La désacidification à la Bibliothèque Sainte-Geneviève. 29 mars 2011 Bibliothèque nationale de France

Transcription

1 La désacidification à la Bibliothèque Sainte-Geneviève 29 mars 2011 Bibliothèque nationale de France

2 Préserver les collections acides de la BSG La BSG, héritière de l abbaye Sainte- Geneviève, est riche de superbes collections anciennes Mais aussi d une importante collection du XIXe siècle due au dépôt légal Et donc de nombreux documents acides!

3 La lettre R, une des collections phares de la BSG Cotation inspirée de la cotation Clément R = philosophie Une cote en réalité très riche : philosophie, sociologie et sciences sociales, psychologie, sciences de l éducation (éducation et instruction, bonnes manières, manuels ), ésotérisme

4

5 Une cote dans de mauvaises conditions de conservation Documents acides Stockés sur la galerie haute de la salle Labrouste=> soumis à la poussière, à la lumière, à la pollution

6

7

8 Une opération du contrat quadriennal Contrats et Budgets spécifiques jusqu en 2009 Dotation globale aujourd hui

9 Organisation générale de la désacidification 1 train par an Envoi au centre de conservation de la BnF à Sablé Documents reliés et doublés ou conditionnés à leur retour

10 Sélection des documents 2 agents de la Conservation/2 agents de la Politique documentaire Sélection en rayons (2 à 4 matinées) Critères de poldoc (intérêt du documents par rapport aux collections de la BSG) et de conservation Beaucoup d empirisme! Sélection doublée d un travail de désherbage, de reliure de documents non acides, et de conditionnement

11

12

13

14

15

16 La préparation du train de désacidification Etat des documents vérifié (couleur de la toile, pages manquantes ) Rareté des documents vérifiée (unica, numérisation ) Statut «à la reliure» Emballage en carton Transfert à Sablé par un transporteur privé

17 Le retour de train de désacidification Conditionnement (documents trop abîmés pour la reliure/dont la reliure est bonne/un peu moins intéressants) Reliure (documents abîmés/non reliés/uniques ou très rares) => Au retour de la désacidification, le plus gros travail reste à faire pour la bibliothèque.

18 Les documents après traitements

19

20 Quelques chiffres : cotes traitées Volumes désacidifiés Volumes reliés après désa Volumes conditionnés après désa Total

21 Beaucoup de questions en suspens Quelques soucis matériels : taches, toiles qui déteignent, documents collés sur leur conditionnement. Le problème du lieu de conservation ne disparaît pas.

22 Beaucoup de questions en suspens Les livres que nous sélectionnons sont-ils les bons? - du point de vue de l état physique (acidité parfois très élevée)-> désacidifier des livres très acides est-il pertinent? - d un point de vue documentaire (pas assez de temps pour faire toutes les recherches nécessaires) Car si la désacidification ne coûte pas trop cher, en revanche les traitements de restauration et de reliure qui suivent sont très onéreux. Dépenses 2010 : pour la désacidification de 357 ouvrages, mais pour la restauration-reliure de 85 ouvrages (255 en moyenne par volume).

23 Beaucoup de questions en suspens Quel est l effet réel de la désacidification sur ces documents? La désacidification est-elle la solution pour ces documents? - désacidifier des documents moins acides? - numériser les documents les plus acides? => La désacidification devrait sans doute s articuler avec d autres programmes de conservation comme la numérisation ou le microfilmage.

24 Conclusion Une opération qui avance petit à petit, qui permet de protéger une petite partie de nos collections (cote 8 R SUP 1 à 7500 traitées) Un besoin croissant d en savoir plus sur la question et d échanger avec des collègues

25

26