PROGRAMME REGIONAL DE PROMOTION DES ENERGIES DOMESTIQUES ET ALTERNATIVES AU SAHEL ( PREDAS)

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1 1 COMITE PERMANENT INTER ETATS DE LUTTE CONTRE LA SECHERESSE DANS LE SAHEL (CILSS) SECRETARIAT EXECUTIF PROGRAMME MAJEUR GRN PROGRAMME REGIONAL DE PROMOTION DES ENERGIES DOMESTIQUES ET ALTERNATIVES AU SAHEL ( PREDAS) Atelier régional de capitalisation de l expérience sahélienne sur l aménagement des forêts naturelles pour la production du bois : Contribution du Burkina Faso Kimsé OUEDRAOGO Ouagadougou, mars Ingénieur des Eaux et Forêts

2 2 Sigles et abréviations ADP AN FAO GGF FAF FIV MEE MET MECV DRECV DRECV/CN PNGT PGFIG RPTES AIJ / RPTES PREDAS CILSS UGGF RAF PNUD BKF ONG TOD JICA PAN/LCD UICN DGEF ETF/PNGT CSM MEM UC RPTES DGE Assemblée des Députés du Peuple Assemblée Nationale Organisation des Nations Unies pour l Alimentation et l Agriculture Groupement de Gestion Forestière Fonds d Aménagement Forestier Fonds d Investissement Villageois Ministère de l Environnement et de l Eau Ministère de l Environnement et du Tourisme Ministère de l Environnement et du Cadre de Vie Direction Régionale de l Environnement et du Cadre de Vie Direction Régionale de l Environnement et du Cadre de Vie du Centre Nord Programme National de Gestion des Terroirs Projet de Gestion Forestière Intégrée de Gonsé Revue des Politiques et Stratégies du sous secteur des Energies Traditionnelles Activities Implemented Jointly Regional Program for the Traditional Energy Sector Programme Régional de Promotion des Energies Domestiques et Alternatives au Sahel Comité Permanent Inter Etats de Lutte Contre la Sécheresse dans le Sahel Union des Groupements de Gestion Forestière Réorganisation Agraire et Foncière Programme des Nations Unies pour le Développement Burkina Faso Organisation Non Gouvernementale Textes d Orientation de la Décentralisation Agence Japonaise de Coopération Internationale Plan d Action National de Lutte Contre la Désertification Union Mondiale pour la Conservation de la Nature Direction Générale des Eaux et Forêts Equipe Technique Forestière / Programme National de Gestion des Terroirs Cellule Stratégie et Méthode Ministère de l Energie et des Mines Unité de Coordination du Programme de Revue des Politiques et Stratégies du sous secteur des Energies Traditionnelles Direction Générale de l Energie

3 3 INTRODUCTION Le bilan de la consommation d énergie au Burkina Faso montre clairement la prépondérance des énergies traditionnelles constituées essentiellement du bois et du charbon de bois, auquel s ajoutent accessoirement les résidus de cultures et les déchets animaux. La consommation d énergies traditionnelles représente 90 % du bilan énergétique, contre 8 % pour les hydrocarbures et 2 % pour l électricité. Selon l étude intitulée Revue des Politiques et stratégies dans le sous secteur des Energies Traditionnelles (RPTES), les énergies traditionnelles resteront pendant longtemps encore la principale source d énergie au Burkina Faso. Sur le plan socio - économique, le bois - énergie constitue la principale source d énergie pour 97 % des burkinabé, en particulier pour les ménages et les artisans. Dans un pays sahélien comme le Burkina Faso, caractérisé par la faiblesse de ses ressources forestières, satisfaire cette demande en bois énergie de manière durable est certainement une gageure. C est pourquoi, à l instar des autres pays sahéliens, il s est engagé dans des programmes axés sur la reforestation, la réduction de la demande en combustible, et la gestion rationnelle des ressources forestières existantes. C est précisément de ce dernier axe qu il sera question dans cette étude qui vise à donner les grands traits de l expérience du Burkina Faso en matière d aménagement participatif et de gestion décentralisée des forêts naturelles pour la production de bois. Au Burkina Faso, l aménagement des forêts naturelles sous certaines formes a existé depuis la période coloniale et se traduisait par des exploitations forestières organisées, la réalisation de plantations d enrichissement, la surveillance contre les exploitations illégales le surpâturage et les feux de brousse. L aménagement forestier avec participation des populations riveraines a véritablement commencé avec l élaboration de la politique nationale d aménagement des forêts classées, en 1981, qui en 1989 s est muée en politique nationale d aménagement des forêts. Les programmes opérationnels et les projets qui ont mis ces politiques en œuvre ont permis en deux décennies d engranger des acquis significatifs sur les plans aussi bien écologique que socio économique, mais aussi de se heurter à des contraintes de toutes sortes que le présent document se propose de présenter. Pour ce faire, après avoir donné un aperçu historique sur l aménagement forestier au Burkina Faso et situé le cadre dans le quel il s exécute, il abordera tour à tour les procédures de mise en place des aménagements, les méthodes d inventaire utilisées, les méthodes utilisées pour la définition des plans d aménagement, les résultats obtenus en terme de lutte contre la pauvreté, d apprentissage de la bonne gouvernance, et de préservation de l environnement, tout en essayant à chaque

