Chapitre V Consommation de soins

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1 Chapitre V

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3 INTRODUCTION La consommation de soins compte pour la quasi totalité des dépenses de santé. Diverses études montrent cependant que l impact des soins médicaux sur la santé est largement inférieur à celui des conditions de vie, des comportements et de l environnement au sens large. Les maladies chroniques sont à l origine de la plus grande partie de la consommation de soins de santé. Suite au vieillissement de la population et à l augmentation des maladies chroniques qui en découle, certains s attendent à une explosion des coûts de santé dans les années à venir. Dans la consommation de soins, à côté des besoins objectifs, interviennent aussi les choix et préférences des patients et des prestataires. Bien utiliser les soins et services peut être considéré comme un comportement adéquat de santé. Dans ce chapitre sont décrites les consommations les plus fréquentes : soins ambulatoires, médecines alternatives, soins paramédicaux, soins bucco-dentaires, soins hospitaliers et consommation de médicaments. L objectif de ce chapitre dans ce premier Tableau de bord de la santé en Wallonie est de décrire la situation de la consommation de soins. Les nombreuses questions soulevées par cette présentation de l information susciteront, sans doute, des études complémentaires. 1. Les soins ambulatoires Les soins ambulatoires regroupent tous les contacts du patient avec des prestataires de soins, soit à leur cabinet de consultation, soit au domicile du patient. Il s agit des contacts avec des médecins, généralistes ou spécialistes, ou des contacts avec des prestataires paramédicaux Les consultations médicales Le médecin généraliste Deux sources de données nous permettent de quantifier les contacts avec le généraliste. Les données de l INAMI nous donnent un nombre global de prestations par unité géographique. L Enquête Nationale de Santé par Interview complète cette information en fournissant la proportion de personnes dans la population qui déclarent avoir eu un contact avec un généraliste au cours des 12 mois qui ont précédé l enquête. a) Nombre moyen de contacts par an et par habitant avec le généraliste Dans l Enquête Nationale de Santé par Interview (ISP, 2004), plus de 90 % des personnes interrogées déclarent avoir un médecin traitant attitré. Le généraliste est un intervenant de première ligne. Il a également un rôle de synthèse dans la prise en charge du patient pour l ensemble des aspects de sa santé, non seulement concernant les pathologies qui l affectent mais aussi à propos des attitudes de prévention et de promotion de la santé. La fréquence de consultation du médecin généraliste dépend, à la fois, de l état de santé du patient, de sa propension à consulter le généraliste lorsqu un problème de santé survient (capacité personnelle de faire face à de petits problèmes de santé, choix du généraliste en première intervention plutôt que le spécialiste, besoins de type administratif, etc.), du prestataire lui-même, de l accessibilité géographique, etc. Le tableau 1 présente le nombre moyen de contacts par habitant et par an avec le médecin généraliste. Ces chiffres ne peuvent être comparés les uns aux autres car ils ne tiennent pas compte de la structure par âge et par sexe de la population. 221

4 Tableau 1 : Nombre moyen de contacts (visites et consultations) avec le médecin généraliste par habitant et par an Source : INAMI, 2006 Hommes Femmes Total BELGIQUE 3,44 4,87 4,17 WALLONIE 3,40 4,87 4,16 BRUXELLES 2,21 3,46 2,86 FLANDRE 3,67 5,12 4,40 NAMUR 3,67 5,18 4,44 LUXEMBOURG 2,68 3,89 3,29 LIÈGE 3,37 4,87 4,14 HAINAUT 3,66 5,18 4,44 BRABANT WALLON 2,80 4,05 3,44 En Wallonie, le nombre de contacts avec un généraliste (visites et consultations) par habitant et par an est en moyenne de 3,4 pour les hommes et de 4,9 pour les femmes. Belgique : Belgique : WALLONIE BRUXELLES FLANDRE NAMUR LUXEMBOURG Figure 1 : Taux standardisés de contacts (visites et consultations) avec le généraliste par an pour habitants Source : INAMI, 2006 LIEGE HAINAUT BRABANT WALLON Après standardisation pour l âge, le nombre de contacts pour habitants par an en Wallonie est pratiquement égal à la moyenne belge pour les hommes, comme pour les femmes. Ce nombre est beaucoup plus bas à. Parmi les provinces wallonnes, le nombre de contacts avec un généraliste est plus élevé en province de Namur et en Hainaut et, plus bas en Brabant wallon et en province du Luxembourg.

5 1a : Hommes 1b : Femmes Carte 1 : Taux standardisés de contacts (visites et consultations) avec le généraliste par an pour hommes (1a) et femmes (1b) par arrondissement Source : INAMI, 2006 Les cartes par arrondissement sont similaires pour les hommes et pour les femmes. Le Brabant wallon et la province du Luxembourg confirment leur nombre peu élevé de contacts pour habitants et par an avec le médecin généraliste. Le sud de la province de Namur et l arrondissement de Ath dans le Hainaut montrent un nombre élevé de contacts. La province de Liège montre une situation contrastée : un nombre élevé de contacts dans les arrondissements de Huy et de Waremme et un faible nombre de contacts dans l arrondissement de Verviers. 223

6 b) Dossier médical global Depuis 1999, un code de nomenclature INAMI est prévu pour la gestion du dossier médical global (DMG) du patient. L objectif était de favoriser le rôle de coordinateur du médecin généraliste et de limiter le «shopping médical» (le changement irrationnel et fréquent de médecin) puisque ce code ne peut être appliqué qu une fois par an et par patient. Prévue initialement pour les patients de 65 ans et plus, cette possibilité de rémunérer la tenue d un dossier a été étendue en 2002 à l ensemble des patients. Tableau 2 : Proportions de patients ayant un dossier médical global (DMG) pour habitants en 2006 Belgique Wallonie Flandre Namur Luxembourg Liège Hainaut Brabant wallon Hommes 227,8 117,1 124,0 305,9 104,2 92,4 130,8 119,3 104,5 Femmes 275,1 143,7 156,8 370,4 129,0 117,6 156,7 146,7 132,7 Total 251,9 130,8 141,0 338,6 116,9 105,1 144,1 133,5 119,0 Source : INAMI, 2006 En Wallonie, 117,1 hommes pour et 143,7 femmes pour ont un dossier médical global en Figure 2 : Taux standardisés de dossiers médicaux globaux pour habitants en 2006 Source : INAMI, 2006 En Wallonie, à âge égal, la proportion standardisée pour habitants de personnes pour qui le DMG a fait l objet d un remboursement en 2006 est plus basse qu en Flandre mais du même ordre qu à. Parmi les provinces wallonnes, la province de Liège a le taux standardisé de DMG le plus élevé et la province du Luxembourg, le taux standardisé le plus bas. 224

