Description détaillée de la grille d évaluation de la sécurité et des mesures de retenue

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1 Développement d un outil d évaluation des mesures de retenue des aux s de transbordement Description détaillée de la grille d évaluation de la sécurité et des mesures de retenue François Gauthier Laurent Giraud Réal ourbonnière Sylvain ournival Jean-Guy Richard Renaud Daigle Serge Massé ÉTUDES ET RECHERCHES R NNEXE

2 TRVILLENT POUR VOUS NOS RECHERCHES travaillent pour vous! MISSION Solidement implanté au Québec depuis l980, l Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST) est un organisme de recherche scientifique reconnu internationalement pour la qualité de ses travaux. Contribuer, par la recherche, à la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles ainsi qu à la réadaptation des travailleurs qui en sont victimes. Offrir les services de laboratoires et l expertise nécessaires à l action du réseau public de prévention en santé et en sécurité du travail. ssurer la diffusion des connaissances, jouer un rôle de référence scientifique et d expert. Doté d un conseil d administration paritaire où siègent en nombre égal des représentants des employeurs et des travailleurs, l IRSST est financé par la Commission de la santé et de la sécurité du travail. POUR EN SVOIR PLUS... Visitez notre site Web! Vous y trouverez une information complète et à jour. De plus, toutes les publications éditées par l IRSST peuvent être téléchargées gratuitement. Pour connaître l actualité de la recherche menée ou financée par l IRSST, abonnez-vous gratuitement au magazine Prévention au travail, publié conjointement par l Institut et la CSST. bonnement : Dépôt légal ibliothèque nationale du Québec 2004 IRSST - Direction des communications 505, boul. De Maisonneuve Ouest Montréal (Québec) H3 3C2 Téléphone : (514) Télécopieur : (514) publications@irsst.qc.ca Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail, octobre 2004

3 Développement d un outil d évaluation des mesures de retenue des aux s de transbordement Description détaillée de la grille d évaluation de la sécurité et des mesures de retenue François Gauthier, ing. 1, Laurent Giraud, ing. stag. 2, Réal ourbonnière, ing. 2, Sylvain ournival, ing. jr 1, Jean-Guy Richard, docteur-ingénieur 3, Renaud Daigle, tech. 2 et Serge Massé, ing. 2 1 Département de génie industriel, École d ingénierie, UQTR, 2 Sécurité-ingénierie, IRSST 3 Sécurité-ergonomie, IRSST ÉTUDES ET RECHERCHES NNEXE K Cliquez recherche Cette publication est disponible en version PDF sur le site Web de l IRSST. Cette étude a été financée par l IRSST. Les conclusions et recommandations sont celles des auteurs.

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5 nnexe K TLE DES MTIÈRES 1 DÉTILS DES QUESTIONS INFLUENÇNT LE RISQUE ET DES COTES D IMPCT DES DISPOSITIFS Explications des facteurs influençant le risque Risque de départ inopiné Risque de glissement Risque de basculement Explication de l impact sur la performance des mesures de retenue Dispositif de retenue de la barre anti-encastrement Dispositif de retenue automatique des roues des roues Cales manuelles Cales à détection de positionnement et plaque de retenue Procédure de présence du tracteur attelé Chandelles sous la semi-remorque Signalisation visuelle larme sonore Procédure de relation poids chariot longueur semi-remorque Procédure de communication Procédure de retenue des clefs méliorations maximales possibles Explications des niveaux de cotes Dispositif de retenue de la barre anti-encastrement Dispositif de retenue automatique des roues Cales manuelles Cales à détection de positionnement et plaque de retenue Procédure du tracteur attelé Chandelles sous la semi-remorque Signalisation visuelle larme sonore Procédure de retenue des clefs Procédure de relation poids chariot longueur semi-remorque Procédure de communication...25 K-1

6 nnexe K 1 DÉTILS DES QUESTIONS INFLUENÇNT LE RISQUE ET LES COTES D IMPCT DES DISPOSITIFS Cette annexe approfondie les raisons qui ont mené au choix des questions que l équipe de recherche a retenu pour évaluer le niveau de sécurité des trois événements dangereux : départ inopiné, glissement et basculement. Ces trois événements dangereux seront mis en relation avec les questions et le lien entre la question et son impact sur le niveau de sécurité sera décris plus en détails. Certaines questions n ayant pas été retenues comme ayant un impact seront également traitées et les raisons de ce choix seront présentées. Finalement, les questions portant sur les cotes de dévaluation des mesures de retenue seront présentées. La présentation de ces explications devrait permettre à l utilisateur de mieux saisir le raisonnement qui a amené l équipe de recherche à chercher à détailler tel ou tel aspect du milieu de travail. 1.1 Explications des facteurs influençant les événements dangereux de départ inopiné, de glissement et de basculement Événement dangereux de départ inopiné Treize des 30 questions influencent le départ inopiné, la plupart étant reliées à un facteur humain ou procédural. Question 6 Nombre de portes sur ce 7 Numérotation des portes 18 Nombre de transbordés durant la période la plus achalandée 19 Nombre de chariot transbordant simultanément un même camion (coactivité) Explications Cette question est un indicateur de la circulation aux s. Le nombre de porte influence le nombre de susceptibles d être aux s et le nombre de personnes présentes aux s en incluant les caristes et leurs chariots. Plus il y a de gens, plus les risques d erreurs sont élevés. Si les portes sont mal identifiées les camionneurs auront plus de difficultés à repérer la semi-remorque qu ils doivent prendre. Ils auront également plus de difficultés à repérer la porte de où ils doivent reculer la semi-remorque. Dans ce dernier cas un repositionnement du camion pourrait être à la source d un départ inopiné. Par cette question, on cherche à évaluer la confusion qu il pourrait y avoir au. Plus il y a de, plus il y a de chances d erreur. Il est en effet plus difficile de coordonner un grand nombre de que d en coordonner un seul à la fois. Cette question suppose que de travailler en co-activité rends les communications plus complexe à gérer, plus d un cariste doivent être informés et tous ceux participant au transbordement d un camion doivent être rejoint avant de donner le signal du départ; toutes ces opérations augmentent les probabilités d erreur. K-2

