belge dans le cadre d un accord de coopération

Plus en détail

Priorités de recherche pour le développement de l élevage, de la pêche et de l aquaculture en Afrique de l Ouest

Priorités de recherche pour le développement de l élevage, de la pêche et de l aquaculture en Afrique de l Ouest Priorités de recherche pour le développement de l élevage, de la pêche et de l aquaculture en Afrique de l Ouest Citation recommandée : CORAF/WECARD, 2010. Priorités de recherche pour le développement

Plus en détail

PROGRAMME D APPUI AUX ORGANISATIONS PAYSANNES AFRICAINES (PAOPA) PHASE PRINCIPALE DOCUMENT DE PROGRAMME REGIONAL

PROGRAMME D APPUI AUX ORGANISATIONS PAYSANNES AFRICAINES (PAOPA) PHASE PRINCIPALE DOCUMENT DE PROGRAMME REGIONAL PROGRAMME D APPUI AUX ORGANISATIONS PAYSANNES AFRICAINES (PAOPA) PHASE PRINCIPALE DOCUMENT DE PROGRAMME REGIONAL 2 SFOAP Main Phase Regional Programme Documents - PAFO Table des matières I. Et si nous

Plus en détail

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau ROYAUME DU MAROC Secrétariat d État chargé de l Eau et de l Environnement Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau Mohamed HACHIMI Du 08 au 09/07/2009 à Tunis Gouvernance au niveau des Agences

Plus en détail

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Forum de l eau de Kyoto Contribution à la session du RIOB «Les progrès réalisés dans le monde dans la gestion intégrée des ressources en eau par bassin» GESTION INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Par M. Jean-Michel

Plus en détail

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL XXVII e Édition Règlement n o 2014-02 : Règlement sur le développement des toits verts et l agriculture urbaine PRÉSENTATION Présenté par M. Charles Marois, membre du comité exécutif,

Plus en détail

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de

Plus en détail

Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles

Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles République Islamique de Mauritanie Honneur Fraternité - Justice Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles Communication de Madame la Secrétaire d Etat Fatimetou Mint

Plus en détail

Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité

Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité Plateforme d informations climatiques au Niger Présentation de l opportunité 23 Novembre 2012 Pour diffusion publique Résumé Exécutif Une opportunité Pour un opérateur privé, la plateforme d'informations

Plus en détail

ROYAUME DU MAROC AGENCE DU BASSIN HYDRAULIQUE DU LOUKKOS

ROYAUME DU MAROC AGENCE DU BASSIN HYDRAULIQUE DU LOUKKOS ROYAUME DU MAROC AGENCE DU BASSIN HYDRAULIQUE DU LOUKKOS Plan de Communication Opérationnel de l Agence du Bassin Hydraulique du Loukkos 1 PLAN 1. Analyse de l environnement 2. l environnement externe

Plus en détail

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008 Fiche Technique Production Peu Développée en Languedoc-Roussillon Filière Maraichage Mais doux Septembre 2008 Rédigée par : Julien GARCIA Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Potentiel

Plus en détail

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE)

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE) PAYS ET REGION DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET Ce projet sera mise en

Plus en détail

Agriculture paysanne durable: innovations et meilleures pratiques aux fins de transposition et de reproduction à plus grande échelle

Agriculture paysanne durable: innovations et meilleures pratiques aux fins de transposition et de reproduction à plus grande échelle Méthodes innovantes d amélioration sylvo-pastorale: Le cas du projet de lutte participative contre la désertification et de réduction de la pauvreté dans les écosystèmes arides et semi-arides des hauts

Plus en détail

Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds. Termes de référence

Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds. Termes de référence Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds Termes de référence 1 1. Contexte et justification La formation en recherche de financement s inscrit dans le cadre du programme «Promouvoir l