7 2a : Hommes 2b : Femmes Carte 2 : Taux standardisés de dossiers médicaux globaux pour hommes (2a) et pour femmes (2b) Source : INAMI, 2006 Les cartes par arrondissement sont similaires pour les hommes et pour les femmes : la proportion standardisée pour habitants de dossiers médicaux globaux montre de fortes variations entre les arrondissements à l intérieur d une même province. Ce sont les arrondissements de Mouscron, Tournai, Charleroi, Liège et Marche qui ont les proportions les plus élevées de DMG tandis que les arrondissements de Mons, Huy, Bastogne, Virton et Dinant ont les proportions les plus faibles. En comparant ces cartes avec celles du nombre moyen de contacts avec le généraliste, on remarquera qu une forte proportion de DMG ne correspond pas nécessairement à un nombre élevé de contacts avec le médecin généraliste par habitant et par an. Les arrondissements de Thuin, Dinant, Philippeville, Huy et Waremme ont, par exemple, un nombre moyen de contacts annuels avec le généraliste élevé mais une faible proportion de DMG. A l inverse, la proportion de DMG est élevée dans l arrondissement de Liège alors que le nombre moyen de contacts par an avec le généraliste ne l est pas. 225

8 c) Recours au médecin généraliste Figure 3 : Proportions de personnes déclarant avoir eu un contact avec un médecin généraliste au cours de l année passée (%) Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE, En Wallonie, en 2004, 78,2 % des hommes et 80,6 % des femmes déclarent avoir eu recours au médecin généraliste au cours de l année précédant l interview de l Enquête Nationale de Santé. C est plus qu à mais du même ordre qu en Flandre. Les proportions plus faibles pour la Région bruxelloise rappellent le faible nombre moyen de contacts par an avec le médecin généraliste et le recours plus élevé au spécialiste (voir paragraphe "Le médecin spécialiste") dans cette région. Les données INAMI montraient des différences entre provinces en ce qui concerne le nombre moyen de contacts par habitant et par an. Ces différences ne se retrouvent pas dans la proportion de personnes qui déclarent avoir eu un contact durant l année précédant l interview avec leur médecin généraliste. Les différences portent donc essentiellement sur le nombre moyen de consultations parmi les gens ayant eu recours au généraliste. 226

9 RECOURS AU MÉDECIN GÉNÉRALISTE EN FONCTION DE L ÂGE Figure 4 : Proportions de personnes déclarant avoir eu un contact avec un médecin généraliste au cours de l année passée selon l âge (%) Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE LA SANTE PUBLIQUE, La proportion de personnes déclarant avoir eu un contact avec un médecin généraliste au cours de l année précédant l interview augmente avec l âge. personnes déclarant avoir eu un contact avec le médecin généraliste au cours des 12 mois précédant l interview passe progressivement de 74 % chez les personnes de 35 à 44 ans à 99 % chez celles de 75 ans et plus. En Wallonie, l augmentation est significative à partir de 45 ans alors que dans les autres régions, le seuil se situe à 55 ans. La proportion de 227

10 Le médecin spécialiste a) Nombre moyen de consultations par habitant et par an De nombreux facteurs influencent le nombre de consultations par an et par habitant chez un spécialiste : la structure par âge et par sexe de la population, l accessibilité des spécialistes (nombre de spécialistes, distance, coût des consultations, ), la prévalence des pathologies, les habitudes de recours aux soins, les facteurs socio-économiques et culturels, Le tableau 3 présente le nombre total moyen de consultations par habitant et par an chez un médecin spécialiste. Tableau 3 : Nombre moyen de consultations chez le spécialiste par habitant et par an Source : INAMI, 2006 Hommes Femmes Total BELGIQUE 1,72 2,59 2,17 WALLONIE 1,81 2,79 2,32 BRUXELLES 2,01 3,12 2,59 FLANDRE 1,62 2,39 2,01 NAMUR 1,59 2,45 2,03 LUXEMBOURG 1,11 1,83 1,48 LIÈGE 1,89 2,97 2,44 HAINAUT 1,98 2,93 2,47 BRABANT WALLON 1,84 2,88 2, En Wallonie, en 2006, chaque femme a consulté en moyenne 2,79 fois un spécialiste et chaque homme, 1,81 fois. Globalement, les femmes consultent plus un spécialiste que les hommes. Cette différence s explique d'une part, par le fait qu il y a davantage de femmes âgées que d hommes âgés dans la population et que le recours au spécialiste augmente avec l âge ; et d autre part, par le fait que les consultations chez le gynécologue sont reprises dans ce nombre moyen. Par rapport à la Wallonie, il y a davantage de consultations de spécialistes par habitant et par an à et moins en Flandre. Ces résultats présentent une image en miroir de la consultation chez le généraliste. En moyenne, en Région wallonne, hommes et femmes consultent 1,9 fois plus le généraliste que le spécialiste. En Flandre, ce rapport est de 2,1 pour les femmes et de 2,3 pour les hommes tandis qu à, il est proche de un pour les deux sexes. Tant pour les hommes que pour les femmes, on consulte plus un spécialiste en province de Liège, du Hainaut et du Brabant wallon et moins fréquemment en province du Luxembourg.

