Module d'intégration GUIDE DE L'APPRENANT. Service formation-sport du SDIS de l'ain. «Préparons-nous aujourd'hui...pour nos objectifs de dem'ain»

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1 Service formation-sport du SDIS de l'ain Module d'intégration «Préparons-nous aujourd'hui......pour nos objectifs de dem'ain» GUIDE DE L'APPRENANT Tous droits réservés SDIS 01 Ne pas jeter sur la voie publique 200, avenue du Capitaine Dhonne CS BOURG EN BRESSE CEDEX Tél : Fax :

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3 Programme Intégration FI SPV Intégration Contenu FDT Hiérarchie opérationnelle et administrative 1 Attitude et comportement 2 Notion de vie en caserne 3 La vie associative 4 La formation 5 Les engins d'incendie 6 La marche générale des opérations 7 Les moyens d'extinction 8 Sécurité individuelle et collective 9 Les risques particuliers 10 Logiciels et site internet 11 Utiliser les moyens de transmission 12 SIVOC Routes 13 SIVOC Autoroutes 14 Règlement intérieur Hygiène et Sécurité 15 L'alerte 16 Vous entamez votre cursus de formation par ce module d'intégration. A l'issue de cette formation individualisée avec votre Parrain désigné, vous pourrez occuper l'activité opérationnelle d'observateur lors des missions Secours à Personne et participer au stage «Module Secouriste prompt secours». Des questions en fin de chaque partie vous permettront de vous situez au niveau de vos connaissances et de vos capacités à mettre en oeuvre certains matériels ou certaines techniques. Il est indispensable de maîtriser ces questionnaires «Testez-vous» avant de vous présenter en stage, gage d'une réussite à venir lors des évaluations et de vos activités d'équipier. Mise à jour le : 17/12/2014 Page N 1

4 Lexique FISPV Intégration C.A.S.D.I.S. C.A.T.S.I.S. C.C.D.S.P.V. S.D.A.C.R. S.D.I.S. C.O.D.I.S. C.O.S. C.I.S. C.P.I.N.I. D.G.S.C.G.C. D.D.S.I.S. F.I. I.S.P. S.S.S.M. J.S.P. P.I. S.A.M.U. S.M.U.R. A.R.I. T.M.D. U.D.S.P. Conseil d'administration du Service Départemental d'incendie et de Secours, Commission Administrative et Technique des Services d'incendie et de Secours Comité Consultatif Départemental des Sapeurs-Pompiers Volontaires, Schéma Départemental d'analyse et de Couverture des Risques, Service Départemental d'incendie et de Secours, Centre Opérationnel Départemental d'incendie et de Secours, Commandant des Opérations de Secours, Centre d'incendie et de Secours, Centre de Première Intervention Non Intégré Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion de Crise, Direction Départementale des Services d'incendie et de Secours, Directeur Départemental des Services d'incendie et de Secours Formation Initiale, Infirmier Sapeur-Pompier, Service de Santé et de Secours Médical, Jeunes Sapeurs-Pompiers, Poteau d'incendie, Service d'aide Médicale d'urgence, Service Mobile d'urgence et de Réanimation, Appareil Respiratoire Isolant, Transport de Matières Dangereuses, Union Départemental des Sapeurs-Pompiers.

5 Environnement opérationnel et administratif FISPV Intégration I/ Les acteurs de la sécurité civile La loi du 13 août 2004 dite loi de modernisation de la sécurité civile précise que la sécurité civile a pour objet : la prévention des risques de toute nature, la protection des personnes, des biens et de l'environnement contre les accidents, les sinistres et les catastrophes par la préparation et la mise en œuvre de mesures et de moyens appropriés relevant de l'état, des collectivités territoriales et des autres personnes publiques ou privées. Il convient d'étudier les différents acteurs concourant à ces missions. 1/ Le citoyen Dans le cadre de la loi du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile, l État a positionné le citoyen au cœur du dispositif de la sécurité civile. Par voie de conséquence, il est devenu le premier responsable de sa propre sécurité et de celles des autres. Pour ce faire, il doit maintenant acquérir les savoirs et les comportements nécessaires pour prévenir une situation de danger, pour se protéger et porter secours. Un des décrets d application de cette loi, impose aux élèves l acquisition de savoirs «sécuritaires», dans leur cursus scolaire obligatoire, c est à dire : Une sensibilisation à la prévention des risques de toute nature ; Un apprentissage aux gestes de premiers secours. Demain, c est donc l ensemble de la population française qui sera titulaire des bases de secourisme afin d avoir la possibilité de porter secours. 2/ Les réserves communales de sécurité civile Instituées par la loi de modernisation de sécurité civile, les réserves communales de sécurité civile concernent notamment les communes soumises à des risques naturels, en particulier les inondations et feux de forêts. Leur action s inscrit principalement dans le domaine de la prévention du risque et du soutien aux populations. Elles participent : Au soutien à l assistance des populations ; A l appui logistique ; Au rétablissement des activités ; A la préparation des populations face aux risques. Composées de bénévoles, elles sont mises en œuvre à la demande de l autorité de police compétente, sous l autorité du Maire.

6 3/ Les médecins libéraux et les entreprises de transport sanitaire agréées Les médecins libéraux et les entreprises de transports sanitaires (ambulances privées) font partie intégrante du dispositif de secours d urgence. Ils constituent une réponse fréquente, notamment à domicile. Ils peuvent être déclenchés par le médecin régulateur du centre 15. 4/ Les associations agréées de sécurité civile Les associations agréées de sécurité civile sont aujourd hui des acteurs du secours à part entière, reconnues par l'état, afin d assurer des missions de sécurité civile. Ces missions intègrent quatre grandes familles : Opérations de secours ; Actions de soutien aux populations sinistrées ; Encadrement des bénévoles lors des actions de soutien aux populations sinistrées ; Dispositifs prévisionnels de secours. Les associations agréées de sécurité civile interviennent le plus souvent pour assurer la couverture sanitaire de manifestations publiques, sportives ou culturelles en mettant en œuvre des dispositifs prévisionnels de secours. Cette participation permet de limiter l engagement des services de secours publics qui continuent à se consacrer aux missions de secours quotidiennes. Ces associations peuvent aussi intervenir en complément des services de secours publics dans les suites d un accident majeur. 5/ Les services de la gendarmerie nationale et de la police nationale a/ La gendarmerie nationale La gendarmerie nationale remplit plusieurs missions essentielles en matière de sécurité publique, notamment au niveau de la circulation routière et des secours à personnes. C est dans cette dernière mission, qu elle intervient le plus souvent aux côtés des secouristes. b/ La police nationale La police nationale assure dans ses zones de compétence la même fonction et les mêmes tâches que la gendarmerie. Elle intervient au côté des secouristes pour toute intervention nécessitant une action de sauvetage ou de secours. 6/ Les forces militaires de sécurité civile a/ La brigade de sapeurs-pompiers de Paris et le bataillon des marins pompiers de Marseille Les sapeurs-pompiers militaires sont présents à Paris, et dans les départements 92, 93 et 94, où ils forment la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) avec un effectif de 7900 personnes, et à Marseille où ils forment le Bataillon des marins-pompiers de Marseille (BMPM) composé de 2400 personnes. Paris et les départements 92, 93 et 94 n ont pas de CODIS mais un Centre de Coordination des Opérations et de Transmission et la ville de Marseille, un Centre Opérationnel des Services de Secours et d Incendie, qui assurent les mêmes missions qu un CODIS.

7 b/ Les formations militaires de sécurité civile Les formations militaires de sécurité civile renforcent les sapeurs-pompiers territoriaux lorsque les circonstances exigent un appui ou une préparation particulière face aux risques. Ces sapeurs sauveteurs, issus de l'arme du génie, sont notamment compétents dans les domaines des feux de forêts, des risques technologiques et de la recherche de personnes ensevelies. Basés à Nogent-le-Rotrou (28), Corte (2B) et Brignoles (83), les hommes et femmes des unités d'instruction et d'intervention de la Sécurité civile participent également aux actions internationales de secours. 7/ Les services d aide médicale urgente Les services d aide médicale urgente sont des services médicaux hospitaliers. Ils sont implantés dans des établissements hospitaliers publics. Il existe un SAMU pour chaque département. La mission des SAMU est de répondre par des moyens médicaux aux situations d urgence, le cas échéant en joignant leurs moyens à ceux engagés par les SDIS et d assurer en permanence une écoute et une régulation médicale des appels arrivant à leur centre de réception et de régulation des appels (CRRA) en interconnexion avec les CTA des SDIS. Les services mobiles d urgence et de réanimation (SMUR) sont des services hospitaliers basés dans les hôpitaux publics. Ils sont les effecteurs privilégiés des SAMU pour toutes les urgences relevant de la réanimation médicale. Ils disposent de véhicules d intervention comme les Unités Mobiles Hospitalières, obligatoirement médicalisés. 8/ Les services hospitaliers d accueil des urgences publics et privés Les services d accueil des urgences sont des services hospitaliers d accueil, de traitement et d orientation des malades et des blessés. Les victimes transportées ou admises dans ces services sont examinées par des médecins et peuvent recevoir les traitements médicaux nécessaires avant d être réorientées vers des services d hospitalisation souvent spécialisés (réanimation, chirurgie, soins intensifs ). Ces services sont informés, en règle générale, de l arrivée d un patient par le médecin régulateur du centre 15. Dans les cas les plus graves, les victimes peuvent être admises directement vers des services spécialisés sur demande du médecin régulateur du centre 15 (grands brûlés, neurochirurgie ). 9/ Le regroupement des moyens aériens les hélicoptères les avions 10/ Le centre de déminage 11/ Les Établissements de Soutien Opérationnel et Logistique (E.S.O.L.).

8 12/ Le maire et le préfet Le pouvoir de police administrative est une manière préventive d assurer le maintien de l ordre public, à travers : la sûreté, la salubrité, la tranquillité, le bon ordre public. a/le maire Le maire dispose du pouvoir de police sur sa commune. Art L du code général des collectivités territoriales : Les actions du maire se doivent «de prévenir, par des précautions convenables, et de faire cesser, par la distribution des secours nécessaires les accidents et les fléaux calamiteux ainsi que les pollutions de toute nature, tels que les incendies, les inondations, les ruptures de digues, les éboulements de terre ou de rochers, les avalanches ou autres accidents naturels, les maladies épidémiques ou contagieuses, les épizooties, de pourvoir d urgence à toutes les mesures d assistance et de secours et, s il y a lieu, de provoquer l intervention de l administration supérieure.». A ce titre, en cas de péril ou d'urgence, le maire dispose du pouvoir de réquisition. Pour le soutenir dans sa tâche, le maire dispose des services d'incendie et de secours, des services municipaux et du concours des forces de police et de gendarmerie. b/le préfet Il exerce ces pouvoirs au nom de l'état. Le préfet est titulaire du pouvoir de police dans le département : il prend les mesures dont le champ d'application excède le territoire d'une commune, il contrôle les mesures prises en matière de sécurité par les maires, il a le pouvoir de substitution (engage des mesures si le maire ne réagit pas devant un risque ), il déclenche, si nécessaire, le plan ORSEC ou d autres plans de secours, il détient des pouvoirs de police spéciale (gares, grands rassemblements ), il maintient l ordre public dans le département. 13/ Les services d'incendie et de secours et les sapeurs-pompiers sapeurs-pompiers (soit environ professionnels et volontaires) font face à tout type de risques. Initialement chargés de la lutte incendie, leurs interventions se diversifient de plus en plus face à l'évolution des risques. Ainsi, la lutte contre l'incendie ne représente plus que 10 % des interventions, alors que 80 % d'entre elles concernent le secours aux victimes.

