La PBI en cultures ornementales sous abris
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- Edmond Dupuis
- il y a 6 ans
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1 La PBI en cultures ornementales sous abris Agnès LANGLOIS Animatrice du groupe PBI Astredhor une trentaine d essais par an 1
2 La PBI c est quoi? La PBI, c est la mise en œuvre d une stratégie de protection des plantes qui soit la plus efficace avec le moins d intervention chimique Un objectif : traiter moins et protéger mieux!! Une application rationnelle d une combinaison de mesures L application de mesures prophylactiques : un préalable indispensable L utilisation des auxiliaires (introduits ou naturels) => rôle régulateur Une bonne gestion climatique favorisant des hygrométries élevées Des outils de contrôle, de piégeage pour une bonne gestion des niveaux d infestation: panneaux, filets insect-proof... Des produits chimiques compatibles 2
3 Constat d évolution Un concept qui n est pas nouveau (1973) Des acquis techniques par l ASTREDHOR depuis plus de 10 ans (1994) Des surfaces en augmentation près de 10% des surfaces nationales sous serres et une augmentation récente des surfaces en pépinières (extérieur) Disparité régionale relativement forte Bilan des surfaces utilisant des macroorganismes (2006) (Enquête réalisée par DRAF-SRPV dans le cadre du groupe de travail AFPP «Macro-organismes») plantes en pot Cultures ornementales : Evolution des surfaces (ha) fleurs coupées pépinières total (avant 2001) % des surfaces totales sous abris en % en 2004 près de 10% en 2006 Sources : Viniflhor (enquête AND) - Très nette augmentation des surfaces - Principalement en plantes en pot - Développement récent des surfaces en pépinières 3
4 SITUATION PAR CULTURE Fleurs coupées 25% en % en % en 2006 Rose (44%) Gerbera (26%) Alstroemeria (11%) Plantes en pots 48% en % en % en 2006 Cyclamen (26%) Pelargonium (20%) Chrysanthème (22%) Poinsettia (8%) Développement de la P.B.I en pépinière sous abris et en extérieur La prophylaxie : un préalable indispensable! Elimination des adventices : réservoir de virus Stellaria (AREXHOR SM) Tussilago (photo AREXHOR SM) 4
5 Elimination des adventices : réservoir d insectes Galinsoga (photo AREXHOR SM) Oxalis (photo AREXHOR SM Désinfection des équipements : tablettes, toiles, bâches, des outils (bouturage), pédiluve, réseau d irrigation. Vide sanitaire Règles pour une bonne application : Nettoyage indispensable Choix des produits : site e-phy / ministère de l agriculture Respecter les concentrations d utilisation Temps de contact à respecter Vérifier la corrosivité des produits Rinçage ou non des produits 5
6 Élimination des plantes suspectes, plantes malades, plantes avec foyer Réservoir s aux pathogènes et ravageurs Evacuation des déchets en dehors de l environnement de de la culture et de la serre gestion des déchets Cyclamen/ Fusarium Sclérote de Botrytis sur Chrysanthème (photo AREXHOR SM) Begonia / Xanthomonas Introduction de plants sains Choix de son fournisseur Vérifier l état des jeunes plants à l arrivée sur l entreprise Contrôle visuel Si doute : contacter votre conseiller Contacter le plus rapidement votre fournisseur Apparition INSV qqs jours après le rempotage / cinéraire Xanthomonas / Pelargonium Isolez si possible les plantes de négoce, les plantes de collection Pas de plantes extérieures à la production dans les serres 6
