Document d orientation stratégique Approuvé par le Conseil d administration de la Mission laïque française du
|
|
- Jacqueline Beaudet
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Document d orientation stratégique Approuvé par le Conseil d administration de la Mission laïque française du
2 Après quatre mois d une réflexion intense de l ensemble de notre réseau, le conseil d administration et l Assemblée générale de la Mission laïque française réunis le 26 janvier dernier à Paris ont adopté le document d orientations stratégiques que nous avons aujourd hui le plaisir de vous adresser. Ainsi que vous pourrez le constater, ce document répond à deux préoccupations : situer le développement des activités de la Mlf dans le contexte actuel ; anticiper et répondre à ces enjeux en déterminant quelques activités clés permettant à notre association d y faire face de façon professionnelle et participative. Nous souhaitons rendre hommage à l engagement de l ensemble de la communauté éducative pour avoir su se mobiliser de façon immédiate aux concertations qui nous paraissaient indispensables pour donner toute légitimité à ces orientations. Nous espérons que tous : élèves, enseignants, personnels, parents et partenaires y trouveront le reflet des débats, questions et propositions transmis. Toute synthèse impose nécessairement des choix ; l essentiel était pour nous qu ils soient la traduction de préoccupations communes, et qu ils mobilisent l ensemble de nos communautés scolaires pour aller de l avant. Car ce document est d abord une feuille de route : pour l association dans son ensemble, pour nos établissements en particulier. Il informe pour l avenir la vision et les projets qui fédèreront davantage encore la communauté éducative. Vous serez attentifs à l importance particulière accordée à l identité du message de la Mission laïque française comme acteur, partenaire, ou opérateur en éducation à l international. Nous vous remercions d y accorder une attention toute particulière : car le sens de notre engagement, c est un projet éducatif qui sache conjuguer réussite et humanisme, appuyé sur la confiance et l engagement de tous. La Mlf est partenaire de l enseignement français à l étranger, dont le ministère des Affaires étrangères et européennes est le régulateur. Son projet est en conformité avec la politique éducative mise en œuvre par le ministère de l éducation nationale. La convention du 12 mai 2009 a défini le champ et les modalités d une coopération étroite et d intérêt mutuel entre le Men et la Mlf tant pour le détachement et le suivi de personnels auprès de l association que pour la politique d encadrement de ses établissements, la formation, l animation et l innovation pédagogiques. Cette convention constitue un levier essentiel pour la présente stratégie. Le Président, le Directeur général
3 sigles utilisés dans le document Aefe : Agence pour l enseignement français à l étranger Ca : conseil d administration Ciep : Centre international d études pédagogiques Cned : Centre national de l enseignement à distance Egoe : établissement géré par un organisme extérieur Epr : établissement en pleine responsabilité Esen : école supérieure de l éducation nationale Fapee : Fédération des associations de parents d élèves des établissements d enseignement français à l étranger Maee : ministère des Affaires étrangères et européennes Men : ministère de l éducation nationale Mlf : Mission laïque française Onisep : Office national d information sur les enseignements et les professions
4 sommaire Le contexte... p.04 Bilan des cinq dernières années... p.06 Les enjeux... p.09 Cinq chantiers et 15 actions pour p.12
5 Le contexte Depuis plus d un siècle, la Mission laïque française témoigne de la vitalité de l engagement de la société civile et du professionnalisme enseignant au service de l enseignement français dans le monde. Sa pratique associative est entièrement dédiée à l éducation, facteur de dialogue et de respect mutuel, d épanouissement individuel, et de développement ; elle est au point d équilibre entre l idéal humaniste de son père fondateur, Pierre Deschamps, et l expérience quotidienne de terrain, entre les valeurs qui l ont fondée et le monde qui les accueille. La créativité et la réactivité qu on reconnaît en général à la Mlf sont toujours allées de pair avec une exigence interne d évaluation de l action, que les crises de l Histoire ou les questions posées par sa propre gouvernance l y aient invitée. Aujourd hui, deux raisons justifient cette réflexion stratégique, lancée par ses instances dirigeantes dès septembre 2009 et appuyée sur les résultats d une consultation de l ensemble des établissements : Dans le monde actuel, jamais les valeurs portées par la Mlf n ont semblé aussi nécessaires, tantôt affichées à l envi jusqu à être banalisées, tantôt ignorées voire bafouées. Pour l association qui en fait la finalité de son projet éducatif, la réaffirmation de ces valeurs, et tout particulièrement la laïcité, dans le contexte économique, social et moral d aujourd hui est un devoir. Document d orientation stratégique
6 Car d un autre côté, jamais l éducation, bien universellement convoité, n aura suscité tant d initiatives et d entreprises dans le monde entier : si ce foisonnement est une bonne nouvelle, il exige de l association qu elle vérifie la pertinence, l efficacité et la réception de son projet éducatif, conditions de son propre avenir et de la diffusion des valeurs dont elle se réclame. Association d utilité publique, la Mlf est née au cœur même de l entreprise coloniale à laquelle elle a apporté un regard alternatif sur l éducation. Depuis, son action s est organisée dans quatre directions, pour le rayonnement du projet culturel de la France à l étranger : - elle contribue, aux côtés de l agence pour l enseignement français à l étranger notamment, à la continuité éducative dans le monde pour les jeunes Français ; - elle répond à la volonté de scolarisation de nombreux étrangers dans le système français ; - elle a parallèlement développé un savoir-faire pour les entreprises souhaitant scolariser les enfants de leurs personnels sur les lieux de vie qu elles développent en marge de leurs activités hors de France ; - enfin, dans le monde en développement réside le sens de son projet éducatif et éthique fondé sur le dialogue et le respect de la diversité culturelle et linguistique. Ces missions sont consubstantielles à son équilibre et au sens de son action. La transformation des modes opératoires de l état en France, l évolution du contexte international, la place de l éducation dans les politiques nationales et l échange mondial, exigent à nouveau de la Mlf qu elle évalue son projet pour mieux le situer, approprier et communiquer ; le centenaire de 2002, celui de ses implantations libanaises en 2009, en ont montré la vigueur ; mais il faut désormais déchiffrer les chances de développement qui s offriront à elle dans l avenir. La finalité du projet de la Mlf est le jeune, avec son potentiel et son histoire personnelle, futur citoyen du monde dont la réussite sera à la fois professionnelle, affective et morale. L ensemble de cette feuille de route vise au développement et au rayonnement d un projet éducatif global qui prenne en compte cette vision. Quel que soit leur statut au sein du réseau de la Mlf, tous les établissements, à un titre ou à un autre, portent cette vision et sont impliqués dans la mise en œuvre de ces orientations. Document d orientation stratégique Le contexte
7 Bilan des cinq dernières années Une croissance vigoureuse en 5 ans, la Mlf a connu une croissance de +55 % de ses effectifs scolaires, de à près de à la rentrée Dans le même temps, son réseau a crû de 67 à 107 établissements : de 30 à 36 pour les établissements en pleine responsabilité ; de 11 à 37 pour les établissements adhérents, associés ou affiliés ; de 26 à 34 écoles d entreprise. Ce dynamisme concerne spécialement les Epr (+31,2 %) et les Egoe (+167,9 %). Il résulte du maintien d une forte demande dans les réseaux traditionnels de l association, comme ceux du Liban, du Maroc et de l Espagne, et d une aptitude à répondre à de nouvelles sollicitations, émanant soit d établissements n ayant plus de convention avec l Aefe en Espagne, aux états-unis ou dans le Golfe, soit d extension d un réseau national comme ce fut le cas au Maroc. Peut-on escompter un rythme de développement aussi soutenu dans les prochaines années, où et comment? Une stratégie de diversification en créant de nouvelles formules de partenariat, l association a pu convenir à des situations plus variées que naguère, notamment sur de nouvelles frontières comme les états-unis : l adhésion (+10) et l affiliation (+13) laissent en effet aux entrepreneurs d école nationaux la responsabilité de gestion de leur établissement, et remettent à la Mlf le soin d organiser ou soutenir leur projet pédagogique lorsqu il met en œuvre l enseignement français. Celle-ci a su anticiper ces modes de partenariat Document d orientation stratégique