9 Les sapeurs-pompiers interviennent également pour prévenir tout risque d'accident. Ils assurent un service de proximité, organisé sur le plan local et géré à l'échelon départemental. Ils sont regroupés dans des centres de secours et effectuent trois millions d'interventions par an, soit une toutes les neuf secondes. Ils sont volontaires pour 85 % d'entre eux, qui acceptent de s'engager au service de leurs concitoyens parallèlement à leur vie professionnelle. 10 % sont des professionnels (agents de la fonction Publique Territoriale), en particulier dans les villes de plus de habitants. Pour des raisons historiques, les sapeurs-pompiers de Paris (brigade des sapeurs-pompiers de Paris) et Marseille (bataillon de marins-pompiers de Marseille) sont des militaires. a/les missions des services d'incendie et de secours Les services d incendie et de secours sont chargés de la prévention, de la protection et de la lutte contre les incendies. Ils concourent, avec les autres services et professionnels concernés, à la protection et à la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes, à l évaluation et la prévention des risques technologiques ou naturels ainsi qu aux secours d urgence. b/la nomenclature des missions du service d'incendie et de secours Dans le cadre de leurs compétences, ils exercent les missions suivantes : la prévention et l évaluation des risques de sécurité civile, la préparation des mesures de sauvegarde et l organisation des moyens de secours, la protection des personnes, des biens et de l environnement, les secours d urgence aux personnes victimes d accidents, de sinistres ou de catastrophes ainsi que leur évacuation. c/l'organisation pyramidale des services d'incendie et de secours Comme toute structure, les services d incendie et de secours sont organisés de manière hiérarchique pour l accomplissement de leurs missions. au niveau national : placé sous l autorité du Ministre de l Intérieur se trouve la direction générale de la sécurité civile et de gestion des crises (DGSCGC), au niveau zonal : les États majors de zone (EMZ) sont dirigés par un chef d état major, placé sous l autorité du Préfet de région (Nous sommes dans la Zone Sud-Est comprenant les 12 départements des régions Rhône Alpes et Auvergne, l EMZ se trouve à Lyon), au niveau départemental : le service départemental d incendie et de secours (SDIS) de l Ain se situe à Bourg en Bresse au niveau local : les groupements sont des organes déconcentrés du SDIS qui suivent et coordonnent l activité des centres d un secteur. Les centres d incendie et de secours sont dirigés par un chef de centre. Les centres de premières interventions non intégrés relèvent des corps communaux et possèdent à leur tête un chef de corps.

10 Ministère de l Intérieur C.O.G.I.C. Préfet du Département C.O.Z. E.M.Z. Préfet de Zone S.I.A.C.E.P.D.C. * C.O.D.I.S. S.D.I.S. C.I.S. Maire C.P.I.N.I *Service Interministériel des Affaires Civiles et Économiques, de Défense et de Protection Civile II/ La composition des S.D.I.S. Le service départemental d incendie et de secours est un établissement public doté de la personnalité morale et juridique et de l autonomie financière. Il existe un SDIS par département. Il s étend à toutes les communes du département, que celles-ci disposent ou non d un corps de sapeurs-pompiers. 1/ Le Conseil d'administration du SDIS (CASDIS) Il règle par ses délibérations les affaires relatives à l administration du SDIS (emplois, budget ) Le Président du CASDIS est un «élu», il en est l ordonnateur et représente l établissement en justice. Il est dirigé par un président. a/membres avec voix délibérative. représentants du département, représentants des communes, représentants des Établissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI).

11 b/membres avec voix consultative le D.D.S.I.S., médecin chef, 1 SPP officier et 1 SPP non officier, 1 SPV officier et 1 SPV non officier.. c/membre de droit le Préfet ou son représentant. 2/ Le Directeur Départemental du Service d'incendie et de Secours Le SDIS est dirigé par un officier de sapeur-pompier professionnel. Le DDSIS, nommé par le ministre de l'intérieur, est le chef de corps départemental. Dans le département il s'agit du Colonel ROMATIF Bernard. C est un gestionnaire : au plan financier, il assure le suivi d un budget alimenté par les communes et le conseil général au plan humain, il a la charge des personnels volontaires, professionnels et des agents techniques et administratifs. au plan des moyens, il est chargé de la mise en œuvre opérationnelle de l ensemble des moyens de secours et de lutte contre l incendie répartis sur les centres de secours et les centres de première intervention. 3/ Le Centre Opérationnel Départemental d'incendie et de Secours (CODIS) C'est l'organe de coordination opérationnelle du SDIS. Le CODIS est chargé, en cas d incendie et autres accidents, sinistres et catastrophes, de coordonner les actions de secours mais aussi d assurer les relations avec le Préfet, et, en accord avec lui, de renseigner les autorités départementales et municipales ainsi que les autres organismes publics ou privés qui participent aux opérations de secours. Le CODIS est géré par un personnel qualifié, en mesure de prendre sans délai les décisions susceptibles de limiter, dès les premiers instants, les effets d une catastrophe et d assurer l efficacité de la lutte par une gestion adaptée des moyens. C'est un organe placé en veille permanente. 4/ Le Centre de Traitement de l'alerte (CTA) Chaque SDIS dispose d'un ou plusieurs CTA. Le CTA réceptionne les demandes de secours (n 18, 112), il est inter connecté avec le SAMU (15) et la Gendarmerie (17). Ils se tiennent mutuellement informés dans les délais les plus brefs des appels qui leur

12 parviennent et des opérations en cours et réorientent vers le centre compétent tout appel n'entrant pas directement dans leur domaine de compétence. Des opérateurs se relaient 24H/24 pour réceptionner les demandes de secours. Le CTA permet : le déclenchement des secours et/ou le transfert vers le SAMU pour une régulation médicale, le déclenchement des moyens de secours, le suivi des opérations en temps réel, la coordination des personnels et engins disponibles, l'information au CODIS. 5/ La Commission Administrative et Technique des SDIS (CATSIS) Elle est consultée sur des questions d ordre technique ou opérationnel. Elle donne un avis sur : le règlement intérieur du corps départemental, le schéma départemental d analyse et de couverture des risques et le Règlement Opérationnel. Le Président de la C.A.T.S.I.S. est le D.D.S.I.S. Membres : les SPP et SPV présents au C.A.S.D.I.S. (D.D.S.I.S., Médecin, 2 SPV et 2 SPP). 6/ Les organes de concertation à l'égard des SPV Les deux instances compétentes à l égard des sapeurs-pompiers volontaires sont : a/le comité consultatif départemental des SPV (CCDSPV) Il donne son avis sur toutes les questions relatives aux SPV à l exclusion de celles relatives à la discipline, à savoir : engagement réengagement changement de grade jusqu'à capitaine, règlement intérieur du corps départemental, Schéma Départemental d'analyse et de Couverture des Risques (SDACR). Il donne son avis sur le règlement intérieur du corps départemental et le schéma départemental d analyse et de couverture des risques (SDACR) Membres : comité paritaire 7 représentants au minimum de l administration (membres du Comité Technique) 7 représentants au minimum des SPV

13 Président : Président du CASDIS Le DDSIS et le Médecin-chef du SSSM ou leurs représentants assistent avec voix consultatives aux séances du comité. b/le comité de centre Dans chaque centre du corps départemental est créé un comité de centre des SPV. Il donne son avis : sur l engagement des SPV et sur toute affaire concernant le fonctionnement courant du centre qui est confirmé ou infirmé par le CCDSPV, en ce qui concerne les propositions de nomination, la validation de l expérience des SPV et le refus de renouvellement d un engagement. Président : le Chef de centre Membres SPV: 1 officier et 1 suppléant - 1 adjudant et 1 suppléant 1 sergent et 1 suppléant - 1 caporal et 1 suppléant 1 sapeur de 1ère classe et 1 suppléant - 1 membre du SSSM et 1 suppléant Membre consultatif : 1 SPP (Centre mixte) Mandat : 6 ans 7/ Le Service de Santé et de Secours Médical (SSSM) Il existe au sein du SDIS un Service de Santé et de Secours Médical (S.S.S.M.) qui comprend des médecins, pharmaciens, vétérinaires et infirmiers. Il est dirigé par un médecin-chef placé sous l autorité du D.D.S.I.S., assisté par un médecinchef adjoint, un pharmacien-chef, un vétérinaire-chef et un infirmier-major. Il exerce les missions suivantes : la surveillance de la condition physique des sapeurs-pompiers, l exercice de la médecine professionnelle et d aptitude des sapeurs-pompiers, professionnels et de la médecine d aptitude des sapeurs-pompiers volontaires, conseil en matière de médecine préventive, d hygiène et de sécurité, soutien sanitaire des interventions des services d incendie et de secours et les soins, d urgence aux sapeurs-pompiers, la participation à la formation des sapeurs-pompiers au secours à personnes,

14 la surveillance de l état des équipements médico-secouristes du service, soutien psychologique aux sapeurs-pompiers. En outre, il participe : aux missions de secours d urgence, aux opérations effectuées par les services d incendie et de secours impliquant des animaux ou concernant la chaîne alimentaire, aux missions de prévision, de prévention et aux interventions des services d incendie et de secours dans le domaine des risques naturels et technologiques, notamment lorsque la présence de certaines matières peut présenter des risques pour les personnes, les biens ou l'environnement. Dans le département de l'ain, il existe également une Unité de Soutien Psychologique (USP) (missions définies dans l'ipops 14). 8/ Le SDIS de l'ain cf organigrammes ci-dessous

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19 ORGANIGRAMME du CIS :...

20 III/ Le sapeur-pompier et la hiérarchie institutionnelle et opérationnelle 1/ Notion de DOS et COS a/ Le Directeur des Opérations de Secours (DOS) Il s'agit du maire ou du préfet, de part leur pouvoir de police respectif. Cependant la direction technique de l'intervention est détenu par les sapeurs-pompiers b/ Le Commandant des Opérations de Secours (COS) Le COS relève du Directeur Départemental des Services d'incendie et de secours ou le cas échéant d'un sapeur-pompier officier, sous-officiers ou gradé. C'est celui qui dirige la partie opérationnelle de l'intervention. 2/ Les personnes autorisées à répondre à la presse Les sapeurs pompiers ont le devoir de satisfaire aux demandes d'information du public, dans le respect des règles relatives au secret et à la discrétion professionnelle. De manière générale, le sapeur-pompier dirigera les journalistes vers le COS.

