LA MALNUTRITION DES ENFANTS

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LA MALNUTRITION DES ENFANTS"

Transcription

1 GLOSSAIRE Dénutrition : résultat d une sous-alimentation ou d une mauvaise assimilation de la nourriture. Disette : pénurie de vivres. Faim : besoin urgent de manger. Famine : rupture brutale de l approvisionnement en aliments qui touche l ensemble de la population d une région. Insécurité alimentaire : situation caractérisée par le fait que la population n a pas accès à une quantité suffisante d aliments sans dangers et nutritifs pour avoir une croissance et un développement normaux, être en bonne santé et mener une vie active. L insécurité alimentaire peut être due à l insuffisance de la disponibilité alimentaire, à l insuffisance du pouvoir d achat, à des problèmes de distribution ou à l inadéquation de la consommation alimentaire à l échelon des familles. Elle peut être chronique, saisonnière ou temporaire. (contraire = sécurité alimentaire) Micro-nutriments : vitamines, minéraux et autres substances dont le corps a besoin en petite quantité. Sous-alimentation : ration alimentaire en permanence insuffisante pour couvrir les besoins énergétiques alimentaires. (contraire = suralimentation) 1 CONSTAT DÉFINITION La malnutrition revêt trois formes différentes : - la sous alimentation (manger insuffisamment) - les carences alimentaires (manger mal ou de façon déséquilibrée) - la suralimentation (manger trop) La malnutrition est, en effet, un état complexe où peuvent se mêler des carences multiples et concomitantes en calories, en protéines et en micro-nutriments. Le terme «malnutrition» englobe la malnutrition généralisée qui se manifeste par un retard de croissance, un déficit pondéral et l émaciation, et les carences en micro-nutriments tels que le fer, la vitamine A, l iode, le zinc et l acide folique. La malnutrition, contrairement à la faim, ne dépend pas seulement de la satisfaction de l appétit : un enfant qui mange suffisamment pour calmer sa faim immédiate peut néanmoins être malnutri. On a parlé, à son propos, d urgence silencieuse : les trois quarts des enfants qui meurent de causes liées à la malnutrition, sont atteint de formes modérées ou légères, de façon souvent chronique, qui ne s accompagnent d aucun signe extérieur. Les groupes les plus vulnérables sont les foetus, les enfants de moins de trois ans et les femmes avant et pendant la grossesse et en cours d allaitement. Les formes de malnutrition les plus fréquentes sont les suivantes : La malnutrition de l enfant qui, pendant de longues périodes, ne reçoit pas une nourriture correspondant à ses besoins et provoque carences, retard de croissance et vulnérabilité à la maladie ;

2 La malnutrition par excès ou obésité : pour la première fois dans l histoire, le nombre de personnes obèses dans le monde égale le nombre de personnes souffrant d une insuffisance pondérale. L obésité touche 41% de la population en Colombie et 36% au Brésil. En Chine le nombre d adultes obèses a augmenté de 50% en trois ans. Entraînant certaines maladies comme les troubles cardio-vasculaires, l hypertension et le diabète, l obésité est devenu un important problème de santé publique. Des études ont démontré que la malnutrition sévère de femmes enceintes serait à l origine de certains cas d obésité chez leur enfant : leur corps gardant la mémoire des carences subies mettrait en place un système de compensation en stockant toutes les calories. Les carences en micro-nutriments : ces carences peuvent parfois se révéler aussi graves que le manque de calories ou de protéines et être particulièrement néfastes au développement. La malnutrition protéino-énergétique : elle est provoquée par une rupture dans l alimentation et peut être mortelle sans prise en charge rapide. Les signes cliniques sont très peu apparents mais elle rend vulnérable à tous types d infections et entrave la croissance en poids et en taille de l enfant. Dans les situations d urgence disettes et surtout famines on rencontre deux cas sévères de malnutrition protéino-énergétique. Le marasme : l enfant présente une maigreur spectaculaire, les os sont saillants, les yeux enfoncés, la peau distendue ; il prend alors l allure d un petit vieillard et peut ne plus peser que la moitié du poids normal pour son age. Il s agit d une forme de malnutrition sévère qui menace la vie de l enfant à brève échéance et demande une attention médicale urgente. Le kwashiorkor : l enfant est gonflé d oedèmes, ses cheveux se décolorent et tombent, sa peau est sèche et squameuse ; son comportement change également : il ne sourit plus, ne joue plus, devient indifférent à toute stimulation, pleure et refuse la nourriture. Faute de soin, il est là encore, condamné rapidement. Il s agit d un terme ghanéen qui signifie «l enfant éloigné du sein de sa mère»! 2 L AMPLEUR DU PHÉNOMÈNE Dans le monde en développement, 30% de la population et presque un tiers des enfants est sous alimentée de façon chronique, soit un total de 777 millions d individus ; 11 millions d enfants de moins de cinq ans meurent chaque année ; la malnutrition est responsable de plus de la moitié de ces décès ; les deux tiers des 150 millions d enfants malnutris dans le monde vivent en Asie ; Chaque année, 11 millions de bébés de petit poids (moins de 2,5 Kg) naissent en Asie du sud et 3,6 millions en Afrique subsaharienne ; Plus de deux milliards de personnes souffrent de carences en micro-nutriments, soit un sur trois ; 100 à 140 millions d enfants souffrent d avitaminose A et enfants deviennent partiellement ou totalement aveugles chaque année ; 39% sont anémiés ; 150 millions d enfants présentent un retard de croissance ; 17% des enfants et jusqu à 50% dans certains PMA sont de faible poids à la naissance.