7 Bonnes méthodes culturales Bonne gestion climatique Aération adaptée Densité de culture Température adaptée Limitation du stress Bonne fertilisation Une concentration trop riche en azote favorise les maladies Utilisation d un engrais adapté au stade de culture Bonne gestion de l irrigation Préférer les arrosages réguliers Choix du substrat Substrat adapté à la culture Substrat neuf, de qualité Observer vos cultures! Régulières Passage régulier dans les cultures Remontées rapides des informations Repérage des plantes malades, et infestées Communication essentielle Détection plus précoce Permet de diminuer la quantité de produits de traitement Traitement plus efficace: Traitement plus ciblé Moins d utilisation de produits à large spectre (en voie de ) Peu de fongicides curatifs 7
8 Méthodes d observation Savoir observer ses cultures, où chercher? Points d observation dans la serre Zone chaude : acariens, aleurodes Zone humide : mouches Portes : entrée aleurodes, pucerons, thrips Partie à observer sur la plante Feuilles, fleurs, racines Position sur la plante - en haut : aleurodes adultes, acariens, mineuses adultes - en bas : larves aleurodes, acariens, galerie de mineuses - sur toute la plante, partie juvénile : pucerons Comment observer? Passage régulier dans les serres Panneaux Frappage de fleurs (thrips) Panneaux englués (1 panneau / 200m²) Panneaux jaunes : piégeage thrips; pucerons ailés, aleurodes, mouches mais aussi les auxiliaires Panneaux bleus : thrips Mise en place n exclue pas de regarder dans les cultures Avantages : Facile à mettre en œuvre Facilement observable Inconvénients Changement régulier cout Identification pas toujours facile 8
9 Pièges à phéromones et kairomones Avantages : très efficace, détection précoce, augmente le piégeage Inconvénients : couts Pièges à kairomones : LUREM TR (KOPPERT) attractif spécifique olfactif des thrips sans distinction des différentes espèces de thrips pouvant attirer les males et les femelles Placer le diffuseur contre, ou à proximité du panneau englué - Prévoir 1 diffuseur / 100m² - Validité 1 mois Pièges à phéromones et kairomones Pièges à phéromones : THRIPLINE / Produit SYNGENTA BIOLINE, ThriPher / Produit BIOBEST Attractif spécifique Frankliniella occidentalis Placer la capsule en position droite sur le panneau (gants) - Prévoir 1 diffuseur / 100m² - Validité 3 à 4 semaines Pièges à phéromones : DELTATRAP spécifique Duponchelia fovealis Placer la capsule en position droite sur le panneau (gants) - Prévoir 2 à 4 pièges / ha - Durée d action : 40 jours 9
10 Une PBI efficace? Deux éléments majeurs dans la réussite de la démarche : L utilisation d auxiliaires introduits ou naturels Le choix de produits compatibles Diminution de 50 à 70% du nombre de traitements chimiques Les principaux auxiliaires utilisés Acariens prédateurs - de thrips - d acariens Hyménoptères parasitoïdes - d aleurodes - de pucerons Nématodes parasites - d otiorhynques - de mouches des terreaux 10
11 PBI contre thrips : Stratégie Neoseiulus cucumeris Désinfection, vide sanitaire observation panneaux bleus ou jaunes acarien prédateur des œufs et larves Apports dès le début de la culture Facteurs limitants: Période estivale (basses hygrométries) Echinothrips americanus Traitements chimiques compatibles: 2011 : retrait du lufénuron!!!! CONSERVE FLAGSHIP PRO FUORO-LUSTY VERTIMEC Spinozad Thiamethoxam Lufénuron abamectin Rappels Biologie Durées de développement, en jours, des différents stades de F. occidentalis d'après LUBLINHOF et FOSTER (source : document CTIFL) à 15 C à 20 C à 30 C Œuf Larve I Larve II Pronymphe Nymphe 5,5 3 1,5 de l'œuf à l'adulte 33, ,5 11
