Gestion de trésorerie: guide d auto-apprentissage. Trésorerie et gestion des risques

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1 Gestion de trésorerie: guide d auto-apprentissage Cours de niveau avancé Leçon 8: Trésorerie et gestion des risques Objectifs À la fin de cette leçon, vous devriez savoir: identifier les principaux types de risques auxquels une institution financière doit faire face; faire la différence entre les risques de transaction et les risques de portefeuille dans le domaine des activités de crédit; développer des stratégies permettant de diversifier le portefeuille de risques d une activité de microcrédit; expliquer les interactions qui existent entre risques liés au taux d intérêt et risques liés aux liquidités; utiliser la courbe de rendement pour prévoir les taux d intérêt à venir; repérer les risques liés aux opérations de change et expliquer la relation qu ils entretiennent avec les risques de crédit et les risques liés aux liquidités. Test préliminaire (Solutions en fin de leçon) P1 Une banque bien gérée A) ne prend aucun risque financier B) tente de minimiser à tout prix les risques financiers C) essaie de trouver une compensation efficace entre risques financiers et bénéfices P2 Laquelle, parmi les affirmations suivantes, peut permettre de réduire les risques de portefeuille de prêts? D) En plus d accorder des prêts aux exploitants agricoles, vous en accordez également aux vendeurs de matériel agricole de la même zone E) Vous vous spécialisez dans les prêts aux fruiticulteurs F) Vous diversifiez vos activités de crédit en proposant des prêts non seulement pour les activités agricoles mais aussi pour des activités non agricoles P3 Les risques liés au taux d intérêt sont: GTZ 1

2 A) les risques pesant sur les emprunteurs qui ne remboursent pas les intérêts dus B) les risques liés aux variations négatives constatées dans le bilan suite à une variation des taux d intérêt du marché C) les risques courus par votre organisation de ne pas pouvoir régler les intérêts sur les obligations GTZ 2

3 8.1 Vue d ensemble La prise de risque fait partie des activités bancaires. C est une prise de risque consciente et lucide qui est la base d une intermédiation financière efficace. Les banques transforment des créances à court terme en prêts à long terme et vice versa. Une banque peut emprunter à des taux variables mais elle octroie des sommes à taux fixe sur 30 ans à ses clients emprunteurs. Les banques prennent aussi des risques sur les opérations de change en se finançant elles-mêmes dans une devise et en octroyant des prêts dans une autre. Enfin, les banques permettent de créer un lien entre petits dépôts et gros avoirs, ou entre financement global et microcrédit. Toutes ces activités financières sont risquées. La clé du succès de la gestion bancaire n est pas de totalement annuler les risques mais d en faire une bonne évaluation en tenant compte des bénéfices potentiels. Une banque ne peut être sûre de pouvoir réaliser une compensation efficace entre risques et bénéfices que si elle possède les instruments de mesure nécessaires et qu elle puisse gérer l exposition aux risques. La première étape pour réaliser cet objectif est celle de répertorier et faire un classement des risques auxquels une banque doit faire face. Risques d exploitation et risques financiers Les banques doivent faire face à de nombreux risques. Il existe des risques légaux, réglementaires et concurrentiels et il existe aussi des risques liés à la gestion dans le cas où le personnel s avère incompétent ou se livre à des pratiques frauduleuses. Les services qu offrent les banques peuvent également présenter des risques liés à la fourniture de ces services mêmes, tels que les risques liés à l utilisation des moyens technologiques, aux nouveaux produits et aux manipulations de l argent. Nous proposons de regrouper tous les risques énoncés ci-dessus dans une seule catégorie que nous nommerons «risques d exploitation». Dans le développement qui suit, nous ne prendrons pas en considération les risques d exploitation et nous nous concentrerons sur ceux propres aux activités d intermédiation d une banque. Ces derniers risques sont, dans le sens strict du terme, des «risques financiers». Éléments de risques financiers Les risques financiers d une banque comportent: les risques liés aux liquidités; les risques de crédit; les risques de marché. Éléments de risques de marché Les risques de marché sont souvent analysés selon les catégories suivantes: risques de taux d intérêt; risques des opérations de change; risques liés aux actions. Nous possédons déjà une bonne connaissance des risques de liquidités. Voyons maintenant les autres catégories de risques et examinons la façon dont ils interagissent avec la position de trésorerie de la banque. Puisque les institutions de microfinance ne connaissent pas de situation commerciale dans laquelle les titres de spéculation entrent en jeu, les risques liés à ces titres ne constituent donc pas un réel problème. Dans le développement qui suit, nous allons nous concentrer sur les relations entre les liquidités et GTZ 3