3 LE DÉPISTAGE Chez les jeunes, la malnutrition est synonyme de trouble de la croissance, les enfants mal nourris présentant un rapport poids/taille inférieur à ce que voudrait leur age. Pour mesurer rapidement l ampleur de la malnutrition dans une population, on enregistre le poids et la taille des jeunes enfants, en comparant les chiffres obtenus à une population de référence dont on sait la croissance normale. La malnutrition modérée peut demeurer pratiquement invisible à moins de peser et de mesurer les enfants. Pour ce faire, les agents de santé utilisent des balances, des diagrammes poids/tailles, des toises et des périmètres bracials (bandelettes réglables pour mesurer le tour de bras, le degrés de malnutrition étant indiqué par un code de couleur (vert, jaune, rouge). Les enfants plus gravement malnutris présentent des symptômes cliniques relativement faciles à repérer lors d une auscultation : amaigrissement sévère, oedème des pieds, pâleur des paumes, essoufflement, problèmes visuels LES CAUSES DE LA MALNUTRITION Les deux principales causes immédiates de la malnutrition sont l inadéquation de la ration alimentaire et la maladie. Leur interaction tend à créer un cercle vicieux : l enfant malnutri résiste moins bien à la maladie, il tombe malade et de ce fait la malnutrition empire. affecte en premier lieu les enfants fragilisés sur le plan nutritionnel. Par exemple : la malnutrition et le déficit en vitamine A sont des facteurs favorisant la survenue d une rougeole, par exemple, maladie extrêmement contagieuse et dont les complications peuvent être mortelles. La rougeole, à son tour, va générer des cas de malnutrition chez les enfants atteints. La malnutrition est, en fait, le résultat de tout une combinaison de facteurs sous-jacents parmi lesquels ont peut citer : Les famines et les guerres : contrairement à une idée reçue, celles ci ne sont responsables que d une petite partie de la malnutrition dans le monde ; ces urgences en provoquent par contre les formes les plus graves, souvent mortelles. la sécurité alimentaire insuffisante au niveau du foyer : les familles ne peuvent pas produire ou acquérir assez d aliments contenant l énergie et les nutriments dont elles ont besoin ; Le manque d accès à l eau et à un environnement satisfaisant : l insalubrité à l intérieur et à proximité des maisons favorisant la propagation des maladies infectieuses notamment de diarrhées chez les enfants qui, à leur tour, deviennent des causes majeures de malnutrition ; la mauvaise qualité des services de santé : chers, non existants ou inadaptés, cette carence entraîne de faibles taux de vaccination, une prise en charge des enfants malades et malnutris inadaptée, etc. l inadéquation des soins aux mères et aux enfants : les familles et les communautés ne consacrent pas le temps et les ressources nécessaires à la prise en charge de leur santé et de leur alimentation ; l état nutritionnel des mères : la malnutrition commence dès la conception. En effet, lorsque les femmes enceintes ont des régimes alimentaires inadéquats, elles donnent naissance à des bébés plus petits, affectés par divers problèmes de santé et davantage susceptibles de mourir en bas âge. La discrimination à l égard des femmes et des jeunes filles : l analphabétisme et la place réduite des femmes sur le marché du travail sont des causes fondamentales de la malnutrition : les enfants nés de femmes n ayant pas eu accès à l éducation, ont deux fois plus de risques de mourir en bas âge. Dans certaines régions, les femmes ne mangent qu après les autres membres de la famille et leur ration est moindre. Or, ce qui met en danger les femmes met aussi les enfants en danger et faire respecter le droits des femmes est l un des meilleurs moyens de protéger le bien être et le développement nutritionnel des enfants. 3

4 LES CONSÉQUENCES Hausse de la mortalité infantile et maternelle : chaque année la malnutrition contribue, directement ou indirectement, au décès d environ 6 millions d enfants ; les enfants hypotrophiques (qui pèsent moins de 2,5 Kg à la naissance) et ceux qui présentent une insuffisance pondérale grave courent entre deux et huit fois plus de risque de mourir dans l année suivante que les enfants de poids normal. L anémie ferriprive abaisse la résistance à la maladie et augmente de risque d hémorragie et d infection lors de l accouchement ; elle est ainsi à l origine de 20% des cas de mortalité maternelle en Asie et en Afrique. Par ailleurs, une étude a prouvé que la supplémentation en vitamine A peut faire chuter la mortalité maternelle de 45%. Entrave à la croissance et au développement : de l état nutritionnel de l enfant découle son développement physique, mental et social ; les carences en vitamines et sels minéraux peuvent entraîner un retard de croissance et mettre en péril le développement intellectuel. Les enfants qui survivent à la malnutrition ont une capacité d apprentissage réduite. Une anémie en fer peut retarder le développement psychomoteur et contrarier le développement cognitif, abaissant le QI d environ neuf points. Invalidité : quand elle ne tue pas, la malnutrition laisse des séquelles durables sous forme de handicaps physiques ou mentaux ; la carence en vitamine A est une cause majeure de cécité, en iode, de crétinisme, en vitamine D de rachitisme ; la malnutrition chez la femme enceinte peut également entraîner divers degrés d arriération mentale chez l enfant. ACTION Troubles de l immunité : un lien est désormais clairement établi entre la malnutrition en début de vie y compris la période de croissance foetale et l apparition ultérieure d affections chroniques ; la malnutrition affaiblit le système immunitaire exposant davantage les enfants à des épisodes diarrhéiques graves et nombreux ainsi qu à certaines maladies infectieuses. L enfant risque également d être atteint plus sérieusement et sa capacité de récupération d être moindre. Conséquences économiques : la malnutrition accroît la prédisposition aux maladies et laisse les individus sans force et léthargiques, réduisant leur capacité de travail. Par-là même, elle abaisse la productivité, entrave la croissance économique et l efficacité des investissements dans les domaines de la santé et de l éducation, et elle augmente la pauvreté.. On estime que dans certains pays, les pertes de vies, les infirmités et la chute de pruductivité consécutives aux carences nutritionnelles coûtent plus de 5% du PNB. Aussi, longtemps tenue pour une cause de la malnutrition, La pauvreté est de plus en plus considérée comme l une de ses conséquences. La malnutrition se manifeste au niveau individuel, mais ses causes profondes et fondamentales s étendent au niveau familial et communautaire au niveau national et international. Pour lutter contre les différentes formes de malnutrition, l Unicef doit concevoir des stratégies générales et se battre sur de nombreux fronts. Il convient avant tout d aider les communautés à évaluer et à analyser leurs problèmes avant de prendre les mesures qui s imposent à tous les niveaux. L Unicef a baptisé cette stratégie «l approche des trois A» : Apprécier le problème, Analyser ses causes et Agir afin d améliorer la nutrition des enfants. Parmi les mesures régulièrement prises par l Unicef, figurent : - la récupération nutritionnelle des enfants souffrant de malnutrition grave, - l alimentation complémentaire, - l enrichissement des aliments avec des nutriments essentiels pour lutter contre les carences, - la surveillance de la croissance des jeunes enfants, - la formation sanitaire et nutritionnelle, - un accès élargi des femmes à l éducation, - des actions de plaidoyer visant à augmenter les investissements publics dans le secteur social L Unicef concentre ses efforts dans trois domaines prioritaires : - la protection, la promotion et le soutien de l allaitement maternel ; - la lutte contre les carences nutritionnelles ; - l aide alimentaire en cas d urgence. 4

