La chronologie de la Seconde Guerre Mondiale est tristement connue : l invasion de la Pologne par l Allemagne le 1 er

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1 La chronologie de la Seconde Guerre Mondiale est tristement connue : l invasion de la Pologne par l Allemagne le 1 er septembre 1939 conduit la France à entrer en Guerre. Après plusieurs mois d une «drôle de guerre» où l on s observe de part et d autre de la ligne Maginot, Hitler ouvre une offensive le 10 mai 1940 contre la France, les Pays-Bas et la Belgique. La France doit battre en retraite le 12 juin 1940, le 14 juin Paris est occupé, et le 22 juin l armistice est signé avec l Allemagne à Rethondes. Le pays se trouve alors divisé en 2 zones distinctes et au sort inégal : au Nord la zone occupée et au sud la zone dite «libre», dont le gouvernement est à Vichy. La Résistance s organise depuis que le Général De Gaulle a lancé son appel, le 18 juin 1940 à Londres. Plus précisément, en Corrèze, Edmond Michelet et Martial Brigouleix constituent les premiers groupes de résistance essentiellement pour distribuer des tracts dans un premier temps, puis pour organiser des sabotages à partir de En 1944, le débarquement en Normandie le 6 juin, et en Provence le 15 août retournent la situation et Paris sera libéré le 25 août Mais pourquoi une bataille à Egletons à partir du 14 août? Tout s amorce début août : car les 2 et 3 août, une colonne allemande de Sète veut rejoindre Clermont-Ferrand et emprunte la RN 89, passant par Tulle, Egletons et Ussel. Les résistants s organisent pour freiner cette marche et retenir les Allemands, surtout en disposant des obstacles qui encombrent la route. Mais malgré tout, le bataillon du 194 ème régiment de sécurité de la Wehrmacht parvient à faire progresser ses 50 véhicules et ses 300 hommes. Rien ne semble pouvoir arrêter les voitures blindées, automitrailleuses, ou canons allemands. Le 2 août cette colonne arrive à Tulle, encore traumatisée des 99 morts par pendaison au mois de

2 juin précédent. A Egletons les habitants se rassemblent dans les rues pour partager leur inquiétude, et à 23h la Wehrmacht arrive. Elle s installe directement à l ENP : Ecole Nationale Professionnelle connue aujourd hui comme Lycée Caraminot. Cet établissement a plusieurs avantages compte tenu du projet allemand car : 1) sa construction est récente, c est un bâtiment en bon état et moderne, 2) en hauteur entouré d un espace ouvert pour pouvoir surveiller les alentours comme on le voit sur cette image, 3) reconnaissable par l aviation étant données ses dimensions, et 4) des souterrains relient les bâtiments entre eux. (image : Mais ils ne restent pas enfermés dans le bâtiment : Ils sortent, ils vont voir l adjoint au Maire M. Guinot, ils font des sorties dans les environs et subissent à ces occasions des embuscades, ils prennent possession du central téléphonique le 10 août, se servent en nourriture dans la ville, renforcent leur sécurité en faisant des tranchées autour du Lycée, le personnel de l Ecole est à leur service et cela devient compliqué, ils font des menaces : si une agression est commise envers les troupes allemandes, la maison ou le quartier d où l agression a lieu sera incendié, les femmes et les enfants dans les rues seront fusillés. Un tract répond à ces soldats qu ils doivent agir en soldats et non en barbares, et donc ne pas toucher aux populations civiles. Mais la tension monte quand même car on apprend le 12 août que les Alliés sont désormais à 70km de Paris. Le 13 on leur propose une reddition mais ils refusent. Pour résumer, du 4 au 13 août, c est un peu comme le calme avant la tempête :

3 Les 14 et 15 août, la bataille proprement dite commence. Dès 6h du matin, le 14/8, la FFI (Force Française de l Intérieur) part à l assaut, d abord avec des mitraillettes, et puis par une torpille qui crée un incendie à 16h30. Les Allemands doivent attendre les renforts : ils arrivent le 15 à 8h sous la forme d avions type Junkers 88 qui bombardent l ENP. Les bombardements se prolongent le 16 sur toute la ville jusqu à 20h. Une épaisse fumée monte vers le ciel. (image : junkers 88, Du 17 au 21 août, c est la riposte de la RAF (Royal Air Force qui est l armée de l air britannique) pendant que les échanges de tir se poursuivent. On apprend qu un renfort arrive pour les allemands depuis le Cantal, les avions allemands continuent les bombardements. Le 18 août on apprend que c est la colonne très féroce de Jesser qui arrive avec des S.S. pour anéantir les maquisards. Leur supériorité ne fait pas de doute. La 7 ème compagnie de la FFI fait tout pour la ralentir. Les avions de la RAF bombardent l ENP vers 16h, puis Jesser arrive à Egletons et veut détruite totalement la ville. Le 19 août les allemands pillent les habitations, la ville est à leur merci, mais ils partent le 20 août. (image ci-dessus : BCB_1143_EC82_2EE3E3505AEEA949.jpg) Photo à gauche : voiture FFI : Mairie d Egletons 2014 Image ci-dessous ENP après les bombardements :

4 La Cérémonie qui s est déroulée au lycée Caraminot a eu lieu en trois moments progressifs : d abord l hommage aux morts, ensuite la parole aux survivants et enfin le passage à la jeunesse. 1) L hommage aux victimes devant le Lycée : Le chant des Morts a été joué,

5 Préparation des Gerbes : Dépôts des bougies par les élèves de TS1 :

6 Dépôt des Gerbes :

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8 la Marseillaise a été chantée par les élèves de CM2 Beyne : Rejoindre la Salle Henry Brousse :

9 2) Paroles des Grands Témoins

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11 3) Passage à la jeunesse Les élèves de Ts1, lauréats du concours national de la résistance en juin dernier ont reçu leur diplôme de la main même des Grand Témoins :

12 - agence Tulle Agnès Gaudin.

13 Cérémonie au Monument aux Morts : 2 nde 1 : PAGIS Jeanne, NEYRAT Perrine, STELLA Elie, FAVARD Thomas, GEKIERE Théodore. 2 nde 2 : BASSOS Corentin, CANTEGREL Yoann, CASAS Bastien, TETE Maxim, VAN OVERVELD Didier. 2nde 3 : COLIN Maxime, DE AZEVEDO Jean-Pascal, MECHAUSSIE Gautier, JARRIGE Maxime. Cours d ECJS de Mme PETIT. Merci au Service Communication de la Mairie d Egletons pour toutes les photographies de la cérémonie.