11 b) Répartition entre différentes spécialités Les codes de nomenclature INAMI permettent d identifier certains spécialistes. L interprétation est assez facile pour les internistes pour lesquels il existe différents codes spécifiques. Dans la catégorie «autres», par contre, on retrouve, pour le même code de nomenclature, un ensemble de spécialités aussi différentes que l ORL, l ophtalmologie ou la gynécologie, ce qui en rend l interprétation difficile. Les prestations des psychiatres, neuropsychiatres et neurologues ont également été regroupées mais pour une autre raison : les neuropsychiatres exercent aussi bien en psychiatrie qu en neurologie et appliquent un même code de nomenclature aux deux types de consultation. Belgique Wallonie Flandre Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Neurologue, psychiatre et neuropsychiatre 0,10 0,13 0,10 0,13 0,13 0,15 0,10 0,12 Médecine interne 0,46 0,50 0,54 0,61 0,58 0,70 0,39 0,41 Dermatologue 0,18 0,27 0,19 0,28 0,23 0,33 0,17 0,26 Autres 1,11 1,99 1,13 2,11 1,16 2,25 1,09 1,88 Total 1,75 2,77 1,86 3,00 1,97 3,28 1,65 2,55 Tableau 4 : Nombre moyen de consultations de spécialistes par type de spécialité par an et par habitant de 15 ans et plus, 2006 Source : INAMI, 2006 En Wallonie, en 2006, on compte en moyenne un peu plus d une consultation pour 2 personnes de 15 ans et plus par an chez l interniste, une consultation neurologique ou psychiatrique pour 10 personnes et une pour 5 en dermatologie. Pour la catégorie «autres», on compte en moyenne une consultation par an pour les hommes et 2 pour les femmes. Les consultations ophtalmologiques pourraient également entrer en ligne de compte pour expliquer les différences hommes-femmes car les consultations ophtalmologiques augmentent avec l âge et il y a davantage de femmes très âgées que d hommes. Les différences hommes-femmes se marquent surtout pour le groupe «autres» ce qui est lié en grande partie aux consultations gynécologiques. 229

12 c) Pédiatrie Figure 5 : Nombre moyen de contacts par an chez le pédiatre pour les enfants de 0 à 14 ans, 2006 Source : INAMI, 2006 En 2006, en Wallonie, le nombre moyen de consultations de pédiatrie par enfant âgé de 0 à 14 ans par an s élève à 1,04 pour les garçons et à 0,96 pour les fi lles. A l instar de ce qui se passe pour les adultes, ce nombre est plus élevé à (comme pour les autres consultations de spécialistes) et légèrement plus faible en Flandre. Comme le gynécologue, le pédiatre est souvent considéré comme un acteur de première ligne. Dans chaque région, le pédiatre est plus souvent consulté pour les garçons que pour les fi lles. 230

13 d) Population en contact avec un médecin spécialiste Figure 6 : Proportions de personnes déclarant avoir eu un contact avec un médecin spécialiste au cours de l année passée (%) Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE, En Wallonie, en 2004, 49,2 % des hommes et 61,9 % des femmes déclarent avoir eu un contact avec un médecin spécialiste au cours des 12 mois précédant l interview de l Enquête Nationale de Santé. Quel que soit le niveau géographique considéré, les femmes déclarent plus fréquemment avoir eu recours au spécialiste que les hommes alors que ce n était pas le cas pour le généraliste. A, davantage de femmes déclarent avoir des contacts avec un médecin spécialiste que dans les autres régions alors que c est l inverse pour le généraliste. En Flandre, moins de personnes déclarent un contact avec un médecin spécialiste que dans les autres régions du pays. Les différences entre régions sont statistiquement significatives. Les différences observées entre les régions vont dans le même sens pour le recours au spécialiste (données subjectives de l Enquête Nationale de Santé par Interview) que pour le nombre moyen de contacts par an par personne (données objectives de l INAMI). Les différences entre les provinces wallonnes ne sont pas significatives après standardisation pour l âge et le sexe. 231

14 Spécialiste Généraliste 3 2 Figure 7 : Nombres moyens de contacts avec le généraliste et avec les spécialistes par habitant et par an Source : INAMI, Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Wallonie Flandre Belgique EVOLUTION En Belgique, la proportion de personnes déclarant avoir eu un contact avec un médecin spécialiste au cours de l année précédant l interview augmente signifi cativement depuis C est en Wallonie que l augmentation est la plus marquée. En 2004, les habitudes de recours au spécialiste en Wallonie se rapprochent de celles de la Région bruxelloise. Figure 8 : Evolution des proportions de personnes déclarant avoir eu un contact avec un médecin spécialiste au cours de l année passée (%) Source : HIS , INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE, 232

15 9a : Hommes 9b : Femmes Figure 9 : Proportions d hommes (9a), de femmes (9b) déclarant avoir eu un contact avec un médecin spécialiste au cours de l année passée par catégorie d âge (%) Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE, RECOURS AU SPÉCIALISTE EN FONCTION DE L ÂGE Sur base des déclarations des personnes interrogées, on constate que le recours au médecin spécialiste évolue en fonction de l âge, et ce, différemment selon la région et selon le sexe. Après 75 ans, les différences entre régions sont moins marquées qu aux autres âges de la vie. Entre 0 et 14 ans, sur base des déclarations de leurs parents, près de 6 jeunes sur 10 ont eu recours au spécialiste dans les 12 mois précédant l enquête tant en Wallonie qu à. Le nombre moyen de consultations pédiatriques remboursés (INAMI, 2006) par enfant et par an est, par contre, nettement plus élevé à qu en Wallonie. En Flandre, la proportion d enfants qui déclarent un contact avec un spécialiste est beaucoup plus faible qu en Wallonie alors qu en termes de nombre de consultations pédiatriques par enfant et par an, la différence est peu importante. Chez l adulte, les différences de recours au spécialiste en fonction de l âge ne sont pas les mêmes chez les hommes et chez les femmes. En 2004, moins d'un homme jeune sur 2 déclare avoir eu recours au spécialiste. Cette proportion augmente ensuite avec l âge. L augmentation se marque de manière statistiquement significative dès 45 ans en Wallonie et à et à partir de 55 ans en Flandre. Il n y a plus de différence entre les régions dans le groupe des 75 ans et plus. Les différences entre la Flandre et les deux autres régions sont significatives entre 25 et 74 ans. La proportion de femmes, déclarant un contact avec un spécialiste, augmente progressivement en Wallonie et à, pour atteindre un maximum entre 25 et 34 ans et rester relativement stable ensuite. En Flandre, l augmentation est plus progressive et le maximum n est atteint qu entre 55 et 64 ans. 233

