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1 20 ans de RAPPORT annuel

2 MESSAGE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D ADMINISTRATION Chers amis, Il est important de ne pas négliger la puissance des micronutriments. Tout récemment, les experts économiques participant au Consensus de Copenhague ont une fois de plus confirmé que le financement de la lutte contre la dénutrition, notamment les carences en micronutriments, représente l un des investissements les plus fructueux qu il est possible de faire. En faisant cette déclaration, ces experts ont ajouté que cette lutte devrait constituer la priorité des responsables des orientations politiques et des donateurs. À cet égard, l Initiative pour les micronutriments (IM) est à l avantgarde de ce domaine depuis 20 ans. La nutrition étant fondamentale pour la survie, la santé, la croissance et le développement humains, les programmes de l IM ont eu un impact considérable sur les programmes de développement nouveaux et existants. L appui à la supplémentation en vitamine A a permis de soutenir d autres programmes sanitaires qui sauvent des vies, tandis que les programmes d iodation du sel ont facilité la mise en œuvre de modèles de gestion qui accroissent les moyens de subsistance des producteurs. En matière de santé des mères et des nouveau-nés, les efforts sont axés sur l amélioration des soins, et non seulement sur l apport de micronutriments. Notre organisation se tourne maintenant vers l avenir, forte d un conseil d administration dynamique, nommé en décembre 2011, et guidée par un nouveau plan stratégique pour la période de Je me réjouis donc à la perspective d œuvrer avec vous au renforcement de nos programmes et à l établissement de nouvelles initiatives, afin que des millions de gens dans le monde profitent de la puissance de la nutrition. Cordialement, Robert Moore Président du conseil d administration MESSAGE DU PRÉSIDENT Chers amis, Lors de mon entrée en fonction, l Initiative pour les micronutriments n avait que deux ans. Un travail majeur avait été entrepris en vue de déterminer la meilleure manière de fournir de la vitamine A aux enfants les plus vulnérables du monde et l organisation diversifiait ses activités dans le domaine de l iodation du sel et de l enrichissement des aliments. J étais vraiment enthousiaste d avoir l occasion de diriger cette nouvelle «initiative» dynamique. Avec le soutien du gouvernement du Canada, par l entremise de l Agence canadienne de développement international (ACDI), ainsi que d autres partenaires, nous avions la possibilité d améliorer la vie de milliers de personnes chaque année. Ce qui avait débuté il y a 20 ans en tant qu initiative du Centre de recherches pour le développement international (CRDI) s est transformé en une organisation à part entière qui, chaque année maintenant, améliore les conditions de vie de plus de 400 millions de personnes. Nous avons augmenté la portée et l ampleur de nos programmes, nous fondant toujours sur les meilleures données scientifiques pour déterminer dans quel champ d'intervention nous pouvons avoir le plus grand impact. Le conseil d administration ayant approuvé notre nouveau plan stratégique, nous entrons dans une nouvelle phase de l histoire de notre organisation, au cours de laquelle nous souhaitons recourir à notre expérience et à notre expertise pour relever d autres défis et rechercher d autres occasions d'avoir un impact encore plus grand. C est un honneur pour moi d être à la tête d une organisation aussi fantastique me permettant de collaborer avec des personnes hautement talentueuses, consciencieuses et travailleuses qui mettent à notre disposition leur imposante expertise. Notre organisation doit sa réussite à la créativité de son personnel, aux membres de son conseil d administration, à ses partenaires mondiaux, nationaux et communautaires, ainsi qu à ses bailleurs de fonds, en particulier le gouvernement du Canada. Nos vingt années d expérience, d innovation et de succès nous poussent à explorer avec enthousiasme de nouvelles avenues, en tablant sur des initiatives en nutrition visant l implantation d interventions en santé de plus grande envergure tout en découvrant et en mettant en œuvre de nouvelles solutions en matière de faim inapparente. Je vous remercie infiniment de nous apporter votre fidèle soutien, Venkatesh Mannar Président 2 20 ANS DE RAPPORT ANNUEL DE L IM

3 VINGT ANS DE LEADERSHIP CANADIEN «Le programme en Haïti a été à la fois difficile et encourageant. C est une occasion d utiliser différentes compétences, non seulement techniques mais aussi diplomatiques. La souplesse et la patience sont mes compagnes de chaque jour; je dois être préparée aux changements et aux décisions de dernière minute. Les gens avec qui je travaille apprécient la contribution et la stratégie de l IM. Ils voient le programme comme un moyen unique de rester engagés et de contribuer à l amélioration de la santé par les micronutriments.» Judith Nihorimbe gestionnaire de programme, Amérique latine et Caraïbes En 1990, le gouvernement du Canada et celui du Mali ont organisé conjointement le Sommet mondial pour les enfants. Les dirigeants mondiaux, réunis à New York, ont pris des engagements concrets visant à améliorer la vie des enfants de la planète. Les questions portées à l ordre du jour concernaient l éducation, la protection de l enfant, l égalité et la santé, un enjeu primordial. Transformer l espoir en action À l époque, les taux de mortalité infantile étaient ahurissants : 12 millions d enfants de moins de cinq ans mouraient chaque année de causes pour la plupart évitables. Il y avait toutefois de l espoir, lequel était stimulé par de nouvelles découvertes, notamment celle de la puissance de la supplémentation en vitamine A, particulièrement prometteuse. Le Canada a soutenu ce nouveau type d intervention et promis qu il s engagerait à stimuler dans le monde l utilisation à grande échelle de la vitamine A. En 1992, le gouvernement a conçu l Initiative pour les micronutriments dans son Centre de recherches pour le développement international, de notoriété mondiale. La nouvelle organisation avait pour mandat non seulement de renforcer les programmes de fourniture de vitamine A, mais aussi d élargir la diffusion d autres micronutriments ayant la capacité de sauver et d améliorer des vies, dont l iode, le fer et l acide folique. Vingt ans plus tard, reconnaissant l inestimable retour sur cet investissement à long terme, le Canada, par l entremise de l ACDI, demeure à l avant-garde en matière de soutien aux programmes de fourniture de micronutriments et, dans une optique plus large, aux programmes nutritionnels. En fait, aucun gouvernement ne fait preuve d un appui plus important aux initiatives en vitamine A et en iodation du sel. Notre pays continue d accroître son action, en soutenant le renforcement de nouvelles interventions en nutrition telles que la distribution de suppléments de zinc visant le traitement de la diarrhée infantile. Faire naître l espoir chez les femmes et les enfants Aujourd hui, le Canada soutient également la nouvelle approche de l IM consistant à utiliser les micronutriments pour favoriser l amélioration marquée des soins aux femmes en âge de procréer, afin d aider les mères et les nouveau-nés à survivre et à s épanouir. En 2010, lors de l élaboration de l Initiative de Muskoka, le Canada a amené ses partenaires du G8 à prendre un nouvel engagement en vue d améliorer la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants. La poursuite et l expansion des programmes de fourniture de micronutriments en cours depuis deux décennies constitueront une importante contribution à l accomplissement de cette promesse. RAPPORT ANNUEL DE L IM ANS DE 3