4 4 niveau de mettre en exergue les acquis, les problèmes rencontrés, les perspectives et principales interrogations pour le futur. Le document qui va suivre est le résultat à la fois d une longue expérience de l auteur sur les questions d aménagement participatif des forêts au Burkina Faso, d une recherche bibliographique, et d entretien avec des personnes ressources. La première mouture du document a été transmis au PREDAS pour amendement, mais il a été aussi ventilé à des personnes ressources dans des institutions diverses telles que la Direction des Aménagements Forestiers du Burkina Faso, des programmes opérationnels comme le Programme RPTES, des institutions de coopération technique et financière comme le PNUD et l Ambassade du Royaume des Pays Bas au Burkina Faso. Toutefois, l auteur n a pu organiser une restitution publique des résultats de l étude comme le souhaitait le PREDAS, par contre, les amendements et observations des personnes qui ont réagi ont été intégrées au document. CHAPITRE I : GENERALITES SUR L AMENAGEMENT FORESTIER AU BURKINA FASO 1.1 Aperçu historique. L historique de l aménagement forestier au Burkina Faso remonte aux années 1932 avec la directive générale et le décret du 4 juillet 1935 portant constitution du domaine forestier des colonies. Cependant, par souci de ne pas s écarter du sujet, nous nous limiterons aux actes majeurs depuis les années Les événements les plus importants sont les suivants : 1981 : Elaboration et publication d une politique nationale d aménagement des forêts classées dont l objectif essentiel était la satisfaction des besoins des populations en produits forestiers ligneux (bois de feu, bois de service, bois d œuvre), tout en préservant l environnement. Pour atteindre cet objectif, et au regard des besoins de plus en plus croissants des populations en produits forestiers, l aménagement des forêts classées visait à augmenter leur productivité, et ce fait a été orienté vers les trois axes ci après : - meilleure protection des forêts classées par le bornage, la récupération des superficies défrichées, la protection et le contrôle de l exercice des droits d usage octroyés aux populations riveraines ; - exploitation rationnelle : en l absence d un référentiel technique de l exploitation rationnelle des forêts naturelles, il a été envisagé d entreprendre l étude technique et économique de l exploitation forestière dans le cadre d un projet pilote d aménagement forestier ; - enrichissement : l enrichissement des forêts naturelles devait se faire par plantation ou par semis d essences locales ou exotiques de valeur pour la production de bois d œuvre ou de service : Adoption, par le Comité de la Recherche Forestière, de protocoles de recherches relatives à la dynamique de la végétation (évolution des taillis, détermination des périodes favorables pour la coupe du bois par rapport à la régénération, effets du feu sur la végétation).

5 mise en place des dispositifs expérimentaux sur la dynamique de la végétation dans des forêts localisées dans différentes zones écologiques du pays, et surtout l élaboration d un document technique intitulé méthodologie d évaluation des terres appliquée à l aménagement forestier au Burkina Faso et qui est une procédure d analyse systématique des données socio économiques et biophysiques entrant dans le cadre de l élaboration des plans d aménagement forestier. La procédure comporte sept phases qui sont : la définition des objectifs d utilisation de la forêt, la définition des modes d intervention, l identification des stations écologiques et des unités équipotentielles, l analyse des aptitudes écologiques des unités équipotentielles pour les différents modes d intervention, l analyse de l aptitude socio économique des différents systèmes d utilisation de la forêt, le synthèse et classification des aptitudes, et les recommandations. Le schéma méthodologique de la démarche est présenté en annexe 2 du présent document : Prise le 22 avril de trois mesures politiques en faveur de la sauvegarde de l environnement connues sous le nom des Trois Luttes à savoir : - la lutte contre la divagation des animaux, - la lutte contre les feux de brousse, - la lutte contre la coupe anarchique du bois. Dans le cadre de l application de la lutte contre la coupe anarchique du bois, le service forestier était essentiellement chargé de délimiter des zones de coupe et d organiser les populations pour l exploitation forestière ; d autres mesures étaient également prises comme le bariolage des camions affectés au transport du bois, la spécialisation des acteurs de la filière suivant trois maillons (débiteurs, grossistes transporteurs, et détaillants), la fixation du prix du bois par l Etat : Démarrage des premières activités de gestion participative des forêts avec le projet aménagement et exploitation des forêts pour le ravitaillement de Ouagadougou en bois de feu (projet PNUD / FAO / BKF / 85 / 011) : Elaboration d une politique nationale d aménagement des forêts, qui représentait une extension de la politique nationale d aménagement des forêts classées, orientée vers la définition du rôle de la foresterie dans l aménagement et la gestion des terroirs : Elaboration de la politique forestière nationale : Elaboration du programme national d aménagement des forêts 1997 : Adoption de la loi n 006 / 97 / ADP du 31 janvier 1997 portant code forestier au Burkina Faso : Adoption des textes d orientation de la décentralisation 2001 : Elaboration de la Lettre de Politique de Développement Rural Décentralisée 2002 : Elaboration d un guide méthodologique d aménagement des forêts au Burkina Faso 1.2 Les fondements de l aménagement forestier au Burkina Faso

