SEMINAIRE NATIONAL SUR L ENERGIE 2012

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1 MINISTERE DES MINES, DU PETROLE ET DE L ÉNERGIE REPUBLIQUE DE COTE D IVOIRE Union Discipline - Travail SEMINAIRE NATIONAL SUR L ENERGIE DEFIS ET ENJEUX DU SECTEUR DE L ENERGIE EN COTE D IVOIRE : MESURES D URGENCE ET PLANS A MOYEN ET LONG TERMES PLAN D ACTIONS ET D INVESTISSEMENTS EN ENERGIES RENOUVELABLES ET MAITRISE DE L ENERGIE NOVEMBRE 2012

2 TABLE DES MATIERES SIGLES ET ABREVIATIONS... 3 LISTE DES ENCADRES ET TABLEAUX... 4 RESUME EXECUTIF... 5 INTRODUCTION VISION ET STRATEGIES DU MINISTERE DES MINES, DU PETROLE ET DE L ENERGIE BILAN DES ACTIONS DU SEMINAIRE DE JUIN Les énergies renouvelables Projets envisagés Etat d avancement Difficultés rencontrées Recommandations La maîtrise de l énergie Projets envisagés Etat d avancement Difficultés Recommandations ACTUALISATION DES BESOINS Engagements internationaux et régionaux Energie durable pour tous Les politiques régionales de la CEDEAO/UEMOA Engagements nationaux Les énergies renouvelables La maîtrise de l énergie Nouveaux besoins Les énergies renouvelables La maîtrise de l énergie Identification des projets d investissement dans les énergies renouvelables et en maitrise de l énergie PLAN D ACTIONS ET D INVESTISSEMENTS Planning / programmation des actions Cadre de mise en œuvre Cadre de Suivi/Evaluation RECOMMANDATIONS CONCLUSION DEFINITIONS Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 2 / 36

3 SIGLES ET ABREVIATIONS AEDI APD BADEA BAD BIDC BOAD CAD CEDEAO CEREEC CME CODINORM DAS EIES ESE FEM FABER INP- HB IPP IRENA IREN I2T LBC MMPE MOU ONU ONUDI PND PNUD SITRADE Agence Espagnole pour le Développement International Avant-Projet Détaillé Banque Arabe de Développement Economique en Afrique Banque Africaine de Développement Banque d Investissement et de Développement de la CEDEAO Banque Ouest Africaine de Développement Coopération Autrichienne de Développement Communauté Economique des Etats de l Afrique de l Ouest Centre des Energies Renouvelables et de l Efficacité Energie de la CEDEAO Conseil Mondial de Côte d Ivoire Normalisation Domaine d Activités Stratégique Etude d Impact Environnemental et Social Entreprise Eco Energétique Fonds pour l Environnement Mondial Fonds Africain des Biocarburants et des Energies Renouvelables Institut National Polytechnique Houphouët Boigny Independent Power Producer en anglais International Renewable Energies Agency et en français Agence Internationale pour les Energies Renouvelables Institut de Recherche sur les Energies Nouvelles Institut de Technologie Tropicale Lampes Basse Consommation Ministère des Mines, du Pétrole et de Memorandum Of Understanding Organisation des Nations Unies Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel Programme National de Développement Programme des Nations Unies pour le Développement Société Ivoirienne de TRAitement des DEchets SME Séminaire des Mines et de en juin 2011 SNE UE UEMOA Séminaire National sur Union Européenne Union Economique et Monétaire de l Afrique de l Ouest Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 3 / 36

4 LISTE DES ENCADRES ET TABLEAUX ENCADRES Encadré 1 : expérience de vente d électricité par kit aux USA Encadré 2 : expérience de vente d électricité par kit aux USA TABLEAUX Tableau 1 : classification de la production hydroélectrique selon la CEDEAO Tableau 2 : données d ensoleillement en kwh/m²/j pour différentes régions de la Côte d'ivoire Tableau 3 : flux financiers estimatif Tableau 4 : niveaux d investissements Tableau 5 : plan de programmation de la capacité à installer Tableau 6 : plan d investissements Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 4 / 36

5 RESUME EXECUTIF Le développement des énergies renouvelables d une part et le développement de la maîtrise de l énergie d autre part, peuvent apporter une précieuse contribution dans l atteinte des objectifs fixés par le Gouvernement ivoirien en termes de pénétration de l énergie moderne dans les localités. Cependant, le constat actuel est que les énergies renouvelables et la maîtrise de l énergie n ont pas encore connu un essor significatif sur le marché malgré les initiatives diverses en Côte d Ivoire. En effet, les actions de maîtrise de l énergie se limitent à l installation de batteries de condensateurs dans les bâtiments administratifs. Au niveau des énergies renouvelables, malgré le bon ensoleillement, seuls quelques projets pilotes d énergie solaire photovoltaïque ont été réalisés. Malgré le fait que le pays soit richement agricole, l abondance particulière des résidus agricoles, agro-industriels et des déchets ménagers n a pas encore fait décoller les projets d utilisation de la biomasse. Aujourd hui, le Gouvernement affiche sa volonté de développer de façon significative les énergies renouvelables la maîtrise de l énergie avec une implication plus accrue du secteur privé. Ainsi, ce rapport propose un plan d action dont la mise en œuvre doit permettre d atteindre une proportion d énergies renouvelables dans le mix énergétique de 5% en 2015, 15% en 2020 et 20% en 2030 et de doubler, voire d accroître significativement le taux de maîtrise de l énergie au même horizon. Le montant total des investissements nécessaires à sa mise en œuvre s élève à millions de FCFA. Ces investissements se répartissent comme suit : court terme ( ) : millions de FCFA ; moyen terme ( ) : millions de FCFA ; long terme ( ) : millions de FCFA. Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 5 / 36

6 INTRODUCTION En septembre 2010, consciente de l importance et de l urgence du défi énergétique, l Assemblée Générale de l Organisation des Nations Unies (ONU) a proclamé 2012 Année Internationale de durable pour tous. Dans cette même logique, le Secrétaire Général de l ONU a fait une déclaration, en novembre 2011, sur le développement durable avec un accent particulier sur les énergies renouvelables et l efficacité énergétique. Sur les trois objectifs mentionnés, il a demandé aux Etats membres de doubler la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique et de doubler le taux d amélioration de l efficacité énergétique à l horizon L Agence Internationale pour les Energies Renouvelables (IRENA) créée en janvier 2009 a pour mission la promotion des énergies renouvelables dans le monde entier. Elle est un atout majeur dans l assistance technique et l appui financier aux Etats Membres soucieux de développer les énergies renouvelables. Au plan régional, la Commission de la Communauté Economique des Etats de l Afrique de l Ouest (CEDEAO), après le Livre Blanc en matière d accès aux services énergétiques adopté en janvier 2006, a mis en place le Centre des Energies Renouvelables et de l Efficacité Energétique de la CEDEAO (CEREEC) en novembre Ce centre a initié des programmes de renforcement de capacités des Etats Membres en matière de financement et de développement de projets. Il a engagé un processus d élaboration de politiques énergétiques régionales en la matière. Aussi, des partenariats ont-ils été établis entre la CEDEAO et l IRENA, la Coopération Autrichienne de Développement (CAD), l Agence Espagnole pour le Développement International (AEDI), l Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) et l Union Européenne (UE). Deux fonds régionaux de la CEDEAO en matière d énergie renouvelable ont été créés : la Facilité Energie Renouvelable de la CEDEAO (EREF) est un fonds d appui au financement des projets, le Fonds Africain des Biocarburants et des Energies Renouvelables (FABER) de la Banque d Investissement de la CEDEAO (BIDC) contribue au développement des industries des biocarburants et des énergies renouvelables dans la région ouest africaine. Au niveau de l Union Economique et Monétaire de l Afrique de l Ouest (UEMOA), un Programme Régional de Biomasse Energies (PRBE) a été mis en place pour réaliser des études sur la production durable du charbon de bois et sur la valorisation énergétique de la cabosse de cacao. Au plan national, le Ministère chargé de l énergie a organisé plusieurs rencontres sur les énergies renouvelables, notamment un séminaire en janvier 2002 au Golf Hôtel d Abidjan et un séminaire de réflexion à Grand-Bassam, en décembre 2007, sur les bioénergies et la maîtrise de l énergie, avec des résolutions allant dans le sens de leur promotion et leur développement. Après la grave crise postélectorale qu a connue la Côte d Ivoire, qui a entrainé une dégradation de son économie, elle a plus que jamais besoin de tout reconstruire pour atteindre son objectif, celui de devenir un pays émergent à l horizon A cet effet l énergie est un secteur qui doit Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 6 / 36