7 nnexe K 22 Responsabilité du positionnement et du retrait des 23 Proportion des camionneurs reprenant la même semi-remorque 24 1 Gestion des camionneurs durant le transbordement 25 Rôle du répartiteur, coordonnateur, planificateur ou contremaître 26 utorisation de départ différée 27 Niveau de formation et d'expérience des caristes affectés au 28 Qualité des règles et procédures pour les activités au 29 règles et les employés de l établissement pour les activités au C est en quelque sorte la familiarité des camionneurs avec les procédures en vigueur à l établissement qui est évaluée. Des camionneurs (ou des gareurs) familiers avec les procédures risquent moins d être la source d erreurs alors que des camionneurs non familiers peuvent «improviser» des procédures et ainsi causer un départ inopiné. Tel que rapporté dans l arbre des fautes, l erreur d identification de la semiremorque est une cause de départ inopiné. Cette situation risque de se produire lorsque les camionneurs échangent leur semi-remorque. Il est moins probable qu un camionneur se trompe de semi-remorque quand il n a que la sienne à déplacer. Si le camionneur est laissé sans supervision lors des activités de transbordement, les probabilités d erreur de sa part sont plus élevées. Il pourrait être sous l impression que le transbordement est terminé et prendre l initiative de reprendre la semi-remorque et quitter le. Si le camionneur est sous supervision ce risque est moindre. Certains caristes arrêtent le transbordement si le camionneur n est plus sous supervision. Cette situation a déjà évité un incident dans un établissement visité par l équipe de recherche. Cette question porte sur le rôle du répartiteur / coordonnateur / planificateur dans l organisation des activités au de chargement. Si son mandat est flou et que ses responsabilités peuvent être déléguées facilement alors la confusion qui s ensuit peut être la source d erreur à l origine d un départ inopiné. Un départ différé est obtenu lorsque le camionneur obtient l autorisation et la consigne de quitter à un moment ultérieur alors que les activités de transbordement ne sont pas encore terminées. Ces situations ont été évaluées comme une source potentielle d erreur. Si le moment du départ prévu doit être modifié ou s il n est pas précis (par exemple : après dîner, cet après-midi etc.) il est possible que le départ du camion se réalise avant que le transbordement ne soit réellement terminé. La formation et l expérience des caristes peuvent être utiles pour prévenir un départ inopiné. Un cariste ayant une bonne formation devrait être en mesure de travailler sécuritairement dans toutes les situations. Un cariste expérimenté pourra reconnaître plus facilement les situations à risque de départ inopiné et ainsi les éviter. Une bonne procédure bien définie devrait décrire les opérations nécessaires au transbordement et couvrir les situations exceptionnelles pouvant survenir. La qualité des procédures aura un impact certain sur les probabilités de départs inopinés. Si les procédures sont mal définies et ne couvrent pas toutes les situations il devient plus probable d avoir un départ inopiné que si les procédures décrivent parfaitement les opérations et prévoient toutes les exceptions pouvant contourner la procédure habituelle. Les questions 29 et 30 cherchent à déterminer si les procédures sont vraiment appliquées. La qualité des procédures n a aucune influence si les employés ou les camionneurs n appliquent pas les règles qui y sont présentées. Une évaluation du respect des procédures utilisées à l établissement peut être utile pour répondre à cette question. 1 Notice de la question 24 du questionnaire : la cote choisie doit être supérieure ou égale à la cote de la question 22 (responsabilité du positionnement et du retrait des ) peut importe le contexte. K-3

8 nnexe K 30 règles et les camionneurs qui se présentent au Voir la question 29 La question 13 : «Présence ou absence des tracteurs lors du transbordement» qui sera présentée à la section suivante peut paraître controversée. On pourrait poser comme hypothèse que si les tracteurs sont attelés en permanence à la semi-remorque alors le risque de départ inopiné serait plus grand. On doit alors tenir compte du fait que le camionneur doit tout de même recevoir un signal avant de quitter et l efficacité de ce signal est traité dans les autres questions. On doit noter qu il existe une faible augmentation du risque que le camionneur prenne une mauvaise décision, mais cette augmentation est compensée par le fait que le camionneur ne peut se tromper de semi-remorque (le couple camion / semi-remorque ne change pas) tel que la question 23 le pose. Par exemple, une cote de «0» à la question 13 augmenterait le risque d un départ inopiné dû à une mauvaise décision du camionneur mais diminue le risque que celui-ci quitte avec la mauvaise semi-remorque, le résultat est donc équivalent et le résultat final ne change pas quelle que soit la cote Risque de glissement Treize questions régissent le niveau de sécurité face au glissement. Elles traitent principalement des paramètres physiques reliés aux forces en jeu lors d un glissement. Cinq événements doivent en réalité être évalués ici, soit le glissement pur, le rampage de la semiremorque (suspension à air), l avancement de la semi-remorque (semi-remorque sans freins), ainsi que la composante glissement de l affaissement des béquilles et du basculement latéral. Tel que l ont démontré les calculs de simulation sur le glissement (voir la section du rapport final ou l annexe F), l impact du coefficient de friction entre le sol et la semi-remorque est le paramètre qui est le plus important dans le glissement, c'est pourquoi plus d une question y font référence. Question 1 Nature de la chaussée 2 État de la chaussée aux abords du (glace, neige, sable, débris) 3 État de la cour en hiver (déneigement) 4 Inclinaison de la cour Explications La question 1 a un impact évident sur le glissement, une chaussée en asphalte offre beaucoup plus de résistance au glissement qu une chaussée en terre battue. La question 2 cherche à déterminer l état de la chaussée sous les roues arrière de la semi-remorque. Si de la glace peut s y retrouver, il est évident que la semiremorque glissera plus facilement que si la chaussée est toujours sèche et exempte de débris. La question amplifie ou atténue un peu la question précédente. Si le déneigement/déglaçage est très efficace alors la l impact de la question 2 est réduit. Comme expliqué dans la modélisation sur le glissement, l inclinaison de la cour a un impact non négligeable, la question entre donc en compte pour le niveau de sécurité vis-à-vis le glissement. K-4

