Rapport d'étude Août 2003

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1 Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne Rapport d'étude Sylvie MAQUINGHEN Dr Marie-Ange GRONDIN Dr Bruno AUBLET-CUVELIER Pr Phyllis-Yvonne GLANDDIER Rapport d'étude Août 2003 Observatoire Régional de la Santé d'auvergne 60 avenue de l'union Soviétique CLERMONT-FERRAND Cedex 1 Tél Fax

2 SOMMAIRE INTRODUCTION... 5 METHODE... 8 RESULTATS DE L ENQUETE DESCRIPTION GENERALE DE LA POPULATION ENQUETEE L ECHANTILLON CARACTERISTIQUES DEMOGRAPHIQUES LA SITUATION PAR RAPPORT A L EMPLOI LES SITUATIONS PARTICULIERES LES MOTIFS DE RECOURS AUX SOINS LA CONSOMMATION DE TABAC LES PATIENTS ET L ALCOOL LA CONSOMMATION D ALCOOL LES CONDUITES D ALCOOLISATION Définition Les conduites d alcoolisation au sein de l échantillon LA DEPENDANCE A L ALCOOL Définition Les patients dépendants à l alcool au sein de notre échantillon LES PROFILS DE PATIENTS Définition Les profils de patients au sein de notre échantillon LES CONDUITES D ALCOOLISATION VUES PAR LE MEDECIN GENERALISTE CARACTERISTIQUES DES PATIENTS SELON LEUR PROFIL «ALCOOL» SITUATION PAR RAPPORT A L EMPLOI SELON LES PROFILS «ALCOOL» SITUATIONS PARTICULIERES SELON LES PROFILS «ALCOOL» L «ETAT DE SANTE» SELON LES PROFILS «ALCOOL» LE RECOURS AUX SOINS SELON LES PROFILS «ALCOOL» LA CONSOMMATION DE TABAC SELON LES PROFILS «ALCOOL» DISCUSSION CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE ANNEXES Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 2

3 Cette étude a été réalisée à la demande et avec le financement de : la Direction de la Recherche, des Etudes, de l Evaluation et des Statistiques (DREES) du Ministère de l Emploi et de la Solidarité ; l Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT) ; la Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales (DRASS). Remerciements : Nous adressons nos plus vifs remerciements à tous les médecins généralistes libéraux qui ont accepté de consacrer du temps à remplir chaque questionnaire malgré une charge de travail importante. Nous remercions aussi vivement les patients qui ont accepté de répondre à ce questionnaire. Auteurs de l étude : Cette étude a été réalisée en Auvergne par l Observatoire Régional de la Santé (ORS) : analyse statistique et rédaction : Sylvie MAQUINGHEN, Marie-Ange GRONDIN, Phyllis-Yvonne GLANDDIER, Bruno AUBLET-CUVELIER ; mise en place de l enquête en Auvergne : Agnès MAIRE et Sylvie MAQUINGHEN ; saisie des questionnaires : Gaëlle RIQUOIR. Une équipe projet a été mise en place par la DREES pour la conception de l enquête. Elle était composée de : Gérard BADEYAN, coordonnateur du programme (chef du bureau état de santé de la population, DREES) ; Dr Laure COM-RUELLE, Sylvie DUMESNIL (Centre de Recherche, d Etude et de Documentation en Economie de la Santé) ; Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 3

4 Moïsette CROSNIER-DAVID (statisticienne régionale à la Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales du Centre) ; Dr Sylvain DALLY (Association Nationale de Prévention de l Alcoolisme, Hôpital Fernand Widal, Paris) ; Dr Gilles DEMIGNEUX (Union Régionale des Médecins Libéraux du Centre, Hôpital Sainte- Anne) ; Danièle FONTAINE, Alain TRUGEON (Fédération Nationale des Observatoires Régionaux de la Santé, Paris) ; Sylvia GUYOT (Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales des Yvelines, Ile-de- France) ; Dr Dominique MARTIN (Direction Générale de la Santé, bureau SD6B : pratiques addictives) ; Dr Philippe MICHAUD (Centre Magellan, Genevilliers) ; Marie-Claude MOUQUET (Bureau de l état de santé de la population, DREES) ; Christophe PALLE (Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies) ; Dr Claudine PARAYRE (Sous-direction de l observation de la santé de l assurance maladie) ; Dr Bruno PIERRE (Service d alcoologie du Centre Hospitalier Spécialisé «Bon Sauveur», Saint- Lô) ; Dr Hervé VILLET (Observatoire Régional de la Santé de Haute-Normandie) ; L enquête a été encadrée par un groupe de travail inter-ors chargé de constituer le fichier national à partir des données collectées dans les régions. Ce groupe a également eu en charge l élaboration d un cadre commun d analyse permettant d assurer la comparabilité des principaux résultats entre régions. Ce cadre a été fourni aux 26 équipes régionales. Le groupe inter-ors était constitué de : Danièle Fontaine, Karine Lapierre (Fédération Nationale des Observatoires Régionaux de la Santé) Sylvie MAQUINGHEN (Observatoire Régional de la Santé d Auvergne) Céline LECLERC (Observatoire Régional de la Santé du Centre) Angélique LEFEBVRE, Hervé VILLET (Observatoire Régional de la Santé de Haute-Normandie) Jean-François BONNE, Marielle PODIGUE, Ariski TALEB, Alain TRUGEON (Observatoire Régional de la Santé de Picardie) Marielle AULAGNIER, Karim BEN DIANE (Observatoire Régional de la Santé de Provence- Alpes-Côte-d Azur) Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 4