4 les trois autres principaux risques financiers: les risques liés au crédit, aux taux d intérêts et aux opérations de change. GTZ 4

5 Questions de compréhension (Vor texte ci-dessus pour les réponses) i. Un risque est-il un élément négatif pour une institution bancaire? ii. Citez cinq exemples de risques d exploitation auxquels une institution de microfinance peut devoir faire face. iii. Votre institution de microfinance détient une participation de 25 pour cent dans une coopérative régionale qui offre des services à des microprêteurs. Votre institution peut-elle être amenée à devoir faire face à des risques liés aux participations? 8.2 Risques liés au crédit Les risques liés au crédit sont de deux types principaux: les risques de transaction et les risques de portefeuille. Les risques de transaction concernent essentiellement les prêts aux particuliers et tiennent compte de: (1) la capacité de remboursement de l emprunteur; (2) la qualité des procédures telles que celle des critères de sélection de l emprunteur ou de l administration des prêts susceptibles de garantir des remboursements réguliers. Il s agit là d une activité essentielle et la plupart des institutions de microfinance ont mis en place de bonnes procédures d évaluation des risques de crédit et des stratégies de réduction de pertes de crédit. GTZ 5

6 Tableau 8.1 Éléments de risques liés au crédit Risques liés au crédit Risques de transaction Risques de portefeuille Risques de portefeuille Le domaine crucial dans lequel les institutions de microfinance peuvent toujours apporter des améliorations est celui des risques de portefeuille. Les risques courus par l ensemble d un portefeuille de prêts ne se limitent pas à la somme des risques individuels liés à chaque prêt. L évaluation des risques de portefeuille doit prendre en considération les effets d une éventuelle diversification. En simplifiant, la diversification consiste à posséder différents clients dont les comportements face aux obligations de remboursement sont indépendants les uns des autres. Si l ensemble de vos clients est constitué de fournisseurs de prestations de services touristiques, et que survienne une baisse des activités touristiques due à de mauvaises conditions climatiques ou à des taux de change défavorables, cela peut conduire à des pertes répétées liées aux prêts. Ce problème de taux de change, qui tient les touristes éloignés, peut cependant jouer en faveur des importations de produits alimentaires que d éventuels clients exerçant l activité de vendeurs ambulants vendent aux clients locaux. La diversification de votre clientèle vous permet ainsi de compenser des pertes dans un domaine économique, en vous ménageant en même temps un accès à d autres. Diversification Il y a plusieurs éléments-clés pour une stratégie détaillée de diversification. Premièrement, il faut éviter une concentration sur un petit nombre de gros emprunteurs qui risqueraient de mener toute la banque à la faillite en cas de difficultés. En général, cela n est pas le problème d une institution de microfinance car sa mission consiste à fournir des microprêts à de petits entrepreneurs. Deuxièmement, une institution de microfinance doit essayer de diversifier les secteurs d activités qu elle souhaite financer. Il faudrait éviter, par exemple, de financer une seule culture (comme les producteurs de thé) ou de financer seulement des conducteurs de pousse-pousse. Troisièmement, il est important de diversifier les zones géographiques. Cela est à rapprocher en partie de la diversification des secteurs d activité. Dans une région où la plantation de caféiers constitue la principale activité économique, il n est pas suffisant de se diversifier en prêtant aux petits restaurants de la même zone. Si le commerce du café s effondre, les autres activités de services et les petits commerçants de la même zone connaîtront un déclin similaire. La diversification géographique permet ainsi de faciliter une diversification réelle des secteurs d activités. De plus, cela permet de se prémunir contre les effets de grandes catastrophes naturelles qui peuvent affecter l ensemble de l économie d une même région. Un des problèmes, avec la diversification concernant les secteurs d activité et les zones géographiques, est justement que le microcrédit a souvent été un succès, précisément GTZ 6