8 aujourd hui recherchés à l international. Ils enrichissent l offre éducative des établissements en respectant leur spécificité. La Mlf les a développés sans affaiblir son métier traditionnel de gestionnaire d écoles. Au demeurant, le succès de ces contrats est lié à la clarté des objectifs qui leur sont assignés et aux justes moyens qu il convient de leur affecter, en convenance avec les équilibres généraux de l association. et de consolidation pendant la même période, l association a beaucoup investi sur ses réseaux traditionnels : l Espagne, le Liban, dans les années 1990 ; en Espagne, des projets lourds ont été ou sont conduits à Alicante, Valladolid et Saragosse, et devront l être notamment à Palma ; au Maroc, dont le réseau a, en moins d une décennie, déjà atteint son seuil de saturation à Agadir, Casablanca, Rabat ; alors même que la charge de ces investissements pèse encore sur la gestion quotidienne du réseau, de nouveaux projets doivent déjà être envisagés. Ces investissements nécessaires ont accru le patrimoine de la Mlf ; ils ont des conséquences sur sa marge de manœuvre, particulièrement dans une période de crise qui rend plus aléatoires les prévisions de développement, et alors qu il faut planifier des investissements dans de nouvelles zones comme l égypte, le Golfe, les états-unis. Un réseau qui cultive l excellence conformes aux résultats qui caractérisent l enseignement français dans le monde, avec un taux de succès dépassant de près de 10 % les résultats aux examens dans l hexagone, les établissements de la Mlf tiennent le pari de la qualité, condition de leur attractivité, même dans ses réseaux les plus récents, comme au Maroc. C est le fait d un projet pédagogique exigeant, notamment sur une pratique linguistique solide et attentive aux langues et cultures nationales, sans négliger d autres ouvertures comme l éducation à la citoyenneté ou le développement durable. Ces résultats doivent beaucoup à la motivation familiale qui porte en général les élèves, et à celle des personnels ; mais dans le monde d aujourd hui, l attente des familles va au-delà. Sans aucunement céder sur l excellence, le projet devra faire davantage de place à la socialisation et à l épanouissement des élèves par le sport, les arts, la culture générale, que ne manquent pas d afficher des projets concurrents. et revient sur les pays en développement c est à Madagascar, au début du xx e siècle qu est née la vision Mlf d une éducation fondée sur le respect de l autre, et le dialogue entre sa propre culture, sa langue et celles qu apportait la France ; c est au Liban et en Syrie qu elle a pris forme a signalé le retour de la Mlf sur Document d orientation stratégique Bilan des cinq dernières années
9 ces traces, soit à la demande de l état, en Afghanistan ou au Kurdistan d Irak, soit à celle d opérateurs économiques comme en Angola, avec la société Total. Ces projets manifestent une nouvelle forme de solidarité, ils sont à analyser comme des «laboratoires» d une pédagogie et d une gouvernance scolaire respectueuses des systèmes éducatifs d accueil, auxquels le savoir-faire français apporte son expérience. Vers un pilotage mieux maîtrisé jusqu à une date récente, sa réactivité à la demande relayée par les institutions, et la taille relativement modeste de son réseau n avaient pas déterminé la Mlf à se préoccuper d un pilotage par objectifs de son activité. Pourtant des mesures ont été prises qui en ouvrent maintenant la possibilité : la déconcentration, apparue dans les années 1990 a progressivement pris de la consistance dans 6 réseaux organisés (Liban, Espagne, Maroc, égypte, états-unis, Golfe) qui n englobent pas tous les établissements (18 restent «hors réseau») et qui à ce jour harmonisent plus les pratiques qu ils ne mutualisent encore les moyens ; des outils ont amélioré la relation entre siège et établissements : contrôle de gestion et nouveau logiciel comptable, mise en chantier d une base de données couvrant toutes les activités de l établissement, conférences budgétaires annuelles permettant, dans le cadre des réseaux, de comprendre et maîtriser l évolution des projets d établissement. Ces processus devront se développer ; la production d indicateurs partagés est notamment la base indispensable de fonctionnement et de cohérence pour une organisation dont le siège demeurera une administration resserrée, appuyée sur une responsabilisation accrue de l établissement et des réseaux. et une communication adaptée la Mlf est à la fois une culture et un réseau ; elle a créé une gamme d outils d information et d échanges marquée par le triple souci du lien avec sa propre histoire, d illustration du métier d éducateur, et de convivialité entre établissements. Aux revues et productions écrites et numérisées, au site pédagogique «scholamlf.org», se superpose un rythme établi de réunions de travail : coordonnateurs de réseau, écoles d entreprises, colloque annuel alternativement en France et à l étranger. La consultation du réseau est en général positive sur ces outils, même si certains doivent être mieux utilisés. En revanche et de façon quasi unanime, les établissements témoignent que la Mlf demeure un acteur mal identifié. Il y a à cela des raisons objectives, tenant notamment à un parti pris traditionnel de discrétion et de fidélité aux institutions. Cependant, l association ne peut plus dans le contexte actuel, dissocier son développement d une véritable stratégie de communication qui fasse mieux connaître et approprier son identité et son projet, sans déroger à ses principes. Document d orientation stratégique Bilan des cinq dernières années
10 Les enjeux Acteur du réseau scolaire français à l étranger, la Mlf en est solidaire sans en être dépendante ; pour cette raison et pour sa propre stratégie, elle doit être lucide sur les atouts, les faiblesses, les scenarii de développement de ce réseau. Sa propre histoire l a d un autre côté dotée d une expérience et d une capacité d adaptation et d innovation qui lui seront aussi utiles dans les mutations en cours qu elles peuvent l être à l enseignement français en général dans le monde d aujourd hui : ce sont celles de la puissance publique française, des pays partenaires de la France, enfin celles des usagers de l association, qui peuvent souhaiter adopter son projet, mais à des conditions qui soient à convenance mutuelle. Aider à garantir la cohérence de l offre éducative française à l international le réseau scolaire à l extérieur demeure une nécessité pour l expatriation de la communauté nationale, et une valeur sûre pour beaucoup d étrangers qui apprécient sa continuité géographique et sa rigueur. L attachement de la France à ce dispositif est cependant modifié par les soutiens publics qui lui sont attribués ; davantage fléchés vers les familles, ils affecteront les établissements, obligeant à des redéploiements de l opérateur public qu est l Aefe, tant dans ses implantations que dans ses métiers. L attractivité française ne s accommoderait pas de décisions non concertées, ou de mises en concurrence obligées par la contrainte des ressources. La Mlf reconnaît d elle-même au Maee et aux ambassadeurs dans les pays le Document d orientation stratégique
11 rôle de régulateur et de pilotes de l enseignement français dans le monde ; ce rôle lui est aussi nécessaire qu il l est pour la cohérence de l offre éducative française. Il suppose une reconnaissance renouvelée par convention du rôle de la Mlf par le Maee, comme elle l a déjà avec le Men, et une relation contractuelle clarifiée avec l opérateur public. Analyser, anticiper les évolutions de la demande et enrichir le projet éducatif dans les établissements de la Mlf, 2 élèves sur 3 sont des nationaux ; c est la marque d une association essentiellement tournée vers les pays d accueil. Ce trait caractéristique ne doit pas devenir une fragilité. Or, trois facteurs pourraient y concourir : la compétition mondiale en matière d éducation qui en fait un marché convoité ; la réticence de pays souverains à voir se développer sur leur sol un enseignement international concurrent de leur système national d éducation qu ils veulent améliorer ; l insuffisante reconnaissance des certifications françaises sur l échiquier national, décourageant les familles d engager leurs enfants dans une école française qui ne leur garantirait plus de débouchés locaux sûrs. Ces trois tendances, encore ponctuelles, ne sont pas des fictions et ne doivent pas devenir des menaces pour notre dispositif. Elles signalent, comme en économie, un changement d époque ; elles invitent l association à anticiper et enclencher une évolution de son projet pour le rendre à la fois plus compétitif, partenarial, lisible et compatible avec les autres systèmes d enseignement. Ce n est pas le seul fait de la Mlf, mais celle-ci ne peut attendre ou faire l impasse sur ces évolutions, elle doit prendre les devants. Rendre les partenaires acteurs du projet de l établissement l esprit associatif de la Mlf la rend sensible aux évolutions des partenaires qui adhèrent à son projet. Ce sont principalement les parents, premiers contributeurs à la scolarisation de leurs enfants, et à la création de nombreux établissements. Depuis longtemps, le système français a déterminé leur rôle à l école ; mais un système scolaire entièrement autofinancé, et qui ne peut naturellement pas être à coûts constants, exige que l on précise le rôle des parents et que l on œuvre à la qualité de leur engagement. Cet effort visera corollairement à valoriser le périmètre, souhaité par tous, du professionnalisme enseignant. La Mlf compte dans ses établissements des enseignants de toutes origines et de toutes cultures ; ils constituent sa richesse, et notamment le socle d un dialogue interculturel consubstantiel à l histoire de l association. Leur culture commune doit être l objet d un souci constant, notamment en direction des personnels de recrutement local qui doivent être mieux reconnus et accompagnés. Document d orientation stratégique Les enjeux