5 Introduction Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 5

6 La consommation excessive de boissons alcoolisées demeure une préoccupation majeure de santé publique. Bien que les ventes d alcool diminuent régulièrement en France, elles restent parmi les plus élevées d Europe. Cette baisse des ventes s accompagne d une baisse de la consommation. Depuis le milieu des années soixante, la consommation moyenne d alcool par habitant en France est passée de 18 litres d alcool pur à moins de 10,7 litres en Cette évolution va de pair avec une diminution constante de la mortalité liée à la consommation excessive d alcool. Cependant, en 1998, selon les statistiques de l INSERM, le nombre de décès directement liés à une consommation excessive et régulière d alcool s est élevé à Ces décès sont principalement liés à des cirrhoses, des psychoses alcooliques et à des cancers des voies aéro-digestives supérieures, même si cette dernière pathologie est aussi liée au tabac. Outre les décès qui lui sont directement attribuables, l alcool est également un facteur associé, responsable dans les décès par traumatisme, par pathologie gastro-intestinale, par maladie cardiovasculaire, troubles mentaux ou maladie respiratoire. Globalement, on estime que le nombre de décès attribuables à la consommation d alcool serait de décès par an, soit 10 % de l ensemble des décès. Parmi ces décès, l alcool est responsable de décès par cancer, soit environ un décès par cancer sur neuf. Un grand nombre de décès prématurés est imputable à l alcool, plus de la moitié des décès masculins liés à l alcool ayant lieu avant 65 ans. La mortalité liée à la consommation d alcool touche différemment les hommes et les femmes, les hommes ayant une mortalité 4 à 5 fois supérieure à celle des femmes, mais elle est également inégalement répartie sur le territoire. Ainsi, il existe des disparités régionales, la France étant coupée en deux : un croissant de surmortalité va de la Bretagne à l Alsace en passant par le Nord-Pas-de-Calais. La région Auvergne n est toutefois pas épargnée par cette surmortalité. Le nombre moyen de décès directement liés à la consommation d alcool (cirrhose du foie, psychose alcoolique et cancer des voies aéro-digestives supérieures) est estimé, en moyenne entre 1997 et 1999, à 574 décès par an. Sur la période , pour le sexe masculin, l Auvergne connaît une surmortalité pour certaines pathologies liées à la consommation d alcool telles que les décès par psychose alcoolique et alcoolisme (+ 50 % par rapport à la moyenne française). L Auvergne se situe, pour cette pathologie, au troisième rang des régions les plus touchées. Pour les autres pathologies, la différence n est pas significative. Les femmes ne sont pas concernées par cette surmortalité. Au contraire, pour la cirrhose du foie, les auvergnates connaissent une sous-mortalité significative par rapport à la moyenne française. Sur la période , l alcoolisme (cirrhose du foie, psychose alcoolique) en Auvergne représente en moyenne 7,8 % des décès prématurés (avant 65 ans) de sexe masculin et 4,7 % des décès prématurés féminins. La part des cancers des voies aéro-digestives supérieures dans les décès prématurés est quant à elle en moyenne de 6,1 % pour les hommes et 1,5 % pour les femmes. Le problème de l alcool reste une préoccupation importante en santé publique, tant au niveau national, que régional ou local. Les données disponibles dans le domaine de la consommation d alcool et de ses conséquences sanitaires et sociales sont à la fois nombreuses et imprécises. En terme de morbidité ou de recours aux soins, nos connaissances sont insuffisantes. C est dans ce contexte et dans le cadre de leurs missions que le ministère en charge de la santé et les diverses institutions intervenant dans le domaine de la santé publique ont mis en place une enquête sur la prévalence des problèmes d alcool parmi les personnes ayant recours aux soins. Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 6

7 L enquête auprès des médecins généralistes a été menée par les Observatoires Régionaux de la Santé (ORS) dans toutes les régions en octobre Cette étude a été réalisée en partenariat avec les Unions Régionales des Médecins Libéraux (URML) et coordonnée au niveau national par la Direction de la Recherche, des Etudes, de l Evaluation et des Statistiques (DREES). Les principaux objectifs de cette enquête sont les suivants : mesurer la prévalence des comportements d alcoolisation excessive dans la population consultant les généralistes libéraux ; étudier le lien entre motifs de recours aux soins et consommation excessive d alcool. Ce document présente les résultats de cette enquête dans la région Auvergne, la DREES ayant en charge l analyse au niveau national. Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 7

8 Méthode Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 8

9 Cette enquête transversale à visée descriptive a été menée sur deux jours au cours du mois d octobre 2000, auprès d un échantillon représentatif de médecins généralistes libéraux. 90 médecins étaient nécessaires dans chaque région pour la réalisation de l enquête. Ils ont été tirés au sort à partir du fichier ADELI (Ministère de l Emploi et de la Solidarité) selon trois critères de sondage : 1- la zone d implantation : - communes rurales et unités urbaines inférieures à habitants - unités urbaines de à habitants - unités urbaines de habitants et plus 2- l ancienneté d installation locale (sur l année d inscription à l Ordre des médecins) : < le sexe Ces trois critères de sondage combinés définissent 24 strates numérotées de 1 à 24. La DREES a fourni à chaque Observatoire Régional de la Santé une liste de 600 médecins répartis entre les 24 strates. Les médecins ont été contactés personnellement par l ORS. A chacun d entre eux étaient présentés les objectifs de l enquête, la méthode ainsi que les conditions de respect de l anonymat. Les médecins ayant accepté de participer à l enquête devaient remplir un questionnaire pour tous les patients âgés de 16 ans et plus vus en consultation ou en visite sur deux jours. Les jours d enquête de chaque médecin ont été choisis en fonction du mois de naissance du médecin. L enquête s est déroulée au cours de la semaine du 16 au 21 octobre Les informations ont été recueillies grâce à un questionnaire rempli par le médecin, il ne s agissait pas d un auto-questionnaire patient laissé en salle d attente. Le questionnaire comportait trois parties : une première partie composée de données sociodémographiques, une seconde comportant des questions relatives à la consommation d alcool et de tabac et enfin une dernière partie composée de renseignements médicaux et de l avis clinique du médecin sur son patient. Au préalable, le médecin devait recueillir le consentement du patient pour sa participation à l enquête et l informer sur les conditions de respect du secret médical. Tous les résultats qui figurent dans ce document et qui sont représentés par des pourcentages ne sont pas des résultats bruts mais redressés. Des redressements ont dû être calculés pour plusieurs raisons : la taille de l échantillon étant fixe d une région à l autre (90 médecins), le taux de sondage varie selon les régions. Un premier coefficient de redressement a donc été conçu afin de permettre une exploitation nationale. De plus, le poids des deux jours d enquête dans l activité du médecin variant en fonction de nombre total de demi-journées d activité et les premiers résultats ayant montré également un biais lié à la difficulté d inclure tous les patients en cas de forte activité, mais également lié à la difficulté de faire l enquête lors Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 9