12 Principales espèces : -Frankliniella occidentalis (thrips californien -Thrips tabaci -Echinothrips americanus Dégâts : - piqûres, déformations en particulier au niveau des boutons floraux - transmission de virus par F. occidentalis (TSWV, INSV)! => Important : plus les températures sont basses plus la phase larvaire est allongée, ce qui augmente d autant le risque de contamination par le virus (la larve est le seul stade pouvant acquérir le virus) Mesures prophylactiques : -mesures de nettoyage et désinfection, vide sanitaire une fois par an (montée en température favorable), avant la phase hivernale : 3 jours suffisent! -Observer les panneaux bleus et jaunes pour repérer en particulier les entrées massives dans les serres (période estivale à basses hygrométries favorable) ; utilisation possible de kairomones ou phéromones en plus. - Protéger les débuts de culture : désinfection des tablettes entre cultures, traitements éventuels sur les fins de série pour protéger les nouvelles si présence de thrips 12
13 Lutte biologique : Neoseiulus cucumeris Durées de développement, en jours, de Neoseiulus cucumeris nourri de F. occidentalis, à 3 températures différentes d'après GILLESPIE, 1988.(source : document CTIFL) Œuf Larve Protonymphe Deutonymphe de l'œuf à l'adulte Adulte de N. cucumeris Photo Koppert à 20 C 2,9 1,4 3,2 3,5 11,1 à 25 C 3,1 1,2 2,4 2,1 8,8 à 30 C 1,9 0,4 2,0 2,0 6,3 Dose: 50 ind./m²/s Apports en flacons en début de culture tous les 15 jours puis apports en sachets toutes les 6-8 semaines (1 sachet/2m²) Sachet de THRIPEX-PLUS sur Gerbera (photo AREXHOR Seine-Manche) PBI contre aleurodes : Stratégie Encarsia formosa et Eretmocerus spp. Désherbage observation panneaux jaunes contrôle à l arrivée des boutures Hyménoptères parasitoïdes des larves Apports dès le début de la culture, uniquement sur cultures sensibles (Hibiscus, Poinsettia) Facteurs limitants : Basses températures (<15 C) spécificité de l auxiliaire Traitements chimiques: ADMIRAL PLENUM Pyriproxyfène Pymetrozine Produit nouvellement homologué : SUPREME (acétamipride) 13
14 PBI contre aleurodes : Deux espèces à reconnaitre : Trialeurodes vaporariorum Bemisia tabaci Bemisia : différents biotypes Biotype B : origine Amérique a priori (B. argentifolii), Introduction en Europe par les Pays Bas Biotype Q : origine pourtour méditerranéen (Espagne, Maroc, Israel ) Sources : Sur T. vaporariorum (WOETS et BURNETT, 76) Sur B. tabaci (ENKEGAARD, 93) T. vaporariorum B. tabaci Température 22 C 22 C Fécondité (nbre d œufs) Survie larvaire (%) Rappels Biologie Durée de développement œuf adulte (en jours) Longévité (en jours) T. vaporariorum B. tabaci 27 C 28 C Cycle de l aleurode des serres et de Encarsia formosa à 20 C sur tomate 14
15 Mesures préventives : - Repérer les cultures sensibles ; toutes les espèces florales ne sont pas sensibles ; principales cultures : poinsettia, verveine, gerbera, hibiscus, Ipomée, Abutillon, Mandevilla. Différence de sensibilité selon les espèces d aleurodes, B. tabaci se développe mieux sur feuilles glabres et lisses (Poinsettia, Hibiscus) - Surveiller le désherbage!! - Observer les panneaux jaunes (adultes) pour repérer les premières entrées et la qualité des boutures à l arrivée. PBI contre aleurodes : Encarsia formosa et Eretmocerus spp. Dose: 3 ind./m²/s Plaquette de BETRIMIX Apports en cartonnettes Formes mixtes possibles 60 ind. par cartonnettes 15
16 D autres solutions intéressantes : Des auxiliaires naturels tout aussi efficaces : Encarsia hispida (présent dans le sud de la France) reste toutefois insuffisant à la phase de bouturage sur Hibiscus Résultat très intéressant du nouvel auxiliaire, acarien prédateur : Amblyseius swirskii (attention aux températures > C!) Essais satisfaisants des produits à base de champignons entomopathogènes (Preferal, Mycotal). 16