21 3/ les grades et distinctions a/les personnels SPV et SPP les hommes du rang Sapeur de 1ère classe (SPP) SPV Fin de période transitoire Sapeur 2ème classe Caporal-chef les sous-officiers Sergent Caporal Sergent-chef Adjudant les officiers Lieutenant 2ème, 1ère et Hors Classe Capitaine Commandant Lieutenant-colonel Colonel Adjudant-chef

22 b/les personnels du Service de Santé et de Secours Médical (SSSM) b/les personnels du Service de Santé et de Secours Médical (SSSM) les médecins (fond cramoisi «bordeaux») (SPV) Médecin aspirant Étudiant en médecine 2ème cycle (SPV) Médecin capitaine (SPP) Médecin de 1ère classe Médecin lieutenant Étudiant en médecine 3ème cycle Méd commandant Méd Lt colonel Méd colonel Méd de 2ème classe Méd hors classe Méd de classe exceptionnelle les infirmiers (fond amarante «bordeaux») Infirmier Infirmier Infirmier principal Infirmier chef Infirmier d'encadrement les vétérinaires (fond grenat) Vétérinaire capitaine Vétérinaire commandant Vétérinaire Vétérinaire colonel Lieutenant-colonel

23 les pharmaciens (fond vert) (SPV) Pharmacien capitaine (SPP) 2ème classe Experts et Psychologue Pharmacien commandant Pharmacien Lt colonel 1er classe Hors classe Pharmacien colonel Classe exceptionnelle Volontaire Civil c/les attributs de grade le galonnage de poitrine Galonnage le plus «courant» sur tous les vêtements de travail (t-shirt, pull, veste F1,...)

24 fourreaux d'épaules et épaulettes Les fourreaux d'épaules se placent sur la chemisette. Les épaulettes sont pour la tenue de sortie. Le képi porte aussi les attributs de grade au niveau des brides. les casques Les casques possèdent 2 bandes à l'arrière du casque : - bandes rétro-réfléchissantes grises pour les officiers, - bandes rétro-réfléchissantes jaunes pour les sous-officiers, - bandes rétro-réfléchissantes rouges orangées pour les hommes du rang, - bandes rétro-réfléchissantes vertes pour le service de santé. Les parkas et les vestes d intervention doivent aussi porter une bande auto-agrippante de couleur, afin de différencier le personnel. IV/ La place de l'apprenant Cf circulaire ci-dessous Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours) Quelles sont les définitions des acronymes suivants : SAMU, CTRA, CODIS,SPP, SPV, SDIS, DDSIS, DOS, COS? Pouvez-vous donner les grades et noms du directeur départemental, de votre chef de groupement territorial et votre chef de centre? Pouvez-vous reconnaître l'ensemble des grades et distinctions des SPP/SPV?

25 Attitude et comportement FISPV Intégration I/ Les devoirs 1/ Généralités Le sapeur-pompier est soumis à un certain nombre de devoirs. Ne pas les respecter peut entraîner des sanctions disciplinaires voire pénales (amendes et/ou prison). 2/ Les devoirs moraux respect de la dignité humaine vivante ou décédée (sans domicile fixe, corps mutilé...) respect de la dignité animale vivante ou décédée (animaux domestiques ou sauvages ), efficience : toujours rester efficace et performant (entraînement physique, hygiène de vie, perfectionnement), contrôle de soi (émotion, modestie, courtoisie), ne pas consommer d alcool en service et de stupéfiants (tout le temps), esprit d équipe (cohésion du groupe indispensable à la bonne marche des opérations de secours), dévouement. 3/ Les devoirs légaux respect des biens d autrui (dégradations inutiles, vol ), respect du Code de la Route (sobriété, avertisseurs sonores et lumineux ), respect de la vie humaine (mise en danger, assistance sans aucune discrimination ), respect du secret professionnel (taire les informations et faits confidentiels connus dans l exercice de la fonction concernant un individu sauf cas particulier : crimes, sévices), discrétion professionnelle (interdiction de divulguer des infos relatives au service), obligation de réserve (manifestation mesurée des opinions, pas de propos calomnieux ni outranciers sous peine de sanction disciplinaire). 4/ Les devoirs réglementaires respect de la hiérarchie (grade, fonction, services extérieurs, toujours rendre compte à son supérieur hiérarchique ), respect du port de l uniforme (tenue, propreté, rasage, ne pas fumer sous le casque ), respect des règlements (règlement intérieur ).

26 II/ La déontologie du sapeur-pompier Le sapeur-pompier se doit de connaître certains termes et surtout de les respecter. L honnêteté : qualité d une personne juste, intègre. L honneur : être fier du corps que l on représente, de la tenue qu on porte. La patrie : c est le pays où l on est né, dont on est citoyen Le courage : c est la fermeté en face d une épreuve physique ou morale. Il nous permettra de mener notre mission au bout. La discipline : obéissance à certaines règles dans le but de faire régner l ordre. Elle est indispensable dans tout corps organisé. Le dévouement : action de faire abnégation de soi-même. Il est nécessaire pour pouvoir accepter toutes les missions qui nous sont confiées. Le sapeur-pompier a donc une certaine éthique à avoir qui se résume en trois mots : altruisme : amour désintéressé d autrui, discrétion, efficience : capacité de rendement, performance. III/ Le statut du sapeur-pompier Le sapeur-pompier est soumis aux obligations du service public et peut voir sa responsabilité engagée devant les tribunaux s'il ne répond pas à ses obligations. 1/ La notion de service public La notion de service public regroupe deux éléments distincts : d'une part, elle désigne une activité ou une mission d'intérêt général. Le type de services concernés par cette définition varie avec le temps. (La justice, la police, la SNCF...) d'autre part, la notion de service public désigne l'ensemble des organismes, qu'ils soient publics ou privés, chargés de ces missions d'intérêt général. Les sapeurs-pompiers répondent à une mission de service public 2/ La notion de responsabilité Tout sapeur-pompier, quelque-soit son rang dans la hiérarchie, est responsable de l'exécution des tâches qui lui sont confiées. De plus, il n'est dégagé d'aucune responsabilité qui lui incombe par la responsabilité propre de ses subordonnés.

27 Il existe trois sortes de responsabilité : la responsabilité administrative : (devant le juge administratif). D une manière générale, la responsabilité du SDIS sera recherchée en cas de faute (l administration est solvable, pas forcément l individu en cause). Néanmoins le SDIS pourra se retourner contre le SP. la responsabilité pénale : (devant le juge pénal). L objet de la responsabilité pénale est de sanctionner un sujet (personne morale : SDIS ou personne physique : individu) qui a commis ou tenté de commettre un acte répréhensible par la loi ; c est à dire prévu par le code pénal. On parle alors d infraction pour laquelle différents tribunaux seront compétents selon leur gravité : - contravention : tribunal de police : amendes, - délit : tribunal correctionnel : peines, amendes - crimes : cour d'assises : peines. la responsabilité civile : (devant le juge pénal ou civil). L objet de la responsabilité civile est l obligation de réparer financièrement les conséquences d une faute ayant entraîné des dommages à autrui. On parle de dommage ou de préjudice (moral, corporel, matériel) en contre partie desquels, l'auteur devra verser des dommages et intérêts. 3/ Les obligations du sapeur-pompier a/l'obligation du secret professionnel Le secret professionnel est destiné par principe à protéger les personnes secourues. Il repose sur le respect de la vie privée de la victime qui ne saurait voir sa situation exposée au public à l issue d une intervention. Exemple : interdiction de transmettre des informations sur le contenu d une maison, sur les mœurs d'une personne... Le secret professionnel peut être levé principalement pour : l obligation de dénonciation de crimes ou de délits. La violation de cette obligation est répréhensible pénalement et disciplinairement. b/le devoir de discrétion professionnelle Cette obligation vise à protéger les secrets liés au fonctionnement même de l administration. Exemple : un SP ne doit sous aucun prétexte communiquer des informations sur un dossier de prévention La violation de cette obligation est répréhensible disciplinairement.

28 c/le devoir de réserve Le sapeur-pompier doit s'abstenir de porter un jugement ou de manifester son opinion sur les opérations ou les décisions prises par les supérieurs hiérarchiques devant les médias, les autorités ou les élus. Cela n implique pas le mutisme mais une manifestation mesurée des opinions. Exemple : l'agent doit manifester son désaccord en restant courtois et prudent dans ses propos. Le manquement à cette obligation est apprécié dans chaque cas en fonction du grade et de l emploi. d/le respect du code de la route Les différents articles du code de la route prévoient un certain nombre de dérogations aux règles générales de circulation sur la voie publique. Ces dérogations s'appliquent quelque soit le type ou la fonction de l'engin appartenant au S.D.I.S. Toutefois, ces exceptions sont enfermées dans un cadre très précis que le juge s'empressera de vérifier en cas de sinistre. Ainsi, le conducteur d'un engin ainsi que le chef d'agrès ne peuvent déroger aux règles générales de circulation que lorsqu'ils sont en présence des 3 conditions suivantes : la justification d'une mission urgente commandée par le CTA dans le cadre d'une mission de secours et d'assistance, l'utilisation des avertisseurs sonores et lumineux, le respect des règles élémentaires de prudence notamment par le ralentissement lors du passage aux intersections. S'ils rentrent dans ce cadre défini ci-dessus, les sapeurs-pompiers sont autorisés à franchir les feux rouges, les stops, les panneaux «céder le passage». Ils pourront également effectuer des dépassements des limites de vitesse, stationner et circuler sur la bande d'arrêt d'urgence des autoroutes. En aggravation des dispositions de l'article R412-1 du code de la route, le port de la ceinture de sécurité est rendu obligatoire en intervention dans tous les véhicules où cet équipement est mis à la disposition des agents (art du règlement Hygiène et Sécurité). En effet, c'est lorsqu'ils se rendent sur intervention que les sapeurs-pompiers sont le plus exposés à être victimes d'accidents. En revanche, lors de ces déplacements en urgence, les sapeurs-pompiers ne sont pas autorisés à franchir les sens interdits (sauf s'ils mènent directement à l'intervention) ni à enfreindre les sens uniques et encore moins à effectuer des dépassements dangereux.

29 A l'inverse, le code de la route impose des obligations particulières envers les automobilistes lorsqu'ils se trouvent face à un engin du SDIS ayant actionné ses dispositifs sonores et lumineux. Ils sont tenus, à cette occasion de réduire leur vitesse et, si besoin, doivent s'arrêter ou se garer de manière à faciliter le passage des engins de secours. Lorsqu'ils se présentent à une intersection, obligation leur ait donné de céder le passage. Il est bien entendu que l'alcool au volant ne fait l'objet d'aucune dérogation ni tolérance et qu'il conduit à une responsabilité pénale et individuelle aggravée de chaque agent sapeurpompier, administratif ou technique. Le code de la route fixe également les conditions requises pour la conduite des VSAV : le conducteur doit être titulaire du permis B et d'une attestation délivrée par le préfet après vérification de l'aptitude médicale. Ainsi, les titulaires d'un permis probatoire (période de 3 ans ou 2 ans si le conducteur a suivi un apprentissage anticipé) n'ont pas à conduire de VSAV, que ce soit en intervention ou non. Pour les autres véhicules du CIS, le «bon sens» voudrait que tous jeunes conducteurs se familiarisent avec les véhicules de son centre avant d'envisager une conduite en intervention (ne pas omettre d'apposer le A). En tout état de cause les conducteurs sont tenus de respecter les limitations suivantes (110 km/h sur les autoroutes où la limite est fixée à 130 km/h, 100 km/h sur les autoroutes ou la limite est plus basse ou sur les voies rapides, 80 km/h sur les routes). Si cette mesure s'applique aux «conducteurs de véhicules de transport sanitaire» : le législateur n'apporte aucune précision sur la conduite des autres véhicules d'urgence. Le conducteur d'un véhicule de service hors intervention, engage sa responsabilité en cas de non respect du code de la route. Il devra acquitter lui même les amendes, subir les pertes de points et les peines de suspension de permis suite à des infractions routières. 4/ Les images liées au service A des fins de communication, de formation et de retour d'expérience, les SDIS sont autorisés à réaliser des images sous forme de photos ou vidéos. Seul le DDSIS à travers son service communication est autorisé à diffuser ces images. Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours) Pouvez-vous expliquer l'obligation du secret professionnel qui s'impose à vous?