6 6 L aménagement forestier au Burkina Faso se fonde sur un certain nombre d éléments que l on peut regrouper en deux groupes : les dispositions légales, institutionnelles et stratégiques, les considérations écologiques et techniques, et les considérations socio économiques dont la conjonction devrait assurer la durabilité de la gestion forestière Le cadre légal et stratégique de l aménagement forestier au Burkina Faso Sur le plan stratégique et légal, plusieurs documents officiels doivent orienter les stratégies des projets d aménagement forestier. Pour la présente étude cependant il ne sera question que de ceux qui inspirent directement l aménagement des forêts. Ce sont : La Réorganisation Agraire et Foncière (RAF) La loi portant réorganisation agraire et foncière au Burkina Faso, élaborée en 1984 et relue en 1991 et 1996 et qui définit les grands principes d utilisation des terres vise la promotion future des réglementations foncières adaptées aux contextes socio économiques locaux et garantissant un droit d accès à la terres aux différentes catégories de producteurs ; elle définit en particulier les structures de gestion du patrimoine foncier national aux niveaux national, régional, provincial, départemental, et villageois. Le Code de l Environnement. Le code de l environnement adopté en 1997 se veut un élargissement des principes fondamentaux de gestion et de protection de l environnement dans le but de valoriser les ressources naturelles de lutter contre toutes les formes de pollution et de nuisances et d améliorer les conditions de vie des populations dans le respect de l équilibre du milieu. En relation directe avec les ressources forestières, le code de l environnement rend obligatoire les études d impacts pour tout projet et programme de développement qu il soit initié par l Etat ou par les opérateurs privés et les collectivités. Le Code Forestier La loi n 006/ 97/ ADP / du 31 janvier portant code forestier au Burkina Faso fixe l ensemble des principes fondamentaux relatifs à la gestion des ressources forestières et vise en particulier à établir une articulation harmonieuse entre la nécessaire protection de ces ressources et la satisfaction des besoins économiques, culturels, et sociaux de la population. Il définit les forêts comme étant les espaces occupés par des formations végétales d arbres et d arbustes, à l exclusion de celles résultant d activités agricoles. le code forestier fixe en outre les différents régimes forestiers et les normes de mise en valeur des ressources forestières, et détermine les rôles des différents acteurs (Etat, Collectivités Territoriales, secteur privé, ONG, populations) dans la mise en valeur et la gestion des ressources forestières. En ce qui concerne spécifiquement l aménagement forestier, le code forestier énonce entre autres les dispositions ci après :

7 7 - les forêts constituent des richesses naturelles et à ce titre, et conformément à la Constitution partie intégrante du patrimoine national ; - les forêts doivent être protégées dans l intérêt de l humanité et valorisées en vue de l amélioration des conditions de vie de la population par la promotion de leur gestion participative et durable ; - partie intégrante du patrimoine national, l Etat se porte garant de la préservation des ressources forestières et exerce cette responsabilité à travers les services techniques forestiers, en concertation avec les acteurs concernés par l utilisation, l exploitation, et la gestion des ressources naturelles ; - enfin, la propriété privée des forêts est reconnue à travers la répartition du domaine forestier en forêts publiques et forêts privées. Les propriétaires des forêts privées pouvant être des personnes physiques ou morales qui les auront acquises ou plantées légalement. Les Textes d Orientation de la Décentralisation (TOD). Le processus de décentralisation a été codifié par les textes d orientation de la décentralisation (orientation de la décentralisation, organisation de l administration du territoire, organisation et fonctionnement des collectivités locales, et programmation de la mise en œuvre de la décentralisation) qui ont été adopté par l Assemblée Nationale en 1998 et relus en Ces textes prévoient un transfert des compétences de l Etat aux collectivités territoriales décentralisées et indiquent notamment leurs rôles dans la gestion des ressources naturelles Les fondements écologiques, et socio économiques. L aménagement forestier se fonde sur un certain nombre de considérations qui peuvent être : - écologiques ou techniques : les règles qui sous - tendent la gestion forestière sont édictées à partir d un ensemble de connaissances acquises par le service forestier, les instituts de recherche, les personnes ressources, etc. Ces connaissances ont permis d orienter les réflexions sur les systèmes sylvicoles en proscrivant la pratique des taillis simples dans l exploitation des forêts naturelles, de fixer des périodes de rotation, de proposer des critères de martelage et des normes d abattage, d élaborer des fiches de suivi, et des protocoles pour la réalisation des opérations essentielles ; - socio économiques : la politique forestière nationale et le code forestier font de l approche participative le principe directeur des interventions dans le secteur forestier. Cette option donne la priorité aux populations locales par rapport aux opérateurs privés dont la participation est pourtant prévue par la loi. Elle impose une certaine évolution des méthodes d élaboration des plans d aménagement dont les processus sont devenus conjoints, et des choix méthodologiques et technologiques particuliers qui doivent être adaptées aux réalités des populations. Enfin des considérations économiques comme la notion de viabilité économique des choix opérés, le principe de la soutenabilité ou de durabilité dans la planification de la valorisation des ressources, et la pérennité du financement de la gestion forestière doivent guider les acteurs des différents processus de mise en aménagement et de gestion forestière.

