Diagnostic santé-social du Pays du Bocage Bressuirais

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1 PAYS DU BOCAGE BRESSUIRAIS DIAGNOSTIC Diagnostic santé-social du Pays du Bocage Bressuirais Avec le financement de : Avec la collaboration de : VUE D ENSEMBLE ARS - CONSEIL REGIONAL - IAAT - ORS - PAYS DU BOCAGE BRESSUIRAIS JUIN 2012

2 Sommaire Présentation de la démarche et des objectifs Diagnostic santé-social du Pays du Bocage Bressuirais Dans le contexte de la territorialisation des politiques de santé, les acteurs des Pays et Aggloméra- Thème 1 : Données générales tions commencent à mener des actions en faveur Fiche 1.1 : Présentation du Pays de la santé entendue au sens large, en incluant la Fiche 1.2 : Revenus, emploi et données sociales prévention au-delà du curatif et en croisant les enjeux de santé avec ceux du développement local. Fiche 1.3 : Minima sociaux et bas revenus Fiche 1.4 : Accès aux soins et au logement Le «Panorama de la Santé en Poitou-Charentes» réalisé dans le cadre des travaux du Plan Régional Thème 2 : Etat de santé de Santé Publique (PRSP), ainsi que l «Atlas social Fiche 2.1 : Mortalité en Poitou-Charentes», sont des supports de ces Fiche 2.2 : Morbidité diagnostics Santé-Social à l échelle des Pays. Fiche 2.3 : Alcool, tabac et autres addictions L objectif de ces diagnostics est, d une part, de Fiche 2.4 : Santé mentale permettre aux acteurs locaux de mieux appréhender les problèmes de santé constatés sur leur territoire, de se les approprier afin de mettre en place Fiche 3.1 : Eau et santé Thème 3 : Environnement et santé des actions concrètes, et d autre part de mettre à Fiche 3.2 : Air et santé disposition des territoires une méthodologie rigoureuse, validée par les différents partenaires (Etat, Thème 4 : Offre de soins Assurance Maladie, Conseil Régional, ARH, Pays), et Fiche 4.1 : Médecins libéraux harmonisée de façon à permettre une lecture régionale à partir de données déjà disponibles. Fiche 4.2 : Autres professionnels libéraux Fiche 4.3 : Offre hospitalière Les limites d interprétation Les données qui sont présentées dans les diagnostics santé-social sont issues de sources statistiques existantes et n ont pas fait l objet d enquêtes spécifiques. Par ailleurs, les fiches qui composent ces panoramas locaux sont indépendantes les unes des autres et les données qui les composent ne peuvent en aucun cas être rapprochées les unes des autres pour établir des relations de cause à effet entre tel déterminant et tel problème de santé. Il s agit de données statistiques agrégées (dernière année disponible au moment de la rédaction) dont la qualité est variable selon les sources et les effectifs considérés. Thème 5 : Prise en charge des populations Fiche 5.1 : Prise en charge des personnes âgées à domicile Fiche 5.2 : Prise en charge des personnes âgées en établissement Fiche 5.3 : Prise en charge du handicap Fiche 5.4 : Prise en charge des enfants de 0 à 6 ans et la santé scolaire Thème 6 : Vue d ensemble Fiche 6.1 : Typologie des cantons Fiche 6.2 : Synthèse des entretiens Glossaire Note : les données présentées à l échelle du canton concernent toutes les communes de ce canton y compris celles n appartenant pas au Pays du Bocage Bressuirais. Pour la fiche 2.2, les Affections longue durée sont au code postal, elles concernent donc également des communes n appartenant pas toutes au Pays du Bocage Bressuirais Sommaire Pays du Bocage Bressuirais CONSEIL REGIONAL ARS IAAT ORS Juin 2012

3 Données générales Fiche 1.1 : Présentation du Pays Bressuire, pôle principal du Pays, rassemble plus d 1/3 de la population territoriale ( habitants en 2008) et concentre plus de 40 % de l emploi (9 499 emplois). Doté d un très bon niveau d équipements en services de base, il accueille aussi une partie importante des plus grands établissements du territoire. Bressuire génère ainsi une attractivité par l emploi importante que ce soit sur les actifs habitant ou pas le pays. Des liens affirmés existent entre Bressuire et les pôles secondaires que sont Nueil-Les- Aubiers, Mauléon, Cerizay, Courlay et La Forêtsur-Sèvre. Les déplacements domicile-travail sont en effet très importants entre ces pôles et s exercent fréquemment dans les deux sens. Bressuire est aussi connecté de manière significative aux pôles extérieurs de Thouars et Airvault à l est, Parthenay et Moncoutant au sud. Le nord-ouest du Pays (Mauléon, en particulier) est quant à lui fortement orienté vers le Maine-et-Loire (Cholet, notamment) et la Vendée (Mortagne-sur-Sèvre et Saint-Laurent-sur- Sèvres). Pour l ensemble du pays, ce sont : - 26,4% des actifs habitant le pays qui travaillent en dehors du pays ; - 25,8% des emplois du pays qui sont occupés par des actifs habitant en dehors du pays. Une démographie en augmentation depuis 1999 Données générales En termes de dynamiques démographiques, la quasi-totalité des communes du pays observe une augmentation de population et de résidences principales entre 1999 et 2008, caractéristique qui se trouve renforcée sur les communespôles et quelques communes environnantes. Pays du Bocage Bressuirais ARS - CONSEIL REGIONAL - IAAT - ORS Juin2012

4 Données générales Fiche 1.2 : Revenus, emplois et données sociales Le pays du Bocage Bressuirais compte près de habitants en Il connaît une progression démographique de 0,6 % par an entre 1999 et 2008, principalement due au solde naturel, et la plus importante depuis Le territoire est caractérisé par la jeunesse de sa population : la part des moins de 20 ans représente plus d 1/4 de la population (25,2% soit 1,8 pts de plus qu en Deux-Sèvres) quand la part des 60 ans et plus en constitue 23 % (-2,3 pts de moins qu en Deux-Sèvres). En 2009, le revenu net annuel moyen par foyer fiscal ( euros) est inférieur mais proche de ceux du département et de la région. Le taux d emploi du pays, très élevé (de 69,1 %), figure parmi les plus importants des pays de Poitou-Charentes. S il présente un écart de 5,5 pts avec le taux d emploi régional, sa hauteur est néanmoins une caractéristique du département des Deux-Sèvres. L indicateur de chômage est quant à lui très faible (5,6 % fin 2010) et inférieur à celui du département (de 1,4 pts). L importance de l emploi industriel marque le territoire : il constitue 30 % de l emploi du Pays, alors qu il pèse 17 % dans les Deux-Sèvres (15 % en Poitou-Charentes). Le tissu économique 93 % des établissements présents sur le Pays ont moins de 20 salariés. De grands établissements y sont également implantés : 24 établissements ont plus de 100 salariés, dont 9 plus de 200. Le plus grand nombre d entre eux est implanté sur la commune de Bressuire. Nueil-les-Aubiers, Mauléon et Cerizay en accueillent également plusieurs. Un taux d emploi le plus élevé des pays de la région Logements en 2008 Part en % Nombre total logements résidences principales 92,0 88,3 79,7 % résidences secondaires ou occasionnelles Evolution entre 1999 et ,3 5,1 13,0 % logements vacants 5,6 6,6 7,3 % total des logements 1,6 1,3 1,6 % résidences principales 1,5 1,4 1,4 résidences secondaires ou occasionnelles -0,9 1,1 Rapport résidences secondaires ou occ. résidences principales Pays du Bocage Bressuirais Deux- Sèvres Poitou- Charentes unités Population en 2008 Nombre d'habitants habitants Densité de population 66,2 60,8 67,9 hab./km² Evolution de population entre 1999 et ,6 0,6 0,7 en %/an Nombre de ménages en ménages Part dans la population totale en 2008 des moins de 20 ans 25,2 23,4 22,6 % des plus de 60 ans 23,2 25,5 26,5 % dont : des ans 14,3 14,7 15,6 % des plus de 75 ans 8,9 10,8 11,0 % Part des femmes dans la population totale 50,1 51,0 51,6 % Part des femmes de 60 ans et plus dans la population des plus de 60 ans 54,0 55,5 56,1 % Part des femmes de 75 ans et plus dans la population des plus de 75 ans 58,6 60,3 61,3 % Part des 15 ans et plus sans diplôme 20,9 18,5 18,6 % Part des femmes de 15 ans et plus sans diplôme 21,5 18,9 19,3 % Revenus 2009 Revenu net annuel moyen par foyer fiscal 2,3 % logements vacants 0,4 0,4 1,7 % 2,6 5,8 16,3 % source : INSEE, RP euros Part des foyers fiscaux imposables 48,2 49,7 49,8 % Source : DGI, Ircom 2009 Pays du Bocage Deux- Poitou- Bressuirais Sèvres Charentes unités Emploi en 2008 nombre d'emplois emplois taux d'emploi des ans 69,1 67,6 63,6 % taux d'emploi des femmes de ans 64,1 63,8 59,7 % emploi en 2008 par secteur d'activité agriculture 7,9 6,3 5,8 % Industrie 30,2 16,9 15,2 % construction 8,7 7,8 7,8 % commerce-transport-services 29,5 40,5 39,3 % administration 23,6 28,6 31,9 % source : INSEE, RP 2008 Demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) au 31 décembre 2010 Pays du Bocage Bressuirais DEFM tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, sans emploi (Cat. A) DEFM tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi (Cat. ABC) Poitou- Charentes Deux- Sèvres unités defm defm Indicateur de chômage DEFM Cat. A 5,6 7,0 9,1 % Indicateur de chômage DEFM Cat. ABC 10,8 11,7 14,0 % Source : Pôle emploi, Dares, STMT ; INSEE, RP 2008 Données générales Nombre d'établissements par tranche d'effectif salarié selon le secteur d'activité sur le Pays du Bocage Bressuirais (hors agriculture) - 1er janvier salarié 1 à 9 salariés 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 à 99 salariés 100 à 199 salariés 200 sal. ou + Total Industrie Construction Commerce Services marchands Adm. Publique, éducation, santé et action sociale Total source : INSEE Sirène, dénombrement des établissements au 1er janv. 2010