12 L établissement autofinancé à l étranger n est plus exactement le même que son homologue en France : cela exige une réflexion de fond sur les métiers et les responsabilités qui concourent à l équilibre et à la réussite des élèves ; la qualité et la force du projet pédagogique doivent d autre part être renforcées, en respectant absolument les normes et obligations françaises sans se priver de toutes les marges d innovation qui adaptent ce projet au monde tel qu il est, et non aux modes dont l école n a que faire. De manière générale, la Mlf aura, avec tous ses partenaires publics et privés et notamment les entreprises, une relation caractérisée par la transparence et l anticipation, gages de la confiance. Document d orientation stratégique Les enjeux
13 Cinq chantiers et 15 actions pour La Mlf siège, réseau et instances politiques de façon complémentaire, participative et concertée, réagira à ces enjeux en produisant les réflexions nécessaires à l adaptation, au développement et à la communication de son projet dans les directions suivantes : la réaffirmation de l identité de la Mlf autour de ses valeurs fondatrices ; les principes de développement de l association, par géographies et par métiers ; l approfondissement des partenariats internes et externes ; le pilotage du projet de l établissement par une déconcentration approfondie et une stratégie de communication adaptée au projet. Toutes ces réflexions impliqueront l ensemble de la communauté éducative, et s appuieront sur le professionnalisme et l expérience des personnels, notamment enseignants, dont les représentants seront associés à ce dialogue. 01 Affirmer l identité et le projet de la Mlf aujourd hui Autour de la laïcité, la Mlf a développé une pédagogie de la rencontre entre deux cultures en dehors de tout esprit de domination de l une sur l autre, d où sa devise : «deux cultures, trois langues» plébiscitée dans tous ses établissements. Dans des contextes divers voire parfois franchement hostiles à l idéal laïque, cette vision a malgré tout pu prendre racine ; elle garde une totale modernité dans un monde en proie aux incompréhensions, aux replis voire aux fondamentalismes, dont les écoles de la Mlf ont pu aider certaines sociétés à se prémunir en Document d orientation stratégique
14 promouvant une instruction appréciée pour les aptitudes intellectuelles et les comportements citoyens qu elle forge. Il ne s agit donc pas de redéfinir ces valeurs, qui constituent un corpus solide et respecté, mais d en vérifier les déclinaisons effectives dans le projet éducatif de la Mlf tel qu il se diffuse et se pratique dans les établissements et les productions de l association. Celle-ci est en même temps très sensible aux grandes évolutions de la demande dans le monde : elle sait que l éducation «à la française» est recherchée pour sa rigueur et l ouverture d esprit qu elle procure, a priori moins pour la langue française elle-même, qui reste appréciée, mais devient une langue de passage pour une instruction réputée facteur de réussite ; le goût pour un enseignement international n est ni une mode, ni un luxe, c est le fait d un monde où la langue nationale et deux langues étrangères au moins, dont l anglais qui joue le rôle de «lingua franca», constituent la carte de compétences recherchée par les familles ; l évolution des modes de vie conduit de plus en plus celles-ci à souhaiter que l école devienne un lieu de vie autant qu un lieu de savoir ; il n y a pas de raison que le système français y montre de la réticence ou de l inaptitude, ce qui pourrait à l étranger devenir un handicap ; par son histoire, la Mlf doit pouvoir en rechercher ou approfondir dans ses établissements des traductions pratiques originales ; la Mlf scolarise de plus en plus fréquemment des élèves étrangers, binationaux, voire français qui n ont plus obligatoirement pour but de poursuivre leurs études supérieures en France ou dans le système français ; la solidité du projet pédagogique français qu ils ont choisi doit les assurer pour l avenir, quel que soit leur choix ultérieur. Action 01 Pour analyser et affirmer son identité dans le contexte international actuel, le président de la Mlf a confié à Hélène Waysbord la responsabilité d un groupe de réflexion sur la modernité du projet de l association ; ce groupe produira un rapport d étape au conseil d administration à la mi-2010 ; il comprendra les propositions jugées utiles pour valoriser, préciser, enrichir et populariser ce projet ; il étudiera les termes d une charte de la Mlf qui résume ce projet et les valeurs qu il porte. Action 02 «Le français au courant des langues du monde» : tel sera le titre du colloque annuel de mai 2010 qui inaugurera un Document d orientation stratégique Cinq chantiers et 15 actions pour
15 cycle de travaux pour les années sur la devise «deux cultures, trois langues» de la Mlf ; ils permettront, au travers d un état des lieux des pratiques, des certifications, de l innovation et de sa capitalisation, d en vérifier l application, les méthodes les plus fécondes et de les diffuser à l ensemble du réseau. Ce dernier constituera en soi l acteur premier d observation, d information et de formation sur ce qui constitue certainement l aspect le plus sensible et le plus complexe du projet pédagogique. L objectif est triple : 1 articuler une carte des compétences en matière linguistique lisible et efficace dans les deux langues nationale et française auxquelles se greffent selon des normes stabilisées l anglais là où cette langue n est pas nationale, et le cas échéant une autre langue ; 2 renforcer la pratique des langues et culture locales, comme facteurs de lien et d insertion des élèves dans leur milieu d origine, et quand cela est possible diversifier l offre en direction de savoir-faire attendus de l économie locale ; 3 faciliter l assimilation de la langue française comme base des apprentissages et spécialement dans les milieux partiellement ou non francophones. à l issue de cette période, la devise de la Mlf sera renforcée par un corpus de pratiques, d instructions et de communication externe, discuté avec l encadrement et le corps professoral, et qui permettra d en garantir une mise en œuvre harmonisée et mutualisée. Action 03 Un groupe de travail appuyé largement sur le réseau sera chargé d analyser, évaluer les projets d établissement, et de proposer au siège d ici début 2011 des pistes pour affirmer le rôle des établissements dans l ouverture, l épanouissement des élèves et le développement de leurs aptitudes et talents. Les contraintes du temps et des espaces scolaires constituent pour les équipes d encadrement des équations complexes et souvent résistantes. Mais il faut voir l avenir dans les directions suivantes : enrichir le regard sur l élève en pratiques d évaluation qui améliorent la réussite scolaire tout en accompagnant la reconnaissance des compétences individuelles apparues dans les autres champs que ceux visés par l obligation scolaire ; augmenter autant que faire se peut l offre péri-éducative dans les domaines sportifs et culturels ; préparer, dans le cadre de l auto-financement et des partenariats dont pourra disposer la Mlf, une nouvelle génération d établissements qui organiseront autrement l offre éducative dans une architecture tout à la fois simple, efficace et adaptée à l environnement. Document d orientation stratégique Cinq chantiers et 15 actions pour
16 02 Préciser les principes de développement de la Mlf La géographie des implantations de la Mlf reflète deux caractéristiques de son développement : d abord une fidélité jamais démentie au pourtour méditerranéen qui l a accueillie dès 1906 : 70 % des effectifs scolaires, la plupart de ses établissements en pleine responsabilité, une forme d extension naturelle avec l Espagne, le Maghreb et spécialement le Maroc, la Libye, l égypte à nouveau, ont, longtemps après le Liban et la Syrie, confirmé cette vocation. Conformément d autre part au principe de réponse à la demande, la Mlf a investi d autres parties du monde, correspondant aux déclinaisons d un même métier : celui d acteur de la continuité d enseignement français, qui l ont faite partenaire des entreprises un peu partout dans le monde ; de l Aefe lorsque celle-ci redéfinit ses implantations, comme aux états-unis, en Espagne, en Italie ou dans le Golfe ; d établissements isolés lorsqu ils souhaitent garder un lien avec le système français ou briguent sa reconnaissance. Elle a de façon plus discontinue investi celui d opérateur des institutions lorsque celles-ci la sollicitent sur des projets de coopération éducative. Entre cette logique ancienne de bâtisseur d école, et celle plus récente de partenaire d établissements ou de systèmes d éducation étrangers, le développement de la Mlf a connu ces dernières années une forte accélération, qui doit d ailleurs aux deux. Il ne convient pas que ces deux logiques entrent en tension l une par rapport à l autre. En réalité, la Mlf a anticipé avec les partenariats, une forme de relation plus lâche, sans pour cela être moins riche, qui convient à nombre de situations où la recherche de la pédagogie française est dissociée de la gestion des établissements qui l accueillent. Elle a en même temps développé une ingénierie éducative utile pour les pays émergents ou en développement. Il s agit donc moins pour la Mlf de décider d une géographie qui a déjà sa logique, que de préciser les modes de développement de l activité pour mieux répondre à la demande en prévenant les risques. La Mlf, comme ce fut le cas dans différentes étapes de son histoire, s assurera en priorité de la consolidation de son réseau existant en ayant à l esprit l acceptation par les pays partenaires du modèle français, la concurrence d autres acteurs sur son propre terrain. Ces trois questions sont souvent liées et touchent profondément aux choix politiques de l association. Trois mots clés y répondront : anticiper, clarifier, diversifier. L anticipation est nécessaire sur toutes les situations où la demande est rendue incertaine par les effets isolés ou cumulés de la crise, de la Document d orientation stratégique Cinq chantiers et 15 actions pour