4 CONCRÉTISER LES PROMESSES EN FAVEUR DE LA SURVIE En 2002, la collectivité mondiale s est fixé l objectif de réduire le taux de mortalité juvénile des deux tiers par rapport à celui de 1990, soit à l époque du Sommet mondial pour les enfants. Nous sommes encore très loin de notre cible, mais les progrès connaissent une accélération. En 2011, comparativement aux chiffres annuels d il y a dix ans, trois millions d enfants de plus ont survécu. Un leadership constant en matière de vitamine A La vitamine A a contribué de façon importante à réduire la mortalité infantile mondiale. Il y a vingt ans, le gouvernement du Canada avait joué un rôle prépondérant au chapitre du déploiement élargi d une toute nouvelle intervention en santé prometteuse en créant l Initiative pour les micronutriments. Depuis lors, grâce à l engagement constant du Canada et de l IM, la supplémentation en vitamine A est devenue une composante essentielle des programmes en santé infantile à l échelle mondiale, améliorant ainsi la vie de centaines de millions d enfants. Chez les enfants de moins de cinq ans, jusqu à ce que la carence en vitamine A soit comblée au moyen d une alimentation enrichie et diversifiée, la supplémentation en vitamine A est une intervention vitale pour lutter contre les maladies infantiles et les décès évitables. L IM travaille avec les ministères et les services œuvrant dans le domaine de la santé, en vue d améliorer la budgétisation, la planification, la couverture et le suivi des approvisionnements, ainsi que la capacité de mettre en œuvre leurs programmes de supplémentation en vitamine A. Lorsque ces programmes parviennent à une couverture globale élevée de la population cible, comme au Pakistan, au Bangladesh, en Éthiopie et dans certains États indiens, l IM s efforce de concevoir des stratégies innovantes pour rejoindre les enfants qui n en ont pas bénéficié. Elle concentre également ses efforts là où les taux de mortalité infanto-juvénile sont les plus élevés par exemple, au Nigeria, l IM se concentre sur les États du Nord, où ces taux sont parmi les plus élevés du monde. Le zinc connaît un essor Mise en œuvre de travaux sur la diarrhée avec nos partenaires mondiaux Cette année a marqué un tournant en matière d activités liées au zinc, avec l établissement de nouveaux partenariats mondiaux et l atteinte de réels résultats en ce qui concerne la réduction de la gravité et du nombre d épisodes de diarrhée, une maladie problématique, et pourtant si souvent négligée. Cette avancée repose sur près d une décennie de travail à l échelle mondiale durant laquelle, grâce au soutien de l ACDI, l IM a collaboré avec les chercheurs de pointe de groupes comme l International Zinc Nutrition Consultative Group, de même qu à l échelle nationale avec des programmes modestes implantés en Inde et au Guatemala. Ces premières étapes stratégiques ont permis à l IM de travailler avec des partenaires d importance, en vue de jeter les bases de futurs programmes ANS DE RAPPORT ANNUEL DE L IM

5 Aujourd hui, nous assistons à la conclusion de nouveaux partenariats innovateurs avec le secteur privé, qui déboucheront sur le lancement de programmes à l échelle nationale dans au moins quatre pays d Afrique. En Inde, le travail financé par l ACDI dans cinq districts a profité de l effet de levier financier pour implanter les programmes dans trois États; les gouvernements de deux d entre eux demandaient une couverture totale au cours de l année prochaine, ce qui est très tôt par rapport à notre échéancier. Ces programmes ont fait preuve d innovation dans l adoption de modes de prestations nouveaux et très efficaces, de nouveaux emballages pour les produits et de nouvelles méthodes de formation. Voilà qui ouvre des possibilités sans précédent d évaluer la réussite des programmes de lutte contre la diarrhée et de diffuser à l échelle planétaire les enseignements qui en ont été tirés. Des centaines de milliers de travailleurs communautaires et de membres du système de santé ont été formés et des centaines de milliers d enfants ont reçu ce traitement salvateur. «L Inde est actuellement engagée dans un processus de réforme de ses systèmes de soins de santé qui remet en question les approches conventionnelles et qui permet plus souvent d obtenir de meilleurs résultats pour la santé. Les nouvelles approches en matière de prestation de services, de même que les interventions ayant fait leurs preuves, sont rapidement mises à l échelle avec le soutien du gouvernement et grâce à l inventivité du secteur privé. L utilisation du zinc combiné à la thérapie par réhydratation orale (TRO) pour traiter la diarrhée infanto-juvénile est l une de ces interventions, dont la réussite est déjà constatée dans le cadre de projets en cours dans trois États. L IM joue un rôle essentiel dans le programme combinant le zinc et la TRO en Inde et nous sommes toujours déterminés à nous assurer que chaque enfant a accès au zinc et à la TRO au moment qui compte le plus.» D r Mahesh Srinivas directeur de programme, Systèmes de soins de santé, Inde DES NOUVELLES DU TERRAIN Supplémentation en vitamine A: Surmonter les difficultés Alison Greig est conseillère technique principale, Survie de l enfant, pour le compte de l IM. Elle collabore au programme de supplémentation en vitamine A quasiment depuis sa création. Elle s est personnellement heurtée à ses plus importantes difficultés qu elle a contribué à résoudre. «La vitamine A étant habituellement fournie dans le cadre des Journées nationales d immunisation annuelles, l une des principales difficultés a été de trouver comment rejoindre les enfants deux fois l an, puisque ces journées d intervention étaient progressivement éliminées», d expliquer Alison. Une solution se trouvait dans la création de Journées de la survie de l enfant semestrielles pour offrir un ensemble d interventions vitales. Parallèlement, l IM et ses partenaires ont travaillé avec les gouvernements en vue de réintégrer l apport de vitamine A dans les services de santé courants. «Durant cette transition, il a été important de faire de la sensibilisation pour informer les familles de la disponibilité, toute l année, d interventions vitales majeures, puis d aider les gouvernements à en garantir la réalisation.» La fourniture constante de capsules de vitamine A sept milliards à ce jour, profitant à plus de 200 millions d enfants chaque année a également été une composante majeure du soutien du Canada et de l IM. «Lorsque nous avons commencé à travailler avec les fabricants à la création de ces capsules, il nous a fallu relever le défi de l accès à un approvisionnement de grande qualité, indique Alison. Nous faisons d immenses efforts pour rejoindre chaque enfant. L IM devait donc s assurer que le contenant de la capsule avait le plus grand impact possible. Proportionnellement, c était un petit investissement pour obtenir des impacts aussi fantastiques.» RAPPORT ANNUEL DE L IM ANS DE 5