9 nnexe K 11 Longueur des semiremorques 12 Nature et état de la suspension des semi-remorques durant le transbordement 13 Présence ou absence des tracteurs lors du transbordement 14 Différence de hauteur entre le et le camion 15 Longueur d appui de la lèvre du pont niveleur 16 Masse combinée du chariot et de la charge transportée 17 Vitesse de circulation des chariots a l entrée ou la sortie des 27 Niveau de formation et d'expérience des caristes affectés au 29 règles et les employés de l établissement pour les activités au La longueur de la semi-remorque, a une très légère influence sur le glissement pur, mais la longueur affecte principalement le risque de rampage de la semiremorque (sur des modèles ayant des suspensions à air), suffisamment pour être considéré comme étant une question influençant le l événement dangereux de glissement. La question a une influence marquée sur le rampage de la semi-remorque et a un degré moindre sur le glissement pur. En fait le rampage n est possible que si la suspension à air est gonflée pendant le transbordement. Voir la section du rapport final sur la modélisation des suspensions à air pour tous les détails. La présence du tracteur attelé à la semi-remorque lors du transbordement diminuera de façon importante les possibilités de glissement. Plus le nombre de tracteurs attelés est grand, moins les risques de glissement sont élevés. I.e. Un établissement laissant 90% de ses semi-remorques attelées verra moins de glissements qu un établissement identique qui dételle toute ses semi-remorques. La question évalue la possibilité du «ski slope 2». Lorsqu un chariot descend brusquement en s engageant dans la semi-remorque son énergie potentielle est transformée en énergie cinétique., Cette énergie peut s additionner à la force de freinage du chariot ce qui augmente les risques de glissement. Le glissement de la semi-remorque aura comme conséquence de faire tomber la lèvre du pont niveleur. Si la lèvre est assez longue et entre à l intérieur du camion sur une bonne distance alors un glissement de quelques centimètres pourras se produire sans qu il n y ait d accident. Par contre, si la lèvre n est appuyée dans la semi-remorque que sur une très courte distance, un faible glissement sera suffisant pour la faire tomber et augmenter la possibilité d occurrence d un accident. Les questions 16 et 17 ont été discutés longuement dans la modélisation (annexe F) sur le glissement. Ces deux paramètres (masse et vitesse du chariot) sont à l origine de la force qui peut faire glisser la semi-remorque. Les deux influencent le risque de façon similaire, plus ils augmentent, plus le risque augmente. Voir question 16 La question fait entre autre référence à la formation du cariste qui serait capable de reconnaître les situations dangereuses, ainsi qu à son expérience à détecter de faibles glissements. Un cariste avec peu d expérience pourrait se trouver dans une situation où, suite à un glissement non-détecté, son chariot pourrait rester coincé dans l ouverture créée par la chute de la lèvre du pont niveleur. Les caristes se doivent de respecter les procédures relevant du glissement. S ils ignorent les consignes de sécurité il est possible que les probabilités d occurrence d événements dangereux soient plus élevées. 2 Le «ski slope» désigne la force retransmise à la semi-remorque par le chariot lorsque ce dernier descend brusquement dans la semi-remorque. C'est en quelque sorte une énergie potentielle (verticale) qui se transforme en énergie cinétique (horizontale, qui fait glisser ). K-5

10 nnexe K ien que l efficacité des freins semble être un facteur important dans l évaluation des possibilités de glissement, il a été déterminé par calcul que les forces de glissement ne représentent qu une faible fraction des forces de retenu appliquées par les freins. Même dans l éventualité où le fonctionnement des freins n est pas optimal, il a été déterminé que ceux-ci empêcheront le glissement. Les essais préliminaires sur les cales on aussi démontré que si les freins étaient complètement désactivés, la semi-remorque peut rester en place grâce aux seules forces de friction des béquilles contre le sol Risque de basculement Le risque de basculement est abordé par l entremise de 8 questions. Il s agit de déterminer quelles sont les conditions qui pourraient mener à un basculement de la semi-remorque lorsqu un chariot élévateur s y s engage. Le basculement se produira lorsque le poids ou les forces appliquées vers l avant de la semi-remorque seront suffisants pour provoquer un basculement de la semi-remorque sur le point de pivot des béquilles. Question 4 Inclinaison de la cour 10 État général des semi-remorques 11 Longueur des semiremorques 13 Présence ou absence des tracteurs lors du transbordement 16 Masse combinée du chariot et de la charge transportée 17 Vitesse de circulation des chariots a l entrée ou la sortie des 27 Niveau de formation et d'expérience des caristes affectés au Explications Les possibilités de basculement sont plus élevées lorsque la cour est inclinée vers l extérieur, les centres de masse étant légèrement déplacés, (celui de la semi-remorque se retrouve plus près du point de pivot des béquilles alors que celui du chariot au fond de la semi-remorque s en éloigne) La question évalue la possibilité d un affaissement des béquilles ou d un basculement latéral suite à un début de basculement. Si la semi-remorque est en mauvais état les béquilles le seront probablement aussi, la probabilité que ces types d événements se produisent sont plus élevés. Mis à part la présence des tracteurs, la longueur de la semi-remorque est le paramètre le plus important dans la situation du basculement tel que l ont démontré les calculs de modélisation. Une semi-remorque de 32 pieds basculera fort probablement dans la majorité des situations. À l inverse, il est pratiquement impossible de faire basculer une semi-remorque de 53 pieds. La question 13 fait partie d une des trois règles sur le basculement. Si le tracteur est attelé à la semi-remorque le risque de basculement est nul. Si la cote attribuée à cette question est de 4 (toutes les semi-remorques sont attelées au tracteur) alors la cote finale sera de 4. Cependant si ce n est pas le cas, la question devient un équivalent de la fréquence d exposition au risque de basculement, ce qui modifie bien évidemment le niveau de sécurité global. Rappelons que plus la masse est lourde, plus le basculement est probable. Ce facteur est en lien direct avec les probabilités de basculement. Quant à la vitesse, elle est une indication de la force de freinage du chariot. C est cette dernière qui s ajoute aux autres forces présentes lors du basculement (voir la description de la section du rapport final). Les caristes bien formés et avec une bonne expérience sauront repérer les semiremorques pouvant causer problèmes (relation longueur de la semi-remorque et poids du chariot) et sauront comment ajuster leurs comportements. K-6