7 jouer un rôle majeur car son accès sous sa forme moderne est une composante essentielle du développement économique, social et politique. Le réseau électrique interconnecté, ne peut être le seul moyen d accès à cette énergie moderne. Il apparaît que le développement des énergies renouvelables d une part et le développement de l efficacité énergétique d autre part, peuvent apporter une précieuse contribution dans l atteinte des objectifs fixés par le Gouvernement ivoirien en termes de pénétration de l énergie moderne dans les localités. Cependant, le constat actuel est le suivant : les énergies renouvelables et l efficacité énergétique n ont pas encore connu un essor significatif sur le marché malgré les initiatives diverses en Côte d Ivoire. Ainsi, la Côte d Ivoire gagnerait à mettre en place un plan d actions et d investissements cohérents à partir des énergies renouvelables et de l efficacité énergétique dans une politique nationale ambitieuse visant à accroître l accès aux services énergétiques modernes, avec l appui des organismes nationaux et internationaux et les partenaires techniques au développement. 1. VISION ET STRATEGIES DU MINISTERE DES MINES, DU PETROLE ET DE L ENERGIE La vision 1 du Ministère des Mines, du Pétrole et de est de faire de la Côte d Ivoire le premier marché énergétique de l Afrique subsaharienne à l horizon La stratégie pour atteindre cet objectif passe par la réalisation de mesures qui s articulent autour de quatre (04) Domaines d Activités Stratégiques (DAS) : i. adéquation de l offre classique et de la demande ; ii. développement des énergies nouvelles ; iii. révision du cadre institutionnel et renforcement des capacités ; iv. viabilité financière. 2. BILAN DES ACTIONS DU SEMINAIRE DE JUIN Les énergies renouvelables Projets envisagés L impact attendu dans le rapport du Séminaire de juin 2011 est libellé comme suit: "l énergie durable par le développement des énergies nouvelles et renouvelables". Quatre (4) objectifs contribueront à la réalisation de cet impact, sur la période , à savoir : évaluer le gisement national des sources d énergies renouvelables : Evaluer le gisement national des sources d énergies renouvelables : millions de FCFA dont 929,5 millions de FCFA pour la part de l Etat ; 1 Rapport du SME 2011 Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 7 / 36

8 valoriser les déchets municipaux et les résidus agricoles; - production de l énergie à base de la biomasse : millions de FCFA dont millions de FCFA pour la part de l Etat ; - projet SITRADE portant sur la production d électricité à partir des déchets solides du District d Abidjan : millions de FCFA dont millions de FCFA pour la part de l Etat ; - production d électricité par l utilisation du biogaz de la décharge d Akouédo : 22 millions de FCFA à financer par le privé ; - projet de production d énergie à partir du traitement des déchets de la décharge d Anyama : millions FCFA à financer par le privé ; produire de l électricité à partir du solaire et du vent : - électrification de localités rurales par système solaire photovoltaïque : millions de FCFA dont millions de FCFA pour la part de l Etat ; - centrale solaire PCCI 01 (centrale solaire photovoltaïque) : millions de FCFA à financer par le privé ; - promotion des EnR pour les communautés rurales (promotion des énergies renouvelables pour l électrification décentralisée en vue de la création d activités génératrices de revenus en zones rurales) : 1 631,8 millions de FCFA dont 400 millions de FCFA pour la part de l Etat ; - projet pilote éclairage public par système photovoltaïque : millions de FCFA à financer par l Etat ; - projet éolien de 6 MW : millions de FCFA dont millions de FCFA pour la part de l Etat ; - cogénération : millions de FCFA dont millions de FCFA pour la part de l Etat ; développer les petites centrales hydroélectriques. - aménagement hydroélectrique de Drou : millions de FCFA dont millions de FCFA pour la part de l Etat ; - microcentrale hydroélectrique de 300 kw sur le fleuve Agnéby : 800 millions de FCFA dont 320 millions de FCFA pour la part de l Etat ; - aménagement hydroélectrique d Aboisso-Bia : millions de FCFA à financer par le privé. Ce plan d actions issu du SME 2011 dispose également d un projet transversal au secteur de l électricité concernant la mise en place d un cadre institutionnel et réglementaire (le code de l énergie de la République de Côte d Ivoire). Le coût total des investissements est de millions de FCFA, principalement supporté par le secteur privé à 96 %. Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 8 / 36

9 Etat d avancement Les démarches relatives à la réalisation des études d évaluation du potentiel du gisement des énergies renouvelables et à la modification du cadre juridique ont été engagées sans pouvoir aboutir dans les délais impartis. Les projets envisagés par les promoteurs ont connu des fortunes diverses sans une mise en œuvre effective. Seul le projet pilote d électrification de localités rurales par système solaire photovoltaïque a connu un début de mise en œuvre sur le budget de l Etat. Cependant, le délai d exécution a été plus long que prévu du fait des limitations de ressources budgétaires de l Etat Difficultés rencontrées lourdeur administrative : délai de réponse long et procédures non définies ; limitation budgétaire de l Etat ; difficulté de mobilisation de fonds par les promoteurs ; préalables non établis entre l Etat et les opérateurs privés ; manque de coordination et de collaboration interministérielle ; coûts élevés des taxes douanières et fiscales sur les équipements d énergies renouvelables Recommandations inscription comme projet prioritaire du Ministère, la pertinence étant avérée, en recherchant le financement auprès de l Etat ou des partenaires au développement (BADEA, BAD, BOAD, FEM, PNUD etc.) ; rapprochement entre le Ministère en charge de l énergie et certains promoteurs ayant déjà menés des études sur l évaluation de la biomasse en vue de réduire les coûts de l étude ; extension de l évaluation aux autres énergies renouvelables (déchets entropiques, rejet issu de l huile de palme, vin de palme, forces marémotrices ) ; mise en place d un guichet unique pour la collecte de données statistiques ; intégration des autres ministères aux projets transversaux (environnement, salubrité, eau, forêt, agriculture, ) à l instar du Comité Multisectoriel National pour l accès aux services énergétiques ; sollicitation des partenaires nationaux et internationaux pour le financement ; réactivation du processus des projets à l arrêt auprès des promoteurs dans un délai bien précis et redéfinition d un protocole d accord dans un cadre précis ; intégration de la préservation de l activité de base dans le projet ; définition des procédures simplifiées (Memorandum Of Understanding - MOU) pour la gestion des dossiers d énergies renouvelables ; Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 9 / 36