6 L INVESTISSEMENT PRÉCOCE GARANT DE RENDEMENTS ACCRUS DANS LE FUTUR Au cours de la petite enfance, les carences en micronutriments sont fréquentes et leurs conséquences, particulièrement graves. Les jeunes enfants présentant de telles carences sont davantage susceptibles de mourir de maladies évitables et ceux qui survivent risquent de subir des dommages permanents. Malheureusement, la capacité d une famille à offrir des aliments variés, adaptés à l âge et renfermant les nutriments appropriés peut être limitée par différentes circonstances, notamment la pauvreté, la hausse des prix de la nourriture, les fluctuations saisonnières de la disponibilité des aliments et les traditions liées à la nourriture et à l alimentation. Les jeunes enfants mangent en très petites quantités, mais ont des besoins très élevés du fait de la rapidité de leur croissance. C est pourquoi il est parfois difficile de leur fournir certains micronutriments en quantité suffisante sans intervention d aucune sorte. Le créneau des 1000 jours Les importants efforts mondiaux pour apporter une meilleure nutrition durant le «créneau» des 1000 jours allant de la conception jusqu à l âge de deux ans donnent aux enfants de meilleures chances de grandir et se développer. Ceux qui en bénéficient sont plus susceptibles de survivre, de s épanouir et de réaliser leur potentiel tout en étant mieux préparés à l apprentissage scolaire, ce qui leur permet d être plus productifs au sein de leur famille et de leur collectivité. Les effets de l iode La carence en iode est la principale cause de déficience mentale évitable dans le monde. En effet, il s agit d un nutriment essentiel au développement du cerveau en particulier chez le fœtus. Toutefois, la teneur naturelle en iode des aliments dépend des niveaux de concentration dans les sols, lesquels sont malheureusement insuffisants dans de nombreuses régions du monde. Par contre, la bonne nouvelle est que nous n avons besoin que d une infime quantité d iode et que le procédé d iodation du sel est une méthode éprouvée et peu coûteuse, permettant d en assurer l apport suffisant grâce à l alimentation. En 2011, la contribution de l IM à l iodation universelle du sel (IUS) a visé près de 290 millions de personnes, protégeant sept millions de nouveau-nés du risque d être atteints de déficience mentale, selon les estimations. Les efforts de notre organisation étaient axés sur l amélioration de la capacité d iodation des producteurs de sel en particulier les petites entreprises des principaux pays producteurs, qui représentent actuellement une grande partie du sel insuffisamment iodé vendu sur les marchés locaux et exporté aux pays voisins ne produisant pas de sel. Ce travail a mené à la production de 1,16 million de tonnes métriques de sel suffisamment iodé l année dernière, et a aidé à réaliser de grands progrès dans des pays comme le Bangladesh, l Inde, l Indonésie, le Pakistan, l Éthiopie et le Sénégal. L IM a également installé du nouveau matériel qui permettra d ioder 1,2 million de tonnes de sel supplémentaire par an en 2012 et par la suite ANS DE RAPPORT ANNUEL DE L IM

7 La carence en fer, un fardeau planétaire La carence en fer est l une des carences en micronutriments les plus communes : on estime qu elle touche deux milliards de personnes dans le monde. Particulièrement courante chez les femmes enceintes et les jeunes enfants, elle les expose à un risque accru de séquelles permanentes. Une alimentation complémentaire appropriée, à l aide d aliments pour bébés enrichis en fer et, là où il n y en a pas, l utilisation de poudres de multi-nutriments (PMN) peuvent améliorer l apport en fer et en d autres micronutriments chez les enfants. Les nouvelles lignes directrices de l Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont donné l occasion de démarrer des programmes de fourniture de PMN en toute sécurité, dans les zones de paludisme endémique d Afrique. En 2011, l IM a organisé un colloque et commandité une publication pour aider les pays à intervenir en vue d améliorer de manière sécuritaire les programmes concernant le fer, là où le paludisme est endémique. L IM poursuit son travail de renforcement de l utilisation des PMN avec les gouvernements de pays tels que la Bolivie et l Afghanistan. Soutenue financièrement par l Initiative de Muskoka lancée par le Canada, l IM s emploie, à présent, à garantir également une teneur suffisante en micronutriments des aliments, dans le but de prévenir la malnutrition aiguë en Afrique subsaharienne et de la traiter à l échelle des collectivités. L IM joue aussi un rôle important au sein du Groupe consultatif technique sur l enrichissement à domicile (HF- TAG) interorganismes, qui appuie les pays dans l interprétation des preuves et l intégration des interventions de fourniture de PMN dans les programmes. Enfin, elle entreprend une étude avec l Instituto Nacional de Nutrición au Pérou, sur le calendrier, le dosage et le mélange de PMN optimaux, en vue d obtenir un impact maximal chez les enfants. Une collaboration interinstitutions En tant que présidente du Groupe de travail sur le zinc, l IM joue un grand rôle pour aider à harmoniser l action au moment où l activité en supplémentation en zinc augmente. L organisation se sert de son expérience sur le terrain pour partager des pratiques exemplaires avec les pays et les organismes souhaitant renforcer l utilisation du zinc. Son rôle de conseiller auprès d organismes internationaux comme la Commission des Nations Unies sur les produits assurant la survie permet également à l IM de mettre en relation et de coordonner différentes initiatives tirant parti du zinc. Par ailleurs, l IM héberge le Réseau mondial pour l élimination durable de la carence en iode, un réseau multisectoriel harmonisant les efforts de prévention des troubles dus à une carence en iode. «Après cinq ans de travail avec l IM Pakistan, je suis fier de constater que nous avons été en mesure de protéger une immense partie des femmes et des enfants des troubles dus à une carence en iode, et d avoir aidé à faire un succès de l iodation universelle du sel au Pakistan, grâce à notre équipe dévouée.» D r Khawaja Masuood Ahmed, directeur de programme national, TDCI/IUS Pakistan DES NOUVELLES DU TERRAIN Éthiopie : L occasion d examiner l impact du sel iodé Grâce à la coopération et aux formidables efforts des personnes intervenant dans l industrie du sel en Éthiopie, ainsi qu au soutien de l IM et de ses partenaires, les transformateurs du sel du pays ont grandement progressé dans l augmentation de la fourniture de sel suffisamment iodé au pays. L IM tire parti de cette occasion exceptionnelle pour examiner l incidence du passage du sel non iodé au sel iodé sur le développement mental des nourrissons et des enfants. Nous savons que la carence en iode entraîne la déficience mentale chez l enfant et que l amélioration du bilan en iode stimule le développement mental. Nous espérons découvrir l ampleur des bienfaits constatés chez les enfants, lorsqu ils passent de la consommation de sel non iodé à celle de sel iodé, ce qui n a pas encore été concrètement mesuré à ce jour. Notre étude apportera une solide contribution à l ensemble des données probantes relatives à l impact positif de l iodation du sel, vitale pour les messages en sa faveur envoyés aux donateurs et aux responsables des politiques. RAPPORT ANNUEL DE L IM ANS DE 7

