Les archives d entreprises et la Première Guerre mondiale R. Brion et J.-L. Moreau

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1 Les archives d entreprises et la Première Guerre mondiale R. Brion et J.-L. Moreau 1. CONSIDERATIONS GENERALES Les considérations qui suivent concernent les archives de quelques grands groupes d entreprises : la Société Générale de Belgique (banque et holding), Tractebel (énergie et transports en commun), l Union Minière (métaux non ferreux), la Sofina (énergie et transport), Fortis Banque (archives de l ancienne Caisse Générale d Epargne et de Retraite et de l ancienne Société Générale de Banque), la CMB (Compagnie Maritime Belge), Fortis AG (assurances), Finoutremer (sociétés coloniales), CBR (ciment) Au total, une dizaine de sociétés holdings et quelque 300 entreprises exploitantes Sauf exception, les archives de ces groupes plusieurs kilomètres d étagères au total ont été traitées par les soussignés dans le cadre de contrats conclus avec l Association pour la Valorisation des Archives d Entreprises. Cette association sans but lucratif a été créée il y a une quinzaine d années, à temps pour faire face au vaste mouvement de fusions et de restructurations d entreprises qui a caractérisé les années Avec l appui des Archives Générales du Royaume, l AVAE œuvre sans répit à la sauvegarde de ce patrimoine atypique : les archives d entreprises. Bien sûr, de telles opérations de sauvegarde ne peuvent être menés que dans le cadre d une collaboration étroite entre l AVAE et les entreprises elles-mêmes. Les archives d entreprises sont des archives privées, et ne peuvent faire l objet d aucune mesure coercitive de sauvegarde. L AVAE mène donc une politique de sensibilisation, s efforçant en outre de diversifier ses interventions de façon à pouvoir éclairer les activités du plus grand nombre possible de secteurs économiques.

2 Les archives traitées couvrent les 19 e et 20 e siècles. Mais leur grande masse est postérieure à la Seconde Guerre mondiale. Au total, peu de dossiers ont survécu qui se rapportent explicitement à l activité des entreprises pendant la Grande Guerre. Quant à l examen des archives des organes légaux de la société procès verbaux d assemblées générales ou de conseil d administration, il aboutit à des résultats très divers. Beaucoup de procès-verbaux d époque sont peu diserts il est évident que sous le régime d occupation, on craignait les indiscrétions. Mais certains aspects sont néanmoins plus facilement évoqués : pénurie de matières premières, paiement des réquisitions, oeuvres en faveur du personnel Signalons spécialement l intérêt des rapports annuels publiés par de très nombreuses entreprises en 1919 ou 1920, où il la vie de la société sous l occupation est présentée en détail, dans un climat nationaliste virulent. Nous nous permettrons, dans la brève note qui suit, de détailler certaines trouvailles intéressantes. Nous ne passerons pas en revue les archives de chaque entreprise, mais nous aborderons plutôt certains thèmes qui pourraient être développés grâce aux archives des entreprises. 2. L ACTIVITE DES ENTREPRISES EN BELGIQUE OCCUPEE 2.1. La situation des entreprises durant les journées d invasion reste mal connue. A la CGER, on retrouve quelques notes et procès-verbaux concernant les dispositions prises pour limiter les remboursements des dépôts à la Caisse d'epargne Une étude systématique des archives d entreprises permettrait de mieux connaître la politique de présence des industriels belges pendant la Grande Guerre, qui préfigure la «politique de moindre mal» ou «politique Galopin» pratiquée pendant le second conflit mondial. De nombreux industriels et financiers qui ont connu les deux guerres ont déjà souligné ce parallèle dans l attitude des industriels. Mais comme ils l ont fait en 1945 pour justifier la politique de travail menée de 1940 à 1945, ils ont été peu écoutés. Donnons quelques pistes de recherche : Les charbonnages belges restèrent actifs durant toute la durée de la guerre. Dès cette époque, on justifia cette politique de travail par la nécessité de garder barre sur les exploitations et de permettre la survie de la population. Dans un rapport de l avocat général