17 Essai Amblyseius swirskii sur Hibiscus (AREXHOR Seine-Manche) % de feuilles atteintes par les Aleurodes (Cellule 2) % de feuilles atteintes par les Aleurodes (Cellule 3) 100% 80% 60% 40% 20% 0% S 25 S 26 S 27 S 28 S 29 S 30 S 31 S 32 S 33 S 34 Paramibo Rosaly Hanne Columbine 100% 80% 60% 40% 20% 0% S 25 S 26 S 27 S 28 S 29 S 30 S 31 S 32 S 33 S 34 S 35 Paramaribo Rosaly Hanne Columbine % de feuilles avec présence de Thrips et d'a. cucumeris (Cellule 2) % feuilles avec présence de Thrips et d'a. swirskii (Cellule 3) 100% 100% 80% 80% 60% 40% 20% 0% S 25 S 26 S 27 S 28 S 29 S 30 S 31 S 32 S 33 S 34 S 35 Thrips A. cucumeris 60% 40% 20% 0% S 25 S 26 S 27 S 28 S 29 S 30 Thrips A. swirskii PBI contre acariens : Stratégie Surveiller «points chauds» de la serre Contrôle du climat (hygrométrie) acariens prédateurs Apports en préventif dès le début de la culture, uniquement sur cultures sensibles (Rose) Neoseiulus californicus, Phytoseiulus persimilis Facteurs limitants : Basses hygrométries Traitements chimiques: APOLLO NISSORUN VERTIMEC Clofentezine thiazolidinone abamectin Nouveau produit homologué : FLORAMITE 17
18 Rappels Biologie Cycle de Tetranychus urticae et de Phytoseiulus persimilis Durée en jours des différents stades des femelles d'après les travaux de LAING, Moyenne de température 20 3 ( C) Les mesures prophylactiques : Eliminer les mauvaises herbes de la serre Surveiller les points chauds de la serre (proximité tuyaux de chauffage) Observer les plantes les plus attractives de la serre (Chrysanthème, Hibiscus, Célosie, Impatiens NG, Gerbera, Hedera ) Pour le tétranyque : maintenir des hygrométries élevées (mouiller les allées de la serre) 18
19 Les moyens biologiques : Les acariens prédateurs sont très efficaces pour la lutte contre les tétranyques En préventif : Neoseiulus californicus 2 à 6 ind / m², apport toutes les 3 semaines En curatif : Phytoseiulus persimilis, Comportement cannibale; Apporter uniquement sur les foyers Les tarsonèmes Le jeune plant doit être indemne de tarsonèmes. Une fois les tarsonèmes présents, la lutte biologique est insuffisamment efficace => traitement chimique Observable uniquement sou loupe binoculaire 19
20 PBI contre pucerons : Figures ADAS, Plant pathology, Laboratory, Harpenden (Londres, 1977) Macrosiphum euphorbiae Puceron vert de grande taille au corps allongé, longues pattes et longue "cauda" Myzus persicae Puceron de taille moyenne à couleur variable (vert à rose), corps plus massif et petite "cauda" Aulacorthum solani Puceron vert à corps très globuleux, de taille moyenne, extrémités des cornicules noirâtres, "cauda" courte Aphis gossypii, de taille moyenne, se distingue des autres espèces par des cornicules entièrement noires Durée de développement : 8 à 15 jours à 20 C Rappels Biologie Reproduction asexuée des pucerons Image Koppert a. fondateur de la population b. femelle vivipare (aptère) c. femelle vivipare (migrante au printemps) d. femelle vivipare (migrante en été) e. puceron qui produit des descendants sexués f. femelle vivipare (ailée) g. femelle pondeuse h. mâle (ailé) i. œuf X. accouplement 20
21 momies d Aphidius spp. (a) et de Praon (b) Larve d Aphidoletes mangeant un puceron photo : C. De Murcia Cycle de développement d'aphidius colemani Cycle de développement d'aphidoletes aphidimyza Sources : Revue Option serre, novembre 1995 PBI contre pucerons : Des hyménoptères parasitoïdes : Aphidius spp. Momie = puceron parasité Utilisation de plantes relais 21