10 des visites, un dernier redressement a donc été effectué en prenant en compte les données fournies par la CNAMTS sur l activité moyenne des médecins de chaque région lors du mois d octobre Ces redressements ont pour objectif de fournir des résultats représentatifs d une semaine d activité complète de tous les médecins généralistes de la région. Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 10

11 Résultats de l enquête Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 11

12 1. Description générale de la population enquêtée 1.1 L échantillon Parmi les médecins généralistes libéraux que compte la région Auvergne, plus de 400 ont été contactés et 100 ont accepté de participer à l enquête. Parmi ces 100 médecins, 63 ont pu effectuer le recueil d information. Le taux brut de participation est donc de 63 %. Chaque médecin a vu en moyenne 29 patients sur les deux jours de l enquête. Pour 5,1 % d entre eux (donnée brute), il s agissait d un premier rendez-vous. Les consultations représentent une très grande majorité des actes (79 % contre 21 % de visites). Tableau 1 : La population enquêtée Nombre de médecins participants Nombre de patients enquêtés Moyenne de patient par médecin pour les deux jours d enquête Nombre de patients ayant accepté de répondre Nombre de patients n ayant pas répondu par refus Nombre de patients n ayant pas répondu par incapacité Pourcentage brut de questionnaires analysés Source : Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d Auvergne ,0 % Exploitation : OBRESA Sur les patients enquêtés, 23 ont refusé de répondre au questionnaire et 14 ont été dans l incapacité de le faire. Au total ce sont donc questionnaires qui ont été exploités pour l analyse, ce qui correspond à un taux brut de réponse des patients de 98 %. 1.2 Caractéristiques démographiques Durant les deux jours d enquête, 754 hommes et femmes de 16 ans et plus ont été vus en consultation ou en visite par le médecin généraliste. Comme dans la population de 16 ans et plus d Auvergne, on retrouve dans la clientèle des médecins généralistes une prépondérance de femmes. Tableau 2 : Répartition par sexe des patients enquêtés Sexe Inconnu Effectifs bruts Pourcentages redressés 43,0 56,9 0,1 Intervalle de confiance [4 ; 46,1] [53,9 ; 59,8] [ ; 0,3] Age moyen 56,6 ans 55,6 ans 71,8 ans Limites de confiance [54,6 ; 58,5] [53,2 ; 58,1] [59,3 ; 84,3] Source : Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d Auvergne Exploitation : OBRESA Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 12

13 Toutefois, cette proportion est plus importante dans la clientèle des médecins généralistes que dans la population auvergnate de 16 ans et plus, 56,9 % dans notre échantillon contre 52,0 % dans la population auvergnate (p= ). Graphique 1 : Répartition des patients selon l âge et le sexe Sexe Masculin Sexe Féminin 75 ans et + 7,7% 11,6% ans 9,7% 10,8% ans 6,7% 8,0% ans 7,1% 8,2% ans 5,1% 7,6% ans 4,4% 6,3% ans 2,5% 4,4% 15% 10% 5% 0% 5% 10% 15% Effectifs proportionnels pour 100 personnes au total Source : Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d Auvergne Exploitation : OBRESA Il est à noter que les patients dont le sexe était inconnu n ont pas été inclus dans cette analyse. Plus nombreuses que les hommes, les femmes vues en consultation ou en visite ont une moyenne d âge similaire à celle des hommes (55,6 ans contre 56,6 ans, différence non significative). La pyramide des âges montre une prédominance des femmes quels que soient les groupes d âge. Tous sexes confondus, les personnes âgées de plus de 75 ans représentent 19,3 % de notre échantillon alors qu elles ne représentaient que 11,4 % des 16 ans et plus au recensement de 1999 (p<10-5 ). 1.3 La situation par rapport à l emploi La situation par rapport à l emploi (graphique 2) est le reflet de la composition par âge de l échantillon. En effet, 48,1 % des hommes et 43,3 % des femmes sont retraités. Les actifs ayant un emploi représentent 35,7 % de la clientèle des médecins généralistes. 34,5 % des hommes et 28,3 % des femmes déclarent avoir un emploi stable tandis que près de 5,0 % des personnes vues au cours des deux jours d enquête ont un emploi précaire. Le chômage touche 2,7 % de la clientèle. Plus de 4 % des patients interrogés sont ouvriers ou employés ; les cadres et professions intermédiaires rassemblent 2 % des personnes interrogées. Les professions indépendantes (agriculteur exploitant, artisan, commerçant, chef d entreprise, profession libérale) représentent près de 21,0 % de l échantillon. Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 13

14 Graphique 2 : Situation par rapport à l'emploi des patients enquêtés ,1 43,3 Pour 100 personnes ,5 28,3 13,2 1 5,0 4,5 2,6 2,8 0,4 8,0 6,5 1,5 1,4 Emploi stable Emploi précaire Chômeur Retraité Au foyer Autre Ne sait pas/non réponse Source : Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d Auvergne Exploitation : OBRESA Les situations particulières telles que le Revenu Minimum d Insertion (RMI), l allocation Adulte Handicapé (AAH) ou la Couverture Maladie Universelle (CMU) sont, quant à elles, le reflet de la précarité. 1.4 Les situations particulières Parmi les patients enquêtés, pour l ensemble des deux sexes, 9,8 % bénéficient d au moins une des trois situations particulières. Graphique 3 : Patients bénéficiaires du RMI, de l'aah ou de la CMU 5,0 4,8 4,0 3,9 3,8 Pour 100 personnes 3,0 2,0 2,7 2,7 2,0 1,0 RMI AAH CMU Source : Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d Auvergne Exploitation : OBRESA 2,7 % des patients bénéficient du Revenu Minimum d Insertion, 4,3 % de la Couverture Maladie Universelle. 3,9 % des hommes vus en consultation ou en visite au cours des deux jours d enquête Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 14