8 8 1.3 Brève présentation des projets d aménagement d envergure significative au Burkina Faso Ce chapitre n a pas pour ambition de traiter de tous les projets d aménagement forestier qui se sont exécutés au Burkina Faso. Il donne seulement quelques références sur des projets ou programmes qui ont pu avoir une part déterminante dans l évolution des concepts et des pratiques d aménagement forestier au Burkina Faso. Bien entendu, ce qui ne signifie pas que les projets non évoqués dans ce chapitre n ont été d aucun apport. Parmi ces projets et programmes, on peut citer : Les projets bois de villages Les projets bois de villages (financements suisse, et nerlandais) se sont exécutés de 1979 à 1996 sur la presque totalité du pays. Ils avaient pour objectifs la reconstitution de la végétation et l auto promotion paysanne. Outre les bois villageois collectifs et individuels qu ils ont contribué à réaliser, ces projets ont été à la base des premières actions d aménagement par l élaboration d une politique nationale d aménagement des forêts classées, et de la méthodologie d évaluation des terres appliquée à l aménagement forestier. Ils ont également mis en œuvre cette méthodologie sur des forêts pilotes comme Yabo, et Bissiga, ont été à l origine des premiers essais de recherche appliquée sur la régénération des taillis, les effets des feux sur la végétation, les périodes optimales de coupe des espèces locales Le projet bois collectifs et familiaux Ce projet qui s est exécuté de 1986 à 1995 dans le Centre Ouest du pays et singulièrement dans les provinces du Sanguié et du Boulkiemdé avait pour axes d intervention l appui des populations rurales dans la mise en place de boisements collectifs et individuels, la promotion de l agroforesterie, la vulgarisation des foyers améliorés, et l aménagement des forêts naturelles. Ce projet a dans le cadre de l aménagement de la forêt classée de Tiogo, initié la perception du fonds d aménagement forestier destiné à financer les activités après la fin du financement extérieur Le projet aménagement des forêts naturelles. Ce projet qui s est exécuté de 1986 à 1999 avait entre autres a pour objectifs la mise en aménagement d environ hectares de forêts naturelles pour la sauvegarde de l environnement et la production de bois. Ce projet a développé un modèle d aménagement qui a permis d avancer significativement dans la participation des populations, la définition d une sylviculture adaptée et la prise en charge du financement de la gestion forestière par la mise en place et dans des conditions réelles du fonds d aménagement forestier. La démarche opérationnelle proposée par ce projet est présentée sous forme résumée en annexe Le programme national de gestion des terroirs La phase 1 du Programme National de Gestion des Terroirs qui s est exécuté de 1992 à 1998 avait pour objectif d arrêter et de renverser le processus de dégradation des ressources naturelles en vue d assurer une croissance agricole durable, de restaurer la diversité biologique et de gérer de façon pérenne les forêts et la faune. Il a été mis en œuvre à travers