10 mise en place des mécanismes financiers pour encourager les initiatives privés dans la promotion des énergies renouvelables ; acquisition d un retour d expérience adéquat sur les projets pilotes ; mise en place d un cadre réglementaire adéquat ; intégration dans le projet d une étude de faisabilité technique et/ou économique de l évacuation de l énergie produite ; définition de critères de sélection des sites de production en micro hydroélectricité La maîtrise de l énergie Projets envisagés Selon le Séminaire de juin 2011, les projets en rapport avec la maîtrise de l énergie se retrouvent dans l axe stratégique «Adéquation de l offre en électricité d origine classique et de la demande» avec pour objectif «la promotion de l efficacité énergétique» sur la période : approvisionnement en urgence de 5 transformateurs : millions de FCFA à financer par le privé ; promotion de l efficacité énergétique en matière d éclairage dans le secteur public ; millions de FCFA dont millions de FCFA pour la part de l Etat ; gestion et économie d'énergie dans les bâtiments publics : millions de FCFA dont millions de FCFA pour la part de l Etat ; suivi de la consommation d'électricité de l'etat : millions de FCFA dont millions de FCFA pour la part de l Etat ; éclairage public efficace : millions de FCFA dont millions de FCFA pour la part de l Etat ; Lampes Basse Consommation (LBC) au niveau résidentiel : millions de FCFA dont millions de FCFA pour la part de l Etat ; audit énergétique des complexes hôteliers et administratifs de Yamoussoukro : 500 millions de FCFA dont 350 millions FCFA pour la part de l Etat ; Maîtrise d Energie dans les secteurs Public et Privé (MEPP) : millions de FCFA dont millions de FCFA pour la part de l Etat ; audit du système de climatisation et d éclairage dans les bâtiments administratifs d'abidjan : millions de FCFA dont millions de FCFA pour la part de l Etat ; Maîtrise de l'energie dans les 20 Centres Hospitaliers (MECH) de Côte d'ivoire : millions de FCFA dont 800 millions de FCFA pour la part de l Etat ; efficacité énergétique dans l industrie millions de FCFA dont millions de FCFA pour la part de l Etat ; labellisation des appareils électroménagers : millions de FCFA dont 700 millions de FCFA pour la part de l Etat. Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 10 / 36

11 Le coût total des investissements à ce titre s élève à millions de FCFA supporté par le secteur privé à 48,4 % Etat d avancement Le projet concernant la promotion de l'efficacité énergétique en matière d'éclairage dans le secteur public a été approuvé en avril 2012 par le Secrétariat Général du Fonds pour l Environnement Mondial (FEM). Plusieurs projets sont inscrits dans le Plan National de Développement (PND) et présentés au Programme d'investissement Public 2012 (PIP). Les projets récurrents de «Suivi de la consommation d'électricité de l'etat» et «Audit du système de climatisation et d éclairage dans les bâtiments administratifs d'abidjan» ont été régulièrement mis en œuvre selon les ressources financières mises à disposition par l Etat. Seul le projet novateur de distribution de cinq (5) millions de Lampes Basse Consommation a démarré et est en cours à travers ses phases pilotes réalisées à Treichville et Yamoussoukro Difficultés lourdeur administrative : délai de réponse long et procédures non définies ; limitation budgétaire de l Etat ; difficulté de mobilisation de fonds des promoteurs ; retard dans le décaissement des fonds mettant en mal le déroulement des projets Recommandations inscription comme projet prioritaire du Ministère au regard des retours sur investissement rapides et avérés des projets et de l évitement des investissement couteux en recherchant le financement auprès de l Etat ou des partenaires au développement (BADEA, BAD, BOAD, FEM, PNUD etc.); mise en place des mécanismes financiers pour encourager les initiatives privés dans la maîtrise de l énergie ; acquisition d un retour d expérience adéquat sur les projets pilotes ; mise en place d un cadre réglementaire adéquat. 3. ACTUALISATION DES BESOINS 3.1. Engagements internationaux et régionaux Les engagements internationaux et régionaux concernent trois niveaux : l adhésion à l initiative du Secrétaire Général des Nations Unies en novembre 2011 relative à l énergie durable pour tous ; Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 11 / 36

12 les politiques régionales de la CEDEAO/UEMOA à travers le Livre Blanc et les documents de politiques des énergies renouvelables et de l efficacité énergétique ; la politique énergétique de l UEMOA avec les accords de Nairobi de 2010 et le Programme Economique Régional (PER) Energie durable pour tous Trois objectifs intimement liés sous-tendent le but d une énergie durable pour tous à l horizon 2030 : l accès universel aux services énergétiques modernes ; le doublement du taux d amélioration de l efficacité énergétique ; le doublement de la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. La Côte d Ivoire, membre du Conseil Mondial de (CME/WEC), y a souscrit par une lettre écrite au PNUD en juillet 2012 pour démarrer l étude diagnostic. Une délégation ivoirienne conduite par le Ministre en charge des infrastructures et comprenant le Directeur Général de, Représentant le Ministère des Mines, du Pétrole et de, a été invitée au Forum Mondial de l énergie à Dubaï du 22 au 24 octobre Il s agissait de présenter la politique de l énergie de la Côte d Ivoire en matière d énergie durable pour tous Les politiques régionales de la CEDEAO/UEMOA Les États Membres de la CEDEAO/UEMOA ont adopté un Livre Blanc Régional (LBR), en janvier 2006, sur l Accès aux Services Energétiques (ASE) en milieu rural et périurbain pour l atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Les trois résultats à atteindre dans ce Livre Blanc Régional, à l horizon 2015, sont : résultat 1 : 100 % de la population, soit 325 millions de personnes auront accès à un service de cuisson moderne ; résultat 2 : au moins 60% des personnes résidant en milieu rural auront un accès aux services productifs dans les villages, en particulier à la force motrice, pour accroître la productivité des activités économiques ; résultat 3 : 66% de la population, soit 214 millions de personnes résidant en milieu périurbain et rural, auront un accès au service électrique individuel, soit : % des populations périurbaines et urbaines ; - et 36 % des populations rurales. - En outre, 60 % de la population rurale vivra dans une localité bénéficiant de : la modernisation des services sociaux de base santé, éducation ; l approvisionnement en eau potable, la communication, l éclairage, ; l accès au service d éclairage, l audiovisuel et les télécommunications ; la couverture des populations isolées par des approches décentralisées. Le projet d élaboration des politiques relatives aux énergies renouvelables et à l efficacité énergétique de la CEDEAO a démarré en 2011 pour être en cohérence avec l initiative «Energie durable pour tous», promulgué par le Secrétaire Général de l ONU. Selon les documents Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 12 / 36

13 soumis à la signature des Ministres en octobre 2012 lors du Forum de Haut Niveau tenu à Accra, les politiques visent les objectifs suivants: la part des énergies renouvelables (y compris les grandes centrales hydroélectriques) dans le total de la capacité de production d'électricité installée dans la région de la CEDEAO atteindra 35 % à l'horizon 2020 et 48 % à l'horizon 2030 ; la part des énergies renouvelables telles que l'énergie éolienne, solaire, les petites centrales hydroélectriques et la bioélectricité (à l'exception des grandes centrales hydroélectriques) sera portée à 10 % en 2020 et à 19 % en Ces objectifs se traduisent par une capacité supplémentaire de MW d'électricité renouvelable en 2020 et MW d'ici 2030 ; fournir un accès universel aux services énergétiques aux populations de la région. Il est prévu qu'environ 75 % de la population rurale soient approvisionnées par l'extension des réseaux et environ 25 % par des mini-réseaux et systèmes Photovoltaïques hybrides autonomes alimentés par les sources renouvelables, à l horizon 2030 ; en 2020, toute la population de la CEDEAO aura accès à des appareils de cuisson plus perfectionnés soit par des foyers améliorés soit par le remplacement du combustible par d'autres formes d'énergie modernes telles le Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL) ; la part de l'éthanol/biodiesel dans les combustibles de transport atteindra 5 % à l'horizon 2020 et 10 % à l'horizon 2030 ; en 2030, environ 50 % des centres de santé et environ 25 % des hôtels et industries agroalimentaires ayant des besoins en eau chaude seront équipés par des systèmes solaires thermiques ; MW de la capacité de production d'électricité, l'équivalent de 40 centrales électriques virtuelles, d'une capacité individuelle de 50 MW, libérées d ici 2016 grâce à la mise en application dès maintenant de mesures de maîtrise de l énergie ; doubler les améliorations annuelles dans le domaine de l'efficacité énergétique à long terme. Ces objectifs ambitieux incitent les pays à une vulgarisation de projets dans tous les domaines des énergies renouvelables et de l efficacité énergétique à l horizon Cet accord qui a reçu l avis favorable des experts nationaux en juin 2012 à Dakar, a été signé par les Ministres en charge de l énergie des pays membres de la CEDEAO en octobre 2012 à Accra Engagements nationaux Les énergies renouvelables Le Plan National d Investissements pour l Accès aux Services Energétiques (PNIASE) est un document de projet en cohérence avec le Livre Blanc de la CEDEAO dont la validation est en cours. Il recommande les projets en matière d énergies renouvelables comme suit : électrification de 19 localités rurales par système solaire photovoltaïque : millions de FCFA ; électrification de 200 centres de santé par système solaire photovoltaïque en zones rurales : millions de FCFA ; Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 13 / 36