16 1.2. Les contacts avec les médecines alternatives Le recours global aux médecines alternatives Dans l Enquête Nationale de Santé par Interview, les médecines alternatives comprennent l homéopathie, la chiropraxie, l ostéopathie et l acupuncture, avec toutefois la possibilité d évoquer un autre type de pratique. Figure 10 : Proportions de personnes ayant eu recours à une thérapie non conventionnelle au cours des 12 mois précédant l'interview (%) Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE, En Wallonie, 11,5 % des hommes et 13 % des femmes déclarent avoir eu recours à une thérapie non conventionnelle. En Flandre, le recours à une thérapie non conventionnelle est significativement moins fréquent. Parmi les provinces wallonnes, le recours à une thérapie non conventionnelle est plus fréquent en Brabant wallon et en province de Namur ainsi que chez les femmes de la province du Luxembourg. Les provinces du Hainaut et de Liège y ont moins recours. Parmi les thérapies non conventionnelles, l homéopathie est la plus souvent citée. 234

17 Le recours à l homéopathie Figure 11 : Proportions de personnes ayant eu recours à l homéopathie dans les 12 mois précédant l enquête (%) Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE, Près de la moitié des recours aux thérapies alternatives sont des recours à l homéopathie. En Wallonie, en 2004, 5,0 % des hommes et 7,1 % des femmes déclarent avoir eu un contact avec un homéopathe au cours des 12 mois précédant l enquête. C est plus qu en Flandre mais du même ordre qu à. Les femmes déclarent plus souvent que les hommes avoir eu recours à l homéopathie. Parmi les provinces wallonnes, c est à Namur que les personnes interrogées déclarent le plus souvent un contact avec un homéopathe. En Belgique, la proportion de personnes déclarant avoir eu un contact avec un homéopathe est en augmentation depuis Le recours à l homéopathie est significativement moins fréquent chez les jeunes de moins de 25 ans et chez les personnes de 75 ans et plus. Après 45 ans, le recours à l homéopathie diminue et les différences interrégionales se marquent plus : le recours est moins fréquent en Flandre. 235

18 1.3. Les soins paramédicaux Le recours aux soins infirmiers à domicile Figure 12 : Proportions de personnes déclarant avoir eu un contact avec un(e) infirmier(e) à domicile au cours des 12 mois précédant l interview selon l âge (%) Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE, En Wallonie, en 2004, le contact avec une infirmière à domicile augmente fortement avec l âge passant de moins de 6 % avant 44 ans à près de 30 % chez les 75 ans et plus. L augmentation est plus précoce en Wallonie qu en Flandre, mais il n y a plus de différence entre ces deux régions au-delà de 75 ans (voir Chapitre IV "Santé des seniors"). A, les personnes interrogées rapportent moins souvent un contact avec une infirmière à domicile quelle que soit la tranche d âge. 236

19 Le recours à la kinésithérapie ambulatoire En 2000, l INAMI a modifié les règles de remboursement des actes de kinésithérapie en réduisant le niveau de remboursement, en limitant le nombre de séances remboursables par patient et en soumettant les séances supplémentaires à l autorisation du médecin-conseil. Figure 13 : Proportions de personnes déclarant avoir eu un contact avec un(e) kinésithérapeute au cours des 12 mois précédant l interview (%) Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE, En Wallonie, en 2004, 12,6 % des hommes et 14,7 % des femmes déclarent avoir eu un contact avec un(e) kinésithérapeute au cours des 12 mois précédant l interview. C est plus qu en Flandre et du même ordre qu à. Ces différences sont faibles, mais statistiquement significatives. Le Brabant wallon est la province wallonne ayant, proportionnellement, le plus de personnes qui déclarent avoir eu recours à la kinésithérapie. 237

20 EVOLUTION En Wallonie, la proportion de personnes déclarant avoir eu un contact avec un(e) kinésithérapeute au cours des 12 mois précédant l enquête augmente significativement entre 1997 et Figure 14 : Evolution des proportions de personnes déclarant avoir eu un contact avec un(e) kinésithérapeute au cours des 12 mois précédant l interview (%) Source : HIS , INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE, RECOURS A LA KINÉSITHÉRAPIE EN FONCTION DE L'ÂGE 238 Les personnes de 75 ans et plus déclarent significativement plus souvent un contact avec un(e) kinésithérapeute au cours des 12 mois précédant l interview. Figure 15 : Proportions de personnes déclarant avoir eu un contact avec un(e) kinésithérapeute au cours des 12 mois précédant l interview selon l âge (%) Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE,

21 Le recours à la diététique, la logopédie et la psychologie Diététique Logopédie Psychologie Hommes Femmes Hommes* Femmes* Hommes Femmes BELGIQUE 1,6 3,1 6,5 5,3 3,1 3,7 WALLONIE 1,3 4,3 9,0 5,7 3,3 4,6 BRUXELLES 2,0 2,9 4,1 2,0 3,7 5,3 FLANDRE 1,7 2,4 5,5 5,7 2,8 2,9 NAMUR 1,8 1,9 5,0 3,3 3,0 4,1 LUXEMBOURG 0,9 2,6 12,0 12,0 3,2 4,6 LIÈGE 0,9 4,7 11,0 8,1 5,3 4,3 HAINAUT 1,5 4,3 6,6 3,7 1,1 4,0 BRABANT WALLON 1,5 7,3 14,4 4,0 6,9 8,1 Tableau 5 : Proportions de personnes déclarant avoir eu un contact avec un(e) diététicienne(ne), un(e) logopède, un(e) psychologue au cours de l'année passée (%) Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE, * de 0 à 14 ans a) Le recours à la diététique Malgré la fréquence des problèmes nutritionnels (excès de poids) ou métaboliques (par exemple, diabète), le recours à un spécialiste en diététique reste peu fréquent. En Wallonie, en 2004, 1,3 % des hommes et 4,3 % des femmes déclarent avoir eu un contact avec un(e) diététicien(ne) au cours de l année précédant l interview de l'enquête Nationale de Santé. Les femmes déclarent de manière significative davantage ce type de contact que les hommes. Cette différence se retrouve dans les trois régions du pays. L âge influence le recours à un(e) diététicien(ne). Le pic le plus marqué est celui des jeunes femmes wallonnes (15-24 ans) puisque près de 10 % d entre elles déclarent avoir consulté un(e) diététicien(ne) au cours des 12 mois précédant l interview. 239