9 9 six volets qui sont : 1) l élaboration et la mise en œuvre de plans de gestion de terroirs auprès de 120 communautés rurales dans 3 provinces ; 2) l élaboration et la mise en œuvre de plans de gestion combinée terroirs/forêts au niveau de 3 forêts classées et 47 communautés riveraines ; 3) l appui technique à des activités en cours dans 18 provinces ; 4) la création d un système de suivi de l environnement au niveau national et le suivi d impact du projet ; 5) le développement des ressources humaines ; 6) la gestion et les études. A travers l élaboration et la mise en œuvre des plans de gestion combinée terroirs/forêts, le PNGT a réalisé l aménagement participatif d une part de la forêt classée de Maro dans la province du Houet, et d autre part de la réserve partielle de Nabéré, de la forêt classée de Dan et de la forêt villageoise de Naborgane dans la province de la Bougouriba. L innovation résidait surtout dans la globalité de l approche qui traitait concomitamment des forêts et des terroirs à travers une approche dite approche terroir qui se définit comme étant une approche de développement rural basé sur la participation et la responsabilisation des communautés rurales pour gérer au mieux les ressources d un espace défini, le terroir, dans un cadre de sécurité foncière afin d assurer la durabilité et d accroître leur valorisation. Le PNGT a permis à des communautés rurales de créer et de gérer des forêts villageoises. Toutefois, la gestion de ces forêts s est vite heurtée à des difficultés du fait de leur taille réduite Le projet de gestion forestière intégrée de Gonsé Le projet de Gestion Forestière Intégrée de Gonsé (GFIG) s exécute depuis Il s est donné comme objectif l établissement des bases permettant une exploitation forestière intégrée et soutenue de la forêt classée de Gonsé (une forêt de 6500 hectares située à une vingtaine de kilomètres à l Est de Ouagadougou ), par : (i) l élaboration des bases de la planification pour une exploitation soutenue de la forêt classée ; (ii) le développement des concepts d intégration de la population aux mesures de protection et d exploitation soutenue de la forêt classée ; (iii) la création des conditions préalables à la mise en œuvre d une exploitation forestière intégrée ; (iv) l élaboration des supports de décision concernant la poursuite du projet. Ce projet qui intervient dans un contexte particulier caractérisé par : une forêt très pauvre où la moyenne standard de volume sur pied est égale seulement à 7m3/ha (Falkenberg et Al, 1996), une pression trop forte du bétail, une exploitation frauduleuse presque persistante, et des populations riveraines longtemps habitués au régime salarial. Après avoir constaté la difficulté de baser la gestion durable de la forêt sur les ressources ligneuses uniquement, le projet a décidé depuis 2001 d élargir le champ de ses préoccupations, en intégrant entre autres une option valorisation des produits forestiers non ligneux, et une option valorisation des ressources fauniques par la création d un parc zoologique Le programme RPTES. Le programme RPTES ou Revue des Politiques et Stratégies dans le sous secteur des Energies Traditionnelles a été conçu à l issue d une évaluation des initiatives prises les programmes et les acteurs du secteur de l énergie. Il a permis d élaborer pour le Burkina Faso un programme d investissement comportant des projets de gestion des ressources forestières, de vulgarisation de sources d énergies alternatives, de recherche sur des substances énergétiques, d économie d énergie, et d appui institutionnel. Depuis l élaboration du programme en 1995, deux projets sont en exécution : - Le projet RPTES phase initiale financé par DANIDA qui a pour objectif le renforcement des capacités des populations rurales à gérer durablement les ressources forestières, tout en

10 10 procédant à une amélioration et une valorisation de la production de bois et de la filière de commercialisation, permettant ainsi un meilleur approvisionnement en combustible ligneux durable et l augmentation progressive du revenu monétaire en milieu rural et urbain. La phase en cours a également comme objectif spécifique l évaluation, la capitalisation, et la diffusion des résultats ainsi que l élaboration de plan d aménagement participatif des forêts. - Le projet AIJ- RPTES Activities Implemented Jointly Régional Program for the Traditional Energy Sector financé par la Norvège à travers la Banque Mondiale dont l objectif est d aider le Burkina Faso à assurer une part importante de sa demande notamment urbaine en combustibles ligneux en progression rapide tout en permettant la préservation du couvert forestier, de la diversité biologique et du potentiel de fixation du carbone de l écosystème. 1.4 Le modèle d aménagement appliqué au Burkina Faso Le modèle d aménagement ou stratégie d aménagement en cours au Burkina Faso comporte deux phases à savoir la phase de mise en aménagement et la phase de gestion forestière. La phase de mise en aménagement correspond à la période au cours de laquelle les actions de définition de la zone à aménager, d information et de sensibilisation, d animation, d organisation, de formation, de cartographie, de définition des unités d aménagement, de définition des régimes sylvicoles, d évaluation des potentialités et des contraintes, de réalisation des études socio économiques, de définition du parcellaire, d élaboration du plan d aménagement et de gestion sont réalisées. La phase dite de mise en aménagement prend fin avec l élaboration et l adoption du plan d aménagement et de gestion. Cette phase est financée par des ressources extérieures à la forêt. Sa durée s étend de deux à trois ans et peut aller à cinq au maximum. La phase de gestion forestière quant à elle correspond à la période de mise en œuvre du plan d aménagement et de gestion. Sa durée se décompose en périodes dont la durée est équivalente à la révolution adoptée pour chaque forêt. Au cours de cette phase, les travaux en cours sont des tâches annuelles d exploitation, de protection, de régénération, suivant les prévisions contenues dans le plan d aménagement et de gestion. Le financement de la phase de gestion forestière est assurée par des ressources provenant de la forêt. Ce financement est notamment assuré par le fonds d aménagement forestier qui est une contribution des membres des GGF, prélevée sur les recettes des produits forestiers commercialisés selon une clé de répartition négociée entre les GGF et les promoteurs de l aménagement. Comme on peut le constater, le modèle d aménagement repose sur deux éléments essentiels qui sont : le fonds d aménagement et le concept de chantier. Le fonds d aménagement qui est une contribution sous forme pécuniaire des membres des GGF sur la vente des produits forestiers exploités dans les forêts en aménagement est l élément central de la gestion forestière. Non seulement il permet d ouvrir des perspectives sur la gestion à long terme par la résolution du problème d après projet, mais il est surtout un outil entre les mains des GGF et des autres structures de gestion des forêts pour assumer leur responsabilité. Le fonds d aménagement forestier est institué par l arrêté inter ministériel en date de novembre 2001 dans tous les projets d aménagement forestier au Burkina Faso ainsi que l exploitation à but commercial des produits forestiers ligneux des forêts de l Etat et des collectivités locales. le taux à prélever sur le prix d achat au producteur par unité de mesure des produits forestiers est déterminé dans le cahier des charges, et que sa fixation doit tenir à la fois compte des charges