5 Données générales Fiche 1.3 : Minima sociaux et bas revenus Plus de picto-charentais couverts par les minima sociaux 1 En 2010 en Poitou-Charentes, 9,5 % de la population est couverte (assurés et ayant-droits) par au moins un minimum social, soit personnes. En Deux-Sèvres, cela concerne 7,8 % de la population soit personnes. La situation est comparable à la région concernant les départements de la Charente-Maritime et la Vienne, alors que pour la Charente, la part de la population couverte y est supérieure (11,2 %). Source : INSEE (Tableau de bord social) Des revenus plus faibles dans la région que sur l ensemble de la France métropolitaine Dans la région, 46 % des ménages fiscaux ne sont pas imposables en 2009 (41 % en France métropolitaine). Ce chiffre est légèrement plus élevé en Deux-Sèvres (48 %) et en Charente (47 %) à l inverse, de la Vienne (45 %) et de la Charente-Maritime (45 %). En 2009, le revenu médian 2 en Deux- Sèvres est plus faible que celui de la région ( contre ), en France métropolitaine, il est de Source : INSEE (Dispositif revenus fiscaux localisés des ménages 2009) 1 Minimum social RSA, AAH, ASS, Minimum Vieillesse (voir glossaire) Le RSA remplace le RMI à partir du 1 er juin Il est versé à des personnes qui travaillent déjà et dont les revenus sont limités ou à des personnes sans activité, notamment les anciens bénéficiaires du RMI ou de l API. 2 Le revenu fiscal correspond à la somme des ressources déclarées par les contribuables sur la déclaration des revenus, avant tout abattement. Il ne correspond pas au revenu disponible : Revenu médian : 50 % de la population vivent avec au maximum le montant indiqué. Une population moins couverte par le RSA, des revenus fiscaux plus bas qu en région Part de la population couverte par au moins un minimum social 1 en 2010 pour les cantons du Pays Bressuirais (en %) Bressuire 8,3 Cerizay 5,5 Mauléon 6,9 Bocage Bressuirais 7,1 Deux-Sèvres 7,8 Poitou-Charentes 9,5 Source : INSEE (Tableau de bord social) Réalisation : ORS Poitou-Charentes 1. INSEE Poitou-Charentes. Bilan économique et social 2008 : Chômage. Cahier de Décimal n 52. Juin p INSEE Poitou-Charentes. Site internet visité le 15 décembre Tableau de bord social Poitou-Charentes : Visité le 8 mars Premier quartile et médiane des revenus fiscaux 2 en 2009 (en ) Bressuire Premier quartile des revenus fiscaux Médiane des revenus fiscaux Source : INSEE (Tableau de bord social) Réalisation : ORS Poitou-Charentes La Maison de l Emploi Le Pays a réalisé l'investissement en 2000, bien avant la Loi Borloo de 2005 qui s'est appuyée, notamment, sur cet exemple pour en généraliser le principe. Ouverte en 2000, cette Maison de l'emploi réunit sur un même site Pôle Emploi, l'association Maison de l'emploi (qui regroupe le Comité de Bassin d'emploi et la Mission Locale), le Centre d'information et d'orientation, la Direction Départementale du Travail, de l'emploi et de la Formation Professionnelle, le relais de la Région Poitou-Charentes "Validation des Acquis de l'expérience" et le Pays du Bocage Bressuirais. Localement, le partenariat entre les structures de l'emploi a prouvé son efficacité lors des plans de reconversion liés à des fermetures d'entreprises. Cerizay Mauléon Bocage Bressuirais Deux-Sèvres Poitou-Charentes E n 2010, personnes sont couvertes par au moins l un des quatre principaux minima sociaux, soit 7,1 % de la population du Pays du Bocage Bressuirais (7,8 % en Deux-Sèvres et 9,5 % en Poitou-Charentes). La part de la population bénéficiant d au moins un minimum social est plus importante pour le canton de Bressuire (8,3 %) et à l inverse plus basse pour le canton de Mauléon (5,5 %) par rapport à la moyenne du Pays, du département et de la région. Les Revenus de solidarité active (RSA), RSA socle + activité et RSA activité bénéficient aux foyers ayant de petits revenus du travail, contrairement au RSA socle dont bénéficient les personnes n ayant pas de revenu du travail. Le Pays du Bocage Bressuirais comptabilise une proportion plus faible de sa population couverte par le RSA par rapport au taux moyen régional (4,0 % vs 6,3 %). Il existe des disparités cantonales au sein du Pays concernant la population couverte par cette prestation sociale : 5,1 % pour le canton de Bressuire, 3,8 % pour celui de Cerizay et 2,8 % pour Mauléon. Le Pays du Bocage Bressuirais compte 852 allocataires du RSA (soit bénéficiaires), parmi lesquels 66,2 % sont des allocataires du RSA socle (RSA socle seul + RSA socle et activité), ce qui est inférieur au département et à la région (68,4 % et 72,2 % d allocataires). Cette proportion est de 71,4 % pour le canton de Bressuire, 61,9 % pour celui de Cerizay et de 57,7 % pour Mauléon. En 2009, le Pays du Bocage Bressuirais a un revenu fiscal médian inférieur à celui de la région Poitou-Charentes ( vs par unité de consommation). Le canton de Cerizay se distingue par un revenu fiscal médian très en deçà de ceux des autres échelons géographiques Données générales

6 Données régionales Plus de 5 % de la population bénéficient de la CMUc dans la région En 2010, 5,4 % de la population régionale bénéficie de la couverture maladie universelle complémentaire (CMUc). En Deux-Sèvres, cela concerne 4 % de la population, 6,5 % en Charente, 5,5 % en Charente-Maritime et 5,6 % en Vienne. Source : INSEE (Tableau de bord social) Un peu plus d une personne sur dix est allocataire d une aide au logement dans la région En 2010, 10,2 % des habitants de la région Poitou-Charentes sont allocataires d une aide au logement. Ce taux est plus élevé dans la Vienne (12 %), du fait notamment de la présence d étudiants. Le département des Deux-Sèvres compte 9,1 % d allocataires d une aide au logement. Pour ce qui est de la Charente et de la Charente-Maritime, les taux d allocataires sont respectivement de 9,7 % et 10 % de leur population. Source : INSEE (Tableau de bord social) Un taux de logement social public comparable à la région En 2010, le département des Deux- Sèvres compte 40 logements sociaux publics pour habitants, contre 44 en région. La Vienne présente un taux plus important (56,3 ) que celui de la région, alors que la Charente-Maritime a le taux le plus bas de la région avec 38,8 pour hab. En France métropolitaine, en 2009, ce taux était de 70,4 pour habitants. Source : INSEE (Tableau de bord social) Fiche 1.4 : Accès aux soins et au logement Un niveau social en très nette dégradation par rapport au département et à la région Part de la population du Pays couverte par la CMU complémentaire (assurés et ayants-droit) en 2010 et évolution (en %) Part de la population couverte Évolution Bressuire 04,4 + 11,1 Cerizay 03,2 + 17,8 Mauléon 02,4 + 22,2 Bocage Bressuirais 03,5 + 15,0 Deux-Sèvres 4,0-1,2 Poitou-Charentes 5,4 + 2,0 Source : INSEE (Tableau de bord social) Exploitation : ORS Poitou-Charentes Source : INSEE (Tableau de bord social) Exploitation : ORS Poitou-Charentes E n 2010, personnes bénéficient de la couverture maladie complémentaire (CMUc) dans le Pays du Bocage Bressuirais, soit 3,5 % de la population ; ce qui est légèrement en-dessous de la proportion observée dans le département (4 %) et dans la région (5,4 %). La part de la population couverte par la CMUc varie de 2,4 % pour Mauléon à 4,4 % pour le canton de Bressuire. Au cours de la période , la population couverte par la CMUc augmente de 15 % sur le Pays du Bocage Bressuirais, et de 2 % pour le Poitou-Charentes, alors qu elle est en diminution d un peu plus d un point pour les Deux-Sèvres. Les cantons de Cerizay et de Mauléon présentent une augmentation de la population couverte, respectivement de 18 % et 22 %. En 2010, le territoire compte 43,7 logements sociaux pour habitants (soit habitations), ce qui est comparable au taux régional (44 ) mais supérieur à celui des Deux-Sèvres (39,8 ). Les différences sont importantes au sein des cantons : 50,2 pour Cerizay, 42,9 pour Bressuire et 39,2 pour Mauléon. Toujours en 2010, le Pays comptabilise allocataires d une aide au logement, soit 8,7 % de sa population, ce qui est plus bas que les taux départemental et régional (9,1 % vs 10,2 %). Le canton de Bressuire (10,1 %) est le seul pour lequel la part d allocataires de l aide au logement est plus élevée que le taux moyen du Pays mais aussi du département. En 2007, le parc privé potentiellement indigne (PPPI) représente 2,1 % de l ensemble des résidences privées des communautés de communes Cœur de Bocage et du Delta Sèvre Argent, ce taux est de 4,7 % en Deux-Sèvres. Le nombre de PPPI diminue depuis 2003 dans ces communautés de communes et dans le département. La part des PPPI de catégorie cadastrale 6 (catégorie de logements médiocres) représente 11,8 % de l ensemble des résidences privées de catégorie cadastrale 6 dans la communauté de communes Cœur de Bocage, 11,3 % dans celle du Delta Sèvre Argent et 12,6 % en Deux-Sèvres. Pour les catégories cadastrales 7 et 8 (logements dégradés), les PPPI représentent 60,2 % dans la communauté de commune Cœur de Bocage, 54,2 dans celle du Delta Sèvre Argent et 59,4 % en Deux-Sèvres. En 2007, le risque de saturnisme pour les enfants âgés de 6 ans ou moins et habitant dans une résidence privée construite avant 1949 est de 3,4 % dans la communauté de commune Cœur du Bocage, 2,6 % dans la communauté de commune du Delta Sèvre Argent et 8,1 % dans les Deux-Sèvres. Source : FILICOM 2007 MEDDTL d après DGFIP, traitement CD ROM PPPI Anah 1. ORS Poitou-Charentes. Précarité in Panorama de la santé Poitou-Charentes Mars p. 2. FNORS. Inégalités socio-sanitaires en France, de la région au canton pp Tableau de bord social Poitou-Charentes : - visité le 15 décembre 2011 Logements sociaux publics (pour hab.) et allocataires d une aide au logement (en %) en 2010 Logements sociaux ( ) Allocataires d une aide au logement (%) Bressuire 42,9 10,1 Cerizay 50,2 07,3 Mauléon 39,2 08,0 Bocage Bressuirais 43,7 08,7 Deux-Sèvres 39,8 9,1 Poitou-Charentes 44,0 10,2 Données générales

7 Mortalité, morbidité et facteurs de risque En 1990, l espérance de vie des pictocharentaises était de 81,8 ans, les plaçant au 1 er rang des régions françaises. Avec 74,2 années, les picto-charentais occupaient le 2 ème rang. En 2008, cette longévité atteint 84,8 ans pour les femmes (3 ème rang). L espérance de vie des hommes passe, quant à elle, à 77,8 années (8 ème rang). 420 décès annuels dans le Pays du Bocage Bressuirais dont 18,6 % avant 65 ans Sur la période , décès sont observés (2 027 chez les hommes et chez les femmes), dont 702 prématurés 2 (avant 65 ans). Les maladies de l appareil circulatoire sont à l origine de près de 29 % des décès (contre 30 % en région), devancées par les tumeurs avec 30 % (28 % en région). Les causes extérieures de traumatismes et empoisonnements (suicide, accident de la circulation ) représentent environ 7 % des décès (8 % en région) et les maladies de l appareil respiratoire 5 % (contre 6 % en région). Les hommes, davantage concernés par la mortalité prématurée Les décès prématurés 2 sont plus fréquents chez les hommes que chez les femmes. Le Pays du Bocage Bressuirais confirme cette règle avec 53 décès masculins annuels moyens sur la période d étude, soit 24 % des décès, contre 24 dans la population féminine, soit 12,5 %. Fiche Une 2.1 : sous-mortalité Mortalité masculiine par maladies de l appareil respo- Une situation plutôt favorable sur le plan de la mortalité Indices comparatifs de mortalité 1 (ICM) du Pays du Bocage Bressuirais pour la mortalité générale, prématurée 2, prématurée évitable 3 et pour les principales causes de décès, selon le sexe entre 2001 et 2009 (ICM Poitou-Charentes = 100) Hommes Mortalité générale Mortalité prématurée Mortalité prématurée évitable Maladies de l appareil circulatoire Tumeurs Accidents et autres morts violentes Maladies de l appareil respiratoire Femmes Indices comparatifs de mortalité 1 (ICM) toutes causes confondues dans les cantons du Pays du Bocage Bressuirais entre 2001 et 2009 (ICM Poitou-Charentes = 100) Surmortalité significative Sous-mortalité significative Pas de différence significative Limites du Pays Limites des cantons Attention : les ICM ne peuvent pas être comparés les uns aux autres, tant au niveau des causes de décès que des cantons ou du sexe. La seule base de comparaison pour chaque sexe (et/ou territoire) est la mortalité observée en Poitou-Charentes pour la même cause de décès (population de référence = 100). S ur la période et à structure d âge égale, la mortalité générale chez les hommes du Pays du Bocage Bressuirais est significativement inférieure au niveau régional de 13 % ; il en est de même pour toutes les autres causes de décès masculins, par rapport à la région Poitou- Charentes. Chez les femmes en revanche, la mortalité générale n est quant à elle pas significativement différente de celle de la région, de même pour la mortalité par tumeurs, par accidents ou morts violentes et par maladies de l appareil circulatoire. Toutefois, on observe, comme chez les hommes, une sous mortalité par décès prématurés évitables ou non (respectivement de 18 et 12 %) ainsi que par maladies de l appareil respiratoire de 20 %. A l échelle des cantons, la mortalité générale est significativement inférieure au niveau régional pour les cantons de Bressuire et de Cerizay, de 10 % chacun, et comparable au niveau régional pour le canton de Mauléon. Concernant les décès prématurés et ceux par maladie de l appareil circulatoire, le canton de Bressuire présente également une sous-mortalité respectivement de 14 et 15 % par rapport à la région. A l inverse, le canton d Argenton-Les-Vallées dont la commune de Voultegon est dans le pays du Bocage Bressuirais montre une surmortalité significative de 13 % pour la mortalité générale, mais aucune différence significative concernant les autres causes de mortalités. Dans le canton de Mauléon, on note une sous-mortalité significative de 14 % pour la mortalité prématurée et de 21 % pour celle par causes extérieures de traumatismes, aucune différence significative par ailleurs. Concernant le canton de Cerizay, on enregistre une sous-mortalité significative pour les décès prématurés de 18 %, pour les décès par traumatismes et empoisonnements de 30 %, pour ceux par maladies de l appareil circulatoire de 15 %, ceux par tumeurs de 12 % et ceux par maladies respiratoires de 25 %. Sources : Inserm CépiDc, Insee (RP 2007) Exploitation : ORS Poitou-Charentes État de santé Entre 2001 et 2009, le taux de mortalité infantile 4 du territoire est de 2,2 décès pour naissances vivantes (3,5 en Poitou-Charentes), soit 1,4 décès en moyenne par an. 1- Fnors. Inégalités socio-sanitaires en France - De la région au canton p. 2- ORS Poitou Charentes. Panorama de la santé Poitou Charentes Mars p. 3- ORS Poitou Charentes. Atlas de la mortalité en Poitou Charentes. Mars p. 4- Debarre J., Giraud J. Typologie des cantons du Poitou Charentes. ORS Poitou Charentes. Décembre p. 1 ICM (indice comparatif de mortalité), 2 mortalité prématurée, 3 mortalité prématurée évitable, 4 mortalité infantile : Voir glossaire Pays Bocage Bressuirais ARS - CONSEIL REGIONAL - IAAT - ORS Juin 2012