17 valorisation des certifications françaises dans le système national, ou tout simplement de la viabilité d un établissement. La clarification est indispensable pour éviter les effets de concurrence entre acteurs français à l international. La diversification concourra à adapter l offre de l association à la demande mondiale, à diminuer le risque par l augmentation de son portefeuille d activités, à la faire mieux admettre comme partenaire. Action 04 Le rapport d activité annuel sera dès 2011 augmenté, à l usage des instances de l association, d éléments d analyse et d orientation. Il comprendra les indicateurs permettant d analyser les forces et fragilités du réseau ; d en déduire les scenarii de développement pour les années suivantes, en veillant à planifier les investissements ; de préparer l association à intervenir sur des champs géographiques nouveaux comme la Turquie, l Asie, ou de nouveaux métiers comme ceux du développement et de l ingénierie éducative, avec les institutions ou les entreprises lorsqu elles le requièrent, par exemple dans les situations de post-crise où le savoir-faire français doit se manifester davantage ; de diversifier enfin l activité en augmentant la part des partenariats permettant d apporter la contribution de la Mlf au développement d établissements de formation étrangers. Action 05 La Mlf se propose de signer d ici la fin 2010 deux conventions essentielles : après celle de 2009 avec le ministre de l éducation nationale, elle visera une convention avec le ministre des Affaires étrangères et européennes, qui a la charge de piloter les orientations du réseau d enseignement français à l étranger et de le réguler ; avec l Aefe d autre part, pour définir les modes opératoires de fonctionnement entre partenaires, notamment sur les redéploiements géographiques, de sorte qu ils soient concertés et préparés ; le partage des charges et des rémunérations sur les prestations pédagogiques lorsque les deux acteurs agissent en complémentarité sur le même pays ou la même région ; de façon générale, la reconnaissance de la Mlf comme acteur à part entière d éducation et de formation et les complémentarités entre acteurs. Cette clarification concernera notamment la gestion car le système auto-financé de la Mlf, au contraire de celui de l Aefe, ne peut être affecté par des décisions financières administrées par l état et qui affaiblissent ses établissements et son réseau. 03 Renforcer les partenariats Le partenariat est au cœur de la vie associative ; la Mlf le pratique et s en nourrit au plan éthique, dans la mouvance des solidarités laïques ; au plan professionnel avec les institutions et associations Document d orientation stratégique Cinq chantiers et 15 actions pour
18 éducatives et culturelles françaises et étrangères ; mais aussi avec tous les acteurs qui sollicitent ou lui apportent son savoir-faire : de nombreux établissements relevant du Men sont depuis longtemps des partenaires institutionnels de premier rang pour la Mlf, auxquels elle est liée ou s apprête à être liée par convention, comme le Ciep, le Cned, l Onisep, l Esen ; le cercle Magellan fédère un grand nombre des Drh des entreprises pour et avec lesquelles travaille la Mlf. Les parents sont les premiers partenaires des établissements, dont l action est aussi souvent soutenue par les gouvernements nationaux et locaux. Les médias, notamment francophones, comme Tv5 Monde sont aussi de précieux relais de l action. Ces partenariats seront renforcés, pour mieux valoriser l apport de la Mlf à la pratique éducative, accroître son attractivité, augmenter les moyens intellectuels et matériels dont elle a besoin. Action 06 Le mode d action de la Mlf, à la fois partenarial, déconcentré et volontairement resserré dans son pilotage central, la conduit à nouer des relations conventionnelles nombreuses, qui à la fois permettent, enrichissent et font connaître son action. Ces conventions peuvent être nouées avec les institutions, les associations, comme celles qui composent le mouvement des solidarités laïques, ou l Alliance française, les partenaires privés. Le projet d établissement, au niveau local, reflètera de la même manière le dynamisme des partenariats et les objectifs qui leur sont assignés. Action 07 Les parents sont des partenaires privilégiés de la Mlf en tant qu usagers de ses établissements, et premiers contributeurs à leur fonctionnement. Mais la relation éducative exclut qu ils ne soient que consommateurs d une prestation, ce qui ne reflèterait pas la responsabilité partagée de tous les membres de la communauté scolaire. Dans cet esprit, un groupe de travail sur «le rôle des parents, acteurs de la communauté éducative», sera animé par François Denis, membre du Ca et par ailleurs président de la Fapee, et le directeur général, pour établir les termes d un document de référence sur le «métier» de parents au sein du réseau des établissements de la Mlf ; ses conclusions seront remises d ici la fin Il décrira, dans le cadre des valeurs et principes de la Mlf, et sur la base de l expérience, le rôle des parents comme contributeurs à l éducation au sein de l établissement, leur relation et celle des associations et comités gestionnaires avec le chef d établissement et le corps professoral ; il constituera un guide pour le bon fonctionnement de l établissement ; il proposera notamment les mesures à prendre pour que la gouvernance de la Mlf reconnaisse à sa juste place ce rôle des parents dans la construction matérielle et immatérielle de son réseau scolaire. Document d orientation stratégique Cinq chantiers et 15 actions pour
19 Action 08 Les entreprises ont par leur demande engagé la Mlf à devenir leur opérateur privilégié ; la satisfaction qu elles y trouvent ne peut faire oublier qu elles sont confrontées à un environnement économique et une demande de leurs partenaires plus volatiles. En même temps, la responsabilité sociale et environnementale de l entreprise l engage aujourd hui à développer des stratégies qui améliorent son inscription dans le milieu où elle produit : l éducation, qui est l un des biens les plus convoités, en fait partie. La Mlf identifiera au siège un correspondant spécialisé de la relation à l entreprise pour préciser son offre à leur égard et répondre avec le maximum de réactivité à leurs attentes. Action 09 L établissement scolaire est successivement un lieu de formation et de vie, puis de mémoire pour ceux qui l ont fréquenté ; les anciens élèves entrent dans la chaîne de ceux qui constituent le réseau des établissements, quand ils ne deviennent pas ensuite eux-mêmes les nouveaux parents. L ensemble des établissements, notamment en mutualisant les moyens au sein des réseaux, se doteront progressivement d un dispositif propre afin de retracer les carrières futures des anciens et de donner à ces derniers la possibilité de conserver un lien avec leur établissement. 04 Mieux piloter l établissement, accroître la déconcentration Fidèle aux principes d organisation du système éducatif français, la Mlf fait de l établissement l entité responsable de l organisation et des résultats de l enseignement. Dans une association agissant exclusivement à l international, de surcroît administrée par un siège très réduit, ce principe demande à être approfondi et accompagné d outils qui en facilitent et sécurisent la mise en œuvre. Un pilotage de l activité par objectifs permettra à la Mlf de se doter d une gouvernance créative et conviviale pour anticiper et analyser les décisions à prendre au niveau des établissements, notamment pour mieux préparer, planifier les investissements, et permettre à l association d envisager toute solution qui favorise son développement sans l enfermer nécessairement dans une logique patrimoniale ; affirmer un fonctionnement en réseau qui favorise la mobilisation de son potentiel humain et financier ; affiner la capacité de pilotage du siège en fonction d une déconcentration accrue. Action 10 Le projet de l établissement constitue l outil de pilotage et de dialogue pour la communauté éducative et entre l établissement et le siège. Il intègre l ensemble des données relatives à la pédagogie, à la vie scolaire, à l activité financière, aux investissements, aux partenariats, qui constituent la vie de l établissement. D ici 2011, en Document d orientation stratégique Cinq chantiers et 15 actions pour