7 grâce au fait que les institutions ont instauré une véritable proximité avec leur clientèle et qu elles connaissent très bien leur environnement économique. Une institution de microfinance qui s aventure hors de son marché domestique et de sa compétence commerciale risque de perdre certaines occasions de pouvoir octroyer des crédits à cause du manque d informations sur la zone ou sur la solvabilité de la clientèle. La solution la plus simple est de coopérer avec une autre institution de microfinance située dans une autre zone géographique; les institutions peuvent échanger leurs participations sur les prêts ou une partie de leur portefeuille de prêts afin de donner à chacune la possibilité de partager les gains potentiels ou les risques liés aux prêts octroyés à la clientèle de base. Chaque prêt pourrait être examiné et administré au niveau local par l institution d origine. Une variation plus sophistiquée du même concept serait d acquérir formellement des portefeuilles de prêts titrisés auprès d autres institutions de microfinance situées dans d autres régions 1. Lien avec les risques de liquidités Quels liens les risques liés au crédit entretiennent-ils avec les risques de liquidités? Le lien le plus important semble évident: un prêt non remboursé à échéance constitue une perte de trésorerie. Rappelez-vous comment nous avons tenu compte de la «perte de liquidités provenant d une perte sur créance irrécouvrable» dans les tableaux de flux de trésorerie de la leçon 4. Un deuxième lien est issu du fait que les prêteurs potentiels d une institution de microfinance accordent un grand intérêt à la qualité des portefeuilles de prêts en tant qu indicateur de rentabilité financière. Si le taux des remboursements non effectués augmente, il sera plus difficile d emprunter des liquidités sur le marché bancaire. Les déposants pourraient un jour apprendre que vous avez des difficultés et cela pourrait entraîner une perte de confiance et des retraits de leur part, avec pour conséquence une fuite de trésorerie. Encadré 8.1 Gestion des risques à la Fédération des Caisses d'épargne et de Crédit agricole mutuel du Bénin (FECECAM) La FECECAM a déjà été présentée dans l encadré 7.8. La Fédération a établi des normes pour la gestion des risques de chaque coopérative de crédit au sein de son réseau: (1) Un plafond de crédit de 1 million en monnaie locale (francs CFA) est applicable pour tous les membres de la coopérative, dans le but d éviter une concentration des prêts avec seulement les membres les plus importants. (2) Le réseau tente de diversifier ses activités en offrant ses services à de nouveaux groupes de clientèle (clientèle urbaine et femmes). Une diversification régionale s étendant au-delà de la zone de production de coton est encouragée. Les producteurs de coton constituent la base traditionnelle des activités bancaires et représentaient, en 1992, plus de la moitié de la clientèle des coopératives de crédit. Depuis cette époque, leur part s est réduite à seulement un tiers. Le secteur du coton est sujet à des problèmes cycliques qui peuvent affecter l économie de l ensemble d une région. (3) La Fédération impose des limitations sur le volume des activités des coopératives de crédit, selon les capacités de gestion. Le montant consenti des activités de crédit est, pour une coopérative, d au maximum 70 pour cent du montant de ses comptes d épargne correspondant au trimestre précédent. Si la coopérative de crédit possède plus de 5 pour cent d arriérés, le coefficient peut être abaissé à 60 pour cent. En plus de tout ce qui concerne les activités de crédit, une coopérative de crédit bien gérée peut prétendre à des lignes de refinancement internes accordées par la coopérative régionale et augmenter ainsi son taux de transformation jusqu à atteindre 85 pour cent. Source: Christine Westercamp dans: Challenges of Microsavings Mobilization. A. Hannig/S.Wisniwski (éd.), Voir leçon 7, encadré 7.2 pour la titrisation des prêts de la part d une institution de microfinance. GTZ 7