8 Etat de santé La morbidité se définit comme le nombre de personnes souffrant d'une maladie donnée pendant un temps donné, en général une année, dans une population. Elle peut s exprimer par l incidence (nouveaux cas) ou la prévalence (la somme de tous les cas). L étude de la morbidité peut notamment être approchée au travers des deux sources suivantes : Les admissions en affection de longue durée (ALD) : en cas d affections nécessitant un traitement prolongé et une thérapeutique particulièrement coûteuse, le code de la sécurité sociale prévoit la suppression du ticket modérateur normalement à la charge de l assuré. La liste de ces affections dites de longue durée comporte trente affections ou groupes d affections. Le dénombrement des nouvelles admissions en ALD pour une maladie fournit une évaluation de son incidence. Mais cette dernière, aussi qualifiée «d incidence médico sociale», comporte des biais conduisant le plus souvent à une sous estimation de la morbidité réelle. Le recours à l hospitalisation : les données de l activité médicale recueillies dans le cadre du programme de médicalisation des systèmes d information (PMSI) permettent d analyser les maladies motivant les recours hospitaliers par l exploitation du diagnostic principal défini, à la fin du séjour du patient, comme étant celui qui a mobilisé l essentiel de l effort médical et soignant. Les séjours considérés sont affectés au lieu de résidence du patient et concernent les unités de soins de courte durée MCO 1 des établissements de santé publics et privés. A noter que du fait du caractère médico-économique de ces données, leur principale limite est de ne repérer que la morbidité traitée par le système de soins. Fiche 2.2 : Morbidité Des admissions en ALD pour tumeurs plus fréquentes chez les hommes Taux comparatif 2 d admission en affection de longue durée (ALD) par sexe sur la période (en moyenne annuelle pour habitants) 76* 68 Tumeurs HOMMES Mal. de l'app. circulatoire Diabète (I et II) Troubles mentaux Selon les données du programme de médicalisation des systèmes d information (court séjour) de 2009, les taux comparatifs de recours hospitalier des hommes du Pays du Bocage Bressuirais sont comparables au niveau régional pour les maladies de l appareil respiratoire (101 contre 106), pour les lésions traumatiques (109 contre 104), également pour les tumeurs (97 contre 99) et pour les maladies digestives (163 contre 158). En revanche, la mortalité par maladies de l appareil circulatoire est significativement inférieure (237 contre 277) et significativement supérieure concernant les maladies ostéo articulaires (141 contre 117). A l inverse, chez les femmes, les taux comparatifs de recours hospitaliers ne mettent pas en évidence de différence avec ceux de la région. Les habitants du Pays ont ainsi effectué séjours 3 en soins de courte durée en Le taux comparatif de recours hospitalier est de séjours chez les hommes et de chez les femmes pour habitants du même sexe, ce qui est comparable au niveau régional avec hospitalisations pour hommes et pour femmes. 1- ORS Poitou Charentes. Panorama de la santé Poitou Charentes Mars p Tumeurs Mal. de l'app. circulatoire Diabète (I et II) Taux comparatif 2 de recours hospitalier pour les principaux séjours 3 en soins de courte durée en 2009 (pour hab.) HOMMES FEMMES 237* Maladies de l'appareil circulatoire Pays du Bocage Bressuirais 163 Maladies de l'app. digestif Poitou-Charentes Tumeurs Sources : ALD inter-régimes, INSEE (RP 2007) * différence significative avec la région au risque 5% Exploitation : ORS Poitou-Charentes Sources : PMSI MCO, INSEE (RP 2007) Exploitation : ORS Poitou-Charentes E ntre 2007 et 2009, 1221 nouvelles admissions en affection de longue durée (ALD) sont enregistrées en moyenne par an dans le Pays du Bocage Bressuirais, dont 57 % concernent des hommes. Les principaux motifs d admission sont, chez les hommes comme chez les femmes : les maladies de l appareil circulatoire (38 % des nouvelles admissions chez les hommes contre 33 % chez les femmes), les tumeurs (29 % contre 26 %), le diabète (16 % pour les deux sexes) et les troubles mentaux (5 % contre 6 %). Les taux comparatifs d admission en ALD du Pays sont comparables à ceux de la région pour les deux sexes: 264 contre 262 pour hommes et 175 contre 179 pour femmes. Pour les quatre principaux motifs d admission étudiés individuellement, les taux comparatifs apparaissent également comparables aux taux régionaux pour les deux sexes excepté pour les admissions pour tumeurs significativement supérieures chez les hommes (76 contre 68 pour ). Pour les femmes, les admissions pour troubles mentaux sont significativement inférieures (11 contre 15 pour ) à celles de la région. 11* 15 Troubles mentaux 141* Lésions traum a. et em poisonn. Mal. ostéo artic., muscles et tissu Maladies de l'app.respiratoire FEMMES État de santé 1 MCO : champ de Médecine, Chirurgie et Obstétrique ; 2 Taux comparatif : voir glossaire ; 3 Exclusion des séjours pour grossesse et accouchement, séjours des nouveaunés, séjours de moins de deux jours, séances et traitements itératifs Pays Bocage Bressuirais ARS - CONSEIL REGIONAL - IAAT - ORS Juin 2012

9 Mortalité, morbidité et facteurs de risque Fiche 2.3 : Alcool, tabac et autres addictions Une sous-mortalité liée au tabac de 18 % dans le canton de Bressuire Entre 2001 et 2009, 16 décès annuels moyens liés à la consommation d alcool Dans le Pays du Bocage Bressuirais, 145 décès seraient attribuables à la consommation d alcool sur la période (dont 83 % concernent des hommes). Parmi ces décès, 50 % ont pour cause un cancer des voies aérodigestives supérieures (VADS 2 ), 32 % une cirrhose ou maladie alcoolique du foie et 18 % des troubles mentaux et du comportement liés à l alcool comme la psychose alcoolique. Entre 2001 et 2009, 57 décès annuels moyens liés à la consommation de tabac Sur cette période, 514 décès en lien possible avec le tabagisme sont constatés (67 % d hommes). Parmi eux, 55 % ont pour cause une cardiopathie ischémique, 33 % un cancer de la trachée, des bronches et du poumon, et 12 % une bronchite chronique ou maladie pulmonaire obstructive. La prise en charge en addictologie Le Centre Hospitalier Nord Deux-Sèvres dispose d une filière addictologie, qui forme depuis peu un pôle commun rattaché à la psychiatrie sur le site de Bressuire. Cette filière se compose d une unité de consultation de tabacologie à Bressuire, ainsi que d un centre de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) comprenant un accès aux soins pour toxicomanes. La mise en place d une activité de centre de soins d accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) est prévue en Une unité d alcoologie est présente sur le site de Thouars et comprend 6 lits de sevrage et 24 lits de soins de suite et de réadaptation à vocation alcoologie. L association Prév Alcool, située à Bressuire a pour mission la prévention, l'information et l'intervention pour tous publics. Elle organise des actions sur la thématique de l alcool en direction de différents publics. Part des décès liés à la consommation d alcool et de tabac dans la mortalité générale sur la période (%) HOMMES FEMMES Pays du Bocage Bressuirais Poitou Charentes Pays du Bocage Bressuirais Sources : Inserm CépiDc Exploitation : ORS Poitou-Charentes Poitou Charentes ALCOOL 6 5,4 1,4 1.5 Cancers des VADS b 3,1 2,6 0,5 0,5 Cirrhoses et maladies alcooliques du foie 1,8 2 0,6 0,8 Troubles mentaux et du comportement liés à l alcool 1,1 0,8 0,2 0,2 TABAC 17 17,4 9,7 10,2 Cardiopathies ischémiques 8 7,7 6,8 6,7 Cancers de la trachée, des bronches et du poumon 7 7,5 1,6 2 Bronchites chroniques et maladies pulmonaires obstructives 2,2 2,2 1,3 1,4 1- ORS Poitou Charentes. Comportements et santé in Panorama de la santé Poitou Charentes Alcool, Tabac, Drogues illicites. Mars p. 2- Le Minor L. Tableau de bord des usages de produits psychoactifs en Poitou Charentes. Cirdd Poitou Charentes p. 3- Fnors. Les addictions dans les régions de France. Les études du réseau des ORS. Paris. Septembre p Indices comparatifs de mortalité 1 (ICM) liée à la consommation d alcool et de tabac dans le Pays du Bocage Bressuirais sur la période (ICM Poitou-Charentes = 100) D ans le Pays du Bocage Bressuirais, la part des décès liés à la consommation d alcool dans la mortalité générale sur la période est de 6 % chez les hommes et de 1,4 % chez les femmes, sans différence significative avec la région. L étude plus détaillée des causes de décès ne montre pas non plus de différence concernant la mortalité par cancer des VADS, par cirrhose ou maladie alcoolique du foie, ainsi que par troubles mentaux et du comportement liés à la consommation d alcool. La part des décès liés à la consommation de tabac dans la mortalité générale sur la période est de 17 % pour les hommes et de 9,7 % chez les femmes, ce qui est comparable à la région. L étude plus spécifique des causes de ces décès liés à la consommation de tabac ne montre aucune différence significative avec la région, aussi bien pour les hommes que pour les femmes. A l échelle du Pays du Bocage Bressuirais, les indices comparatifs de mortalité 1 (ICM), calculés sur la période , ne mettent pas en évidence de différence significative en terme de mortalité féminine liée à la consommation d alcool ou de tabac par rapport à la région. A l inverse, chez les hommes, il existe une sous mortalité de 16 % liée à la consommation de tabac. A l échelle cantonale, les ICM calculés pour les deux sexes confondus mettent en évidence une sous mortalité de 18 % liée à la consommation de tabac dans le canton de Bressuire. Le canton d Argenton-Les-Vallées dont la commune de Voultegon est dans le pays du Bocage Bressuirais montre une surmortalité de 39 % liée à la consommation d alcool. 90 Alcool Hommes Tabac Sous mortalité significative Alcool Femmes Tabac Pas de différence significative Sources : Inserm CépiDc, Insee RP 2007 Exploitation : ORS Poitou-Charentes Attention : les ICM ne peuvent pas être comparés les uns aux autres, tant au niveau des causes de décès que du sexe. La seule base de comparaison pour chaque sexe est la mortalité observée en Poitou-Charentes pour la même cause de décès (population de référence = 100). 91 État de santé 1 ICM (indice comparatif de mortalité) : voir glossaire ; 2 VADS : voies aéro-digestives supérieures (lèvres, bouche, pharynx, larynx, œsophage). L alcool et le tabac sont les principaux facteurs de risque des cancers des VADS. Les indicateurs de décès du Pays sont calculés sur l ensemble de la population des cantons dont au moins une commune appartient au territoire.