15 touchent l Allocation Adulte Handicapé contre 2,0 % des femmes (p = 2). Pour les bénéficiaires de la CMU, aucune différence n est observée entre les deux sexes. Tableau 3 : Répartition des situations médicales particulières par sexe Ensemble Hospitalisation pour accident au cours des 12 derniers mois 5,8 % 2,5 % 3,9 % Arrêt de travail au cours des 12 derniers mois 9,9 % 5,7 % 7,5 % Invalidité ou longue maladie 15,8 % 8,1 % 11,4 % ALD 35,6 % 26,4 % 30,4 % Source : Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d Auvergne Exploitation : OBRESA Les situations médicales particulières sont le reflet de problème de santé ou d incapacité. Ainsi, 11,4 % de la population enquêtée est en invalidité ou en longue maladie et plus de 3 % bénéficie de l exonération de ticket modérateur au titre d une Affection de Longue Durée (ALD). Par ailleurs, près de 8,0 % des patients ont eu au moins un arrêt de travail au cours des 12 derniers mois précédents l enquête et 3,9 % ont été hospitalisés en raison d un accident (de route, de travail, de sport, au domicile). Les motifs de recours aux soins sont multiples, variés et difficiles à résumer. Pour cette étude, nous nous sommes attachés aux dix principaux motifs de consultation ou de visite des patients enquêtés. 1.5 Les motifs de recours aux soins. Le tableau 4 représente les dix principaux motifs de consultation ou de visite au cours des deux jours d enquête selon le sexe. La part des consultations ou des visites pour «abus ou dépendance à l alcool» a également été représentée. Plusieurs motifs pouvant être choisis pour un seul patient, il n est pas anormal d avoir une somme des proportions de patients pour l ensemble des motifs supérieure à 100 %. L hypertension artérielle est ainsi le premier motif de recours aux soins et cela quel que soit le sexe. Près d un homme sur quatre et d une femme sur quatre ont été vus en consultation ou en visite pour de l hypertension artérielle. Le deuxième motif de consultation est la maladie infectieuse avec près de 12,7 % des motifs pour les deux sexes. Viennent ensuite les troubles métaboliques ou nutritionnels (10,7 % des patients) puis les syndromes anxio-dépressifs (8,6 % des patients). Ces quatre motifs de recours au soin représentent plus de 4 % des diagnostics réalisés au cours de l enquête. Près de 1 % des femmes ont consulté leur médecin généraliste au cours des deux jours d enquête pour syndrome anxio-dépressif (7,4 % des hommes, différence non significative). Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 15

16 Tableau 4 : Répartition des 10 premiers motifs de recours aux soins selon le sexe Hypertension artérielle Maladie infectieuse Trouble métabolique ou nutritionnel Syndrome anxio-dépressif Douleur rachis Douleur appareil locomoteur Prévention Autre Affection de l appareil respiratoire Autre pathologie digestive Pathologie coronarienne Ensemble 22,9 % 11,6 % 10,7 % 7,4 % 8,6 % 8,1 % 6,6 % 4,7 % 5,5 % 8,1 % 23,1 % 13,6 % 10,7 % 9,4 % 8,3 % 8,0 % 6,1 % 5,9 % 4,4 % 1,5 % 23,1 % 12,7 % 10,7 % 8,6 % 8,4 % 8,1 % 6,3 % 5,4 % 4,8 % 4,4 % Abus ou dépendance à l alcool 2,2 % 0,3 % 1,1 % Source : Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d Auvergne Exploitation : OBRESA L abus ou la dépendance à l alcool est un motif de consultation ou de visite pour 2,2 % des hommes et 0,3 % des femmes (p<10-5 ). L abus ou la dépendance au tabac ne représente que 0,4 % des consultations ou des visites pour les deux sexes confondus. Toutefois, le tabac est, avec l alcool, un problème important en terme de santé publique. 1.6 La consommation de tabac. Tableau 5 : Répartition des patients selon leurs habitudes tabagiques Non-fumeur - Effectifs bruts - % redressés - Intervalles de confiance Ex-fumeur - Effectifs bruts - % redressés - Intervalles de confiance Fumeur occasionnel - Effectifs bruts - % redressés - Intervalles de confiance Fumeur régulier - Effectifs bruts - % redressés - Intervalles de confiance Ensemble ,0 % 58,4 % 45,7 % [24,4 ; 33,7] [50,4 ; 66,4] [39,8 ; 51,7] ,9 % 9,9 % 19,4 % [26,0 ; 36,9] [7,6 ; 12,2] [16,8 ; 21,9] ,9 % 5,8 % 6,7 % [5,4 ; 10,5] [4,4 ; 7,2] [5,2 ; 8,2] ,7 % 15,4 % 19,4 % [20,1 ; 29,3] [11,9 ; 18,9] [16,1 ; 22,7] Source : Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d Auvergne Exploitation : OBRESA Au cours de l enquête, 45,7 % des patients, les deux sexes confondus, ont déclaré n avoir jamais consommé de tabac au cours de leur vie. Près de 20 % sont d anciens fumeurs et 7,0 % des fumeurs occasionnels. Un patient sur cinq confient être des fumeurs réguliers. La proportion de fumeurs réguliers diffère selon le sexe : 24,7 % des hommes déclarent être fumeurs réguliers contre 15,4 % des femmes (p<10-5 ). Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 16

17 Les hommes enquêtés ont déclaré consommer 15,4 cigarettes par jour contre 13,4 pour les femmes (p<5). Graphique 4 : Proportion de patients consommateurs réguliers de tabac par sexe et âge Pour 100 personnes ans ans ans ans ans ans 75 ans et + Source : Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d Auvergne Exploitation OBRESA Le graphique 4 nous montre une baisse de la proportion de fumeurs réguliers avec l âge. Cela pourrait notamment s expliquer par un comportement différent des générations antérieures face au tabac. Parmi les ans, près d une femme sur deux déclare fumer régulièrement. Cette proportion baisse sensiblement chez les ans (24,3 %), pour croître légèrement chez les ans (29,3 %). Pour les hommes, la part la plus importante de fumeurs réguliers se situe parmi les ans. Cette part diminue ensuite régulièrement avec l âge. A l exception du groupe des ans, la proportion de fumeurs réguliers est plus importante chez les hommes que chez les femmes. Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 17