22 b) Le recours à la logopédie Ce sont principalement les enfants de 0 à 14 ans qui ont eu un contact avec un(e) logopède au cours de l année qui précède l interview. En Wallonie, en 2004, les parents de 9,0 % des garçons de 0-14 ans et de 5,7 % des filles de 0-14 ans déclarent que leur enfant a eu un contact avec un(e) logopède au cours de l année écoulée. La différence entre garçons et filles est statistiquement significative. Dans le Hainaut et à Namur, les répondants déclarent significativement moins souvent avoir eu recours à un(e) logopède que dans les autres provinces wallonnes Les contacts avec un dentiste c) Le recours à la psychologie Les chiffres repris dans cette section se basent sur les déclarations des personnes interrogées lors de l Enquête Nationale de Santé par Interview de Pour certaines personnes, la visite chez un psychologue est encore un sujet tabou. Il est donc possible que les résultats présentés dans ce paragraphe soient sous-estimés. En Wallonie, en 2004, 4,6 % des femmes (moins d 1 % après 65 ans) et 3,3 % des hommes (moins d 1 % après 45 ans) déclarent avoir eu un contact avec un(e) psychologue au cours des 12 mois précédant l enquête. À âge égal, c est significativement plus qu en Flandre. En Wallonie, c est dans le Brabant wallon que le recours au psychologue est le plus fréquent, tant pour les hommes que pour les femmes. Figure 16 : Proportions de personnes déclarant avoir eu un contact avec un(e) dentiste au cours des 12 mois précédant l enquête (%) Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE, 240

23 En Wallonie, en 2004, 41,3 % des hommes et 42,6 % des femmes déclarent avoir eu un contact avec un(e) dentiste au cours des 12 mois précédant l enquête. C est moins qu en Flandre et à. Proportionnellement plus de femmes que d'hommes déclarent avoir eu un contact avec un dentiste. EVOLUTION En Belgique, la proportion de personnes déclarant avoir eu un contact avec un(e) dentiste au cours de l année précédant l enquête reste stable depuis Toutefois, les différences entre régions se sont accentuées en 2004 par rapport à CONTACT AVEC UN DENTISTE EN FONCTION DE L ÂGE Figure 17 : Proportions de personnes déclarant avoir eu un contact avec un(e) dentiste au cours des 12 mois précédant l enquête selon l âge (%) Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE, Les contacts avec un(e) dentiste diminuent significativement avec l âge. Ce sont les enfants, les jeunes et les âges intermédiaires qui déclarent le plus avoir eu un contact avec un(e) dentiste au cours des 12 mois précédant l enquête. Sauf à, moins de 25 % des personnes de 75 ans et plus déclarent un contact avec un dentiste. Une bonne fonction masticatoire est, cependant, un déterminant essentiel de l état nutritionnel de la personne âgée (Hirano, 1999). 241

24 CONTACT AVEC UN DENTISTE ET NIVEAU D'INSTRUCTION Figure 18 : Proportions de personnes déclarant avoir eu un contact avec un(e) dentiste au cours de l année passée selon le niveau d étude (%) Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE, La proportion de personnes déclarant avoir eu un contact avec un(e) dentiste augmente significativement avec le niveau d étude. Par ailleurs, quel que soit le niveau de diplôme, les Wallons ont déclaré moins souvent avoir eu recours au dentiste. Les différences restent significatives après ajustement sur l âge. 242

25 2. Les soins hospitaliers 2.1. Les séjours hospitaliers Données générales Entre 2002 et 2005 en Wallonie, on compte en moyenne séjours hospitaliers par an pour les hommes et pour les femmes. Hommes Femmes Population moyenne totale Nombre moyen de SH Nombre moyen de SH pour H/F 167,7 190,9 Nombre moyen de SH sur conseil du médecin généraliste Proportion de SH sur le conseil du médecin généraliste pour 100 SH 15,5 16,0 Nombre moyen de sorties exigées Proportion de sorties exigées pour 100 SH 1,2 0,9 Nombre moyen de décès à l hôpital Proportion moyenne de décès pour 100 SH 3,5 2,7 Tableau 6 : Caractéristiques des séjours hospitaliers (SH) en Wallonie entre 2002 et 2005 Source : Région wallonne, DGO5, SEJOURS HOSPITALIERS REFERES PAR LE MEDECIN GENERALISTE En moyenne, seuls 15,5 % et 16,0 % des hospitalisations se font sur référence du médecin généraliste. Cette proportion augmente avec l âge des personnes hospitalisées. SORTIES EXIGEES Entre 2002 et 2005, en moyenne hommes et femmes sont sortis, chaque année, de l hôpital contre l avis de l équipe soignante. A tout âge, la proportion de sorties exigées est plus élevée chez les hommes que chez les femmes, avec un pic aux âges d activité professionnelle maximale. Chez les femmes, on observe deux petits pics, l un entre 15 et 25 ans, l autre entre 45 et 49 ans. 243

26 HOSPITALISATION ET DECES Tableau 7 : Proportions de décès pour 100 séjours hospitaliers, par catégorie d âge, Région wallonne ( ) Source : Région wallonne, DGO5, Age Hommes Femmes 0-1 an 0,5 0,4 1-4 ans 0,1 0,1 5-9 ans 0,1 0, ans 0,1 0, ans 0,4 0, ans 0,5 0, ans 0,5 0, ans 0,5 0, ans 0,6 0, ans 0,9 0, ans 1,6 0, ans 2,1 1, ans 2,8 1, ans 3,4 2, ans 4,2 2, ans 5,7 3, ans 8,1 5, ans 10,9 7, ans 14,9 10, ans 18,8 14, ans 23,0 18, ans 21,6 20, ans 40,0 26,1 La proportion de décès au cours de l'hospitalisation augmente avec l âge pour atteindre plus de 20 % au-delà de 80 ans chez les hommes et au-delà de 90 ans chez les femmes. A tout âge, la proportion de décès est inférieure pour les séjours féminins à celle observée pour les séjours masculins. Chez les nourrissons (0-1 an), près de 5 séjours pour se concluent par le décès de l enfant. 244