10 État de santé Au 1 er janvier 2010, dans la région Poitou Charentes, 94 psychiatres exercent à titre libéral, dont 10 dans le département des Deux-Sèvres. Aucun n exerce dans le Pays du Bocage Bressuirais, les plus proches étant installés à Thouars (2 psychiatres) et à Châtillon sur Thouet (une psychiatre). De plus, on dénombre 163 psychiatres salariés exclusifs en région dont 33 dans le département. Psychiatrie adulte (psychiatrie générale) Au 1 er janvier 2011, le département des Deux-Sèvres dispose de 279 lits d hospitalisation complète dans le secteur public, de 115 places de psychiatrie du secteur public dédiées aux hospitalisations de jour ou de nuit (430 en Poitou-Charentes) et de 12 places de placement familial thérapeutique (91 dans la région). il n existe pas d établissement psychiatrique de secteur privé dans le département. Ainsi, dans les Deux-Sèvres, le taux d équipement en lits d hospitalisation complète est de 1,0 pour habitants de plus de 16 ans, ce qui est identique au niveau régional mais légèrement inférieur au taux métropolitain (1,1). De même, les taux d équipement global (lits et places) dans le département et dans la région sont de 1,1 pour hab. de plus de 16 ans (1,5 en France métropolitaine). Le Pays du Bocage Bressuirais dispose d un hôpital de jour (Maladry) et d un centre médico-psychologique (CMP), situés à Bressuire. Psychiatrie infanto-juvénile Au 1 er janvier 2011, les Deux-Sèvres disposent de 14 lits d hospitalisation complète de secteur public (85 dans la région), de 49 places d hospitalisations de jour ou de nuit (342 en Poitou-Charentes) et d une place pour l accueil familial thérapeutique (33 dans la région). Ainsi, le taux d équipement en lits d hospitalisation complète de secteur public se situe à 0,2 pour enfants de 0 à 16 ans, ce qui est inférieur au niveau régional (0,3) mais identique au taux métropolitain (0,2). Le taux d équipement global (lits et places) du département est de la même façon égal au taux métropolitain (0,9), mais inférieur au taux observé en Poitou Charentes (1,4). Le Pays du Bocage Bressuirais possède un hôpital de jour, un CMP et un centre d accueil thérapeutique à temps partiels (CATTP), tous trois localisés sur Bressuire. Sources : STATISS 2011 (ARS Poitou-Charentes - COSA, SAE - base statistique) Fiche 2.4 : Santé mentale 7 décès par suicide en moyenne par an entre 2001 et 2009 Taux de personnes consommant des médicaments psychotropes en 2009 (pour 100 assurés de 10 ans et plus) 9,6 10,0 10,4 1,9 2,4 2,4 Antidépresseurs Neuroleptiques Tranquillisants Hypnotiques 13,1 Pays Bocage Bressuirais Deux Sèvres Poitou-Charentes Sources : Inserm CépiDC, Insee (2007) Sources : Assurance maladie (coordination régionale des CPAM, ARCMSA, MFPS, MGEN, RSI) Exploitation : ORS Poitou-Charentes E n 2009, les tranquillisants sont les médicaments psychotropes les plus consommés sur le Pays du Bocage Bressuirais avec un taux de 13,1 % des assurés de 10 ans et plus (5 975 consommateurs) : ce taux est inférieur de 2,8 points à celui observé pour les Deux-Sèvres. Sur le territoire du Pays, le taux de consommateurs d antidépresseurs est de 9,6 % (4 389 personnes), ce qui est proche du taux départemental (10 %) et de celui de la région (10,4 %). Le taux de consommateurs d hypnotiques avec 6,9 % des assurés de plus de 10 ans (3 169 personnes) contre 7,5 % dans les Deux-Sèvres et 8,2 % en Poitou Charentes. Enfin, les neuroleptiques sont les médicaments psychotropes les moins consommés dans le Pays du Bocage Bressuirais avec 1,9 % de consommateurs (866 assurés de plus de 10 ans) alors que le département et la région dénombrent un taux de 2,4 % chacun. Entre 2001 et 2009, 59 décès par suicide sont survenus soit 7 décès en moyenne par an. Plus de 8 décès sur 10 concernent des hommes. Selon les indices comparatifs de mortalité (ICM) par suicide, la fréquence des décès est significativement inférieure de 43 % au niveau régional pour les deux sexes. À l échelle des cantons du Pays, ceux de Cerizay et de Mauléon montrent une sous-mortalité respectivement de 68 et 46 % par rapport à la région quel que soit le sexe. Entre 2007 et 2009, 209 nouvelles admissions (109 hommes et 100 femmes) en affection psychiatrique de longue durée (ALD 23) ont été rapportées. Le taux comparatif de nouvelles admissions est de 8 pour hommes (13 en Poitou-Charentes) et de 10 pour femmes (contre 15 en Poitou- Charentes). 1. ORS Poitou-Charentes. Bulletin d observation en santé. Le suicide en Poitou-Charentes. Février p. 2. ORS Poitou-Charentes. Typologie cantonale de la santé mentale en Poitou-Charentes. Avril p. 15,9 16,8 6,9 7,5 8,2 Mortalité par suicide dans le Pays du Bocage Bressuirais sur la période Effectif cumul Effectif annuel moyen Indice comparatif de mortalité (ICM) a Femmes Hommes Ensemble a Les ICM ne peuvent pas être comparés les uns aux autres. La seule base de comparaison pour chaque sexe est la mortalité par suicide observée dans la population du Poitou-Charentes (ICM=100). b s : différence significative avec la région au risque de 5 %. Exploitation : ORS Poitou-Charentes 35 (s) b 61 (s) b 57 (s) b Typologie cantonale de la santé mentale en Poitou-Charentes. État de santé L objectif principal de l étude est d identifier des profils de cantons du Poitou- Charentes selon leurs caractéristiques sociodémographiques et les caractéristiques relatives à la santé mentale. Ainsi, la typologie a permis de répartir les pseudo cantons en 8 classes. Les pseudo cantons se situant en milieu urbain ont une incidence des affections psychiatriques de longue durée (ALD 23) élevée et un taux de suicide plutôt faible. Ceux situés en milieu rural ont une mortalité et une morbidité plutôt défavorable, notamment ceux où se trouvent de fortes proportion de personnes isolées. Les territoires où la précarité est élevée avec de faibles niveaux de vie sont associés à des situations défavorables au niveau des pathologies mentales : mortalité par suicide et troubles mentaux importants.

11 Environnement et santé Le Plan national santé environnement 2 (PNSE2) Le PNSE2, adopté en juin 2009, est décliné en 58 mesures organisées en 16 fiches thématiques dont il ressort 12 mesures phares. Celles abordant le thème de l eau sont : Réduire les substances toxiques dans l air et dans l eau. Protéger la population des contaminations environnementales liées à l eau. Le Plan régional santé environnement 2 (PRSE2) En décembre 2010, le PRSE2 est adopté. Il se compose de 5 thèmes : Air extérieur et vivre dehors Espaces intérieurs et lieux de vie Eau, source de vie Vivre mieux : maîtrise des nuisances et pollutions Information et formation : faire vivre le PRSE2 Conséquences de la qualité de l eau de distribution sur la santé L ingestion d eau contaminée par une bactérie constitue un risque de troubles sanitaires à court terme (désordres intestinaux, vomissements, fièvre ). Ce risque dépend de l état de santé général du consommateur, de sa sensibilité, de la nature et de la concentration des germes pathogènes présents dans l eau et de la quantité d eau ingérée. Les nitrates peuvent se transformer en nitrites qui réduisent les capacités d oxygénation des tissus. Les troubles provoqués sont plus ou moins graves. Les nourrissons et les femmes enceintes sont les sujets les plus sensibles. Les risques sanitaires liés à une exposition aux pesticides (désherbants, fongicides, insecticides) peuvent être dus à des intoxications aiguës des utilisateurs (absorption, contact cutané ou inhalation lors de la manipulation ). Les pesticides sont suspectés de présenter un risque à long terme par intoxication progressive (cancers, effets neurologiques, troubles de la reproduction). Fiche 3.1 : Eau et santé Une eau conforme aux normes de qualité, douce mais des canalisations en plomb L a population du Pays du Bocage Bressuirais est majoritairement alimentée par des eaux superficielles (ESU). Seule la partie Nord Est du canton de Mauléon est alimentée par des eaux souterraines (ESO). En 2010, les ressources en eaux souterraines permettent l approvisionnement de 52 % de la population des Deux-Sèvres (64 % de la population régionale), et les eaux superficielles alimentent 29 % des deux-sèvriens (16 % des picto-charentais). L eau potable consommée est achetée à des syndicats extérieurs par le Syndicat du Val de Loire (SVL) qui la distribue ensuite à ses abonnés. L ensemble des communes et cantons du Pays du Bocage Bressuirais adhère à ce syndicat. L eau consommée par les habitants du Pays, provient des ressources du Cébron (majoritairement) et de la nappe alluviale de La Loire via un réseau de distribution dont la gestion a été confiée en 2006 à un prestataire extérieur (Véolia-Eau). Qu elle provienne des rivières ou des nappes souterraines, l eau à l état naturel n est plus potable en France, d où l intervention humaine pour la rendre conforme aux normes de potabilité. De son captage dans son environnement au robinet du consommateur, l eau est contrôlée, depuis avril 2010, régulièrement par les services de l Agence régionale de la santé (ARS) qui dépend du Ministère de la santé mais aussi par le gestionnaire du réseau. 54 paramètres sont ainsi suivis de façon régulière. Ces contrôles consistent à vérifier si les propriétés physiques, chimiques et bactériologiques de l eau sont sans danger pour la santé : l eau doit être conforme aux normes de qualité drastiques et très largement inférieures aux seuils pouvant présenter un risque pour la santé. Le chlore est le produit le plus efficace pour désinfecter l eau (le taux est d environ 0,15 mg/l d eau, ce qui correspond, au robinet du consommateur, à une goutte de chlore pour litres d eau ou cinq baignoires). D après les contrôles réalisés en 2009 (177 analyses pour paramètres recherchés) et en 2010 (159 analyses pour paramètres recherchés) sur le Pays du Bocage Bressuirais, par les services compétents de l état, les résultats obtenus concernant la surveillance des nitrates, du plomb, des pesticides et de l aluminium sont conformes aux normes de qualité. Les eaux souterraines et superficielles captées pour l alimentation sont protégées par des périmètres de protection définis réglementairement autour des points de prélèvement. En 2010, en Deux Sèvres, 96 % des captages sont protégés et 79 % en Poitou- Charentes. 1. ARS Poitou-Charentes. La qualité des eaux destinées à la consommation humaine en Poitou-Charentes en p. 2. ARS Poitou-Charentes. 2 ème Plan régional santé environnement Poitou-Charentes. Décembre p. 3. Site de Véolia-Eau : véoliaeau.fr - visité le 24/11/2011 Un programme de changement des canalisations en cours Cent dix-huit branchements publics en plomb ont été répertoriés sur l ensemble du syndicat du Val de Loire au dernier recensement (2009). Fin 2010, ce sont 91 branchements en plomb qui ont été répertoriés sur la ville de Bressuire. Un programme de remplacement de ces branchements est en cours afin de pouvoir respecter la valeur limite de qualité de 10 μg/l de plomb au robinet en 2013, même si la teneur en plomb de l eau du robinet est extrêmement faible au regard des autres sources d exposition. Le plomb est une substance toxique, son absorption en forte quantité, par inhalation ou par ingestion, peut provoquer des troubles neurologiques (saturnisme). Les enfants, les nourrissons et les femmes enceintes constituent la population la plus vulnérable. Environnement et santé