de Ryckere, publié en 1920 par La Belgique judiciaire, on peut lire que : «Le seul moyen d'échapper aux réquisitions [de charbon] résidait dans l'arrêt complet des exploitations et ne pouvait être réalisé que par la fermeture des charbonnages. Cette solution radicale a été mûrement envisagée; les associations [charbonnières] n'ont pas voulu s'en rapporter à leur seul jugement et elles ont eu recours alors, ainsi qu'en maintes autres circonstances, aux conseils de hautes personnalités belges restées au pays. L'avis a prévalu qu'une mesure aussi grave aurait eu infailliblement pour conséquence de provoquer la mainmise de l'ennemi sur tout le disponible existant dans les magasins, d'acculer la classe ouvrière à la misère la plus noire et de priver de charbon toute la population belge». Sur l activité des charbonnages durant cette période, on a notamment dans les archives de la Société Générale des notes d'inspection des charbonnages patronnés par le groupe, les résultats mensuels de ces charbonnages patronnés et les procès-verbaux de leurs conseils d administration respectifs Les activités du Consortium des banques sont l une des manifestations les plus tangibles de la politique de présence des entreprises belges. Ce consortium fut formé au début de la guerre. Le 3 août 1914, alors que la Banque Nationale décidait d'envoyer son encaisse-or à Anvers pour la mettre à l'abri, les représentants des vingt principales banques de Bruxelles et à leur tête, Jean Jadot, Gouverneur de la Société Générale de Belgique, se réunissaient pour organiser un «Consortium général des Banques». Il s'agissait au départ d'un fonds d'assistance mutuelle destiné à garantir en consortium à la Banque Nationale de Belgique les avances sur titres qu'elle consentirait aux banques, de façon à éviter la chute des maisons de crédit les plus fragiles. Le Consortium des Banques allait jouer un rôle très important comme centre de concertation entre les organismes financiers du pays pendant toute la durée de la guerre. Les banquiers y débattirent de nombreux problèmes réclamant une politique commune: paiement des contributions de guerre à l'occupant, levée progressive du moratoire des comptes courants et des effets de commerce, taux d'intérêt de l'argent, circulation fiduciaire... Les procès-verbaux du Consortium, conservés dans les archives de la Société Générale de Belgique, enregistrent de façon très libres les entrevues avec les représentants des autorités allemandes, von Lumm et Pocci, ainsi qu avec les délégations de la Banque Nationale.

3 Dans de nombreux autres domaines d activité (sidérurgie par exemple), les usines belges s arrêtèrent spontanément pour ne pas favoriser l effort de guerre allemand On trouve peu de documents concernant la surveillance exercée par les Allemands sur les différents secteurs de l économie. Ce qui a survécu aux nettoyages successifs imposés aux archives d entreprises permet juste deviner ce qui a été perdu. Les archives de la Société Générale de Belgique déposées aux AGR contiennent une correspondance avec les autorités allemandes concernant la surveillance des établissements de crédit et de banque et une pétition des banques belges contre cette mesure. Dans les archives de la société d assurance anversoise Securitas, on trouve quelques traces de la correspondance échangée entre la direction de la compagnie et le professeur NN. Dorn, commissaire spécial pour le séquestre et la surveillance des compagnies d'assurances en Belgique (Spezialkommisar für Zwangsverwaltung und Audsicht von Versicherungsgesellschaften) et avec von Lumm, commissaire général aux banques en Belgique. Ce dossier permet de constater que l occupant contrôlait la comptabilité de l entreprise et exigea de lui remettre une liste du personnel de la compagnie Quelques entreprises furent placées directement sous la gestion de l occupant (mises sous séquestre). Il s agissait soit d entreprises stratégiques, soit d entreprises dont le capital était aux mains d ennemis (Anglais ou Français), soit enfin d entreprises qui refusaient de fournir à l Allemagne On sait que faute d être ravitaillés en matières premières, la plupart des grands secteurs de l industrie ont été