HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION WALLONNE DE L AGRICULTURE

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1 25 JUIN 2015 DÉPOT : BRUXELLES X N 26 Pleinchamp HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION WALLONNE DE L AGRICULTURE PÉRIODIQUE D INFORMATION AGRICOLE DIFFUSÉ LE JEUDI AUPRÈS DE TOUS LES EXPLOITANTS AGRICOLES DE WALLONIE Chaussée de Namur, 47 B Gembloux - Tél. : Fax : pleinchamp@fwa.be - CETTE SEMAINE Le Ministre Willy Borsus a signé la Charte de Milan...2 Industrie laitière : des voyants au vert pour ÉDITO TTIP: report du vote et friture sur la ligne Les députés «agricoles et «environnementalistes» unis contre le clonage... 4 Le point des eurodéputés belges sur le TTIP Bio-Non bio : toi et moi dans la même campagne Glyphosate : le point sur le dossier... 9 Crelan : un ancrage 100% coopératif...10 Séminaire du Geopa sur le travail au noir et le dumping social...11 Antibiotiques à usage vétérinaire la FWA réagit! Zwischen Eupen und Sankt-Vith Marchés FWA HAINAUT Table ronde «GRANDES CULTURES» (voir détails en p.4) Faute de position commune, le PE a reporté le vote très attendu du 9 juin dernier sur le TTIP. Contre toute attente, le Président du PE, Martin Schultz, a invoqué l article 175 du Règlement du PE pour renvoyer au 29 juin prochain le vote à la commission du Commerce international. Un article qui prévoit qu un texte peut être reporté lorsque plus de 50 amendements sont déposés à l approche du vote en séance plénière. Les eurodéputés qui ont préparé la résolution ont en effet reçu plus de 200 propositions d amendements, compromettant sérieusement ses chances d être adopté. Mais c est en fait pour des raisons politiques que le Président Schultz a pris cette décision. Les socio-démocrates et la droite (PPE) se sont en effet accrochés sur la question de l ISDS, considéré par certains comme un véritable attentat contre la démocratie, et n ont pas réussi à s accorder sur un compromis qui soit acceptable pour tous. Marie-France Vienne Le PE ne participe pas aux négociations en cours depuis 2013, mais il aura le pouvoir in fine de rejeter l accord, comme il ne s était pas privé de le faire en 2012 avec l Acta, un précédent accord commercial avec les Etats-Unis, le Canada et d autres pays. D autre part, si les procédures d arbitrage focalisent l attention et les débats, les groupes politiques ont affiché une volonté commune de ne pas accepter de revoir à la baisse les normes sanitaires ou environnementales européennes. Une volonté qui trouve écho chez le Commissaire Hogan qui compte bien défendre les intérêts agricoles de l UE et garantir que le résultat de la négociation prendra dûment en compte les sensibilités spécifiques de son agriculture avec une attention toute particulière pour que les secteurs vulnérables ne soient pas soumis à une libéralisation totale, mais à un traitement particulier et des systèmes de gestion des importations. Il a rappelé que la Commission s était engagée activement avec les Américains pour réduire et/ou éliminer les mesures non-tarifaires identifiées comme inutiles ou discriminatoires. Alors que des progrès sont visibles pour certaines de ces mesures, comme par exemple pour l ouverture du marché américain à la viande bovine de l UE, en commençant par l Irlande, il juge important d enregistrer des progrès sur des questions clefs comme, par exemple, l équivalence pour les produits laitiers Grade-A de l UE ou pour le système de pré-autorisation de ses pommes et poires. La Commission a très clairement indiqué que le TTIP n aura pas d incidence sur le niveau de la sécurité alimentaire et de la protection des consommateurs dans l UE. La législation en vigueur concernant l interdiction des substances à action hormonale dans le secteur de l élevage ne sera en aucun cas remise en question avait pour sa part assuré la Commissaire Malmström. Bref, le vote risquait de déboucher sur une impasse, sans résolution commune, alors même que les principaux partis du PE sont favorables au principe et à la nécessité d un TTIP. Tout semblait pourtant prêt pour un vote sans encombre puisque les principaux groupes politiques avaient scellé un compromis fin mai listant des lignes rouges à ne pas franchir. Mais il a malgré tout fallu composer avec les craintes grandissantes que suscite l ISDS. Face à la contestation, la Commissaire libérale Malmström a proposé de s orienter vers un tribunal international permanent pour régler les litiges, plutôt que d avoir un mécanisme bilatéral. Alors que socio-démocrates, conservateurs du PPE et libéraux s étaient entendus sur une formulation commune demandant des garanties sur le sujet, les socialistes ont déposé un amendement qui a fissuré l accord puisque demandant d exclure explicitement tout mécanisme privé d arbitrage des différends entre États et investisseurs privés, faisant même de cette exclusion une condition de leur soutien à la résolution qui devait être soumise au vote. Or, si la droite s accordait pour exiger une réforme de cette procédure d arbitrage, de nombreux députés conservateurs, critiquant la nouvelle posture des socialistes, n étaient pas prêts à accepter cet amendement.

2 ACTUALITÉS Le Ministre Willy Borsus a signé la Charte de Milan Le Ministre Willy Borsus a signé, avec les Ministres européens de l Agriculture et le Commissaire européen de l Agriculture, la Charte de Milan lors du Forum Agriculture organisé dans le cadre de l Exposition universelle de Milan qui a our thème «Nourrir la planète, énergie pour la vie». La Charte de Milan a pour objectif de comattre la faim et la malnutrition dans le monde, e promouvoir un libre accès aux ressources aturelles et de garantir une gestion durable e processus productifs. Elle a été rédigée dans e même esprit que la stratégie élaborée par les tats membres de l Organisation des Nations nies qui souhaitent éliminer le fléau de la faim our La Charte devrait être remise au Secrétaire énéral de l ONU, Ban Ki-Moon, le 14 octobre rochain lors de la clôture de l Expo. Elle prie les ouvernements, institutions, et organisations nternationales de s engager sur les points suiants : - Adopter des mesures normatives visant à gaantir et à concrétiser le droit à l alimentation et a souveraineté alimentaire ; - Renforcer les lois en faveur de la protection es sols agricoles en réglementant les investisseents dans les ressources naturelles, de façon à rotéger les populations locales ; - Promouvoir le thème de la nutrition dans les nceintes internationales rassemblant les gouernements, afin d assurer une mise en œuvre ffective et concrète des engagements au niveau ational, ainsi qu une coordination, notamment ntre les organisations internationales spéciaisées ; - Mettre en place un système de commerce nternational ouvert qui soit régi par des règles ommunes et non discriminatoires de nature à liminer les distorsions qui limitent les disponiilités alimentaires, afin de créer les conditions une sécurité alimentaire mondiale renforcée ; - Considérer les aliments comme des éléments u patrimoine culturel et, en tant que tels, les rotéger de toute forme de frelatage, fraude, romperie et pratique commerciale déloyale, n valorisant leur origine et leur originalité au oyen de processus normatifs transparents ; - Formuler et mettre en œuvre des règles et es normes juridiques relatives aux aliments et la sécurité alimentaire et environnementale ui soient compréhensibles et facilement appliables ; - Soutenir et diffuser la culture d une alimenation saine en tant qu instrument de santé ondial ; - Combattre et éliminer le travail des mineurs et l emploi illicite dans le secteur agroalimentaire ; - Œuvrer à la création d une structure supranationale qui centralise les activités d information et d analyse des infractions intéressant la filière agroalimentaire, et qui renforce la coopération en matière de lutte contre les infractions ; - Recenser les bonnes pratiques en matière de politique publique et les aides au développement qui correspondent aux besoins locaux, hors situations d urgence, et qui favorisent le développement de systèmes alimentaires durables; - Promouvoir un accord international sur les stratégies alimentaires urbaines et rurales en faveur de l accès à une alimentation saine et nutritive, qui vise aussi bien les principales métropoles de la planète que les campagnes ; - Accroître les ressources consacrées à la recherche, au transfert de ses résultats, à la formation et à la communication ; - Adopter ou renforcer dans les écoles et les cantines scolaires des programmes d éducation alimentaire, physique et environnementale pour promouvoir la santé et la prévention, en mettant particulièrement en valeur la connaissance et l échange de cultures alimentaires diverses, à partir des produits du terroir, locaux et issus de l agriculture biologique ; - Elaborer dans le cadre des systèmes sanitaires nationaux des mesures et des politiques qui promeuvent des régimes sains et durables et réduisent le déséquilibre alimentaire, en accordant une attention prioritaire aux personnes qui ont des besoins particuliers en matière de nutrition, d hydratation et d hygiène, notamment les personnes âgées, les femmes enceintes, les nouveaunés, les enfants et les personnes malades; - Promouvoir un accès équitable à la nourriture, à la terre, au crédit, à la formation, à l énergie et aux technologies, en visant particulièrement les femmes, les petits producteurs et les groupes sociaux les plus défavorisés ; - Créer des mécanismes de soutien en f aveur des segments les plus vulnérables de la population, y compris sous forme de coordination entre les acteurs œuvrant dans le secteur du recyclage et de la distribution gratuite des excédents alimentaires ; - Inscrire aux ordres du jour national et international la question du gaspillage et des déperditions alimentaires et hydriques, qui pourrait être réglée au moyen d investissements publics et privés en faveur de systèmes de production plus efficaces; - Valoriser la biodiversité tant à l échelon local qu au niveau mondial, notamment au moyen d indicateurs qui en définissent non seulement la valeur biologique mais aussi la valeur économique ; Le porc belge prend la direction de la Chine Le Ministre Willy Borsus s est rendu en Chine le 9 juin dernier pour présider à la signature d un mémorandum visant à développer les exportations de viande de porc en présence du Ministre chinois de l AQSIQ (General Administration of Quality Supervision, Inspection and Quarantine of the People s Republic of China). - Appréhender le rapport entre énergie, eau, air et nourriture de manière globale et dynamique, en mettant l accent sur la relation fondamentale entre ces ressources, afin que celles-ci puissent être gérées dans une perspective stratégique à long terme de lutte contre le changement climatique. Pour le Ministre Borsus, cette charte, à laquelle il adhère totalement, représente un engagement pour l avenir afin de faire face au défi fondamental de nourrir la population mondiale avec une alimentation de qualité. Une attention particulière doit aussi être accordée au côté durable de l agriculture et au fait d assurer la prospérité de ses travailleurs et de leur permettre de vivre selon les standards de notre siècle, partout dans le monde. ranties supplémentaires ainsi que des exigences des Autorités chinoises via des audits réalisés par des organismes externes indépendants, agréés par l Agence et sous la supervision de celle-ci. Ce mémorandum va permettre à plus d entreprises d exporter de la viande de porc vers la Chine, ce qui correspond à une étape importante pour le secteur belge. Ce mémorandum prévoit qu une nouvelle visite d inspection sera organisée en 2015 afin d évaluer le système belge et dans le but d élargir la liste d établissements ainsi que la liste des produits. De plus, les établissements ayant introduit un plan d action approuvé par l Afsca à la suite de la visite initiale d inspection des Autorités chinoises, pourront exporter à partir de la signature du mémorandum. L Afsca et son pendant chinois avaient déjà signé, en avril 2009, un protocole pour l exportation de viande de porc belge vers la Chine. Cependant, à la suite de la visite d inspection réalisée par la Chine dans le cadre de ce protocole, seul un nombre limité d entreprises avait été autorisé à exporter ses produits. Depuis lors, l objectif des Autorités belges, de l Afsca et du secteur était d obtenir un élargissement de la liste des entreprises autorisées à exporter. Cet élargissement permettra, grâce à une nouvelle approche belge fondamentalement différente et plus moderne qui a été soumise aux autorités chinoises en janvier dernier, d accroitre le nombre d exploitations pouvant exporter. Cette proposition accorde une importance particulière à la mise à disposition par le secteur représenté par la Febev (Fédération Belge de la Viande) et via une application IT, des résultats d analyse des entreprises qui exportent et le respect des ga- Le Ministre s est réjoui de cette évolution positive pour les producteurs belges rappelant que les exportations à l échelle mondiale sont capitales pour nos producteurs. Etre présent sur un marché comme la Chine est, a-t-il insisté, une avancée réelle. Davantage d entreprises belges vont désormais pouvoir exporter leur viande de porc en Chine. Le mémorandum signé constitue une étape primordiale qui, espère-t-il, sera suivie d autres initiatives similaires, notamment pour la viande bovine pour laquelle des démarches sont d ailleurs déjà en cours. Enfin, lors de ce voyage en Chine, le Ministre Borsus a également pris la parole lors de l événement de la CNCA (Certification and Accreditation Administration) afin d y présenter le modèle belge relatif à l autocontrôle et à la certification qui constituent des éléments importants de la sécurité de la chaine alimentaire. 2 Pleinchamp - 25 JUIN 2015