12 Données régionales Air extérieur Les activités humaines, notamment les installations de chauffage et les transports routiers, génèrent des particules de taille et de composition diverses à effets pathogènes (problèmes cardiovasculaires, respiratoires, etc.). Les particules fines (2,5 micromètres au plus) représentent l un des principaux facteurs de risque liés à la pollution de l air en milieu urbain. Au niveau national, 27 % des émissions de particules fines sont dues à la combustion du bois, du charbon, du fioul... Les transports représentent quant à eux 11 % de cette production de particules fines. La France compte 3,5 millions de personnes souffrant d'asthme ; les particules fines seraient à l'origine d'allergies auprès de 30 % de la population et de morts chaque année, soit 5 % des décès. Le Plan régional santé environnement 2 (PRSE2) propose 3 actions sur ce thème : baisser les émissions de particules en améliorant la connaissance à ce sujet, promouvoir les modes de déplacements alternatifs et mieux réguler la mobilité, perfectionner l information sur la prévention de l asthme et des allergies. Air intérieur L'air intérieur peut être 5 à 10 fois plus pollué que l'air extérieur. Certains de ces composés volatils peuvent être toxiques, mutagènes ou cancérogènes. En Deux-Sèvres, la concentration de radon est légèrement supérieure aux autres départements de la région, s'expliquant, en partie, par la présence du socle granitique vendéen qui dégage naturellement du radon. En 2002, des mesures complémentaires engagées dans le Nord-Ouest du département, ont montré des valeurs moyennes supérieures à celles du département des Deux-Sèvres. Fiche 3.2 : Air et santé Des émissions de polluants qui varient en fonction du secteur d activité 100% 80% 60% 40% 20% 0% Emissions des principaux polluants atmosphériques par secteurs d activité dans le Pays en 2007 (en %) N H3 COVNM SO2 NOX Autres sources Transports routiers Résidentiel, tertiaire, commercial Transports autres que routiers Industrie, traiteme nt des déchets, construc tion Extraction, transfo rmation et distribution d'éne rgie Agriculture, sylvic ulture et aquaculture hors UTCF * Sources : ATMO Poitou Charentes, DREAL, CETE de l'ouest. Inventaire des émissions de Poitou Charentes version 2007V2.0, année de référence 2007, format dérivé du SECTEN** Réalisation : ORS Poitou Charentes * hors Utilisation des Terres, leur Changement et la Forêt ** format de restitution des informations pour les entités relatives aux principaux acteurs socio économiques tels que l industrie, l agriculture, les transports, le résidentiel, etc. L es oxydes d'azote (NOx) regroupent le monoxyde d'azote (NO) et le dioxyde d'azote (NO 2 ). Le NO 2, gaz irritant pour les bronches, chez l asthmatique. Il augmente la fréquence et la gravité des crises et chez l enfant, il peut favoriser certaines affections pulmonaires. Le NO réduit le pouvoir oxygénateur du sang. Les NO x sont essentiellement émis lors des phénomènes de combustion. Dans le Pays du Bocage Bressuirais, les deux sources principales sont : les transports routiers (64,3 %) et l agriculture hors UTCF (14,8 %). En Poitou-Charentes, elles représentent respectivement 59,9 % et 22,3 %. 1. ARS Poitou-Charentes. 2 ème Plan régional santé environnement Poitou-Charentes. Décembre p. 2. Ministère de l Écologie, du Développement durable, des transports et du logement. Bilan de la qualité de l air en France en p. 3. Atmo Poitou-Charentes. Vent d Ouest, hors série Bressuire et Parthenay. Novembre p. 4. Site Atmo Poitou-Charentes : - visité le 03/10/2011 Les composés organiques volatils non méthaniques (COVNM) proviennent notamment des transports (pots d échappement, évaporation de réservoirs), et de l activité industrielle lors du phénomène d évaporation pour la fabrication et la mise en œuvre de produits contenant des solvants. Les COVNM interviennent dans le processus de fabrication de l ozone dans la basse atmosphère. Sur le Pays, 24,5 % des émissions sont dues à l industrie (31 % en Poitou-Charentes), 19,3 % à l agriculture hors UTCF (24,2 % pour la région). Le secteur résidentiel est responsable de 15,3 % des émissions des COVNM (18,9 % pour la région). Le dioxyde de soufre (SO 2 ) est le marqueur traditionnel de la pollution d'origine industrielle. Ses émissions peuvent entraîner des inflammations bronchiques et une altération de la fonction respiratoire. Les industries représentent 45,6 % des émissions de SO 2 du territoire (42,3 % dans la région), ce qui en fait la principale source d émission du SO 2. Le secteur résidentiel (fioul domestique) est responsable de 32,7 % des émissions, taux inférieur à la région (38,7 %). Enfin, l activité agricole hors UTCF est mise en cause dans 14 % des émissions du territoire, 16,5 en Poitou-Charentes. L'ammoniac (NH3), irritant, à l odeur piquante, peut provoquer des brûlures et des irritations pulmonaires. Il est émis lors de l épandage des lisiers provenant des élevages d animaux mais aussi lors de la fabrication des engrais ammoniaqués. Dans le Pays du Bocage Bressuirais, l agriculture est responsable de la quasi totalité des émissions d ammoniac (98,2 %), ce qui est comparable avec la région (99,2 %) Bilan de l indicateur de la qualité de l air sur la ville de Bressuire en 2006 En 2006, Atmo Poitou-Charentes a installé une cabine de mesure au cours de 5 périodes d une durée de 15 jours chacune, de mars à novembre 2006 soit 157 jours. La qualité de l air a été bonne à très bonne durant 111 jours et moyenne à médiocre pendant 46 jours. La dégradation de la qualité de l air relevée sur Bressuire a également concerné la région, suite à un épisode de pollution observé du 11 au 18 juillet Aucun épisode de pollution par les particules PM10 (inclus les particules fines, très fines et ultrafines) n a été relevé depuis plusieurs années, sur le territoire régional. Environnement et santé

13 Offre de soins Le département des Deux-Sèvres regroupe 18 % des généralistes libéraux et 14 % des spécialistes libéraux de la région. Dans les Deux-Sèvres, une part plus importante de médecins est âgées de 55 ans et plus. Selon le dernier rapport du Conseil national de l ordre des médecins, la densité régionale est proche de celle de la France pour les généralistes tandis qu elle est inférieure de 9 points pour les spécialistes. Selon les données de l assurance maladie, en 2010, le Poitou-Charentes comptabilise médecins libéraux parmi lesquels sont généralistes. 40 % des omnipraticiens libéraux exercent en Charente-Maritime, 24 % dans la Vienne, 18 % en Charente et autant dans les Deux-Sèvres (soit 327 généralistes). Concernant les spécialistes, seuls 14 % de l effectif régional exercent en Deux- Sèvres tandis que ces proportions sont de 23 % en Charente, 37 % en Charente -Maritime et 26 % dans la Vienne. Un peu plus de la moitié des médecins libéraux sont âgés de 55 ans et plus dans les Deux-Sèvres (50,5 %) tandis qu ils sont 49 % en moyenne en Poitou- Charentes. Les médecins spécialistes libéraux du Pays du bocage Bressuirais En 2010, selon les données de l assurance maladie, 16 médecins spécialistes libéraux exercent sur le territoire du Pays. Parmi ceux-ci 3 sont en accès direct, c est à dire sans passage préalable devant le médecin traitant : 1 gynécologue-obstétricien et 2 ophtalmologues tous installés à Bressuire. Ainsi, aucun pédiatre ni psychiatre libéral n exerce sur le territoire. Fiche 4.1 : Les médecins libéraux Cerizay, un canton particulièrement sous doté en omnipraticiens Part d omnipraticiens âgés de 55 ans et plus en 2010 (en %) Bressuire Cerizay Mauléon Pays Bressuirais Deux-Sèvres Poitou- Charentes Densité de médecins généralistes libéraux en 2010 (pour hab.) 35 Sources : ARS Poitou-Charentes (C@rto Santé), Insee (RP 2008) Exploitation : ORS Poitou-Charentes E n 2010, 38 généralistes dits «actifs» (ayant réalisé des actes) exercent leur activité libérale sur le Pays du Bocage Bressuirais dont 18, soit 47 %, sont âgés de 55 ans et plus. La densité du territoire se situe à 71 omnipraticiens libéraux pour habitants, ce qui est inférieur de celles du département (88) et de la région (102). Les variations cantonales sont importantes avec des valeurs extrêmes se situant dans un rapport supérieur à 2,5 : le canton de Cerizay compte 35 généralistes pour habitants tandis que celui de Bressuire en totalise 94. Toutes les densités observées sont donc inférieures à la moyenne régionale et seule le canton de Bressuire présente un indicateur se situant au delà de la moyenne deux-sévrienne. Les proportions de professionnels âgés de 55 ans et plus sont proches de celles observées dans la région et au niveau départemental hormis dans le canton de Cerizay pour lequel 6 praticiens sur 10 ont 55 ans et plus. Sur le Pays, les bénéficiaires d actes de médecine générale en ont consommé 4,6 en moyenne au cours de l année 2010, ce qui est inférieur à la moyenne de Poitou-Charentes. En revanche, l activité moyenne des professionnels exerçant sur le territoire est assez nettement supérieure à celle constatée en moyenne à l échelle régionale, cette différente étant particulièrement marquée sur le canton de Cerizay où elle est le double de celle de Poitou-Charentes. Cette forte activité peut être la traduction d une importante tension entre la demande et l offre de soins. Enfin, si 85 % des actes consommés par les résidents du canton de Bressuire l ont été chez des professionnels de ce même territoire, ce taux de consommation intra-zone n est que de 59 % pour Cerizay. Près de 40 % des actes consommés par les habitants de ce canton sont donc réalisés chez des professionnels n y exerçant pas. 1. LE BRETON-LEROUVILLOIS G. La démographie médicale à l échelle des bassins de vie en région Poitou-Charentes, situation au 1er juin Conseil National de l Ordre des Médecins p. 2. Données de l assurance maladie Extractions ARS Poitou-Charentes (ERASME au 31/12/2010). C@rtoSanté 2010 : site visité le 15 décembre Consommation et production de soins de médecine générale en 2010 Actes moyens consommés par bénéficiaire Actes moyens réalisés par les généralistes Taux de consommation intra-zone Bressuire 4, % Cerizay 4, % Mauléon 4, % Pays Bressuirais 4, ND Poitou- Charentes 5, ND : Non disponible Source : ARS Poitou-Charentes (Cartos@nté) La démographie médicale à l échelle des bassins de vie en région Poitou-Charentes Selon le rapport établi par le conseil national de l ordre des médecins présentant la situation de la démographie médicale au 1 er juin 2011, les bassins de vie de Mauléon et de Cerizay présentent un âge moyen des médecins généralistes libéraux y exerçant supérieur à la moyenne régionale (53 ans) avec respectivement 55 ans et 57 ans d âge moyen. Selon ce même rapport, le bassin de vie de Cerizay est celui des Deux- Sèvres qui possède la densité d omnipraticiens libéraux la plus faible du département. Plus encore, seuls 4 autres bassins de vie pictocharentais ont une densité inférieure ou égale. Pays Bocage Bressuirais ARS - CONSEIL REGIONAL - IAAT - ORS Juin Offre de soins