18 2. Les patients et l alcool Les informations relatives au comportement du patient face à l alcool ont été abordées sous plusieurs aspects : - Le questionnaire DETA (ou CAGE), proposé en 1973 par un psychiatre américain, comporte 4 questions (n 18a, 18b, 18c et 18d du questionnaire en annexe). A partir de deux réponses positives, la probabilité d une consommation excessive d alcool, voire d une alcoolo-dépendance, est très élevée. Aussi, un score d au moins deux réponses positives doit inciter à rechercher des problèmes liés à une consommation excessive d alcool. - Les informations relatives à la consommation d alcool déclarée par le patient ont été recueillies au moyen des trois premières questions du questionnaire AUDIT (n 19a, 19b et 19c du questionnaire en annexe). La totalité du questionnaire AUDIT (Alcool Use Disorders Identification Test), qui comporte une dizaine de questions au total, a été développée sous l égide de l Organisation Mondiale de la Santé. En général, des scores élevés aux trois premiers items suggèrent une probable consommation d alcool. - La question n 21a du questionnaire de l enquête concerne l impression clinique globale du médecin en fonction de sa connaissance du patient, des données d anamnèse et de son examen. Cet avis clinique du médecin peut être en contradiction avec le score DETA du patient ou avec sa consommation déclarée d alcool. 2.1 La consommation d alcool Au cours des 12 derniers mois, la consommation journalière d alcool a concerné près d un patient sur quatre. Tableau 6 : Répartition des patients selon leurs habitudes de consommation Au cours des 12 derniers mois : Ensemble Combien de fois vous arrive-t-il de consommer de l alcool? - Jamais - Une fois par mois au moins - Deux à quatre fois par mois - Deux à trois fois par semaine - Quatre à six fois par semaine - Tous les jours - Ne sais pas/non réponse Les jours où vous buvez de l alcool, combien de verres consommez-vous? - Un ou deux - Trois ou quatre - Cinq ou six - Sept à neuf - Dix ou plus - Ne sais pas/non réponse - Sans Objet Combien de fois vous arrive-t-il de boire 6 verres ou davantage au cours d une même occasion? - Jamais - Moins d une fois par mois - Une fois par mois - Une fois par semaine - Tous les jours ou presque - Ne sais pas/non réponse Source : Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d Auvergne 12,9 % 12,2 % 16,6 % 10,7 % 3,5 % 43,0 % 1,1 % 44,4 % 25,5 % 10,7 % 3,6 % 1,9 % 1,0 % 12,9 % 53,4 % 23,7 % 10,6 % 5,9 % 2,3 % 4,1 % 38,6 % 28,6 % 15,3 % 4,8 % 1,4 % 10,6 % 0,7 % 52,2 % 6,2 % 1,4 % % 0,4 % 1,2 % 38,6 % 88,4 % 5,6 % 1,9 % 1,0 % 0,2 % 2,9 % 27,5 % 21,5 % 15,9 % 7,3 % 2,3 % 24,6 % 0,9 % 48,9 % 14,5 % 5,4 % 1,6 % 1,0 % 1,1 % 27,5 % 73,4 % 13,4 % 5,6 % 3,1 % 1,1 % 3,4 % Exploitation : OBRESA Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 18

19 Cette consommation quotidienne concerne toutefois plus les hommes (43,0 %) que les femmes (10,6 %, p<10-5 ) Plus d un patient sur quatre également déclare ne jamais consommer d alcool. A l inverse de la consommation journalière, cette non-consommation d alcool concerne davantage les femmes que les hommes avec 38,6 % contre 12,9 % (p<10-5 ) Au niveau de la quantité consommée, près d un patient sur deux déclare consommer un à deux verres les jours où ils boivent de l alcool. Seul 1,0 % en consomme plus de dix. Pour les consommateurs journaliers, plus de 50 % consomment un à deux verres, près de 26,0 % trois à quatre verres et 2,3 % plus de 10 verres. A partir de ces réponses et de celles fournies pour le questionnaire DETA, plusieurs profils ont pu être définis. 2.2 Les conduites d alcoolisation Définition La consommation d alcool déclarée par le patient a été recueillie au moyen des trois premières questions du questionnaire AUDIT. Parmi les usages à risque, deux types de comportements sont notés, les consommations régulières excessives d une part et les consommations ponctuelles élevées d autre part. Les différentes conduites d alcoolisation définies sont les suivantes : - Non-usage : le patient ne boit jamais d alcool - Usage non à risque : le patient ne boit pas tous les jours et ne boit jamais ou moins d une fois par mois 6 verres ou davantage au cours d une même occasion ou bien le patient boit tous les jours moins de 5 verres pour les hommes et moins de 3 verres pour les femmes et ne boit jamais ou moins d une fois par mois 6 verres ou davantage au cours d une même occasion. - Usage ponctuel à risque (ou usage nocif) : le patient ne boit pas tous les jours et consomme 6 verres ou davantage au cours d une même occasion une fois par mois ou plus ou bien le patient boit tous les jours moins de 5 verres pour les hommes et moins de 3 verres pour les femmes et consomme 6 verres ou davantage au cours d une même occasion une fois par mois ou plus. - Usage régulier à risque : le patient boit tous les jours 5 verres ou plus pour les hommes et 3 verres ou plus pour les femmes. - Inclassable (NSP) : impossible de conclure en raison de données manquantes Les conduites d alcoolisation au sein de l échantillon Plus d un quart des patients interrogés déclare ne jamais consommer d alcool ; le non usage concerne davantage les femmes que les hommes (38,6 % contre 12,9 %, p<10-5 ). Près de 60 % des patients se caractérise par un usage non à risque. L usage à risque, qu il soit ponctuel ou régulier, concerne une plus forte proportion d hommes que de femmes (p<10-5 ). En effet, 22,3 % des hommes déclarent abuser de l alcool occasionnellement ou régulièrement contre 3,8 % des femmes (p<10-5 ). Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 19