30 Notions de vie en caserne FISPV Intégration I/ La vie en caserne 1/ La garde opérationnelle L'activité de sapeur-pompier révèle plusieurs situations de vie en groupe plus ou moins facile à appréhender, en tout cas à connaître : les formations, les manœuvres, la garde active, la garde passive. Pour faciliter votre intégration au sein de ce groupe, il est bon de connaître quelques règles comme le déroulement d'une journée type de garde et les différentes fonctions des membres composant celle-ci. 2/ Déroulement de la garde opérationnelle a/ La prise de garde Son heure est fixée par un règlement intérieur et il est important qu'elle soit respectée. Les personnels sont tous dans la même tenue (de travail, de feu, ou de sport) qui est elle aussi fixée par ce règlement. C'est à ce moment que sont données les consignes, les affectations (ou piquets) et les fonctions particulières pour la période de garde. C'est le début de chaque garde. b/ Vérifications et inventaires C'est le moment où tout le personnel fait l'inventaire des véhicules afin de vérifier que l'intégralité du matériel soit présent et en bon état de fonctionnement. Toute anomalie doit être signalée, sans délai, au sous-officier de jour ou au chef d'équipe qui gère la garde. c/ Le sport Il est obligatoire et permet de renforcer la cohésion et d'améliorer les capacités physiques pour pouvoir assurer au mieux la diversité des missions. Les séances doivent être encadrées par une personne compétente et suivre un programme défini par le service formation-sport. d/ Manœuvre et instruction Obligatoire, la formation de maintien des acquis est conduite par un personnel désigné et compétent. Les séquences de formation sont réalisées selon un planning et un scénario pédagogique déterminé par le service formation-sport du SDIS 01.

31 e/ Les travaux dans les services Le sous-officier de jour ou le chef d'équipe vous attribuera des tâches à accomplir, dans le cadre de la garde active, ayant attrait au fonctionnement du centre de secours. f/ Les travaux d'intérêts généraux Un moment de la garde est consacré à l'entretien des parties communes du casernement. L'ensemble de la garde, sous-officier de garde compris, doit participer à ces travaux dans l'intérêt de la vie en collectivité. Ce moment de convivialité permet également de renforcer les liens au sein du groupe. 3/ Les fonctions particulières le chef d'équipe : dirige l'équipe pour la période de garde et tout au long de l'année. Il y est le représentant du chef de centre. le sous-officier de garde : est désigné pour chaque période de garde, se charge de la distribution des tâches et du contrôle de leur exécution. Il gère également la feuille de garde et la disponibilité des personnels. II/ Objectifs de l'entraînement physique La profession de sapeur-pompier est basée en grande partie sur l action physique de l homme. De par son engagement physique, le sapeur-pompier devra faire face à toutes les situations, qu elles soient normales, inattendues ou dangereuses. Détenir et développer ces différentes qualités physiques et un mental adapté à la technique opérationnelle sont nécessaires pour la réussite des missions, cet engagement physique est donc un enjeu majeur dans la profession. L entraînement physique et sportif dans la formation du sapeur-pompier a donc un rôle majeur, incontournable et obligatoire. Le but chez le sapeur-pompier est de : développer les capacités nécessaires aux conduites motrices pour les interventions, acquérir des compétences et connaissances relatives à l organisation de sa vie physique et de sa santé, se responsabiliser dans l entretien et la sécurité de sa vie corporelle pendant son service et tout au long de sa vie. En conclusion, l'entraînement physique permet d'acquérir, de développer et d'entretenir des ressources physiques et morales afin de rechercher l efficacité et la performance dans l action individuelle et collective, la confiance en soi.

32 III/ L'hygiène de vie 1/ en quoi ça consiste? En dehors de la propreté corporelle, qui va de soi, vous pensez peut-être qu'il faut respecter des dizaines de règles, toutes plus contraignantes les unes que les autres, pour avoir quelques chances de conserver naturellement sa santé? En réalité, on peut les compter sur les 5 doigts d'une main : - VARIER au maximum son ALIMENTATION, - FAVORISER une OXYGENATION suffisante, - PRATIQUER un EXERCICE PHYSIQUE suffisant, - RESPECTER un REPOS suffisant, - CULTIVER une ATTITUDE MENTALE positive face à la vie. Voilà les cinq seules règles fondamentales d'hygiène de vie. Toutes les autres auxquelles vous pouvez penser sont contenues dans ces cinq-là! L'hygiène de vie, c'est donc beaucoup plus simple et facile à appliquer qu'on le pense généralement. 2/ à quoi ça sert? Quelqu'un qui respecte au mieux ces 5 règles d'hygiène de vie, place son organisme dans les meilleures conditions pour qu'il accomplisse parfaitement la totalité de ses missions. Et l'on peut dire que la principale fonction d'un organisme vivant est de maintenir, toute sa vie durant, l'équilibre de tous ses systèmes, son équilibre général, c'est-à-dire : sa santé. En paraphrasant un célèbre slogan, on peut donc affirmer que l'hygiène de vie, c'est facile, ça ne coûte rien, et ça rapporte... LA SANTE. IV/ Gestion du stress 1/ Définition du stress Le stress est la réaction biologique, physiologique, psychologique, d alarme de mobilisation et de défense de l organisme face à une agression ou une menace ou face à une situation inhabituelle. Les conséquences Si la réaction est prolongée ou répétée, elle peut entraîner un épuisement des réserves de l individu et se manifestera par un stress qui peut avoir diverses conséquences : psychiques : angoisse, troubles du sommeil, dépression, psychosomatiques : troubles digestifs, cardiovasculaire, comportementales : inhibition ou agitation, agressivité, toxicomanie, alcoolisme, performance : baisse du rendement...

33 2/ Méthode et gestion du stress Le stress ne peut, ni ne doit, être évité. La plupart des réactions au stress sont normales et appropriées. Différentes méthodes permettent de gérer ou d adapter son stress : connaissance du stress et de ses manifestations, bonne entente et respect dans l'équipe, l'entraînement : - physique : le sapeur pompier doit être en bonne condition physique et avoir une bonne hygiène de vie, - manœuvres : lorsque les gestes sont parfaitement accomplis, il peut se retrancher derrière la technique durant l intervention, débriefing technique, débriefing psychologique. Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours) Connaissez-vous les horaires de prise de gardes/astreintes, les dates des manœuvres hebdomadaires/mensuelles des équipes, les séances de sport programmées de votre caserne?

34 FISPV La vie associative LA FEDERATION NATIONALE DES SAPEURS POMPIERS DE FRANCE LES SAPEURS POMPIERS Intégration

35 I/ La Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers de France Il s'agit d'une association qui est la clé de voûte du réseau des associations des sapeurspompiers : amicales, unions régionales, départementales ainsi que de l'œuvre des pupilles et du fond d'entraide des sapeurs-pompiers. La fédération est l'interlocutrice des pouvoirs publics pour tout ce qui concerne la sécurité civile. Elle défend les droits et intérêts des sapeurs-pompiers, mais aussi l'intérêt général. Elle est l'instance porteuse et garante de l'éthique et valeurs des sapeurs-pompiers auprès du public, des élus, des institutions et des associations. C'est la fédération qui est à l'origine des manifestations sportives, du congrès national et d'éditions d'ouvrages et magazines. II/ L'Oeuvre des Pupilles Orphelins (ODP) Elle a pour but d'assurer la protection matérielle et morale des enfants de SPP, SPV et SP militaires, personnels et navigants du groupement aériens de la DSC, des anciens SP, des PATS des SDIS et États-Majors de Zone de défense, des personnels civils du réseau fédéral, des JSP, des anciens et des sapeurs-pompiers en difficultés. III/ l'udsp 01 Voir pages suivantes IV/ L'amicale de votre CIS Voir le Président de l'amicale du CIS d'affectation.

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38 La Formation FISPV Intégration I/ Explications du cursus formation Formation initiale de SPV SPV 2ème classe + Formation d'adaptation à l'activité de SPV SPV 1ère classe Cursus permettant à 1 SPV : d'être engagé sur intervention en qualité d'observateur, de manière progressive, à l'issue du suivi des modules réalisés au fil de l'eau ; d'être engagé sur intervention en qualité d'équipier, de manière progressive, à l'issue du suivi des modules réalisés en stage ; d'être opérationnel dans les missions liées aux risques courants et celles adaptées aux risques locaux ; d'être engagé rapidement sur intervention d'être formé au matériel de son propre centre ; de suivre des stages bloqués laissant une place plus importante à la pratique et aux manoeuvres ; d'être titulaire d'un niveau de formation correspondant à la classification du centre. d'être titulaire de la formation de niveau de chef d'équipe ;

39 SPV 2nde classe : Période probatoire (1 an mini et 3 ans maxi) Formation initiale du SPV Formation obligatoire conditionnant la levée de la période probatoire et sanctionnée par la délivrance du diplôme de FISPV T0 T+ 1 mois maxi T+ 6 mois maxi T+ 1 an T+ 2 ans T+ 3 ans maxi Module D'intégration (8h) Module Pré-PBE (8h) Module Pré-Incendie (8h) Formation de l'observateur : Formation CIS Formation au fil de l'eau permettant au SPV de monter dans un engin en qualité d'observateur SAP * 5 j ou 12 j PBE 3 j Incendie* 4 j ou 8 j Formation de l'équipier : Formation supra-cis Formation en stage permettant un engagement opérationnel du SPV * Formation dont le contenu et les durées sont différenciés entre CPINI et CISCD Repères chronologiques : T + 0 : date de début des actions de formation (date d'obtention du matricule) T + 1 mois : date à laquelle la formation d'intégration et de découverte doit avoir été réalisée T + 6 mois : date à laquelle l'engagement opérationnel doit être effectif ou, tout du moins organisé. Au delà, nécessité de s'interroger sur la disponibilité du SPV T + 1 an : laps de temps minimum imposé pour la levée de la période probatoire quand bien même le SPV serait titulaire de la FISPV T + 2 ans : Période conseillée pour l'obtention de la FISPV T + 3 ans : Période à l'issue de laquelle il doit être mis fin à la période probatoire du SPV ou à sa résiliation d'office.

40 SPV 1ère classe : Formation d'adaptation à l'activité d'un SPV Formations imposées pour les agents affectés dans des CIS disposant d'engins répertoriés comme étant des engins adaptés aux risques locaux. Formations sanctionnant la réussite de la FAA d'équipier SPV, matérialisées par des attestations de réussite, n'ayant pas d'influence pour l'accès au grade de caporal mais conditionnant l'accès à toute autre formation non obligatoire. Obtention de la FISPV Nomination au grade de caporal Module MEA Module Top désincarcération Module VPCC Module FPTSR/RR Module... Formation de l'équipier : Formation supra-cis ou CIS Formation en stage permettant un engagement opérationnel du SPV Repères chronologiques : T + 0 : date de l'obtention de la FISPV Pas d'ordre de priorité dans le suivi des différents modules de formation Cas particulier : Pour le cas ou un agent serait nouvellement recruté dans un CIS doté d'engins adaptés aux risques locaux ou de matériels non découverts au cours de sa formation initiale : nécessité de suivre les modules concernés avant inscription à toute autre formation non obligatoire.