27 Les séjours hospitaliers par cause Les données de ce paragraphe proviennent de l analyse des Résumés Cliniques Minimum (RCM) récoltés par le SPF (Service public fédéral) Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement. Les chiffres d admissions hospitalières renseignent sur la répartition des principales causes d hospitalisation. Ces chiffres sont un reflet indirect de la fréquence des formes les plus sérieuses (celles qui nécessitent d être hospitalisé) d une pathologie dans une population. Toutefois, d autres facteurs influencent la fréquence de l hospitalisation : accessibilité géographique, offre de services, habitudes de recours aux soins, confiance accordée aux hôpitaux locaux, etc. Actuellement, en Belgique, les causes d hospitalisation sont codifiées, selon la neuvième version de la classification internationale des maladies (CIM9). Les séjours hospitaliers sont ensuite regroupés par grands groupes appelés les APR- DRG grâce à un logiciel dont disposent les hôpitaux et le SPF. Le regroupement des séjours hospitaliers en APR-DRG entre actuellement en ligne de compte pour le financement des lits d hôpitaux. L exploitation épidémiologique de ces données est plus restreinte. En Wallonie, en 2006, on a dénombré en moyenne une admission à l hôpital pour 6 habitants (162 séjours pour habitants). Tableau 8 : Fréquence des admissions en fonction du diagnostic principal d'hospitalisation : taux brut d admission pour habitants par an en fonction du domicile du patient Source : SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement, RCM 2006 Catégorie majeure de diagnostic RCM 2006 Belgique Wallonie Flandre Système ostéoarticulaire 23,20 21,15 17,68 24,32 Système circulatoire 20,00 19,99 14,79 20,30 Système digestif 17,88 18,33 15,42 17,72 Grossesse et accouchement 13,96 14,10 19,95 12,64 Système nerveux 12,64 13,73 10,77 12,04 Système respiratoire 12,67 12,87 12,16 12,45 Reins et voies urinaires 6,94 7,03 6,68 6,77 Nez, gorge, oreilles 6,68 6,46 6,28 6,73 Peau, tissu sous-cutané, seins 5,65 5,69 5,63 5,44 Réhabilitation 5,00 5,37 4,66 4,71 Foie, vésicule biliaire et pancréas 4,72 5,21 4,65 4,33 Maladies endocriniennes, nutritives et métaboliques 5,22 4,83 4,18 5,20 Organes génitaux féminins 4,36 4,62 3,75 4,23 Troubles mentaux 2,96 3,47 2,85 2,63 Effets indésirables des traitements 2,73 3,29 2,82 2,29 Maladies myéloprolifératives, lymphomes 3,93 3,02 3,71 4,37 Organes génitaux masculins 2,54 2,38 2,06 2,66 Maladies des yeux 1,76 1,97 1,74 1,58 Maladies infectieuses et parasitaires 2,03 1,94 1,95 2,05 Alcoolisme et usage de drogue 1,39 1,91 1,31 1,07 Sang et organes hématopoïétiques 1,58 1,61 1,54 1,54 Nouveaux-nés - Affections d'origine périnatale 0,97 1,05 1,70 0,78 Traumatismes multiples 0,22 0,26 0,17 0,18 Brûlures 0,13 0,13 0,06 0,14 Infections HIV 0,11 0,08 0,40 0,07 Autres et indéterminés 1,65 1,55 1,42 1,68 Total 160,91 162,02 148,36 157,93 245

28 Les causes les plus fréquentes d'hospitalisation sont les mêmes dans les trois régions du pays, mais l ordre diffère. La grossesse et l accouchement représentent la première cause d admission à alors qu ils n'apparaissent qu en quatrième position dans les deux autres régions. Catégorie Namur Luxembourg Liège Hainaut Brabant wallon Système ostéoarticulaire 20,60 21,21 20,14 22,80 18,87 Système circulatoire 21,41 19,57 19,55 20,92 16,46 Système digestif 18,08 16,25 18,43 19,79 14,72 Grossesse et accouchement 14,00 14,20 13,96 14,55 12,93 Système nerveux 14,46 13,47 13,21 14,87 10,44 Tableau 9 : Fréquence des admissions en fonction du diagnostic principal d'hospitalisation : taux brut d admission pour habitants par an en fonction du domicile du patient Source : SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement, RCM 2006 Système respiratoire 12,67 11,10 12,57 14,33 10,03 Reins et voies urinaires 6,97 5,81 7,04 7,53 6,20 Nez, gorge, oreilles 6,16 5,94 6,05 7,43 4,96 Peau, tissu sous-cutané, seins 5,36 4,92 5,55 6,12 5,54 Réhabilitation 6,45 7,55 4,23 5,53 5,08 Autres et indéterminés 36,48 35,81 39,46 38,03 30,69 Total 162,65 155,84 160,20 171,91 135,92 Le taux d admission à l hôpital par APR-DRG montre des différences plus importantes entre les différentes provinces wallonnes qu entre les régions du pays. Le taux global d hospitalisation est bas en Brabant wallon et élevé en Hainaut. Les mêmes tendances s observent pour chacun des grands groupes d hospitalisation. On retrouve les mêmes causes principales d admission à l hôpital et le même ordre d une province à l autre. Il s agit de taux bruts. Les différences peuvent être liées aux caractéristiques démographiques des provinces, à l état de santé des populations, à l offre de soins et aux habitudes de recours aux soins. 246

29 2.2. Les contacts avec les services d urgences Figure 19 : Proportions de personnes déclarant avoir eu un contact avec un service d urgences au cours de l année passée (%) Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE, CONTACTS AVEC LES SERVICES D URGENCES EN FONCTION DE L ÂGE En Wallonie, en 2004, 14,7 % des hommes et 13,9 % des femmes déclarent avoir eu un contact avec un service d urgences au cours des 12 mois précédant l interview de l Enquête Nationale de Santé. C est plus qu en Flandre et autant qu à. En Wallonie, davantage de personnes déclarent des contacts avec un service d urgences dans le Brabant wallon que dans les autres provinces. Liège et Luxembourg sont les provinces où les personnes rapportent le moins souvent un contact avec un service d urgences. Figure 20 : Proportions de personnes déclarant avoir eu un contact avec un service d urgences au cours de l année passée selon l âge (%) Source : HIS , INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE, De manière générale, les personnes de moins de 45 ans et celles de 75 ans et plus déclarent significativement plus souvent avoir eu un contact avec un service d urgences que les personnes d âge intermédiaire. 247