3 LAIT Industrie laitière: des voyants au vert en 2014 C est le message qu a fait passer la CBL lors de son Assemblée générale du 12 juin dernier, au cours de laquelle elle a présenté de bons chiffres pour 2014, dans la foulée d une année 2013 également favorable. Pour la première fois en effet, 4 milliards de litres de lait, soit une hausse de 30% en 8 ans, ont été transformés. Avec une forte hausse des investissements et un chiffre d affaires qui culmine à 5,4 milliards, l industrie laitière réalise, grâce à la croissance des exportations, un solde positif sur la balance commerciale ne sera toutefois pas du même tonneau, en raison d une augmentation substantielle de l offre au niveau mondial combiné à un recul de la demande résultant, entre autres, de tensions géopolitiques diverses. Marie-France Vienne Si la production laitière a grandement augenté aux Etats-Unis, au Brésil, en Inde et en hine, c est l UE qui enregistre, contre toute atente, la plus forte hausse depuis l introduction es quotas laitiers avec 4,3% de lait supplémenaire produit en Il n en est pas de même our la demande internationale en produits aitiers qui s est quelque peu affaissée début 014 en raison d un ralentissement de la croisance économique dans certaines régions, une onne sur laquelle sont venus se greffer à la fois es conséquences de l embargo russe et un délin des importations chinoises à partir du mois e septembre. Les importations chinoises de oudre de lait, tant entier qu écrémé, ont touteois fortement augmenté au cours du premier emestre, permettant, pour ces deux produits, enregistrer une croissance annuelle de 8%. Le marché laitier belge 2014 a vu la production de lait augmenter de %, la hausse la plus importante depuis l introuction des quotas voici 30 ans. Cela signifie ue 165 millions de litres de lait en plus auront té collectés, atteignant ainsi presque les 3,5 miliards de litres. C est durant la période du «soft anding», soit entre 2006 et 2014, que la collecte augmenté de façon exponentielle, passant de.925 millions de litres en 2006 à millions e litres en 2014, soit une hausse de 540 millions e litres ou de 18% en 8 ans. Parallèlement à cela, Volume de lait, chiffres d affaire et investissements Selon la CBL, la Belgique n aura pas de problème à transformer le flux de lait supplémentaire. Si les livraisons de lait ont augmenté de 18% entre 2006 et 2014, le volume de lait transformé, lui, a augmenté de 3,1 milliards de litres à 4 milliards de litres de lait en 8 ans. Ce qui représente une hausse de 900 millions de litres. Les 4 milliards de litres transformés par l industrie laitière correspondent, d une part à la somme de la collecte de 3,5 milliards de litres et, d autre part, du solde des importations et exportations de lait en vrac. Quant au chiffre d affaire de l industrie laitière, il a augmenté de 9,3% pour atteindre un record de 5,4 milliards. Une progression due, entre autres, à la hausse du volume de lait transformé en Nouveau record en ce qui concerne les investissements avec 151 millions, soit une hausse de 21% par rapport à L industrie laitière a investi 551 millions, soit une moyenne de 138 millions /an. Selon la CBL, ce rythme d investissement restera élevé cette année et en 2016 et constitue un signal fort de la confiance en l avenir du secteur de la transformation laitière. La balance commerciale des produits laitiers est également dans le vert puisque c est la deuxième fois en 30 ans que la Belgique est parvenue à réaliser une balance commerciale excédentaire, à raison de 45 millions et, même s il est encore modeste, le solde sur la La FWA, bien représentée lors de l Assemblée générale de la CBL le 12 juin dernier à Grimbergen. De gauche à droite: Marie-Ghislaine et Marc Decoster, Véronique Stas, Patrick Krings, Daniel Coulonval, érard Rixhon et Alain Masure notre pays a enregistré une régression de 1,5% du nombre de vaches laitières, mais aussi des producteurs laitiers malgré un ralentissement du phénomène en Une évolution qui s est poursuivie l année dernière, mais néanmoins avec une baisse d encore 2,6% contre 3% en 2013 et de 4,5% en Enfin, en 2014, les livraisons moyennes de lait ont augmenté de 7,8%, ce qui représente presque 50 % de la hausse totale enregistrée depuis balance est positif. Exprimées en valeur, les exportations ont augmenté de plus de 8% en En volume, elles enregistrent une croissance de 3%. Ce sont les exportations vers les pays tiers qui augmentent le plus, notamment vers l Algérie, l Afrique et Cuba, même si elles croissent aussi de 4% vers les pays de l UE qui représentent tout de même 79% du total des exportations belges. La CBL a souligné les bonnes prestations de l industrie laitière par rapport à celles de l ensemble de l industrie alimentaire qu elle dépasse sur le Jean-Marc Schevenels, Président de la CBL et Renaat Debergh, Administrateur délégué plan du chiffre d affaires, des exportations et les investissements puisque près de 14% des exportations totales de l industrie alimentaire sont le fait de l industrie laitière. Le seul bémol restant l emploi, pour lequel l industrie laitière est moins performante. La taxe kilométrique en ligne de mire La CBL redoute l instauration de la taxe kilométrique en 2016, source de nouvelles charges pour l industrie laitière, qu elle a évalué à 17 millions. Un chiffre qui, lié à la collecte du lait, soit 3,5 milliards de litres, se monte à 0,5 /100 litres. L industrie sera de plus touchée par rapport à la collecte du lait. Contrairement aux secteurs des betteraves, pommes de terre ou autres céréales dont les récoltes sont transportées moins régulièrement, la collecte du lait se fait quotidiennement et au moins 122 fois par an dans chaque exploitation. La CBL a d ores et déjà rencontré les Ministres de l Agriculture ainsi que d autres Ministres concernés par ce dossier, en leur demandant que l exception dont bénéficie déjà la collecte du lait pour le tachygraphe soit étendue à la taxe kilométrique. La CBL s est également émue de la taxe au kilomètre pour le transport des produits finis qu elle pourrait tolérer du moment qu une telle taxe environnementale soit instaurée simultanément dans d autres pays européens et que les conditions de concurrence soient identiques pour chacun. Or, la CBL regrette que l on impose au secteur une importante charge supplémentaire, non récupérable à l étranger, alors que 60% du chiffre d affaires est réalisé à l exportation. Reste à savoir si le coût supplémentaire pourra être récupéré en Belgique. Les prix du lait La CBL ne le cache pas, le prix du lait s est fortement tassé au cours de l année 2014, annonçant une année 2015 relativement difficile puisque les 29,6 moyens/100 litres sur les 4 premiers mois de cette année sont bien en deçà des 41 /100 litres enregistrés pour la même période en Et au vu des cotations actuelles, le prix du lait ne devrait pas connaître une embellie au cours des prochains mois. La CBL a souligné que la volatilité sur le marché laitier pesait lourdement sur tous les partenaires de la filière et en particulier sur les producteurs laitiers. Une donne qu ils doivent hélas prendre désormais en considération dans la gestion de leurs exploitations et plans d entreprise. ZOOM DE LA FWA Alain Masure S il faut reconnaître que notre industrie laitière se porte globalement bien à l issue des deux dernières années et que cette «bonne santé», y compris sur les marchés exportateurs des pays tiers, est nécessaire aux producteurs pour leur assurer des débouchés sur le moyen et le long termes, il est évidemment très inquiétant de constater qu il n en va pas de même dans les fermes. Aucune stabilité de prix, et donc de revenu, n a été garantie par les mesures bien trop timides du Paquet Lait décidé au lendemain de la crise de Cette volatilité et cette imprévisibilité permanentes du prix à la ferme, souvent liées à des volontés spéculatives de certains, constituent des conditions de production particulièrement pénibles pour la plupart des producteurs européens et wallons en particulier. Alors que l on nous annonçait un été et un automne plus favorable au niveau des prix, aujourd hui il n en est plus rien se précise en effet comme une mauvaise année et les perspectives de hausse sont plus que réduites tant les marchés beurre et poudre continuent de stagner, voire de baisser. Si la FWA maintient sa demande très ferme auprès des autorités européennes de renforcement du système d intervention et de la mise en œuvre concrète d un observatoire européen des prix et des marges, elle estime cependant que cela ne servira à rien si tous les partenaires de notre filière laitière belge ne jouent pas le jeu correctement dans cette période difficile. Très clairement, la FWA ne peut accepter que certaines enseignes de la grande distribution deviennent à nouveau des «casseurs de prix» auprès de nos laiteries alors que, par ailleurs, on met en place des codes de bonne pratique commerciale dans l ensemble de la chaîne agroalimentaire. Alors oui, une industrie laitière en forme, c est très bien, mais toute la filière laitière en pleine forme ce serait beaucoup mieux! 25 JUIN Pleinchamp 3

4 CHRONIQUE Députés agricoles et environnementalistes unis contre le clonage Les députés de la commission agriculture et ceux de la commission «environnement du Parlement européen ont voté de concert et à une large majorité un projet législatif catégoriquement opposé au clonage d animaux à des fins agricoles dans l UE. Le texte interdit non seulement le clonage des animaux d élevage en Europe, mais aussi la mise sur le marché d animaux ou embryons clonés vivants ainsi que la commercialisation du lait ou de la viande issus d animaux clonés ou de leurs descendants. La même interdiction s appliquera aux importations. Ce qui pourrait soulever des problèmes commerciaux. L UE importe chaque année entre et tonnes de viande bovine en provenance de pays ne disposant pas de règles d identification en matière de clonage. Richard Cydzik Peu prédisposés à voter dans la même direcion sur des sujets sanitaires ou socio-environementaux, comme l utilisation raisonnée de roduits de protection des plantes ou les OGM, es eurodéputés de la commission agriculture u Parlement européen et ceux de la commission environnement viennent cependant le 17 juin ernier d adopter une position commune sur le lonage des animaux et la commercialisation de a viande issue de ce procédé. Rappelons que le lonage consiste en l obtention scientifique arificielle d un être vivant génétiquement idenique à l original qui a fourni son génome. Un rand pas dans le domaine du clonage avait été ranchi à la fin du siècle précédent avec la brebis Dolly, premier mammifère cloné à partir d une ellule spécialisée. Les exemples se sont multiliés depuis lors notamment avec Marguerite, ne vache clonée par l Inra en Le clonage des animaux en soi pose des prolèmes d ordre éthique, sans même envisager a perspective qu il puisse être appliqué un jour, pour des motifs peu louables, à l espèce humaine... Santé et bien-être animal Fait pour vous par le Services d Etudes 15/6 Gembloux-AG Naturawal Gembloux-AG filière avicole et cunicole de Wallonie Gembloux-AG Fiscalifwa Bruxelles-CBB-agrofront Vegaplan 16/6 Namur-CWEDD-section planification Namur-AWAC-politique du climat La Bruyère-AG NTF Bruxelles-SPF-Gt porcs Namur-Cabinet R. Collin-concertation bio- MAE-ISA Namur-DGRNE-cellule Giser-comité d accompagnement Namur-Cabinet R. Collin-réglementation aides couplées 17/6 Bruxelles-AFSCA-comité consultatif Bruxelles-AFSCA-comité d audit Gembloux-FWA-GTI QFL Bastogne-centre d engraissement Mais plus concrètement, il est rapidement apparu avec les expériences effectuées que les animaux clonés étaient loin de bénéficier du même état de santé que l animal original. Les clones sont en général moins résistants et plus fragiles. La brebis Dolly par exemple souffrait d arthrite et de vieillissement prématurés. On peut en déduire une grande souffrance dans le chef des animaux clonés, estime l eurodéputée allemande Renate Sommer, rapporteur de la commission de l environnement. La technique soulève ainsi des problèmes du point de vue du bien-être et de la santé des animaux, et par extension à la santé des consommateurs des produits dérivés. Les autorités européennes, Commission et Etats membres, n apparaissent pas totalement 18/6 Liège-CWEDD/commission eaux-indicateurs environnementaux 2014 Louvain-La-Neuve-AG Natagriwal Bruxelles-SPF Santé publique-gt volailles Bruxelles-CA/AG Codiplan-Vegaplan Marcinelle-RTBF-enregistrement émission «Opinions» 19/6 Namur-SPW-Task force PGDA Gembloux-assemblée Collège des producteurs Liège-Commission régionale des déchets Namur-Cabinet R. Collin-concertation arrêté ISA Zagreb/Croatie-CESE-présentation sur le gaspillage alimentaire sur la même ligne sur le dossier du clonage. En particulier sur l évaluation des risques sanitaires qui y sont liés et la nécessité d étiqueter les produits qui en sont issus. Comme de coutume dans ce cas, la Commission européenne a proposé en 2013 un moratoire sur la technique de clonage et l interdiction de mise sur le marché de produits alimentaires (lait et viande) obtenus à partir d animaux clonés ou de descendants de ceuxci. Mais la Commission européenne ne prévoyait pas d étiquetage pour les aliments issus de tels produits, - une lacune qui ôte évidemment toute portée concrète à la mesure puisqu il n y aurait pas de possibilité d identification. Interdiction généralisée Le projet législatif voté le 17 juin dernier par les eurodéputés agricoles et environnementalistes va beaucoup plus loin. Ceux-ci se sont prononcé pour une interdiction générale du clonage des animaux d élevage, de la mise sur le marché d animaux ou d embryons clonés vivants ainsi qu à la commercialisation de produits comme le lait ou les viandes issus d animaux clonés ou de leurs descendants. Cette interdiction doit être d application aussi longtemps que la preuve ne sera pas faite de l innocuité de ces produits pour la santé publique, et aussi du bien-être animal. L interdiction devrait s appliquer, dit le texte, aux produits importés dérivés du clonage auxquels doit être imposée une certification en bonne et due forme. Le cas des produits importés Seul membre belge de la commission agriculture du PE, Marc Tarabella est l un des principaux artisans du texte. Selon lui, l aspect des importations ne doit surtout pas être mésestimé. Il rappelle que l UE ne produit pas de viandes clonées mais que chaque année, sont importées entre et tonnes de viande bovine destinées à la consommation. Et, poursuit Tarabella, la majeure partie de ces viandes provient des Etats-Unis, d Argentine, du Brésil et d Australie, pays où la commercialisation de produits alimentaires issus d animaux clonés est autorisée - avec peu, voire aucune, exigence en matière de traçabilité et encore moins d étiquetage. Voilà qui nous ramène donc à la problématique de fond pour l UE du commerce agricole international. Les dispositions réglementaires européennes en matière de sécurité alimentaire, de santé du consommateur, (sans compter le bien-être animal et les règles liées au bien-être animal) comptent parmi les plus sévères, les plus rigoureuses du monde. Que ce soit dans le cadre de l organisation mondiale du commerce ou de traités bilatéraux, la faiblesse sinon l insuffisance des dispositions réglementaires dans les mêmes domaines, chez les partenaires commerciaux de l Union, constitue une pierre d achoppement majeure et récurrente dans les négociations. Distorsions réglementaires Le cas du clonage animal à des fins agricoles et commerciales illustre une fois encore le problème des distorsions réglementaires entre l UE, et ses partenaires. La position des eurodéputés est étayée par de nombreux rapports scientifiques allant dans le même sens. Ce n est pas le cas dans le dossier où les points de vue scientifiques sont multiples et divergents. L eurodéputée Renate Sommer insiste sur le fait que nous n avons pas besoin de clonage pour assurer l approvisionnement en viande de l Union européenne, mais que en revanche, l interdiction du clonage est aussi une question de valeurs et de principes européens. Enfin soulignons que le projet voté par les eurodéputés des deux commissions spécialisées (qui passera en plénière à l automne) stipule bien que le clonage ne serait pas interdit à des fins de recherche, de conservation des espèces rares ou d espèces menacées, d utilisation pour la production de produits pharmaceutiques ou de dispositifs médicaux. La FWA de la province du Hainaut vous invite à participer à sa Journée d étude et table-ronde «GRANDES CULTURES» Quand : 30 juin 2015, de 10h00 à 16h00 Où : Hainaut développement, Boulevard Initialis, 22, à Mons PROGRAMME : En matinée : Marché des matières premières. Etat de la situation (René Vansnick), Impact sur nos exploitations (Etienne Trifin) Table ronde : Quel avenir pour nos marchés? représentants du négoce (Walagri - Kevin Deronne, Raffinerie Tirlemontoise -Guy Paternoster), un représentant du Cabinet du Ministre Collin, René Vansnick (FWA), Etienne Trifin (CGTA) Après-midi : Pourquoi de nouvelles contraintes environnementales pour nos exploitations? Etat de la situation et perspectives : Nitrates : David Dosantos (Nitrawal) - Phyto : Guillaume Meniger Comité régional Phyto Table ronde : Producteur d eau, Bernard Decock (FWA), un représentant du Cabinet du Ministre Di Antonio, David Dosantos (Nitrawal), Guillaume Meniger (CRPHYTO) Buffet du terroir à midi (réservation obligatoire au 0478/ ou jean.marot@fwa.be. PAF 5 pour les non membres de la FWA /2515jsht 4 Pleinchamp - 25 JUIN 2015