11 nnexe K 29 règles et les employés de l établissement pour les activités au Les caristes se doivent de respecter les procédures relevant du basculement. S ils ignorent toutes consignes de sécurité alors il est effectivement possible que leurs comportements soient plus risqués. Toutes ces questions sont évaluées sur un même pied d égalité. Cependant, comme mentionné dans la modélisation, certaines ont une influence plus marquées que les autres dans certaines circonstances. C'est pourquoi trois règles ont été définies pour modifier le niveau de sécurité. Les règles sont numérotées 0, 1 et 3 (la règle 2 a été supprimée lors de la validation de l outil). Ces règles ont été établies selon les données issues de la modélisation, les commentaires recueillies lors des visites d usines, les réponses obtenues suite à la publication de questionnaire postal et finalement aux informations recueillies lors des visites de validation. Règle #0 : si présence tracteur = 4 alors basculement = 4 Si le tracteur est toujours présent (question #13) alors le risque de basculement est complètement éliminé et la cote devient 4. Selon le barème établi par l équipe de recherche, la cote de 4 signifie qu aucune modification n est nécessaire. Règle #1 : si longueur semi-remorque = 4 alors basculement = 4 Comme démontré dans la modélisation, une semi-remorque de 53 pieds ne peut pas basculer (sauf cas extrêmement difficiles, voire impossible à obtenir réellement). Règle #3 : si longueur = 3 et poids chariot =4 alors cote basculement = 4 Si le poids du chariot est très faible, les probabilités de basculement d une semiremorque sont très faibles, voire nulle, sauf si elle est très courte. Dans la règle, une longueur de semi-remorque de cote 3 est donc exigée afin d obtenir une situation sécuritaire. K-7

12 nnexe K 1.2 Explication de l impact sur la performance des mesures de retenue Les mesures de retenue sont tributaires de l environnement dans lequel elles sont utilisées. Les questions servant à déterminer les caractéristiques de l environnement seront donc utilisées afin de déterminer sir la mesure de retenue parvient à être pleinement efficace ou bien, si certains facteurs peuvent en diminuer leur efficacité. Chaque mesure est donc mise en relation avec les questions. Si un lien est établi entre la question et la mesure alors une cote d impact est attribuée à cette question. Il y a quatre cotes d impact,,, C et E. Le tableau suivant définit leur influence sur les questions, la règle est la moins sévère alors que la règle C est la plus punitive; quant à la règle E, elle est utilisée dans un cas bien particulier où une cote de 0 est préférable à une cote de 4. Tableau 1 Rappel de l influence des impacts Cote --> Règle -20% -10% 0% 0% 0% Faible impact Règle -40% -20% -10% 0% 0% modéré Règle C -80% -40% -20% 0% 0% majeur Règle E 0% 0% -10% -20% -40% modéré inverse Dispositif de retenue de la barre anti-encastrement Question 2 État de la chaussée aux abords du (glace, neige, sable, débris) (règle) Explication L état de la chaussée en soi n influence pas l efficacité du dispositif. Cependant si de la neige et des débris se retrouvent sur la chaussée ils se retrouvent généralement aussi sur le dispositif. Certains modèles sont sensible à cette accumulation et peuvent rester coincés si une quantité importante de neige ou de débris s incruste dans leurs mécanismes. 9 Présence de barres antiencastrements (barres ICC) C De plus si une quantité importante de neige s accumule sous les roues de la semi-remorque, la barre peut alors se retrouver trop haute pour que le dispositif de retenue puisse se positionner correctement. Dans certains cas la neige peut empêcher certains modèles de se déployer correctement (la neige bloque la sortie du dispositif). La cote de est décernée car une grande quantité de neige, de glace ou de débris sont nécessaires pour créer ces effets et il est relativement aisé de remarquer que le dispositif est coincé pour ensuite le nettoyer. La question 9 est critique avec une cote d impact de C. Si effectivement les se présentant aux s ne sont pas équipés de barre antiencastrement alors la mesure est complètement inutile. K-8

13 nnexe K 10 État général des semi-remorques 24 Gestion des camionneurs durant le transbordement 25 Rôle du répartiteur, coordonnateur, planificateur ou contremaître 27 Niveau de formation et d'expérience des caristes affectés au 28 Qualité des procédures pour les activités au 29 les employés de l établissement pour les activités au La question évalue l état des semi-remorques, mais indirectement l état des barres anti-encastrement. Si toutes les barres sont en mauvais état, elles ne peuvent pas supporter une grande charge et risquent ainsi de se briser au lieu de retenir le camion, ce qui réduit leur efficacité. Une cote d impact de a été attribuée à cette situation. Pour plus de détails se référer à l étude sur la résistance des barres anti-encastrement à la section du rapport final. Si le camionneur n est pas sous surveillance constante, il y a une faible probabilité qu il puisse décider de désengager lui-même le dispositif (ce qui est la procédure officielle à certains endroits). Puisque cette situation est peu probable et ne se produirait de toute façon que dans des cas où les camionneurs sont vraiment laissés seuls, la cote de est la mieux adaptée. Le coordonnateur planificateur contremaître pourrait ordonner le désengagement du dispositif au mauvais moment, permettre de transborder en mode passer-outre (override) continuellement ou tout simplement négliger l entretient et la maintenance des dispositifs. Une cote de a été choisie de par la faible probabilité que ces événements se produisent. Une formation doit être dispensée aux caristes afin qu ils soient en mesure d utiliser le dispositif correctement et qu ils sachent quoi faire en cas de non-compatibilité du dispositif avec le camion ou de dysfonctionnement. Certains dispositifs doivent être utilisés différemment selon les circonstances (pas de barres anti-encastrement, end loading, etc.). Sans procédures pour ces occasions le dispositif peut être utilisé incorrectement. Certains employés peuvent décider de ne pas utiliser le dispositif si les règles ne sont pas appliquées. Puisque le positionnement du dispositif est assez simple une cote de seulement a été retenue. K-9