5 L ALLAITEMENT MATERNEL Par des programme d éducation nutritionnelle, l Unicef tente d inculquer aux familles la meilleure manière de dispenser des soins et de fournir une alimentation adaptée aux enfants. L objectif principal des campagnes consiste à convaincre les femmes de nourrir leur enfant au sein exclusivement pendant six mois, et de poursuivre jusqu aux deux ans de l enfant avec des compléments nutritionnels. L allaitement maternel, combine parfaitement les trois éléments fondamentaux d une alimentation équilibrée : aliments, santé et soins. Le lait maternel constitue un aliment idéal pour les nourrissons pendant les six premiers mois : il contient tous les nutriments, les anticorps et les hormones dont il a besoin. Depuis de nombreuses années, en collaboration avec l OMS, l Unicef contribue à financer des études démontrant la supériorité de l allaitement maternel et les dangers de l allaitement artificiel. Des programmes de formation et de conseil dans le domaine sanitaire, mais également social, sont mis en place. En 1981, l Unicef a contribué à la rédaction du «Code international de commercialisation des substituts au lait maternel» qui établit des normes minimales réglementant les pratiques de commercialisation et fixe les normes d étiquetage des substituts au lait maternel. Il stipule que les centres de santé ne doivent jamais participer à la promotion de ces substituts et interdit la distribution d échantillons gratuits. L Unicef fournit une assistance technique pour la mise en oeuvre du code et d autres aspects juridiques du soutien à l allaitement maternel. En 1991, l UNICEF et l OMS lancent l initiative «Hôpitaux amis des bébés» pour encourager les hôpitaux à promouvoir l allaitement maternel en décernant le label «amis des bébés» à ceux qui remplissent dix conditions : former les personnels soignant, informer les mères des avantages de l allaitement, aider les femmes à commencer l allaitement dans la demi-heure qui suit la naissance, créer des associations de soutient à l allaitement, etc. A Cuba, où 49 des 56 hôpitaux et maternités que compte le pays sont «amis des bébés», le taux l allaitement maternel exclusif a triplé en six ans (passant de 25 à 76%). On compte aujourd hui plus de «hôpitaux amis des bébés» dans plus de 130 pays. 5 LA LUTTE CONTRE LES CARENCES NUTRITIONNELLES Les plus grands succès remportés par l Unicef en matière de nutrition résident dans la chute significative des carences en vitamine A et en iode. Vitamine A : l Unicef fait en sorte de profiter des journées nationales de vaccination pour effectuer d autres interventions bénéfiques à la santé des enfants et susceptibles de sauver des vies (le «plus» du programme «vaccination plus»!). Il s agit d administrer une dose de vitamine A aux enfants, ce qui a été fait dans plus de 40 pays en développement, pour 70% des enfants. Iode : grâce à la iodation du sel, chaque année 91 millions de nouveaux-né sont protégés de l arriération mentale. L Unicef soutient la iodation universelle du sel par des programmes de formation, la fourniture de matériels d essais et la mise en oeuvre de contrôles de qualité pour l iodation produite localement, souvent en étroite collaboration avec le secteur privé. L Unicef se bat pour que les gouvernements et les producteurs de sels s impliquent davantage afin d atteindre le but fixé pour 2005 : l élimination de la carence en iode. Fer : afin de lutter contre l anémie ferriprive, trouble nutritionnel le plus fréquent dans le monde, l Unicef distribue également des comprimés de fer / acide folique. L AIDE ALIMENTAIRE D URGENCE Dans les situations d urgence exigeant une aide alimentaire, les priorités de l Unicef consistent à prévenir la mortalité liée à la faim et aux maladies et à réduire la malnutrition en fournissant l alimentation complémentaire et thérapeutique, les micro-nutriments et en nourrissant les orphelins.

6 L UNICEF travaille en étroite collaboration avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM), en charge des distributions générales de vivres. Ils partagent notamment leur capacité logistique, par exemple en Ouganda où le PAM s est chargé d entreposer les envois de suppléments alimentaires et les kits sanitaires de l UNICEF, puis de les transporter au Rwanda lors du soudain retour de réfugiés, à la fin de l année Ils établissent aussi en commun une évaluation des problèmes nutritionnels et des besoins à satisfaire en priorité pour les résoudre. Dans le sud du Soudan, les deux institutions, avec des homologues et des ONG, procèdent chaque année à une évaluation des besoins, étudiant non seulement la sécurité alimentaire mais aussi la «sécurité sanitaire», sur la base de l état nutritionnel et de l accès aux services de santé. L UNICEF et le PAM collaborent aussi dans le cadre de projets «post-conflits» tels que la démobilisation des enfants soldats. A Bukavu, à l est de la République démocratique du Congo, c est le PAM qui fournit des vivres au centre ouvert par l UNICEF pour aider les enfants qui ont pris part à la guerre civile à réintégrer la société. PROGRAMMES FINANCÉS PAR L UNICEF FRANCE MADAGASCAR : promotion des compléments alimentaires pour les enfants Objectif : réduire la malnutrition infantile chez les nourrissons et les jeunes enfants par le renforcement et la promotion de l allaitement maternel exclusif jusqu à 6 mois et la mise à disposition d aliments de complément appropriés à tous les enfants à partir du 6 mois. Financement : sur deux ans pour la généralisation du programme «UTRIMAD» et pour des programmes de «promotion nutritionnelle» relatifs au lien entre allaitement maternel exclusif et alimentation complémentaire des enfants. BURKINA FASO : promotion de l état nutritionnel des enfants et de leurs mères en milieu rural Objectif : améliorer l état nutritionnel des enfants de 0 à 2 ans et de leurs mères. Le projet s appuie sur la sensibilisation des communautés aux besoins des jeunes enfants. Il prévoit le renforcement des activités de suivi pré et post-natal et l amélioration des pratiques d alimentation. Il s agit du volet rural d un projet plus vaste : «NutriFaso-Communautaire». Ce programme est mené en partenariat avec le GRET. Financement : IMPACT PROGRÈS ACCOMPLIS : par thème : Malnutrition : le nombre de cas de malnutrition a diminué de 17 % dans les pays en Développement, au cours de la dernière décennie. L Amérique du Sud a atteint l objectif fixé puisqu elle enregistre une réduction de 60% des cas d insuffisance pondérale sur la décennie, progrès que l on peut en partie attribuer à l amélioration du niveau de vie. Allaitement maternel : le pourcentage d enfants nourris exclusivement au sein a augmenté de près de 20% au cours de la décennie. 50% seulement des enfants sont exclusivement nourris au sein pendant les quatre premiers mois. Avitaminose A : plus de 40 pays administrent à la grande majorité des enfants (plus de 70%) au moins une dose de vitamine A par an. L UNICEF estime qu au moins 1 million de décès d enfants auraient pu être évités au cours des trois dernières années seulement, si cette mesure avait été prise plus tôt. 6