8 Questions de compréhension (Voir texte ci-dessus pour les réponses) i. Comment un processus de diversification peut-il permettre de réduire les risques de portefeuille? ii. Pourquoi est-il souvent difficile de diversifier les secteurs activités sans diversifier les zones géographiques? iii. Est-il possible qu en réduisant les risques de portefeuille par la mise en place d une diversification il y ait une augmentation des risques de transaction? iv. Quel lien existe-t-il entre crédit et risques de trésorerie? GTZ 8

9 8.3 Risques liés aux taux d intérêt Nous avons déjà rapidement évoqué ces risques dans le cadre de la gestion de bilan (leçon 2) et, plus récemment, quand nous avons examiné la question des variations des prix de marché des titres à revenu fixe en fonction des variations des taux d intérêt courants (leçon 7). Définition Les risques liés au taux d intérêt sont en général définis comme la possibilité d une variation dans les montants des comptes de bilan comme résultat des variations du taux d intérêt en vigueur à un moment donné. Les comptes d actif et de passif peuvent donc être tous les deux affectés par des variations du taux d intérêt et les taux sujets à variations ne sont pas les seuls à être exposé à des risques. Un prêt à long terme consenti par un donateur avec un taux d intérêt fixe peut, lui aussi, être sujet à des variations importantes. Cela est facile à comprendre si l on pense que les taux d intérêt peuvent connaître une baisse après que l institution de microfinance ait consenti un prêt. Elle est alors obligée de s acquitter d un taux d intérêt élevé alors que le marché offre des taux plus bas. Il ne s agit pas là d une simple perte enregistrée sur le plan comptable: les concurrents qui profitent de financements à de meilleurs taux peuvent consentir des prêts à des conditions plus avantageuses et, par conséquent, certaines activités échapper aux institutions de microfinance. Exemple Prenons le cas d une banque qui ne prête qu au jour le jour, avec des ajustements quotidiens des taux, et qui n emprunte qu au jour le jour dans les mêmes conditions. Dans cet exemple extrême, il n existe aucun risque de liquidités et aucun risque lié au taux d intérêt. La banque essaiera de prêter légèrement plus qu elle n emprunte. La marge d intérêt est indépendante du niveau absolu des taux d intérêt et les taux d intérêt sur les comptes d actif et de passif évoluent parallèlement. Le problème pourrait être que la banque pourrait ne pas disposer d une marge suffisante pour couvrir les dépenses d exploitation. C est là la véritable raison pour laquelle personne n a besoin d une telle banque; aucune valeur ajoutée n est apportée dans le domaine de l intermédiation financière. Afin d offrir des services utiles, la banque doit, dans une large mesure, transformer des dettes à court terme en actif à long terme (et vice versa) et jouer entre taux variables et taux fixes. Dans le cadre de ces activités risquées, la seule véritable donnée inconnue est celle de l évolution future des taux d intérêt. Lien entre risques liés aux taux d intérêt et liquidités Risques de liquidités et risques liés au taux d intérêt existent quand les échéances des comptes d actif et de passif sont discordantes. Les risques de liquidités naissent du fait que les délais nécessaires aux flux de trésorerie d actif et à ceux de passif peuvent être différents. Imaginez que vous accordiez un prêts sur six mois à un exploitant agricole, avec versement hebdomadaire des intérêts et remboursement du capital à échéance, que vous financiez ce prêt à l aide d un dépôt d une durée de trois mois, que vous soyez obligé de refinancer ou de réapprovisionner le dépôt au moins une fois avant que le prêt ne soit remboursé et imaginez enfin que vous ne puissiez pas générer d autres nouveaux flux de trésorerie suffisants pour refinancer le dépôt et que les marchés financiers connaissent des difficultés vous empêchant d envisager de nouveaux dépôts ou d accéder à des fonds de rachat à un taux acceptable: voilà en quoi consiste les risques de liquidités en cas de discordances entre les échéances. GTZ 9