30 3. La consommation de médicaments Les informations sur la consommation de médicaments proviennent de deux sources : le système Pharmanet et l Enquête Nationale de Santé par Interview. Le système Pharmanet enregistre toute vente en Belgique de médicaments prescrits en ambulatoire et remboursés par l INAMI. Le système est exhaustif, mais ne couvre pas les médicaments non prescrits ni les médicaments prescrits et non remboursés par l INAMI. Les données Pharmanet s expriment en nombre total de doses moyennes journalières (DMJ) vendues par unité géographique du domicile des patients pour une année. Elles ne se déclinent pas par patient. Pour rendre les chiffres plus parlants et pour faire des comparaisons, nous avons calculé le nombre moyen de DMJ pour habitants par jour. L Enquête Nationale de Santé par Interview se base sur la déclaration des répondants. Elle couvre l ensemble des médicaments prescrits et non prescrits. Les résultats sont soumis au biais de mémoire des répondants La consommation globale de médicaments non prescrits Figure 21 : Proportions de personnes déclarant avoir consommé des médicaments non prescrits au cours des 2 semaines précédant l interview Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE, 248 En Wallonie, en 2004, 26,2 % des hommes et 29,4 % des femmes déclarent avoir consommé des médicaments non prescrits au cours des 2 semaines précédant l interview. La proportion de personnes déclarant avoir consommé des médicaments non prescrits est significativement plus élevée en Wallonie qu en Flandre. Les femmes déclarent plus souvent consommer des médicaments non prescrits que les hommes. En Wallonie, c est dans le Hainaut que les personnes déclarent le moins souvent consommer des médicaments non prescrits et dans le Brabant wallon et le Luxembourg que les personnes déclarent le plus en consommer.

31 CONSOMMATION DE MÉDICAMENTS NON PRESCRITS EN FONCTION DE L ÂGE ET DU NIVEAU D'INSTRUCTION Figure 22 : Proportions de personnes déclarant avoir consommé des médicaments non prescrits au cours des 2 semaines précédant l interview, selon l âge (%) Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE, En 2004, la consommation de médicaments non prescrits est plus importante pour les tranches d âge intermédiaires, alors que les enfants et les personnes de 65 ans et plus en consomment significativement moins. En Wallonie, d une manière générale, la population déclare consommer davantage de médicaments non prescrits qu en Flandre, principalement chez les jeunes (0-24 ans) et les 65 ans et plus. Entre 25 et 64 ans, c est à qu on a consommé le plus de médicaments non prescrits au cours des 2 semaines précédant l interview. Figure 23 : Proportions de personnes déclarant avoir consommé des médicaments non prescrits au cours des 2 semaines précédant l interview, selon le niveau d instruction (%) Primaire ou sans diplôme Secondaire inférieur Seconde supérieur Enseignement supérieur En Wallonie, en 2004, il existe un gradient de consommation de médicaments non prescrits en fonction du niveau d instruction : la consommation augmente avec le niveau d instruction. Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE, 249

32 EVOLUTION Figure 24 : Evolution des proportions de personnes déclarant avoir consommé des médicaments non prescrits au cours des 2 dernières semaines (%) Source : HIS , INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE, En Wallonie, comme dans les autres régions, la consommation de médicaments non prescrits diminue significativement depuis En Wallonie, la consommation de médicaments non prescrits a diminué entre 1997 et 2001 et se stabilise entre 2001 et 2004 alors qu en Flandre et à, la consommation continue à diminuer significativement. 250

33 3.2. La consommation globale de médicaments prescrits Cette catégorie recouvre les médicaments obtenus sur prescription médicale avec ou sans intervention de l INAMI. Figure 25 : Proportions de personnes ayant consommé des médicaments prescrits dans les 2 semaines précédant l interview (%) Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE, En Wallonie, en 2004, 43,7 % des hommes et 57,2 % des femmes déclarent avoir consommé des médicaments prescrits au cours des 2 semaines précédant l interview de l Enquête Nationale de Santé. La proportion de personnes déclarant avoir consommé des médicaments prescrits est significativement plus élevée en Wallonie qu en Flandre. La différence avec n est pas significative. Les femmes déclarent davantage consommer des médicaments prescrits que les hommes. Cette consommation de médicaments en Wallonie est à mettre en relation avec la prévalence des maladies chroniques, elle aussi plus élevée en Wallonie. En Wallonie, la proportion de personnes qui consomment des médicaments prescrits est semblable dans toutes les provinces et dépasse la proportion nationale. 251

34 CONSOMMATION DE MÉDICAMENTS PRESCRITS EN FONCTION DE L ÂGE ET DU NIVEAU D'INSTRUCTION En 2004, la consommation de médicaments prescrits augmente significativement avec l âge dans les trois régions du pays, tout comme la prévalence des maladies chroniques. Entre 45 et 64 ans, en Wallonie, 2 personnes sur 3 consomment des médicaments prescrits. Cette proportion monte à près de 9 personnes sur 10 après 65 ans. En Wallonie, la consommation de médicaments prescrits est plus importante que dans les autres régions pour les classes d âge ans et ans. Figure 26 : Proportions de personnes déclarant avoir consommé des médicaments prescrits au cours des 2 semaines précédant l interview, selon l âge (%) Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE, En Wallonie, en 2004, la consommation de médicaments prescrits diminue significativement avec le niveau d instruction. Les personnes ayant un niveau d étude plus élevé déclarent moins souvent avoir consommé des médicaments prescrits au cours des 2 semaines précédant l interview. Elles souffrent également moins de maladies chroniques. Figure 27 : Proportions de personnes déclarant avoir consommé des médicaments prescrits au cours des 2 semaines précédant l interview, selon le niveau d instruction (%) 252 Primaire ou sans diplôme Secondaire inférieur Seconde supérieur Enseignement supérieur Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE,