7 Troubles dus aux carences en iode : 72% des foyers dans les pays en développement utilisent du sel iodé, contre moins de 20% au début de la décennie, ainsi chaque année 90 millions de nouveau-nés échappent à d importants troubles d apprentissage. Insuffisance pondérale à la naissance : la proportion d enfants souffrant d insuffisance pondérale a reculé de 32 à 28% dans les PED au cours de la décennie. A ce jour, 57 pays en développement ont moins de 10% d enfants présentant une insuffisance pondérale. Surveillance de la croissance : une majorité de pays en développement ont institué une surveillance de la croissance et autres actions en utilisant diverses approches. Sécurité alimentaire des ménages : le nombre d habitants de pays en développement souffrant de carences caloriques a très légèrement diminué. Par pays : Ethiopie : programmes d alimentation complémentaire menés dans 35 districts pour femmes enceintes, mères allaitantes et enfants souffrant de malnutrition. Chine : vaste campagne de promotion de la consommation de sel iodé : 51 millions de personnes supplémentaires, dont nouveau-nés, ont ainsi été protégés contre ces troubles en En dix ans, le taux de iodation du sel en Chine est passé de 39 à 95%. Bolivie : campagne de promotion de l iodation du sel soutenue par l Unicef. Le pays à fait passer sa production de sel iodé de 65% en 2000 à 85% en Népal : grâce à l intervention de femmes bénévoles formées par l Unicef à promouvoir la distribution de vitamine A dans leurs communautés, c est l un des 17 pays qui distribuent deux fois par an des suppléments de vitamine A à 70% des enfants de moins de cinq ans. Indonésie : l Unicef s est associé à une ONG locale pour surveiller la commercialisation de substituts du lait maternel dans plusieurs provinces du pays. 25 partenaires des pouvoirs publiques et dela société civile, dûment formés, ont entrepris de recenser les violations au Code international. République Démocratique du Congo : le projet «Nutrition à assise communautaire» privilégie le bien-être des nourrissons et notamment l amélioration de leur santé nutritionnelle. Des équipes formées dans ce but, expliquent aux femmes l importance de l alimentation et des micro-nutriments pendant la grossesse. Elles montrent également aux familles comment cultiver des denrées alimentaires et comment les préparer de façon nutritive. En février 2003, dans le cadre des journées de vaccination, l Unicef a fourni de la vitamine A à 12 millions d enfants. Azerbaïdjan : il est ressorti d une étude qu environ 80% des enfants de moins de cinq ans manquaient de vitamine A et que 25% étaient atteints d une carence grave. En conséquence, la distribution de suppléments de vitamine A a été intégrée au programme élargi de vaccination du pays. Angola : soutien financier et technique à l organisation communautaire «Pastoral da criança» qui a axé son action sur les soins prénatals, l allaitement au sein, la nutrition, le développement et les soins de santé de l enfant. Une fois par mois, l association réunit plus de 200 mères pour surveiller le poids de leurs bébés, donner des conseils de santé et de nutrition et permettre aux femmes d échanger leurs expériences. 7

8 8 EXEMPLES DE COÛTS 0,1 = 1 bandelette graduée avec code par couleur pour mesurer la circonférence du bras d un enfant 0,2 = 1 sachet de RESOMAL, sel de réhydratation orale pour enfant atteint de malnutrition sévère, permettant de reconstituer 2 litres de solution 1,50 = 1ration de complément nutritionnel d urgence de 500g 2,80 = 1 balance pour nourrissons jusqu à 2,5 Kg pour identifier les bébés de faible poids à la naissance 5,30 = capsules de vitamine A 13,20 = une balance pour surveiller le poids des enfants jusqu à 25 Kg 259 = 1500 capsules de 200mg d huile iodée 311 = 1 kit d urgence pour l enregistrement, l approvisionnement en compléments nutritionnels et le suivi de 500 enfants pendant 3 mois 344 = 1 tonne d UNIMIX 712 = 1 machine permettant la iodation de 700 Kg de sel par heure 1092 = 1 kit d aliments thérapeutiques pour 100 enfants souffrant de malnutrition sévère Le droit de l enfant à l alimentation est défini par l article 24 de la Convention Internationale des s de l Enfant. Journée mondiale de l alimentation : 16 octobre

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT Mise à jour avec rétroinformation technique de décembre 2012 Chaque jour, près de 800 femmes meurent durant la grossesse ou l accouchement

Plus en détail

Investir dans l avenir

Investir dans l avenir Investir dans l avenir RÉSUMÉ DU RAPPORT MONDIAL 2009 BANQUE MONDIALE www.unitedcalltoaction.org La communauté mondiale devrait être choquée par les millions d enfants qui meurent ou sont rendus invalides

Plus en détail

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE 14 TÉTANOS ET LA ROUGEOLE 14.1 INTRODUCTION Soumaïla MARIKO Comme on l a déjà précisé au chapitre 1, des tests de dépistage de l immunité contre le tétanos et

Plus en détail

Vue d ensemble de la prise en charge à base communautaire de la malnutrition aiguë (PCMA)

Vue d ensemble de la prise en charge à base communautaire de la malnutrition aiguë (PCMA) Vue d ensemble de la prise en charge à base communautaire de la malnutrition aiguë (PCMA) 1 Module 1. Objectifs d apprentissage Discuter de la malnutrition aiguë et des mesures à prendre en réponse Identifier

Plus en détail

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée Rapport de situation 2013 RÉSUMÉ L UNICEF s est engagé à publier des rapports annuels de situation relatifs à la survie de l enfant en soutien

Plus en détail

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Contexte de la fistule obstétricale Situation en Mauritanie Progrès au niveau Pays/ Mise en œuvre Défis pour les années à

Plus en détail

Programme du Forum National sur la Nutrition et l Alimentation à l Hôtel KEMPINSKI N Djamena. 28-30 avril 2015

Programme du Forum National sur la Nutrition et l Alimentation à l Hôtel KEMPINSKI N Djamena. 28-30 avril 2015 Deuxi ème jour Premier jour Jour 0 Programme du Forum National sur la Nutrition et l Alimentation à l Hôtel KEMPINSKI N Djamena 28-30 avril 2015 Date Heure Activité Veille du forum (Hôtel KEMPINSKI) Arrivée

Plus en détail

Deuxième Conférence internationale sur la nutrition. Rome, 19-21 novembre 2014. Document final de la Conférence: Déclaration de Rome sur la nutrition

Deuxième Conférence internationale sur la nutrition. Rome, 19-21 novembre 2014. Document final de la Conférence: Déclaration de Rome sur la nutrition Octobre 2014 ICN2 2014/2 Deuxième Conférence internationale sur la nutrition Rome, 19-21 novembre 2014 Document final de la Conférence: Déclaration de Rome sur la nutrition Nous félicitant de la participation