20 Tableau 7 : Répartition des patients selon leurs conduites d alcoolisation Non usage - Effectifs bruts - % redressés - Intervalles de confiance Usage non à risque - Effectifs bruts - % redressés - Intervalles de confiance Usage ponctuel à risque - Effectifs bruts - % redressés - Intervalles de confiance Usage régulier à risque - Effectifs bruts - % redressés - Intervalles de confiance Source : Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d Auvergne Ensemble 97 12,9 % [9,4 ; 16,3] ,9 % [55,5 ; 66,2] 88 11,4 % [8,3 ; 14,3] 83 10,9 % [7,8 ; 14,1] ,6 % [31,8 ; 45,4] ,5 % [47,2 ; 61,7] 17 1,7 % [0,8 ; 2,5] 22 2,1 % [1,3 ; 3,0] ,5 % [22,5 ; 32,5] ,2 % [51,6 ; 62,8] 105 5,8 % [4,4 ; 7,3] 105 5,9 % [4,3 ; 7,5] Exploitation : OBRESA Près de 4 % des patients n ont pu être classés en raison de la présence de non-réponses dans leur questionnaire. Graphique 5 : Répartition des conduites d alcoolisation selon le sexe et l âge Non-usage Usage non à risque pour 100 personnes pour 100 personnes ans ans ans ans ans ans 75 ans et ans ans ans ans ans ans 75 ans et + Source : Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d Auvergne Exploitation ORS Usage ponctuel à risque Usage régulier à risque pour 100 personnes pour 100 personnes ans ans ans ans ans ans 75 ans et ans ans ans ans ans ans 75 ans et + Source : Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d Auvergne Exploitation ORS L usage d alcool à risque est proportionnellement plus important chez les hommes que chez les femmes. Toutefois, l usage ponctuel à risque concerne davantage les hommes jeunes âgés entre 16 et 34 ans tandis Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 20

21 que l usage régulier à risque concerne des hommes plus âgés (entre 35 et 64 ans). Plus de 18,0 % des hommes âgés entre 35 et 44 ans sont classés parmi les usages réguliers à risque. L usage ponctuel à risque concerne 25,0 % des hommes âgés de 16 à 24 ans. Globalement, quel que soit le sexe, plus de la moitié des classes d âge a un usage non à risque. Chez les femmes, l usage ponctuel à risque concerne les jeunes avec près de 5 % des ans qui ont ce type de profil, tandis que l usage régulier à risque est plus fréquent chez les femmes de ans (près de 4 %) 2.3 La dépendance à l alcool Définition La notion de «dépendance à l alcool» a été définie à partir des informations collectées dans le questionnaire. Le critère de dépendance a été retenu lorsqu au moins une des éventualités était présente : - réponse «oui» à la quatrième question du questionnaire DETA : «avez-vous déjà eu besoin d alcool le matin pour vous sentir en forme?», - consommation quotidienne d au moins sept verres d alcool, - réponse «oui» du médecin à la question : «existe-t-il des signes de dépendance physique?» Les patients dépendants à l alcool au sein de notre échantillon Les données recueillies auprès des patients et de leur médecin révèlent que 7,5 % des patients enquêtés sont dépendants à l alcool, pour les deux sexes confondus. Tableau 8 : Répartition des patients selon la dépendance à l alcool Patients non dépendants à l alcool - Effectifs bruts - % redressés - Intervalles de confiance Patients dépendants à l alcool - Effectifs bruts - % redressés - Intervalles de confiance Source : Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d Auvergne Ensemble ,5 % 95,1 % 89,7 % [79,1 ; 86,0] [92,5 ; 97,8] [87,5 ; 91,9] ,5 % 3,0 % 7,5 % [10,3 ; 16,7] [0,9 ; 5,0] [5,7 ; 9,3] Exploitation : OBRESA Une différence significative existe entre les hommes et les femmes : seulement 3,0 % des femmes sont classées comme alcoolo-dépendantes contre plus de 13 % des hommes (p<10-5 ). La dépendance ou nondépendance n a pu être déterminée pour 2,8 % de notre échantillon en raison des non-réponses à certaines parties du questionnaire. Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 21

22 Outre des différences selon le sexe, l alcoolo-dépendance varie en fonction de l âge (graphique 6). Graphique 6 : Répartition des patients dépendants à l'alcool selon le sexe et l'âge Pour 100 personnes ans ans ans ans ans ans 75 ans et + Source : Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d Auvergne Exploitation OBRESA En effet, la classe d âge ans a une plus forte proportion de patients alcoolo-dépendants que les autres classes d âge : ils sont 13,0 % pour les deux sexes confondus (22,6 % chez les hommes, 5,1 % chez les femmes). Chez les ans, 5 hommes sur 44 au total de ce groupe d âge sont classés parmi les alcoolo-dépendants. Globalement, après 65 ans, la part des alcoolo-dépendants diminue avec l âge. A partir de 35 ans, quels que soient les groupes d âge, les hommes sont proportionnellement plus nombreux que les femmes à se révéler dépendants à l alcool (p<5). 2.4 Les profils de patients Définition Les profils de patients ont été conçus à partir de la consommation d alcool déclarée, de la notion de dépendance à l alcool, des réponses au questionnaire DETA et de l avis clinique du médecin traitant. Ainsi, trois profils ont pu être définis : - Profil sans risque : le patient ne consomme jamais d alcool (non-usage) ou a un usage non à risque et moins de deux réponses positives au questionnaire DETA et le médecin n a signalé aucun problème d alcool et le patient n est pas dépendant à l alcool. - Profil à risque sans dépendance : le patient n est pas dépendant à l alcool et le patient présente au moins un de ces critères : il a un usage d alcool ponctuel ou régulier ou il a au moins deux réponses positives au questionnaire DETA ou le médecin a signalé un problème d alcool. - Profil à risque avec dépendance : le patient est dépendant à l alcool, quels que soient les autres critères. - Inclassable (NSP) : impossible de conclure en raison de données manquantes. Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 22