35 3.3. Les analgésiques Parmi les analgésiques, un grand nombre ne sont pas prescrits et donc n entrent pas dans les statistiques de Pharmanet. Par contre, dans l Enquête Nationale de Santé par Interview de 2004, les chiffres prennent en compte à la fois les analgésiques prescrits et non prescrits. Figure 28 : Proportions de personnes déclarant avoir consommé des analgésiques au cours des 24 dernières heures (%) Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTE PUBLIQUE, En Wallonie, en 2004, 4,8 % des hommes et 7,1 % des femmes déclarent avoir consommé des analgésiques au cours des 24 dernières heures. En Flandre, les personnes déclarent significativement moins souvent consommer des analgésiques. Les femmes déclarent davantage consommer ce type de médicaments que les hommes. Le fait d avoir consommé des analgésiques la veille augmente significativement avec l âge ; la proportion de personnes qui déclarent en avoir consommé passe progressivement d environ 2 % chez les 0 à 14 ans à 10 % chez les personnes âgées Les tranquillisants, les somnifères, les antidépresseurs et les psychoanaleptiques Les tranquillisants et les somnifères ne font pas l'objet d'un remboursement de l'inami contrairement aux antidépresseurs et, plus généralement, aux psychoanaleptiques. Les premiers sont donc abordés au travers des déclarations des personnes interrogées dans l'enquête Nationale de Santé par Interview. Les antidépresseurs sont étudiés dans les deux bases : comme tels dans l'enquête Nationale de Santé et via le groupe des psychoanaleptiques dans la base Pharmanet. 253

36 La consommation de tranquillisants Figure 29 : Proportions de personnes déclarant avoir consommé des tranquillisants au cours des 2 dernières semaines (%) Source : HIS 2004 INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTÉ PUBLIQUE, En Wallonie, en 2004, 6 % des hommes et 8,4 % des femmes déclarent avoir consommé des tranquillisants au cours des 2 semaines précédant l interview. Ces proportions sont globalement du même ordre que la proportion de personnes présentant des symptômes de troubles anxieux. En Wallonie et à, la consommation déclarée de tranquillisants est supérieure à la consommation déclarée par l ensemble du pays. En Flandre, la consommation déclarée est plus faible. Ces différences persistent après ajustement pour l âge et le sexe, tant pour les hommes que pour les femmes. Dans l ensemble du pays, les femmes déclarent, proportionnellement, plus souvent consommer des tranquillisants que les hommes. Les proportions d hommes qui consomment des tranquillisants dans les différentes provinces wallonnes sont supérieures à la proportion observée pour l ensemble du pays sauf en Brabant wallon où elle est équivalente. EVOLUTION En Belgique, la proportion de personnes qui déclarent consommer des tranquillisants a augmenté de manière significative entre 1997 et Ces différences persistent après ajustement pour l âge et le sexe alors qu au niveau régional, elles ne restent significatives que pour la Flandre où la proportion de personnes qui déclarent consommer des tranquillisants a presque doublé (de 4 % à 7 %) tout en restant malgré tout inférieure à la proportion observée pour la Wallonie. 254 Pour les femmes, en Wallonie, c est en province du Luxembourg et en province de Liège que la consommation déclarée est la plus importante et en Brabant wallon qu elle est la plus faible.

37 CONSOMMATION DE TRANQUILLISANTS EN FONCTION DE L ÂGE Figure 30 : Proportions de personnes déclarant avoir consommé des tranquillisants au cours des 2 dernières semaines selon l âge (%) Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTÉ PUBLIQUE, En Wallonie, comme dans l ensemble de la Belgique, la proportion de personnes déclarant consommer des tranquillisants augmente avec l'âge. Chez les ans, 2 % à 3 % déclarent avoir pris des tranquillisants au cours des 2 semaines précédant l interview tandis que chez les 75 ans et plus, ils sont 15 % environ. L augmentation avec l âge de la proportion de consommateurs de tranquillisants est plus tardive en Flandre qu en Wallonie et à où plus de 10 % de la population consomment déjà des tranquillisants entre 45 et 54 ans, ce qui est supérieur à la proportion de personnes présentant des troubles anxieux selon le SCL90-R. CONSOMMATION DE TRANQUILLISANTS EN FONCTION DU NIVEAU D'INSTRUCTION En Wallonie, les diplômés de l'enseignement supérieur sont, proportionnellement, deux fois moins nombreux à consommer des tranquillisants que les moins diplômés. Ces différences persistent après standardisation pour l'âge et le sexe. 255

38 La consommation de somnifères Figure 31 : Proportions de personnes déclarant avoir consommé des somnifères au cours des 2 dernières semaines (%) Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTÉ PUBLIQUE, En 2004, en Wallonie, 6,4 % des hommes et 10,6 % des femmes déclarent avoir consommé des somnifères au cours des 2 semaines précédant l enquête, ce qui correspond respectivement à environ un tiers des hommes et la moitié des femmes qui déclarent des troubles du sommeil (voir Chapitre II "Etat de santé, affections et accidents"). La consommation de somnifères des hommes de Wallonie est significativement plus élevée que celle des hommes de Flandre. Pour les femmes, après ajustement sur l âge, les différences observées entre les régions ne sont pas significatives. Les femmes ont été, proportionnellement et en moyenne, une fois et demi plus enclines que les hommes à consommer des somnifères au cours des 15 jours qui ont précédé l interview. EVOLUTION La consommation déclarée de somnifères a significativement augmenté en Flandre tant chez les hommes que chez les femmes. Elle reste, cependant, inférieure à celle de la Wallonie et de la Région bruxelloise, même si elle a doublé depuis

39 CONSOMMATION DE SOMNIFÈRES EN FONCTION DE L ÂGE ET DU NIVEAU D'INSTRUCTION Figure 32 : Proportions de personnes déclarant avoir consommé des somnifères au cours des 2 dernières semaines selon l âge (%) Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTÉ PUBLIQUE, La proportion de personnes qui déclarent avoir consommé des somnifères au cours des 2 semaines précédant l enquête, augmente très fortement avec l âge. La consommation déclarée pour les enfants (0 à 14 ans) n est pas négligeable à et en Flandre. Entre 35 et 54 ans, c est en Région bruxelloise qu on observe la proportion de consommateurs la plus élevée. Entre 55 et 75 ans, c est en Région wallonne. Après 75 ans, il n y a plus de différence entre les régions. Figure 33 : Proportions de personnes déclarant avoir consommé des somnifères au cours des 2 dernières semaines selon le diplôme personnel le plus élevé (%) Source : HIS 2004, INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SANTÉ PUBLIQUE, Primaire ou sans diplôme Secondaire inférieur Seconde supérieur Enseignement supérieur En Belgique, les diplômés de l'enseignement supérieur sont, proportionnellement, trois fois moins nombreux que les personnes ayant un diplôme de niveau moins élevé à consommer des somnifères. Cette différence persiste après standardisation pour l âge et le sexe. L analyse par sexe et par région montre que le gradient n est significatif que pour les femmes de Flandre et de Wallonie. 257

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