14 Offre de soins Des densités régionales en professionnels libéraux relativement faibles. En 2010, tant pour les infirmiers, les masseurs-kinésithérapeutes que pour les chirurgiens-dentistes, les densités de professionnels libéraux sont plus faibles en Poitou-Charentes qu en France métropolitaine. Tandis que 21 % de la population régionale résident en Deux-Sèvres, seulement 19 % des infirmiers, 17 % des kinésithérapeutes et 16 % des chirurgiens-dentistes y exercent. En Poitou-Charentes, infirmiers exercent à titre libéral. La Charente- Maritime polarise 43 % des effectifs, les Deux-Sèvres et la Vienne 19 % chacun et la Charente 18 %. Dans la région, un infirmier libéral sur cinq est âgé de 55 ans et plus, cette proportion est comparable selon les départements. La région comptabilise masseurskinésithérapeutes dont 15 % exercent en Charente, 17 % en Deux-Sèvres, 20 % en Vienne et 48 % en Charente-Maritime. Ils sont un peu moins de 1 sur 4 à être âgés de 55 ans et plus dans la région. Cette proportion est comparable en Deux- Sèvres. Le Poitou-Charentes recense 773 chirurgiens-dentistes parmi lesquels 36 % sont âgés de 55 ans et plus. La Charente- Maritime polarise à elle seule 42 % des chirurgiens-dentistes, la Vienne et la Charente respectivement 21 % et 20 % des effectifs et les Deux-Sèvres 16 %. La proportion de chirurgiens-dentistes âgés de 55 ans et plus atteint 47 % en Deux- Sèvres. Fiche 4.2 : Autres professionnels libéraux Des densités de professionnels plutôt faibles, hormis pour les chirurgiens- dentistes Densité de professionnels libéraux actifs exerçant en 2010 (pour habitants) Infirmier Bressuire Cerizay Mauléon Pays Bressuirais Deux-Sèvres Poitou-Charentes Masseur-kinésithérapeute Chirurgien-dentiste Part de la population ayant consommé au moins un acte en 2010 (en %) Infirmier Kinésithérapeute Dentiste Pays Bressuirais Deux-Sèvres Poitou-Charentes Source : ARS Poitou-Charentes (Cartos@nté) Exploitation : ORS Poitou-Charentes Source : ARS Poitou-Charentes (Cartos@nté) Exploitation : ORS Poitou-Charentes E n 2010, 37 infirmiers, 19 masseurs-kinésithérapeutes et 23 chirurgiens-dentistes libéraux exercent sur le territoire du Pays Bressuirais. Le Pays recense également 18 pharmacies d officines. A l exception des chirurgiens-dentistes, les autres densités de professionnels apparaissent inférieures à ce qui est observé à l échelle du département ou de la région. Ainsi, la densité d infirmiers libéraux est inférieure de 10 points sur l ensemble du Pays à celle des Deux-Sèvres et de 16 points à celle du Poitou-Charentes. De même, la densité du Pays pour les masseurs-kinésithérapeutes est près de 2 fois moins importante qu au niveau régional, hormis sur le canton de Bressuire où la différence est moindre. En revanche, rapporté à la population du territoire, l offre en chirurgiens dentistes libéraux est proche de ce qui est observé en région et supérieure à celle du département. Sur le Pays du Bocage Bressuirais, les parts de professionnels âgés de 55 ans et plus sont sensiblement les mêmes que celles observées en Deux-Sèvres et en Poitou-Charentes pour les infirmiers et masseurs-kinésithérapeutes. Ainsi, près d un infirmer sur 5 est dans cette tranche d âge, tandis que chez les kinésithérapeutes cette proportion est proche de 1 pour 4. En revanche, concernant les chirurgiens dentistes les proportions de professionnels âgés de 55 ans et plus sont très variables d un territoire à l autre : 26 % dans le Pays, 47 % en Deux-Sèvres et 36 % en Poitou-Charentes. Plus localement, les professionnels du canton de Cerizay sont, en proportion, les plus âgés avec 7 kinésithérapeutes et 7 dentistes sur 10 âgés de 55 ans et plus. Malgré une part plus faible d habitants de 75 ans et plus dans la population totale (9 % sur le Pays contre 11 % en Deux- Sèvres), les consommations de soins infirmiers et de kinésithérapie observées sur le territoire sont proches de celles du département avec respectivement 27 % et 13 % d habitants ayant consommés au moins un acte. Ces consommations sont toutefois supérieures à celles du niveau régional. En revanche, la consommation d actes de chirurgiens-dentistes est supérieure : en 2010, 32 % des habitants du Pays ont eu recours à au moins un acte contre respectivement 26 % et 27 % en Deux- Sèvres et en Poitou-Charentes. 1. ORS Poitou-Charentes. Professionnels de santé (non médecins) in Panorama de la santé Poitou-Charentes p. 2. Données de l assurance maladie Extractions ARS Poitou-Charentes (ERASME au 31/12/2010). C@rtoSanté 2010 : site visité le 15 décembre Les zones d accompagnement prioritaires En 2011, dans le cadre de l élaboration du plan stratégique régional de santé, l ARS a défini des zones fragiles. L objectif est de repérer des territoires régionaux présentant une fragilité au niveau de l offre de soins à partir des indicateurs suivants : densités, mouvements et activité libérale des 4 professions de santé de proximité (généralistes, chirurgiensdentistes, infirmiers et masseurskinésithérapeutes), âge et évolution de la population. Au niveau régional, 31 bassins de vie sont en zones d accompagnement prioritaires. Sur le Pays du Bocage Bressuirais, le bassin de vie de Cerizay fait partie des territoires en zone fragile. Cette méthode est largement inspirée du travail réalisé en 2008 par la Mission régionale de santé. Pays Bocage Bressuirais ARS - CONSEIL REGIONAL - IAAT - ORS Juin 2012 Offre de soins

15 Offre de soins Fiche 4.3 : Offre hospitalière Le Centre Hospitalier Nord Deux-Sèvres (CHNDS) organisé sur 3 sites hospitaliers : Bressuire, Parthenay et Thouars En 2010, le CHNDS dispose de 148 lits de médecine, 94 de chirurgie et 31 de gynécologie-obstétrique destinés à l hospitalisation complète. Concernant l alternative à l hospitalisation complète, le CHNDS comptabilise 18 places d anesthésie ou de chirurgie ambulatoires, 13 d hospitalisation de jour pour la médecine et une pour la gynécologieobstétrique. Par ailleurs, il existe 96 lits de soins de suite et réadaptation (auxquels s ajoute 4 places d hospitalisation de jour), et 85 lits de soins de longue durée. Enfin, concernant la psychiatrie, le CHNDS dispose de 70 lits de psychiatrie adulte, 30 places d hospitalisation de jour (dont 10 pour les moins de 16 ans) et 3 places d hospitalisation de nuit. L activité du CHNDS En 2010, le CHNDS a réalisé plus de journées de court séjour ( entrées totales) en hospitalisation complète (activité stable depuis 2004) et près de venues ou séances en alternative à l hospitalisation complète (+114 % depuis 2004). Concernant les soins de longue durée, et soins de suite et de réadaptation ce sont près de journées qui ont été enregistrées pour chacune des 2 disciplines. Par ailleurs, plus de consultations externes ont été réalisées en médecine, chirurgie ou gynécologie-obstétrique (+30 % depuis 2004). Enfin, passages aux urgences ont été enregistrés (+5 % depuis 2004). Concernant les plateaux techniques, interventions chirurgicales ont été réalisées en Le CHNDS dispose de 2 scanner, d une IRM mobile, de 3 échographes Doppler et de 10 salles dédiées à la radiologie numérisée. 4 séjours sur 10 des habitants du Pays réalisés au C.H. Nord Deux-Sèvres Vendée Lieu de réalisation des courts séjours hospitaliers (zones postales du Pays Bressuirais, 2010, en %) Maine-et-Loire Médecine CH nord Deux-Sèvres 1. Statistiques Annuelle des établissements de santé : site visité le 20 mars Cartographie du PMSI MCO : site visité le 20 mars L organisation future du centre hospitalier Nord Deux-Sèvres A l horizon 2016, le Centre Hospitalier Nord Deux-Sèvres sera organisé autour d un nouvel hôpital situé à Faye L Abbesse (médecine, chirurgie, obstétrique et plateau technique) avec les sites-relais de Parthenay et de Thouars. Ce nouveau site qui comprendra 316 lits a été en mars 2012 retenu au titre du plan d'aide à l'investissement : hôpital Un nouveau bâtiment pour les soins de suite et de réadaptation à l hôpital de Mauléon En septembre 2012 un nouveau bâtiment sera ouvert à l hôpital de Mauléon permettant de passer de 20 à 40 le nombre de places en soins de suite et réadaptation. Pays Bocage Bressuirais ARS - CONSEIL REGIONAL - IAAT - ORS Juin Source : ATIH (PMSI, MCO 2010) Exploitation : ORS Poitou-Charentes E n 2010, l ensemble des habitants des zones postales de Mauléon, Cerizay, Les Aubiers, Bressuire, Courlay, La Forêt-sur-Sèvres et Chiché (dont les limites ne sont pas superposables avec celles du Pays Bressuirais) a réalisé 42 % de leurs séjours hospitaliers pour soins de Médecine, Chirurgie ou Obstétrique au Centre Hospitalier Nord Deux-Sèvres. 30 % de ces séjours ont eu lieu dans un établissement de santé de Cholet (Maine-et-Loire). Selon la discipline, la part représentée par le CH du Nord Deux-Sèvres apparaît très variable. Ainsi, concernant la Chirurgie, ce sont «seulement» 30 % des séjours des habitants qui y ont été réalisés, tandis que pour l Obstétrique cette proportion atteint près de 7 séjours sur 10. L attraction jouée par les établissements de santé de la ville de Cholet est fortement marquée sur le nord du Pays (avec une majorité des séjours des habitants de Mauléon et Les Aubiers qui s y déroulent). Deux autres pôles extrarégionaux exercent une influence sur le territoire : Angers et Nantes. Ainsi, pour les séjours chirurgicaux, ce sont 14 % et 10 % des séjours des habitants des zones concernées qui ont eu lieu respectivement dans les établissements de santé d Angers et de Nantes. Sur la partie sud du Pays on peut noter, outre le recours majoritaire au CH Nord Deux-Sèvres, une attraction à peu près équivalente du CHU de Poitiers et du CH de Niort. Lieu de réalisation des séjours hospitaliers pour soins de Médecine, Chirurgie et Obstétrique (ensemble des zones postales du Pays Bressuirais, 2010, en %) Cholet Poitiers Angers Niort Chirurgie Nantes Autre Obstétrique Offre de soins