10 Ce type de discordance concerne aussi les risques liés aux taux d intérêt. Outre les divergences observées dans les temps différents relatifs aux flux de trésorerie, il y aura également toujours des différences dues à des temps différents pour la redéfinition du montant des taux d intérêt. Par exemple, un prêt à taux variable peut consentir de faire des ajustements des taux d intérêt, selon les conditions du marché, tous les mois ou une fois par an alors que les montants quotidiens qui sont utilisé pour financer ces prêts sont redéfinis quotidiennement. Si les taux d intérêt augmentent trop rapidement, les ajustements des taux d actif resteront en retrait par rapport à l augmentation du coût de financement et la marge d intérêt sera réduite. L exemple le plus remarquable d une telle asymétrie de tarification pourrait être l hypothèque d une hypothèque à taux fixe sur 30 ans financée par des sources de financement fluctuantes. Écart de retarification Le fait qu une banque, qui ne concède que des prêts à long terme à taux fixe et les refinance par le biais de dépôts sur le marché monétaire, puisse soit faire faillite, soit réaliser d importants bénéfices, est déterminé, en dernier lieu, par le cours futur des taux d intérêts. Une telle situation semble peu probable concernant une banque gérée avec prudence et toutes les banques maintiennent un certain écart de retarification 2 et spéculent raisonnablement sur l évolution possible des taux d intérêt futurs. Il est par conséquent important de consacrer quelques efforts au développement de prévisions fiables des taux d intérêt futurs. Les prévisions relatives aux taux d intérêt ne sont pas seulement importantes pour une stratégie de gestion du bilan mais elles ont aussi des conséquences importantes sur la gestion de trésorerie. Quand une augmentation des taux d intérêt est attendue, le responsable de la trésorerie va de préférence acquérir des fonds de rachat à plus long terme et va tenter de contenir une augmentation du coût en augmentant progressivement les taux d intérêt. Au contraire, s il est prévu une baisse des taux d intérêt, l institution de microfinance devra alors couvrir les besoins de trésorerie grâce à des échéances les plus courtes possibles, de façon à pouvoir profiter de manière opportune de la baisse des coûts de financement. Courbe des rendements En règle générale, plus la durée d un dépôt ou d un prêt est longue, plus le taux d intérêt annualisé est supposé être élevé. Un engagement sur une longue durée entraîne, en général, la prévision d une prime visant à couvrir les risques de variations négatives des taux d intérêt futurs. Cette règle est souvent illustrée par une courbe de rendement qui détermine le taux d intérêt annualisé en fonction de la durée d engagement. 2 Un écart de retarification est la différence entre l actif et le passif sujette à un ajustement de taux sur une période donnée. GTZ 10

11 Taux d intérêt réel (%) Tableau 8.2 Courbe de rendements mois 6-mois 1-an 2-ans 3-ans 5-ans 7-ans 10-ans 30-ans Durée jusqu à échéance Une courbe des rendements photographie les conditions du marché courant à un moment donné. Elle permet de comparer les rendements des intérêts réels sur les dettes d un même type d emprunteur, selon les différentes échéances. Une courbe des rendements normale évolue vers le haut alors qu une courbe anormale évolue vers le bas. Une courbe anormale des rendements peut être observée dans les périodes où la banque centrale resserre les liquidités à court terme, de façon à «contenir» les effets d un boom économique en attendant que se réalisent les prévisions d un retour rapide à la normale des taux d intérêt. Même si la courbe des rendements n est que le résultat des observations faites sur les rendements courants du marché, elle fournit d importantes indications sur l évolution à terme des taux d intérêt. La courbe des rendements tient réellement compte des prévisions globales de marché concernant les taux à terme, c est-à-dire un taux d intérêt futur, déterminé aujourd hui. Par exemple, il est possible de passer un accord anticipé pour un prêt de trois mois qui commence dans 3 mois et qui est remboursé en 6 mois à partir d aujourd hui. Le taux d intérêt applicable à ce prêt est le taux d intérêt à terme à trois mois, pour une période de trois mois. Exemple de taux d intérêt à terme Voyons comment il est possible de calculer ce taux pour les opérations à terme à trois mois à partir des données de la courbe des rendements. Nous utiliserons la ligne de rendement située dans le haut du tableau 8.2. Il est possible d emprunter à 5,53 pour cent pour trois mois ou à 6,22 pour cent pour six mois. Comme alternative au prêt de 6 mois et avec le même revenu financier, il est possible que vous empruntiez dès aujourd hui pour trois mois et que vous contractiez un crédit renouvelé pour trois mois après une période de trois mois. La combinaison du taux courant à trois mois et du taux à terme doit correspondre au taux à 6 mois. Le multiplicateur d intérêt pour le prêt à 6 mois à 6,22 pour cent par an est 1,0622 1/2 = Le multiplicateur d intérêt pour le prêt à 3 mois à 5,53 pour cent est 1,0553 1/4 = 1,0136. Le calcul du taux pour les opérations à terme est par conséquent le suivant: GTZ 11