41 Formation obligatoire sanctionnée par la délivrance du diplôme de FISPV Cursus de formation obligatoire d'un SPV titulaire du BNJSP T0 T+ 1 mois maxi T+ 6 mois T+ 2 ans T+ 3 ans maxi Un Module D'intégration (8h) Pré-module Complément au Brevet (8h) Module SAP * 5 j ou 12 j Module complément au Brevet 5 j Formation de l'équipier : Formation supra-cis Formation en stage permettant un engagement opérationnel du SPV * Formation dont le contenu et les durées sont différenciés entre CPINI et CISCD Repères chronologiques : T + 0 : date de début des actions de formation (date d'obtention du matricule) T + 1 mois : date à laquelle le module d'intégration doit avoir été réalisé. T + 6 mois : date à laquelle l'engagement opérationnel doit être effectif dans la mission SAP ou, tout du moins, organisé. Au delà, nécessité de s'interroger sur la disponibilité du SPV T + 2 ans : Période conseillée pour l'obtention de la FISPV II/ Synoptiques de formation

42 Synoptique de formation des agents de CPI NI Ancien cursus Nouveau cursus Tronc commun (64) PSE 1 (40) Opérations diverses ( 17) Protection incendie (40) + Intégration (8) Pré_PBE (8) Pré Incendie (8) Secouriste Prompt secours (40) Protection Bien et Environnement (24) Protection contre l'incendie (24) Total 161 heures 20 jours bloqués = Total 112 heures 11 jours bloqués - 49 heures - 9 jours de stages Possibilité de suivre de manière optionnelle, les modules Secouriste en équipe et lutte contre l'incendie

43 Synoptique de formation des agents de CIS CD Ancien cursus Nouveau cursus PSE 1 (40) PSE 2 (40) Complément professionnel SAP (32) Tronc commun (64) Opérations diverses (17) Protction contre l'incendie (40) ARI ( 16) FMC (8) + Intégration (8) Pré_PBE (8) Pré Incendie (8) Secouriste Prompt secours (40) Secouriste en équipe (56) Protection Bien et Environnement (24) Lutte contre l'incendie (64) Total 257 heures 32 jours bloqués = Total 208 heures 23 jours - 49 heures - 9 jours de stages

44 IV/ Calendrier de mise en oeuvre Calendrier annuel de mise en oeuvre de la formation Calendrier intimement lié à celui des tests de recrutement effectués dans les groupements Cycle minimum des stages de FISPV( à caler avec les tests de recrutement) Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Novembre Décembre Groupement 1 SAP OD INC SAP OD INC SAP Groupement 2 INC SAP OD INC SAP OD INC Groupement 3 OD INC SAP OD INC SAP OD Groupement 4 OD INC SAP OD INC SAP EDSP 01 Périodes de vacances scolaires (stages en semaines bloquées)

45 IV/ La formation de perfectionnement 1/ Avancement C est une formation qui a pour objet de permettre aux SP d acquérir les connaissances nécessaires à la tenue d un nouvel emploi/activité. Exemple : chef d agrès, chef de groupe, 2/ Spécialités En fonction du matériel du centre et des besoins opérationnels (SDACR), les sapeurspompiers peuvent suivre des formations de spécialisation. C est une formation qui a pour objet de permettre aux sapeurs-pompiers d acquérir les connaissances nécessaires à la tenue d un emploi de spécialité. Elle est accessible aux sapeurspompiers titulaires de la formation initiale depuis plus de 2 ans, sauf pour les spécialités aux risques locaux. (ex: equipier rail/route). Exemple : équipier Feux de Forêt, chef d équipe risque radiologique Elles comportent différents niveaux de difficultés relatifs à une fonction. 3/ La Formation des Maintien, d'actualisation et de Perfectionnement des Acquis (FMAPA) Elle a pour but de maintenir ou de parfaire les qualifications professionnelles et d assurer leur adaptation à l évolution des techniques et des missions opérationnelles. Elles peuvent se faire durant les manœuvres de l'équipe. Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours) Connaissez-vous votre parcours de formation à venir? Avez-vous pris connaissance du livret de suivi avec votre Parrain?

46 FISPV Les engins d'incendie Intégration I/ Typologie des engins de secours Tous les engins utilisés par les sapeurs-pompiers sont abrégés par 6 caractères alphanumériques maximum. La première lettre correspond aux caractéristiques suivantes : F = Fourgon, V = Véhicule, C = Camion, CE = Cellule, CM = Cellule Mobile, R = Remorque. La dernière lettre correspond aux caractéristiques suivantes : HR = Hors Route, TT = Tout Terrain. II/ Véhicules et matériels classiques EMBS : Embarcation de Sauvetage reconnaissance en milieu aquatique, mise en sécurité, sauvetage en milieu aquatique, 4 à 8 personnes dans le bateau. EMBR : Embarcation de Reconnaissance milieu aquatique ou inondé.

47 CCF : Camion Citerne Feux de forêt armé de 4 SP, lutte contre les feux en terrain varié ou non aménagé, extinction (grâce LDV, LDT, claie de portage..), ravitaillement en eau, capacité de la citerne: à l d'eau. Il existe : CCFL (Léger), CCFM (Moyen), CCFS (Super). CCGC : Camion Citerne Grande Capacité permet l'acheminement d'une grande quantité d'eau ( l), permet l'alimentation de plusieurs engins. Les Moyens Élévateurs Aériens (M.E.A) Ils permettent : la reconnaissance, le sauvetage, l'attaque, la protection. Peuvent atteindre des hauteurs de 18 à 30 mètres (CBEA peut atteindre 32 m maximum) Dispose d'une plate-forme ou nacelle EPC : Échelle Pivotante à mouvements Combinés EPS : Échelle Pivotante à mouvements Séquentiels BEA : Bras Élévateur Articulé

48 VL : Véhicule de Liaison Véhicule mis à disposition dans les CS pouvant être utilisé pour un 2ème départ secours à victime (matériel de secourisme à ajouter), reconnaissance... VLHR : Véhicule de Liaison Hors Route Peut être utilisé pour reconnaissance, transport de matériel, transport de victime sur brancard... Il existe aussi la VLTT : Véhicule de Liaison Tout Terrain. VLCG : Véhicule de Liaison Chef de Groupe VSAV : Véhicule de Secours et d'assistance aux Victimes MSR : Moyen de Secours Routier Il existe différentes versions : RSR : Remorque Secours Routier VSR-L : Véhicule Secours Routier Léger VSR-M : Véhicule Secours Routier - Moyen VSR-S : Véhicule Secours Routier - Super FPTSR : Fourgon Pompe Tonne Secours Routier FPTSR-RR : Fourgon Pompe Tonne Secours Routier Rail Route

49 VTU : Véhicule Tout Usage Il sert pour toutes les opérations diverses : inondations, destruction d'insectes, capture d'animaux blessés, personnes coincées dans un ascenseur, ouverture de porte... FPT: Fourgon Pompe Tonne Il sert pour toutes les opérations incendie. III/ Les véhicules et matériels spécifiques Les engins mousse Dédiés au transport d'émulseur, il en existe plusieurs sortes : RMO : Remorque MOusse CCMO : Camion Citerne MOusse CCEM : Camion Citerne Eau Mousse Il existe aussi CEMO : CEllule MOusse

50 VPMA : Véhicule Poste Médical Avancé Il sert à : Catégorisation, tri et mise en condition de victimes. CESD : CEllule Sauvetage Déblaiement CEVAR : CEllule de Ventilation et d'assistance Respiratoire VAP : Véhicule Anti Pollution CELP : CEllule de Lutte contre Pollution FDGP : Fourgon Dévidoir Grande Puissance VIRT : Véhicule Intervention Risques Technologiques

51 VPCC : Véhicule Poste Commandement Colonne VPCE : Véhicule Porte Cellule VPL : Véhicule Plongeur VSM : Véhicule Secours Médical Armé d'un médecin et/ou infirmier sapeur-pompier, il sert à : effectuer les soutiens sanitaires sur interventions SP participer à l'aide médicale urgente (médicalisation de la victime) VTP : Véhicule Transport de Personnel CCR : Camion Citerne Rural

52 IV/ Les autres matériels MPR : Moto Pompe Remorquable Rétablir une pression et un débit suffisant sur de grands établissements Permet une relève des engins pompes sur opérations (ex : surveillance) Existe en 60, 90 ou 120 m3/h RGE : Remorque Groupe Électrogène Permet de fournir de l'énergie électrique Remorques avec des GEP (Groupes Portatifs) Électrogènes RMV : Remorque Moto Ventilateur Permet le refoulement ou l'aspiration Débit : environ m3/h Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours) Connaissez-vous les acronymes de tous les engins qui composent votre CIS?

53 La Marche Générale des Opérations FISPV Intégration I/ La Marche Génerale des Opérations: Lors d opérations d extinction, plusieurs phases se déroulent suivant un ordre chronologique ou simultané. De ces opérations dépendent le bon déroulement et la réussite de l intervention. Cet ordre chronologique s appelle la Marche Générale des Opérations. La MGO comprend : la reconnaissance, les sauvetages et mises en sécurité, les établissements, l attaque, la protection, le déblai, la surveillance. Sans oublier le reconditionnement du matériel dès la fin de l intervention. II/ La reconnaissance Cette opération consiste à explorer tous les endroits menacés par l incendie afin : d effectuer sans attendre les premières mesures : - les sauvetages, - les coupures de gaz, d électricité, d eau..., de déterminer ce qui brûle (matériaux et volumes), d apprécier les risques de propagation, de déterminer les points d attaque et les cheminements pour y parvenir, de déterminer l effectif et la localisation des victimes. En général, c est le chef d agrès qui effectue la reconnaissance accompagné du binôme d attaque. III/ Les sauvetages et mises en sécurité Les sauvetages sont effectués en même temps que la reconnaissance. Mission première et prioritaire des sapeurs-pompiers sur toutes les interventions d extinction, le sauvetage est l opération visant à soustraire d un péril direct et imminent, une victime se trouvant dans l incapacité ou l impossibilité de s y soustraire d elle-même. Ils sont donc effectués en urgence, mais en toute sécurité sans mettre en danger les sauveteurs et avec tous les moyens disponibles : voies de communication existantes, LSPCC, échelles.