Plus en détail

Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde

Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde Résumé d orientation La tuberculose reste l une des maladies transmissibles causant le plus de décès dans le monde. En 2013, selon les estimations,

Plus en détail

Le jeu «Si le monde était un village» Source : Afric Impact

Le jeu «Si le monde était un village» Source : Afric Impact Le jeu «Si le monde était un village» Source : Afric Impact Niveau / âge des participants Enfants (à partir de 12 ans), adolescents et adultes. Temps/durée d animation Environ ¼ d heure. Nombre d animateurs

Plus en détail

Santé Maternelle et Infantile (SMI) à Abéché, Tchad

Santé Maternelle et Infantile (SMI) à Abéché, Tchad Santé Maternelle et Infantile (SMI) à Abéché, Tchad Notre projet en 2009 Prendre soin des orphelins, des nouveaux-nés, des femmes ayant des problèmes d allaitement, des prématurés et des enfants malnutris

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

3 The Millennium Development Goals: Report 2010. Objectifs du Millénaire pour le développement Rapport 2014. asdf NATIONS UNIES

3 The Millennium Development Goals: Report 2010. Objectifs du Millénaire pour le développement Rapport 2014. asdf NATIONS UNIES 3 The Millennium Development Goals: Report 2010 Objectifs du Millénaire pour le développement Rapport 2014 asdf NATIONS UNIES Le présent rapport est fondé sur un ensemble de données compilées par le Groupe

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

notamment de la filière alimentaire, pour améliorer l action du PAM en matière de nutrition. Des discussions initiales ont été tenues avec des ONG

notamment de la filière alimentaire, pour améliorer l action du PAM en matière de nutrition. Des discussions initiales ont été tenues avec des ONG WFP! " #! "$" Nos connaissances sur la faim et la nutrition ont fortement évolué au cours des dix dernières années. Des données scientifiques récentes ont montré qu il n existe qu un créneau restreint

Plus en détail

La malnutrition: causes, conséquences et solutions

La malnutrition: causes, conséquences et solutions La situation des enfants dans le monde 1998 RÉSUMÉ La malnutrition: causes, conséquences et solutions L'urgence silencieuse La malnutrition joue un rôle dans la moitié au moins des décès d'enfants dans

Plus en détail

asdf Deuxième Assemblée mondiale sur le vieillissement Madrid (Espagne) 8-12 avril 2002 madrid

asdf Deuxième Assemblée mondiale sur le vieillissement Madrid (Espagne) 8-12 avril 2002 madrid Madrid (Espagne) 8-12 avril 2002 Promouvoir la santé et le bien-être des personnes âgées : actif «Nous sommes témoins d une révolution silencieuse qui bien au-delà de la sphère démographique a des incidences

Plus en détail

Proposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché

Proposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché IP/03/1022 Bruxelles, le 16 juillet 2003 Proposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché Aujourd'hui la

Plus en détail

Le système de protection sociale en santé en RDC

Le système de protection sociale en santé en RDC REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

PLAN NATIONAL D ACTION POUR LA NUTRITION 2012-2015

PLAN NATIONAL D ACTION POUR LA NUTRITION 2012-2015 PLAN NATIONAL D ACTION POUR LA NUTRITION 2012-2015 Antananarivo Juillet 2012 SOMMAIRE RÉSUMÉ EXECUTIF... 8 I-CONTEXTE GENERAL... 1 II- SITUATION NUTRITIONNELLE A MADAGASCAR... 3 III- PROBLEMATIQUE DE LA

Plus en détail

ACCÉLÉRER METTRE FIN À L ÉPIDÉMIE DE SIDA D ICI À 2030

ACCÉLÉRER METTRE FIN À L ÉPIDÉMIE DE SIDA D ICI À 2030 ACCÉLÉRER METTRE FIN À L ÉPIDÉMIE DE SIDA D ICI À 2030 Mettre fin à l épidémie de sida ces mots renferment de tels espoirs et de telles promesses. Grâce à des engagements mondiaux et à des objectifs précis,

Plus en détail

MARS 2012. rapport d analyse. étude de la situation nutritionnelle des enfants vus par Médecins du Monde à Mayotte

MARS 2012. rapport d analyse. étude de la situation nutritionnelle des enfants vus par Médecins du Monde à Mayotte rapport d analyse MARS 2012 rapport d analyse étude de la situation nutritionnelle des enfants vus par Médecins du Monde à Mayotte introduction w La malnutrition se définit par des apports inférieurs ou

Plus en détail

La malnutrition en terre d abondance

La malnutrition en terre d abondance Document d information La malnutrition en terre d abondance Principaux résultats d une étude effectuée dans la province du Kasaï-Oriental, République démocratique du Congo Introduction Pourquoi une région

Plus en détail

Stratégie mondiale pour l alimentation du nourrisson et du jeune enfant

Stratégie mondiale pour l alimentation du nourrisson et du jeune enfant Stratégie mondiale pour l alimentation du nourrisson et du jeune enfant Organisation mondiale de la Santé Genève Catalogage à la source : Bibliothèque de l OMS Stratégie mondiale pour l alimentation du

Plus en détail

de plus de moitié, particulièrement dans les pays où la mortalité infantile est élevée 39.

de plus de moitié, particulièrement dans les pays où la mortalité infantile est élevée 39. postes de haut-fonctionnaires sont détenus par des femmes 38. Mais dans l ensemble, les avancées enregistrées par les pays africains dans leur progression vers la réalisation d une meilleure parité entre

Plus en détail

Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011

Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011 Nations Unies Haut Commissariat aux Droits de l Homme, réf: NVebU mes 2011 Initiatives montrant des bonnes pratiques ainsi que des pratiques efficaces dans l adoption d une approche fondée sur les droits

Plus en détail

PROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS

PROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS PROMOUVOIR LA SANTÉ ET LES DROITS SEXUELS ET REPRODUCTIFS Positionnement en vue de la session spéciale des (22 septembre 2014) 2 1. FACE À UN AVENIR INCERTAIN, LES GOUVERNEMENTS DOIVENT SE REMOBILISER

Plus en détail

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Août 2014 l enfance aux enfants Organisation mondiale de la Santé 2014 Tous droits réservés. Les appellations employées dans la présente

Plus en détail

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Marcel MAZOYER professeur à La Paz juillet 2 007 Contenu 1. Une situation agricole et alimentaire mondiale inacceptable 2. Développement