14 équipement de 500 cantines scolaires en matériel de cuisson utilisant les sources d'énergie moderne : millions de FCFA ; irrigation de 100 ha de cultures maraîchères par pompage solaire : millions de FCFA ; projet d'installation de 360 plateformes multifonctionnelles dans les localités isolées du réseau électrique : millions de FCFA ; installation de groupes motopompes solaires dans 580 forages : millions de FCFA ; vulgarisation de l'utilisation des foyers améliorés en milieu rural : millions de FCFA. Le coût total des investissements représente millions de FCFA, à financer à 95% par le budget de l Etat. Par ailleurs, le Plan National de Développement (PND) pour la période , adopté en mars 2012 par le Gouvernement, inclut également des projets en matière d énergies renouvelables. Il contient en partie les projets identifiés dans le PNIASE et par le Séminaire de juin 2011 mais reformulés, en plus de nouveaux projets. Ces projets sont listés ci-dessous : mettre en place un Système d'information Géographique (SIG) destiné aux énergies renouvelables : 350 millions de FCFA ; électrifier des localités rurales par système solaire photovoltaïque décentralisé : millions de FCFA ; élaborer et adopter le PNIASE : 50 millions de FCFA ; réaliser une étude sur les potentiels nationaux des énergies renouvelables (biomasse, éolien, solaire et petite hydroélectricité) : millions de FCFA ; sensibiliser les populations à l'utilisation des énergies renouvelables : 400 millions de FCFA ; réaliser des projets de petite hydroélectricité : millions de FCFA ; réaliser un projet pilote d'énergie éolienne : millions de FCFA ; créer une structure autonome de maîtrise de l'énergie et des énergies renouvelables : millions de FCFA ; créer une expertise pour l'énergie atomique : millions de FCFA ; installer des plateformes multifonctionnelles fonctionnant aux biocarburants ou biogaz dans les localités rurales : millions de FCFA ; promouvoir l'utilisation du biogaz pour la cuisson : millions de FCFA ; diffuser lampes solaires dans les localités où les plateformes multifonctionnelles seront installées : millions de FCFA ; vulgariser l'utilisation des foyers améliorés : millions de FCFA ; électrifier établissements scolaires et 525 centres de santé, équiper 500 cantines scolaires en matériels de cuisson utilisant les sources d'énergies modernes, irriguer 100 hectares de cultures maraîchères par pompage solaire et motoriser les forages à motricité humaine : millions de FCFA (partie des énergies renouvelables à distinguer du PNIASE au prorata des aires à équiper). Le coût total des investissements représente moins de millions de FCFA, montant inférieur au PNIASE et au SME Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 14 / 36

15 Une revue du SME 2011, du PNIASE et du PND supposée fédérer les projets sectoriels s impose. Cette revue actualisera les projets retenus dans le PND en prenant en compte des projets contenus dans le SME 2011 et PNIASE. La revue des projets précédents conduit à retenir pour le SNE 2012 la liste suivante : évaluation du gisement national des sources d énergies renouvelables et mise en place d un Système d'information Géographique (SIG) destiné aux énergies renouvelables : millions de FCFA dont millions de FCFA pour la part de l Etat ; sensibilisation des populations à l'utilisation des énergies renouvelables : 400 millions de FCFA à financer par l Etat ; projet SITRADE portant sur la production d électricité à partir des déchets solides du District d Abidjan : millions de FCFA dont millions de FCFA pour la part de l Etat ; projet Groupe EOULEE portant sur la production d électricité par l utilisation du biogaz de la décharge d Akouédo : 22 millions de FCFA à financer par le privé ; électrification de localités rurales par système solaire photovoltaïque : millions de FCFA dont millions de FCFA pour la part de l Etat ; promotion EnR pour les communautés rurales (promotion des énergies renouvelables pour l électrification décentralisée en vue de la création d activités génératrices de revenus en zones rurales) : 1 631,8 millions de FCFA dont 400 millions de FCFA pour la part de l Etat ; projet pilote éclairage public par système photovoltaïque : 530 millions de FCFA à financer par l Etat ; aménagement hydroélectrique de Drou de 1,5 MW : millions de FCFA dont millions de FCFA pour la part de l Etat ; microcentrale hydroélectrique de 300 kw sur le fleuve Agnéby ; 800 millions de FCFA dont 320 millions de FCFA pour part de l Etat ; aménagement hydroélectrique d Aboisso-Bia de 5 MW : millions de FCFA à financer par le privé ; projet pilote 100 kw d'énergie éolienne : 157 millions de FCFA dont 39 millions de FCFA pour la part de l Etat ; création d une structure autonome de maîtrise de l'énergie et des énergies renouvelables : millions de FCFA à financer par l Etat ; électrification de 200 centres de santé par système solaire photovoltaïque en zones rurales : millions de FCFA à financer par l Etat ; équipement de 500 cantines scolaires en matériel de cuisson utilisant les sources d'énergies modernes : millions de FCFA à financer par l Etat ; irrigation de 100 hectares de cultures maraîchères par pompage solaire : millions de FCFA à financer par l Etat ; projet d'installation de 360 plateformes multifonctionnelles dans les localités isolées du réseau électrique : millions de FCFA à financer par l Etat ; installation de groupes motopompes solaires dans 580 forages : millions de FCFA à financer par l Etat ; vulgarisation de l'utilisation des foyers améliorés en milieu rural : millions de FCFA à financer par l Etat ; Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 15 / 36

16 diffusion de lampes solaires dans les localités où les plateformes multifonctionnelles seront installées : millions de FCFA à financer par l Etat ; centrale solaire PCCI 01 (centrale solaire photovoltaïque TD CONTINENTAL) : millions de FCFA à financer par le privé. Depuis juin 2011, une cinquantaine de lettres de manifestations d intérêt au développement des énergies renouvelables ont été adressées au MMPE qui les a soumises à la DGE pour avis. Elles ont traité de réalisation de champ solaire, de production d énergie à partir de la biomasse (déchets ménagers, rejets agricoles), de fourniture d équipements solaires, de construction d équipements solaires. Il convient de signaler les initiatives menées par des entreprises privées dont SITRADE, ADERCI, GROUPE EOULEE et TD CONTINENTAL, en vue du développement d unités de production d énergie à partir de ressources renouvelables. La DGE a rencontré quelques promoteurs et donné ses avis au MMPE. A ce jour, seul un protocole d accord a été signé en juillet 2012 avec le partenaire BIOKALA pour la production d électricité à partir de déchets de palmier. Il s agit de production d énergie électrique à partir de la biomasse de palmier à huile pour une puissance installée de 20 MW en 2015 et de 20 MW à partir de Il est à noter que les promoteurs de production d énergie électrique à partir des énergies renouvelables ont sollicité un raccordement au réseau électrique interconnecté et un rachat de cette énergie par l Etat de Côte d Ivoire. Au-delà de tous ces projets limités par le budget de l Etat, il parait nécessaire de trouver des approches innovantes pour répondre aux besoins d électricité et d énergie pour la population par les énergies renouvelables La maîtrise de l énergie Selon le PND pour la période 2012 à 2015, les projets définis sont comme suit : réaliser un audit énergétique dans les bâtiments publics : 393 millions de FCFA ; diffuser les Lampes Basses Consommation (LBC) dans les ménages : millions de FCFA ; Maîtriser l'energie dans les secteurs Publics et Privés (MEPP) : millions de FCFA ; améliorer l'éclairage public : millions de FCFA ; élaborer un logiciel d'analyse des consommations électriques de l'etat ; 100 millions de FCFA ; faire des campagnes de sensibilisation pour l'économie d'énergie : 400 millions de FCFA. Ce qui représente un investissement de millions FCFA à financer par l Etat. La cohérence entre le SME 2011 et le PND conduit à définir la liste des projets suivants : approvisionnement en urgence de 5 transformateurs : millions de FCFA à financer par le privé ; promotion de l efficacité énergétique en matière d éclairage dans le secteur public : millions de FCFA dont millions de FCFA pour part de l Etat ; Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 16 / 36