54 La mise en sécurité consiste à déplacer une personne qui pourrait subir les effets de l incendie ou de l effondrement en l accompagnant et en la dirigeant vers une zone de sécurité. IV/ Les établissements Un établissement est la disposition donnée aux tuyaux pour amener l eau à la lance selon les ordres donnés. Il peut être horizontal, vertical ou oblique (rampant) ; ceci en vue de protéger, d anticiper et de procéder à une attaque. L emplacement des lances est nommé point d attaque. V/ L attaque Phase primordiale destinée à abattre les flammes pour enrayer la propagation du feu et aboutir à l extinction du foyer. L attaque est caractérisée par les phases suivantes : feu circonscrit : les lances sont établies aux points d attaque choisis et en nombre suffisant pour empêcher le feu de se propager (minimum de 2 lances établies), maîtres du feu : le foyer diminue d intensité et on est certain qu il ne peut plus dépasser les limites à l intérieur desquelles il a été circonscrit, feu éteint : les foyers principaux sont éteints et seuls quelques débris brûlent. VI/ La protection La protection consiste à limiter les dégâts occasionnés par les eaux d extinction, la chaleur ou la fumée et les dangers d effondrement. Elle doit être organisée le plus rapidement possible et si possible pendant la phase d attaque. La protection vise à protéger le mobilier ainsi que les objets de valeur qui ne sont pas encore concernés par le sinistre ou par les eaux d extinction en les évacuant à l extérieur du local sinistré, en les déplaçant ou en les bâchant. VII/ Le déblai Le déblai est l opération qui consiste à sortir en-dehors du volume concerné par le sinistre, après extinction, tous les matériaux consumés. Les poutres, encadrements de portes et de fenêtres seront grattés afin de s assurer de leur complet refroidissement. Le déblai peut être effectué pendant l extinction pour faciliter celle-ci. ATTENTION : port de l appareil respiratoire isolant et utilisation du détecteur de CO (monoxyde de carbone cf: O.S.10a) durant toute la durée de cette opération et tant que subsistent des fumées résiduelles et/ou jusqu à complète ventilation des locaux. VIII/ La surveillance Après un feu, des points chauds subsistent et peuvent provoquer un nouvel incendie. Pour éviter cela, des sapeurs-pompiers peuvent rester sur place avec du matériel d extinction et de déblai afin d éviter toute reprise de feu. Des rondes régulières peuvent être envisagées avec un engin d incendie ou par un sous-officier ou officier avec une VL.

55 IX/ Le reconditionnement Le reconditionnement est une phase primordiale, puisque la capacité opérationnelle des engins et du personnel doit être maintenue après toute opération. La remise en état de l engin est assurée par : le chef d agrès, le conducteur, les binômes. Engins : alimentation (carburant, eau) nettoyage (tuyaux, cabine ) remplacement du matériel dégradé réarmement du matériel. Personnel : hygiène (douche, vêtements à changer), alimentation (repas, eau). A la fin de l intervention, le personnel de l engin doit : faire le plein de l'engin en période de grand froid, vidanger la pompe et la L.D.T.. De retour au C.I.S : répertorier les tuyaux utilisés, les laver, les faire sécher, faire le plein en carburant, réarmer l engin avec des tuyaux propres, remettre en état le matériel utilisé, signaler tout problème ou incident survenu au cours de l intervention (débriefing), nettoyer sa tenue d intervention, prendre une douche, changer de tenue, se restaurer si besoin. Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours) Pouvez-vous citer dans l'ordre la Marche générale des opérations? Expliquez à quoi sert la reconnaissance? Quelle est la mission des sauvetages et quand les effectuons-nous?

56 Moyens d'extinction FISPV Intégration I/ La combustion Un combustible mis en présence d'un comburant en rapport avec une énergie d'activation provoque l'éclosion d'un foyer d'incendie. II/ Le triangle du feu Pour que le feu se déclare, ces trois éléments doivent être réunis : on appelle cela le triangle du feu. le combustible : c'est le matériau qui va fournir la matière première en alimentant la combustion. Il peut être : - solide (bois, papier, tissus...), - liquide (hydrocarbures...), - gazeux (gaz naturel, butane ). le comburant : c'est l'oxygène contenu dans l'air qui va permettre à la flamme de se développer. l'énergie d'activation : c'est la source de chaleur qui fait démarrer la combustion. (flammes, électricité, étincelle, chaleur, échauffement...). III/ Les types de combustion 1/ Combustion lente C'est une oxydation sans émission de lumière (par exemple : la combustion dans les décharges d'ordures ménagères : fermentation, rouille...). 2/ Combustion vive Le mélange gazeux est dans des proportions idéales. La combustion se manifeste par une émission de lumière et de chaleur.

57 3/ Combustion très vive Le feu se développe violemment en produisant beaucoup de chaleur. C'est la déflagration. 4/ Combustion instantanée C'est la combustion immédiate d'un corps. C'est l'explosion. IV/ Généralités sur les procédés d'extinction 1/ Définition La suppression d'une partie du triangle du feu suffit à enrayer la propagation de l'incendie et contribue à son extinction. Plusieurs méthodes sont à envisager pour obtenir ce résultat. 2/ Extinction par refroidissement L'eau se vaporise au contact du foyer en absorbant une grande quantité de chaleur lorsqu'elle est employée en quantité suffisante. Elle ramène les matériaux en-dessous de leur point d'inflammation. elle supprime l'énergie d'activation, agent extincteur : eau, mousse. 3/ Extinction par étouffement C'est le fait d'empêcher l'apport d'air vers le produit en feu, d'arrêter l'émission des vapeurs inflammables et d'isoler les flammes du combustible. elle supprime le comburant, agent extincteur : poudre, mousse, CO2.

58 4/ Extinction par inhibition C'est la neutralisation de l'oxygène de l'air par le produit extincteur. Le foyer privé de cet oxygène est asphyxié. elle supprime le comburant, agent extincteur : gaz inertes. 5/ Extinction par soufflage Effet mécanique obtenu par pression d'un jet liquide ou gaz, provoque le décollement de la flamme. elle supprime le comburant. 6/ Extinction par coupure d'alimentation Il suffit simplement de couper le courant électrique ou de fermer une vanne de gaz. il faut supprimer le combustible. 7/ Extinction en faisant la part du feu En isolant la partie du feu du reste que l'on protège. Faute de combustible le feu s'éteint de lui-même. 8/ Extinction par dispersion Il faut étendre les matériaux sur une surface plus importante, favorisant la pénétration de l'agent extincteur. elle supprime le combustible, agent extincteur : batte à feu, fourche, jet plein...

59 V/ Les différents modes de propagation Par conduction Situation où les matériaux solides transportent la chaleur sans déplacement de matières. Par rayonnement Situation où les matériaux très chauds émettent des rayonnements qui transportent la chaleur «en ligne droite». Par convection Par déplacement de substances en combustion Situation où la chaleur est transportée Chute d objets enflammés, écoulement de par des gaz à haute température liquide en feu, transport par le vent de (l air chaud monte). Flammèches ou projection.

60 Mais au cours d un incendie, on peut très bien retrouver tous ces procédés en même temps. VI/ Les extincteurs 1/ Définition Un extincteur est un appareil permettant de projeter et de diriger sur un foyer d'incendie un agent extincteur sous l'effet d'une pression intérieure. Cette pression intérieure peut être fournie soit : par une compression préalable, par une réaction chimique, par la libération d'un gaz, par la manœuvre d'une pompe. Les appareils doivent être conformes et un code de couleurs, se retrouve pour les extincteurs : Extincteur à poudre : étiquette ou capuchon de fond jaune. Extincteur à eau ou mousse : étiquette ou capuchon de fond bleu. Extincteur au CO 2 : étiquette ou capuchon de fond gris. 2/ Classification et description Les extincteurs sont classés suivant : la taille ou le poids, les types d'extincteurs, par agent extincteur.

61 a/ Taille et poids : portatif : masse de l'agent extincteur inférieure à 16 Kg portable : masse de l'agent extincteur supérieure à 16 Kg mais inférieure à 26 Kg dorsal : masse de l'agent extincteur inférieure ou égale à 30 Kg sur roue : la charge peut être de plusieurs centaines de litres ou de kilogrammes b/ Différents types d'extincteurs pression permanente, pression auxiliaire. C/ Différents agents extincteurs extincteurs à eau, extincteurs à eau avec additif, extincteurs à poudre, extincteurs à anhydride carbonique (CO2 ). d/ Inscriptions portées sur les extincteurs type d'appareil et sa contenance, homologation, pictogrammes : types de feu combattu par l'agent extincteur, mode d'emploi, précaution d'emploi,

62 mentions obligatoires, nom du fabricant, estampille : une estampille de couleur grise confirme la certification de l'extincteur et renseigne sur sa date de fabrication. 3/ Règles générales d'utilisation Chaque type d'extincteur comporte un mode d'emploi qui figure sur les inscriptions obligatoires fixées sur l'extincteur. Conditions indispensables d'efficacité : attaquer le feu aussitôt qu'il est perçu, choisir l'extincteur approprié à la classe du feu à combattre, former le personnel appelé à se servir de ces appareils, s 'assurer du bon fonctionnement de l'appareil. Règles générales d'utilisation : bien connaître les consignes particulières d'emploi, se placer toujours le vent dans le dos pour un feu à l'extérieur et dans le sens du tirage pour un feu à l'intérieur, tenir l'appareil dans la position recommandée, diriger le jet à la base des flammes et balayer lentement pour atteindre toute la surface enflammée, attaquer le feu à la limite de portée de l'appareil puis se rapprocher progressivement, attention de ne pas provoquer des projections de matières enflammées si l'action se fait sur un liquide, ne pas rester exposé aux fumées et aux gaz, n'avancer qu'avec la certitude que le feu ne puisse reprendre derrière soi. Un extincteur qui a servi ne doit jamais être remis en service. Il doit obligatoirement être rechargé. 4/ Maintenance Chaque appareil doit : être en bon état de fonctionnement, par une simple surveillance visuelle, s'assurer que la goupille de sécurité est toujours en place, faire l'objet d'un contrat d'entretien avec un installateur agréé qui assurera des contrôles périodiques. Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours) Êtes-vous capable de dessiner et expliquer brièvement le triangle du feu? Avez-vous repérer les différents extincteurs du CiIS et des engins?

63 5/ Emploi des agents extincteurs et différentes classes de feux Classes de feu Classe A Solides,feux secs ex : tissus, bois Agents extincteurs adaptés EAU eau : jet plein ou diffusé eau avec additif et mouillant mousse poudre ABC Classe B liquide et solides liquéfiables, feux gras ex : hydrocarbures, alcool Classe C gaz Mousse Eau pulvérisée avec additif Poudre Co2 Poudre ex : butane, propane... Classe D feux de métaux Poudre ou produits particuliers ex : limaille de fer, poudre d'aluminium Classe F feux liés aux auxiliaires de cuisson (huiles et graisses végétales et animales) sur les appareils de cuisson Poudres BC (BC) Agents de classe F (carbonate de potassium ou acétate d'ammonium) 6/ Distance d'attaque Actions des agents extincteurs Eau pulvérisée agit par refroidissement Eau pulvérisée avec additif agit par refroidissement et étouffement Poudre agit par inhibition sur les flammes et étouffement sur les braises Dioxyde de carbone ( CO2 ) agit par étouffement (+ effets de soufflage et de refroidissement) Distances d'attaque 1,50 à 2,50 mètres 1,50 à 2,50 mètres 3 à 4 mètres 1 mètre

64 Sécurité individuelle et collective FISPV Intégration I/ Les équipements vestimentaires et la protection individuelle 1/ La protection des sapeurs-pompiers Les sapeurs-pompiers ont à disposition des Équipements de Protection Individuelle (E.P.I) qui protègent son utilisateur de risques majeurs ou mortels lors de l'exercice de ses fonctions. Ces équipements répondent tous à une série de normes européennes et complétées par des notes d'informations techniques. 2/ Les tenues de base a/ La tenue de travail et secours à personnes veste F1, pantalon F1 (ou combinaison F1), tee-shirt ou polo ou chemise F1 ou sweat-shirt, bottes ou rangers, gilet de signalisation de haute visibilité pour intervention sur voie publique, parka en temps de pluie gants à usage unique pour le secours à personne. b/ La tenue de protection dite : «tenue de feu» tenue F1 (veste + pantalon), casque F1 avec bavolet, cagoule, veste d'intervention = veste de feu, sur-pantalon, ceinturon, gants de protection, bottes ou rangers. + l'ari selon l'intervention. c/ La tenue pour interventions diverses tenue de travail, gants, casque, ceinturon. Pour toutes ces missions l'apprenant portera le gilet OBSERVATEUR

65 d/ La tenue de sortie, cérémonie, défilé.. 3/ Les tenues spécifiques Il existe des tenues spécifiques selon les interventions : utilisation des tronçonneuses, destruction d'hyménoptères (nid de guêpes), feux de forêt : casque F1 remplacé par le casque F2, risques chimiques, radiologiques..., etc... II/ La sécurité collective 1/ Les mesures de protection collective (binôme) garder toujours le contact, agir en concertation, respecter les consignes, réfléchir avant d'agir, surveiller l'environnement, prévenir du danger, penser au repli, réaliser la mission, rendre compte. 2/ Les connaissances opérationnelles G.N.R (Guide National de Référence) Note de Service IPOPS, MPO, CO Différents matériels - manœuvre en binôme - A.R.I - L.S.P.C.C - E.G.E / E.F - autres... Exemple : NdS n 98/2007 relative aux E.P.I. et autres... - explosimètre - groupe électrogène - matériels de désincarcération - matériels médicaux...