Plus en détail

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : 41 526Km 2

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : 41 526Km 2 Le contexte global Superficie : 41 526Km 2 Population: 16,34M.(89,6% urbaine: / 10,4% rurale:) 2006 PIB/hab 2007: 35 576 USD Divisions administratives: 12 provinces et 467 communes en nombre variable Régime:

Plus en détail

REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI)

REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI) REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI) 1. PRESENTATION DU PROGRAMME Le Fonds Français pour l Environnement Mondial (FFEM) lance une quatrième phase du Programme

Plus en détail

www.droit-afrique.com concessionnaire, le permissionnaire ou l amodiataire déclare avoir produites au cours du mois précédent.

www.droit-afrique.com concessionnaire, le permissionnaire ou l amodiataire déclare avoir produites au cours du mois précédent. concessionnaire, le permissionnaire ou l amodiataire déclare avoir produites au cours du mois précédent. Pour permettre l établissement des états de liquidation, une déclaration signée, affirmée sincère

Plus en détail

La question sociale globale et les migrations. Présentation de Jean Michel Severino aux semaines sociales, 28 Novembre 2010

La question sociale globale et les migrations. Présentation de Jean Michel Severino aux semaines sociales, 28 Novembre 2010 La question sociale globale et les migrations Présentation de Jean Michel Severino aux semaines sociales, 28 Novembre 2010 1. Nous connaissons un moment sans précédent de victoire contre la pauvreté 2.

Plus en détail

Title: OED Précis no. 134 - Gestion de la production animale au Botswana: les précieuses leçons des expériences précédentes Job number: 98F0708

Title: OED Précis no. 134 - Gestion de la production animale au Botswana: les précieuses leçons des expériences précédentes Job number: 98F0708 Title: OED Précis no. 134 - Gestion de la production animale au Botswana: les précieuses leçons des expériences précédentes Job number: 98F0708 Language: English Translations: French Country: Botswana

Plus en détail

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Pe s t i c i d e A c t i o n N e t w o r k U K PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Résumé exécutif et Recommendations 5 St Peter s St London N1 8JD Royaume Uni t: +44 (0)20 7359 0440 f: +44 (0)20

Plus en détail

1st International Workshop on Harmonization of GMO Detection and Analysis in the Middle East and North Africa (MENA) Region

1st International Workshop on Harmonization of GMO Detection and Analysis in the Middle East and North Africa (MENA) Region Université Mentouri Constantine 1st International Workshop on Harmonization of GMO Detection and Analysis in the Middle East and North Africa (MENA) Region Dead Sea, Jordan, 4-5 June 2012. 1 Les OGMen

Plus en détail

MAQUETTE GENERALE MASTER DIDL.

MAQUETTE GENERALE MASTER DIDL. MAQUETTE GENERALE MASTER DIDL. PROGRAMME DE FORMATION AU MASTER EN «DECENTRALISATION ET INGENIERIE DU DEVELOPPEMENT LOCAL» DE BAMAKO 2009-2010 Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Plus en détail

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Numéro WHH du projet: AF 1519 / COD 1063-07 Numéro KfW du projet : KfW 2007 65 537

Plus en détail

La FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire

La FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire La FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire BIM n 136 - Mercredi 24 Octobre 2001 Bénédicte Laurent, FIDES Un BIM du mercredi qui nous vient de loin : nous avons demandé

Plus en détail

RAPPORT D ACTIVITES DE l APDRA-F ANNEE 2006

RAPPORT D ACTIVITES DE l APDRA-F ANNEE 2006 A P D R A - F Association Pisciculture et Développement Rural en Afrique tropicale humide - France contact.apdraf@free.fr RAPPORT D ACTIVITES DE l APDRA-F ANNEE 2006 Mai 2007 Association loi 1901 créée

Plus en détail

RAPPORT DE LA SESSION PARLEMENTAIRE ORDINAIRE D OCTOBRE 2011

RAPPORT DE LA SESSION PARLEMENTAIRE ORDINAIRE D OCTOBRE 2011 1 I. Introduction. RAPPORT DE LA SESSION PARLEMENTAIRE ORDINAIRE D OCTOBRE 2011 La session parlementaire d Octobre (appelée généralement session budgétaire) a été ouverte le 3/10/2011 avec 7 projets de

Plus en détail

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009 Royaume du Maroc PLAN MAROC VERT Mai 2009 ENJEUX Enjeux économiques Contribue pour 19 % du PIB national 15% production 4% Agro industrie Rôle capital dans la stabilité macro économique Enjeux sociaux Emploie

Plus en détail

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS.