8 DÉTERMINÉS À AMÉLIORER LA VIE DES FEMMES La période des 1000 jours, qui va de la conception jusqu à l âge de deux ans, est un créneau vital pour aider à garantir à la fois des grossesses en santé et un bon départ dans la vie pour chaque nouveau-né. Les services de soins prénataux ouvrent la porte à la fourniture de conseils en nutrition de même qu à la détection et à la résolution des problèmes de nutrition, des ennuis de santé et des complications, en temps opportun. Les mesures prises au moment de la naissance peuvent considérablement réduire le risque de décès pour les femmes et garantir une immunité et une nutrition optimales à un nouveau-né, au moment où il affronte ses premiers jours de vie, les plus dangereux de son existence. En plus de la cible des 1000 jours, de manière à garantir les meilleurs résultats aux femmes et aux enfants, il est d une importance vitale de fournir un continuum de soins débutant avant même la grossesse. Préparation à la grossesse L Initiative pour les micronutriments travaille en partenariat avec les gouvernements et d autres organisations pour fournir le meilleur continuum de soins aux femmes et aux enfants, s attaquant aux lacunes là où son expertise et ses ressources peuvent influer sur le cours des événements. Forte de sa longue expérience en matière de supplémentation en micronutriments, l IM appuie un programme visant à fournir des suppléments de fer et d acide folique (FAF) aux adolescentes indiennes. Ce travail a permis de faire baisser les taux d anémie et aidé à préparer les jeunes filles à vivre des grossesses en santé. L IM soutient aussi la recherche dans le Nord du Vietnam, en vue d établir le dosage optimal de la supplémentation nécessaire aux femmes qui s apprêtent à fonder une famille. Examinant les possibilités de supplémentation en FAF et en micronutriments multiples, cette recherche définira tous les avantages de la supplémentation avant la grossesse, en comparant ces données avec la pratique actuelle limitée à la supplémentation prénatale en FAF. Mille jours en continuum de soins L administration de suppléments de fer et d acide folique durant la grossesse prévient l anémie aiguë, en diminuant le risque d hémorragie chez les femmes, et apporte d'autres bienfaits à elles-mêmes ainsi qu'à leur foetus en développement. Toutefois, il n est pas facile d atteindre ces femmes et de leur garantir un apport quotidien. Au Népal, l IM a soutenu le gouvernement dans le but de créer un mode de prestation communautaire pour fournir les suppléments aux femmes enceintes, en plus de la distribution déjà mise en place par l intermédiaire des centres de santé. En faisant appel au réseau bien établi des femmes bénévoles en santé communautaire, le programme de supplémentation en fer et en acide folique du Népal s étend à présent à la quasi-totalité des 75 districts, avec des taux de couverture s élevant à 80 % chez les femmes enceintes ANS DE RAPPORT ANNUEL DE L IM

9 Dans certaines régions du monde, en particulier en Afrique subsaharienne, la demande de soins prénataux étant faible et la qualité des services, médiocre, les possibilités de faire bénéficier les femmes enceintes de mesures nutritionnelles essentielles en temps opportun étaient limitées. Avec le soutien du gouvernement du Canada par l entremise de l Initiative de Muskoka, l IM a adopté une approche novatrice pour surmonter les obstacles aux soins appropriés aux mères et aux nouveau-nés, au Kenya, en Éthiopie et au Sénégal. Ce travail contribuera à accroître la couverture et la qualité des soins prénataux, dont les mesures de nutrition essentielles durant la grossesse, à augmenter le nombre de naissances assistées par des fournisseurs de soins de santé qualifiés et à renforcer la capacité de ces derniers de répondre aux urgences obstétricales. Notamment, les programmes tenteront de démontrer comment les services essentiels fournis actuellement à un niveau de service supérieur peuvent être offerts avec succès à l échelon des collectivités, en tirant profit des programmes communautaires existants et en renforçant les liens entre les centres de santé communautaire et ceux de première ligne. L IM a intégré à ce travail des volets permettant une solide évaluation, afin de mettre en place une éventuelle mise à l échelle dans les pays indiqués et de servir de modèles de mise en œuvre dans d autres. L IM collabore également avec des spécialistes du domaine, en vue d entreprendre une recherche sur les opérations stratégiques dans le but d améliorer la mise en place d interventions connues pour sauver la vie de femmes, telle la supplémentation en calcium durant la grossesse afin de prévenir la prééclampsie. Conformément à notre engagement constant d améliorer la vie des femmes, ces projets offriront des solutions d une portée considérable pour combler les énormes lacunes dans les soins qui, actuellement, font courir des risques à bien trop de femmes et de nouveau-nés. «Ayant participé à l intensification du programme de supplémentation en fer et en acide folique des femmes enceintes du Népal, depuis les premières phases de sa conception jusqu à sa mise à l échelle, pour constater à présent que 80 % des femmes enceintes consomment des comprimés de FAF, j éprouve une immense satisfaction d avoir contribué à ce programme remarquable.» M.R. Maharjan, directeur, Népal DES NOUVELLES DU TERRAIN Supplémentation hebdomadaire pour les jeunes femmes du Chhattisgarh Au Chhattisgarh, en Inde, plus de la moitié de toutes les filles sont mariées avant d avoir 18 ans. En 2010, la prévalence de l anémie parmi les adolescentes était élevée et s établissait à 87 %. L anémie limite la capacité des filles à tirer pleinement profit de leur éducation et fait courir un risque à celles qui seront enceintes de même qu à leurs futurs fœtus. Pour remédier à ce problème, l IM a appuyé un projet pilote en vue d administrer une dose hebdomadaire de fer et d acide folique (FAF) à plus de adolescentes dans 424 écoles et 6832 centres de santé. L IM a fourni les suppléments et la supervision permanente. Enseignants, pairs aidants et travailleurs de la santé ont été recensés et formés pour administrer les suppléments et conseiller les filles en matière de gestion des effets secondaires et d adhésion à la posologie. À la suite de notre intervention, la prévalence de l anémie parmi les adolescentes du Chhattisgarh a chuté respectivement de 14 % et de 7 % chez les filles scolarisées et non scolarisées. RAPPORT ANNUEL DE L IM ANS DE 9