12 1,0136 x (1 + taux pour les opérations à terme pour trois mois dans trois mois) = 1,0306. Cela nous amène à un taux pour les opérations à terme de 1,0168 ou 6,89 pour cent sur une base annualisée. Nous réalisons maintenant que le marché compte sur une forte augmentation des taux d intérêt à court terme. Le prêt à trois mois que nous pouvons obtenir aujourd hui à 5,53 pour cent devrait coûter 6,89 pour cent dans trois mois. Il est important de se souvenir qu une telle prévision des taux d intérêt à venir n est que la représentation du consensus entre les acteurs du marché, basée sur les informations disponibles aujourd hui. De nouvelles informations ou de nouveaux évènements économiques peuvent changer soudainement et radicalement ces prévisions. Il n y a donc aucune certitude que le taux d intérêt courant à trois mois, dans trois mois, corresponde au taux pour les opérations à terme calculé aujourd hui. Questions de compréhension (Voir texte ci-dessus pour les réponses) i. Est-il juste d affirmer qu un prêt sur 30 ans avec un taux d intérêt fixe accordé par votre institution ne supporte aucun risque lié au taux d intérêt? ii. Quels sont les risques de trésorerie en présence d échéances discordantes? iii. Quels sont les effets sur la marge nette d intérêt d une baisse des taux d intérêt sur les dépôts, pour une institution de microfinance qui prête à des taux d intérêt fixe sur une durée moyenne de deux ans et qui s autofinance principalement par le biais de dépôts avec des taux d intérêt faisant l objet d ajustements mensuels? iv. Pourquoi une courbe des rendements à tendance négative est-elle anormale? v. Dans l exemple ci-dessus, nous avons calculé un taux pour les opérations à terme pour trois mois, dans trois mois, de 6,89 pour cent. Trois mois plus tard, vous réalisez que le GTZ 12