17 gestion et économie d'énergie dans les bâtiments publics : millions de FCFA dont millions de FCFA pour la part de l Etat ; suivi de la consommation d'électricité de l'etat : millions de FCFA dont millions de FCFA pour la part de l Etat ; éclairage public efficace : millions de FCFA dont millions de FCFA pour part de l Etat ; Lampes Basse Consommation (LBC) au niveau résidentiel : millions de FCFA dont millions de FCFA pour part de l Etat ; audit énergétique des complexes hôteliers et administratifs de Yamoussoukro : 500 millions de FCFA dont 350 millions de FCFA pour la part de l Etat ; maitrise de l'energie dans les secteurs Public et Privé (MEPP) : millions de FCFA dont millions de FCFA pour la part de l Etat ; audit du système de climatisation et d éclairage dans les bâtiments administratifs d'abidjan : millions de FCFA dont millions de FCFA pour la part de l Etat ; maitrise de l'energie dans les 20 Centres Hospitaliers (MECH) de Cote d'ivoire : millions de FCFA dont 800 millions de FCFA pour la part de l Etat ; efficacité énergétique dans l industrie : millions de FCFA dont millions de FCFA pour la part de l Etat ; labellisation des appareils électroménagers : millions de FCFA dont 700 millions de FCFA pour part de l Etat ; élaborer un logiciel d'analyse des consommations électriques de l'etat : 100 millions de FCFA ; faire des campagnes de sensibilisation pour l'économie d'énergie : 400 millions de FCFA. Depuis juin 2011, une vingtaine de propositions d éclairage au solaire ont été faites à la DGE dans un cadre de cession par vente ou par clé en main. Face à cette limitation d activités, il est nécessaire de promouvoir l efficacité énergétique beaucoup plus dynamiquement au regard du fort potentiel existant et des retours sur investissement assez courts Nouveaux besoins Les énergies renouvelables stratégies de développement des énergies renouvelables La Côte d Ivoire dispose de ressources en énergie renouvelable diversifiées : la micro-hydroélectrique ; la biomasse énergie ; l'énergie solaire ; l énergie éolienne. Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 17 / 36

18 Sous réserve d une étude approfondie et selon les informations disponibles, il est possible d affirmer que le potentiel de ces ressources est considérable et peut suffire à répondre au besoin énergétique de la Côte d Ivoire pour plusieurs décennies. La micro-hydroélectrique Le tableau ci-dessous classifie les termes relatifs à la production hydro-électrique en fonction de la capacité installé selon la CEDEAO : Termes Pico- Hydroélectricité Micro- Hydroélectricité Mini-Hydroélectricité «Petite (MCH) Hydroélectricité» Petite Hydroélectricité (normalement PCH ) Moyenne hydroélectricité Large hydroélectricité «LCH» Tableau 1 : classification de la production hydroélectrique selon la CEDEAO Capacité installée < 5 kw kw kw (=1 MW) 1 MW - 30 MW (!) 30 MW MW > 100 MW En matière de micro-hydroélectricité, la Côte d Ivoire dispose de petits cours d eau côtiers au Sud du pays, dont les plus significatifs sont le Drou, le Mankono (Sassandra), le Korhogo (Bandama), le Téhini (Comoé), le Marabadiassa (Marahoué), le Tabou, le Néro, le San-Pédro, le Niouniourou, le Boubo, l Agnéby, la Mé, la Bia et le Tanoé. Ces sites peuvent fournir des capacités de puissance de moins de 10 MW. L évaluation d une valorisation de ces sites donne des coûts d installation compris entre 750 et FCFA/W et des coûts de cession de l électricité produite variant de 10 à 140 FCFA/kWh. La biomasse énergie La Côte d Ivoire dispose d un potentiel important en biomasse énergie pour plusieurs usages énergétiques modernes issu des résidus agro industriels (parche de café, cabosse de cacao, déchets de palmier à huile, bagasse de canne à sucre, pomme et coques d anacarde, tige de maïs, rejets d ananas, bois d hévéa, sciure de bois, ) et des déchets ménagers : - production de biomasse solide : briquettes, charbon végétal (biochar), compost, cendres fertilisantes, ; - production de biogaz ; - production de biocarburant. Les coûts d installation et d exploitation indiqués par IRENA sont respectivement : FCFA/kW et FCFA/kWh pour le combustible gazeux, FCFA/W et FCFA/kWh pour le combustible liquide et FCFA/W et FCFA/kWh pour le combustible solide. Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 18 / 36

19 L'énergie solaire En matière d énergie solaire, on constate que l ensoleillement annuel moyen sur un plan horizontal pour la Côte d'ivoire ces dix dernières années est de 5,25 kwh/m²/j tout en restant supérieur à 5 kwh/m²/j pour chacune des régions. Le tableau ci-dessous indique la répartition 2 de l ensoleillement mensuel par région : Mois Régions Janv Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept Oct. Nov. Déc. Moy. Sud (Abidjan) 5,40 5,80 5,51 5,32 4,97 4,51 4,50 4,34 4,51 5,18 5,40 5,27 5,06 Centre (Bouaké) Nord (Korhogo) 5,51 5,97 5,77 5,67 5,49 4,84 4,53 4,30 4,69 5,32 5,40 5,29 5,23 5,56 6,22 6,13 5,99 5,88 5,30 4,91 4,67 5,17 5,73 5,63 5,36 5,55 Ouest (Man) 5,50 5,91 5,75 5,56 5,39 4,87 4,51 4,41 4,84 5,36 5,39 5,28 5,23 5,50 6,02 5,82 5,70 5,49 4,80 4,42 4,08 4,43 5,23 5,40 5,29 5,18 Est (Abengourou) Tableau 2 : données d ensoleillement en kwh/m²/j pour différentes régions de la Côte d'ivoire La durée d ensoleillement varie entre et heures par an selon les régions. Ces données suffisent à convaincre de l existence d un potentiel pouvant satisfaire largement les besoins énergétiques de la population, notamment rurale selon les technologies en place. On note que les régions du Nord et de l Ouest sont mieux loties que celle du Sud dans laquelle le taux de couverture de l électricité est élevé. Selon les données de l IRENA, les coûts d installation et de cession d un système solaire photovoltaïque avec stockage d énergie sont dans une tendance baissière : le coût d installation passera de FCFA/W en 2011 à FCFA/W en 2015 tandis que le coût de cession passera de 75 à 130 FCFA/kWh en 2010 à 50 à 90 FCFA/kWh en 2015 pour des rendements de 14 %. Ces coûts peuvent être réduits par le choix d un meilleur rendement et par l effet d échelle selon la taille du projet dans une plage de 10 %. Il est manifeste que le système photovoltaïque est compétitif par rapport au système à Diesel dont les coûts proportionnels avoisinent 200 FCFA/kWh. 2 Source : (Données météos de la NASA) Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 19 / 36