5 EUROPINIONS Le TTIP, entre machine à fantasmes et inquiétudes En juin 2013, les Etats membres donnaient un mandat de négociation à la Commission sur un accord bilatéral de libre-échange et un partenariat pour l investissement ambitieux entre les Etats-Unis et l UE. Le fameux TTIP, auquel la Belgique n est pas le pays le plus favorable, loin s en faut, puisqu une large partie de la société civile s est prononcée contre ce projet. Au niveau politique, le PS et le cdh avaient d ailleurs demandé la suspension des négociations, tandis qu Ecolo/Groen exigeait carrément l arrêt immédiat des pourparlers. Seuls la N-VA, l Open -VLD et le MR souhaitaient l accélération des négociations dont le 10ème «round» est prévu pour cet été. Au cœur des débats, les eurodéputés belges soutiennent des positions très tranchées. De tout à fait hostile pour l Ecolo Philippe Lamberts à extrêmement favorable pour le libéral Louis Michel, en passant par les postures plus prudentes et nuancées, mais néanmoins très circonspectes, du centre droit Claude Rolin et du socialiste Marc Tarabella. Marie-France Vienne La Commissaire libérale au Commerce Cecilia almström admet d ailleurs que le débat est ompliqué en Belgique, comme dans trois ou uatre autres pays européens, pour lesquels le TIP s est transformé en véritable épouvantail. a plupart des inquiétudes des députés belges ournent autour des fameux tribunaux d arbirage privé permettant à des entreprises d attauer tout pouvoir public allant à l encontre de es intérêts mais aussi autour du volet qui a trait l harmonisation des normes dans différents ecteurs. L agriculture en première ligne Marc Tarabella faisait partie de la minoité d eurodéputés qui avait voté contre l ocroi du mandat tel qu il avait été formulé à la ommission, en réclamant, à l époque, plus de ouvoir pour le PE pour davantage de transarence. Or, ce mandat est resté confidentiel, a énoncé pour sa part Philippe Lamberts. Cet acord recèle, comme jadis Acta, beaucoup de côtés arc Tarabella et les Etats-Unis, avec une Europe qui s inscrit globalement dans une logique de prudence par rapport à de nouveaux produits, à leur qualité et origine. Ce qui n est pas vrai dans la réalité américaine dont le principe de précaution ne fait pas partie de la culture. Les structures d entreprises sont en outre fondamentalement différentes. La ferme des vaches en France faisant figure de petite entreprise agricole par rapport au modèle américain et ses gigantesques feedlots. Claude Rolin a la conviction qu une harmonisation risquerait fortement de faire perdre à l UE sa capacité à maintenir une agriculture de type familial de qualité, à taille humaine avec des agriculteurs qui peuvent vivre de leur métier en proposant des produits dont ils peuvent être fiers. Pour Marc Tarabella, il ne faut pas accepter le traité à n importe quel prix, et il n est en tout cas pas question que l agriculture soit sacrifiée sur l autel de la libéralisation en servant de monnaie d échange avec d autres secteurs. Le secteur agricole, rappelle-t-il, pèse autour de 2% du PIB des pays concernés et ne rentre que pour moins de 10% dans les échanges mondiaux. Si ce secteur soulève autant de controverses c est qu il représente un enjeu de société. Les normes en question La problématique des normes vaut également pour d autres dossiers et secteurs pour lesquels il est prévu une harmonisation pour faciliter les investissements américains en Europe et inversément. Mais quid des normes sociales, s interroge Claude Rolin. L Europe respecte les règles de l OIT (Organisation internationale du Travail) qu elle impose aux pays du tiers monde. Or, sur les 8 principales conventions de l OIT seulement Le spectre de l ISDS Marc Tarabella s oppose au discours unilatéral laissant croire que le TTIP serait profitable à l économie européenne, et belge en particulier, que ce seront des aubaines pour les marchés. Certains secteurs pourraient certes en profiter tandis que d autres en souffriront. Et le discours ambiant occulte cette seconde facette. Le député socialiste s est par ailleurs désolidarisé de l avis à destination de la commission du Commerce international rendu par la Comagri le 14 mai dernier, puisqu il ouvre la porte à une forme d ISDS. Et seule la Comagri a avalisé le mécanisme des arbitrages privés alors qu il avait été massivement rejeté en Commission de l Environnement. Même s il ne s agissait pas d un vote massif en faveur de ce mécanisme, celui-ci reste à ses yeux interpellant, regrette-t-il. Marc Tarabella Philippe Lamberts est d autant plus déçu que c est probablement le secteur agricole qui risque d être le plus impacté car le plus exposé avec la production, de part et d autres, de denrées concurrentes. Il marque sa grande inquiétude par rapport à la possibilité d un arbitrage privé en cas de conflit, par exemple, entre une commune et une grosse firme privée. L ISDS est, selon lui, un outil de destruction des normes démocratiquement votées. Alors que l Europe et les Etats-Unis sont deux entités démocratiques avec un pouvoir judiciaire élaboré, pourquoi ajouter une structure privée qui trancherait la plupart du temps dans l intérêt des grandes multinationales? Marc Tarabella ne peut envisager un accord qui permette de courtcircuiter les cours et les tribunaux publics par un mécanisme privé à la solde des avocats d affaire et des arbitrages privés. Pour sa part, Claude Rolin ne peut non plus accepter l inclusion d un mécanisme de règlement des différends, tout simplement parce qu ils existent déjà et sont inscrits dans la plupart des accords commerciaux. Au départ, précise-t-il, ces mécanismes trouvent leur justification dans le cas d accords commerciaux avec des pays à la stature démocratique friable et au système juridique faible. Dans ce cas il est compréhensible que des investisseurs souhaitent avoir des garanties supplémentaires en raison d une structure juridique qui n est pas sécurisante. Mais c est difficile de justifier cet argument en parlant de l UE et des Etats-Unis qui sont des espaces politiques avec des juridictions établies, stables et des garanties importantes. pervers et dangereux, déplore Marc Tarabella. Les premières tractations ont eu lieu dans le secret alors que la portée de cet accord est considérable. Les Etats-Unis représentent la première puissance agricole du monde et le premier partenaire de l UE. L UE a des intérêts à faire valoir, insiste Marc Tarabella. Membre de la commission de l Agriculture du PE, la Comagri, le député socialiste souligne qu il n existe aucune analyse très claire des possibles conséquences du TTIP sur les différents secteurs, notamment celui de l agriculture qui est, comme souvent, l un des plus sensibles. Car même si les méthodes diffèrent, les productions sont semblables de part et d autres de l Atlantique. Les normes américaines sont plus faibles que nos normes européennes que l on ne peut absolument pas brader. On ne peut exiger des producteurs belges le respect de certaines règles que l on n imposerait pas à ceux dont on importe les productions. C est, pour le député socialiste, un véritable non-sens, rappelant qu il a voté sur le sujet des amendements à titre personnel ou avec des collègues, notamment issus du groupe des Verts, et en en déposant lui-même une cinquantaine. Un discours qui trouve écho auprès de Claude Rolin qui pointe les différences culturelles entre l UE Claude Rolin 2 sont ratifiées par les Etats-Unis. Et ce qui ne le rend pas confiant, c est que la Commission déclare ne pas vouloir toucher à certains points pour lesquels des dangers sont pointés. La Commissaire Malmström répète à l envi qu l n y aura pas d abaissement de normes. Mais il faudrait dès lors expliquer comment faire de l harmonisation de normes sans prendre le moindre risque de les abaisser. Cela voudrait dire que les Etats-Unis vont adapter les leurs sur base du modèle européen s interroge encore Claude Rolin. BUREAUX ET MAGASINS FERMÉS DU 2/7 AU 12/7/15 Votre ration chauffe? 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6 EUROPINIONS Droits de douane et accès au marché européen Les droits de douane ne constituent pas l enjeu principal des négociations même s ils demeurent un peu plus élevés, entre 3% et 4%, dans le secteur agricole que partout ailleurs. Leur élimination profiterait surtout aux produits laitiers européens et en particulier au secteur du fromage mais cela favoriserait en revanche une augmentation des importations agricoles qui mettraient en difficultés certains secteurs d élevage comme celui de la viande bovine, porcine ou la volaille et les œufs, rappelle Marc Tarabella. Ensuite les obstacles non tarifaires relatifs à l environnement normatif des échanges constituent le véritable enjeu des négociations et l UE doit se montrer très offensive. Cela porte sur la sécurité sanitaire des produits agricoles et des denrées alimentaires. Enfin les droits de la propriété intellectuelle pour l agriculture oppose le système d indications géographiques (IG) fondé sur un lien très fort entre le produit et son terroir face à celui des Etats-Unis basé sur le droit privé des marques. L UE ne doit pas céder et tirer avantage de sa position qui suscite l intérêt des pays émergents qui y voient également un moyen de maintenir de la valeur ajoutée, des savoir-faire et de l emploi sur un territoire tout en apportant des garanties de qualité et d authenticité. Il ne faut pas accepter le traité à n importe quel prix, et il n est, pour Marc Tarabella, il n est pas question que l agriculture soit sacrifiée sur l autel de la libéralisation en servant de monnaie d échange avec d autres secteurs. Le secteur agricole pèse autour de 2% du PIB des pays concernés et qui ne rentre que pour moins de 10% dans les échanges mondiaux. Mais si ce secteur soulève autant de controverses c est qu il représente un enjeu de société, insiste-t-il. Des négociations sur un pied d inégalité Le TTIP, a pointé Claude Rolin, a pris un mauais départ. Il s agit, selon lui, d une négociation ui ne s opère pas tout à fait sur un même pied égalité. Ce sont les Etats-Unis qui négocient vec 28 états. Pour l eurodéputé du PPE, il n a auun problème pour négocier avec les Etats-Unis, auf que l Europe, pour mener à bien de bonnes égociations, doit pouvoir être «une». Il faudrait ne véritable Europe politique pour parler d une eule voix. Ce qui n est pas le cas aujourd hui. e TTIP est toutefois loin de n être qu une seule olonté des Etats-Unis puisqu une partie des uropéens considère que la solution à certains roblèmes comme la crise, les problèmes de roissance et d emploi se trouvera dans un acroissement de la concurrence, l agrandissement u marché et l élimination, ou à tout le moins a diminution des facteurs, soit les normes, qui ont peser une contrainte sur le marché et sur activité économique. Des normes américaines ui, pour une partie d entre elles, sont netteent plus faibles. Cela voudrait-il dire que les tats-unis vont adapter les leurs sur base du moèle européen? Il ne faudrait pas croire, ajoute laude Rolin, que c est un traité avec les Etatsnis qui va permettre de redéployer de l emploi. n pourrait tabler, selon l étude commandée ar la Commission, sur une croissance de l ordre de 0,5% en plus dans les 10 prochaines années. Il y a aujourd hui énormément d échanges entre l UE et les Etats-Unis, et personne n a attendu le TTIP pour le faire. L important, a répété Claude Rolin, est de pouvoir négocier d égal à égal avec les Etats-Unis mais aussi avec la Chine, voire plus tard avec le continent africain. L UE a connu un grand élargissement, avec l arrivée des pays d Europe centrale, qu elle n a pas encore digéré. Or, le TTIP nous conduit dans une logique de grand élargissement européen, réduisant le projet européen à un futur un grand marché. Inacceptable pour lui qui considère et envisage l UE comme un espace où se nouent des rapports sociaux et qui a pour centralité la personne humaine. Le TTIP, une machine à écraser les plus faibles Pour Philippe Lamberts, Coprésident du Groupe des Verts qui rejette totalement le TTIP, les normes constituent le point noir le plus important de l accord dont l objectif fondamental est, selon lui, de mettre les normes des 28 Etats membres et des 50 Etats américains en compétition, avec pour arbitres, les grosses multinationales. Cette logique de base du traité est incarnée par l idée de conseil de convergence législative qui, à l avenir, empêcherait tout Etat d adopter des normes plus ambitieuses que le plus petit dénominateur commun au nom du fait que cela constituerait une distorsion de marché. L ISDS est une machine de guerre contre l idée même de normes. Ce serait instaurer le droit au profit comme la norme en surplomb de toutes les autres. Le TTIP tel qu engagé actuellement est inacceptable. La liberté de choix est mise sous tutelle du droit au profit. En ce qui concerne l ISDS, l eurodéputé a le sentiment que voyant que les vents étaient contraires, une série de chefs d Etats et de Gouvernement ont proposé de lâcher l ISDS pour pouvoir mieux faire passer tout le reste. Sauf que les Etats-Unis n envisagent absolument pas de TTIP sans ISDS. D où les propositions de la Commissaire Malmström qui a suggéré d y greffer une instance d appel. Or, affirme l eurodéputé, ce n est pas parce qu on l enjolive que l ISDS deviendra plus sympathique pour autant. Au nom de quoi, d ailleurs, s interroge-t-il, des justiciables, en l occurrence des multinationales, pourraient-elle attaquer des Etats en dehors du système judiciaire normal? Au nom de quoi il y aurait une justice spéciale pour défendre le droit au profit, s est interrogé Philippe Lamberts. Les Etats-Unis et l UE sont des états de droit et il ne voit aucune justification pour imposer un ISDS entre les deux parties. Haro sur «l opt-out» dans le dossier des OGM Les Ecolos se sont également insurgé par rapport à la récente décision sur les OGM «à la carte». Une majorité d Etats membres et de citoyens sont opposés aux OGM. Or, les nouvelles procédures adoptées par l UE permettent en fait à la minorité d imposer sa volonté à la majorité. On se cache derrière une sorte d exception nationale, «l opt-out», qui selon lui ne résistera pas à la première plainte d un semencier contre un Etat devant la Cour de Justice européenne. Mais avant de se poser la question de la dangerosité des OGM, il faut se demander, précise Philippe Lamberts, si on en a besoin en termes de quantité et de qualité de production agricole dans la durée. Personne n a jamais démontré leur innocuité, tout simplement parce qu il n y a pas assez de recul. On constate surtout que les OGM organisent la mise en dépendance des agriculteurs à l égard des grands semenciers qui sont aussi les fabricants de produits phyto. Il faudra un compromis ce qui signifie que l UE devra lâcher du lest. Le marché européen, arme ultime de l UE Le coût du TTIP, c est un nivellement des normes par le bas et une mise sous contrôle de la démocratie, tout ça pour 0,5% de croissance sur dix ans, explique Philippe Lamberts, pour qui le TTIP n est rien d autre qu une machine à écraser les petits par les grands. Les multinationales, qu elles soient de la grande distribution, de l agroalimentaire, du phytosanitaire veulent seulement trouver un moyen de booster leurs marges. Or, souligne-t-il, l UE a pourtant tous les moyens de fixer ses propres normes, car c est un marché de 507 millions d habitants, plus ou moins unique, qui constitue une véritable arme par excellence. Si l on détaille aux multinationales qui veulent faire affaire en Europe quelles sont les conditions sociales, fiscales, environnementales, sanitaires en vigueur, le choix sera dans leur camp. S ils n ont pas envie d investir sur le marché européen, d autres seront intéressés. Dans ce cas, explique l eurodéputé, elle fera jouer la loi du marché, mais en faveur des démocraties. Il faut sortir du dogme du libre-échange à tout crin. Alors que les Etats-Unis et la Chine sont protectionnistes et que les règles pour pouvoir y investir sont extrêmement restrictives, L UE est la seule à faire preuve de naïveté en accueillant tout le monde. Il faut arrêter la religion du libreéchange dont l UE est le seul disciple. Et l on ferait œuvre utile en conditionnant l accès au marché européen, conclut Philippe Lamberts. Plaidoyer pour la création d un espace commercial Le point de vue du libéral Louis Michel sur le TTIP, lui, ne fait pas un pli. C est, selon lui, une opportunité de créer un ensemble cohérent, d aboutir à une reconnaissance mutuelle des normes et de constituer une puissance économique de poids face à la Chine. L eurodéputé rappelle que l investissement américain dans l UE atteint 150 milliards, les investissements européens aux Etats-Unis représentant 123 milliards. Pour les entreprises belges, les Etats- Unis sont un marché important puisqu ils constituent leur 5ème client avec des exportations se chiffrant à 20,7 milliards en Il y voit un gain en efficacité puisqu il est question, là où c est possible, d éliminer les surcoûts et la bureaucratie générés par la duplication des systèmes réglementaires de part et d autre de l Atlantique, qui sont jusqu à 10 fois supérieurs aux droits de douane. Si l UE et les Etats-Unis parviennent à la reconnaissance mutuelle d une grande partie de leurs réglementations et de leurs normes, le résultat pourrait servir de base à l élaboration de règles internationales avec tous les gains de coûts et les avantages économiques que cela entraînerait. Mieux vaut des standards décidés par nos soins, insiste-t-il, que des standards imposés par d autres comme la Chine ou l Inde. Et l eurodéputé s inscrit en faux par rapport à l argument de l abaissement des normes. Pour les libéraux, il n est pas question de toucher aux niveaux de protection existants et le haut niveau de protection garanti en Europe est d ailleurs non négociable. Le fait de rendre les réglementations plus compatibles entre elles, souligne Louis Michel, n a pas pour but d abaisser les exigences au plus petit dénominateur commun. Et quid de l agriculture? Elle ne sera certainement pas mise en danger, pas plus que Louis Michel les industries agroalimentaires, explique-t-il. Les exportations européennes de produits agricoles et agroalimentaires aux Etats-Unis sont supérieures aux importations de produits agricoles américains. Et les exportations européennes se concentrent sur les vins spiritueux, les produits laitiers, les produits agricoles transformés, les eaux minérales et les boissons non alcoolisés. Les Etats-Unis exportent quant à eux principalement des produits bruts agricoles pour lesquels l augmentation structurelle des prix mondiaux a changé la donne : à quelques exceptions près, le prix des produits agricoles en Europe ne diffère pas fondamentalement de celui constaté sur les marchés mondiaux. La baisse des droits de douane américains bénéficiera notamment aux producteurs de fromage et de produits laitiers, pour lesquels les droits de douane atteignent jusqu à 139%. La levée des barrières non tarifaires aura, insiste Louis Michel, un impact sur les procédures d agrément, longues et coûteuses, notamment dans le cas des produits laitiers et des fruits et légumes. Les pommes européennes se vendent partout sauf aux Etats-Unis, précise-t-il. Le coût de mise en conformité aux normes américaines de pasteurisation est prohibitif pour les produits laitiers, faute de reconnaissance par les Etats-Unis des normes européennes. ISDS : des craintes démesurées Louis Michel tient à calmer les esprits quant à l ISDS, rappelant que les mécanismes de protection des investissements ne sont pas nouveaux puisqu ils existent déjà dans les quelque accords bilatéraux d investissement que les Etats membres de l UE ont négocié dans le monde entier, Etats-Unis compris. Ils assurent une protection efficace des investissements européens à l étranger. Les inquiétudes viennent de la peur d un usage débridé des procédures de règlement des différends entre investisseurs et Etats qui remettent en cause des politiques publiques légitimes. Dans le TTIP le cadre législatif existant ne pourra pas être remis en cause par les dispositions de protection des investissements. Le droit de légiférer sera par ailleurs explicitement maintenu dans l accord et les circonstances dans lesquelles les investisseurs peuvent invoquer une violation de leurs droits seront clairement définies de sorte à ce que les politiques publiques légitimes, non discriminatoires et proportionnées ne soient pas inquiétées. Louis Michel rappelle aussi que la Commissaire Malmström a soumis une nouvelle proposition qui vise à transformer l ISDS existant en un système qui fonctionnerait davantage comme un tribunal traditionnel. Enfin, conclut-il, il faut arrêter de penser que les Etats-Unis sont plus intelligents et plus retors que les Européens. La Commission n est pas seule puisqu elle a des comptes à rendre aux Etats membres et aux Parlements européen et nationaux. De plus, l UE est rôdée à ce genre d exercice. Et, contrairement à ce qu affirme le Coprésident des Verts, elle n est pas naïve. Et de reprendre une formule du socialiste Jacques Delors pour qui l Europe est ouverte, mais pas offerte. 6 Pleinchamp - 25 JUIN 2015