22 PBI contre pucerons : Des auxiliaires prédateurs introduits ou naturels: cécidomyies, syrphes, chrysopes, coccinelles ESSAIS AREXHOR SEINE MANCHE Objectif: Etablir une stratégie de lutte contre pucerons qui soit efficace et peu coûteuse Modalités: 2 entreprises pour 2 stratégies : PBI par lâchers (Ets Lecompte): PBI par conservation (Ets Brunet): Matériel végétal: Divers cultivars de Bégonia et de Cyclamen Surface: 789m2 pour Ets Lecompte 746m2 pour Ets Brunet Variables mesurées : Comptage du nombre de parcelles infestées = foyers Estimation du taux de parasitisme et de l intensité d attaque Présences de pucerons ailés et auxiliaires sur panneaux chromo-attractifs Classe Classe 1 Classe 2 Classe 3 Classe 4 Classe 5 Nb de pucerons par plante De 1 à 10 De 11 à 25 De 26 à 50 De 51 à 75 Plus de 75 parasitisme De 0 à 25 % De 25 à 50 % De 50 à 75 % De 75 à 100 % 22
23 Lutte biologique par lâchers Aphis gossypii Momie Aphidius sp. Larve d Aphidoletes Parasitoïdes Prédateurs Macrosiphum euphorbiae Momie Aphidius sp. Adulte Aphidius sp. Adulte de Syrphe Larve d Aphidoletes Adulte de Chrysope Aulacorthum solani Myzus persicae Plante relais (Eleucine) Plantes attractives Lutte biologique par conservation Les pucerons rencontrés Répartition des foyers par espèces de puceron et par stratégie Nbr de parcelles Aphis gossypii Aulacorthum solani Macrosiphum euphorbiae Myzus persicae PBI lâchers PBI conservation Aphis gossypii Aulacorthum solani 23
24 L intensité d attaque Répartition des foyers de puceron par intensité d'attaque 500 Nbr de foyers PBI par lâchers PBI par conservation 0 C1 C2 C3 C4 C5 Classe d'attaque Classe Classe 1 Classe 2 Classe 3 Classe 4 Classe 5 Nb de pucerons par plante De 1 à 10 De 11 à 25 De 26 à 50 De 51 à 75 Plus de 75 Taux de parasitisme Répartition des foyers par classe de parasitisme 70,00% 60,00% 50,00% 40,00% 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% C1 C2 C3 C4 prédateurs PBI lâchers PBI conservation Classe Classe 1 Classe 2 Classe 3 Classe 4 parasitisme De 0 à 25 % De 25 à 50 % De 50 à 75 % De 75 à 100 % 24
25 Présence de prédateurs Relevés des prédateurs ailés sur 8 panneaux chromatiques S24 S25 S26 S27 S28 S29 S30 S31 S32 S33 PBI par lâchers PBI par conservation Aphidoletes aphidizima Myzus cymbalariae Adulte de Syrphe Cerastium tomentosum Conclusions et perspectives Stratégie par lâchers Inefficacité d Aphidoletes aphidimiza sur Aulacorthum solani Moins bon contrôle Stratégie par conservation Meilleure efficacité Enrichissement en prédateurs Coût plus faible Perspectives Développer la PBI par conservation qui s avère plus efficace et à moindre coût! 25
26 PBI contre mouches des terreaux Mouches des terreaux Sciaridae Ephydridae Nématodes : Steinernema feltiae Deux mouches à ne pas confondre Sciaridae sp. Description : insecte noir comparable à un moustique Se distingue sur panneaux jaunes par la longueur de ses pattes, antennes bien visibles Scatella : Description : mouche noire de 2 à 3mm 26
27 Cycle et mode d'action des nématodes entomopathogènes PBI contre otiorrhynques : Heterorhabditis bacteriophora : LARVANEM (Koppert) Heterorhabditis megidis NEMASIS (Syngenta) température de C à 30 C Heterorhabditis bacteriophora B-Green (Biobest) Steinernema kraussei (EXHIBIT sk, Syngenta) / plus efficace à basse température (5 C) Intérêt des traitements en début d automne pour bénéficier d une plus longue période d action des nématodes 27