20 Comparé au coût de cession de l énergie hors combustible de 9,47 FCFA/kWh et au coût de production de 59,09 FCFA/kWh actuel du système électrique ivoirien, le système photovoltaïque sera concurrentiel avec le système conventionnel à l horizon L énergie éolienne Le potentiel en énergie éolienne en Côte d Ivoire se situe généralement dans les régions montagneuses de l Ouest, sur le littoral au Sud et en partie dans l Est. La vitesse moyenne des vents est inférieure à 4,8 m/s. Elle se situe en deçà des valeurs qui permettent une exploitation efficiente, soit 6 m/s. Les coûts d installation et d exploitation indiqués par IRENA sont respectivement : à FCFA/W pour un facteur de capacité de 30 à 45 % et 35 à 55 FCFA/kWh. En synthèse et selon les données de coût de l IRENA : Micro-hydro électricité Biomasse Solaire Eolien Gaz Liquide Solide Capacité disponible (MW et GWh) Important ; une vingtaine de cours d eau de sites équitables à moins de 10 MW, soit 250 MW pour h de marche Important : rejets agro industriel et déchets ménagers 50 MW pour h de marche 50 MW pour h de marche 300 MW pour h de marche Important : 5,2 kwh/m²/j et h d ensoleillem ent par an, Marché de 400 MW pour h de marche Insuffisant : 4,3 m/s, soit 25 MW pour h de marche Coût d Installation FCFA/W 750 à à Coût d exploitation FCFA/kWh 10 à à à 55 Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 20 / 36

21 Approche méthodologique de développement des énergies renouvelables Le développement des énergies renouvelables en Côte d Ivoire peut se faire de deux manières par : le raccordement au réseau électrique interconnecté ou par mini réseau électrique, l équipement individuel (solaire, biogaz ) pour la population. Le marché de l énergie comprend les acteurs suivants : - l Etat ; - les opérateurs d installation, d exploitation, de maintenance et de commercialisation ; - les banques commerciales et de micro financement ; - les consommateurs et associations. La création de ces entités et leur organisation se feront dans un cadre réglementaire défini par l Etat où les droits et les obligations de chaque partie seront clairement précisés et les règles de suivi-évaluation définies. Il s agit d exploiter au maximum l opportunité de création d emplois qu offre l utilisation des énergies renouvelables dans le secteur de l énergie. Il convient de veiller au transfert de technologies, au renforcement des capacités des parties prenantes et surtout à la veille technologique en la matière. Raccordement au réseau électrique Le raccordement au réseau électrique interconnecté des moyens de production d électricité à partir des énergies renouvelables est une possibilité qui dépend des initiatives volontaristes de l Etat de Côte d Ivoire d une part et d autre part de promoteurs privés qui peuvent s installer comme des Producteurs Indépendants d Electricité (PIE/IPP) à travers une convention signée avec l Etat. La volonté de l Etat peut se matérialiser à travers des subventions au promoteur. Cette possibilité connaît des limites au regard des capacités financières réduites de l Etat quand on considère la mise en œuvre du projet pilote d électrification des localités rurales par les systèmes solaires photovoltaïques et les lourdeurs administratives de mise à disposition des fonds. La création de mini réseaux électriques nécessite une adaptation du cadre réglementaire pour définir les droits et devoirs des partenaires. Dans cette optique, l hybridation au solaire des 68 centrales isolées est envisageable. Ainsi, des IPP en énergie renouvelable peuvent s installer pour accroître la capacité de production des réseaux isolés en adéquation avec le cadre institutionnel existant. De même, la nécessité de fournir des subventions peut être freinée par les capacités financières limitées de l Etat. Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 21 / 36

22 Ainsi, les projets suivants peuvent être identifiés : - projets de production d électricité à partir de la biomasse (rejets agro-industriels de café, de cacao, de palmier, de canne à sucre, anacarde, maïs, d ananas, bois d hévéa, sciure de bois, ). A l instar du projet BIOKALA, quelques dizaines de projets d IPP ou d auto producteurs peuvent s installer sur le réseau interconnecté ou sur un mini réseau pour vendre l énergie électrique produite ; - projets de valorisation énergétique des ordures ménagères et industrielles. A l instar de SITRADE, du Groupe EOULEE et d ADERCI, les promoteurs assureront la transformation des ordures en briquettes ou compost, en cendre d engrais, en biogaz ou en électricité. Tout système de torchage de gaz issu des ordures devra être remplacé dans un bref délai par un système de production d énergie ou d électricité. Des ressources financières complémentaires seront recherchées par les promoteurs sur le marché du carbone au mieux que possible. - ybridation au solaire des 68 centrales isolées. Les 68 centrales isolées avec leur réseau associé feront l objet d hybridation à l énergie solaire photovoltaïque. Si l Etat ne dispose pas de ressources financières pour l investissement en production d énergie solaire et en réhabilitation du réseau, il est possible que deux ou trois opérateurs suite à un appel d offres ou par un financement à des taux concessionnels, puissent s installer en BOO ou BOOT pour des capacités individuelles de 100 kw à 1 MW. Ce schéma correspondrait au moins au schéma actuel du réseau électrique interconnecté et pourra servir de modèle pour la construction de mini réseaux alimentés par des sources d énergies renouvelables telles que la micro hydraulique, la biomasse, et si possible l éolien ; - projets de production d électricité à partir des sites sélectionnés de micro hydraulique. La production d électricité à partir des sites identifiés de micro hydraulique peut se faire dans le cadre de mini réseau électrique sur la base des expériences acquises suite à l hybridation des centrales isolées. La prise en charge partielle ou totale du réseau de distribution, avec éventuellement le mécanisme de subvention des branchements sur un fonds revolving sera faite par les producteurs indépendants ; - projets de production d électricité à partir de sites identifiés en solaire. De même, la production d électricité à partir des sites identifiés en solaire peut se faire dans le cadre de mini réseau électrique sur la base des expériences acquises suite à l hybridation des centrales isolées. Il faudra tenir compte des conditions d occupation des terres. La prise en charge partielle ou totale du réseau de distribution, avec éventuellement le mécanisme de subvention des branchements sur un fonds revolving sera faite par les producteurs indépendants. Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 22 / 36

23 - projets de production d électricité à partir de sites identifiés en éolien. Le potentiel éolien utilisable est limité aux zones de l Ouest montagneux, du Sud littoral et en faible partie de l Est. L utilisation de cette source d énergie aux conditions technico économiques prouvées est donc restreinte. La prise en charge partielle ou totale du réseau de distribution, avec éventuellement le mécanisme de subvention des branchements sur un fonds revolving sera faite par les producteurs indépendants. Tous ces projets peuvent être précédés par une étude d évaluation des potentialités en matière d énergies renouvelables selon la disponibilité de données spécifiques à chaque projet. Equipements individuels Afin de faciliter de manière harmonieuse l insertion et le développement des équipements individuels, des promoteurs sélectionnés pourront accéder au marché de l énergie sur la base des mécanismes de financement innovants avec les garanties, la coordination et les réductions éventuelles de taxes douanières et fiscales consenties par l Etat : - achat immédiat : il s agit du paiement cash qui ne sera possible que pour un nombre limité de personnes ; - location-vente à moyen terme : il s agit d un paiement échelonné sur une période donnée (le tiers du temps d amortissement de l équipement) ; - vente d énergie à terme : il s agit de paiement semblable à une facturation forfaitaire périodique (mensuelle ou bimestrielle) de l énergie. Les populations bénéficiaires pourront constituer en association ou à titre individuel des avoirs correspondant au tiers de l investissement déposés dans les banques de micro financement pour tenir compte des périodes de traite des populations rurales. Ces avoirs seront régulièrement fournis comme des prépaiements annuels pour garantir la capacité à payer et assurer le paiement régulier des factures définies. Les garantis de l Etat permettront de fournir des appuis financiers (des prêts, des subventions ou des dons) pour faciliter la trésorerie et assurer la rentabilité minimale suivant chaque projet confié à un investisseur après appel d offres ou sur acquisition de licence. Les appels d offres ou les licences concerneront une ou plusieurs zones géographiques définies et un ou plusieurs produits déterminés à partir des études de faisabilité technico-économiques à réaliser par l Etat. Pour chaque projet mis en œuvre par un investisseur, l Etat pourra endosser auprès de la banque de celui-ci un prêt à des taux concessionnel avec des différés correspondant au moins au tiers de la durée d amortissement des équipements à installer. Si l investisseur n est pas un opérateur, il sera payé à l issue de l installation avec la dette contracté. Dans ce cas, l Etat trouvera un opérateur par appel d offre ou par licence pour assurer le service d exploitation, de maintenance et de commercialisation. Le remboursement de la dette à la banque de l investisseur se fera par les paiements collectés après déduction des charges de l opérateur et des charges de l Etat, avec la garantie et les appuis financiers de l Etat. Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 23 / 36