7 BIO Bio Non-Bio: toi et moi dans la même campagne Pour la première fois, la Fédération wallonne de l Agriculture organisait un événement dans le cadre de la Semaine bio qui s est déroulée du 6 au 14 juin dernier. Avec pour thème «Bio - No-Bio: toi et moi dans la même campagne», la FWA voulait avant tout que les agriculteurs bio et non bio échangent sur les difficultés qu ils rencontrent. C est donc en toute convivialité que près de 60 personnes se sont retrouvées pour écouter les différents exposés et témoignages ainsi que pour partager un repas qui, pour l occasion, était certifié bio Isabelle Jaumotte Au menu de cette journée, deux thématiques: es dérives de pulvérisation, ou comment cohaiter fructueusement entre voisins de culture, et amélioration de la vie des sols. Dans son introduction, Daniel Collienne, préident du GT Bio de la FWA, a rappelé que le Bio la FWA est une réalité, notamment grâce à son roupe de travail. Après la journée organisée en eptembre de l année dernière et consacrée à agriculture biologique, c est la deuxième jourée que la FWA consacre à l agriculture bioloique. Il a insisté sur le dialogue et la volonté de ontribuer ensemble à l évolution et le dévelopement de l agriculture wallonne. Le Ministre de l Agriculture René Collin n ayant u se libérer, c est son tout récent chef de cabinet djoint à l agriculture, José Renard, qui a rappelé es différents efforts réalisés par la Région pour outenir le secteur. Des objectifs du plan stratéique au futur règlement bio en passant par les ides à l agriculture biologique, il a balayé l évenail de moyens mis en œuvre pour concourir au éveloppement du secteur. Il a également insisté ur le fait que les deux types d agricultures, bioogique et conventionnelle, sont complémenaires, elles ne doivent pas s opposer. José Renard, Chef de Cabinet adjoint du Ministre ollin Bio/Non-Bio: une cohabitation fructueuse entre voisins de culture Benoît Tichoux de Quality Partner a planté e décor en rappelant les règles de production our les cultures biologiques basées sur la préention: choix des espèces et variétés, rotation, echniques culturales, procédés thermiques,.. il est possible d utiliser des produits phytoharmaceutiques, c est uniquement en cas de enace avérée, sur autorisation et pour autant ue ce soit un produit autorisé par le règlement uropéen. Il a aussi évoqué les contrôles et anayses obligatoires pour les agriculteurs bios ainsi ue les sanctions auxquels ils s exposent en cas e présence de produit non autorisé. Guillaume Meniger, du Comité régional HYTO, a ensuite rappelé les différentes règles e bonnes pratiques en matière d utilisation de roduits phyto, que ce soit dans le choix du prouit ou dans les précautions d utilisation, avant, endant ou après traitement. Que ce soient les onditions météorologiques (vent inférieur à 5km/h, température idéale de 15 C, humidité upérieure à 60%, ), la connaissance du stade de éveloppement de la culture à traiter, les opéraions de mélange et de remplissage de la cuve, les ones tampons à respecter ou encore la protecion même de l agriculteur, tout a été passé en evue. Après ces exposés plus théoriques, place à la ratique et à l exemple de Didier Labye, agriculeur conventionnel à Lixhe (Visé), qui a expliqué, hotos à l appui, tous ce qu il met en œuvre pour éviter les dérives de pulvérisation ainsi que ses pratiques culturales (voir son interview cicontre). Olivier Mostade, attaché scientifique au CRA-W, a ensuite expliqué comment améliorer ses techniques de pulvérisations afin de réduire les risques de dérive. Après avoir détaillé les différentes causes et facteurs influençant la dérive, il s est attelé à exposer les différents moyens de réduction de la dérive (bonnes pratiques et utilisation de techniques anti-dérives). Enfin, Pierre-Yves Bontemps, coordinateur des conseillers Natagriwal, a tenté de répondre à la question de savoir si les mesures agro-environnementales pouvaient être une solution viable pour la cohabitation bio/non-bio. Comme il l a rappelé, les MAE sont des mesures volontaires qui vont au-delà des bonnes pratiques et qui compensent financièrement le manque à gagner ou les efforts de gestion supplémentaires. Selon Pierre-Yves Bontemps, les MAE ne sont pas l outil qui permettrait d améliorer la cohabitation, le budget qui y est consacré est insuffisant. Cependant, les tournières enherbées en bordure de culture, les haies, bandes boisées et alignements d arbres pourraient être implantés le long de cultures maraichères ou en bordure d un verger. Le débat qui a suivi ces exposés fut nourri. Certains s interrogeant sur le respect des bonnes pratiques sur le terrain (choix de la période de pulvérisation, pression,...), les autres sur la fréquence des dérives de pulvérisation qui sont peu nombreuses (les chiffres de 10 à 20 victimes sur agriculteurs ont été évoqués par un organisme de certification). Les nouveautés techniques présentées sont intéressantes mais on peut s interroger de leur présence sur le terrain, même s il est possible d adapter du matériel plus ancien. Les organismes de contrôle ont rappelé à nouveau les exigences du règlement bio et les techniques de prélèvement qui ne concernent pas seulement la bordure de la parcelle. Quant à la limite de détermination des résidus de pesticides, elle est fonction des laboratoires et varie pour chaque matière active. Les questions de désinformation tant du consommateur que de l agriculteur ont été évoquées ainsi que celle de la responsabilité en cas de dérive. Il a même été évoqué la création d un «fonds dérive». Enfin, le respect mutuel et le bon sens paysan doivent rester les maîtres mots pour garantir une cohabitation fructueuse entre voisins de culture, qu on soit bio ou non. Bio/Non-Bio: un enjeu commun, améliorer la vie des sols Après un repas de produits bios, certifié bio, les estomacs pleins se sont attelés à la question de la vie des sols et de différentes manières d en améliorer la qualité. Comme en début de journée, c est un organisme certificateur, Certisys en l occurrence, qui a rappelé les différents types de matières organiques utilisables en agriculture. Pierre Hennebert a ainsi évoqué les principes de base du règlement bio (notamment l interdiction d engrais minéral azoté) et les produits autorisés sur base d une liste positive. Si les effluents d élevage conventionnels sont autorisés en bio, c est uniquement pour autant qu ils ne proviennent pas d élevages industriels. Mostafa Khalidi, responsable du Centre Nord de Nitrawal, a détaillé les avantages et inconvénients de chaque type d engrais de ferme en indiquant qu il était important de les valoriser à leur juste valeur. A cet effet, il est conseillé de faire une analyse tant de ses propres effluents que de ceux qui sont importés sur la ferme. Il a également rappelé que les conditions d épandage devaient être optimales (matériel et conditions climatiques) afin d éviter les pertes d azote ammoniacales. Marc De Toffoli de l UCL et Maxime Merchier de Greenotec ont expliqué en détail les intérêts des cultures intermédiaires pour recycler l azote, améliorer la fertilité des sols, les protéger, produire du fourrage d appoint ou encore préserver la biodiversité. A chaque situation son couvert: en interculture courte (une culture pour l agriculteur suivie d une culture pour le sol), en culture associée (une culture pour l agriculteur et une culture pour votre sol) ou encore en interculture longue (pour recycler l azote). Le tout avec des exemples illustrés et détaillés (rendements, production, ). Christian Schiepers, agriculteur bio à Antheit, nous a expliqué son parcours dans l agriculture, passant du non labour au bio, et comment il travaille depuis qu il avait converti une partie de ses terres en bio (voir son interview ci-contre). Enfin, Christian Hick, conseiller au service d Etude de la FWA et chargé de mission sur la convention Nitrawal, a clôturé les interventions par la présentation de la bourse d Echange d Engrais de Ferme (la BEEF). A l image d un site de rencontre, cet outil permet aux agriculteurs d échanger leurs effluents d élevage via une plateforme sécurisée accessible sur internet (www. labeef.be). Tablée Pierre-Yves Bontemps, Marc De Toffoli, Maxime Merchier et Xavier Misonne Les interventions complètes n ont suscité aucune question et la discussion a été orientée sur la répartition de la matière organique qui n est pas homogène sur l ensemble de la Wallonie. Il y a en effet beaucoup plus de preneurs que de cédants et très rarement à proximité des besoins. De même, un agriculteur a soulevé le problème de certaines matières organiques qui, même si elles sont autorisées en bio, ne peuvent être utilisées parce qu elles proviennent d autres pays ou régions! Le Président de la FWA, Daniel Coulonval, a clôturé cette journée en soulignant la qualité des présentations et des débats de la journée. Il a mis en avant le problème de la désinformation que ce soit des consommateurs mais aussi des producteurs eux-mêmes. Il a relevé les différentes techniques possibles pour éviter les dérives de pulvérisation mais aussi, outre le respect des normes obligatoires, les bonnes pratiques et le respect mutuel. Quel que soit le type de production, il est important que les agriculteurs se respectent et respectent le travail des autres. C est sur ces derniers mots qu il a proposé à l assemblée de terminer la journée en partageant le verre de l amitié. 25 JUIN Pleinchamp 7