14 nnexe K Dispositif de retenue automatique des roues des roues Ces dispositifs n ont pas été recensés au Québec, cependant grâce aux publicités et autres informations recueillies, l équipe de recherche a pu quand même dresser un portrait des avantages et inconvénients de ces dispositifs. Question 2 État de la chaussée aux abords du (glace, neige, sable, débris) 24 Gestion des camionneurs durant le transbordement (règle) C Explication Puisque ces dispositifs sont positionnés dans le sol, il apparaît très clair que si de la neige, glace et débris peuvent s y accumuler les mécanismes de positionnement du dispositif seront affectés. Particulièrement, l eau qui peut s infiltrer dans le dispositif et geler à l intérieur si la température le permet. Certains fabricants de ce type de dispositif clament posséder un modèle capable de palier à ce problème, mais aucune preuve tangible de ces affirmations n a pu être relevée par l équipe de recherche. Si le camionneur n est pas sous surveillance constante, il y a une faible probabilité qu il puisse décider de désengager lui-même le dispositif (ce qui est la procédure officielle à certains endroits). Puisque cette situation est peu probable et ne se produirait de toute façon que dans des cas où les camionneurs sont vraiment laissés seuls, la cote de semble être la mieux adaptée. 25 Rôle du répartiteur, coordonnateur, planificateur ou contremaître Le coordonnateur planificateur contremaître pourrait ordonner le désengagement du dispositif au mauvais moment, permettre de transborder en mode passer-outre (override) continuellement ou tout simplement négliger l entretient et la maintenance des dispositifs. Une cote de a été choisie de par la faible probabilité que ces événements se produisent. 27 Niveau de formation et d'expérience des caristes affectés au 28 Qualité des procédures pour les activités au 29 les employés de l établissement pour les activités au Une formation doit être dispensée aux caristes afin qu ils soient en mesure d utiliser le dispositif correctement et qu ils sachent quoi faire en cas de non-compatibilité du dispositif avec le camion ou de dysfonctionnement. Ces dispositifs doivent être utilisés à chaque transbordement et sont conçus pour s accommoder de tous les types de. Si la procédure ne le spécifie pas ou ne dit pas comment le faire, il est possible que le système ne soit pas mis en place. Certains employés peuvent décider de ne pas utiliser le dispositif si les règles ne sont pas appliquées. Puisque le positionnement du dispositif est assez simple une cote de seulement a été retenue. K-10

15 nnexe K Cales manuelles Comme toutes les autres mesures de retenue, les cales manuelles peuvent perdre en efficacité. Elles peuvent premièrement ne pas être installées, et leur capacité à retenir le camion peut, pour certaines raisons, être réduite. Question 1 Nature de la chaussée 2 État de la chaussée aux abords du (glace, neige, sable, débris) (règle) Explication La nature de la chaussée influence un peu l efficacité de la cale, un sol en terre battue ou de très mauvaise qualité offrira moins d emprise à la cale, donc une force de traction moindre. L état de la chaussée aura un impact important sur la traction de la cale. La présence de neige, de sable et de débris empêchera la cale d avoir une emprise forte sur le sol. Dans le pire des cas, les essais préliminaires sur les cales ont démontré que sur un sol glacé les cales étaient très peu utiles, elles glissaient et ne retenaient pas du tout. 3 État de la cour en hiver (déneigement) 4 Inclinaison de la cour 5 Espacement entre deux stationnées au (portes) 8 Distance maximale de la plus proche porte d accès extérieur 12 Nature et état de la suspension des semiremorques durant le transbordement 21 Temps disponible pour les caristes C Les réponses du questionnaire postal montrent que si la cour est très enneigée, l accès à l arrière du camion sera plus difficile, encourageant le camionneur à négliger de s y rendre pour y placer la cale. De plus, si les cales sont entreposées par terre et qu elles sont complètement recouvertes de neige, il est possible, que l opérateur soit obligé de creuser pour la trouver et la dégager. Cette situation pourrait avoir un effet démobilisant important en incitant le camionneur à ne plus utiliser les cales en période hivernale. Une pente vers l extérieur de la cour peut avoir comme conséquence de faire avancer le camion lors du transbordement. La cale se trouve coincée et est alors très difficile à dégager. Pour parer à cette éventualité, la cale est quelques fois installées à une certaine distance de la roue ce qui réduit son efficacité. (À cause de la cote de, seul une pente vers l extérieur fera perdre des points) La question 5 est critique, c'est pourquoi elle est associée à un impact de C. Si l espace entre deux est insuffisant pour qu un camionneur puisse passer, il ne pourra aller y placer une cale. Une longue distance entre la porte d accès et le le plus éloigné peut poser des problèmes pour vérifier le positionnement et/ou parler avec le camionneur. Cette distance aura un effet dissuasif dans plusieurs situations par exemple dans le cas d un oubli de positionnement des cales. Une suspension à air non neutralisée peut amener la roue à «grimper» un peu sur la cale et la coincer lors des activités de transbordement. Pour parer à cette éventualité, la cale est quelques fois installées à une certaine distance de la roue ce qui réduit sont efficacité. En théorie, selon la bonne procédure, les caristes doivent vérifier si les cales sont bien placées et les repositionner si besoin est; s ils n ont pas le temps nécessaire pour faire cette opération le transbordement peut avoir lieu sans même que la cale ne soit placée. K-11