10 COLLABORER POUR AMÉLIORER LA NUTRITION Il y a longtemps que des efforts concertés sont en cours pour s attaquer aux problèmes en matière de santé, d éducation et de croissance économique; en revanche, peu d entre eux ont expressément visé la problématique de la nutrition. La tendance semble désormais s inverser. En effet, la nutrition est de plus en plus reconnue comme faisant partie intégrante des efforts de développement. Par son travail de sensibilisation à l échelle nationale et mondiale, l IM joue un rôle majeur dans le renforcement des volontés et des capacités politiques d implanter une politique et des programmes en nutrition. Le mouvement mondial pour le renforcement de la nutrition Sur la scène mondiale, l IM est engagée au plus haut niveau dans le mouvement international SUN pour le renforcement de la nutrition. SUN réunit des organisations afin d appuyer des projets nationaux visant à mettre à l échelle des initiatives en nutrition. Il se concentre sur la mise en œuvre d interventions fondées sur des données probantes, de même que sur l intégration d objectifs en nutrition à des efforts plus larges, dans des secteurs critiques comme la santé, l éducation, le développement et l agriculture. L effet mobilisateur que ce mouvement a eu sur les donateurs, les gouvernements nationaux, la société civile et le secteur privé est encourageant pour ses porte-parole. Vers un public plus vaste Présente dans les centres de santé du Sénégal, jusque dans les rues du Canada et dans les journaux indiens, l IM s est efforcée d informer davantage de gens sur son importante mission : sauver et améliorer des vies. En mai 2012, l IM a contribué au lancement à Dakar du premier projet de l Alliance Zinc en faveur du de la Santé de l'enfant (ZACH). Étaient présents à cet événement Dean Allison, député fédéral du Canada, Doug Horswill, viceprésident principal de Teck, Venkatesh Mannar, président de l IM, Perry Calderwood, ambassadeur du Canada au Sénégal, et surtout la professeure Ava Marie Coll Seck, ministre de la Santé du Sénégal. La délégation canadosénégalaise a visité des centres de santé et des centres communautaires pour s informer de la manière dont le zinc combiné à la thérapie par voie orale sera mis à l échelle dans tout le pays en vue de traiter la diarrhée. À Ottawa, le personnel et les sympathisants de l IM ont investi les rues durant la Fin de semaine des courses d Ottawa, en vue de sensibiliser la population à l importance du zinc dans le traitement de la diarrhée et aux efforts des partenaires de ZACH pour renforcer son utilisation. «Pensez au zinc!» disaient les affiches colorées de l IM, relayant des messages d action positive de lutte contre la diarrhée à plus de coureurs. En Inde, l IM a lancé une campagne soutenue et régulière de visibilité dans les médias en vue de faire valoir son travail. Cela met en évidence l impact de ses initiatives sur le terrain et montre son rôle de chef de file du domaine de la nutrition ANS DE RAPPORT ANNUEL DE L IM

11 Des données probantes pour une intervention efficace L IM s emploie également à renforcer la base des données probantes à l échelle mondiale en matière de nutrition et les méthodes pour traduire ces données en politiques et en programmes. En collaboration avec l OMS et d autres organismes, nous aidons à actualiser les lignes directrices et les meilleures pratiques concernant les interventions clés en micronutriments. Notre appui à la Bibliothèque électronique de données factuelles pour les interventions nutritionnelles (elena) et à la Base de données mondiale sur la mise en œuvre des interventions nutritionnelles (GINA), complémentaire, contribue à faciliter le partage d importantes nouvelles données. Une collaboration interorganismes En tant que présidente du Groupe de travail sur le zinc, l IM joue un grand rôle pour aider à harmoniser l action au moment où l activité en supplémentation en zinc augmente. L organisation se sert de son expérience sur le terrain pour partager des pratiques exemplaires avec les pays et les organismes souhaitant renforcer l utilisation du zinc. Son rôle de conseiller auprès d organismes internationaux comme la Commission des Nations Unies sur les produits assurant la survie permet également à l IM de mettre en relation et de coordonner différentes initiatives tirant parti du zinc. Par ailleurs, l IM héberge le Réseau mondial pour l élimination durable de la carence en iode, un réseau multisectoriel harmonisant les efforts de prévention des troubles dus à une carence en iode. Une intervention multisectorielle à l échelle nationale Au chapitre des initiatives nationales visant l enrichissement accru des aliments de première nécessité en vitamines et minéraux, une chose aussi simple qu une taxe sur les produits d enrichissement peut anéantir tous les efforts fournis, étant donné que cette taxe entraîne une augmentation des coûts, pour les transformateurs, et des prix, pour les consommateurs. Afin de remédier à ce problème, l IM et ses partenaires ont collaboré avec succès avec les ministères gouvernementaux concernés, pour assouplir la taxation de l iodate de potassium et d autres produits d enrichissement dans des pays comme l Inde et l Éthiopie. «Ce qu il y a de plus intéressant et de plus encourageant dans mon travail c est de travailler avec une telle diversité de personnes venant de tout le Kenya et du monde entier. Je fais mon possible pour continuer à faire changer les choses afin d améliorer la qualité et la norme des soins de santé, pour qu ils aient un plus grand impact sur la santé des enfants, et ce, où que je sois.» Lucy Murage Administratrice de programme, Services intégrés de santé infantile, Kenya DES NOUVELLES DU TERRAIN Afrique de l Ouest francophone : L harmonisation des niveaux d iodation du sel dans la région de l UEMOA L iodation du sel est obligatoire dans les huit pays de l Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) depuis dix ans, mais aucun d eux n a atteint l objectif fixant à plus de 90 % le nombre de foyers consommant du sel suffisamment iodé. L IM et l UNICEF ont désigné les écarts d acceptabilité des niveaux d iodation du sel entre les différents pays comme l un des goulots d étranglement limitant une couverture appropriée. Les niveaux acceptables pour certains pays exportateurs ayant été jugés inacceptables par certains pays importateurs ont eu pour effet de considérablement réduire la disponibilité du sel iodé dans la région, ce qui s est accompagné d une prévalence élevée des troubles dus à une carence en iode. De manière à faciliter le commerce et la diffusion du sel iodé dans la région, l IM a fait équipe avec l UNICEF pour que la Commission de l UEMOA entreprenne d harmoniser les niveaux d iodation du sel des pays qu elle regroupe. Après un atelier de l UEMOA en 2010, l IM et l UNICEF ont mandaté un expert international du domaine, en vue d aider la Commission à harmoniser les niveaux d iodation du sel dans les huit pays de l UEMOA en prenant en compte les lignes directrices de l OMS et le contexte régional. Une norme régionale a été fixée pour l ensemble des huit pays de l UEMOA; en outre, l IM et l UNICEF plaident à présent pour que la Commission et chacun des États membres l avalisent. Ces efforts intégrés visent également l adoption de cette norme par la Communauté économique des États de l Afrique de l Ouest, une région plus vaste englobant quinze pays dont les huit États de l UEMOA. RAPPORT ANNUEL DE L IM ANS DE 11