Plus en détail

La planification familiale

La planification familiale La planification familiale après l avortement spontané ou provoqué Introduction Les grossesses non désirées sont l une des principales raisons pour lesquelles les femmes choisissent d avorter. Beaucoup

Plus en détail

LES OMD EN CHIFFRES. Par Raulin Lincifort CADET INTRODUCTION

LES OMD EN CHIFFRES. Par Raulin Lincifort CADET INTRODUCTION 1 LES OMD EN CHIFFRES Par Raulin Lincifort CADET INTRODUCTION Faisant suite à la Déclaration du Millénaire, le bureau du PNUD en Haïti s est attelé à faire la promotion des Objectifs du Millénaire pour

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

Document de réflexion : Précisions et orientations sur les formes inappropriées de promotion des aliments pour nourrissons et jeunes enfants

Document de réflexion : Précisions et orientations sur les formes inappropriées de promotion des aliments pour nourrissons et jeunes enfants Document de réflexion : Précisions et orientations sur les formes inappropriées de promotion des aliments pour nourrissons et jeunes enfants CONTEXTE 1. La bonne alimentation des nourrissons et des jeunes

Plus en détail

Charte nutritionnelle

Charte nutritionnelle Charte nutritionnelle NOTRE MISSION : CONSTRUIRE ET PRESERVER LE CAPITAL SANTE L équilibre alimentaire est un enjeu majeur de santé publique. De ce contexte, Nutrisens s engage à maintenir et à renforcer

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être

Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être CONFERENCE DE HAUT-NIVEAU DE L UE ENSEMBLE POUR LA SANTÉ MENTALE ET LE BIEN-ÊTRE Bruxelles, 12-13 juin 2008 Slovensko predsedstvo EU 2008 Slovenian

Plus en détail

En savoir plus sur le diabète

En savoir plus sur le diabète En savoir plus sur le diabète 2 Qu est-ce que le diabète? Le diabète se caractérise par un excès de sucre dans le sang, on appelle cela l hyperglycémie. Le diabète est une maladie chronique qui survient

Plus en détail

LA SITUATION DES ENFANTS DANS LE MONDE 2008. La survie de l enfant

LA SITUATION DES ENFANTS DANS LE MONDE 2008. La survie de l enfant LA SITUATION DES ENFANTS DANS LE MONDE 2008 La survie de l enfant LA SITUATION DES ENFANTS DANS LE MONDE 2008 Remerciements Ce rapport a été réalisé avec les conseils et contributions de nombreuses personnes,

Plus en détail

InnoFaso inaugure son site de production

InnoFaso inaugure son site de production Communiqué de presse InnoFaso inaugure son site de production Ouagadougou, le 7 décembre 2012. Sous le haut patronage de son Excellence Luc Adolphe Tiao, Premier ministre, Michel Lescanne et Abdourazakou

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

Situation sanitaire dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est

Situation sanitaire dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est SOIXANTE-HUITIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A68/INF./4 Point 20 de l ordre du jour provisoire 15 mai 2015 Situation sanitaire dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est Le Directeur

Plus en détail

4. Comment la maladie est-elle transmise à l homme? 2. Les composantes des soins de santé primaires : 1. Qu est-ce que l Initiative de Bamako (IB)?

4. Comment la maladie est-elle transmise à l homme? 2. Les composantes des soins de santé primaires : 1. Qu est-ce que l Initiative de Bamako (IB)? GENERALITES SUR : SANTE et MALADIE SOINS de SANTE PRIMAIRES (SSP) INITIATIVE de BAMAKO (IB) Objectifs généraux Au terme de ce module de formation, les participants devraient être capables de: Comprendre

Plus en détail

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Pe s t i c i d e A c t i o n N e t w o r k U K PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON Résumé exécutif et Recommendations 5 St Peter s St London N1 8JD Royaume Uni t: +44 (0)20 7359 0440 f: +44 (0)20

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Comment protéger vos enfants? La seule protection efficace : la vaccination R.O.R COQUELUCHE ANNUAIRE Livret élaboré en partenariat avec : Conseil Général du Loir-et-Cher

Plus en détail

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant)

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) 3 mai 2009, 15 h HNE Sur cette page : Que dois-je faire si je contracte ce nouveau virus et que

Plus en détail

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION

REPUBLIQUE TOGOLAISE. Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET NUTRITION REPUBLIQUE TOGOLAISE Travail Liberate Patria MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE ET DE SECURITE ALIMENTAIRE -PNIASA - PLAN D ACTION DU VOLET

Plus en détail

Volet thématique «Prévention des crises et consolidation de la paix»

Volet thématique «Prévention des crises et consolidation de la paix» Volet thématique «Prévention des crises et consolidation de la paix» Résumé des résultats clés et réalisations Problématique Prévention des crises et consolidation de la paix : les défis Quelque 1,5 milliard

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

Qui sont-ils? Pedro. Tamacha. 9 En quantité, Tamacha mange suffisamment, mais son alimentation n est pas satisfaisante en qualité.

Qui sont-ils? Pedro. Tamacha. 9 En quantité, Tamacha mange suffisamment, mais son alimentation n est pas satisfaisante en qualité. Pedro Tamacha 9 Normalement, Pedro devrait consommer 3 100 kcal/jour pour être en bonne santé et avoir une activité normale, il lui manque 800 calories. 9 Son régime alimentaire est composé de riz, pommes

Plus en détail

ANALYSE APPROFONDIE MALI

ANALYSE APPROFONDIE MALI ANALYSE APPROFONDIE MALI État nutritionnel des enfants de moins de cinq ans au Mali de 1995 à 2006 Analyses approfondies des Enquêtes Démographiques et de Santé au Mali, 1995-1996, 2001 et 2006 RÉPUBLIQUE

Plus en détail

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 SOMMAIRE 1 - La vaccination, comment ça marche? 3, 4 et 5 2 - Les vaccins détériorent-ils LA protection naturelle contre les maladies? 6 3 - Avec autant de vaccins,

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor Z I G U I N C H O R REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE

Plus en détail

1 ] Droit à la santé, accès à la santé et aux soins de santé

1 ] Droit à la santé, accès à la santé et aux soins de santé 1 ] Droit à la santé, accès à la santé et aux soins de santé Le temps est venu de mesurer la santé de notre monde au sort réservé aux plus faibles. (Jean Merckaert, CCFD) CADRE GÉNÉRAL Qu entend-on par

Plus en détail

La Vache qui rit. CHARTE D ENGAGEMENT VOLONTAIRE DE PROGRÈS NUTRITIONNELS - Résultats -