8 BIO Buffet bio La FWA certifiée bio pour son repas PC: Isabelle Jaumotte, vous avez fait certifier le repas que vous avez proposé aux participants, ourquoi? Etant donné que nous organisions cet événeent dans le cadre de la semaine bio et que nous roposions un repas, nous avons dû nous faire ertifier. Nous nous sommes donc soumis au ontrôle d un organisme certificateur et avons épondu à toutes leurs exigences. PC : Pourtant, ce repas était plutôt un buffet de harcuterie et de fromage. Pourquoi faire certiier un déballage de produits bio? Effectivement, nous avons proposé un repas omposé de pain, de beurre, de charcuterie, e fromages et de volailles. Tous les produits taient bios et achetés auprès de producteurs ios membres à la FWA ou de coopératives bios ais voilà, nous avons découpé les tranches de romage sur place et nous avons proposé un Technologie et bon sens paysan! Interview: Anne Pétré (Pleinchamp) PC: Didier Labye, on a bien compris lors de otre intervention que vous avez à cœur d éviter es dérives lors des traitements que vous appliuez sur vos cultures. Pourquoi est-ce si imporant pour vous? DL: Il y a plusieurs raisons! Tout d abord, il y a élémentaire question du respect de son voisiage: j ai des voisins cultivateurs qui bordent es champs, ils n ont pas à essuyer mes dérives e traitements, c est la moindre des choses u ils soient bios ou conventionnels, comme moi. i j applique un désherbant en betteraves sur on champ, des dérives sur la culture de céréales u voisin auront des effets catastrophiques pour ui, c est donc bien normal d y être attentif! Ensuite, qui dit dérive dit perte: ce n est bon i pour l environnement, ni pour le portefeuille, appliquer un traitement ailleurs que sur la parelle visée. Plus on est précis, pointu dans son traiement, plus on est économe. J ai pour habitude e dire qu il vaut mieux laisser un phyto dans son idon que sur la culture du voisin! Bien sûr, on est assuré contre les dérives. assurance paiera une fois sans trop discuter ais si l incident se reproduit, vous paierez une ranchise, et à la fois suivante, la compagnie vous emandera sans doute de contracter votre assuance ailleurs. PC:Quelles solutions appliquez-vous très oncrètement dans votre exploitation pour réuire voire supprimer ces dérives? DL : La règle numéro un, c est évidemment de raiter au bon moment, avec la météo la plus faorable possible. Mais on sait tous que quand on st agriculteur et qu on vit en Belgique, la météo, a n est pas un paramètre très sûr. Alors on est arfois amené à devoir travailler quand il y a un eu de vent. A ce moment-là, il faut adapter son atériel, la hauteur de ses rampes. Sans vent, on eut travailler avec des jets de type pinceau clasique. Par contre, s il y a un peu de vent, il vaut ieux opter pour des jets pinceaux pastillés, ou ar injection d air. Evidemment, plus on va vers n système anti-dérive, plus on fait de grosses outtes, et moins on a d impact au cm2 sur la roastbeef qu il a fallu cuire avant de le proposer aux participants. Toutes ces opérations doivent être contrôlées afin de garantir aux consommateurs, en l occurrence les participants de la journée, qu aucune de ces opérations ne pouvaient «contaminer» les produits. PC : Mais de quel genre de contamination parle-t-on? Tout simplement des contaminations par mélange d ingrédients bios et non bios. Ainsi, pour cuire le roastbeef, il fallait utiliser un plat propre, la trancheuse qui servait à couper les tranches de fromage et de pain ne pouvait pas servir à découper d autres aliments non bios sauf après les aliments bios évidemment. Ça peut paraitre banal mais c est pour garantir à celui qui va les déguster que les produits qui sont bios dans l emballage le sont encore quand ils sont sur un plateau. PC : Concrètement, comment s est déroulée cette certification? culture, donc pour compenser il faut travailler avec plus d eau à l hectare. Bref, il faut s adapter, mais la meilleure solution est toujours, autant que possible, de travailler dans des conditions climatiques optimales. PC: Ces solutions ont un coût comment faire si on n a pas forcément la possibilité de faire ces investissements? DL: Oui, il y a un surcoût, c est vrai. Mes jets anti-dérive par injection d air me coûtent 11 euros pièce environ. Les jets pinceaux, c est 2.5 euros. Pour éviter les dérives, et des soucis avec le voisinage, ça vaut la peine d investir dans de bons jets anti-dérive. Et il n est pas nécessaire d avoir des grandes surfaces à traiter pour que ce soit intéressant! Il existe d autres technologies qui permettent aussi des économies importantes : GPS, parallèle traking, plus coupure de rampes se démocratisent aussi. Dès 35 à 40 has de surface, c est rentable, car on peut gagner de 3 à 9% d intrants en les utilisant. C est d autant plus intéressant si le parcellaire est petit, morcelé. Il y a des systèmes plus complexes, et plus onéreux, comme la cartographie par moissonneusebatteuse qui calcule les intrants, prévoit la future modulation les doses de phytos et d engrais. C est un système qui peut être très utile lorsqu on a par exemple des terres peu homogènes, ça permet clairement d optimiser ses traitements et ses rendements. Mais il s agit d une technologie qui a un coût, et il faut avoir la volonté ou la possibilité de la rentabiliser. Les nouveaux centrifuges pour engrais granulés ont aussi terriblement évolué, et ils permettent aussi d appliquer le produit avec une précision incroyable, c est écologique et économique. Au-delà de toutes ces technologies, je reste profondément convaincu que le meilleur outil qu on puisse avoir, c est notre savoir-faire d agriculteur. On peut tout à fait travailler de façon précise, économe et écologique avec un pulvérisateur basique, ce qui compte surtout, c est le bon sens paysan! Très bien puisque nous avons eu notre certification mais ce ne fut pas simple. Tout d abord, c est une compilation de toute une série de documents: les certificats des différents fournisseurs, les bons de livraisons, les factures il était même question de devoir donner la liste des ingrédients de tous ces produits achetés et certifiés. J avoue m être posée de nombreuses questions, et avoir embêté souvent l organisme de contrôle, pour être certaine de faire les choses correctement. Et puis, il y a eu l audit. Le jour même de l événement, avant de préparer le repas, l organisme de contrôle a vérifié les différents documents et les différents produits proposés. Il a pu ainsi s assurer que tout était bien bio et que toutes les opérations étaient conformes au cahier des charges. Et il nous a délivré notre attestation valable uniquement pour ce jour-là. Passer au bio: un nouveau boulot, une autre vie Interview: Anne Pétré (Pleinchamp) PC: Christian Schiepers, vous êtes passé en bio sur une partie de votre exploitation il y a 5 ans, qu est-ce que cela a changé très concrètement pour vous dans votre travail et votre vie au quotidien? CS: D abord, il faut reconnaître que c est plutôt un surcroît de travail. Je dois être encore plus attentif qu avant aux conditions climatiques, j en suis plus dépendant. J ai dû chercher et trouver du matériel spécifique Bref, il faut un temps d adaptation. Mais passer au bio, ce n est évidemment pas que des contraintes! J ai aussi diminué ma dépendance aux énergies fossiles, avec l économie qui en découle. Je travaille tout à fait différemment: avant, je semais mes céréales sans me demander à qui ou quand j allais les vendre. Je ne peux plus travailler comme ça aujourd hui: je dois rechercher avant même d emblaver, des débouchés qui me permettront de valoriser le label bio de ma production. Je trouve que le bio demande, de façon générale, d être plus dans une réflexion préventive que réactive. Je dois dire que j ai complètement modifié aussi ma façon de réfléchir: je pense plus qu avant au sens de mon boulot. Pourquoi je fais ce travail et comment j ai envie de le faire J essaie de me remettre en cause, de ne pas m asseoir sur mes acquis. Je trouve que, dans le secteur agricole comme ailleurs, on doit essayer d accompagner l évolution de la société. Je remarque qu on en revient à des façons de faire qu on avait abandonnées: on recommence à organiser des fêtes de quartier, on essaye de renouer les liens un peu distendus en milieu rural Cette tendance-là me plaît bien, et j essaie de m y insérer. Du coup, je constate une évolution dans mes rapports avec les habitants de mon village: l autre jour, j étais en voiture avec quelqu un qui trouvait amusant que tout le monde dans le village me fasse signe. C est plutôt agréable de se sentir vraiment intégré dans son village. J ai toujours été convaincu qu il faut beaucoup communiquer avec ses voisins, avec les habitants de la commune, pour faire comprendre ce qu on fait et pourquoi. Quand on explique, tout se passe beaucoup mieux! PC: Au niveau de vos sols, de vos terres, vous avez du vous adapter aux exigences et contraintes du règlement bio, comment avezvous fait? CS: Au début, beaucoup par tâtonnement, je dois dire. Et je me suis beaucoup trompé: je n ai pas forcément tout de suite choisi les bonnes variétés, j étais très-voire trop- prudent quand je passais ma herse pour mon désherbage, parce que j avais peur de ruiner mes semis J ai appris Présentations de l après-midi PC : Avec le recul, est-ce que vous pensez que toutes ces contraintes sont justifiées? Pour un événement ponctuel et aussi basique qu un buffet de produits emballés et certifiés bio, c est peut-être un peu exagéré. J avoue que, si au début on pensait proposer des crudités (carottes râpées, salade, ), la simple question de la préparation nous a freinés. Comme je me refusais d acheter des carottes râpées préemballées et de la vinaigrette «industrielle», même bio, on a abandonné l idée au grand dam de certains qui ont regretté l absence de légumes. Maintenant, pour un restaurant ou une collectivité qui propose des repas bios, il faut que le consommateur ait la garantie que 95% des ingrédients qui les composent sont bios et pour cela, il n y a que la certification qui peut l assurer. sur le tas. Puis, j ai eu la chance de faire partie du CETA bio: avec les contacts que j ai créés dans le groupe, les échanges, et l expérience que j ai acquise par ma pratique, je suis devenu plus pointu dans mon travail. Aujourd hui, je sais que je ne dois pas choisir les variétés qui ont le meilleur rendement, mais plutôt des variétés résistantes. Je sais qu un désherbage mécanique efficace implique que je sème plus serré Bref, j ai appris en travaillant et en discutant avec les collègues. Je me rends compte qu avant, je cherchais à faire des tonnes. Maintenant, je cherche à gagner ma vie. Et ça fonctionne: mon exploitation est plutôt plus rentable qu avant. Pour autant, je ne rejette pas du tout le conventionnel. J ai été un agriculteur conventionnel longtemps : j ai simplement décidé de changer ma façon de travailler, et je ne juge absolument pas les collègues qui font autrement. Chacun son chemin PC: Lors de la journée bio/non-bio, on a évoqué le fait que sur la question de la fertilité, de nombreux essais sont réalisés chez vous avec l UCL et Greenotec. Qu avez-vous gardé comme pratique suite à ces essais? Qu est-ce que ces essais vous ont apporté dans votre gestion des sols, dans vos pratiques culturales? CS: J ai tiré beaucoup d enseignements de ces essais. J ai travaillé aussi avec le CRA, et je continue à le faire. C est très important d avoir un encadrement technique, des conseils, de continuer la recherche pour améliorer ses pratiques. En bio, le suivi technique demande plus de temps qu en conventionnel. Il faut donc former plus de techniciens, on en a bien besoin. Je sais que St-Quentin a créé une spécialisation en bio, et je trouve ça très bien. Concrètement, lors des essais menés chez moi, j ai beaucoup appris sur la fertilisation naturelle: un mélange luzerne et trèfles, c est un fertilisant extraordinaire! En maïs grain, le rendement protéines que j obtiens grâce à cette technique est excellent. Je travaille en ce moment sur l idée de faire coexister plusieurs cultures qu on peut facilement séparer à la récolte: je crois qu on va aller beaucoup vers ce type de pratiques, car je remarque que c est efficace. Tout vient de l observation de la nature: lorsqu on regarde attentivement un mètre carré de terre, on y trouve beaucoup d espèces de végétaux différents. Je pense que ce n est pas par hasard si c est ainsi dans la nature, et qu on peut s en inspirer dans nos cultures. La nature est efficace et si on l observe, qu on la respecte j ai l impression qu elle nous le rend. 8 Pleinchamp - 25 JUIN 2015

9 ACTUALITÉS Glyphosate: le point sur le dossier Depuis des semaines, le glyphosate, fait énormément parler de lui. Le désherbant le plus connu du grand public effraie, et les innombrables commentaires lus dans la presse font monter la psychose. Toxique, cancérigène des mots forts lui sont associés. La perspective d en interdire la vente est évoquée. Pourquoi et comment le désherbant le plus connu et le plus utilisé par le grand public est-il devenu un tel sujet de débat? Petit retour sur le dossier Anne Pétré Ce printemps, une étude diffusée par l Organisation Mondiale de la Santé a fait grand bruit: le glyphosate y est qualifié de cancérigène probable (cf article du Plein Champ du 14 mai).l OMS se repose sur le travail du Circ (Centre international de Recherche sur le cancer) pour lancer ce pavé dans la marre. Le Circ, qui dépend de l OMS, a défini divers niveaux de dangerosité pour les substances qu il étudie: le glyphosate se voit attribuer le niveau 4, au-delà duquel n existe plus que «cancérigène certain». Mais qu est-ce qu un cancérigène probable? Il s agit d une substance dont les effets cancérigènes ont pu être démontrés sur l animal en laboratoire, mais pas de façon probante sur l homme. Cette communication a largement fait réagir: au premier chef, Monsanto, qui commercialise le Roundup, est montée au créneau. Evoquant d autres études scientifiques, et la position de plusieurs agences d états européens qui évaluent les risques de ces produits pour la santé, Monsanto dénonce une volonté du Circ de «biaiser» ses résultats. Bref, une foire d empoigne dont on perçoit vite qu il n est pas simple de démêler le tien du mien, et où les points de vue et les intérêts s affrontent. Un sujet miné, où les médias et commentateurs se perdent, et où le politique se positionne à son tour. Nos voisins communiquent sur leurs mesures Très concrètement, la France a récemment pris position par la voix de sa Ministre de l écologie, Ségolène Royal, qui annonce qu elle va interdire la vente libre du produit dans les jardineries. Une annonce fortement répercutée mais qui dans les faits, n engage pas un bouleversement de ce qui était prévu: en effet, dans le cadre de son plan «Ecophyto» (l équivalent de notre plan national de réduction des pesticides), il était déjà inscrit que les produits phytopharmaceutiques ne seront plus accessibles en libre-service à partir du 1er janvier Les particuliers devront passer obligatoirement par l intermédiaire d un vendeur certifié et compétent en matière de lutte intégrée. Les Pays- Bas ont adopté une position équivalente Et chez nous? Le Ministre régional de l Environnement, Carlo Di Antonio, a interpelé fin mai la Ministre fédérale de la Santé Maggie De Block. Il va plus loin car il demande aux ministres fédéraux compétents d interdire la mise sur le marché du glyphosate pour les particuliers. Le parti Ecolo partage ce point de vue. Un certain nombre d organisations environnementales ont uni leurs voix pour demander à M. De Block et son collègue Ministre fédéral de l Agriculture, Willy Borsus, de procéder à l interdiction de la vente aux particulier, et de s interroger sur les effets de l usage de la molécule par les agriculteurs et horticulteurs. Face à ces demandes, la Ministre Maggie De Block a choisi de s en remettre à l Europe. En effet, le glyphosate devra être réexaminé fin 2015, comme le sont tous les 10 ans toutes les molécules utilisées en phytosanitaire et autorisées sur le territoire de l Union. L EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) doit remettre un Bernard Decock ZOOM DE LA FWA avis sur le glyphosate fin décembre au plus tard. C est sur base de cet avis, étayé par des études réalisées par un large panel d experts, que la Ministre entend prendre position. En l absence d autres éléments qui interviendraient pour modifier cette décision, c est donc fin de cette année au plus tard que nous en saurons davantage sur l avenir réservé au glyphosate. A suivre donc La FWA regrette l emballement médiatique de ces dernières semaines sur les produits phytopharmaceutiques. Elle rappelle que les agriculteurs sont préoccupés au quotidien par produire des aliments de qualité pour la population, dans le respect de la santé et de l environnement La FWA demande que les décisions politiques ne soient pas prises à la légère sur base d un emballement médiatique mais reposent sur des études étoffées d une analyse de risque. Celle-ci est en cours auprès de l agence européenne de contrôle. Les éléments qui seront apportés par le Circ viendront alimenter les études existantes. La FWA rappelle que la législation sur les produits phytopharmaceutiques est déjà en pleine évolution. Avec la phytolicence mise en place au niveau belge à partir de novembre 2015, les particuliers devront, tout comme en France, passer par un vendeur agréé pour pouvoir acheter des produits. La FWA s inquiète des répercussions d un jeu de surenchère entre les politiques fédérales et régionales et s opposera à tout décret wallon qui interdirait pour la seule Wallonie l usage de produits par ailleurs autorisés au niveau belge et ayant fait l objet d un agrément européen. La FWA attend de ses représentants politiques qu ils soutiennent les agriculteurs dans leurs efforts et dans la mise en application des législations (actuelles et à venir) sur les produits phyto. Il convient en particulier de continuer à développer la recherche et l innovation pour offrir des moyens de lutte efficace, économiquement attrayant et comportant le minimum de risque pour la santé et l environnement 25 JUIN Pleinchamp 9