12 FAITS SAILLANTS DANS LE MONDE L IM entreprend des programmes riches et variés dans plus de 20 pays où les carences en micronutriments compromettent la santé et le développement de la population. Les faits saillants suivants vous fourniront un aperçu de notre travail dans chacun d eux. Afrique Burkina Faso : Avec l appui de l IM, le gouvernement a rejoint près de 100 % des enfants du pays âgés de 6 à 59 mois qui étaient ciblés pour recevoir deux doses de vitamine A. L IM a fait don de la totalité des capsules de vitamine A et fourni des fonds pour financer les coûts de soutien de la supervision et du suivi. Dans un pays où les taux de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans occupent le neuvième rang parmi les plus élevés au monde, c est là un niveau de réussite important qui doit être maintenu. Éthiopie : Le ministère fédéral de la Santé a adopté un plan opérationnel intégré, proposé et rédigé par l IM, en vue de changer le mode de prestation de la supplémentation en vitamine A et d autres interventions clés en survie de l enfant, pour passer du mode «campagne» à une distribution plus durable par l entremise des structures de santé. La formation et la mise en place de plus facilitateurs en santé fournissent une nouvelle possibilité de faire bénéficier les enfants de la vitamine A en temps opportun et économise les coûts élevés des campagnes étendues d information. Ghana : L IM et des partenaires comme le Programme alimentaire mondial (PAM) et GAIN conservent leur détermination à faire naître la volonté politique d appliquer la législation sur l iodation du sel. Notre organisation a apporté son soutien à des visites sur le terrain par le ministère responsable et donné environ 600 kg d iodate de potassium provenant du programme conjoint IM/PAM. Elle a également appuyé une délégation de représentants du gouvernement et des producteurs, pour qu ils voient fonctionner le programme d iodation du sel au Sénégal. L IM concentre à présent ses efforts sur l amélioration de la capacité du Bureau des aliments et drogues à réaliser un suivi efficace des producteurs. Kenya : L IM contribue à garantir l intégration de la question de la nutrition aux plans en santé et dans d autres secteurs. Notre organisation a aidé à passer en revue les nouvelles politique et stratégie du Kenya en matière d alimentation et de nutrition, donnant une importance nouvelle à la nutrition dans l action du gouvernement. L IM a également aidé à finaliser le Plan d action national pour la nutrition, s assurant que les interventions en micronutriments deviennent des priorités. Durant un examen de l activité en santé maternelle et du nouveau-né par le ministère de la Santé et des partenaires, l IM a contribué à repérer la nécessité d améliorer la supplémentation en fer et en acide folique (FAF). Par conséquent, et avec notre soutien technique, le ministère de la Santé a élaboré un plan national pluriannuel de fourniture de suppléments de FAF par l intermédiaire de ses services de soins prénatals. L IM a également aidé le ministère de la Santé à créer un nouvel outil de travail permettant aux travailleurs de la santé de mettre en pratique le contenu de la brochure sur la santé de la mère et de l enfant. Cela a garanti l inclusion de calendriers pour la supplémentation en vitamine A, l administration de zinc combiné à la TRO, ainsi que les activités en soins anténatals et la fourniture de FAF. Mozambique : L IM a réuni une délégation de représentants des secteurs public et privé du Mozambique, pour une visite au Sénégal en 2010 en vue d étudier l efficacité de la coordination nationale de l IUS dans ce pays. Faisant appel à notre expérience riche et variée en matière d iodation, le ministère de l Industrie et du Commerce du Mozambique de l époque a demandé notre aide pour élaborer son Plan national de mise en œuvre de l IUS. Niger : Avec l appui de l IM pour fournir les capsules de vitamine A que l UNICEF a distribuées, le Niger a fait bénéficier près de 100 % des enfants âgés de 6 à 59 mois de deux doses de vitamine A, dans le cadre de campagnes d éradication de la polio. En préparation du jour où l élimination progressive des Journées nationales d'immunisation s achèvera, l IM a commencé à travailler avec le ministère de la Santé et d autres partenaires en vue d institutionnaliser les Journées de la survie de l enfant et en faire une plateforme de fourniture des suppléments de vitamine A. Au cours d une étape préliminaire majeure, l IM a aidé à élaborer les lignes directrices nationales pour la planification, la mise en place et le suivi de ces activités. Nigeria : Conformément à l attention qu elle porte aux plus vulnérables, l IM a commencé à déplacer son soutien des États du Sud vers ceux du Nord, où les taux de survie de l enfant sont parmi les plus faibles au monde. Dans le même temps, elle a maintenu son appui à l organisation des Semaines de la santé de la mère, du nouveau-né et de l enfant à la fois à l échelle nationale, par l entremise de l Agence nationale de mise en œuvre des soins de santé primaires, et de manière particulière dans certains États du Sud. Ces activités se sont déroulées sur deux périodes et ont permis de rejoindre plus de deux millions d enfants qui autrement n en auraient pas bénéficié. Avec le soutien technique de l IM, les obstacles rencontrés durant la première période ont été surmontés, ce qui a permis des améliorations dans la planification, les communications et les approvisionnements en vue de la seconde. Sénégal : En collaboration avec le ministère de la Santé du Sénégal et ses partenaires, l IM a mis au point un plan national sur quatre ans en vue de passer de la supplémentation en vitamine A dans le cadre des campagnes périodiques des Journées de la survie de l enfant, à une fourniture en continu, par l intermédiaire des contacts courants des enfants avec les services de soins de santé primaires. Cette nouvelle approche permettra au gouvernement de fournir la supplémentation en vitamine A la moins coûteuse, tout en garantissant que les enfants la reçoivent à six mois. Soudan : Au cours des cinq dernières années, l IM a travaillé avec le Programme alimentaire mondial (PAM) en vue d aider les États du Soudan à voter chacun l interdiction du sel non iodé. Cela incluait l État de la mer Rouge, dans lequel est produit plus de 95 % de tout le sel du pays et qui a finalement accepté d interdire la production de sel non iodé. L IM et le PAM soutiennent à présent le gouvernement afin que cette interdiction soit appliquée et pour aider les producteurs à produire du sel iodé de la qualité exigée. On estime à environ 32 millions le nombre de personnes qui bénéficieront de la production accrue de sel iodé au Soudan. «Mon rôle est d aider le personnel du Sahel à atteindre les objectifs de notre programme et à garantir un suivi approprié de l utilisation des ressources de l IM dans la mise en œuvre des programmes par les bénéficiaires de subventions. En le faisant, j ai découvert les avantages de la supplémentation en micronutriments pour la survie et le développement des enfants. C est un privilège de travailler avec un grand groupe de personnes de partout dans le monde ayant pour mission de sauver des vies.» Marie Fall coordonnatrice de programme pour le Sahel ANS DE RAPPORT ANNUEL DE L IM