La Vache qui rit. CHARTE D ENGAGEMENT VOLONTAIRE DE PROGRÈS NUTRITIONNELS - Résultats - La Vache qui rit CHARTE D ENGAGEMENT VOLONTAIRE DE PROGRÈS NUTRITIONNELS - Résultats - Le Groupe Bel, conscient du rôle à jouer par l industrie agroalimentaire dans la lutte contre les problèmes de santé

Plus en détail

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire Guide du programme Juin 2008 Attributs du diplômé de la Colombie-Britannique Au cours de consultations qui se sont échelonnées sur toute une année dans l ensemble de la province, des milliers de citoyens

Plus en détail

PLACE DE L ASSURANCE PRIVEE DANS LA MISE EN ŒUVRE D UNE ASSURANCE MALADIE DITE UNIVERSELLE

PLACE DE L ASSURANCE PRIVEE DANS LA MISE EN ŒUVRE D UNE ASSURANCE MALADIE DITE UNIVERSELLE PLACE DE L ASSURANCE PRIVEE DANS LA MISE EN ŒUVRE D UNE ASSURANCE MALADIE DITE UNIVERSELLE 37 ème Assemblée Générale de la FANAF YAOUDE (CAMEROUN) 23-28 Février 1 ASSURANCE MALADIE 2 - Un des principaux

Plus en détail

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à :

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à : Ma vie Mon plan Cette brochure est pour les adolescents(es). Elle t aidera à penser à la façon dont tes décisions actuelles peuvent t aider à mener une vie saine et heureuse, aujourd hui et demain. Cette

Plus en détail

Quantification de certains risques majeurs pour la santé

Quantification de certains risques majeurs pour la santé Quantification de certains risques majeurs pour la santé 51 CHAPITRE QUATRE Quantification de certains risques majeurs pour la santé Pour tenter de réduire les risques sanitaires, et notamment corriger

Plus en détail

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES 327 Allaitement maternel inefficace (00104) 327 Allaitement maternel interrompu (00105) 328 Motivation à améliorer l allaitement maternel (00106) 329 Tension dans l exercice

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

PLAN MONDIAL CONTRE LE DIABÈTE 2011-2021 FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DIABÈTE

PLAN MONDIAL CONTRE LE DIABÈTE 2011-2021 FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DIABÈTE PLAN MONDIAL CONTRE LE DIABÈTE 2011-2021 FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DIABÈTE «La prévention et le traitement du diabète sont efficaces et rentables» (OMS, 2005) La prévention du diabète et de ses complications

Plus en détail

www.programmeaccord.org

www.programmeaccord.org LA DOULEUR, JE M EN OCCUPE! NUTRITION ET DOULEUR CHRONIQUE CHRONIQUE De nos jours, l importance d adopter de saines habitudes alimentaires ne fait plus aucun doute. De plus, il est très facile d obtenir

Plus en détail

Mutuelles communautaires. Une initiative d appui à la Couverture médicale de base

Mutuelles communautaires. Une initiative d appui à la Couverture médicale de base Mutuelles communautaires Une initiative d appui à la Couverture médicale de base La population rurale n a pas ou peu accès aux médicaments En choisissant d axer son développement sur la valorisation du

Plus en détail

PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE

PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE Royaume du Maroc Ministère de la Santé PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE Fin du Compte à rebours 2015 Avec l appui de Contexte En souscrivant aux

Plus en détail

Le système de santé au Cambodge

Le système de santé au Cambodge Le système de santé au Cambodge Actualisation au 3 mai 2006 MINEFI DGTPE Prestation réalisée sous système de management de la qualité certifié AFAQ ISO 9001 INDICATEURS DE SANTE Les infrastructures sanitaires

Plus en détail

La coopération internationale en matière de santé

La coopération internationale en matière de santé La coopération internationale en matière de santé L évolution de la coopération internationale en matière de santé remonte à la moitié du XIXème siècle lorsque des épidémies de choléra ont touché l Europe

Plus en détail

La prévention : caractéristique du positionnement de la Mutualité Française sur l ensemble de son offre

La prévention : caractéristique du positionnement de la Mutualité Française sur l ensemble de son offre La prévention : caractéristique du positionnement de la Mutualité Française sur l ensemble de son offre Avril 2011 La longue expérience de la Mutualité Française dans la mise en œuvre d actions de prévention,

Plus en détail

SONDAGE AUPRÈS DES INFIRMIÈRES

SONDAGE AUPRÈS DES INFIRMIÈRES Page 1 of 10 SONDAGE AUPRÈS DES INFIRMIÈRES Le Groupe de travail canadien sur la malnutrition (GTCM) a mené une étude à l échelle nationale de 2010 à 2013 afin de déterminer la prévalence de la malnutrition

Plus en détail

Aimerais-tu en connaître davantage sur les troubles alimentaires? Clique sur chacune des sections pour avoir plus de détails

Aimerais-tu en connaître davantage sur les troubles alimentaires? Clique sur chacune des sections pour avoir plus de détails LES TROUBLES ALIMENTAIRES Les troubles alimentaires se caractérisent par des croyances, des attitudes et des comportements extrêmes à l égard de la nourriture et du poids. Ce sont des troubles complexes

Plus en détail

résumé un développement riche en emplois

résumé un développement riche en emplois ne pas publier avant 00:01 Gmt le mardi 27 mai 2014 résumé un développement riche en emplois Rapport sur le Travail dans le Monde 2014 Un développement riche en emplois Résumé ORGANISATION INTERNATIONALE

Plus en détail

Table des matières Introduction Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l eau*de*roche

Table des matières Introduction Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l eau*de*roche Table des matières Introduction! *! Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse! 1.1!Les!matériaux! 1.2!Solides,!liquides!et!gaz 1.3!Gaspiller!de!l énergie! 1.4!Le!carburant!du!corps! Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l

Plus en détail

Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch

Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch 0844 448 448 La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch Eliminer la rougeole un objectif international

Plus en détail

Infirmité motrice cérébrale FICHE D INFORMATION. Cette fiche fait partie du Guide de CBM sur la prévention de l infirmité motrice cérébrale

Infirmité motrice cérébrale FICHE D INFORMATION. Cette fiche fait partie du Guide de CBM sur la prévention de l infirmité motrice cérébrale Infirmité motrice cérébrale FICHE D INFORMATION Cette fiche fait partie du Guide de CBM sur la prévention de l infirmité motrice cérébrale April 2012 2 L infirmité motrice cérébrale: programme de prévention

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

FR 31IC/11/5.3.2 Original : anglais Pour décision

FR 31IC/11/5.3.2 Original : anglais Pour décision FR 31IC/11/5.3.2 Original : anglais Pour décision XXXI e CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE LA CROIX-ROUGE ET DU CROISSANT-ROUGE Genève, Suisse 28 novembre 1 er décembre 2011 Réduire les inégalités en matière

Plus en détail

Connaissances et compétences requises : coordonnées géographiques, réflexion critique, recherche de documentation, rédaction, support cartographique.