10 ÉCONOMIE Le modèle bancaire coopératif, un enrichissement pour notre paysage bancaire Le secteur bancaire en Belgique a changé aujourd hui. Après la crise financière, le nombre de banques avec un pouvoir décisionnel à l étranger a augmenté pour atteindre plus de 80 %. Depuis 2003, Crelan était une banque 50% belge et 50 % française et était donc considérée par le régulateur comme un acteur étranger. Aujourd hui, les Caisses coopératives de Crelan ont racheté les parts des actionnaires français et Crelan est donc une banque 100 % belge, dotée d un ancrage 100% coopératif. Est-ce important? Je le pense bien. Luc Versele, CEO Crelan Crelan: un ancrage 100% coopératif Il y a un peu plus d un an, Crelan annonçait qu un accord avait été conclu entre les actionnaires français et belges de la banque au terme duquel les Caisses coopératives belges deviendraient les seuls actionnaires de Crelan. Aujourd hui, 18 juin, cette cession de parts est réalisée. Les Caisses coopératives belges, Agricaisse et Lanbokas et la Fédération des Caisses du Crédit Agricole reprennent les actions de Crelan détenues par le Crédit Agricole SA français, le Crédit Agricole Nord de France et le Crédit Agricole Nord Est. Crelan est désormais une banque 100% belge, avec un ancrage 100% coopératif. Cette transaction représente une nouvelle étape dans la croissance de Crelan. L épargnant et l investisseur belges apprécient n paysage bancaire diversifié. La satisfaction de a clientèle est plus élevée auprès des acteurs loaux et de plus petites tailles que chez les autres. e client apprécie en plus la relation durable et ersonnalisée avec son banquier local et ce, cerainement lorsque la banque travaille avec un éseau d agents indépendants. Le client doit saoir ce que sa banque représente, connaître ses aleurs. Il doit pouvoir faire confiance à son banuier local, même à une époque où il a de moins n moins besoin d un contact direct avec lui. Dans le contexte économico-financier actuel, ne banque coopérative peut prospérer et peut tre un enrichissement. Une banque coopéraive est différente des autres banques: les acionnaires sont également clients et la plupart es clients sont également actionnaires. Une eprésentation de ces actionnaires siège dans le onseil d administration et dessine les options tratégiques. Comment pouvons-nous offrir les eilleurs services et solutions à nos clients pour épondre à leurs besoins financiers et bancaires? ne banque coopérative est, comme presque outes les banques qui sont actives en Belgique, ne entreprise privée. Et pour pouvoir continuer exister et à assurer une croissance durable, une elle entreprise doit être rentable et bénéficiaire. Il est dès lors intéressant que les actionnaires et clients de Crelan sachent que notre banque ne vise pas des bénéfices excessifs à court terme, mais bien des résultats optimaux, nous permettant de continuer à faire grandir la banque de manière contrôlée et solide, d assurer l avenir et de remplir les souhaits des coopérateurs. Les banques sont en concurrence et cette concurrence, particulièrement au niveau des prix, est très dure dans notre secteur. Des marges basses, de nombreux produits et services semblables et standardisés, des consommateurs critiques (à raison). Une banque coopérative ne peut pas toujours être la moins chère pour tous les produits et services. Mais d une banque coopérative, on peut attendre un service excellent, personnalisé ainsi que des produits et services taillés sur mesure pour les coopérateurs. Et comme cerise sur le gâteau, un beau dividende coopératif. C est ainsi que le coopérateur accompagne et pousse sa banque. Il s agit là d un modèle unique. Un modèle qui est sorti indemne de la crise financière, un modèle qui a des atouts énormes pour réussir également à l avenir. Crelan était à l origine une banque créée par et pour le secteur agricole. Aujourd hui Crelan est une banque pour tous, mais nous accordons encore une attention toute particulière au secteur agricole. Crelan soutient aussi des projets agricoles, sociaux, sportifs, culturels et caritatifs. Cette politique a porté ses fruits. Non seulement le nombre de clients et de transactions a augmenté, mais le nombre de coopérateurs a également fortement évolué au cours des dix dernières années. Ces cinq dernières années, il a même doublé pour atteindre plus de coopérateurs. Le capital coopératif a augmenté également ces cinq dernières années de près de 500 millions d euros pour atteindre plus de 800 millions d euros. C est la preuve incontestable qu une banque coopérative unit et rassemble de manière durable. Nos clients choisissent notre banque coopérative en connaissance de cause et parce qu ils peuvent s identifier à ses valeurs. Il s agit là d atouts particulièrement précieux. Crelan est donc bien armée pour constituer, en tant que banque belge et coopérative, une belle alternative aux autres modèles bancaires. 100% belge, avec un ancrage 100% coopératif Le transfert des actions du Crédit Agricole français aux Caisses coopératives belges a reçu l approbation de la Banque Centrale Européenne, après que la Banque Nationale ait aussi donné son feu vert. Cela signifie que les Caisses coopératives belges, Agricaisse et Lanbokas, et la Fédération des Caisses du Crédit Agricole sont désormais les seuls actionnaires de Crelan. L an dernier, la campagne de récolte de capital coopératif de Crelan a permis de récolter 200 millions EUR de capital coopératif supplémentaire. Coopérateurs enthousiastes En souscrivant à des parts sociales d Agricaisse ou de Lanbokas, tout coopérateur devient copropriétaire pour partie de la banque. En plus d un dividende, les coopérateurs de Crelan bénéficient d autres avantages bancaires et non-bancaires. L année dernière, de nombreux coopérateurs existants ont souscrit à des parts sociales supplémentaires. De plus, en 2014, nous avons accueilli près de nouveaux coopérateurs. Grâce à leur confiance, Crelan peut, aujourd hui, ajouter une nouvelle étape à sa croissance. Une croissance remarquable, avec la coopérative comme fil rouge Depuis sa création en 1937, Crelan est passée d une institution publique à une banque belge moderne de taille moyenne, offrant une large gamme de produits bancaires et d assurance pour les familles, les indépendants et les PME, ainsi qu un conseil spécialisé en matière financière aux agriculteurs et horticulteurs. «Dans les années 60 déjà, Crelan a engagé un partenariat avec les Caisses coopératives belges. Ces mêmes Caisses coopératives sont devenues les premiers actionnaires de la banque, en 1993, lors du lancement de la privatisation. Nous avons toujours porté la philosophie coopérative dans notre politique et dans tous les projets que nous soutenons.», déclare Luc Versele, le CEO de Crelan. Le Groupe Crelan gère aujourd hui 20,6 milliards EUR de dépôts de la clientèle et le portefeuille de crédits à la clientèle atteint 15,9 milliards EUR. En 2014, le Groupe a accordé des nouveaux crédits pour la somme de 2,7 milliards EUR. Le client prime En tant que banque coopérative, Crelan veut être une alternative aux grandes banques. Sa baseline Le bon sens a trouvé sa banque souligne la politique pragmatique de la banque, pour qui le client prime. Jean-Pierre Dubois, président du Conseil d Administration: «Crelan a tous les atouts pour se démarquer. Nos agents indépendants sont proches des clients et sont garants d un conseil personnalisé. Crelan est une banque solvable qui peut compter sur un personnel enthousiaste et qui propose des produits transparents. Depuis des années, nous sommes une banque avec un ancrage coopératif fort et, depuis des années, nous mettons l accent sur des activités bancaires saines et transparentes. La philosophie coopérative nous est très précieuse et, puisque les Caisses coopératives belges sont désormais les seuls actionnaires de Crelan, nous déclinerons encore plus cette philosophie dans la politique de la banque. Le client prime, la banque est à l écoute du client et de ses besoins. Chez nous, le client n est pas un numéro. Telle est la philosophie en laquelle nous croyons et que nous voulons continuer à promouvoir.» Vous n avez pas encore de phytolicence? Contactez votre secrétaire FWA ou le Comité régional PHYTO (010/ ou crphyto@uclouvain.be.) N attendez pas la dernière minute et profitez des mesures transitoires plus souples. Plus que 12 semaines! Plus d info sur le site 10 Pleinchamp - 25 JUIN 2015

11 ACTUALITÉS Séminaire du GEOPA sur le travail au noir et le dumping social Le GEOPA-COPA est une émanation du COPA qui a pour but de représenter les employeurs de salariés en agriculture et horticulture auprès de la Commission européenne et de l EFFAT (Fédération Européenne des Syndicats de salariés agricoles) pour tout ce qui concerne la défense de leurs intérêts spécifiques dans le domaine social. Les membres du GEOPA-COPA sont les organisations agricoles nationales membres du COPA et habilitées dans leur pays à négocier les conventions et accords collectifs. Pour la Belgique, les représentants en sont le Boerenbond et la FWA-FWH et c est actuellement Chris Botterman, du Boerenbond, qui assure la présidence du GEOPA. Claude Vanhemelen Le GEOPA-COPA détermine sa politique lors de éunions périodiques, à Bruxelles, ainsi qu à l ocasion de séminaires, organisés tour à tour dans es différents pays membres, avec le soutien de UE. Ces séminaires s organisent autour de préccupations qui intéressent l ensemble des membres. Un questionnaire est préalablement adressé à chaque pays par un expert du sujet choisi. Le traitement des réponses dresse un aperçu général de la situation. Un séminaire de 2-3 jours est ensuite l occasion d une discussion de ces données entre l ensemble des participants et la découverte plus approfondie de situations spécifiques ou exemplatives. Le rapport final des travaux, qui est transmis aux instances européennes en charge de ces matières, établit des comparaisons objectives de la situation entre les différents pays membres et reprend un certain nombre de recommandations émises par les employeurs. Depuis l entrée en fonction de la nouvelle Commission, la priorité est donnée à des projets d études s étalant sur plusieurs années, qui permettent d obtenir des données plus complètes et détaillées. Le GEOPA a donc introduit l an dernier un projet d une durée de 24 mois, jusque fin 2016, sur le thème de la lutte contre le travail au noir, le dumping social et l utilisation abusive du détachement de travailleurs en Europe. Le séminaire du GEOPA qui s est tenu ces 28, 29 et 30 mai, à Bruxelles, est le premier d une série de trois rencontres au cours desquelles ces questions seront abordées. Il est important de souligner que les pratiques illégales en matière de travail ne sont pas seulement préjudiciables pour les travailleurs mais également pour tous les employeurs qui respectent les règles et pour lesquels ces pratiques constituent une concurrence déloyale. En prélude aux débats entre les membres, se sont notamment exprimés le secrétaire d Etat à la lutte contre la fraude sociale, Bart Tommelein, le «patron» de l Inspection sociale en Belgique, Ludo Beck, ainsi que le Directeur général de l ONSS, Karel De Ridder, qui ont présenté les mesures que la Belgique utilise pour combattre toute forme de travail illégal. Les conclusions de cette première partie seront tirées prochainement avec l aide de l expert. Les travaux sur ce sujet complexe se poursuivront au cours d un prochain séminaire, prévu à Lisbonne, les 15, 16 et 17 octobre prochains. Comme il est de coutume, le séminaire s est clôturé le samedi par une série de visites sur le terrain. Les participants ont ainsi pu visiter deux exploitations horticoles en Flandre, l une de production de poivrons, à Rijkevorsel, l autre de fraises, à Hoogstraten. Et pour terminer - en beauté! ils se sont rendus dans une ferme laitière en Wallonie, à Bois-Seigneur-Isaac, où les avait rejoints Daniel Coulonval, président de la FWA. Nous en profitons pour remercier ici Monsieur et Madame Pussemier pour leur accueil et la délicieuse glace élaborée avec le lait de la ferme! 25 JUIN Pleinchamp 11

12 ACTUALITÉS The name is Bint, James Bint Au cours de ces 25 dernières années, le secteur belge de la pomme de terre a connu ou plutôt engendré une révolution de la frite. Ce secteur traditionnel et local est en effet devenu le plus gros exportateur mondial de produits à base de pommes de terre surgelés, avec plus de 3,8 millions de tonnes de pommes de terre transformées en frites, chips, flocons, pulpe, granulés, etc. en Plus de 90% de toute la production belge de pommes de terre est exportée, et de plus en plus vers des pays du tiers monde. L industrie belge de la pomme de terre en route pour une croissance durable Malgré la superficie de culture de la pomme de erre croissante en Belgique (en Flandre comme en Wallonie), la Belgique est aussi le plus gros importateur de pommes de terre, avec une production dans le nord de la France, les Pays-Bas et l Allemagne. Cette incroyable réussite est source de nouvelles opportunités pour l ensemble de la chaîne belge de la pomme de terre: producteurs, fournisseurs de biens et de services, négoce, transformation, recherche Et cela se remarque à la réussite d Interpom Primeurs, le salon bisannuel de la pomme de terre à Courtrai, qui est devenu le plus grand salon indoor du genre au monde. La spécificité du secteur belge de la pomme de terre est liée au caractère familial de l activité dans toute la chaîne, du producteur au conditionneur en passant par les transformateurs: tous forment une grande et même famille. Chacun sait, malgré la dénomination «french fries» utilisée par les Américains, que le secteur belge de la pomme de terre est réputé pour ses véritables «frites belges» accompagnées de mayonnaise. La culture du fameux «fritkot» belge a été reconnue par les autorités flamandes au titre d héritage culturel tangible, et les autorités francophones et germanophones étudient elles aussi cette possibilité. La tradition, c est une chose, la durabilité en est une autre. Belgapom, le négoce et la transformation belges de la pomme de terre, a lancé le projet «Ensemble pour une croissance durable» qui tente de répondre à la question suivante: comment générer un avenir durable pour ce secteur à la fois traditionnel et moderne de l agroindustrie belge? Ce projet contient un nombre d angles : de l environnement via les relations dans la chaîne de la pomme de terre, jusqu à la recherche scientifique et la communication. La pomme de terre au pays de la frite Afin d illustrer le lien entre le passé, le présent et l avenir, Belgapom a édité, en collaboration avec l éditeur Canalazzo, un livre de référence sur le secteur belge de la pomme de terre. Ce livre renferme des informations historiques sur la pomme de terre en Belgique, le développement du secteur au cours de ces vingt dernières années et une vision de l avenir. Plusieurs personnes remarquables, ayant un impact considérable sur le développement du secteur, y partagent leur vision ou racontent leur histoire. Et des grands chefs belges évoquent la pomme de terre avec passion. Ce livre est illustré par de nouvelles photographies de la pomme de terre au pays de la frite. Les véritables frites belges sont bien évidemment présentées, au même titre que les projets du secteur pour son avenir. La préface du livre a été rédigée par la commissaire européenne belge Marianne Thyssen, familière du secteur depuis longtemps. Ce livre sera disponible en néerlandais, en français et en anglais, et vendu via le site de Belgapom ainsi qu en librairie. Il sera également en vente dans la boutique du pavillon belge à l Exposition Universelle de Milan. My name is Bint, James Bint with a license to fry Bien que la Belgique ait une riche tradition de frites et de friteries, et que le secteur ait évolué pour devenir le plus gros exportateur de produits à base de pommes de terre surgelés, l absence d une image mondiale pour la frite belge est flagrante. Voilà pourquoi Belgapom s est lancée, en collaboration avec la jeune agence Ikon, dans la quête d un ambassadeur de la véritable frite Antibiotiques à usage vétérinaire: la FWA réagit! Ce lundi, l Agence Fédérale des Médicaments a publié un rapport qui relève une très légère hausse de la vente d antibiotiques à usage vétérinaire. Face à cette problématique, dans une époque où notre secteur est souvent mis en cause dans les médias, la FWA a rédigé et envoyé un communiqué de presse qui relativise la hausse annoncée et qui explique l implication du secteur dans la lutte contre l antibiorésistance. Par ailleurs, la FWA est intervenue fermement par la voix de ses représentants auprès de l AMCRA (Centre de connaissance concernant l utilisation et les résistances aux antibiotiques chez les animaux). Nous avons demandé à l AMCRA d affiner sa communication sur ce dossier et de rechercher les raisons expliquant la légère hausse constatée. Lisez notre communiqué ci-dessous. Anne Pétré Le secteur de l élevage: un acteur pro-actif dans la lutte contre l antibio-résistance! La publication du rapport Belvetsac de Agence Fédérale des Médicaments et des prouits de santé (AFMPS) et de l unité d épidémioogie de la faculté de médecine vétérinaire de l université de Gand relève, pour l année 2014, une stabilisation de la vente des antibiotiques à usage vétérinaire, après presque une décennie de baisse systématique. Nous voulons cependant apporter quelques précisions à ces informations. La FWA souligne que: - ce rapport reprend les données de la vente d antibiotiques pour TOUS les animaux (animaux de compagnie et animaux d élevage). Il n y a pas de données permettant de distinguer la vente pour les différentes espèces animales, et donc d évaluer spécifiquement l évolution de l usage des antibiotiques pour les animaux d élevage. - les agriculteurs sont très conscients de la nécessité d évoluer vers un usage encore plus limité des antibiotiques. La FWA s est engagée aux côtés des autres acteurs des filières animales pour la mise en place une récolte de données pour tous les animaux d élevage, comme elle existe déjà pour le secteur porcin. Ce projet est sur le point de se concrétiser grâce aux moyens issus du fonds de la santé animale, qui pour rappel est alimenté par les cotisations des agriculteurs. Cet outil devrait permettre d améliorer encore les pratiques du secteur, notamment par un suivi individuel de chaque éleveur et de chaque vétérinaire, qui pourront ainsi travailler en partenariat pour poursuivre leurs efforts vers une réduction de l usage des antibiotiques. - la légère hausse constatée cette année fait suite à une baisse significative constante de l usage des antibiotiques depuis 10 ans. Rien qu entre 2011 et 2013, la baisse constatée atteignait près de 13 %! En résumé, le secteur agricole est profondément responsabilisé et actif dans le domaine de la lutte contre l antibio-résistance. Il s est déjà engagé à poursuivre ses efforts et à améliorer encore ses pratiques. La FWA collabore aux démarches pro-actives menées depuis des années par le secteur de l élevage dans ce domaine. La FWA souhaite que le projet de mise en place de la base de données soit concrétisé rapidement, afin de permettre aux éleveurs de disposer d un outil supplémentaire qui les aidera à poursuivre dans cette tendance largement enclenchée d une utilisation très raisonnée des antibiotiques dans nos élevages. belge. C est ainsi que «Mister James Bint» s est mis au service de la frite, afin de faire passer ce message dans le monde entier. Le clin d œil au célèbre agent secret est évident, mais son nom renvoie également à une variété de pommes de terre non moins fameuse: la Bintje, qui fête son centenaire et demeure une variété majeure pour la production belge, indépendamment des autres qui viennent enrichir la qualité, le goût et la biodiversité. James Bint s est rendu dans sa «ville natale», Londres, et à l Exposition Universelle de Milan. Il ne manquera pas d évoquer ses aventures dans les road movies sur son site internet, www. jamesbint.be. James Bint est un personnage imaginaire, et pourrait sortir tout droit d une bande dessinée (une autre spécialité typiquement belge, ne communiquant que par phylactères. James Bint est présent dans le «frites shop» du pavillon belge de l Exposition Universelle de Milan, avec un concours de selfies ayant, à la clé, un voyage food.be en Belgique. Il participera également au Congrès Mondial de la Pomme de terre, du 27 au 31 juillet à Pékin, en Chine. Les producteurs belges de produits à base de pommes de terre pourront également se servir de James Bint dans le cadre de leurs activités d exportation dans le monde entier. La principale condition à l utilisation du nom et du logo de James Bint étant que les frites soient produites en Belgique Car James Bint veut convaincre le monde entier que les frites belges sont une incroyable source de bonheur et de fun! Plus d info sur et La Clef Des Champs La Clef Des Champs du 27 juin 2015 à 14h05 sur la Une Drôle de climat Après ce drôle d hiver et ce printemps précoce, Caroline Dossogne et Philippe Soreil font le point sur les liens entre climat et agriculture. Si le changement climatique affecte beaucoup de secteurs, celui de l agriculture est aussi un des plus exposés du fait de sa dépendance aux conditions climatiques mais, on le sait, l activité agricole intensive est souvent pointée du doigt car elle génère des gaz qui contribuent à l effet de serre. Le développement des technologies ouvre de nouvelles perspectives. En route pour Eghezée chez NewFarm Agriconsult où Eric Stöcklin propose aux agriculteurs des prévisions météo locales haute précision. Comment nous joindre? En appelant l équipe au 04/ ou 04/ Fax : 04/ clefdeschamps@rtbf.be Retrouvez LA CLEF DES CHAMPS sur le télétexte de la RTBF à la page 156 et sur Facebook Présentation : Philippe Soreil Équipe : Véronique Darimont Pascale Baidak, Katia Mattiuz Réalisation : Axel Weyenbergh Une coproduction: RTBF.be (Guy Lemaire) -APAQ-W 12 Pleinchamp - 25 JUIN 2015