13 taux courant d intérêt à trois mois est, en fait, de 5,3 pour cent. Cela signifie-t-il pour autant que la courbe des rendements n était pas correcte? 8.4 Risques de change Définition Le risque de change correspond à la possibilité d une perte ou d un gain suite à une variation des taux de change entre monnaies. En plus des risques concernant les taux de change, le risque de change implique aussi le danger de ne pas pouvoir conclure des opérations en monnaie étrangère suite à une intervention de la part des gouvernements ou à une désorganisation des marchés. Importance pour les institutions de microfinance On pourrait penser que les problèmes de change ne concernent pas les institutions de microfinance dans la mesure où leurs activités ne les amènent pas à traiter en monnaie étrangère. Il semble peu probable qu une clientèle peu aisée d une institution de microfinance soit concernée par des activités de commerce international ou par des transactions internationales. Toutefois, dans plusieurs pays où des institutions exercent leurs activités, la monnaie locale est faible et sujette aux fluctuations imprévisibles d autres valeurs. L utilisation, dans ce cas, d un système dans lequel une monnaie étrangère forte est utilisée pour les transactions, est fréquente. Afin de bien saisir la vraie nature des risques de change, il est utile de prendre connaissance des deux exemples suivants, situés à l opposé l un de l autre. D un côté, on trouve la banque «exclusivement monnaie locale» qui ne fait aucune opération en monnaie étrangère, que ce soit pour ses clients ou pour son propre compte. Dans ce cas, évidemment, les risques de change ne sont pas un problème. D un autre côté, on trouve les banques de type «offshore» qui détiennent toutes leurs créances en dollars EU, y compris les microprêts et les dépôts de détail. Ce type de banque n est pas lui non plus concerné par les questions de risques de change, même si tous les contrats financiers sont exclusivement passés dans une monnaie différente de celle de l endroit où les activités sont exercées. L importance de l exposition aux risques de change n est pas fonction du volume des activités menées en monnaie étrangère mais de l ampleur des divergences entre l actif-passif en monnaie étrangère et le temps requis par les flux de trésorerie. Lien entre risques de change et risques de crédit Si l on pense à la situation de «offshore», on serait tenté d éviter tout risque de change en effectuant toutes les opérations dans une monnaie étrangère solide: si le financement se fait en dollars, alors les microprêts sont octroyés en dollars eux aussi. Si cela peut permettre de réduire les risques de change, les risques de crédit peuvent, quant à eux, augmenter. En effet, dans ce cas, même si les prêts sont désormais exprimés en dollar, les emprunteurs pensent toujours effectuer leurs remboursements en utilisant des revenus libellés en monnaie locale. Si cette monnaie locale devait perdre de sa valeur face au dollar, les emprunteurs connaîtraient de grosses difficultés pour le remboursement des prêts en dollar à cause de la réduction des gains réalisés et exprimés en monnaie locale. GTZ 13

14 Pour la plupart des institutions de microfinance qui exercent leurs activités dans des pays dont la monnaie locale est faible, les situations de «offshore» et de monnaie locale unique ne sont pas des options réalistes. Dans une large mesure, ces institutions s autofinanceront en monnaie forte et accorderont les prêts en monnaie locale, ou transformeront les dépôts en monnaie locale en actifs évalués dans une monnaie forte. La motivation et l intensité avec laquelle une banque entre dans un système à deux monnaies différentes répondent avant tout à une question de stratégie globale de prise de risques et d évolution des prévisions des taux de change futurs. Ce problème dépasse les objectifs de base de la gestion de trésorerie. Lien entre risques de change et trésorerie Le responsable de la trésorerie doit prend acte du profil du bilan en monnaie étrangère. Dans une perspective de trésorerie, il est important de bien saisir les conséquences des flux de trésorerie de ces positions de change, afin que les besoins en liquidités à court terme, et les excédents, soient bien identifiés pour chaque monnaie. La façon dont la gestion de trésorerie prend concrètement en compte la coexistence de plusieurs monnaies étrangères sera l objet de la leçon suivante. Questions de compréhension (Voir texte ci-dessus pour les réponses) i. Pourquoi les risques de change sont-ils un problème qui concerne les institutions de microfinance, alors que ses clients voyagent rarement à l étranger ou effectuent rarement des opérations commerciales à caractère international? ii. Quel type de banque est-il le plus exposé aux risques de change: une banque «offshore» ou une banque qui traite exclusivement en monnaie locale? iii. Quel lien existe-t-il entre risques de change et risques liés au crédit? iv. Comment les risques de change sont-ils appréhendés du point de vue de la gestion de trésorerie? GTZ 14