16 nnexe K 22 Responsabilité du positionnement et du retrait des 27 Niveau de formation et d'expérience des caristes affectés au 28 Qualité des procédures pour les activités au 30 les camionneurs qui se présentent au C Un gareur devrait normalement connaître la procédure et l utilisation des cales. Un camionneur externe peut ne pas connaître la procédure et ainsi ne pas installer la cale ou encore la déplacer de son endroit habituel ce qui la rendrait indisponible pour le prochain camionneur. Le cariste doit s'assurer que la cale est bien placée et savoir quoi faire si elle est mal ou pas placée. La formation offerte au cariste devrait donner ces indications. Un cariste expérimenté devrait connaître ces notions et les mettre en application. Les les procédures devraient indiquer comment les cales doivent être placées, par qui, comment vérifier etc. ien que ces notions soit simples à établir, l absence de de procédures peut nuire à la mesure. Le respect des règles par les camionneurs est primordial, c est pour cela qu elle est associée à une cote d impact de C. Les camionneurs sont généralement ceux qui ont la responsabilité de positionner les cales, s ils n obéissent à aucunes règles alors les cales ne seront pas placées Cales à détection de positionnement et plaque de retenue Ces dispositifs sont très similaires aux cales manuelles. La principale distinction provient de l utilisation d une plaque de retenue qui, associée à une cale spécialement conçue pour s y accrocher, empêche celle-ci de glisser. Un système de signalisation (détection de la position de la cale) fait aussi partie intégrante de ce système. Question 1 Nature de la chaussée 2 État de la chaussée aux abords du (glace, neige, sable, débris) 3 État de la cour en hiver (déneigement) 4 Inclinaison de la cour (règle) Explication Seules les chaussées asphaltées ou bétonnées pourront être utilisées pour l installation de la plaque de retenue. Si la plaque de retenue est recouverte de neige, elle n a plus l efficacité qu elle devrait normalement avoir, les dents de la cale ne pouvant plus s y accrocher. Une cour très enneigée, restreindra l accès à l arrière du camion rendant l installation de la cale plus difficile. Une pente vers l extérieur de la cour peut avoir comme conséquence de faire avancer le camion lors du transbordement. La cale se trouve coincée et est alors très difficile à dégager. Pour parer à cette éventualité, la cale est quelques fois installées à une certaine distance de la roue ce qui réduit son efficacité (inertie du mouvement). (À cause de la cote de, seul une pente vers l extérieur fera perdre des points) K-12

17 nnexe K 5 Espacement entre deux stationnées au (portes) 8 Distance maximale de la plus proche porte d accès extérieur 12 Nature et état de la suspension des semiremorques durant le transbordement 22 Responsabilité du positionnement et du retrait des 30 les camionneurs qui se présentent au C Si l espace entre deux est insuffisant pour qu un camionneur s y glisse, il ne pourra aller y placer une cale. Une longue distance entre la porte d accès et le le plus éloigné peut poser des problèmes pour vérifier le positionnement et/ou parler avec le camionneur. Cette distance aura un effet dissuasif dans plusieurs situations par exemple dans le cas d un oubli de positionnement de la cale. Une suspension à air non neutralisée peut amener la roue à «grimper» un peu sur la cale et la coincer lors des activités de transbordement. Pour parer à cette éventualité, la cale est quelques fois installées à une certaine distance de la roue ce qui réduit son efficacité. La cote de cette question est ramenée à la valeur comparativement à dans le cas des cales manuelles. La plaque de retenue est un bon indicateur d où et comment les camionneurs doivent placer la cale. Les camionneurs moins familiers remarqueront ce type de cale plus facilement que les cales manuelles grâce entre autres à la signalisation. La question 30 influence l efficacité mais avec une cote d impact de plutôt que le C des cales manuelles. La signalisation rattachée au dispositif est en effet un bon incitatif pour que les camionneurs placent les cales, surtout s ils sont prévenus que le transbordement ne débutera pas tant que la signalisation ne sera pas au vert. Contrairement aux cales manuelles ordinaires le temps disponible par les caristes (question 21) n influence plus l efficacité de la mesure, la détection de positionnement du dispositif indique au cariste si la cale est bien positionnée ou non, il n a plus besoin d aller vérifier manuellement Procédure de présence du tracteur attelé Suivant la méthode proposée dans cette mesure, le tracteur doit être attelé en permanence à la semi-remorque lors du transbordement. La présence du tracteur élimine les risques de basculement et réduit de façon très importante les risques de glissement. Question 20 Temps de résidence d un camion au (règle) Explication La question n affecte pas l efficacité de la mesure mais plutôt sa compatibilité avec l établissement. Dans l éventualité où la semi-remorque reste arrimée au pour une longue période, le tracteur qui y est attelé ne peut-être utilisé à d autres fins. Cette situation peut affecter la productivité attendue de l utilisation du tracteur. Dans ces conditions la mesure serait moins attrayante pour l établissement. K-13