28 PBI contre chenilles : Ravageurs de plus en plus importants : Nouvelles espèces (Duponchelia, Cacyreus) Peu de produits homologués compatibles => extension d homologation demandée : DIMILIN, FUORO Essais filets insect-proof intéressants (Creat) Essais en cours : - Nématodes - Trichogrammes - pièges à phéromones Identifier l espèce : Noctuidae, Pyralidae, Tortricidae.. 1 à 2 s 1 mois 1 à 2 s Repérer les premiers vols : Pièges lumineux ou pièges à phéromones 28
29 Lutte biologique : Préparation bactérienne : Bacillus thuringiensis (Bt) Bactérie : spore + cristal (amas protéique à action insecticide) Perforation de la membrane de l intestin de l insecte => septicémie et mort de l insecte action spécifique Mode d application : - Produit de contact et action par ingestion -Renouvellement des traitements tous les 8-10 jours Les cochenilles L. dactylopii L. abnormis Parasitoïdes spécifiques de référence : Leptomastix-Leptomastidea Prédateurs : Cryptolaemus, Chrysopa Essais en cours (GIE/STEPP) : - travail sur les doses et fréquences d apport des auxiliaires - utilisation de pièges à phéromones - test de différents produits Planococcus citri (photo GIE) 29
30 Les produits phytosanitaires compatibles: Produits peu ou pas toxiques sur auxiliaires : effet très limité ne perturbant pas le rôle régulateur de l auxiliaire y compris en applications répétées Produits moyennement toxiques : effet non négligeable mais possibilité de reconstitution des populations d auxiliaires 1 à 4 semaines après le traitement. Eviter les applications répétées Produits toxiques : une seule application peut entraîner une forte diminution de la population d auxiliaires. Peu de produits homologués Sources : Ouvrage «pesticides et auxiliaires» de l Astredhor à réactualiser Sites internet des firmes fournisseurs d auxiliaires Base des effets non intentionnels des produits phytosanitaires du ministère : e-phy 30
31 Les principaux freins techniques rencontrés sur le terrain: Absence de désinfection, mesures prophylactiques insuffisantes Absence de stratégie globale => Recontamination Températures et hygrométries trop basses des cultures plus difficiles que d autres (ex : rose) Apparition de ravageurs secondaires ou de nouvelles espèces (ex : punaises, chenilles, cochenilles) Mauvaise qualité ou stockage des auxiliaires Une PBI trop coûteuse? En coût produit : deux fois plus cher en moyenne (dont transport : 10 à15%) En coût main d œuvre : moins de temps d application : jusqu à 10 fois moins 1 à 2 heure de suivi par semaine Au global : avec 2-3 ans d expérience : coûts identiques Plantes en pot : 0,03 /pot en moyenne Fleurs coupées : 1 à 2 /m² 31
32 Formation et appui technique insuffisant? Bien connaître les ravageurs, leurs cycles biologiques, savoir les identifier Connaître les auxiliaires et leurs limites Bien utiliser les produits chimiques, connaître leur mode d action et leurs effets secondaires c est aussi un facteur de réussite de la PBI Réseau de compétences au sein de l Astredhor Les enjeux de demain : quelques réflexions Les challenges : -Le transfert des connaissances sur le terrain -Le contrôle des maladies -L influence du climat -Les contraintes économiques Points à développer : -Améliorer la diffusion de l information -Développer des outils d identification et d aide à la décision -Recherche de nouveaux auxiliaires, de nouveaux produits (produits naturels) -Développer des stratégies moins coûteuses (auxiliaires naturels) -Mieux connaitre les interactions climat/ravageurs/auxiliaires Des marges de progrès à faire : Manque de volonté ou de moyens? 32
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