15 Exercices (Solutions en fin de leçon) E1 Extraction des taux pour les opérations à terme à partir de la courbe des rendements De la courbe des rendements sur les obligations d État publiée dans le Financial Times vous obtenez les informations suivantes: des fonds à deux ans rapportent 7.8 pour cent par an et des fonds à 1 an rapportent 7.1 pour cent annuel. Vous savez que vous devriez emprunter dollars pour un an sur une période de un an. Si vous allez aujourd hui chez votre correspondant bancaire commercial et que vous signiez un accord de taux pour les opérations à terme pour cet emprunt, combien d intérêts prévoyez-vous de devoir payer, en sachant que le risque de votre institution requiert normalement une répartition de 4 pour cent sur l emprunt public? E2 Courbe anormale des rendements Imaginez que vous soyez un économiste qui essaie de développer un plan d action pour un taux d intérêt futur. Vous basez vos hypothèses sur une courbe des rendements que vous avez tracé vous-même à partir de données sur le marché qui ont été publiées. Votre courbe des rendements est anormale, orientée négativement et montre un intérêt à deux ans de 6 pour cent et un taux à trois ans de 3,5 pour cent. Vous voulez savoir quel pourrait être le taux pour les opérations à terme pour un prêt de un an dans deux ans. Comment interprétez-vous les résultats? Votre courbe des rendements est-elle correcte? GTZ 15

16 Questions à choix multiple (Solutions en fin de leçon) M1 M2 M3 M4 M5 M6 M7 Lequel, parmi les risques suivants, ne constitue pas un risque d exploitation dans une institution financière? A. risques législatifs B. risques technologiques C. risques de fraude D. risques liés aux actions Lequel, parmi les risques suivants, ne constitue pas un risque de marché? A. risques liés aux actions B. risques liés au crédit C. risques liés au taux d intérêt Une diversification des prêts permet de réduire les: A. risques de transaction liés au crédit B. risques de portefeuille de crédit C. risques de taux d intérêt Un prêt à 30 ans, avec un taux d intérêt fixe accordé par votre institution, ne supporte aucun risque lié au taux d intérêt. A. Vrai B. Faux Quelle est la conséquence sur la marge nette d intérêt d une baisse des taux d intérêt sur les dépôts pour une institution de microfinance qui prête à des taux d intérêt fixe pour une durée moyenne de deux ans et s autofinance principalement par le biais de dépôts de détail aux taux d intérêt ajustés mensuellement? A. baisse de la marge d intérêts nette B. hausse de la marge d intérêts nette C. marge d intérêts nette reste inchangée Une ligne normale représentant une courbe des rendements: A. montre des taux d intérêt plus élevés pour des durées plus longues B. montre des taux d intérêt plus élevés pour des durées plus courtes C. est toujours une ligne droite Quel type de banque connaît le plus les risques liés aux opérations de change: une banque traitant exclusivement en monnaie locale ou une banque «offshore»? A. Une banque offshore traite exclusivement en monnaie étrangère et connaît, par conséquent, les plus gros risques liés aux opérations de change. B. Aucune de ces deux banques ne connaît de risques liés aux opérations de change. C. La banque qui traite exclusivement en monnaie locale connaît les plus gros risques liés aux opérations de change parce qu elle ne possède pas de monnaie étrangère et qu elle doit s en procurer sur le marché des changes. GTZ 16

17 Solutions du test préliminaire P1 C) P3 B) P2 C) Solutions des exercices E1 Extraction des taux pour les opérations à terme de la courbe des rendements 1071x(1+taux pour les opérations à terme)= Taux pour les opérations à terme pour les risques d emprunt public = 8,5 pour cent. Votre taux pour les opérations à terme: 12,5 pour cent. E2 Courbe anormale des rendements x(1+taux pour les opérations à terme)= Taux pour les opérations à terme = -1.3 pour cent. Du point de vue mathématique, cela est correct parce que la seule façon de ramener l intérêt moyen à un taux de trois ans de 3,5 pour cent, après avoir acquitté un taux de 6 pour cent pour les deux premières années, est de subir un taux d intérêt négatif au cours de la troisième année. D un point de vue économique, des taux d intérêt négatifs n ont aucun sens. Par conséquent, il y a une erreur dans le calcul de la courbe des rendements ou les marchés connaissent de sérieux problèmes financiers qui empêchent une correction arbitrale normale de taux de marchés improbables. Solutions des questions à choix multiple M1 D) M5 B) M2 B) M6 A) M3 B) M7 B) M4 B) GTZ 17

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