16 Offre de soins et services Une part de population âgée plus faible qu au niveau régional Sur le Pays du Bocage Bressuirais en 2008, 23,3 % de la population ont plus de 60 ans (25,5 % dans les Deux-Sèvres et 26,5 % en Poitou-Charentes). Les 75 ans et plus représentent 8,9 % de la population du Pays, taux inférieur à ceux du département avec 10,8 % et de la région avec près de 11 %. Le canton de Bressuire compte 23,7 % de sa population âgée de plus de 60 ans et 8,9 % de plus de 75 ans. Dans le canton de Cerizay, ces taux sont de 24,7 % pour les plus de 60 ans et 9,4 % pour les plus de 75 ans. Ils sont inférieurs dans le canton de Mauléon avec 21,5 % de la population âgée de 60 ans et plus et 8,5 % âgée de plus de 75 ans. Une offre de prise en charge en accueil de jour adaptée Le Poitou-Charentes compte au 1 er janvier 2011, 451 places en accueil de jour, dont 25,3 % se trouvent dans les Deux- Sèvres (114). Dans la région, places en services de soins infirmiers à domicile sont disponibles, dont 20,8 % dans le département (809 places). Au 1 er janvier 2011, le taux d équipement du département des Deux-Sèvres en places de services de soins à domicile est de 20,3 places pour habitants de 75 ans et plus, contre 20 places au niveau régional et 19,6 au niveau national. *Pour bénéficier de l'apa, il faut être âgé de 60 ans minimum et avoir une perte d'autonomie évaluée à partir d une grille nationale. L APA peut concerner une personne vivant à domicile ou en institution. Fiche 5.1 : La prise en charge des personnes âgées à domicile Une proportion des plus de 75 ans inférieure à la région Allocation Personnalisée d Autonomie pour les personnes âgées vivant à domicile Pays Bocage Bressuirais (2) Nombre de bénéficiaires de l APA à domicile en 2011 Dont GIR 1 et 2 (2011, %) 1. Robin S., Pubert M. Les Personnes âgées en Poitou Charentes. ORS Poitou Charentes, octobre 2011, 8 p. 2. Conseil Général des Deux-Sèvres: 3. Site de la MAIA 79: 4. Statiss ARS Poitou Charentes: Taux de bénéficiaires de l APA à domicile en 2011 (1) ,8 46,2 Deux-Sèvres 3 770* 18,7* 52* Poitou-Charentes * 23,1* 55,7* * en 2010 Sources : Indis@nté (Conseils généraux), INSEE (Logement 2008, RP 2008), CG 79 Exploitation : ORS Poitou-Charentes (1) pour hab. de 60 ans et plus vivant à domicile (2) sans Voultegon E n 2008, le Pays du Bocage Bressuirais compte personnes âgées de 60 ans et plus vivant à domicile, soit 16,7 % de la population du territoire, taux inférieur à celui du département des Deux-Sèvres (19,8 %) et à celui de la région (21,2 %). La part de population de plus de 75 ans vivant à domicile est de 6 % (soit habitants du Pays) contre 7,7 % au niveau départemental et 8,1 % au niveau régional. La population du même âge vivant seule sur le territoire est de personnes, soit 2,9 % de la population, taux inférieur à celui du département (3,7 %) et à celui de la région (3,9 %). Le nombre de bénéficiaires de l APA à domicile en 2011 est de 411 personnes, soit 46 pour habitants du Pays de 60 ans et plus vivant à domicile. Les personnes les plus dépendantes (GIR 1 et 2), représentent 17,8 % de l ensemble des bénéficiaires à domicile contre 18,7 % dans le département et 23,1 % dans la région. Au 31 décembre 2008, le Pays du Bocage Bressuirais est couvert par 3 services de soins infirmiers à domicile (SSIAD). La gestion est associative pour le SSIAD de Mauléon (Familles Rurales) et celui de Cerizay (Soins et Soutien d entre Bocage et Gâtine). Le SSIAD situé à Bressuire est géré par le centre communal d action sociale (CCAS) de la ville. En juillet 2011, les services d aide au domicile intervenant sur le territoire sont au nombre de 15, la gestion est associative pour la plus grande partie. Les communes de Bressuire et Cerizay concentrent le maximum de SAD (8 à 10 services) tandis que Mauléon et Saint-Pierre-des- Echaubrognes le minimum avec 2 services. Les structures d aide à domicile intervenant sur le Pays du Bocage Bressuirais en juillet 2011 Gestion communale - CCAS de Bressuire - CCAS de Boismé - CCAS de Combrand Gestion associative - Proxim Service de Bressuire - ADMR de La Forêt Sur Sèvre - ADMR de La Petite Boissière - ADMR de Courlay - ADMR de Cerizay - Familles Rurales de Bressuire - Familles Rurales de Cirières - Familles Rurales de Mauléon - Familles Rurales de Faye L Abbesse - Familles Rurales de Nueil Les Aubiers - ADMR d Argenton-Les-Vallées Source : CLIC réseau Gâtine Exploitation : ORS Poitou Charentes Prise en charge des populations La mise en œuvre de la MAIA 79 Les Maisons pour l autonomie et l intégration des malades d Alzheimer (MAIA) constituent une mesure forte du Plan National Alzheimer Leur création repose sur le constat d une fragmentation de la prise en charge des personnes âgées, tant pour l accessibilité aux soins et aux aides que pour le fonctionnement des structures et des services, particulièrement pour les personnes atteintes de la maladie d Alzheimer. En Deux-Sèvres, la MAIA est portée par le Réseau Gérontologique Nord Deux-Sèvres et accompagnée par l ARS. Sa mise en œuvre, repose sur un partenariat élargi entre : l ARS, le Conseil Général, les établissements de santé, les réseaux gérontologiques et les Centres Locaux d Information et de Coordination Gérontologique (CLIC), la Fédération d Aide à Domicile en Milieu Rural (ADMR), les Centres Communaux d Action Sociale (CCAS), les établissements médicosociaux, et France Alzheimer 79. Une des spécificités de la MAIA 79 concerne son territoire d intervention à l échelle départementale, les partenaires souhaitant une équité de traitement entre le nord et le sud du territoire, tout en tenant compte des spécificités territoriales à l échelle «infra-départementale». Depuis le 1 er mars 2012, l équipe pluridisciplinaire du dispositif MAIA est opérationnelle sur l ensemble du département. 3 gestionnaires de cas sont en charge de coordonner l'accompagnement et les soins des personnes atteintes de la maladie d Alzheimer en situation dite «complexe», en lien étroit avec les équipes des réseaux gérontologiques.

17 Prise en charge des Fiche 5.2 : La prise en charge des personnes âgées en établissement populations Un niveau d équipement en places globalement satisfaisant Un équipement régional supérieur à la moyenne française En janvier 2011, la région a un taux d équipement en structures d hébergement complet (permanent et temporaire) pour personnes âgées de 139,5 places pour habitants de 75 ans et plus, celui de la France métropolitaine étant inférieur avec 127,6 places pour habitants du même âge. Le taux d équipement en lits médicalisés (lits d EHPAD* et lits d USLD*) de la région est aussi plus élevé que le taux national (117 places pour habitants de plus de 75 ans contre 97,9 places). Le département des Deux- Sèvres mieux équipé en structures que la moyenne régionale Au 1 er janvier 2011, le taux d équipement en structures d hébergement complet (lits permanents et lits temporaires) pour personnes âgées est supérieur dans les Deux- Sèvres à la moyenne régionale (161,2 places pour hab. de 75 ans et plus contre 139,5 places en région). Le taux d équipement en lits médicalisés (lits d EHPAD et lits d USLD) est également plus important sur le département (141,4 lits pour hab. de 75 ans et plus contre 117 en région). *EHPAD : Établissement d Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes *USLD : Unité de Soins de Longue Durée. Répartition des lits et places installés en établissements de prise en charge des personnes âgées (juin 2011) Nombre de lits temporaires Nombre de lits permanents Nombre de places d Accueil de jour EHPAD Non EHPAD USLD St Savinien Source : Conseil Général des Deux-Sèvres Réalisation ORS Poitou-Charentes E n 2011, le Pays du Bocage Bressuirais compte 701 lits d hébergement permanent ou temporaire installés sur son territoire, dont 593 relèvent des 9 établissements d hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). On dénombre 14 lits d hébergement temporaire, et 58 lits d unité de soins de longue durée (USLD) relevant du Centre Hospitalier Nord Deux-Sèvres sur le site de Bressuire (EHPAD La Maisonnée) et au sein de l hôpital local de Mauléon (La Châtillonnaise). Les places d accueil de jour sont au nombre de 15. Les unités Alzheimer comptent en tout 21 lits, et 36 lits d hébergement pour personnes psychiquement dépendantes sont également disponibles. L hôpital local de Mauléon (La Châtillonnaise) comporte 12 lits d hébergement renforcé pour personnes psychiquement dépendantes, ainsi que 2 places d accueil de jour pour patients Alzheimer. L ensemble des lits et places est réparti sur 7 communes : Bressuire et Nueil-Les-Aubiers en concentrent le plus grand nombre, puis Cerizay, Chiché, Courlay, Faye L Abbesse et Mauléon. En 2008, la part des personnes âgées de plus de 75 ans vivant sur le territoire du Pays du Bocage Bressuirais est sensiblement plus faible que celle du département (10,8 %) avec des taux allant de 8,5 % pour le canton de Cerizay à 9,4 % pour celui de Mauléon. 1. Statiss 2011 ARS Poitou Charentes: 2. ORS Poitou-Charentes. Panorama de la santé Poitou-Charentes Fiche 1.3. Mars Site Internet du Conseil Général des Deux-Sèvres: Deux-Sèvres Pays du Bocage Bressuirais Canton de Bressuire Canton de Mauléon Canton de Cerizay Sources : INSEE (RP 2008) Part des personnes âgées de 75 ans et plus en 2008 (en %) Exploitation : ORS Poitou-Charentes 8,9 8,9 8,5 9,4 10,8 L EHPAD de demain-plateforme territoriale de services et d animation La prise en charge des personnes âgées soulève de nombreuses questions et notamment celle de l évolution des EHPAD. C est dans ce cadre que le Conseil Général des Deux-Sèvres a initié un projet de plateforme territoriale de services et d animation visant à rapprocher les secteurs du social, du médico-social, du sanitaire et plus largement de la cohésion sociale et de la citoyenneté. D un point de vue opérationnel, ce projet doit permettre de mutualiser certains services et/ou intervenants autour de la personne âgée dans une optique d orientation des personnes, d aide à domicile, d hébergement et d activités culturelles. Les partenariats engagés devront permettre de réduire les ruptures dans les prises en charge via la mise en réseau des services, la définition de projets communs, la mutualisation de moyens et des formations, la mise en place d actions collectives de prévention... Pays Bocage Bressuirais ARS - CONSEIL REGIONAL - IAAT - ORS Juin 2012 Prise en charge des populations

18 Prise en charge des populations Le programme interdépartemental d accompagnement des handicaps et de la perte d autonomie (PRIAC) Le PRIAC s est fixé plusieurs priorités concernant les enfants et les adolescents en situation de handicap. En premier lieu, il s agit de favoriser l intégration sociale, scolaire et professionnelle des jeunes handicapés. La deuxième priorité est de compléter le dispositif d accompagnement en institution, et la troisième consiste à renforcer les dispositifs de dépistage et d accompagnement précoce. Les enfants en situation de handicap Selon l enquête «établissements sociaux» (ES) 2006, enfants et adolescents handicapés sont accueillis dans les structures médico-sociales du Poitou- Charentes : 75 % dans un établissement et 25 % dans un service d éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD). Le mode d hébergement principal est la famille (plus de 60 %), suivi par les établissements (28 %) et les familles d accueil (10 %). Plus de la moitié des enfants scolarisés (57 %) le sont dans un établissement de l éducation nationale et 43 % dans une structure médico-sociale. Les adultes en situation de handicap Toujours selon l enquête ES 2006, environ adultes handicapés ont été accueillis dans les établissements de la région : maison d accueil spécialisée (MAS), foyer d accueil médicalisé (FAM), foyer de vie, foyer d hébergement). Les MAS et les FAM ont vu leur capacité d accueil augmenter de 45 % de 2001 à Ces structures prennent en charge les personnes les plus gravement handicapées. Dans l ensemble des structures régionales, 71 % des adultes pris en charge ont une déficience intellectuelle. Fiche 5.3 : Prise en charge du handicap Un niveau d équipement en places globalement satisfaisant Structures et capacités d accueil pour les enfants en situation de handicap dans le Pays du Bocage Bressuirais en 2011 Service d éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) Centres Médico Psycho Pédagogiques (CMPP) Structures Capacité d accueil / Institut Médico-éducatif (IME) 1 32 Total 4 72 Structures et capacités d accueil des adultes en situation de handicap dans le Pays du Bocage Bressuirais en 2011 Structures Capacités d accueil Source : Finess Réalisation : ORS Poitou Charentes Total E n 2010, le département des Deux-Sèvres présente un taux d équipement global en SESSAD à destination des enfants atteints d un handicap mental supérieur à la région (3,9 pour 1000 jeunes de moins de 20 ans contre 3 pour 1000). Le Pays du Bocage Bressuirais dispose de quatre structures médicosociales : deux SESSAD, situés à Bressuire, et dont la capacité d accueil est de 40 places pour des jeunes atteints de déficience intellectuelle ou de troubles du caractère et du comportement, un IME à Bressuire, d une capacité de 32 places, un CMPP à Bressuire. Concernant le taux d équipement en structure d hébergement des adultes handicapés en 2010 dans les Deux-Sèvres, il est supérieur à celui de la région (5,5 places pour adultes âgés de 20 à 59 ans contre 4,7 pour 1 000). Le Pays du Bocage Bressuirais dispose de trois foyers de vie : un à Bressuire (20 places), un second à Mauléon (16 places), et une Maison d Accueil des personnes handicapées âgées à Nueil Les Aubiers (2 places). Le Pays comprend également un foyer d hébergement de l ESAT (70 places), un ESAT, un SAVS, deux SAMSAH (un à destination des personnes en situation de handicap psychique et l autre porté par l association des paralysés de France), situés à Bressuire, et une Entreprise Adaptée (Le Pin). En 2010, dans le Pays,170 jeunes de moins de 20 ans bénéficient de l Allocation d Éducation de l Enfant Handicapé (AEEH), soit un taux de bénéficiaires de 11,9 pour jeunes du même âge : ce taux est inférieur à ce qui est observé aux niveaux départemental et régional (vs 13,9 et 16,9 pour jeunes de 20 ans). En 2010, sur le territoire (sans Voultegon), 749 adultes âgés de 20 à 59 ans perçoivent l Allocation Adulte Handicapé (AAH) soit 26,9 pour habitants du même âge : ce taux est inférieur au taux régional (28,4) et à celui des Deux-Sèvres (28,8). L AAH bénéficie au total à personnes en incluant les ayants droits, soit 2,3 % de l ensemble de la population du Pays. 1. FNORS. Inégalités socio-sanitaires en France, de la région au canton pp Site des Statistiques et Indicateurs et la Santé et du Social: visité le 23/02/ Site Finess : visité le 23/02/2012. ESAT Entreprise adaptée 1 11 Foyer de vie 3 38 Foyer d hébergement 1 70 Service d acc. à la vie sociale (SAVS) 1 40 Service d acc. médico-social pour adultes handicapés (SAMSAH) 2 27 Groupe d Entraide Mutuelle (GEM) Espoir et Vie de Bressuire Le GEM est une entité juridique indépendante organisée en association loi 1901 composée d'adultes connaissant des troubles psychiques reconnus ou non-reconnus handicapés. L'innovation du GEM tient à ce que pour la première fois des personnes handicapées psychiques et/ou cognitifs sont invitées par les pouvoirs publics à se responsabiliser en prenant une part active à la définition et à l'organisation d'un projet les concernant : le projet d'entraide du GEM dont ils peuvent librement fixer les modalités. Le GEM "espoir et Vie", association de personnes souffrant de troubles psychiques créée en mars 2006, située à Bressuire, est soutenue par l'unafam et parrainée par l'adapei 79. Il est composé d environ 50 membres et organise de nombreuses activités, des ateliers divers, ainsi que des sorties tout au long de l année, notamment des représentations théâtrales. Prise en charge des populations