13 Asie Afghanistan : L IM participe activement à un groupe de travail technique visant à mettre au point le Plan d action national intersectoriel pour la nutrition en Afghanistan, qui a recours à l emploi du zinc et de la TRO. L IM finance également la distribution de zinc et de sels de réhydratation orale durant trois ans, par l entremise d ONG délivrant le programme de base des services de santé dans dix districts au sein de deux provinces et dans les zones urbaines de cinq villes où l utilisation de ces suppléments est la plus élevée. Ce projet permettra de faire la démonstration des processus publics et privés afin d élaborer les lignes directrices opérationnelles en vue d une mise à l échelle. Bangladesh : L IM a soutenu le gouvernement dans l établissement de trois des principaux volets d une politique quinquennale majeure en faveur de la nutrition. Il s agit des stratégies relatives aux micronutriments faisant partie du Programme sectoriel de développement en santé, nutrition et population et comprenant le Plan opérationnel pour le secteur de la nutrition et l Avant-projet de développement pour l iodation universelle du sel. En outre, l IM a financé la production de tonnes métriques de sel suffisamment iodé, ce qui suffit pour combler les besoins de 37 millions de personnes supplémentaires. Inde : Dans la foulée du programme indien de fourniture de zinc à grande échelle, mené au Bihar, dans l Uttar Pradesh et au Gujerat, plus de travailleurs de première ligne ont été formés et plus de trois millions de trousses de zinc et de sels de réhydratation orale ont été distribuées. Le ministère de la Santé a demandé à l IM de promouvoir l élaboration de lignes directrices opérationnelles pour la lutte contre la diarrhée infanto-juvénile à l aide du zinc et de la TRO. Enfin, notre organisation a recruté de nouveaux donateurs, ce qui a permis de diversifier la base de financement et d augmenter la couverture géographique. Indonésie : L IM a collaboré à la production d une quantité de sel suffisamment iodé afin de répondre aux besoins de 30,5 millions de personnes. Elle a renforcé la capacité des administrations locales de Bima et de Lombok leur permettant de surveiller la qualité du sel iodé; de même, elle a fondé au Bima une coopérative régionale de producteurs de sel en vue de produire du sel iodé destiné aux marchés locaux, tout en finançant des ateliers de promotion et de sensibilisation à l intention des transformateurs du sel, mis sur pied par le ministère de l Intérieur. Dans les provinces de Java central et de Java oriental, notre organisation a renforcé la capacité de surveillance de la qualité interne et apporté son appui à des ateliers de sensibilisation visant 150 transformateurs du sel de petite et de moyenne envergure. Elle a aussi amélioré la capacité de suivi des administrations locales, aidé à moderniser la capacité d iodation de deux des plus gros transformateurs de sel de Java oriental et fondé une coopérative locale de producteurs de sel visant la production du sel iodé destiné à la distribution. Népal : En partenariat avec la Division de la santé de l enfant et l UNICEF, l IM a examiné la stratégie d utilisation globale du zinc et de la TRO pour traiter la diarrhée chez l enfant, dans le cadre du programme de gestion intégrée des maladies infantiles. Elle a aussi élaboré un plan général de communications sur les changements de comportement et soumis des recommandations afin de mettre en valeur le programme à l échelle nationale. Pakistan : Trois cent mille tonnes métriques de sel suffisamment iodé ont été produites en 2011, assez pour protéger 78,5 millions de personnes contre la carence en iode. L efficacité du travail de l IM en iodation universelle du sel durant la dernière décennie, au Pakistan, est une évidence au vu des résultats de l enquête nationale sur la nutrition réalisée en Ainsi, le taux de carence en iode a été réduit de moitié chez les femmes et les enfants et le pourcentage de familles utilisant du sel iodé a grimpé, passant de 17 % à 69 %. «L IM Indonésie maintient une bonne collaboration avec le gouvernement indonésien. Cela a été une fierté pour elle de soutenir des programmes d intervention en matière de micronutriments comme ceux liés à l IUS et à la vitamine A dont la qualité a connu une formidable amélioration. De fait, ces programmes ont eu un impact positif énorme auprès des gens qui présentaient des risques de carence.» Elvina Karyadi directrice nationale, IM Indonésie Vietnam : L IM collabore avec l Université de médecine et de pharmacie de Thai Nguyen, l Université Emory et le Mathile Institute for Human Nutrition, afin d évaluer les répercussions sur la mère et le nourrisson de la supplémentation en micronutriments avant la grossesse. L étude consiste en un essai clinique randomisé en double aveugle. Elle vise à déterminer si la supplémentation hebdomadaire en fer et en acide folique ou en micronutriments multiples avant la grossesse améliorera l issue de la grossesse ainsi que le bilan en fer de la mère et du nourrisson, par rapport à la pratique actuelle se bornant à fournir des suppléments prénataux de fer et d acide folique. Amérique latine et Caraïbes Bolivie : Pour veiller à la mise en œuvre intégrale de la stratégie de supplémentation en micronutriments, l IM finance du personnel de référence ayant pour tâche d appuyer le programme en nutrition au sein des autorités sanitaires des départements prioritaires. Ces personnes surveilleront le programme de supplémentation en micronutriments et organiseront des ateliers de formation et des activités de sensibilisation des collectivités. L IM met également en place une stratégie de communication dans quatre organismes prioritaires, en vue d accroître la demande et de faire connaître les services de nutrition du système de santé publique. Guatemala : L appui de l IM à la supplémentation en zinc a conduit à une mise à l échelle nationale du programme dans les établissements de santé publique. En 2011, plus de 78 % des cas de diarrhée ont été traités au zinc et le système de santé publique a traité plus de 83 % des cas de pneumonie. L IM offre l accès à un stock suffisant de zinc et prévoit la formation de plus de 2600 travailleurs de la santé ainsi que la conception du matériel de communication et des guides de formation. Haïti : Pour la première fois en Haïti, une deuxième Semaine nationale de la santé de l enfant a eu lieu en juillet 2011, avec le soutien de l IM et d autres partenaires. Tirant parti des leçons apprises durant l événement, l IM a contribué à la conception du matériel de formation et de référence. Elle s efforce à présent de remédier aux autres faiblesses en matière de planification et d allocation de budget, pour faciliter la réussite de la mise en œuvre des Semaines de la santé de l enfant dans le pays. Le déploiement de ces activités à l échelle nationale fait appel aux efforts et à la contribution de nombreux organismes; aussi l IM continue-t-elle à encourager les donateurs à investir dans ces interventions vitales. Pérou : L IM entreprend une étude sur les hauts plateaux du Nord du Pérou avec l Instituto de Investigación Nutricional, concernant la fréquence (chaque jour ou tous les deux jours) et la durée (pendant six ou douze mois) d administration optimales des PMN aux nourrissons et aux jeunes enfants. L étude porte principalement sur l anémie et les carences en micronutriments, mais également sur les répercussions sur la croissance et les maladies infantiles courantes. Cette étude représente une importante contribution à la base de données probantes, actuellement d envergure limitée, qui guide les pays dans le choix d une stratégie de dosage appropriée. RAPPORT ANNUEL DE L IM ANS DE 13