18 nnexe K 23 Proportion des camionneurs reprenant la même semiremorque 30 les camionneurs qui se présentent au C Si les camionneurs ne quittent pas l établissement avec la même semiremorque qu ils ont apportés, ils doivent forcément dételer le tracteur. Dans ces cas la procédure devient impossible à réaliser. Si les camionneurs ne respectent pas les règles ils peuvent négliger cette procédure. L impact de est dû au fait qu il est difficile pour le camionneur de contourner la procédure (il suffit de ne pas dételer le camion). N ayant aucun impact sur la mesure, les paramètres physiques comme la pente de la cour, l état de la chaussée et la nature de la chaussée ne sont pas évalués Chandelles sous la semi-remorque L utilisation d une chandelle sous la semi-remorque lors des travaux de transbordement a comme objectif la réduction des risques de basculement uniquement. Question 1 Nature de la chaussée 3 État de la cour en hiver (déneigement) 8 Distance maximale de la plus proche porte d accès extérieur 12 Nature et état de la suspension des semiremorques durant le transbordement 18 Nombre de transbordés durant la période la plus achalandée (règle) Explication Si la chaussée est en gravier ou en terre, il est un peu plus difficile de positionner la chandelle (la déplacer) et la faire tenir en place s'il y a des ornières ou de la boue. Si la cour est enneigée, le chemin pour accéder à la chandelle le sera aussi, décourageant ainsi certaines personnes à faire l effort de déplacer et d installer une chandelle dans ces conditions. De façon similaire aux cales, cette distance représente la distance qu aura à parcourir une personne qui va soit chercher une chandelle dans l établissement soit se faire rappeler de placer la chandelle une fois à l intérieur. L impact est assez faible cependant et la cote de a été retenue. Les semi-remorques munies de suspensions à air peuvent avancer un peu pendant le transbordement (sans que les roues avancent), ce qui pourrait faire tomber la chandelle. Voir la modélisation des suspensions à air pour des explications du phénomène à la section du rapport final. Si l installation des chandelles est faite par toute autre personne que le camionneur le nombre de camion transbordé aura une influence sur l ampleur de la tâche qui prendra plus de temps et risquera donc d être négligée. L impact n est cependant que de car généralement seul un faible pourcentage des semi-remorques doivent être jumelées à une chandelle. La procédure implique tout de même que chaque semiremorque doit faire l objet d une évaluation. K-14

19 nnexe K 20 Temps de résidence d un camion au 22 Responsabilité du positionnement et du retrait des 27 Niveau de formation et d'expérience des caristes affectés au 28 Qualité des procédures pour les activités au 29 les employés de l établissement pour les activités au 30 les camionneurs qui se présentent au E C Si le temps de résidence est très court (cote de 4) la proportion du temps requis pour placer la chandelle sera important comparativement au temps de transbordement. Cette situation pourra avoir un effet dissuasif sur l installation de la chandelle. Les camionneurs ne connaissant pas ou peu les les procédures de l entreprise pourraient avoir plus de difficultés à appliquer la procédure d installation des chandelles. Un cariste expérimenté sait reconnaître les circonstances où l utilisation d une chandelle est nécessaire et prendra les moyens nécessaires pour qu elle soit placée. Il pourrait même refuser d entrer dans une semiremorque non protégée des risques de basculement par l utilisation d une chandelle. Les règles doivent être claires sur les raisons et les méthodes d installation et d utilisation des chandelles. La procédure n est ni compliquée ni trop fastidieuse, c'est pourquoi une cote de a été choisie. La qualité de la procédure ne garantie aucunement son application. Il revient aux employés (caristes et/ou planificateur - coordonnateur ) d appliquer la procédure et de prendre la décision d installer ou non une chandelle. Ils doivent ensuite s assurer de son installation. S ils ne le font pas la chandelle risque de ne pas être positionnée. Dans les quelques établissements visités où des chandelles étaient utilisées, la tâche de positionner les chandelles était attribuer aux camionneurs (familiers avec les procédures). L installation des chandelles étant basée sur l application d une procédure, si elle est reléguée aux camionneurs uniquement, il faut s assurer que les les procédures soient bien respectées Signalisation visuelle Question 22 Responsabilité du positionnement et du retrait des 25 Rôle du répartiteur, coordonnateur, planificateur ou contremaître (règle) Explication Un gareur ou camionneur familier connaît mieux le code de couleur, sa signification et quoi faire selon les circonstances. Une lumière rouge peut être ignorée si le camionneur a reçu un OK du planificateur, ce dernier peut donc être à la source d une erreur. Il devrait rappeler que les indications données par le système de signalisation ont préséance sur ses directives. K-15

20 nnexe K 26 utorisation de départ différée 27 Niveau de formation et d'expérience des caristes affectés au 29 les employés de l établissement pour les activités au 30 les camionneurs qui se présentent au C Une autorisation de départ différée pourrait être interprétée comme une autorisation de départ immédiate causant un risque de départ inopiné. Le camionneur pourrait alors négliger une lumière rouge croyant que celle-ci est une erreur. Les caristes doivent connaître la signification des lumières intérieures (les configurations sont parfois sont plus complexe que les lumières extérieures) et comment y réagir. Ils doivent également être sensibilisés à regarder la signalisation avant de transborder. Les employés de l établissement (principalement les caristes) se doivent de respecter les règles pour que la signalisation soit une mesure efficace. Il a été constaté par l équipe de recherche lors des visites que certains caristes continuaient de transborder même dans le cas où une lumière rouge indit qu ils ne devaient pas le faire. Si les camionneurs ne respectent pas les règles alors cette mesure de retenue est pratiquement inutile. Plusieurs cas ont été recensés où des camionneurs ne portaient aucune attention (délibérément ou non) à l état de la signalisation. Cette situation où les camionneurs ne respectent pas les procédures est très préoccupante et augmente directement les risques de départs inopinés larme sonore Question 6 Nombre de portes sur ce 17 Vitesse de circulation des chariots a l entrée ou la sortie des 27 Niveau de formation et d'expérience des caristes affectés au (règle) Explication Une alarme sonore reliée à un grand nombre de portes peut porter à confusion. Contrairement aux signaux lumineux, une alarme sonore est plus difficilement assignable à une porte en particulier. Il y a donc risque de confusion. Un grand nombre de portes signifie également que les alarmes retentiront plus souvent au. La crédibilité de ce moyen de protection pourrait être réduite si aucun accident ne s y produit. Si les chariots se déplacent très rapidement et que l alarme retentie, il est possible que les caristes n aient pas le temps de réagir. Les caristes doivent être en mesure de reconnaître l alarme, de la différencier des autres pouvant retentir dans l usine et de réagir au moment où ils l entendent. K-16