Connaissances et compétences requises : coordonnées géographiques, réflexion critique, recherche de documentation, rédaction, support cartographique. Activité : «Mais où est donc..?» Afrique Géographie : problématique de la faim. Age : 10-13 ans Outil pédagogique développé par l équipe jeunesse du PAM. Résumé Connaissances et compétences requises :

Plus en détail

Interventions sous directives communautaires

Interventions sous directives communautaires Interventions sous directives communautaires Boris Kevin TCHOUNGA MD, MBA, MPH PhD Student in Epidémiologie and Health Intervention Université Bordeaux Segalen INSERM U-897 Epidémiologie Bio statistique

Plus en détail

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S

D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S REGARD SUR L EPIDEMIE DU VIH D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S Photo: ONUSIDA Levier de la riposte au sida, l ONUSIDA s emploie à bâtir l action politique et à promouvoir les droits de tous les

Plus en détail

Révision des besoins non satisfaits: En bref Résumé de l analyse de MEASURE DHS

Révision des besoins non satisfaits: En bref Résumé de l analyse de MEASURE DHS Révision des besoins non satisfaits: En bref Résumé de l analyse de MEASURE DHS Pourquoi faut-il changer la définition des besoins non satisfaits en matière de planification familiale? Le concept de besoins

Plus en détail

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux.

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux. Les gencives et la santé générale Nous savons tous que la prévention est l une des clés du maintien de la santé générale. Nous faisons de l exercice et nous surveillons notre alimentation pour nous aider

Plus en détail

Investir dans la santé pour l Afrique L argumentation en faveur du renforcement des systèmes pour de meilleurs résultats sanitaires

Investir dans la santé pour l Afrique L argumentation en faveur du renforcement des systèmes pour de meilleurs résultats sanitaires Investir dans la santé pour l Afrique L argumentation en faveur du renforcement des systèmes pour de meilleurs résultats sanitaires Harmonisation pour la santé en Afrique Table des matières Résumé analytique...iii

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

Intérêts fixes VS intérêts dégressifs Quelle est la différence?

Intérêts fixes VS intérêts dégressifs Quelle est la différence? MFTRANSPARENCY FONDAMENTAUX DE LA FIXATION DES PRIX Intérêts fixes VS intérêts dégressifs Quelle est la différence? Le taux d intérêt est l une des composantes principales du coût d un crédit. Ce concept

Plus en détail

DOCUMENT DE REFLEXION DE L OMS (6 février 2012)

DOCUMENT DE REFLEXION DE L OMS (6 février 2012) PROPOSITION DE CIBLES MONDIALES POUR LA NUTRITION DE LA MERE, DU NOURRISSON ET DU JEUNE ENFANT Introduction DOCUMENT DE REFLEXION DE L OMS (6 février 2012) En mai 2010, dans la résolution WHA63.23 sur

Plus en détail

2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques

2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques 2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès au Canada. Bien que leur incidence ait diminué au cours des dernières

Plus en détail

Compléments ments alimentaires Les règles du jeu - SCL / Strasbourg-Illkirch 14 octobre 2011

Compléments ments alimentaires Les règles du jeu - SCL / Strasbourg-Illkirch 14 octobre 2011 Compléments ments alimentaires Les règles du jeu - SCL / Strasbourg-Illkirch 14 octobre 2011 Bureau 4A : Nutrition & Information sur les denrées alimentaires Novel Food, Adjonction V&M, SBNP Compléments

Plus en détail

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE COMMENCE PAR L ÉDUCATION. Comment l éducation peut contribuer à la réalisation des objectifs proposés pour l après 2015

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE COMMENCE PAR L ÉDUCATION. Comment l éducation peut contribuer à la réalisation des objectifs proposés pour l après 2015 LE DÉVELOPPEMENT DURABLE COMMENCE PAR L ÉDUCATION Comment l éducation peut contribuer à la réalisation des objectifs proposés pour l après 2015 UNESCO/Karel Prinsloo/ARETE «L éducation est un droit fondamental

Plus en détail

les télésoins à domicile

les télésoins à domicile Hiver 2013 Innovation en matière de prestation des soins de santé : les télésoins à domicile Innovation en matière de prestation des soins de santé : les télésoins à domicile Au Canada comme ailleurs dans

Plus en détail

Programme d entraide à l allaitement maternel : une stratégie efficace pour rejoindre et soutenir les populations ayant de faibles taux d allaitement

Programme d entraide à l allaitement maternel : une stratégie efficace pour rejoindre et soutenir les populations ayant de faibles taux d allaitement Allaitement maternel en Ontario Programme d entraide à l allaitement maternel : une stratégie efficace pour rejoindre et soutenir les populations ayant de faibles taux d allaitement Par le passé, les femmes

Plus en détail

Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004

Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004 Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004 Objectifs : indiquer les objectifs de prévention du Service départemental de Protection Maternelle et

Plus en détail

Etnoka.fr. De la démocratie en France

Etnoka.fr. De la démocratie en France Etnoka.fr De la démocratie en France Partie 1 : UN SIÈCLE DE TRANSFORMATIONS SCIENTIFIQUES, TECHNOLOGIQUES, ÉCONOMIQUES ET SOCIALES Séquence 1 : LES GRANDES INNOVATIONS SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES

Plus en détail

Qu est-ce que l adaptation au changement climatique?

Qu est-ce que l adaptation au changement climatique? Note de position de CARE sur le changement climatique Qu est-ce que l adaptation au changement climatique? Le changement climatique représente une menace sans précédent pour les populations des pays en

Plus en détail

Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI

Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI Médecin Responsable volet hospitalier - Koulikouro - MALI L ASSOCIATION ALIMA The Alliance for International Medical Action (ALIMA) est une organisation médicale internationale, fondée en 2009. ALIMA a

Plus en détail

Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA)

Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA) Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA) Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? La fibrillation auriculaire (FA) est le trouble du rythme le plus répandu. Certains signaux du cœur deviennent

Plus en détail

Appui aux mutuelles de santé en Afrique: un partenariat entre Solidarité Socialiste et les mutualités socialistes

Appui aux mutuelles de santé en Afrique: un partenariat entre Solidarité Socialiste et les mutualités socialistes Appui aux mutuelles de santé en Afrique: un partenariat entre Solidarité Socialiste et les mutualités socialistes 1 Solidarité Socialiste Formation, Coopération & Développement rue Coenraets, 68 1060 Bruxelles

Plus en détail