progressivement paralysés. Certains procès-verbaux du conseil d administrations d entreprises industrielles relatent les difficultés croissantes d approvisionnement en matières premières. Une étude détaillée de la comptabilité de certaines entreprises devrait permettre dans certains cas de suppléer l absence d archives plus directement explicites. Elle permettrait par exemple de mettre en évidence que les affaires de certaines entreprises, comme les sociétés de gaz, d électricité ou de tramways, se sont considérablement développées pendant la guerre. On possède dans les archives de la Société Générale de Belgique quelques comptes rendus des réunions du comité industriel mis sur pied pour favoriser la reprise de l industrie malgré l occupation. Le plan consistait à obtenir l entrée de matières premières avec le consentement des Allemands et des Anglais, en insistant sur le fait que la reprise partielle de l activité industrielle permettrait une réduction des allocations de chômage et d indigence A partir de 1916, de nombreuses entreprises ont été systématiquement démantelées par l occupant. Celui-ci commença à réquisitionner systématiquement les matières premières et l'outillage susceptibles de contribuer à sa production de guerre. Il confisqua successivement les métaux non-ferreux (cuivre, laiton, étain, bronze), les laines, les fibres animales et végétales, tous les produits des industries chimiques, toutes les matières à base d'huile végétale ou animale, les cuirs, les bois (peupliers, orme, frêne,...) On enleva aussi tous les moteurs électriques et dynamos. Aucune industrie belge n'échappa à ces réquisitions, sauf celles qui étaient mises sous séquestre. Dans la plupart des secteurs, la guerre entraîna ainsi de lourdes pertes. Les archives de la CMB, par exemple, contiennent une nomenclature des navires perdus pendant les deux guerres mondiales.

4 3. LE RAVITAILLEMENT DU PAYS ET LA QUESTION SOCIALE AU SEIN DES ENTREPRISES Les archives de plusieurs entreprises, comme par exemple celles de la CGER, recèlent des dossiers concernant le sort du personnel pendant la guerre et évoquent entre autres les œuvres sociales développées en sa faveur par l entreprise ou la problématique de la déportation. On sait le rôle joué par les entreprises privées dans la création et la gestion du Comité National de Secours et d Alimentation. Dannie Heineman, patron de la Sofina, joua un rôle essentiel dans sa création ; Émile Francqui, directeur à la Société Générale de Belgique, le dirigea pendant toute la durée de la guerre ; la Compagnie Mutuelle de Tramways (aujourd hui Tractebel) accueillit l administration du Comité dans ses bureaux Malgré l implication massive de ces différentes entreprises, leurs archives ne recèlent que quelques liasses concernant les activités du Comité. Mentionnons en particulier dans les archives de la Société Générale de Belgique un dossier ayant appartenu à son Gouverneur, Jean Jadot, qui contient quelques lettres ou procès-verbaux concernant l organisation du comité et l aide apportée par des pays neutres comme l Espagne et les États-Unis. Ce dossier permettant d apprécier dans certains cas le rôle de personnalités comme Herbert Hoover, Dannie Heinemann, Emile Francqui, le Marquis de Villalobar, Ernest Solvay, Brand Whitlock La correspondance entre Edmond Carton de Wiart, directeur de la Générale réfugié à Londres, et Emile Francqui, conservée dans les archives de Fortis Banque, permet de bien connaître la situation de la population belge. Elle traite de tous sujets, comme la déportation de civils, la création du Conseil des Flandres, la famine, l organisation du Comité de Secours et d Alimentation, les difficiles contacts à ce sujet entre Francqui et Hoover, l'opinion américaine, les réquisitions allemandes. Dans un autre ordre d idée, mentionnons l existence, dans les archives de la CMB, d une liasse de pièces diverses concernant l'armement Deppe, qui s occupa de l acheminement des denrées livrées à la Belgique par la Belgian Commission for Relief : on y trouve un tableau des cargaisons transportées par les différents armements belges pour le compte de la Commission américaine du Relief, pendant la Première Guerre mondiale.