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS. Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS 28 mai 2012 Madame la Représentante permanente adjointe de Sri Lanka, Présidente

Plus en détail

THEME 5: CONDITIONS DE VIABILITE FINANCIERE DE LA MICROFINANCE AGRICOLE

THEME 5: CONDITIONS DE VIABILITE FINANCIERE DE LA MICROFINANCE AGRICOLE RESEAU DES CAISSES POPULAIRES DU BURKINA ********************************* Fédération des Caisses Populaires du Burkina (F.C.P.B.) Tél.: 50.30.48.41, Fax : 50.30.49.10 ; E-mail : fcpb@fasonet.bf ; Adresse

Plus en détail

RÉSUMÉ DU PLAN STRATÉGIQUE DE RECHERCHE (2013-2018) Une culture de l excellence en recherche et en développement

RÉSUMÉ DU PLAN STRATÉGIQUE DE RECHERCHE (2013-2018) Une culture de l excellence en recherche et en développement RÉSUMÉ DU PLAN STRATÉGIQUE DE RECHERCHE (2013-2018) Une culture de l excellence en recherche et en développement La recherche à l Université Sainte-Anne L Université Sainte-Anne, par son emplacement géographique,

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE Pour diffusion immédiate

COMMUNIQUÉ DE PRESSE Pour diffusion immédiate COMMUNIQUÉ DE PRESSE Pour diffusion immédiate Programmation détaillée du 4 ème DAVOC, 5 au 7 mai, Palais des congrès, Yaoundé Yaoundé, le 28 avril 2011 CASA-NET (CAmeroonian Skills Abroad NETwork) est

Plus en détail

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement

Plus en détail

Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM)

Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM) Ministère des Mines, de l Industrie et des PME PROGRAMME NATIONAL «PLATE-FORME MULTIFONCTIONNELLE POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PN-PTFM) FICHE SYNOPTIQUE DE PRESENTATION DU PN-PTFM I. INFORMATIONS

Plus en détail

Informations pour les bénéficiaires de projets

Informations pour les bénéficiaires de projets L AGENCE AMÉRICAINE POUR LE COMMERCE ET LE DÉVELOPPEMENT Informations pour les bénéficiaires de projets L Agence Américaine pour le Commerce et le Développement (U.S. Trade and Development Agency) 1000

Plus en détail

Cadre légal des CLD. Au Canada le développement socioéconomique relève de la juridiction des provinces

Cadre légal des CLD. Au Canada le développement socioéconomique relève de la juridiction des provinces Banque de terres Simon Ouellet Agent de développement rural Un outil pour le développement territorial CLD des Collines-de-l Outaouais Emmanuel Roy Agent de développement écologique Cadre légal des CLD

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV

Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV 1 CONTEXTE EN ALGERIE Recrudescence des TIA HACCP obligatoire depuis 2010 Mise à niveau

Plus en détail

23 ème Edition de la Commission des Statistiques Agricoles pour l Afrique (AFCAS)

23 ème Edition de la Commission des Statistiques Agricoles pour l Afrique (AFCAS) 23 ème Edition de la Commission des Statistiques Agricoles pour l Afrique (AFCAS) Rabat (Maroc) du 04 au 07 décembre 2013 PLAN DE PRÉSENTATION (1/2) La description du 4 ème RNA; La méthodologie utilisée;