11 11 et des profits des producteurs et de la nécessité impérieuse de pérenniser la capacité productrice des forêts génératrices des recette. A titre d exemple, le tableau n 1 ci après indique quelques montants prélevés par des projets d aménagement forestier. Tableau n 1 : Répartition du prix de vente du stère de bois (exemple de quelques projets forestiers) Projet Prix du Rémunération Fonds Permis de Fonds stère de bois de l exploitant d aménagement coupe forestier d investissement villageois Aménagement des forêts naturelles Gestion forestière intégrée de Gonsé PNGT Houet Source : DGEF Le succès remporté par le fonds d aménagement forestier dans les forêts aménagées et surtout l espoir qu il a suscité dans la perspective d une gestion durable des forêts, ainsi que la volonté de réduire la trop grande marge entre les charges des acteurs de la gestion durable et ceux qui pratiquent une exploitation minière ont conduit le gouvernement à généraliser par un arrêté conjoint en date du 8 novembre 2001 la perception du fonds d aménagement forestier dans toutes les exploitations commerciales de produits forestiers ligneux dans tout projet d aménagement participatif des forêts de l Etat et Collectivités Locales au Burkina Faso ainsi que dans toute exploitation à but commercial des produits forestiers ligneux dans les zones non aménagées. L article 7 du dit arrêté dispose que le taux à prélever sur le prix d achat au producteur par unité de mesure des produits forestiers est déterminé dans le cahier des charges, et que sa fixation doit tenir à la fois compte des charges et des profits des producteurs et de la nécessité impérieuse de pérenniser la capacité productrice des forêts génératrices des recettes. L article 8 précise que la gestion du fonds d aménagement forestier est assurée exclusivement par les UGGF dans le cas des forêts aménagées, et par les collectivités locales dans le cadre de l organisation de l exploitation forestière dans leurs zones. Le concept de chantier qui a été adopté jusqu à présent par la grande majorité des projets d aménagement forestier au Burkina Faso est également un pilier essentiel du modèle d aménagement. Le chantier d aménagement forestier se définit comme étant une entité technique et administrative comprenant un ou plusieurs massifs forestiers, administrés par la même structure de direction selon les prescriptions d un plan d aménagement forestier (OUEDRAOGO K. et SOTO FLANDEZ. M., 1992). La notion de chantier intègre à la fois des impératifs d appui aux gestionnaires des forêts par l obligation du recrutement d une direction technique, de partage des ressources entre villages voisins ou associés, d organisation, de financement de la gestion forestière, et de durabilité. Le modèle a eu une adhésion massive qui a permis en quelques années de donner une assise physique réelle à l aménagement forestier au Burkina Faso (voir annexe 3). Ce succès ne doit pas cacher des contraintes dont certaines sont dues au modèle. Un niveau minimal de réserves

12 12 en ressources forestières est indispensable pour participer à l initiative ; condition que beaucoup de villages au Burkina ne peuvent réunir. Il y a également des difficultés d ordre plus général comme la faiblesse des connaissances sur les espèces et les peuplements, la faiblesse voire l absence de valorisation des produits forestiers non ligneux se traduisant par une quasi monoculture de bois de feu, l analphabétisme des acteurs ruraux, etc. CHAPITRE II : LES EXPERIENCES DES DIVERS PROGRAMMES ET PROJETS D AMENAGEMENT FORESTIER Les différents projets exécutés au Burkina Faso ont permis d engranger des acquis à la fois sur le plan des concepts que sur les pratiques. Dans ce chapitre, il sera question des acquis obtenus dans la mise en place des aménagements, des méthodes d inventaire en cours, des plans d aménagement et de gestion, des principaux résultats obtenus que ce soit sur la réduction de la pauvreté, la bonne gouvernance ou la préservation de l environnement, mais aussi des principales difficultés et contraintes identifiées par les acteurs Procédures de mise en aménagement participatif des forêts Selon les rapports techniques de la direction des aménagements forestiers, plusieurs centaines d hectares de forêts sont concernés par l aménagement au Burkina Faso (voir carte n 1 en annexe). Selon les cas on rencontre plusieurs cas de figure dans les procédures de mise en aménagement. C est ainsi que l on peut distinguer : Les zones identifiées par l Etat Ces cas de figure sont les plus nombreux. Dans ce contexte, l Etat à travers les ministères compétents désigne une zone qui pour des raisons diverses justifie un aménagement et recherche les financements nécessaires pour conduire le projet d aménagement en accord avec les populations riveraines. Les raisons de ces choix sont multiples : elles peuvent découler d un schéma directeur, d un constat