20 s appuyant sur les pratiques existantes et notamment les conférences stratégiques annuelles, qui seront renforcées en 2010, tous les établissements seront dotés d un projet complet, conforme aux normes en vigueur en France et augmenté de tous les éléments permettant d en prévoir les évolutions à moyen terme ; ce projet fera chaque année l objet d un examen sur les grands objectifs à trois ans, déclinés dans un contrat d objectifs annuel de résultats et de moyens ; il facilitera le dialogue sur les droits d écolage avec les parents ; il permettra d apprécier la marge de manœuvre de l établissement et de soumettre en temps utile aux instances les dispositions à prendre en cas de difficulté. Il est le produit d un dialogue approfondi avec l ensemble de la communauté scolaire, dont il devient le document de référence ; pour les élèves, qui y sont largement consultés, il constitue le premier outil d éducation à la citoyenneté. Action 11 D ici fin 2010, les 6 réseaux déconcentrés seront dotés d un premier projet ; chaque zone disposera ainsi d un contrat d objectifs, d harmonisation des pratiques et d un début de mutualisation des moyens, là où cela est possible, en soutien aux établissements, en veillant à ce que les objectifs, les contreparties et les indicateurs de ce processus soient précisés. Ces projets de réseau traiteront d une gestion harmonisée et partagée : des horaires scolaires, des méthodes, des moyens humains communs disponibles ; des personnels locaux, qui constituent la majeure partie des ressources humaines mobilisées par la Mlf, et des modalités du dialogue social qui concourent au bon équilibre des établissements ; des plans d accueil, d information et de formation des personnels, subsidiairement à ceux qui mutualisent les forces de l Aefe et de la Mlf partout où cela apparaît nécessaire ; des outils communs facilitant la gestion financière et comptable, l investissement, le contrôle, en tenant compte des spécificités locales et de la nécessité dans un pays donné de traiter de façon uniforme ou au moins concertée des droits d écolage ; des mesures de solidarité sociale appropriées et finançables lorsque cela apparaît possible. Ils s appuieront sur le rôle du coordonnateur de réseau, de l agence comptable du réseau, et d une qualité d échange d information qui rende l alerte et la coopération entre établissements plus efficaces. Les nouveaux chefs d établissement seront précisément informés de ce mode de fonctionnement auxquels ils souscriront. Action 12 L association a connu, au cours des dernières années, de profondes mutations du fait de nouveaux modes contractuels, des progrès du droit européen qui doivent être pris en compte dans des réseaux importants comme l Espagne, de la réalité statutaire des Document d orientation stratégique Cinq chantiers et 15 actions pour
21 établissements, qu ils soient déconventionnés, ou installés dans de nouvelles zones. Entre 2010 et 2011, selon un agenda correspondant aux urgences et à ses moyens, la Mlf lancera des audits qui clarifieront ses pratiques de gestion dans trois directions principales : les contrats de travail et le droit social ; la reconnaissance juridique des établissements ; une relecture des conventionnements pour en mesurer toutes les conséquences en matière de gestion. Action 13 Le métier de chef d établissement comporte des traits particuliers, à l étranger en général et notamment dans le système des établissements gérés par la Mlf. L association doit être capable de mieux recruter, accueillir, former, et améliorer les pratiques de ses cadres et ainsi renforcer la pratique de contractualisation autour du projet de l établissement. à cette fin, un groupe de travail, qui associera et consultera des personnels d encadrement et enseignants, sera mis en place pour préciser le référentiel du chef d établissement de la Mlf, et l assortir des modalités concrètes d accueil, d entrée en fonction et de formation continue de ces responsables. Il améliorera la gestion du projet de l établissement dans le cadre de la gestion déconcentrée accrue de la Mlf. Action 14 Pour mieux réguler le réseau et en consolider les résultats, le siège, au cours de l année 2010, achèvera la base de données «établissement» qui permettra de disposer d une information homogène plus complète sur le réseau ; il vérifiera la bonne appropriation du logiciel Age ; il veillera à mettre en place des modalités de suivi précises des projets d établissement et de réseau. 05 Une communication adaptée au projet Le projet de la Mlf n est pas réductible à celui de l enseignement français dans le monde, et il n a rien d un produit commercial, même s il s appuie sur le financement privé, celui des parents ou celui des entreprises. Pourtant, ramené soit à l un soit à l autre, il est confusément perçu, y compris au niveau des établissements, sauf dans les plus historiques. Le paradoxe entre un projet apprécié et une image mal, voire non identifiée, doit donc être dépassé. La Mlf reviendra sur la représentation qu elle souhaite donner d elle-même, sans ostentation inutile, parce que c est son éthique, mais avec les certitudes que lui confèrent les valeurs qui la fondent et qu elle souhaite faire partager à ceux qui lui accordent leur confiance. Action 15 D ici fin 2010, la Mlf se dotera d une stratégie de communication qui valorisera son identité et ses réalisations ; elle se fondera sur l analyse des outils existants, des attentes, de l image que Document d orientation stratégique Cinq chantiers et 15 actions pour
22 l association souhaite véhiculer et de la réception de son projet dans des langues et cultures non francophones ; elle fera appel si nécessaire à un prestataire extérieur pour l aider à préciser ce projet qui mettra en cohérence les événements, les espaces de travail et productions, enfin les outils de communication appropriés. La Mlf veillera en particulier à ce que les sites de ses établissements utilisent des outils similaires, et qui renforcent l identité de l association. Par ailleurs, tous les établissements adapteront leur communication, de sorte qu elle respecte les principes de cette stratégie. Le siège et le réseau présenteront chaque année aux instances de l association un état d avancement de cette feuille de route ; ils procèderont à son évaluation complète en Document d orientation stratégique Cinq chantiers et 15 actions pour
23
24
25 Mission laïque française 9 rue Humblot - F Paris Téléphone : +33 (0) Télécopie : +33 (0) mlf@mlfmonde.org Directeur de publication Jean-Christophe Deberre Directrice de la rédaction Marcelle Barry Secrétariat de rédaction et suivi d édition Aude Buclon Conception et réalisation graphiques Alexis Oukkal Réalisation générale Service communication et développement Crédits photographiques a_korn, mashe, Kirsty Pargeter, Daniela Andrea Spyropoulos, Anatoly Tiplyashin - Fotolia.com Impression B-print
26 Mission laïque française 9, rue Humblot F Paris tél. : +33 (0) fax : +33 (0)
Introduction Frédéric PETITBON Un contexte difficile Nicolas PERNOT
Introduction Frédéric PETITBON Directeur général délégué, IDRH Les collectivités doivent à la fois respecter des engagements vis-à-vis des citoyens, poursuivre des démarches managériales et tenir compte
Plus en détailGestion Participative Territoriale :
!!" #!#$ # % #% Touiza Solidarité Evaluation ex post et externe Gestion Participative Territoriale : François Durand Consultant ITG Paris Foued Chehat Expert associé 1 Le cadre de l évaluation Le projet
Plus en détail...... en quelques mots 1
... en quelques mots 1 Un nouveau Projet d'entreprise pourquoi faire? Le Projet d'entreprise 2006-2009 a porté l ambition de faire de l Assurance Maladie un assureur solidaire en santé reconnu en tant
Plus en détailProgramme Bourses Diversité et Réussite
Donner à chacun les meilleures chances de réussir Programme Bourses Diversité et Réussite La Fondation INSA de Lyon Ensemble développons notre vocation L INSA de Lyon tire sa force de l intégration de
Plus en détailGUIDE DU BENEVOLE. Mai 2011
Mai 2011 GUIDE DU BENEVOLE Le présent document précise les engagements de tout adhérent 1 à Electriciens sans frontières. Ces engagements déclinent de manière opérationnelle les valeurs et principes énoncées
Plus en détailCONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION
Direction de la ville et de la cohésion urbaine CONTRATT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Proposition d architecture Novembre 2014 Les contrats de ville de nouvelle génération qui succèderont, à compter
Plus en détailUne école adaptée à tous ses élèves
PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS Une école adaptée à tous ses élèves PLAN D'ACTION EN MATIÈRE D'ADAPTATION SCOLAIRE Québec Ministère de l'éducation Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS
Plus en détailDECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO
DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO SUR LA DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO SUR LA DIVERSITE CULTURELLE CULTURELLE Adoptée par la 31 e session de la Conférence Générale de l UNESCO PARIS, 2 NOVEMBRE
Plus en détail«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.»