24 Les produits concernés sont : - les kits solaires ; - les chauffe-eaux solaires ; - les séchoirs solaires ; - les lampes solaires ; - les recharges solaires ; - les équipements en biogaz ; - les équipements en biochar pour la production d électricité Il convient de distinguer trois niveaux de population dans le marché de l énergie par équipement individuel : - les populations des localités n étant pas raccordées au réseau électrique interconnecté ; - les populations des localités raccordées au réseau électrique interconnecté mais n étant pas des abonnés pour des motifs divers ; - les populations abonnées à l électricité susceptibles de bénéficier de système des énergies renouvelables. Sur localités, localités sont raccordées aux réseaux électriques. Le premier niveau de populations dans le marché de l énergie par équipement individuel concerne donc les populations des localités qui ne sont pas raccordées aux réseaux électriques. Les populations de ces localités peuvent faire l objet de programme de vulgarisation d équipement solaire dans le cadre d une pré électrification en tenant compte de leur besoin énergétique, leur capacité à payer et en fonction du plan directeur d électrification rurale pluriannuel défini et mis en œuvre. Au regard du taux d accès à l électricité dans les localités raccordées aux réseaux électriques, le deuxième niveau concerne les populations des localités électrifiées qui ne sont pas abonnées aux services publics de l électricité à cause des coûts de branchement, des frais d abonnement et du niveau de tarif au-delà de leur capacité financière à payer. Le mécanisme de financement applicable aussi bien au système interconnecté peut faciliter leur accès au service énergétique. Le dernier niveau concerne les abonnés aux services publics de l électricité pouvant faire l objet de proposition de raccordement à un équipement solaire à des tarifs compétitifs l instar des clients proposé dans le projet mentionné dans les encadrés ci-dessous. Un client a un besoin donné de capacité dont le coût est estimé au cash. Il devra épargner à la banque commerciale ou une structure de micro financement sur 1 à 2 ans, un montant comme caution pour donner droit à l installation. Il paiera une facture calculée ou forfaitaire par bimestre et renouvèlera à chaque traitre (récolte, recette cash), la somme annuelle de facturation. Le paiement permet de rembourser l investissement sur une période donnée inférieure à la durée de vie de l équipement. La période restante détermine le montant pour constituer la marge brute d exploitation afin d assurer les charges d exploitation, de maintenance dont le renouvellement des équipements tels que la batterie, le paiement des salaires, des taxes fiscales et de dégager le bénéfice de l entreprise. Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 24 / 36

25 Pour apprécier les coûts et les mécanismes de financement, trois exemples de financement pour une vulgarisation de kits solaires photovoltaïques pour une durée de 25 à 30 ans sont présentés. Le tableau suivant présent à titre indicatif les flux financiers estimatifs. Exemple 1 Exemple 2 Exemple 3 Besoin individuel (Wc) Investissement Cash (FCFA TTC) Epargne individuelle (FCFA) Durée d épargne individuelle (an) 1 1 à 2 2 Facturation bimestrielle (FCFA TTC) Montant facturé et à épargner annuellement (FCFA TTC) Taux d actualisation Durée de remboursement linéaire (an) 13, ,33 Durée de remboursement actualisée (an) Montant payé cumulé linéaire sur 25 ans (FCFA TTC) Montant payé cumulé actualisé sur 25 ans (FCFA TTC) Taxe étatique 0% 10% 10% Revenu de l Etat sur 25 ans (FCFA TTC) Marge bénéficiaire linéaire sur 25 ans (FCFA TTC) Marge bénéficiaire actualisée TRI Tableau 3 : flux financiers estimatif Pour une zone considérée et un niveau attribué de clients de abonnés, on a : Exemple 1 Exemple 2 Exemple 3 Investissement en milliards de FCFA Tableau 4 : niveaux d investissements Des marchés de 10 à 30 milliards de FCFA sur 25 ans peuvent être attribués à des promoteurs de services énergétiques pour l installation des équipements individuels en énergies renouvelables et/ou l exploitation, la maintenance et la facturation. Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 25 / 36

26 GOOGLE INVESTIT DANS LE SOLAIRE par Stéphane Larcher, le 15 juin :35 L entreprise californienne vient d injecter 280 millions de dollars dans Solarcity, une société qui installe puis loue des panneaux solaires pour les habitations. Cela fait désormais plusieurs années que les entreprises de technologies se repeignent en vert. Il faut être green Tech. Parfois, il s agit plus de déclarations d intentions que de réalités. Pas pour Google. En effet, de longue date, l entreprise investit massivement dans des projets «Green» soit pour ses propres équipements soit au travers d un financement d autres projets. C est dans ce dernier cadre que rentre l investissement de 280 millions de dollars que Google vient de consentir à SolarCity. Le modèle économique de cette société est d installer des panneaux solaires sur des habitations puis de les louer. Elle finance ainsi une installation souvent trop onéreuse pour un particulier et récupère sa mise en louant les panneaux solaires aux dits habitants des maisons ainsi équipées. Jusqu à présent, SolarCity aurait ainsi équipé près de foyers dans le sud des Etats-Unis, en Arizona et en Californie principalement. Avec cette somme d argent mise à disposition par Google, SolarCity pourrait équiper de 7 à foyers supplémentaires. Selon plusieurs analystes américains, la décision de Google a une double signification. Tout d abord, elle signifie que de plus en plus d entreprises privées et non plus seulement des banques ou des acteurs de l énergie sont intéressées à financer en capital-risque des sociétés qui proposent des énergies alternatives. En second lieu, cela montre que le marché du solaire atteint désormais une croissance susceptible d attirer les acteurs de l IT, habitués à des croissances annuelles à 2 voire 3 chiffres. Dans le modèle économique de SolarCity, le client ne débourse pas un centime pour l installation de ses panneaux solaires et s engage sur un contrat de plusieurs années avec l entreprise pour lui verser chaque mois un montant qui est de 10 à 20% inférieur à ce qu il payait précédemment pour sa consommation électrique. Selon la Solar Energy Industries Association, le nombre de foyers américains équipés de panneaux solaires est passé de à entre 2006 et 2010 Encadré 1 : expérience de vente d électricité par kit aux USA Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 26 / 36