Plus en détail

JMA Algérie 2013 Lauréats de la médaille de la FAO

JMA Algérie 2013 Lauréats de la médaille de la FAO JMA Algérie 2013 Lauréats de la médaille de la FAO M. MOUSSOUS RABAH Sur proposition du Ministère de l Agriculture et du Développement Rural Ex Directeur du Centre de Formation et Vulgarisation Agricole

Plus en détail

IAAS. Directors Meetings of the. America

IAAS. Directors Meetings of the. America IAAS Directors Meetings of the America Canada, 2011-2012 Sommaire Présentation de l IAAS... 3 Mission... 3 Activités... 3 Structure... 4 Pays membres... 5 Historique de l IAAS Canada... 5 Présentation

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

4. Résultats et discussion

4. Résultats et discussion 17 4. Résultats et discussion La signification statistique des gains et des pertes bruts annualisés pondérés de superficie forestière et du changement net de superficie forestière a été testée pour les

Plus en détail

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde Fiche prolongement 6 Du lien entre environnement et développement au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde 20% de la population mondiale consomme 87 % des ressources

Plus en détail

DUXTON ASSET MANAGEMENT

DUXTON ASSET MANAGEMENT DUXTON ASSET MANAGEMENT Afrique : Un élément clef dans un (ou environnement) agricole global et diversifié Point de vue des investisseurs sur les potentialités de l agriculture africaine et problèmes à

Plus en détail

LES FONDS EUROPÉENS EN PAYS DE LA LOIRE 2014-2020

LES FONDS EUROPÉENS EN PAYS DE LA LOIRE 2014-2020 LES FONDS EUROPÉENS EN PAYS DE LA LOIRE 2014-2020 CONNAÎTRE les programmes européens Pour faire face à la crise et aux grands défis de l Union européenne, ses Etats membres ont adopté en 2010 la Stratégie

Plus en détail

Résumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues

Résumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues Résumé Cette étude a été lancée par l Organisation Internationale pour les Migrations à la demande du Gouvernement du Tchad par le biais du Ministère des Affaires Etrangères et de l Intégration Africaine.

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE SUR LA FERTILISATION DE LA PASTEQUE

FICHE TECHNIQUE SUR LA FERTILISATION DE LA PASTEQUE FICHE TECHNIQUE SUR LA FERTILISATION DE LA PASTEQUE 2 I- JUSTIFICATION La consommation de la pastèque est en nette expansion en réponse à une forte demande nationale et régionale ; Cependant la production

Plus en détail

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Adaptation Aux changements climatiques Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Sommaire Le Le contexte Notion Notion d adaptation Stratégies Stratégies et techniques d adaptation Les Les

Plus en détail

Résultats et impacts

Résultats et impacts Résultats et impacts «Creusement d un puits pour une utilisation maraîchère à Fandène, Sénégal» Village de Diayane Localisation: Village de Diayane dans la commune de Fandene, département de Thiès, à 77

Plus en détail

EAU ET MILIEUX AQUATIQUES. Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012

EAU ET MILIEUX AQUATIQUES. Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012 EAU ET MILIEUX AQUATIQUES Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012 Janvier 2007 9 es 2007-2012 programmes des agences de l eau «L Europe s est dotée d un cadre communautaire pour

Plus en détail

Accès au financement pour la mise en valeur de cultures de diversification dans les régions de caféiculture CFC/ICO/30 (AEP : FGCCC/OCIBU)

Accès au financement pour la mise en valeur de cultures de diversification dans les régions de caféiculture CFC/ICO/30 (AEP : FGCCC/OCIBU) PJ 39/12 Add. 1 (F) 21 septembre 2012 Original: anglais F Comité des projets Conseil international du Café 24 28 septembre 2012 Londres, Royaume Uni Résumé du rapport de situation soumis par les Agences