66 3/ La communication la manœuvre de base repose sur une unité composée de deux SP constituant le binôme. le binôme est constitué d'un chef et d'un équipier qui reste indissociable. le chef d'équipe reste en liaison avec son équipier à l'intérieur et avec son chef d'agrès à l'extérieur. Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours) Connaissez-vous tous les EPI indispensables lors d'interventions pour feu? Avez-vous régler votre casque F1? A l'issue du Module d'intégration vous pouvez vous rendre sur intervention en qualité d'observateur, quel élément est indispensable?

67 Risques particuliers FISPV Intégration Il existe différents risques auxquels les sapeurs-pompiers peuvent être confrontés. I/ Le risque monoxyde de carbone Il s'agit d'un gaz explosif et toxique. Il est très dangereux car il est incolore, inodore, insipide et non irritant. Chaque sac secouriste est donc équipé d'un détecteur de CO qui alertera dès la présence de celui-ci (l'explosimètre du FPT a également cette fonction). Malgré tout, dans un endroit fermé où plusieurs personnes présentent des signes communs de malaise avec des maux de tête ou vomissements, les sapeurs-pompiers doivent suspecter une intoxication par libération de CO. Pour faire face à ce risque, les sapeurs-pompiers doivent : si possible, évacuer les victimes valides, en retenant leur respiration, aérer largement la ou les pièces, rechercher un appareil à gaz ou tout autre cause de dégagement de CO, interrompre le fonctionnement de l'appareil. II/ Le risque radiologique Les rayonnements ionisants ont des effets qui varient en fonction : du type d'irradiation (globale ou partielle), du temps, de la dose, de la santé générale de l'individu. Il convient de se protéger contre les risques : de contamination (absorption par l organisme), Tenue de feu A.R.I.C.O Ne pas porter les mains au visage, pas de contact physique avec les personnes potentiellement contaminées.

68 Cette protection consiste à s isoler du milieu ambiant. Elle évite les souillures par des matières radioactives et l absorption de ces dernières. Elle ne protège pas de l irradiation. Un déshabillage limitant toute dispersion doit être réalisé. d irradiation (exposition à un rayonnement) La gravité des lésions liées à l'irradiation dépend : - du temps d'exposition, - de la distance d'éloignement de la source, - des protections intercalées entre la source et l'intervenant. III/ Le risque électrique Les sapeurs-pompiers peuvent être confrontés à ce risque dans différents domaines : incendie, secours à personnes, panneaux solaires, véhicules hybrides, interventions voies ferrées Conduite à tenir : reconnaissance des lieux; identification du risque électrique; demande de coupure d'urgence; gestion des sauvetages. Dans tous les cas, l'équipier doit garder à l'esprit qu'au vu du caractère dangereux de ce type d'intervention : il ne doit prendre aucune initiative; il doit se conformer impérativement aux ordres de son chef d'agrès; il doit rendre compte de toute action réalisée à son chef d'agrès. IV/ Le risque biologique et le risque infectieux Symbolisés par ces panneaux, la conduite à tenir est simple : périmètre de sécurité adapté, ne pas fumer, manger, boire, exclure tout contact avec la matière ou les personnes qui ont été potentielle contaminées.

69 V/ Le risque effondrement Les sapeurs-pompiers peuvent être confrontés au risque effondrement détecté lors de la reconnaissance. Si aucun sauvetage ou mise en sécurité n'est à effectuer, la mission des premiers intervenants se limitera à établir un périmètre de sécurité. A défaut ils doivent, dans la mesure du possible, effectuer avant de s'engager, des étaiements sommaires pour réaliser ces sauvetages ou ces mises en sécurité. Les étaiements seront consolidés et complétés ultérieurement par des équipes spécialisées. VI/ Interventions sur voies ferrées Les interventions sur voies ferrées représentent deux principaux risques pour les SP: Le risque électrique Le risque de percussion Pour se préserver au maximum de ceux-ci l'équipier intervenant dans ce milieu devra appliquer avec un strict respect les consignes de sécurité données par son chef d'agrès. VII/ Le risque chimique, explosif et le transport de matières dangereuses Cf «fiche réflexe du 1er COS» Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours) Quel est le risque principal du monoxyde de carbone? Comment se protéger d'un risque radiologique d'irradiation? Pouvez-vous reconnaître les principaux panneaux pour le transport de matière dangereuse? Donner la distance a priori d'un périmètre de sécurité a priori sans vent et avec vent. Donner la distance du périmètre de sécurité si risque d'explosion.

70 VIII/ Interventions hostiles VIII.1/ Généralités Certaines opérations apparemment anodines peuvent parfois présenter quelques dangers. Exemple : Dans la nuit du 17 au 18 mars 2009, vers 3h30, les sapeurs pompiers de Belley sont alertés pour «personne ne répondant pas aux appels» VSAV / VTU. Après reconnaissance, accompagnée des forces de l'ordre et d'un voisin, la porte de la chambre est verrouillée. Le Caporal-chef Eric Virot force la porte à coup de pieds et l'outil de Forcement et de Déblai. En entrant, il essuie une décharge de fusil de chasse en pleine poitrine. Il décède des suites de cette blessure. L'auteur des coups de feux, un homme atteint de surdité pensait être victime d'un cambrioleur. VIII.2/ Modalités d'intervention 1/ Les risques La personne n'est pas violente La personne est dangereuse a/ Personne non violente La personne n'est pas violente, mais pourrait être sourde, avoir peur, être surprise, être tout de même armée, avoir des animaux dangereux, intoxiquée au gaz ou CO. EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n - mise à jour le 22/11/2013

71 b/ La personne est dangereuse Elle peut se trouver hors de la maison, tendre un guet-apens, être armée, agresser une tierce personne, attendre derrière la porte ou la fenêtre. 2/ Le matériel EDSP01 Tenue d'intervention, Gilet haute visibilité, Si présence d'animaux, engager un lot animalier, A titre expérimental, engagement du bouclier dans les CIS pourvus. Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n - mise à jour le 22/11/2013

72 3/ Pénétration dans les locaux Manifester notre présence : «Il y a quelqu'un, c'est les pompiers!» Si besoins de l'emploi de l'échelle à coulisse cette dernière devra être amarrée afin de garantir la stabilité de l'échelle pendant la phase de forcement. Dans la mesure du possible utiliser le bouclier du lot animalier S'arrêter à l'étage N-1 en cas d'utilisation d'ascenseur Engager un minimum de personnel (un binôme maximum) a/ Déplacement en file indienne plutôt qu'en grappe b/ Vérifier l'absence de risque avant de franchir les angles EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n - mise à jour le 22/11/2013

73 c/ Se positionner sur le coté «sécurité» de la porte (Attention aux portes palières) d/ Porte palière en haut de l'escalier EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n - mise à jour le 22/11/2013

74 e/ Porte palière en bas l'escalier Lors du forcement ou l'ouverture de la porte : se placer en sécurité en tenant compte du sens d'ouverture de la porte. EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n - mise à jour le 22/11/2013

75 4/Après avoir pénétré dans les locaux Progresser en se manifestant : «Il y a quelqu'un, c'est les pompiers» Vérifier toutes les pièces sur le trajet jusqu'à la pièce dans laquelle se trouve potentiellement la victime. Éclairer chaque pièce reconnue. Reproduire la méthodologie à chaque porte. Rester vigilant jusqu'au contact avec la victime. VIII.3/ Psychologie La part psychologique est prédominante sur ce type d'intervention. On a tous tendance à prendre cette intervention «à la légère» alors que ça n'en est pas une! Il nous faut rester vigilant et surtout ne pas BANALISER ce type d'intervention! Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours) Quels sont les risques, lors d'une intervention hostile, lorsque la personne est non violente? Quels sont les risques, lors d'une intervention hostile, lorsque la personne est violente? Donner la conduite à tenir avant de pénétrer dans un local. Comment doit-on se déplacer dans un local? Que doit-on vérifier avant de franchir les angles? Où doit-on se placer lors d'un forcement ou d'une ouverture de porte? Donner la conduite à tenir après avoir pénétrer dans un local. EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n - mise à jour le 22/11/2013

76 Logiciels et sites internet SDIS 01 FISPV Intégration I/ L'alerte Au sein du SDIS 01, il existe différents types de déclenchement des sapeurs-pompiers : appel téléphonique sirène déclenchement individuel (téléphone ou bip sélectif) II/ Artemis Il s'agit d'un progiciel permettant de gérer les sapeurs-pompiers (disponibilité, aptitude), les engins du CIS ainsi que les interventions. 1/ Au CIS Un login et un code d'accès sont donnés à chaque sapeur-pompier afin de bénéficier de ces services. 2/ Au domicile Il est possible de rentrer sa disponibilité de chez soi via l'accès WEBARTEMIS via l'accès extranet (cf NDS 122/2012). III/ Dispotel Il s'agit d'un outil permettant de gérer sa disponibilité par voie téléphonique. ( ) IV/ Webfor Il s'agit d'un progiciel de gestion des candidatures de formation permettant également le suivi de son Livret Individuel de Formation (cf guide de l'apprenant WEBFOR). V/ Site Intranet SDIS 01 Il s'agit du réseau d'information interne au SDIS. Chaque CIS dispose d'un code d'accès. Le site est également disponible à domicile (sauf les applications). VI/ Site Internet SDIS 01 ( Ce site est accessible pour chaque sapeur-pompier avec de nombreuses informations. Certaines informations sont en accès privé nécessitant un code d'accès (délivré si nécessaire). Il retrouvera plus particulièrement les documents pédagogiques ainsi que les résultats des formations sous l'accès privé «formation» et mot de passe «edsp01».