19 Offre de soins et services La protection maternelle infantile (PMI) Sous la responsabilité du médecin de PMI, ce service du Conseil général concourt à la santé de la mère et de l enfant de 0 à 6 ans. Ses missions sont : la planification familiale, le conseil conjugal et familial, le suivi des femmes enceintes, le suivi des enfants jusqu à 6 ans et de leurs familles, la réalisation des bilans de santé en école maternelle (enfants de 3 à 4 ans), ainsi que l agrément et le suivi des modes de garde individuel et collectif. Sur le Pays du Bocage Bressuirais la délégation territoriale propose deux lieux de consultations et de permanences nourrissons, situés dans les antennes médico-sociales de Bressuire, Cerizay et Mauléon. Le service de promotion de la santé en faveur des élèves Les services de santé de l Education nationale font partie intégrante de l équipe éducative et interviennent au cours de la scolarité par des actions de prévention et d éducation à la santé à titre individuel ou collectif. Le Pays du Bocage Bressuirais correspond à un secteur médico scolaire. Le médecin du secteur gère 3 lycées et 5 collèges ainsi que les écoles de rattachement publiques et privées. Deux infirmiers interviennent dans les écoles publiques. Une infirmière gère le collège et le lycée privé. Un taux de fécondité relativement important En 2008, ce taux est de 61 naissances pour femmes en âge de procréer (15-49 ans). Il est de 56 dans le département et de 51 dans la région. Le réseau périnatalité Naître en nord Deux- Sèvres Cette association adhérente du réseau périnatal Poitou-Charentes, regroupe différents professionnels (sages-femmes et gynécologues) et développe des actions visant à améliorer la qualité des prises en charge des femmes enceintes et des nouveaunés sur les arrondissements de Bressuire, Thouars et Parthenay. Ce réseau rassemble les gynécologues-obstétriciens les sages-femmes libérales et hospitalières, les acteurs de PMI, les échographistes et l ensemble des professionnels intéressés par la périnatalité. Fiche 5.4 : La prise en charge des enfants Des dépistages systématiques réalisés par les services de PMI et de santé scolaire L offre d accueil des enfants âgés de 0 à 3 ans au 31 décembre 2010 Nb de places d accueil collectif (crèches, haltegarderie, multiaccueil) Nb de places en accueil individuel (chez les assistants maternels) Taux d équipement en accueil collectif (nb de places pour 1000 enfants de 0 à 3 ans) Taux de couverture théorique d accueil (nb de places en accueil individuel ou collectif pour 100 enfants de 0 à 3 ans) Bressuire Cerizay Mauléon Pays du Bocage Bressuirais Source : Conseil général des Deux-Sèvres Réalisation: ORS Poitou-Charentes En 2010 selon le Conseil général, 707 naissances sont recensées sur le Pays, ce qui correspond à une augmentation de 13 % des naissances entre 2000 et Sur l ensemble du département, l évolution des naissances sur cette même période est négative (- 1,3 %). Hormis le Pays du Bocage Bressuirais, seul les Pays Haut Val de Sèvre et Plaine de Courance voient une évolution positive du nombre de naissances (respectivement + 3,4 % et + 1,7 %). Le taux de couverture théorique d accueil des enfants de moins de 3 ans du Pays du Bocage bressuirais est le plus bas du département (68 %). Dans les autres Pays, ces taux varient de 69 % (Pays Thouarsais) à 79 % pour le Pays Mellois. Concernant les bilans réalisés par le service de promotion de la santé en faveur des élèves, sur la période 2007/2008 et 2008/2009, 542 élèves scolarisés dans leur 6 ème année sur Bressuire et Cerizay ont eu une visite médicale par un médecin scolaire, soit 60 % des élèves relevant du bilan (41 % sur l ensemble du département sur la même période). Sur ce territoire, les bilans réalisés montrent que globalement, les enfants ont plus de troubles dépistés que sur l ensemble du département. En particulier, une part plus importante d enfants n est pas à jour pour ses vaccins. Notons également que près de 9 % des enfants sont en surpoids/obésité contre 6,5 % pour le département. Pour les autres troubles, la part des troubles dépistés est relativement proche du département : près d 1 enfant sur 7 présente un trouble visuel, plus d 1 sur 11 un trouble auditif, plus d 1 sur 12 un trouble de l appareil buccodentaire (souvent des caries) et plus d 1 sur 14 un trouble psychopathologique 1 (les enfants peuvent cumuler plusieurs troubles). 1 ORS Poitou Charentes. Services de protection maternelle et infantile in Panorama de la santé en Poitou Charentes Mars p. 2 ORS Poitou Charentes. Autour de la grossesse in Panorama de la santé en Poitou Charentes Mars p 3 ORS Poitou Charentes. Etat de santé de la naissance à 14 ans in Panorama de la santé en Poitou Charentes Mars p Part des enfants dépistés avec un trouble lors des visites médicales de la 6 ème année en 2007/2008 et 2008/2009 (%) 15,5 14,0 13,7 Pays (hors Mauléon) : n=542 Département : n=3254 9,6 8,1 8,9 7,9 8,2 7,4 6,0 6,5 6,2 Le collectif P tite Enfance Famille Les acteurs de la petite enfance du territoire se réunissent au sein du collectif P tite Enfance Famille. Ce collectif a pour objectif de réaliser des diagnostics partagés entre les acteurs, de faire remonter les besoins du territoire et ainsi conduire, mais surtout impulser de nouveaux projets pour répondre à ces besoins. Le collectif a permis également de mutualiser les savoir-faire, de constituer un réseau, ce qui contribue à la diffusion des «bonnes pratiques» et donc à l amélioration de l offre de services sur le territoire. Ce collectif, créé en 2002, est coordonné par le Pays du Bocage Bressuirais et mène de nombreux projets : - État des lieux des besoins de la petite enfance - Journées des assistantes maternelles du Bocage Bressuirais - Temps fort autour de la petite enfance Pays Bocage Bressuirais ARS - CONSEIL REGIONAL - IAAT - ORS Juin 2012 Troubles visuels Troubles auditifs Vaccins non à jour Pb buccoden taires Surpoids/ Obésité Psychopat hologies Source : Inspection académique Deux-Sèvres Réalisation: ORS Poitou-Charentes Note : Les données plus récentes ne sont pas disponibles en raison d une grève des statistiques puis de problèmes informatiques. Données indisponibles pour Mauléon (secteur vacant) Prise en charge des populations 1 Les troubles psychopathologiques sont le plus souvent un syndrome anxiodépressif, une anxiété de séparation pathologique, une agressivité excessive, une instabilité psychomotrice, une inhibition, un mutisme extrafamiliale, ou des syndromes évoquant un autisme ou un trouble envahissant du développement.

20 Vue d ensemble Une première typologie réalisée à la demande du Groupement régional de santé publique (GRSP) En 2007, l ORS Poitou-Charentes a mené, à la demande et avec le financement du GRSP, une étude visant à caractériser les cantons de la région à partir d indicateurs sociodémographiques, d offre de soins et d état de santé. Cette approche a permis un premier ciblage de territoires cumulant indicateurs de mortalité et indicateurs sociodémographiques moins favorables. Des profils différents ont également été mis en évidence selon que les territoires sont ruraux, périurbains ou urbains. Une seconde typologie sur les enjeux du vieillissement A la demande de l Agence régionale de santé, l ORS a réalisé, selon la même méthodologie que celle utilisée en 2007, une typologie des cantons pictocharentais à partir d indicateurs se rapportant aux enjeux du vieillissement. 35 indicateurs se répartissant en 3 thèmes (sociodémographique ; offre, accès et recours aux soins ; état de santé) ont ainsi été intégrés à l analyse. Le caractère urbain ou rural du territoire apparaît comme très discriminant. Les résultats de ces approches, si ils permettent un premier repérage de territoires et de thèmes, doivent être utilisés avec prudence. Aussi, les indicateurs qui caractérisent une classe ne peuvent pas être utilisés pour décrire isolément un canton particulier de cette classe. Les typologies obtenues permettent de dégager des ensembles géographiques relativement homogènes mais des contradictions peuvent exister entre la valeur d un indicateur pour un canton et la valeur de ce même indicateur pour la classe à laquelle il appartient. Fiche 6.1 : Typologie des cantons Une population moins couverte par le RSA, des revenus fiscaux plus bas qu en région Typologie des cantons de Poitou-Charentes en 2007 Pays Bressuirais Sources : INSEE, INSERM CépiDC, CAF, MSA, CRAMCO, ANPE, DGI, DRE, conseils généraux, assurance maladie, DRASS (SAE) Réalisation : ORS Poitou Charentes Sources : INSEE (RP 2007, logement 2007), INSERM CépiDC, Tableau de bord social, IndiS@nté (Conseils généraux), ARS, CNAMTS, FNORS, Coordination régionale CPAM, ALD inter régime, PMSI MCO Réalisation : ORS Poitou Charentes Typologie des cantons de Poitou Charentes à partir d indicateurs liés au vieillissement en 2010 Selon la typologie réalisée en 2007 par l ORS, le canton de Bressuire appartient à la classe 5 qui regroupe 28 cantons et 18 % de la population régionale. Cette classe se caractérise par une population plutôt jeune et des revenus plutôt élevés, avec une mortalité comparable à la mortalité régionale. Les cantons qui composent cette classe se situent majoritairement dans la grande couronne des villes ou correspondent à des villes de taille intermédiaire. Les autres cantons du Pays appartiennent à la classe 4 (19 cantons, 11 % de la population régionale) regroupant des territoires ruraux avec une forte proportion d ouvriers, une sous-mortalité pour le suicide et le cancer du poumon et une surmortalité pour les cancers de l intestin. Plus de 80 % des cantons de cette classe sont localisés en Deux-Sèvres. L approche réalisée en 2010 à partir d indicateurs se rapportant aux enjeux liés au vieillissement a abouti à la répartition des cantons de Poitou-Charentes en 6 classes. Les cantons du Pays Bressuirais se répartissent entre 2 classes. Les cantons de Cerizay et Mauléon appartiennent à la classe 6 (30 cantons et 24 % de la population régionale) regroupant des espaces périurbains, moins âgés, avec des indicateurs de mortalité favorables, moins de bénéficiaires du minimum vieillesse, des densités plus importantes de professionnels libéraux et de plus forts recours aux spécialistes et aux dentistes. Le canton de Bressuire fait partie pour sa part de la classe 4 (14 cantons et 11 % de la population régionale) dans laquelle se regroupent des territoires urbains marqués par des indicateurs de mortalité plutôt favorables, une part plus importante de personnes âgées vivant seules, une offre et un recours aux professionnels de santé libéraux plus importants. 1 ORS Poitou Charentes. Territoire et vieillissement en Poitou Charentes : Cartographie des indicateur et typologie des cantons. Mai p. 2 ORS Poitou Charentes. Typologie cantonale de la santé mentale en Poitou Charentes. Avril p. 3 ORS Poitou Charentes. Typologie des cantons de Poitou Charentes. Décembre p. Vue d ensemble

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