13 13 fait par rapport à l ampleur de l exploitation dans la zone, au besoin de préserver des ressources diverses, etc. C est le cas notamment des forêts classées ( Nazinon, Tiogo, Yabo, Maro, Nabéré, Toumousséni, Bissiga, etc.). Dans ce type d aménagement, les objectifs sont surtout définis par l Etat, même si parfois pour des questions d adhésion les concertations avec les populations ont parfois entraîné la redéfinition ou l adaptation de certains objectifs et même des stratégies. Sur le plan purement opérationnel, l initiative provenant de l Etat, les populations n ont pas le choix de la zone d intervention. Leur participation est importante au niveau de la définition des paquets techniques, et des outils, de la conception et de la mise en place des unités d aménagement, et des aspects organisationnels Les zones identifiées par les populations Dans ce cas de figure, ce sont les populations qui demandent à l Etat ou à un quelconque promoteur de les appuyer pour aménager des forêts situées dans leurs terroirs. On peut distinguer deux situations : Première situation : les habitants des villages ont déjà connaissance de ce type d activité à travers des villages voisins. C est notamment le cas des forêts protégées de Sapuy - Bihéa non loin de la forêt classée de Nazinon, d une partie des forêts villageoises de Bougnounou Nébielianayou, de Silli Zawara - Pouni, où les populations ont eu l occasion de connaître l activité à travers les villages voisins déjà concernés par des programmes d aménagement. Ce type de cas se présente presque toujours dans des régions où l aménagement forestier est pratiqué. Deuxième situation : Des communautés villageoises ont inscrit dans leurs plans de gestion de terroirs l aménagement de quelques hectares de forêts. Ces cas malheureusement présentent le plus souvent des problèmes de viabilité car les superficies concernées sont généralement très réduites pour pouvoir générer au profit des populations des avantages significatifs. C est le cas des forêts villageoises délimitées dans les provinces à travers la première phase du PNGT et les projets de développement local. De manière générale, il faut retenir que les coûts actuels de l aménagement ( autour de FCFA par hectare) n étant pas à la portée des populations les cas les plus fréquents d aménagement réussis ont eu pour base de création la rencontre entre les possibilités des promoteurs et les intérêts des populations. Dans les cas où l aménagement intéresse les forêts protégées, la démarche méthodologique globale est la même que dans les forêts classées. La particularité réside dans le fait que les espaces à aménager sont définis par les populations sur la base d un certain nombre de critères conçus par le promoteur, les associations entre villages sont laissées entièrement à l initiative des villages, les superficies à aménager ne sont pas connues à l avance mais sont déterminées par la volonté des villageois, la disponibilité des terres boisées, la connaissance de l activité, la confiance entre le promoteur et les villages, etc. En tout état de cause, les choix de zones à aménager resteront pendant longtemps encore le fruit d une concertation entre les promoteurs et les populations locales. Ceci est d autant vrai que la plupart des Etats ne disposent pas de ressources disponibles et rapidement mobilisables pour répondre aux besoins de financement des communautés. Dans cette perspective, les schémas actuels de financement du développement rural décentralisé peuvent améliorer la