23 2.4.2 Les profils de patients au sein de notre échantillon Parmi les trois types de profils définis, le plus fréquent est le profil sans risque avec 76,6 % de la population enquêtée. (tableau 9) Tableau 9 : Répartition des patients selon les profils de patients Profil sans risque - Effectifs bruts - % redressés - Intervalles de confiance Profil à risque sans dépendance - Effectifs bruts - % redressés - Intervalles de confiance Profil à risque avec dépendance - Effectifs bruts - % redressés - Intervalles de confiance Source : Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d Auvergne Ensemble ,4 % 89,2 % 76,6 % [55,3 ; 64,6] [85,5 ; 92,9] [73,1 ; 80,1] ,2 % 3,3 % 10,2 % [15,5 ; 22,9] [1,9 ; 4,8] [8,1 ; 12,2] ,5 % 2,9 % 7,5 % [10,3 ; 16,7] [0,9 ; 5,0] [5,7 ; 9,3] Exploitation : OBRESA Le profil à risque sans dépendance compte 10,2 % de notre échantillon. Toutefois, ce profil touche beaucoup plus d hommes que de femmes, 19,2 % contre 3,3 % (p<10-5 ). Cela s observe aussi parmi les personnes ayant un profil à risque avec dépendance. Ce profil concerne 13,5 % d hommes contre 2,9 % de femmes (p<10-5 ), soit 7,5 % de la clientèle vu durant l enquête par les médecins généralistes. 5,7 % des patients n ont pu être classifiés du fait de non-réponses à certaines parties du questionnaire. Si une différence s observe entre les deux sexes, elle existe aussi en fonction de l âge. La proportion de patients ayant un profil à risque avec dépendance atteint son maximum chez les ans. Globalement, quel que soit le sexe, c est entre 35 et 65 ans que les proportions sont les plus élevées. Graphique 7 : Répartition des profils de patients selon l âge et le sexe Profil à risque sans dépendance Profil à risque avec dépendance Pour 100 personnes Pour 100 personnes ans ans ans ans ans ans 75 ans et ans ans ans ans ans ans 75 ans et + Source : Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d Auvergne Exploitation OBRESA Entre 35 et 65 ans, la proportion de patients ayant un profil à risque avec dépendance est en moyenne de 20 %. Elle diminue ensuite au-delà de 65 ans. Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 23

24 Les différences entre les classes d âge sont moindres pour le profil à risque sans dépendance. Toutefois, les proportions les plus élevées se situent aux âges jeunes, entre 16 et 35 ans, avec en moyenne près d un quart de patient ayant ce type de profil. La définition de ces différents profils grâce aux réponses des patients aux questionnaires DETA (questions 18a à 18d) et «consommation d alcool» (questions 19a à 19c) ne doit cependant pas nous faire ôter de l esprit le rôle du médecin généraliste dans le repérage des patients à risque. 2.5 Les conduites d alcoolisation vues par le médecin généraliste Le rôle du médecin généraliste dans le diagnostic d une alcoolisation excessive est essentiel. La question 21a du questionnaire demandait au médecin : «le patient a-t-il un problème avec l alcool?». Le guide au remplissage remis au médecin précisait pour cette question : «La question 21a concerne votre impression clinique globale en fonction de votre connaissance du patient, des données d'anamnèse et de votre examen. Votre réponse à cette question peut bien entendu être en contradiction avec celles données par votre patient dans la partie II du questionnaire.». Croisée avec les profils des patients, cette question nous permet de voir si certains comportements sont repérés par le médecin généraliste. Toutefois, l avis du médecin étant demandé en fin de questionnaire, les réponses des patients sur leurs habitudes de consommation ont pu influencer son appréciation. Tableau 10 : Perception d un problème avec l alcool par le médecin généraliste selon les différents profils. Problème avec l alcool selon le médecin Profil sans risque Effectifs bruts % redressés Profil à risque sans dépendance Effectifs bruts % redressés Profil à risque avec dépendance Effectifs bruts % redressés Inclassable Effectifs bruts % redressés Ensemble Effectifs bruts % redressés Oui Non Ne sais pas/non réponse % 100 % % ,5 % 63,7 2,8 % ,7 % 23,0 % 1,3 % ,4 % 68,3 % 23, ,6 % 88,7 % 1,7 % Source : Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d Auvergne Exploitation OBRESA Sur l ensemble de notre échantillon, 9,6 % des patients ont été répertoriés comme ayant un problème avec l alcool par le médecin généraliste. Le croisement entre l avis du médecin et les profils de patients définis précédemment nous montre que plus de 75 % des personnes ayant un profil à risque avec dépendance sont repérées par le médecin Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 24

25 généraliste. D autres questions posées au médecin permettaient de connaître son avis sur la présence ou non de signes de dépendance physique mais aussi l existence, passée ou présente, d une prise en charge de la consommation excessive d alcool, soit en médecine générale, dans une structure spécialisée ou au sein d une association d anciens buveurs (Q21c). Le médecin déclare la présence de signes de dépendance physique pour près de 60 % des patients de ce profil. 29 % des patients ayant ce profil suivent une prise en charge de la consommation excessive d alcool dans le cadre de la médecine générale et dans 23,0 % des cas elle lui a été proposée. Toutefois, près d un patient sur deux, présentant un profil à risque avec ou sans dépendance, n a pas été perçu comme ayant un problème avec l alcool par le médecin. Etant donnée la taille de l échantillon enquêté et les faibles proportions observées de patients aux profils à risque, les effectifs bruts sont très faibles (200 patients, les deux sexes confondus, ont un profil à risque sans dépendance et 126 un profil à risque avec dépendance). Il est donc évident que lorsque nous répartissons ces patients selon diverses variables telles que la situation par rapport à l emploi, les effectifs sont d autant plus réduits. Aussi, les résultats obtenus sont-ils à interpréter avec réserve. Les différences observées entre les profils de patients ne sont donc pas nécessairement statistiquement significatives. Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 25