77 Utiliser les moyens de Transmission FISPV Intégration I/ Les différentes stations stations fixes : elles équipent le CTA, les CIS et le CODIS. stations mobiles : ce sont des postes radios embarqués. B.E.R : Base Émettrice Réceptrice = E.R.M : Émetteur Récepteur Mobile. stations portatives : ce sont des postes pouvant être transportés sur le terrain. P.2.G : Portatif 2 ème Génération et TPH 700 = E.R.P : Émetteur Récepteur Portatif. II/ La Base Émettrice Réceptrice Marche/Arrêt Raccroché Rejet d'appel Clavier alphanumérique Navigateur Appel de détresse Touches contextuelles Envoi Acceptation d'appel Accès aux répertoires III/ Les Portatifs P2G et TPH 700 Accès aux 15 positions programmées Appel de détresse Marche/Arrêt Réglage volume Alternat Accès au mode direct Validation Fin de communication Refus d'appel Accès au mode conférence Clavier numérique

78 Marche/Arrêt Réglage volume Alternat Appel de détresse Fin de communication Refus d'appel Validation Clavier numérique IV/ Les principaux groupes et modes tactiques dans l'ain groupe d'accueil : Gr 218, groupe opérationnel : Gr 236, groupe SSU : Gr 240, groupe de commandement : Gr 241, Il existe des communications tactiques : DIR 604 : 1 er à mettre en place sur intervention, DIR 663 : pour la formation. Testez-vous : Je sais utiliser un BER et un ERP de mon CIS : mise en fonction, réglage de différents groupes et modes directs.

79 Sécurisation des Interventions sur Voie Ouverte à la Circulation ROUTE FISPV Intégration SIVOC Routes I/ Rôle et mission des intervenants 1/ Les différents intervenants a/ les forces de l'ordre : police ou gendarmerie premières mesures urgentes, mise en sécurité des biens et des personnes, circulation : restriction, rétablissement, progression des véhicules de secours et de dépannage, mission judiciaire (enquête) et maintien de l'ordre public, en l'absence de l'exploitant, organisation de l'enlèvement des véhicules accidentés. b/ les exploitants : services des routes protection des intervenants par la mise en place de signalisation, information des usagers, maintien de la circulation en relation avec les forces de l'ordre, organisation de l'enlèvement des véhicules accidentés et de l'évacuation du frêt, assistance aux accidentés non blessés, remise en état des lieux après intervention. c/ les secours les sapeurs-pompiers, le SMUR. d/ les services de dépannage enlèvement des véhicules accidentés. 2/ Missions des Sapeurs-pompiers Parmi les différentes missions des sapeurs-pompiers sur la voie publique, on retiendra les suivantes : secours à personnes, protection des personnes, des biens et de l'environnement,

80 commandement des opérations de secours, en collaboration avec les autres services, demande de renforts (SMUR, via le SAMU en cas de gravité,...). II/ Consignes générales de sécurité des sapeurs-pompiers Toute intervention des sapeurs-pompiers sur la voie publique implique le respect d'un certain nombre de consignes de sécurité. Il incombera au chef d'agrès de les rappeler et de les faire respecter. 1/ Pendant le trajet ceinture de sécurité si l'engin en est équipé, emploi des avertisseurs lumineux et sonores (gyrophares, 2 tons, feux éclats, feux de croisement) : demande de priorité, vitesse adaptée aux conditions et au contexte de circulation, respect du code de la route. 2/ Comportement des sapeurs-pompiers sur les lieux tenue conforme aux directives départementales (fonction de l'engin), port du gilet haute-visibilité obligatoire. ne pas descendre de l'engin sans avoir vérifié la circulation, faire face à la circulation pour tout déplacement sur la chaussée, pose des signaux (cônes, triangle, ), surveillance permanente de la circulation durant toute l'intervention, limiter tant que possible le nombre d'intervenants (mise en sécurité du personnel sans tâche à effectuer), engins vides de personnel dans la mesure du possible, récupération des signaux. III/ Les différentes zones de travail 1/ Définition des zones de travail Tout accident sur la voie publique nécessite un dispositif de sécurisation qui devra se décomposer, en règle générale, de la façon suivante :

81 une zone de stationnement : située avant l'accident, on y retrouvera pour les sapeurspompiers les véhicules de commandement et le VSAV en cas d'arrivée avec un autre engin, le SMUR, le véhicule de dépannage. une zone technique : c'est la zone "d'intervention" proprement dite. Elle se situe au plus près de l'accident et par conséquent regroupe le plus grand nombre d'intervenants. C'est la zone dans laquelle stationnera le premier véhicule arrivé sur les lieux. une zone de sécurité : zone de protection située après la zone de travail et vide de tout matériel et personnel. Elle est matérialisée par le balisage et sera effectuée dans le cadre d'une sécurisation renforcée. 2/ Schéma des zones Zone de stationnement Zone technique de 0 à 50m 50m Zone de sécurité de 50 à 150m 150m

82 La sécurisation d'urgence FISPV Intégration SIVOC routes I/ Définition La sécurisation d'urgence est un dispositif mis en place par le ou les premier(s) engin(s) arrivé(s) sur les lieux d'une intervention afin de protéger les intervenants, les victimes, les usagers et de réduire le risque de sur-accident. Les intervenants réalisent alors une première sécurisation avec les moyens dont ils disposent dans leur engin. II/ Un engin arrive seul Afin de sécuriser la zone a priori, les points suivants sont à respecter : positionnement pertinent de l'engin : le premier engin se placera toujours dans l'axe de l'accident constituant ainsi une protection mécanique. L'engin une fois en station restera vide de personnel, actionnement des avertisseurs lumineux, positionnement des cônes de balisage, mise en place d'un triangle de pré-signalisation. 1/ Schéma 50 mètres (zone technique)

83 2/ Rôle de l'équipage Chef d'agrès (CA) Conducteur Équipier Fait stationner l'engin à 25m environ en avant de l'incident sur la voie engagée Part en reconnaissance Mise en place des cônes en amont de l'engin Assure la signalisation de l'incident ou se met à disposition du Chef d'agrès si besoin Accompagne le Chef d'agrès III/ Deux engins arrivent simultanément 1/ Schéma zone de stationnement 50 mètres (zone technique)

84 2/ Rôle de l'équipage Chef d'agrès (CA) Conducteur Équipier Fait stationner l'engin immédiatement après l'incident sur la voie engagée VSAV Part en reconnaissance Mise en place des cônes entre l'engin et l'incident Accompagne le CA Assure la signalisation de l'incident ou se met à disposition du CA si besoin Fait stationner l'engin à 25m environ avant l'accident et part en reconnaissance* VSR Mise en œuvre des moyens d'éclairage Mise en place d'un biseau sommaire à l'arrière du VSR puis prolongement jusqu'à l'incident Mise en œuvre des outils de désincarcération suivant les instructions du CA * En cas de désincarcération, le CA fait avancer le VSR à une distance compatible avec la longueur des flexibles des outils.

85 La sécurisation renforcée FISPV Intégration SIVOC Routes I/ Définition et condition d'engagement La mise en œuvre d'une sécurisation lors d'une intervention pour accident sur une voie ouverte à la circulation (AVP) hors agglomération est prioritaire et fait l'objet d'un départ systématique d'un moyen de sécurisation, le MSEC. C'est ce que l'on appelle la sécurisation renforcée. Elle permet d'assurer la protection des sinistrés, des tiers et des différents intervenants. En agglomération, l'engagement d'un MSEC n'est pas systématique. Il est réalisé sur demande du 1 er CA. II/ Le moyen de sécurisation (MSEC) Le matériel Le personnel Modalité opérationnelle VTU ou VPI (ou FPT-FPTSR-CCR) - 1 chariot - 16 cônes - 1 triangle avec flash - 1 ERP - bâton d'aéroport 2 sapeurs-pompiers - gilets haute-visibilité - casques - tenue de feu Conforme aux procédures «action de sécurisation des intervenants sur voies ouvertes à la circulation»

86 III/ Le MSEC dans un dispositif 1/ Schéma Distance à adapter zone de stationnement 50 mètres (zone technique) (Sur route, la longueur des bandes blanches de séparation de voie est de 10 mètres. Ces bandes sont espacées de 3 mètres.) 50 mètres (zone de sécurité 1) MSEC 50 mètres (zone de sécurité 2)!

87 2/ Rôle de l'équipage Chef d'équipe (CE) Fait stationner l'engin à 150m environ avant l'incident sur la voie engagée Mise en place du triangle Pose les cônes en formant un biseau sur 50m devant l'engin Prolonge la neutralisation de la voie jusqu'à l'incident Conducteur Reste au volant Garde sa position initiale en protection du CE pendant la formation du biseau Va stationner l'engin à la fin du biseau à environ 100m de l'incident Va se positionner après l'incident afin de le signaliser (sonnette) 3/ Cas particuliers le giratoire MSEC! La procédure de mise en place reste la même excepté pour le placement de la sonnette.

88 le virage! IV/ Le MSEC seul 1/ Schéma Distanc e à adapter (Sur route, la longueur des bandes blanches de séparation de voie est de 10 mètres. Ces bandes sont espacées de 3 mètres.) 100 mètres (zone de sécurité 1) MSEC 50 mètres (zone de sécurité 2)!

89 2/ Rôle de l'équipage Chef d'équipe (CE) Fait stationner l'engin à 100m environ avant l'incident sur la voie engagée Part en reconnaissance à l'incident Mène des actions adaptées à l'incident Positionne, si aucune action de prompt secours n'est à mener, le conducteur après l'incident afin de le signaliser (sonnette) Conducteur Se munit du chariot et se rend à 50m environ en avant de l'engin Mise en place du triangle Pose les cônes en formant un biseau sur 50m Prolonge la neutralisation de la voie jusqu'à l'incident Se met à la disposition du CE V / MISE EN SITUATION : L'apprentissage des techniques sera réalisé lors du Pré-Module PBE (FDT n 12) Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours) Donnez la définition MSEC, LSECR? Citez les différentes zones du dispositif de sécurisation ainsi que les distances associées.

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106 L'ALERTE FISPV Intégration Lorsque vous êtes témoin d'un accident, malaise, sinistre,etc... vous devez alerter OU faire alerter les services de secours compétents. a) Les numéros d'appel d'urgence: Le 17 pour la Police ou la Gendarmerie = évenements liés à la sureté et sécurité publique. Le 15 pour le SAMU, = les secours liés aux personnes, (malaise, chute etc...). Le 18 pour les sapeurs-pompiers = les incendies, accidents, effondrement de structure... Le 112 est le numéro de secours européen, il vous permettra d'alerter les services de secours dans tous les pays constituant l'europe. CES SERVICES SONT INTERCONNECTES, LORS DE VOTRE APPEL, ILS SONT SUSCEPTIBLES DE VOUS DIRIGER VERS LE SERVICE DE SECOURS LE PLUS APPROPRIE. Ex: malaise avec détresse vitale, le SAMU peut décider d'envoyer les sapeurs-pompiers sur les lieux. b) Le message d'alerte: Après avoir identifier un moyen d'alerte (téléphone fixe ou mobile, borne d'appel d'urgence sur autoroute, standard de l'entreprise), il vous faudra donner les indications suivantes en gardant votre calme et en étant le plus clair possible: Vos Nom, Prénom et coordonnées téléphonique (permet de vous rappelez si le service de secours a besoin d'élément supplémentaire) L'adresse précise de l'évenement (Commune, rue et numéro, étage, numéro de l'interphone et tous élements permettent au service de secours d'intervenir le plus rapidement, ex: point kilométrique sur route) La nature de l'appel (feu, accident, malaise,etc...) Le nombre et l'état des victimes Les gestes eventuellement entrepris (RCP, garrot...) Les risques (ex: accident de la circulation avec Transport de Matière Dangereuse) ATTENTION: VOUS NE DEVEZ INTERROMPRE LA COMMUNICATION QU'APRES EN AVOIR RECU L'AUTORISATION.

107 Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours) Citez et expliquez les différents numéros d'urgence? Citez et expliquez les différentes étapes pour donner une alerte

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