Plus en détail

RAPPORT D ACTIVITES DE l APDRA-F ANNEE 2005

RAPPORT D ACTIVITES DE l APDRA-F ANNEE 2005 A P D R A - F Association Pisciculture et Développement Rural en Afrique tropicale humide - France contact.apdraf@free.fr RAPPORT D ACTIVITES DE l APDRA-F ANNEE 2005 Rapport provisoire Février 2006 APDRA-F

Plus en détail

Offre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD

Offre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD Offre et demande potentielle ECOWAS STDF 13/ OIE/ FAO/ CIRAD Plan 1. Offre et demande potentielle dans la zone ECOWAS 2. Offre potentielle au Mali 3. Marché au nord du Mali (Gao Algérie) 4. Estimation

Plus en détail

Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude

Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude Note d information / Politiques agricoles n 13 Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude 27 mai 2013 / Sélection par l équipe technique RECA RECA Réseau

Plus en détail

Agriculture et Finances

Agriculture et Finances Agriculture et Finances Quelles régulations pour une allocation optimale des capitaux? Cahier n 12 Présentation générale du Cahier Dans les systèmes d économie de marché des pays développés comme des pays

Plus en détail

PRESENTATION DES PROGRAMMES

PRESENTATION DES PROGRAMMES REPUBLIQUE DE CÔTE D IVOIRE UNION DISCIPLINE - TRAVAIL PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE (PNIA 2010 2015) PRESENTATION DES PROGRAMMES ((Documentt proviissoiire)) Mai 2010 Table des matières

Plus en détail

Alliance Public-Privé des Nations Unies pour le Développement Rural

Alliance Public-Privé des Nations Unies pour le Développement Rural Alliance Public-Privé des Nations Unies pour le Développement Rural Rapport d activités en 2004 Nous avons le plaisir de vous faire parvenir, à titre de compte-rendu, le rapport d activités de l Alliance

Plus en détail

LES MUTUELLES DE SANTE AU MALI CREATION, ORGANISATION, FONCTIONNEMENT

LES MUTUELLES DE SANTE AU MALI CREATION, ORGANISATION, FONCTIONNEMENT 1 REUNIONS STATUTAIRES DE L'ACI POUR L'AFRIQUE --------------------- Cotonou, du 21 au 25 Août 2000 -=-=-=-=-=-=- LES MUTUELLES DE SANTE AU MALI CREATION, ORGANISATION, FONCTIONNEMENT Dr Oumar OUATTARA

Plus en détail

ASSEMBLÉE NATIONALE PROJET DE LOI

ASSEMBLÉE NATIONALE PROJET DE LOI TEXTE ADOPTÉ n 40 «Petite loi» ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIÈME LÉGISLATURE SESSION ORDINAIRE DE 2012-2013 21 novembre 2012 PROJET DE LOI relatif à la mise en œuvre du principe

Plus en détail

On the spot. Ecocertification et images satellites. Exploitation forestière tropicale au Cameroun

On the spot. Ecocertification et images satellites. Exploitation forestière tropicale au Cameroun On the spot Ecocertification et images satellites Exploitation forestière tropicale au Cameroun Exploitation forestière tropicale au Cameroun Un nombre croissant d opérateurs forestiers s engagent dans

Plus en détail

Micro-irrigation à Madagascar

Micro-irrigation à Madagascar P R AVSF - J. Mas A X IS LES EXPÉRIENCES I N N O VA N T E S D AV S F PAYS Madagascar TITRE DU PROJET SCAMPIS Développement des Systèmes de Micro-irrigation BÉNÉFICIAIRES DIRECTS Plus de 10 000 familles

Plus en détail

LES INDUSTRIES EXTRACTIVES

LES INDUSTRIES EXTRACTIVES LES INDUSTRIES EXTRACTIVES 1. Les mesures pratiques qui ont été prises et les progrès réalisés dans leur mise en œuvre Depuis son accession à l indépendance, le Mali, à travers ses différents plans de

Plus en détail