26 3. Caractéristiques des patients selon leur profil «Alcool» 3.1 Situation par rapport à l emploi selon les profils «alcool» La répartition des situations par rapport à l emploi diffère légèrement suivant les profils «alcool» des patients. Les retraités sont prédominants au sein des trois profils. Toutefois, la part des plus de 65 ans étant plus faible pour le profil à risque sans dépendance, il est logique de constater une moindre part des retraités dans ce profil. Graphique 8 : Répartition des profils de patients selon la situation par rapport à l emploi et au sexe. Profil sans risque ,4 44,6 Pour 100 personnes ,9 28,6 13, Emploi stable 4,1 3,9 Emploi précaire 2,7 2,3 0,4 6,7 6,4 1,8 0,9 Chômeur Retraité Au foyer Autre Nsp/Nr Profil à risque sans dépendance Profil à risque avec dépendance , ,9 Pour 100 personnes ,9 28,8 Emploi stable 3,6 8,1 Emploi précaire 12,1 33,1 9,0 10,1 8,8 0,7 0,7 Chômeur Retraité Au foyer Autre Nsp/Nr Pour 100 personnes ,2 19,5 Emploi stable 9,6 9,6 Emploi précaire 11,5 23,6 17,7 8,7 13,1 3,6 5,0 Chômeur Retraité Au foyer Autre Nsp/Nr Source : Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d Auvergne Exploitation OBRESA Les personnes ayant un emploi précaire sont plus nombreuses parmi le profil à risque avec dépendance (9,6 % les deux sexes confondus) que parmi le profil sans risque (4,0 % les deux sexes confondus) (différence significative p = 04). Les chômeurs sont également proportionnellement plus nombreux parmi les profils à risque. En effet, alors que l on recense 5,4 % de chômeurs, les deux sexes confondus parmi les profils à risque avec dépendance, ils sont 2,4 % parmi les profils sans risque (différence non significative). Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 26

27 3.2 Situations particulières selon les profils «alcool» La proportion de personnes touchant les prestations telles que le RMI, l AAH ou la CMU diffère suivant les profils de patient. Parmi les personnes dont le profil est défini sans risque, 5,6 % touche l une des trois prestations citées précédemment. Cette proportion est significativement plus élevée (p = 000) parmi le profil à risque avec dépendance. En effet, quel que soit le sexe, 20,1 % des patients ayant ce profil déclare bénéficier d au moins une de ces prestations. Ils ne sont plus que 7,7 % parmi le profil à risque sans dépendance. Graphique 9 : Répartition des profils de patients selon les situations particulières et le sexe. Profil sans risque Profil à risque sans dépendance Pour 100 personnes Pour 100 personnes ,8 5 1,4 1,8 6,0 3,3 1,6 2,2 3,6 5 3,5 2,9 2,6 0 RMI AAH CMU 0 RMI AAH CMU Profil à risque avec dépendance ,3 Pour 100 peersonnes ,1 15,8 18,0 8,3 5 6,1 0 RMI AAH CMU Source : Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d Auvergne Exploitation OBRESA En analysant chaque prestation individuellement, nous remarquons que les RMistes sont proportionnellement plus nombreux parmi les profils à risque avec dépendance que les profils sans risque. Quel que soit le sexe, 10,6 % des profils à risque avec dépendance touchent le RMI contre 1,7 % des profils sans risque (différence significative, p<10-5 ) De même, les bénéficiaires de l Allocation Adulte Handicapé sont proportionnellement plus nombreux parmi les patients ayant un profil à risque avec dépendance que parmi ceux ayant un profil sans risque. La Couverture Maladie Universelle concerne une part plus importante de patients ayant un profil à risque avec dépendance que ceux ayant un profil à risque sans dépendance (11,9 % des profils à risque avec dépendance contre 4,9 % des profils à risque sans dépendance, différence significative, p = 23) Il est à noter que, quelles que soient les prestations, il n y a pas de différences significatives entre le profil sans risque et le profil à risque sans dépendance. Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 27

28 Comme pour les situations particulières, l «état de santé» des patients enquêtés diffère selon les profils définis. 3.3 L «état de santé» selon les profils «alcool» Les patients ayant été hospitalisés au cours des 12 derniers mois sont proportionnellement plus nombreux parmi ceux ayant un profil à risque avec dépendance que parmi les deux autres profils. En effet, 12,4 % (13,2 % des hommes et 9,4 % des femmes) des patients au profil à risque avec dépendance déclarent avoir été hospitalisés au cours des 12 derniers mois contre respectivement 2,7 % et 4,8 % de ceux ayant un profil sans risque et ceux ayant un profil à risque sans dépendance. (p<10-5 et p = 125). Graphique 10 : Répartition des profils de patients selon leur «état de santé» et le sexe. Profil à risque sans dépendance Profil sans risque Pour 100 personnes ,1 34,2 25,6 Pour 100 personnes ,5 11,6 12,2 10,5 7,1 31,6 31, ,0 2,1 Hospitalisation au cours des 12 derniers mois 6,4 5,5 P lus d'un arrêt de travail au cours des 12 derniers mois 8,0 Invalidité ou longue maladie Exonération du ticket modérateur au titre d'une ALD Profil à risque avec dépendance 0 1,8 Hospitalisation au cours des 12 derniers mois P lus d'un arrêt de travail au cours des 12 derniers mois Invalidité ou longue maladie Exonération du ticket modérateur au titre d'une ALD ,6 47,7 Pour 100 personnes ,2 19,5 24,5 19,7 10 9,4 8,2 0 Hospitalisation au cours des 12 derniers mois P lus d'un arrêt de travail au cours des 12 derniers mois Invalidité ou longue maladie Exonération du ticket modérateur au titre d'une ALD Source : Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d Auvergne Exploitation OBRESA La même tendance est observée pour la part de patients se déclarant en invalidité ou longue maladie ainsi que pour ceux déclarant bénéficier d une exonération du ticket modérateur au titre d une affection de longue durée. Ainsi, près d un patient sur deux ayant un profil à risque avec dépendance bénéficie d une exonération du ticket modérateur contre 31,5% de ceux ayant un profil à risque sans dépendance (p = 054) et 28,5 % de ceux ayant un profil sans risque (p = 125). Concernant les patients ayant eu un ou plusieurs arrêts de travail au cours des 12 derniers mois, la différence n est pas significative entre les deux profils à risque. Elle l est par contre entre le profil sans risque et les deux profils à risque, avec ou sans dépendance. Enquête Alcool auprès de la clientèle des médecins généralistes d'auvergne 28

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