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17 MARCHÉS La colonne de gauche reprend les dernières cotations disponibles à la clôture du journal. La colonne de droite indique, entre parenthèses, les cotations du marché précédent. Sauf indication contraire, les prix s entendent hors TVA. BATTICE 20/06/2015 ovins de boucherie/taureaux( /kg) dp. - S ( ) ssimilés - E ( ) onne conformation - U ( ) aureaux 55% - R ( ) oids lourds - O ( ) ovins de boucherie/vaches( /tête) onne conformation - R ( ) re catégorie 45% - O ( ) e qualité 40% - P ( ) e fabrication - P ( ) levage/vaches( /tête) aches cdp de < 5 ans ( ) aches cdp de > 5 ans ( ) onnes Vaches Ordinaires ( ) aches Ordinaires ( ) levage/veaux( /tête) dp ( ) lanc-bleu ( ) leus Holstein (80-160) ouges (85-125) oirs Bonne qualité (70-125) oirs moyenne qualité 0-70 (0-70) BRUGES 17/06/2015 ovins de boucherie/génisses( /kg vif) dp. - S ( ) ssimilés - E ( ) onne conformation - R ( ) rdinaires - P ( ) ovins de boucherie/taureaux( /kg vif) dp. < 24 mois kg ( ) dp. > 24 mois kg ( ) ssimilés ( ) onne conformation, U (2-2.25) 0% ( ) 5%, R ( ) olstein ( ) ovins de boucherie/vaches( /kg vif) dp. label, < 78 mois ( ) dp ( ) ssimilées ( ) onne conformation, R (2-2.25) 5% ( ) 0% ( ) e fabrication ( ) CINEY 12/06/2015 EFFECTIF : 2252 ovins de boucherie/taureaux( /kg) 5% ( ) 0% ( ) Assimilés (3-3.20) CDP ( ) Bovins de boucherie/vaches( /kg) Fabrication ( ) 50% ( ) 55% (1.50-2) Assimilés ( ) CDP ( ) Bovins maigres/génisses( /tête) PN/PR à 250kg ( ) PN/PR à 400kg ( ) PN/PR à 500kg ( ) PN/PR - pleines ( ) BBB culard à 250kg ( ) BBB culard à 400kg ( ) BBB culard à 500kg ( ) Bovins maigres/taureaux( /tête) Ordinaires à 250 kg ( ) Ordinaires à 320 kg ( ) Ordinaires à 370 kg ( ) Ordinaires - > 370 kg ( ) Assimilés à 250 kg ( ) Assimilés à 320 kg ( ) Assimilés à 370 kg ( ) Assimilés - > 370 kg ( ) CdP à 250 kg ( ) CdP à 320 kg ( ) CdP à 370 kg ( ) CdP. - > 370 kg ( ) Bovins maigres/vaches( /tête) PN/PR - Moyennes ( ) Cat.II - Mixtes ( ) Cat.I - Mixtes ( ) 2 à 4 ans - CdP ( ) agées - CdP ( ) Veaux/Veaux ciney( /tête) Pie Noir (PN) (0-90) Pie Noir (PN) - Ordinaire N-C N-C Pie Noir (PN) - Mâle N-C N-C Pie Noir (PN) - Femelle N-C N-C Pie Rouge (PR) (0-105) Pie Rouge (PR) - Mâle N-C N-C B.B.B. - Ordinaire ( ) B.B.B. - Mâle N-C N-C CdP. - Mâle ( ) CdP. - Femelle ( ) BIRB 07/06/2015 Bovins de boucherie/génisses( /100kg carcasse) E - U N-C E - U N-C E - R N-C E - R N-C Bovins de boucherie/taureaux( /100kg carcasse) A - S N-C A - S N-C A - E N-C A - E N-C A - U N-C A - U N-C A - R N-C A - R N-C A - O N-C A - O N-C Bovins de boucherie/vaches( /100kg carcasse) D - S N-C D - S N-C D - E N-C D - E N-C D - U N-C D - U N-C D - R N-C D - R N-C D - O N-C D - O N-C D - O N-C D - P N-C D - P N-C PRODUITS LAITIERS 17/06/2015 Cotations de la Confédération Belge de l Industrie Laitière/Produits industriels( /100kg) Beurre (297.29) Poudre de lait écrémé (183.05) Poudre de lait entier (253.10) Cheddar (280) BIRB 07/06/2015 Porcs/Porcelets( /tête) Classe T N-C Porcs/Porcs( /100kg carcasse) Classe S N-C Classe E N-C SAINT-TROND 18/06/2015 Porcs/Porcelets( /tête) 20kg 21 (23) 23kg 24 (26) kg supplémentaire 1 (1) Porcs/Truies( /kg carcasse) ( ) DEINZE 17/06/2015 Produits de la ferme/lapins( /kg) ( ) Produits de la ferme/volailles( /kg) Poules extra lourdes + ou - 3,5 kg ( ) Poules brunes 1,8-2 kg ( ) Poules blanches 1,6-1,8 kg ( ) Poulets à rôtir +/- 1,8 kg ( ) KRUISHOUTEM 16/06/2015 Produits de la ferme/oeufs Kruishoutem( /100 pièces) Oeufs de poules élevées en cages aménagées Prix production Blancs Bruns cat.0, 77.5g 8.26 (7.54) 8.33 (7.60) cat.1, 72.5g 7.02 (6.30) 7.09 (6.36) cat.2, 67.5g 6.64 (5.97) 6.85 (6.17) cat.3, 62.5g 6.26 (5.62) 6.46 (5.82) cat.4, 57.5g 5.86 (5.27) 6.06 (5.47) cat.5, 52.5g 5.41 (4.88) 5.61 (5.08) cat.6, 47.5g 4.93 (4.46) 4.98 (4.51) cat.7, 42.5g 4.40 (3.97) 4.45 (4.02) Prix négoce XL 8.86 (8.14) 8.93 (8.20) L 7.24 (6.57) 7.45 (6.77) M 6.46 (5.87) 6.66 (6.07) S 5.33 (4.86) 5.38 (4.91) Oeufs de poules élevées au sol Prix production cat.0, 77.5g 8.87 (8.09) 9.27 (8.47) cat.1, 72.5g 7.63 (6.85) 8.03 (7.23) cat.2, 67.5g 7.41 (6.63) 7.83 (7.03) cat.3, 62.5g 7.21 (6.43) 7.54 (6.74) cat.4, 57.5g 6.82 (6.05) 7.07 (6.29) cat.5, 52.5g 6.07 (5.36) 6.10 (5.39) cat.6, 47.5g 5.37 (4.71) 5.37 (4.71) cat.7, 42.5g 4.81 (4.22) 4.81 (4.22) Prix négoce XL 9.47 (8.69) 9.87 (9.07) L 8.01 (7.23) 8.43 (7.63) M 7.42 (6.65) 7.67 (6.89) S 5.77 (5.11) 5.77 (5.11) BRUXELLES 07/06/2015 Céréales/Blé tendre( /t) panifiable 179 N-C fourrager 171 N-C Céréales/Escourgeon fourrager( /t) 173 N-C Céréales/Triticale( /t) N-C N-C FIWAP 12/06/2015 Fruits et légumes/plants Bintje( /100kg net) Pays-bas, cl. A /5t en sac mm N-C Pays-bas, cl. A /5t en sac mm N-C Fruits et légumes/pomme de terre - Frais( /100kg net) Chair tendre (Marabel, Melody, Victoria, Caesar,...) - Prix départ HTVA N-C N-C Chair ferme (Nicola, Franceline, Charlotte, Annabelle...) - Prix départ HTVA N-C N-C Fruits et légumes/pomme de terre - Industrie( /100kg net) Bintje - Tout venant, vrac, min.60%, 50mm+,360g/5kg PSE - Dispo. - Prix départ HTVA (10-10) Autres variétés (Fontane/Challenger/Innovation/Ramos/Agria) - Tout venant, vrac, min.60%, 50mm+,360g/5kg PSE - Export GB - Prix départ HTVA N-C N-C SYNAGRA 22/06/2015 Céréales/Blé tendre( /t) standard N-C N-C panifiable min 11,5/35/76/220 N-C N-C Céréales/Maïs( /t) indigène (149) humidité 30% N-C N-C plus ou moins /t/% humidité N-C N-C Céréales/Escourgeon fourrager( /t) N-C N-C MAT. PREMIÈRES - ALIM. BÉTAIL Corn Gluten feed( /1000kg) 22% - prix vrac - HTVA 212 (212) Luzerne déshydratée( /1000kg) 16%, pellets 6mm - prix vrac - HTVA 201 (201) Manioc( /1000kg) prix vrac - HTVA N-C N-C Mélasse de canne à sucre( /1000kg) prix vrac - HTVA 219 (219) Pulpe de betterave déshydratée( /1000kg) pellets 8mm - prix vrac - HTVA 191 (191) Tourteaux de Colza( /1000kg) extraction - 34% - prix vrac - HTVA 319 (306) Tourteaux de lin( /t) pression - 40% - prix vrac - HTVA 322 (315) Tourteaux de soja( /1000kg) extraction - 43% - prix vrac - HTVA 395 (383) Tourteaux de soja( /1000kg) extraction - 49% - prix vrac - HTVA 422 (419) Tourteaux de soja( /1000kg) 48% - OGM contrôlé - prix vrac - HTVA 496 (493) Tourteaux de soja( /1000kg) extraction - 44% - prix vrac - HTVA 389 (374) Tourteaux de Tournesol( /1000kg) extraction - 28% - prix vrac - HTVA 268 (259) MARCHÉ DE CHICAGO 23/06/2015 Unité : $/boisseau Éch. Ouv. +Haut +Bas Blé 07/ Maïs 07/ Soja 07/ CHAUSSÉE DE NAMUR, 47 - B-5030 GEMBLOUX TÉL. : 081/ FAX: 081/ pleinchamp@fwa.be Organe de presse hebdomadaire de la Fédération Wallonne de l Agriculture Rédaction : Bernard Kersten, Marie-France Vienne Abonnement : Martine Dewez - Editeur responsable: Yvan Hayez, secrétaire général - Tirage : exemplaires distribués dans toutes les fermes de Wallonie - Imprimerie: Corelio - Grand-Bigard - Prépress: Proximag 25 JUIN Pleinchamp 17