5 4. L ORGANISATION PROFESSIONNELLE ET LA CONCENTRATION INDUSTRIELLE ET FINANCIERE PENDANT ET JUSTE APRES LA GUERRE De nombreuses entreprises ou secteurs industriels ont élaboré pendant la guerre des projets de concentration, de cartel de production ou de rationalisation. On se rendait compte que l effort de reconstruction serait tel qu il gagnerait beaucoup à être coordonné. Les archives des différents groupement professionnels qu il nous a été donné de consulter ne recèlent plus aucune archive de la période de guerre, qu il s agisse du Comité Central Industriel (aujourd hui FEB), de l Union des Exploitations Electriques en Belgique ou de la Fédération des Constructeurs de Belgique (aujourd hui Agoria, ex-fabrimétal). En ce qui concerne ce dernier groupement professionnel, signalons toutefois que les procès-verbaux de réunions de la Commission administrative de la Fédération ont été publiés dans le Bulletin de la Fédération des Constructeurs de Belgique, 1919, n 1, p La Société Générale de Belgique, toujours elle, joua un rôle essentiel dans l'éclosion de syndicats industriels créés par les entreprises d'un même secteur pour préparer le redémarrage de l'économie après la guerre. Fin 1917, Ernest Solvay et Jean Jadot, entourés de nombreuses personnalités industrielles constituèrent un «Comité pour le relèvement de l'industrie et du commerce». Des représentants des fédérations professionnelles existantes furent conviées à prendre part à ses travaux qui durèrent jusqu'en mars Le «Comité Jadot» étudia notamment la réforme des tarifs douaniers et la constitution de groupements sectoriels au sein de l'industrie nationale. On n en a malheureusement pas, à ce jour, retrouvé les comptes-rendus. Par contre, des documents épars existent encore sur certaines initiatives prises dans les derniers mois de guerre pour fonder des sociétés qui devaient devenir des pôles de concentration de leur secteur en Belgique. C est ainsi que des accords furent conclus en juin 1918 entre les différentes aciéries belges : un consortium fut formé pour alimenter les aciéries en matières premières et répartir l'outillage. Un dossier concernant cette affaire subsiste dans les archives de la Société Générale, où on peut lire entre autres «qu'un seul organisme pour l'achat, la répartition et l'utilisation des minerais pourra obtenir des conditions d'achat et de livraisons bien meilleures que si tous les hauts-fourneaux belges se faisaient mutuellement concurrence». L'idée de concentrer le financement industriel sous l égide de la Générale se concrétisa entre autres par la signature en juin 1917 d un accord avec différents groupes liégeois (Banque Générale de Liège, Banque Nagelmackers et groupe Ougrée). Une société nouvelle fut créé, l'union Financière et Industrielle Liégeoise (UFIL). La Générale y prit une importante participation et par ce biais, se prépara à prendre des intérêts dans plusieurs grosses affaires industrielles liégeoises dans le but notamment «de faire contrepoids à l'influence de certains établissements financiers locaux ou de la capitale qui passent pour avoir des attaches allemandes». Dans les archives de la Société Générale de Belgique, une liasse d archives (dossier formé par Edmond Carton de Wiart) concerne la formation du Lloyd Royal Belge s.a. en 1916, dans le but d émanciper le port d Anvers de l influence allemande. 5. L ACTIVITE DES SOCIETES BELGES A L ETRANGER De nombreuses entreprises belges exploitant des usines ou concessions à l étranger au Congo, dans des pays neutres (Espagne, Chine) ou dans des pays alliés (Russie, France, Italie ) restèrent actives pendant toute la durée du conflit, gérées soit par la direction locale, soit par un bureau provisoire installé à Londres ou à Paris Quelques cas concrets : 5.1. La Banque Belge pour l Etranger (BBE) : Cette banque, filiale de la Société Générale, avait des succursales en Chine, en Egypte et à Londres. Pendant la Première Guerre mondiale, un Comité formé des Administrateurs van Eetvelde, Carton de Wiart et Goffinet (tous trois réfugiés en Angleterre) administra la Banque depuis son agence londonienne. La Banque finança et coordonna quantité d'organismes, comités et oeuvre belges en Angleterre. Elle rendit maints signalés services aux autorités belges en exil, que ce soit en France ou en Angleterre, de même qu'aux réfugiés belges en Angleterre. Elle fut le banquier de la Commission for Relief in Belgium et assura le service financier du «Service de l'ordonnancement de l'armée», installé dans