14 ÉTATS FINANCIERS ÉTATS FINANCIERS RÉSUMÉS En date du 31 mars 2012 (Montants exprimés en dollars US) $ $ Actifs Actifs courants Espèces Investissements à court terme Montants à recevoir et charges payées d avance Capitaux immobilisés Passif Passif courant Comptes fournisseurs et charges à payer Contrats de projets différés Avantage incitatif relatif au bail Actifs nets Dépenses totales (41,1 M$) DÉpenses des programmes par région (37 m$) Vitamine A Approvisionnement et interventions Fer Interventions Iode Interventions 20,6 millions 2,5 millions 7,1 millions Zinc et autres minéraux Interventions 7,5 millions Gestion et administration 3,4 millions Afrique Asie Amériques et Moyen-Orient Programmes mondiaux 17,6 millions 15,4 millions 1,4 million 3,3 millions ANS DE RAPPORT ANNUEL DE L IM

15 BILAN RÉCAPITULATIF DES ACTIVITÉS ET CHANGEMENTS CONCERNANT LES ACTIFS NETS Pour l année s étant achevée le 31 mars 2012 (Montants exprimés en dollars US) $ $ Recettes Contrats Autres revenus Dépenses Activités des programmes Gestion et administration Recettes nettes pour l exercice Actifs nets en début d exercice Perte ou profit sur le change ( ) Actifs nets en fin d exercice BILAN RÉCAPITULATIF DES FLUX DE TRÉSORERIE Pour l année s étant achevée le 31 mars 2012 (Montants exprimés en dollars US) $ $ Flux de trésorerie (liés aux activités) Activités de fonctionnement Revenu net de l exercice Éléments sans effet de trésorerie Variation nette des éléments hors caisse du fonds de roulement Activités liées aux investissements ( ) Effet des opérations de change sur l encaisse ( ) Variation nette de l encaisse pour l exercice Encaisse en début d exercice Encaisse en fin d exercice Activite hors TRÉSORERIE $ $ L IM est reconnaissante de recevoir le soutien d un éventail de partenaires qui contribuent au progrès de son travail et de sa mission. Merci de leur soutien à : La Banque asiatique de développement La Banque mondiale Bureau des Nations unies pour les services d appui aux projets La CDC Foundation La Children s Investment Fund Foundation La China National Salt Industry Corporation La Dow Chemical Company Foundation FHI 360 Food and Agriculture Organization of the United Nations GAIN Le gouvernement du Canada par l entremise de l Agence canadienne de développement international (ACDI) Helen Keller International Irish Aid La Fondation Izumi Le Mathile Institute for the Advancement of Human Nutrition Le Programme alimentaire mondial Project Healthy Children Le Salt Institute Teck Resources L UNICEF L US Fund for UNICEF Allocation pour améliorations locatives Achat d immobilisation hors trésorerie (22 791) RAPPORT ANNUEL DE L IM ANS DE 15

16 Officiers et cadres supérieurs M.G. Venkatesh Mannar Président Mark Fryars Vice-président, Programmes et services techniques David Porter Vice-président, Services à l entreprise Chris Dendys Directrice, Relations extérieures Melanie Galvin Directrice, IM Asie John McCullough Directeur - IM Afrique Lynnette Neufeld Directrice, Services techniques Conseil d administration (Au 31 mars 2012) Robert Moore Président Ancien président de Kiwanis International Cristian Baeza Directeur, Santé, Nutrition et Population Réseau du développement humain La Banque mondiale Robert E. Black Professeur de la chaire Edgar Berman et président du département de santé internationale Directeur de l lnstitute for International Programs de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health Joanne Carter Directrice générale, RESULTS/RESULTS Educational Fund (REF) David de Ferranti Président, Institute Results for Development Richard Ham Premier vice-président, Brown Brothers Harriman Reva Nayyar Présidente, Board of Community Friendly Movement Directrice, Essel Social Welfare Foundation Présidente, Bal Sahyog Directrice, Cathedral Vidya School Ruth Oniang o Fondatrice et dirigeante, Rural Outreach Programme (ROP), Kenya Professeure auxiliaire, Tufts University Geeta Rao Gupta Directrice générale adjointe, UNICEF En , l IM a rejoint près de 500 millions de gens dans plus de 70 pays. L Initiative pour les micronutriments est la principale organisation œuvrant exclusivement en vue d éliminer les carences en vitamine A et minéraux parmi les populations les plus vulnérables au monde. Notre vision est un monde libéré de la faim inapparente. Notre but est de veiller à ce que les populations les plus vulnérables au monde spécialement les femmes et les enfants des pays en développement reçoivent les vitamines et les minéraux dont elles ont besoin pour survivre et s épanouir. Notre mission est d être un chef de file mondial de l offre de solutions intégrées, innovantes et durables en vue de réduire les carences en vitamine A et minéraux, par la promotion, le soutien technique et programmatique, en collaborant avec les autres intervenants. youtube.com/hiddenhunger NOS COORDONNÉES SIÈGE 180, rue Elgin, 10 e étage Ottawa (Ontario) Canada K2P 2K3 Tél : Fax : Courriel : mi@micronutrient.org BUREAU RÉGIONAL D AFRIQUE Mermoz VDN, N o 34, 3 e étage BP Dakar-FAN Sénégal Tél : Fax : Courriel : miafrica@micronutrient.org BUREAU RÉGIONAL D ASIE 11, Zamroodpur Community Centre Kailash Colony Extension New Delhi, , Inde Tél : Fax : Courriel : miasia@micronutrient.org

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