39 e Congrès de la Mutualité Française Résolution générale «La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» La crise financière, économique, sociale et écologique frappe durement notre pays,
Plus en détailRessources Humaines Enjeux et Stratégie dans un contexte international
Ressources Humaines Enjeux et Stratégie dans un contexte international 1 LES ENJEUX DE LA FONCTION R.H. Environnement : La mondialisation L accélération des changements L incontournable performance Le
Plus en détailParticipation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre?
Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre? Note réalisée par l Observatoire Régional de l Intégration et de la Ville (ORIV) septembre 2014 Eléments de contexte
Plus en détailPACTE POUR LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE
PACTE POUR LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE Préambule PACTE POUR LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE La réussite éducative se définit comme la recherche du développement harmonieux de l enfant et du jeune. Elle est plus large
Plus en détailSAINT JULIEN EN GENEVOIS
SAINT JULIEN EN GENEVOIS PROJET EDUCATIF ENFANCE-JEUNESSE Préambule Le service enfant jeunesse a une mission éducative et de prévention sociale auprès des enfants et des jeunes. (3-18 et jeunes adultes).
Plus en détailAgence du patrimoine immatériel de l État
Agence du patrimoine immatériel de l État Les richesses de l immatériel sont les clés de la croissance future Rapport de la commission de l économie de l immatériel 2006 Le mot du directeur général L APIE
Plus en détailLa RSE au service de la stratégie de l entreprise et de la création de valeur
La RSE au service de la stratégie de l entreprise et de la création de valeur La RSE est aujourd hui un enjeu de première importance pour les entreprises : il reflète la prise de conscience grandissante
Plus en détailUne réponse au défi Création de richesses collectives durables
29 Une réponse au défi Création de richesses collectives durables La question de la propriété est au centre des valeurs qui animent l économie sociale. L économie est devenue guerrière lorsqu elle a mis
Plus en détailNouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser»
Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Odile Quintin Directrice générale de la DG Education et Culture Commission européenne Bruxelles,
Plus en détailrepères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis
repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis Version 2 : 20 juillet 2012 L expérimentation conduite par l Agence nationale de lutte contre l illettrisme
Plus en détailResponsable d agence
Responsable d agence La filière certifications de l afpols l école L afpols conçoit et met en œuvre depuis plus de 20 ans des cycles de formations qualifiantes pour répondre aux besoins de professionnaliser
Plus en détailCHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD
CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD AVANT-PROPOS Établissement public, l Agence Française de Développement exerce une mission d intérêt public, principalement à l international. CHARTE D ÉTHIQUE
Plus en détailPROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET
PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET 2/LES INTENTIONS EDUCATIVES 3/ LES VALEURS PRINCIPALES 4/ LES ACTEURS EDUCATIFS, LEUR CHAMPS D INTERVENTION ET LES
Plus en détailDossier Pédagogique Mercredis du Pass Âge (11-14 ans) 2014-2015
Maison de l Enfance et de la Jeunesse 2 route de Keroumen 29480 Le Relecq Kerhuon 02 98.28.38.38 02.98.28.41.11 E-Mail : mej@mairie-relecq-kerhuon.fr Dossier Pédagogique Mercredis du Pass Âge (11-14 ans)
Plus en détailLA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte
LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte La GRH constitue une préoccupation permanente de toute entreprise, de tout dirigeant, qu il s agisse de
Plus en détailIntroduction NOTE D ETONNEMENT CONSEIL DES TEMOINS FABRIQUE CITOYENNE JANVIER 2015
NOTE D ETONNEMENT CONSEIL DES TEMOINS FABRIQUE CITOYENNE JANVIER 2015 Introduction La fabrique citoyenne initiée par la Ville de Rennes va conduire à la rédaction d une charte de la démocratie locale.
Plus en détailCHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE
CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE European University Association Association Européenne de l'université Copyright 2008 par l Association Européenne de l Université
Plus en détailParce que vous faire grandir, c est grandir ensemble Notre succès repose sur notre capital humain evenir un hub pour les opérations économiques mondiales, tel est le défi à relever par le Maroc les prochaines
Plus en détailLES CLES D UNE BONNE STRATEGIE A L EXPORT
LES CLES D UNE BONNE STRATEGIE A L EXPORT CCI TOURAINE, pour le Colloque Techniloire, le 09/07/2009 Une bonne stratégie à l export ne s improvise pas CCI TOURAINE, pour le Colloque Techniloire, le 09/07/2009
Plus en détailPlan d actions 2011/2014
Plan d actions 2011/2014 Le présent plan d actions s organise en fiches actions, qui précisent les objectifs opérationnels des actions et explicite les modalités de mise en œuvre. Ces fiches répondent
Plus en détailCentre national de la danse Mesures en faveur de la formation, de l insertion, des conditions de vie et de la diversité des jeunes créateurs
Centre national de la danse Mesures en faveur de la formation, de l insertion, des conditions de vie MARDI Contact presse Ministère de la Culture et de la Communication Délégation à l information et à
Plus en détailLA FEUILLE DE CHÊNE. Depuis 150 ans, la Banque Piguet est toujours jeune, comme la feuille de chêne qui la symbolise. Le chêne représente
LA FEUILLE DE CHÊNE Depuis 150 ans, la Banque Piguet est toujours jeune, comme la feuille de chêne qui la symbolise. Le chêne représente la force et la solidité. Sa feuille matérialise la vitalité qu elle
Plus en détailMusées et paysages culturels
La Charte de Sienne Musées et paysages culturels Proposée par l ICOM Italie le 7 juillet 2014 à la Conférence internationale de Sienne 1. Le paysage italien Le paysage italien est le pays que nous habitons,
Plus en détailContributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles.
Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles. Un groupe de travail se réunit sous la Présidence de Pierre BURBAN au
Plus en détailpolitique de la France en matière de cybersécurité
dossier de presse politique de la France en matière de cybersécurité 20 février 2014 Contact presse +33 (0)1 71 75 84 04 communication@ssi.gouv.fr www.ssi.gouv.fr Sommaire L ANSSI L ANSSI en chiffres Le
Plus en détailDEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche
DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche 2015 1 PRESENTATION DE LA STRUCTURE RAViV est un réseau solidaire de compagnies et structures franciliennes de spectacle vivant
Plus en détailL assurance qualité N 4. Décembre 2014
N 4 L assurance qualité Décembre 2014 L es investissements dans les systèmes et services d orientation tout au long de la vie (OTLV) doivent démontrer le bénéfice pour les individus, les communautés et
Plus en détailREFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL
1 REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L assistant de service social exerce de façon qualifiée, dans le cadre d un mandat
Plus en détailDÉVELOPPEUR D ENSEIGNE alternance ADMISSION Bac +2/3
2009 DÉVELOPPEUR D ENSEIGNE alternance ADMISSION Bac +2/3 NEGOCIA et PROCOS se sont engagés avec succès, depuis 9 ans, dans la formation de «Développeur d enseigne». Les chiffres parlent d eux-mêmes :
Plus en détailCharte du tourisme durable
Annexes Charte du tourisme durable Annexe 1 Les participants de la Conférence mondiale du Tourisme durable, réunis à Lanzarote, îles Canaries, Espagne, les 27 et 28 avril 1995, Conscients que le tourisme
Plus en détailProjet d accord-cadre sur la qualité de vie au travail dans la fonction publique
Projet d accord-cadre sur la qualité de vie au travail dans la fonction publique Les conditions d exercice des missions des agents publics, leurs métiers et l organisation des services ont beaucoup évolué
Plus en détailCHARTE DE PARTENARIAT DU RESEAU DE CABINETS PARTENAIRES DE LA FONDATION CONDORCET
CHARTE DE PARTENARIAT DU RESEAU DE CABINETS PARTENAIRES DE LA FONDATION CONDORCET Février 2010 Fondation Condorcet / Paris Dauphine Bureau B019 - Place du Maréchal de Lattre de Tassigny - 75775 Paris cedex