6 ses bureaux. Les papiers d Edmond Carton de Wiart, conservés à Fortis Banque, concernent pour une large part la gestion de cette banque pendant la guerre Le Crédit Foncier d Extrême-Orient (CFEO) : cette société active en Chine fut administrée de Paris pendant la Guerre. On est assez bien documenté sur les opérations de la compagnie durant cette période, notamment grâce au courrier de l administrateur Henry Le Bœuf entre 1914 et La direction de la Compagnie Belge Maritime Congolaise (devenue aujourd hui CMB, Cie Maritime Belge) se réfugia à Londres. Les réunions du Temporary Management Committee se tenaient dans les bureaux de la société African Steamship Cy Ltd, à Londres. Ses procès-verbaux ont été conservés par la CMB Même scénario à l Union Minière du Haut-Katanga (aujourd hui Umicore), ou le Conseil d Administration tint différentes réunions à Londres. Dans ce cas-ci, c était d autant plus logique que des administrateurs anglais siégeaient au conseil de l Union Minière, puisque la Tanganyika Concessions Ltd en était actionnaire. Il y a pas mal à dire sur l effort de guerre de l Union Minière La CGER organisa un service de l épargne à Londres, au Havre et à Amsterdam, qui dut aborder le problème des versements en monnaies française ou anglaise et celui posé par le transfert de livrets ouverts à la British Post Office Saving's Bank sur des livrets belges, après la guerre. 6. L INSTAURATION D UN REGIME COMMUNISTE EN RUSSIE Les entreprises belges actives en Russie seront nationalisées en De nombreux fonds d archives de sociétés filiales de la Société Générale de Belgique, de Tractebel, de la Sofina rapportent des témoignages intéressants sur l évolution de la situation en Russie pendant la durée de la guerre et lors de la nationalisation. Dès mars 1918, les sociétés spoliées par les nationalisations coordonnèrent leurs revendications au sein d un groupement, le Comité de Défense des Intérêts Belges en Russie, sous l'égide du gouvernement réfugié au Havre. Son secrétaire général était Eugène Witmeur, bras droit de Jean Jadot et ingénieur-conseil de la Société Générale de Belgique. Les intérêts de ce dernier groupe dans l'ex-empire tsariste étaient en effet considérables. Le Comité comprenait différentes sections dont celle des «concessions des services publics» présidée par le baron Édouard Empain. Les archives de ce Comité, où l on trouve les déclarations de toutes les sociétés et particuliers spoliés en Russie en 1917, ont déjà été exploitées. 7. L EMISSION DE BILLETS DE BANQUE PAR LA SOCIETE GENERALE Malgré les démarches de la direction de la Banque Nationale et de Jean Jadot lui-même auprès des autorités belges réfugiées au Havre, celles-ci ne purent s'entendre avec l'occupant sur les modalités d'une continuation des activités de la Banque Nationale. Les Allemands estimaient que la Banque Nationale devait cesser toute activité en Belgique. C'est alors que Jadot imagina de substituer provisoirement la Société Générale à la Banque Nationale pour l'émission de billets. L'idée était de créer au sein de l'établissement de la Rue Royale un organisme autonome, le Département d'emission, à la gestion duquel la Direction de la Banque Nationale serait associée. De cette façon, on donnait à l'occupant une satisfaction de principe, tout en modifiant le moins possible la situation existante. De même, la Générale continuerait avec le concours et sous la responsabilité de la Banque Nationale les opérations d'escompte et d'avances sur fonds publics. Cette solution fut acceptée par toutes les parties. La création d'un Département d'emission lié à la Société Générale faillit néanmoins être remise en cause à propos du rôle que cet organisme allait jouer dans le financement de l'imposition de guerre imposée à la Belgique. Ce fut avec réticence et après avoir obtenu l'assentiment des ministres d'etat, représentants et hauts fonctionnaires restés au pays, que Jadot accepta que le Département d'emission intervienne dans le financement de la contribution de guerre. Les procès-verbaux de ce département d émission ont été conservés depuis par la Société Générale de Belgique. La correspondance échangée entre le Gouverneur de la Société Générale de Belgique, Jean Jadot, et le directeur de la même société, Edmond Carton de Wiart, réfugié à Londres, est miraculeusement conservée par la Société Générale de Belgique. Elle est cruciale pour étudier l histoire du Département d Emission de la Société Générale de Belgique. Se qualifiant lui-même de «patriote pratique», Jadot y dénonça à plus d une