21 nnexe K 30 les camionneurs qui se présentent au Les camionneurs qui entendent l alarme se doivent d arrêter leur camion Procédure de relation poids chariot longueur semi-remorque Question (règle) 11 Longueur des semi-remorques 16 Masse combinée du chariot et de la charge transportée 17 Vitesse de circulation des chariots a l entrée ou la sortie des 18 Nombre de transbordés durant la période la plus achalandée 27 Niveau de formation et d'expérience des caristes affectés au 28 Qualité des procédures pour les activités au Explication Si la réponse à la question est de «0» (semi-remorques de 32 pieds) alors la procédure doit perdre quelques points car même avec cette procédure il peut subsister un certain risque dans les cas de semi-remorques d une telle longueur. Si les chariots sont très lourds (réponse de 0 ou 1 à la question), la procédure perd en efficacité puisque la disponibilité d un chariot léger pour effectuer les travaux est réduite. La vitesse de circulation est en relation directe avec le poids des chariots au regard des risques de basculement. Ces deux facteurs ne peuvent être isolés. La règle attribuée à la question 16 module donc l efficacité de la procédure. Un grand nombre de rendra l application systématique de la procédure plus ardue au regard du nombre de choix et de décisions à prendre. ussi, un grand nombre de transbordés simultanément augmente les probabilités d erreur d identification des semi-remorques. Les caristes doivent être formés à la procédure car elle comporte des points qu ils doivent bien connaître pour être en mesure de l appliquer correctement. La procédure étant relativement complexe, elle doit être définie clairement, la méthode d identification des semi-remorques dangereuses et la façon de les traiter. Comme c est le cas pour toutes les procédures, les cas d exception doivent être identifiés et les méthodes alternatives de travail sécuritaires proposées. K-17

22 nnexe K 29 les employés de l établissement pour les activités au C Il est très important que la procédure soit respectée pour qu elle soit efficace. Cette question a un impact majeur puisque la procédure repose entièrement sur le fait que les caristes l appliquent ou non. Si la procédure n est pas respectée alors la mesure est complètement inefficace Procédure de communication Question Explication (règle) 7 Numérotation des portes 18 Nombre de transbordés durant la période la plus achalandée 19 Nombre de chariot transbordant simultanément un même camion (coactivité) 22 Responsabilité du positionnement et du retrait des 23 Proportion des camionneurs reprenant la même semiremorque 24 Gestion des camionneurs durant le transbordement 25 Rôle du répartiteur, coordonnateur, planificateur ou contremaître La numérotation des portes doit être claire et sans ambiguïté afin de permettre une bonne communication. La procédure reposant en partie sur une identification correcte des portes, ce facteur est important. Un grand nombre de est plus difficile à gérer qu un petit nombre, le risque d erreur augmentant donc en conséquence (l efficacité de la mesure diminue). La co-activité rend la communication plus difficile augmentant le nombre d erreurs possibles. Si plus d un cariste transbordent la même semiremorque au même moment, tous les caristes devront être informés au moment de l autorisation du départ de la semi-remorque ou pour les informer d une modification à la situation d un transbordement. Un camionneur qui ne serait pas familier avec les les procédures de l établissement pourrait être la cause d incidents. Si les camionneurs ne quittent pas avec la même semi-remorque qu ils ont apportée, ils doivent recevoir les instructions sur la nouvelle semi-remorque qu ils doivent prendre, ce qui implique une information supplémentaire, un facteur de complexification supplémentaire et un risque d erreur supplémentaire, soit de se tromper de semi-remorque. Les camionneurs ne faisant l objet d aucun contrôle et exposés aux indications ou signaux (qui ne leurs sont pas destinés) pourraient les interpréter de façon incorrecte comme un signal de départ. Note : Cette question est liée à la question 22; la cote de la question 24 ne pouvant être inférieure à la cote de la question 22. La gestion de l information qui est à la base de cette procédure est importante et les rôles et responsabilités doivent donc être clairement définis et attribués. Si la réponse à la question est de 0 ou 1, l efficacité de la procédure doit être un peu réduite à cause des erreurs qu une mauvaise gestion peut engendrer. K-18

23 nnexe K 27 Niveau de formation et d'expérience des caristes affectés au 28 Qualité des procédures pour les activités au 29 les employés de l établissement pour les activités au 30 les camionneurs qui se présentent au C La procédure peut être de nature assez complexe dans certaines circonstances (beaucoup de caristes et de, situations particulières etc.). La formation devra refléter cette complexité et couvrir tous les aspects d une telle procédure. La procédure doit être clairement établie et définie. Comme c est le cas pour toutes les procédures, les cas d exception doivent être identifiés et les méthodes alternatives de travail sécuritaires proposées. Il est très important que la procédure soit respectée pour qu elle soit efficace. Cette question a un impact majeur puisque la procédure repose entièrement sur son application par les caristes. Si les procédures ne sont pas respectées alors la mesure est complètement inefficace. La procédure implique au plus haut point les camionneurs, si ceux-ci ne respectent pas les procédures la mesure devient complètement inutile Procédure de retenue des clefs Question (règle) 13 Présence ou absence des C tracteurs lors du transbordement 20 Temps de résidence d un camion au 23 Proportion des camionneurs reprenant la même semiremorque 25 Rôle du répartiteur, coordonnateur, planificateur ou contremaître C Explication La procédure ne peut s appliquer que si le tracteur reste attelé à la semiremorque lors du transbordement. De façon semblable à la procédure du tracteur attelé, si la semi-remorque reste arrimée au pour une longue période, le tracteur qui y est attelé ne peut-être utilisé à d autres fins. Cette situation peut affecter la productivité attendue de l utilisation du tracteur. Dans ces conditions la mesure serait moins attrayante pour l établissement. Tout comme la question 13, si le camionneur change de semi-remorques il devient impossible de lui demander de laisser ses clefs puisqu il doit automatiquement dételer sa semi-remorque. Le répartiteur à un rôle à jouer dans cette procédure, c est parfois lui qui s occupe d organiser les clefs et de d en faire le contrôle. C'est également lui qui doit s assurer que la procédure est bien respectée par les camionneurs. K-19

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