27 Adrien Tsagliotis JDN 15/06/11 15:25 GOOGLE investit 280 millions de dollars dans les panneaux solaires DERNIÈRE MINUTE Les mauvais résultats de Google font paniquer les marchés La paye des militaires bloquée par un bug depuis un an Google menace de déréférencer les médias français Toute l'actualité web & tech Google investit 280 millions de dollars pour financer l'installation de panneaux solaires à destination des particuliers. Google vient de réaliser son plus important investissement dans les énergies renouvelables, avec près de 280 millions de dollars dépensés dans un projet d'installation de panneaux solaires à destination des particuliers C'est la start-up SolarCity, spécialiste de l'énergie solaire qui mènera l'opération. Cet investissement va permettre aux habitants concernés de ne pas supporter les frais d'installation, souvent élevés, mais sera rentabilisé par le paiement d'une redevance mensuelle. Un modèle qui devrait tout de même être rentable pour les habitants car elle sera en grande partie compensée par les économies réalisées sur les factures d'électricité. Google devrait rester propriétaire des installations et pourrait réaliser un bon retour sur investissement, "meilleur que si l'argent était bloqué à la banque", explique Lyndon Rive, CEO de SolarCity. Ce dernier précise qu'avec Google comme investisseur, il "espère que cela convaincra d'autres entreprises que le solaire est un bon investissement". Encadré 2 : expérience de vente d électricité par kit aux USA Ce promoteur n est pas un vendeur d équipement, ni un investisseur demandant un remboursement de son investissement avec des intérêts pour 36 mois, soit 3 ans comme la plupart des investisseurs. Mais, il s installe comme un opérateur permanent de service énergétique, qui dans ce cas spécifique concurrence les opérateurs du secteur du système interconnecté Des mesures d accompagnement Des mesures d accompagnement pour la vulgarisation des énergies renouvelables peuvent comprendre : la mise en place d une centrale d achat des équipements solaires, la mise en place d un cadre normatif et réglementaire La maîtrise de l énergie Le marché de l efficacité énergétique est en principe rentable avec des temps de retour de 2 à 3 ans au regard du potentiel de maîtrise de l énergie estimé à 30 % dans les bâtiments et l industrie. Un retour d expérience en matière de technologies et de cadre de mise en œuvre existe pour permettre le développement de l efficacité énergétique en Côte d Ivoire. Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 27 / 36

28 Les projets identifiés dans le SME 2011 sont suffisants. Il faudra envisager la mise en place d un fonds revolving et le renforcement des capacités des opérateurs en la matière. Le programme de maîtrise de l énergie dans les bâtiments (privé et public) nécessite un phasage comme suit : identifier les ESE (Entreprise de Services Eco énergétiques) et formaliser un accord de partenariat pour la mise en œuvre des projets de maîtrise de l énergie dans les bâtiments privés et administratifs ; formaliser un accord d agrément avec l Etat ivoirien pour la mise en œuvre des projets de maîtrise de l énergie dans les bâtiments administratifs ; formaliser un accord d agrément avec les établissements privés pour la mise en œuvre des projets de maîtrise de l énergie dans les bâtiments privés ; soumettre des requêtes (bâtiments privés et administratifs) de financement auprès des bailleurs de fonds ; mettre en œuvre les projets de maîtrise de l énergie dans les bâtiments privés et administratifs (audit, mise en œuvre des mesures) Identification des projets d investissement dans les énergies renouvelables et en maitrise de l énergie Outre les projets identifiés plus haut, il apparait des projets que l on peut développer selon les axes stratégiques comme suit : Axe Stratégique : énergie durable par le développement des énergies nouvelles et renouvelables et de l efficacité énergétique. Objectif : développer un programme de communication et de sensibilisation des parties prenantes. - mise en place d un site web pour les énergies renouvelables et l efficacité énergétique ; - institution d un salon annuel des énergies renouvelables et de l efficacité énergétique regroupant les promoteurs de projets, les investisseurs, les chercheurs, les fabricants, les collectivités territoriales, les étudiants et les partenaires au développement ; - mise en place d une revue périodique de promotion des énergies renouvelables et de l efficacité énergétique ; - promotion des publications techniques sur les énergies renouvelables et l efficacité énergétique. Objectif : valoriser et sécuriser les ressources naturelles et les résidus agricoles. - valorisation et sécurisation des ressources naturelles ; forêts, bois d hévéa, bois de teck, - valorisation et sécurisation des résidus agricoles ; café, cacao, anacarde, maïs, palmier. Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 28 / 36

29 Objectif : vulgariser les technologies de production d énergie à partir du solaire et du vent. - programme d hybridation des 68 centrales isolées ; - programme d installation de l EP au solaire ; - programme de construction de centrales d achat des équipements solaires ; - programme de vulgarisation d équipements solaires ; - projet de construction d une usine de briqueteries ; - projet de production de bioénergie. Axe Stratégique : Cadre institutionnel, renforcement des capacités et organisation, Objectif : mettre en place un cadre institutionnel et réglementaire des énergies renouvelables et de l efficacité énergétique. Mise en place d un cadre institutionnel et réglementaire des Énergies renouvelables et de l efficacité énergétique. Objectif : renforcer les capacités depuis la formation de base à la formation continue - développement des modules d enseignement à l école (primaire et secondaire) et les instituts supérieurs et centre de recherche (IREN, INP-HB, I2T, ) ; - renforcement des capacités et perfectionnement des structures et ministères impliqués dans les énergies renouvelables et l efficacité énergétique ; - renforcement des capacités et perfectionnement des opérateurs nationaux Objectif : mettre en place un cadre de normes et de réglementation des énergies renouvelables et de l efficacité énergétique. - identification et acquisition des normes applicables aux énergies renouvelables et à l efficacité énergétique en collaboration avec CODINORM ; - élaboration des spécifications techniques des équipements en énergies renouvelables et de maîtrise de l énergie pour les bâtiments, le transport et les équipements ; - élaboration des procédures mise au rebus d équipements spécifiques usagés et de recyclage des équipements en énergie renouvelable et en efficacité énergétique. Axe Stratégique : viabilité financière Objectif : mettre en place des mesures financières incitatives. - création de mécanismes innovants de financement pour le développement des énergies renouvelables ; - création de fonds revolving pour l efficacité énergétique ; - mise en place de mesures incitatives pour le développement des énergies renouvelables et de l efficacité énergétique (suppression des droits de douane et exonération de taxes sur une période définie). Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 29 / 36

30 4. PLAN D ACTIONS ET D INVESTISSEMENTS 4.1. Planning / programmation des actions Plan de programmation de la capacité à installer en énergie renouvelable Titre du projet Promotion EN & R pour communauté rurale (Promotion des énergies renouvelables pour l électrification décentralisée en vue de la création d activités génératrices de revenus en zones rurales) Période réalisation proposée TOTAL (MW) CT MT LT ( ) ( ) ( ) ,5 0,5 Aménagement hydroélectrique de Drou 1,5 1,5 Microcentrale hydroélectrique de 300 kw sur le fleuve Agnéby 0,3 0,3 Aménagement hydroélectrique d Aboisso Bia 5 5 Projet pilote 100 kw d'énergie éolienne 0,1 0,1 Projet d'installation de 600 plateformes multifonctionnelles dans les localités isolées du réseau électrique 2 2 Projet Groupe EOULEE portant Production d électricité par utilisation du biogaz de la décharge d Akouédo 8,2 8,2 Centrale solaire PCCI 01 (Centrale solaire photovoltaïque TD CONTINENTAL) Centrale BIOKALA de production d'électricité à partir de rejet de palmier PROGRAMME ADDITIONNEL (MW) Total 0 12,9 1, projets micro-hydroélectricité projets biomasse projets solaires projets eoliens Puissance installée en EnR TOTAL GENERAL (MW) 1086, ,9 77,3 66,5 90, Puissance installée en Energie Conventionnelle (MW) part dans le mix énergétique de la Côte d'ivoire 5% 15% 20% Tableau 5 : plan de programmation de la capacité à installer Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 30 / 36

31 Plan d Investissements Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 31 / 36

32 Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 32 / 36

33 Tableau 6 : plan d investissements Séminaire National sur 2012 / Groupe thématique N 4 : Energies Renouvelables et Maîtrise de 33 / 36

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