7 reprise l'attitude matamoresque de certains dirigeants de la Banque Nationale. Jadot enrageait de ce que l attitude des dirigeants de la Société Générale puisse être mal jugée par certains et assimilée à de la compromission. Séparé du Gouvernement belge du Havre par la double ligne de front, le Gouverneur de la Générale s efforçait néanmoins de l informer des raisons de son attitude. L'opposition entre Jean Jadot, partisan du moindre mal, et Omer Lepreux, directeur de la Banque Nationale, favorable à une résistance ouverte à l ennemi, devint particulièrement vive lors de l'affaire du rapatriement des marks en Allemagne. «Résistons tant que nous pouvons, protestons énergiquement et après avoir épuisé tous les moyens, cédons à la force comme le font tous les industriels subissant des réquisitions forcées». 8. LES PROBLEMES POLITIQUES Incidemment, les archives d entreprises évoquent certaines questions politiques propres à la guerre. Dans les archives de la Société Générale de Belgique, on retrouve certaines notes sur des propositions de paix séparée et sur les extensions territoriales possibles de la Belgique. De même, dans la correspondance entre Francqui et Carton, qui fait partie des archives de Fortis Banque, on évoque ces problèmes de patriotisme. Les mêmes fonds contiennent également quelques lettres et notes sur les mesures linguistiques prises par l occupant. Dans les archives de la CGER, on trouve un dossier concernant la censure, l'usage des langues dans l entreprise, les arrêtés pris par l occupant et des réclamations anonymes transmises par l'autorité allemande à la Caisse. 9. LES LENDEMAINS DE LA PREMIERE GUERRE MONDIALE 9.1. Le statut des anciens combattants Dans les archives de la CGER, on retrouve de nombreux documents concernant les activités de la Caisse Nationale de Pensions de la Guerre, qui fut gérée d ailleurs par la Caisse : on retrouve les projets successifs d établissement du fonds, la correspondance avec la Fédération Nationale des Militaires Mutilés et Invalides de la Guerre, les procès verbaux du Conseil d'administration de la Caisse, des fiches individuelles et carnets d'épargne de pensionnés de guerre etc. Par ailleurs, des livrets de dotation furent accordés aux enfants des combattants de la guerre et aux prisonniers de guerre Le soutien des oeuvres De nombreuses œuvres se donnant pour but de soulager les misères provoquées par la guerre ou de préserver le souvenir du sacrifice des soldats reçurent des dons de certaines entreprises. Parmi ces œuvres, mentionnons : Prisonniers de guerre et internés Agence Belge de Renseignements pour les Prisonniers de Guerre et les Internés Centrale des Anciens Prisonniers de a.s.b.l. Population éprouvée Ligue Nationale des Locataires (avec un prospectus et un exemplaire du Bulletin Officiel de la Ligue Nationale des Locataires) Oeuvre Nationale de l'enfance Oeuvre des Tuberculeux de la Guerre a.s.b.l. Invalides de guerre Aide et Apprentissage aux Invalides de la Guerre Les Asiles des Soldats Invalides Belges a.s.b.l. Fédération Nationale des Militaires Mutilés et Invalides de la Guerre.

8 Les Invalides Prévoyants. Oeuvre Nationale d'assistance aux Eprouvés de la Guerre a.s.b.l. La Maison des Invalides a.s.b.l. La Boîte des Soldats Mutilés Oeuvre Nationale pour la Protection des Combattants Eprouvés Belges Oeuvre Nationale des Invalides de la Guerre. Orphelins de guerre Oeuvre Nationale des Orphelins de la Guerre Les Amis des Enfants de nos Soldats Reconstruction Comité National d'architectes pour la Reconstruction des Villes Souvenir Mémorial Interallié à ériger à Liège Monument à la mémoire des militaires du génie belge tombé au cours de la Grande Guerre Mémorial de l'yser Monuments aux fusillés, aux soldats dinantais et français tombés au champ d'honneur ainsi qu'aux déportés (commémoration des massacres du 23 août 1914) émission de timbres réclame en protestation contre des publications allemandes contestant la responsabilité du Reich dans les événements d'août 1914 (avec exemplaires de vignettes).

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