18 AGENDA FÉDÉRATION WALLONNE DE L AGRICULTURE (FWA) JEUDI 25 JUIN SL LENS-ENGHIEN: à 19h30 à la Salle communale de Lens. Séance d information «La signalisation des véhicules agricoles» par Bernard Kersten de la FWA. MARDI 30 JUIN SP HAINAUT: de 10h à 16h, «Journée grandes cultures» à Hainaut éveloppement, Boulevard Initialis 22 à Mons. La matinée sera consacrée ux marchés des matières premières, l après-midi à la mise en œuvre des olitiques environnementales dans nos exploitations. Réservation obliatoire au 0478/ ou jean.marot@fwa.be. Paf 5 euros pour les non embres de la FWA FÉDÉRATION DES JEUNES AGRICULTEURS (FJA) SAMEDI 27 JUIN FJA BEAURAING: Soirée Fin des examens, dès 21h, chez M. et Mme Detal, Rue de la Ferme 11 à 5572 Focant. (voir encart) FJA SENEFFE: Soirée «Student Party», chez la famille Lecomte, Rue de l Église 105 à 6230 Pont-à-Celles. DIMANCHE 28 JUIN FJA BEAURAING: Concours de Meilleur Juge BBB, dès 19h, chez M. et Mme etal, Rue de la Ferme 11 à 5572 Focant. (voir encart) FJA SOIGNIES: Stand de la FJA Soignies à la foire agricole de Soignies. VENDREDI 3 JUILLET FJA BLEGNY: Concours de Meilleur Juge PN, dès 20h, Chez Alain Snoeck, ue de l Institut 151 à 4670 Blegny. (Voir encart) FJA SILLY: Soirée Cocktail Party, dès 21h, Vieille Place à 7830 Thoricourt voir encart) DIMANCHE 5 JUILLET FJA CINEY: Concours de Meilleur Juge BBB, dès 19h, à la Ferme Donyailleux, Rue d Yvoir 84 à 5590 Braibant. LA FJA DE BLEGNY vous invite à son CONCOURS DE MEILLEUR JUGE PN LE SAMEDI 3 JUILLET 2015 dès 20h, Chez Alain Snoeck, Rue de l Institut 151 à 4670 Blegny FJA SILLY: Traditionnels Agri-Jeux, dès 11h, Vieille Place à 7830 Thoricourt (voir encart) SAMEDI 11 JUILLET FJA SENEFFE: Soirée Hawaiien, chez la famillevan Cauwenberghe, Rue Rouler 37 à 6181 Gouy-Lez-Pieton. FJA HENRI-CHAPELLE: Concours de Meilleur Juge PN, dès 19h30, chez la Famille Willem, Solwaster 26A à 4845 Jalhay. DIMANCHE 12 JUILLET FJA NAMUR-SUD: Concours de Meilleur Juge BBB, dès 19h, chez Marc Baudoin et Christiane Michaux, Chaussée de Dinant 17 à 5330 Mianoye (Assesse) FJA SENEFFE: Concours de Meilleur Juge BBB (avec les bêtes de la famille Vanhollebeke) et CMA, dès 19h, chez la famille Van Cauwenberghe, Rue Rouler 37 à 6181 Gouy-Lez-Pieton 13h: concentration tracteur ancien et 18h souper adulte et enfant 12 réservation auprès de David Lecomte au JEUDI 16 JUILLET FJA TOURNAI 2: Peronnes, sous chapiteau, «CroqueTaTrolls», Venez boire une trolls autour d un croque dans une ambiance conviviale et sans musique. VENDREDI 17 JUILLET FJA TOURNAI 2: Peronnes, sous chapiteau, Jeux inter-comités et soirée d ouverture «Les Minions jouent». SAMEDI 18 JUILLET FJA TOURNAI 2: Peronnes, sous chapiteau, Soirée «Minions Party». LA FJA DE BEAURAING a le plaisir de vous inviter à sa SOIRÉE FIN DES EXAMENS LE SAMEDI 27 JUIN 2015 Chez Mr et Mme Detal Eugène et Elvire (tarif: 20 non membre, 15 membre garçon, 13 membre fille) Sono BEN-B, sécurité assurée SON CMJ ET CMA BBB LE DIMANCHE 28 JUIN Chez Mr et Mme Detal Eugène et Elvire, rue de la Ferme, 11 à Focant (près de l église). Dès 12h, dîner BBQ (apéritif, steak BBB, crudités, dessert) 15 /adulte et (8 /enfant saucisse, crudités, dessert) réservations souhaitées pour le 22 juin chez William Stephenne (0474/ ) ou Laurence Detal (0476/ ) A 16h30 : Vente exceptionnelle de bovins de leur cheptel A 19h : début des inscriptions CMJ et CMA A 22h : remise des lots et soirée animée par la sono BEN-B DIMANCHE 19 JUILLET FJA FOSSES-LA-VILLE ET FJA FLORENNES: Concours de Meilleur Juge BBB, dès 19h, chez Pascal et Véronique Brahy-Janssens, Rue Marcel Warnier 27 à 5070 Sart-Saint-Laurent. FJA TOURNAI 2: Peronnes, sous chapiteau, «La moisson des Minions» : Balade à vélo familiale, Dîner campagnard, Moiss-batt-cross et combi cross. Soirée de clôture animée par Dj Phil. LUNDI 20 JUILLET FJA NORD-LUXEMBOURG: Concours de Meilleur Juge BBB, dès 19h, Chez HOUARD Olivier et Véronique, Elevage de BOMAL, Rue de Hodister, 1 à 6941 Bomal (Durbuy). Présentation et vente de bovins BBB de leur cheptel (www. ferme-houard.be). MARDI 21 JUILLET FJA SOIGNIES: Concours de Meilleur Juge BBB, dès 19h, Chez Christophe et Dominique Dechief, Rue de l Espinette 37 à 7190 Ecaussinnes. DIMANCHE 26 JUILLET FJA CONDROZ-LIEGEOIS: Concours de Meilleur Juge BBB, dès 18h30, chez Anne et Benoît Mahoux, Route de Givet 49 à 4560 Pailhe. UNION DES AGRICULTRICES WALLONNES (UAW) JEUDI 25 JUIN UAW NIVELLES GENAPPE: 13H30 GLABAIS Salle communale, rue Eugène Philippe, 1A Atelier participatif «art floral» Prévoir matériel de base et PAF. LA FJA DE SILLY a le plaisir de vous inviter LE 3 JUILLET 2015 À SA «COCKTAIL PARTY» Dès 21h, PAF: 6 membres/7 non-membres * DJ PSY IV Ainsi qu à ses traditionnels AGRI-JEUX LE 5 JUILLET 2015 Dès 11h, PAF: 15 euros/équipe (5 membres dont une fille minimum) Infos et réservations: Caroline: 0477/ ou Noémie: 0476/ Possibilité d inscription le jour-même également Adresse des événements: Vieille Place à 7830 Thoricourt Le comité décline toute responsabilité en cas de vol, perte et/ou accident. Le comité se réserve le droit d entrée. 18 Pleinchamp - 25 JUIN 2015

19 SAMEDI 27 JUIN UAW DURBUY MARCHE: Pays de Liège Visite des jardins au Pays de iège. Départ 9H45 sur la place de Heyd. Organisation d un covoiturage. nscriptions chez MJ Deliège 086/ MERCREDI 01 JEUDI 04 JUILLET UAW ATH ET UAW FRASNES: Voyage «Séjour en Bourgogne» Découverte e Beaune, Châlon-sur-Saône, Buxy, Autun, Inscription obligatoire chez rigitte 0475/ Nadine 068/ DIMANCHE 05 JUILLET UAW LIBRAMONT: Pays de Liège Visite des jardins au Pays de Liège. épart 10H00 sur le parking St Rock à Neufchâteau. Covoiturage possible. nscription chez Odette Annet 061/ / pour le 27/06 u plus tard. MARDI 07 JUILLET UAW EGHEZEE: Visite de Jardins. rendez -vous à 13H30 au premier jarin: visite chez M. et Mme Mazy, rue de la Brasserie, 2 - Meffe suivi de la isite du second jardin chez M. et Mme Grenson, rue Vangriken, 8 - Vedrin. nscription chez Béatrice Van Vynckt 081/ UAW CHIMAY-BEAUMONT: Voyage à Anvers Départ 6H30 à Chimay, lace Léopold - 7H00 Beaumont. Déjeuner - visite de la ancienne ville - reour souper. PAF (repas et guide compris): 65 adulte et 50 enfant -12 ans. nscription pour le 01/07 chez Anne Rogge 0476/ Marie-Henriette eclercq 0478/ JEUDI 09 JUILLET UAW SOIGNIES: Escapade à Ostende Inscription pour le 30 juin chez Adrienne 067/ Gaby 067/ PAF: enfants moins de 10 ans: 5 - à partir de 10 ans 10. Départ : 8H00 parking du motel à Braine le Comte - 8H15 parking Carrefour Soignies. JEUDI 16 JUILLET UAW HERVE AUBEL: Excursion annuelle dans la Région de Namur. Départ 7H45 car Léonard - 8H15 chez Scar à Herve. Programme: parcours guidé de la ville de Namur en car et à pied - repas de midi en centre ville au restaurant (plat+boisson) - 14H00 visite de la parfumerie Delforge (site de Voyage en Hongrie du 12 au 19 juillet 2015 Dernier voyage organisé dans ce superbe pays Exploitations agricoles : exploitation laitière de Martfù (1500 holsteins), exploitation de Jaszapati (6000ha), élevage de porcs magalita (porcs laineux), élevage d oies pour le duvet (5000 oies), Patrimoine : les villes de Eger et Kecskemet, le château de Gödöllo (château de Sissi), croisière sur le Danube, visite du Parlement de Budapest, Nature : Parc national de Hotobagy et de Kiskunsag (la steppe à perte de vue)! Mais aussi : le spectacle des Csikos (véritable cow-boy de la Puzta), la prestigieuse cave à vin de Thummerer, le musée de la machine agricole, Et des hôtels luxueux avec piscines, bains à remous, hammams, saunas, Il reste 4 places disponibles! Prix : 1290 euros pension complète Toutes les infos sur le site de l AWE (Association Wallonne de l Elevage) dans la rubrique Wallonie Elevages ou auprès du guide : Vétérinaire Philippe COLLARD collardphilippe@skynet.be départ Charleroi /2615jsht la citadelle) - 16H00 visite guidée du musée de la fraise à Wépion et ses jardins. PAF 69 (repas et visites compris) à verser sur le compte de UAW Herve Aubel BE Communication : nom et prénom. Inscription pour le 25 juin chez Marie-José Geron 087/ / DIVERS JEUDI 25 JUIN LIGNEY: à 18h30, champ de MM Firmin et Denis Devillers (accès fléché par la rue de Ligney), visite des essais variétaux et programmes fongicides en froment d hiver du CPL-Végémar RECOGNE: chez Christophe Toussaint, rue de Neufchâteau, 25, formation Biowallonie «La Bio dans la pratique»; Inscriptions (gratuit) et renseignements: benedicte.henrotte@biowallonie.be ou au 081/ ou 010 (le vendredi) WAREMME: à 19h30, à la Salle des Douches, Place de l École moyenne, 9, «Des terres pour quoi faire?»: soirée débat sur l accaparement des terres au Sud, et les difficultés d accès aux terres agricoles au Nord avec Terreen-Vue, Henri Lhoest (agriculteur) et un spécialiste de la question au Sud. VENDREDI 26 JUIN WARREMPAGE: à 13h30 rue Albert Fabry, visite des essais épeautre du Cra-W MARLOIE: à 14h au CER, rue du Carmel, 1, examen pour l obtention du certificat d aptitude pour le transport d animaux (bovins, chevaux, volailles, petits ruminants et porcs). Le cours ainsi que les renseignements nécessaires peuvent être consultés sur le site: (Rubrique: formations et examens). Attention: les inscriptions se clôturent 48h avant le jour de l examen! SAMEDI 27 JUIN VILLERS-LEZ-HEEST: à 10h, sur la place, concours et expertise de bétail BBB DIMANCHE 28 JUIN THEUX: Bergerie du château de Franchimont, route du Congrès, Journée du Mouton. Concours ovins, démonstration de chiens et de tonte, exposition et stand d information. Barbecue sur réservation (0477/ , daniel.gavage@skynet.be) MARDI 30 JUIN EREZEE: à 13h chez Jacques Quirynen, rue croix Henquin, 1 à Blier, Assemblée Générale de Fourrages Mieux. Présentation de la ferme, production fromagère, accueil à la ferme (Acw), valorisation de l herbe (Awe), lait à haute valeur nutritionnelle (Cra-W) BURG REULAND: chez Luc Foeteler, rue Bracht, 22, formation Biowallonie «La Bio dans la pratique»; Inscriptions (gratuit) et renseignements: benedicte.henrotte@biowallonie.be ou au 081/ ou 010 (le vendredi) MERCREDI 1 JUILLET CINEY: à 14h au hall de criée, rue des Champs Elysées, criée du Centre de Sélection Bovine MACQUENOISE: chez Thierry Jacquet, rue Forge Gérard, 1, formation Biowallonie «La Bio dans la pratique»; Inscriptions (gratuit) et renseignements: benedicte.henrotte@biowallonie.be ou au 081/ ou 010 (le vendredi) 25 JUIN Pleinchamp 19

20 AGENDA SAMEDI 4 JUILLET PERWEZ: à 10h, Grand-Place, concours et expertise de bétail BBB METTET: à 10h, sur le Circuit, concours et expertise de bétail BBB DIMANCHE 5 JUILLET HOLLOGNE-SUR-GEER; à 10h, ancien site de la sucrerie, concours et expertise de bétail BBB des Régionales de Loncin et Hannut DONSTIENNES: de 14 à 18h, découvrez le moulin de Donstiennes en actiité (ainsi que les 1er dimanches d août, septembre et octobre) MARDI 7 JUILLET WASMES-AUDEMEZ-BRIFFOEIL: à 10h30, Nitrawal, en collaboration avec Greenotec, visite d une parcelle où différents couverts répondants aux conditions SIE ont été implantés. Programme: résumé des obligations concernant les SIE, visite des parcelles avec différents couverts, comparaison de 2 techniques de semis différentes, couverts végétaux sous l approche de la conservation des sols (avec fosse pédologique), verre de l amitié. Rendez-vous à 10h30 sur la parcelle de Jean-Marie Velghe à Wasmes-Audemez-Briffoeil, E 42 sortie 30 (Maubray) parcours fléché. Info 069/ DIMANCHE 12 JUILLET CLAVIER: à Clavier-Station, concours et expertise de bétail BBB du Condroz Liégeois CERFONTAINE: de 9h à 22h, site du vieux Moulin, 24ème édition de la Foire verte de l Eau d Heure. Entrée gratuite. Info SAMEDI 1 & DIMANCHE 2 AOUT Réponse bureau du journal Il arrive dans certaines petites annonces qu'au lieu d'un numéro de téléphone, vous trouviez la mention "Réponse au bureau du journal" ou "écrire au bureau du journal" ou encore les abréviations "RBJ" ou "EBJ". Si vous souhaitez répondre à une telle annonce, adressez votre courrier à PleinChamp en faisant clairement figurer sur l'enveloppe la mention "réponse à l'annonce n...". Nous la transmettrons alors -sans l'ouvrir- à l'auteur de l'annonce Hollogne sur Geer dimanche 5 juillet dès 10 heures CONCOURS BBB DE HESBAYE Entrée GRATUITE Dîner: steak BBB, frites, salade et...dessert (13 ) Hollogne, c est: Le fruit de la passion du Blanc Bleu Belge auprès d une centaine de sélectionneurs des régionales d élevage de Hannut et Loncin. Mais aussi PLUS de qualité, PLUS de 600 repas servis et toujours... PLUS d ambiance! Hollogne, en en a entendu parler...hollogne, on y vient par curiosité. Hollogne, on y revient pour la qualité et la convivialité! Manifestation organisée avec l aide de la Région Wallonne, de la commune de Geer, de l AWE et de la Chambre Provinciale d Agriculture de Liège. (renseignements: J-L Leroy 0495/372022) /2615JSHT /2515jsht 20 Pleinchamp - 25 JUIN 2015

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