Plus en détailCERTIFICATION DE SERVICES FORMATION RECHERCHE. www.qualicert.fr. 12, rue de Kergoat
Poursuites d études La sortie de cette formation est l insertion professionnelle même si une poursuite d études en M2 recherche en Sciences de Gestion et/ou en thèse peut être envisagée. insertion professionnelle
Plus en détailLa qualité de l emploi dans l économie sociale et solidaire: analyse et enjeux. une enquête en Alsace et en Lorraine
La qualité de l emploi dans l économie sociale et solidaire: analyse et enjeux Les associations et la question de la qualité de l emploi: une enquête en Alsace et en Lorraine Etude réalisée pour la DIIESES
Plus en détailDans ce nouveau siècle, aussi inégalitaire que le précédent mais aussi riche
ÉDITORIAL Pour la Corse et pour la France, une démocratie politique et sociale vraiment neuve Dans ce nouveau siècle, aussi inégalitaire que le précédent mais aussi riche de réalisations possibles, la
Plus en détailPrinciples Impératif Juillet 2009. Les principes de gestion et de «leadership» chez Nestlé
Principles Impératif Juillet 2009 Les principes de gestion et de «leadership» chez Nestlé Principles Impératif Juillet 2009 Fonction émettrice Département des Ressources humaines Auteur/département émetteur
Plus en détailRÉSEAU INSTITUTIONNEL DE FORMATION. INC - 27 janvier 2014
RÉSEAU INSTITUTIONNEL DE FORMATION INC - 27 janvier 2014 DIAGNOSTIC DU RÉSEAU INSTITUTIONNEL DE FORMATION SOMMAIRE La formation et le RIF : constats Les engagements de la COG Ucanss 2013-2016 La création
Plus en détailLes chartes de France Investissement
Les chartes de France Investissement Introduction : le dispositif France Investissement Les PME les plus dynamiques ou à fort potentiel de croissance apportent une contribution essentielle au développement
Plus en détailCONTRIBUTION DU CH-FO Le dialogue social et la gestion des ressources humaines
CONTRIBUTION DU CH-FO Le dialogue social et la gestion des ressources humaines 1/ Les constats les plus marquants sont : - l absentéisme de courte durée qui continue d évoluer fortement et qui met sous
Plus en détailCECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE. Une enquête CECOP/CSA pour Le Cercle des épargnants
Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE Une enquête /CSA pour Le Cercle des épargnants Note d analyse Février 2009 S.A. au capital de 38.112,25 euros Siège
Plus en détailCAISSE D ÉCONOMIE SOLIDAIRE DESJARDINS
CAISSE D ÉCONOMIE SOLIDAIRE DESJARDINS Projet de loi no 27 Loi sur l économie sociale Mémoire présenté au ministère des Affaires municipales, des Régions et de l Occupation du territoire dans le cadre
Plus en détailMutualisation des compétences
Premières Rencontres richesses humaines associatives 2 & 3 décembre 2014 ATELIER PROSPECTIF Mutualisation des compétences DEFINITIONS Mutualisation La mutualisation se définit comme la synergie entre deux
Plus en détailPlan Stratégique 2008-2013
Plan Stratégique 2008-2013 Version finale Adopté le 26 septembre par le Conseil d administration Septembre 2008 Mission La Société Santé en français est un chef de file national qui assure, en étroite
Plus en détailFORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME
FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME ENTREPRISES, INVESTISSEZ DANS VOTRE AVENIR AVEC LA FORMATION PROFESSIONNELLE. FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME 1 SOMMAIRE INTRODUCTION
Plus en détailFormation certifiante au métier de coach scolaire
Formation certifiante au métier de coach scolaire 1 Préambule CoachingMaestro est un portail de formations dédié à toute personne intéressée dans l accompagnement des jeunes. Préambule Ses missions sont
Plus en détailP RO - enfance. Plateforme Romande pour l accueil de l enfance
P RO - enfance Plateforme Romande pour l accueil de l enfance Rapport de la phase d analyse 1. Résumé Le présent document contient la description du déroulement et des résultats de la phase d analyse des
Plus en détailImpartition réussie du soutien d entrepôts de données
La force de l engagement MD POINT DE VUE Impartition réussie du soutien d entrepôts de données Adopter une approche globale pour la gestion des TI, accroître la valeur commerciale et réduire le coût des
Plus en détailEvaluation du cursus «Marketing» 2010-2011
Evaluation du cursus «Marketing» 2010-2011 RAPPORT FINAL DE SYNTHESE Ecole Supérieure des Affaires - Namur Comité des experts : M. Jean TONDEUR, président M. Laurent ARNONE, M. Alain PIEKAREK, M. Michel
Plus en détailCONFERENCE NATIONALE DU HANDICAP. Relevé des conclusions
PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE Service de presse Paris, le 11 décembre 2014 CONFERENCE NATIONALE DU HANDICAP Relevé des conclusions A l occasion de la Conférence nationale du handicap du 11 décembre 2014,
Plus en détailPlan d action de développement durable 2009-2015. Le développement durable, une question de culture
Plan d action de développement durable 2009-2015 Le développement durable, une question de culture Révisé en mars 2013 Note importante Le gouvernement du Québec a autorisé le 29 février 2013 par décret
Plus en détailL école doit être redéfinie comme un lieu de vie et d apprentissage
Document de base de l'initiative des villes pour la formation quant à la politique de formation L école doit être redéfinie comme un lieu de vie et d apprentissage Impressum Éditeur Initiative des villes
Plus en détail«PLACE DES PARENTS DANS l ESPACE NUMERIQUE DE TRAVAIL» BROUIL
«PLACE DES PARENTS DANS l ESPACE NUMERIQUE DE TRAVAIL» Juin 2013 Introduction : Les parents sont parmi les principaux bénéficiaires de Paris classe numérique. Grâce à ce nouvel outil, la communication
Plus en détailCENTRE DE GESTION DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE. Le partage de solutions
CENTRE DE GESTION DE LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE Le partage de solutions RH Partageons nos solutions RH... Dans chaque collectivité, la collaboration active entre élus et personnels est la clé de
Plus en détailAPFP. Les Pays, moteurs de stratégies de développement territorial et de gouvernance locale. Contribution de l Association de
Mars 2012 cahier d acteurs Association de Promotion et de Fédération des Pays APFP APFP Pays / Territoires de projet Contribution de l Association de Promotion et de Fédération des Pays dans le cadre des
Plus en détailRapport d évaluation du master
Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Marketing et vente de l Université Paris-Est Créteil Val de Marne - UPEC Vague E 2015-2019 Campagne d évaluation 2013-2014 Section
Plus en détailAPPEL A PROJET ARS DE CORSE GROUPE D ENTRAIDE MUTUELLE POUR PERSONNES CEREBRO LESEES CAHIER DES CHARGES
APPEL A PROJET ARS DE CORSE GROUPE D ENTRAIDE MUTUELLE POUR PERSONNES CEREBRO LESEES CAHIER DES CHARGES Les Groupes d Entraide Mutuelle (GEM) ont pour objet d offrir aux personnes adultes handicapées un
Plus en détailAméliorer l efficacité de votre fonction RH
Améliorer l efficacité de votre fonction RH Des tendances accentuées par un environnement économique et social en constante évolution La fonction RH doit répondre à des exigences croissantes en termes
Plus en détailAnnexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient
Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Dans son avis de 2012 «L assurance maladie : les options du HCAAM» qui synthétise l ensemble
Plus en détailCHARTE RESPONSABILITE SOCIALE DE L ENTREPRISE MAJ : 2013
1 CHARTE RESPONSABILITE SOCIALE DE L ENTREPRISE MAJ : 2013 2 Groupama Asset Management s engage par le biais de cette présente Charte à appliquer et promouvoir une politique de Responsabilité Sociale de
Plus en détailUn profil singulier. écoute, performance et innovation, Des réponses adaptées. Un peu d histoire pour éclairer le présent
Profondément humain Un peu d histoire pour éclairer le présent Créée depuis 1999 en région Rhône-Alpes par des mutuelles interprofessionnelles partageant les mêmes valeurs mutualistes de solidarité, de
Plus en détailblgpec : Où en est mon établissement? Sommaire :
2 Sommaire : INTRODUCTION / PRESENTATION La GPEC, pourquoi?... 3 La GPEC, c est quoi?... 4 La GPEC, comment?... 5 Les objectifs du guide... 6 Comment utiliser ce guide?... 7 LE GUIDE D AUTODIAGNOSTIC Projet
Plus en détailMinistère de l intérieur --------
Ministère de l intérieur -------- Examen professionnel d ingénieur principal des systèmes d information et de communication du ministère de l intérieur Session 2013 Meilleure copie Sujet n 1 - Réseaux
Plus en détailNovembre 2013. Regard sur service desk
Novembre 2013 Regard sur service desk édito «reprenez le contrôle grâce à votre service desk!» Les attentes autour du service desk ont bien évolué. Fort de la riche expérience acquise dans l accompagnement
Plus en détailPLAN DE COMMUNICATION REGIONAL POUR LA PROMOTION DES FONDS EUROPEENS FEDER, FSE et FEADER EN ILE-DE-FRANCE
PLAN DE COMMUNICATION REGIONAL POUR LA PROMOTION DES FONDS EUROPEENS FEDER, FSE et FEADER EN ILE-DE-FRANCE Version du 23 avril 2008 1 Sommaire 1. RAPPEL DU CONTEXTE_ 3 2. PILOTAGE ET PERIMETRE DU PLAN
Plus en détailGroupe Eyrolles, 2006, ISBN : 2-212-11734-5
Groupe Eyrolles, 2006, ISBN : 2-212-11734-5 Chapitre 6 La gestion des incidents Quelles que soient la qualité du système d information mis en place dans l entreprise ou les compétences des techniciens
Plus en détailL ENTREPRISE FACE A SA RESPONSABILITE FORMATIVE APRES LA REFORME DE LA FORMATION :
CHRONIQUE 88. L ENTREPRISE FACE A SA RESPONSABILITE FORMATIVE APRES LA REFORME DE LA FORMATION : Bonne foi contractuelle, Co-investissement, fin de la logique fiscale «d imputabilité», pilotage stratégique,
Plus en détailAPPEL A PROJETS SERVICE REGIONALE DE L APPRENTISSAGE
APPEL A PROJETS SERVICE REGIONALE DE L APPRENTISSAGE L apprentissage dans l enseignement supérieur a pour mission de faciliter l accès à des formations de haut niveau et de permettre à des étudiants de
Plus en détailPosition de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets
Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Les services publics locaux de l environnement : des services discrets mais moteurs de développement Depuis leur mise en
Plus en détailCANDIDATURE AUX FONCTIONS DE DIRECTEUR GENERAL DE L ENSAM
CANDIDATURE AUX FONCTIONS DE DIRECTEUR GENERAL DE L ENSAM 1 ère partie Déclaration d intention JEAN-PAUL HAUTIER ADMINISTRATEUR PROVISOIRE ET DIRECTEUR DE LA RECHERCHE DE L ENSAM DIRECTEUR ES QUALITE DE
Plus en détailEngagement 2014 : une ambition forte et sereine, une croissance organique rentable
Paris, le 17 mars 2011 Engagement 2014 : une ambition forte et sereine, une croissance organique rentable * Crédit Agricole S.A : premier groupe bancaire français à publier un plan stratégique en environnement
Plus en détailConseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL
BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GB.277/ESP/4 (Add.1) 277 e session Conseil d administration Genève, mars 2000 Commission de l'emploi et de la politique sociale ESP QUATRIÈME QUESTION À L ORDRE DU JOUR
Plus en détailLa relation client constitue un axe progrès stratégique pour toutes les entreprises.
Relation client PME PMI attention danger! Résumé La relation client constitue un axe progrès stratégique pour toutes les entreprises. Nous essaierons de montrer, dans cet article, que la relation client
Plus en détailPROJET D ETABLISSEMENT
PROJET D ETABLISSEMENT «Amener chacun à une autonomie responsable» INTRODUCTION Dans l esprit du Projet Educatif défini par le Pouvoir Organisateur du Collège Notre-Dame et dans la volonté de respecter
Plus en détaildes valeurs 2006 PRINCIPES VALEURS FONDEMENTS
L arbre des valeurs 2006 le fondement philosophique de l éthique /// les valeurs clés de notre éthique /// les principes issus des valeurs clés PRINCIPES VALEURS FONDEMENTS L ARBRE des valeurs Au cœur
Plus en détailAide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat
Objectifs : Être au plus près des entreprises et de leurs salariés en proposant des services et outils adaptés à leurs besoins. 12 fiches «service» synthétiques, répertoriées en 5 grands thèmes : PROFESSIONNALISATION
Plus en détailCharte. pour. de la coopération décentralisée. le développement durable
Charte de la coopération décentralisée pour le développement durable Mise en œuvre des principes de l Agenda 21 dans les coopérations transfrontalières, européennes et internationales des collectivités
Plus en détailLa feuille de route du Gouvernement en matière d ouverture et de partage des données publiques
La feuille de route du Gouvernement en matière d ouverture et de partage des données publiques L ouverture des données publiques, liberté publique et levier d innovation L ouverture des données publiques
Plus en détailDossier de presse «Fais-nous rêver-fondation GDF SUEZ»,
Partenaires fondateurs DOSSIER DE PRESSE Dossier de presse «Fais-nous rêver-fondation GDF SUEZ» «Fais-nous rêver-fondation GDF SUEZ», Construisons ensemble des voies nouvelles pour un sport utile à tous
Plus en détailRapport d évaluation du master
Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Management public de l Université de Lorraine Vague C 2013-2017 Campagne d évaluation 2011-2012 Section des Formations et des diplômes
Plus en détailEXPERT FINANCIER POSITIONNEMENT DU POSTE DANS LA STRUCTURE. Poste de rattachement hiérarchique : Chef de service Conseil et Expertise Financière
Direction Finances EXPERT FINANCIER J CHARGE DU CONTRÔLE INTERNE DU FONDS SOCIAL EUROPEEN (FSE) ET DE CONSEIL EN GESTION POSITIONNEMENT DU POSTE DANS LA STRUCTURE Direction : Direction Finances Poste de
Plus en détailRENFORCE LA CHAÎNE DE VALEUR AJOUTÉE DE SES PARTENAIRES
LA GARANTIE DE L AUTOMOBILE LA COMPAGNIE AUTOMOBILE D ASSURANCE ET DE REASSURANCE ASSOCIÉES est une société de souscription et de gestion en assurance et en réassurance qui RENFORCE LA CHAÎNE DE VALEUR
Plus en détailBilan de la concertation sur le PEDT
les périscolaires Bilan de la concertation sur le PEDT J www.ville-cergy.fr Sommaire 1. Préambule 4 2. Le cadre de la démarche 5 2.1. Les objectifs 6 2.2. Les sujets du débat 6 2.3. Le déroulé de la démarche
Plus en détailLES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS
LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION
Plus en détailCOMMUNICATION SUR LE PROGRES GLOBAL COMPACT
COMMUNICATION SUR LE PROGRES GLOBAL COMPACT NOVEMBRE 2013 2 Le mot de la direction Lorsque nous avons fondé NEXEO, nous avions déjà une expérience significative du métier de la prestation intellectuelle
Plus en détailMobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014
Mobilisation contre le décrochage scolaire Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014 Mercredi 8 janvier 2014 SOMMAIRE Introduction : la Nation mobilisée contre le
Plus en détailL éducation populaire en Alsace
L éducation populaire en Alsace Actions et partenariats (avec les collectivités L ÉTÉ DE L ÉDUCATION POPULAIRE 1 L éducation populaire en Alsace ( Sommaire Édito de Philippe Richert, Président du Conseil
Plus en détailPREPARATION A L EXAMEN PROFESSIONNEL DE SECRETAIRE ADMINISTRATIF DE CLASSE EXCEPTIONNELLE EPREUVE DE LA NOTE OPERATIONNELLE
PREPARATION A L EXAMEN PROFESSIONNEL DE SECRETAIRE ADMINISTRATIF DE CLASSE EXCEPTIONNELLE EPREUVE DE LA NOTE OPERATIONNELLE RAPPEL DU SUJET : Vous êtes secrétaire administratif de classe exceptionnelle,
Plus en détailAPPEL A LA RECONNAISSANCE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL EN BRETAGNE
1 APPEL A LA RECONNAISSANCE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL EN BRETAGNE Nous, signataires, acteurs culturels en Bretagne, individuels et associations, demandons aux élus et institutionnels de soutenir
Plus en détailEvaluation du dispositif de Volontariat de Solidarité Internationale. Résumé MAEE
MAEE RAPPORT FINAL Evaluation du dispositif de Volontariat de Solidarité Internationale Résumé Agnès Lambert, Raphaël Beaujeu, Helena Stucky de Quay, Didier Beaufort, Moctar Ahmed, Riad Bensouiah, Ralison
Plus en détailMEMORANDUM POSITIONNEMENT DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE SENEGALAISE SUR LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE
MEMORANDUM MEMORANDUM POSITIONNEMENT DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE SENEGALAISE SUR LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE Novembre 2013 1. CONTEXTE DU MEMORANDUM Le Sénégal, à l image des pays de la
Plus en détailCharte de la laïcité à l École Charte commentée
Charte de la laïcité à l École Charte commentée Ce document propose un commentaire de la phrase de préambule et de chacun des articles de la Charte de la laïcité à l École. Il explicite le sens des principales
Plus en détail