14 14 situation, à condition d améliorer les processus de formulation des plans de gestion des terroirs Méthodes d inventaire. En parlant d inventaire, il faut tout de suite préciser que deux catégories d inventaires sont couramment distinguées à savoir les inventaires cartographiques de l occupation des terres, et les inventaires forestiers Les inventaires cartographiques de l occupation des terres. Ils correspondent à un premier niveau d investigation et d évaluation des ressources forestières. Ils permettent de localiser, de caractériser et de quantifier les superficies forestières au niveaux national, régional ou local. Selon les niveaux d investigation, certains outils sont plus pertinents que d autres. A titre d exemple lorsque les investigations se font à l échelle nationale ou même régionale, il est plus indiqué d utiliser des images satellites dont les échelles les plus courantes à ce jour sont : 1/ et 1/ (de plus en plus, on retrouve des images à grande échelle comme 1/ mais leur utilisation est peu courante). Ces inventaires sont réalisés dans le cas de l élaboration des outils de planification tels que les schémas directeurs, mais en aucun cas ils ne peuvent générer des documents de travail efficaces sur le terrain. Dans le cas des investigations à l échelle locale, les photographies aériennes sont couramment utilisées, car souvent prises à des échelles qui correspondent au niveau de détails voulu aux échelles locales (1/50 000, 1/20 000, 1/10 000, 1/ 5 000). Quels que soient l échelle et l outil de base utilisés, la cartographie de l occupation des terres doit se fonder sur des critères objectivement quantifiables de classification, et nécessairement normalisés au niveau national. Au Burkina Faso, il existe depuis 1996, une Nomenclature nationale pour la constitution de bases de données de l occupation des terres qui devrait en principe être utilisée par tous les producteurs de données cartographiques. Les cartes forestières peuvent donc être réalisées à partir : - d interprétation d images satellites, - d interprétation de photographies aériennes, - Les interprétations peuvent être faites visuellement ou numériquement. Toutes ces méthodes peuvent se compléter utilement. Pour la majorité des cartes utilisées dans les projets d aménagement forestier, le schéma classique qui consiste à interpréter des photographies aériennes est le plus utilisé parce qu il est généralement possible d acquérir les photographies à des échelles raisonnables. L interprétation peut se faire de manière visuelle en utilisant le stéréoscope ou de manière numérique en passant les photographies aériennes au scanner pour les introduire dans une logique de traitement automatique. Les images satellitales sont relativement utilisées en dehors des cas d élaboration de schémas directeurs couvrant de grandes portions du territoire. Cependant, on note ces dernières années un intérêt accru pour ces images d une part à cause des possibilités de traitement automatique que ces images offrent, et d autre part à cause des coûts réduits et des possibilités d en disposer pour plusieurs périodes. De plus en plus, des initiatives de cartographie simplifiée se manifestent çà et là d une part pour réduire le problème des coûts de la cartographie classique, et d autre part pour s assurer

15 15 que les bénéficiaires des programmes participent pleinement et sont en mesure de comprendre et d utiliser les produits. Les initiatives dans ce domaine vont des cartes de terroirs élaborées par les populations au cours des diagnostics conjoints aux cartes élaborées à l occasion de l élaboration de plans d aménagement dits simplifiés. Pour l élaboration de ces dernières, il est utilisé un référentiel comprenant le concept de carte mentale dont l élaboration est sous tendue par le souci que les différents éléments de la carte soient adaptés aux contextes sociaux et physiques, aux perceptions des usagers, et à leur système de référence, et leurs modèles de classification des données, et la délimitation / cartographie des éléments pertinents de l unité à gérer à l aide d un levé au GPS des éléments ou couches que l on aimerait faire figurer sur la carte. Ce système a été initié sous forme d opérations pilotes d élaboration de plans d aménagements simples dans la région du Centre Nord depuis quelques mois seulement (KERKHOFF, P.,2004). L avancement des travaux sur le terrain ne permet pas de tirer des leçons de cette démarche. En tout état de cause, la carte est un élément essentiel de la gestion durable des ressources forestières. Son processus d élaboration peut poser des problèmes matériels, technologiques, financiers, de compréhension et d appropriation par les acteurs, si on tient à utiliser le cheminement classique, d où l intérêt des méthodes simplifiées. Ce qu il faut seulement avoir à l esprit, c est que les différents croquis réalisés au cours des diagnostics conjoints quoique très utiles pour avancer dans la démarche participative ne pourront jamais remplir toutes les fonctions d une carte dont un des avantages réside par ailleurs dans les possibilités de traitement qui lui sont attachées Les inventaires forestiers. Les inventaires sont des opérations de comptage par échantillonnage dont la finalité est de quantifier le potentiel d un espace forestier sur le plan du potentiel ligneux, des espèces en présence, des densités des peuplements, etc. Plusieurs méthodes d inventaire ont été testées au Burkina Faso. Sur le plan de leur portée, on distingue l inventaire forestier national qui a couvert tout le pays ( ), les inventaires régionaux comme celui qui a été réalisé sur environ ha pour l élaboration du schéma directeur d aménagement de ha de forêts pour le ravitaillement de la ville de Ouagadougou en bois de feu et qui a couvert une quinzaine de provinces, les inventaires provinciaux réalisés dans le cadre des schémas provinciaux d aménagement du territoire, enfin les inventaires locaux réalisés à l échelle d une forêt. Au Burkina Faso, la méthode d inventaire le plus couramment utilisé est basée sur les inventaires par placettes avec un dispositif systématique. Elle a été conçue en 1997 (Kaboré, 1997 ). Elle découle des résultats du test d applicabilité de l échantillonnage horizontal par ligne et des expériences acquises dans des inventaires forestiers antérieurs. Elle s inscrit dans le cadre de la recherche des méthodes d inventaire forestier simples d application sur le terrain, mais garantissant une précision satisfaisante des résultats. L inventaire a pour objectif d estimer la quantité de bois de feu sur pied et est systématique à un degré à cause de la simplicité de la mise en œuvre de cette technique de sondage. La démarche méthodologique comprend des indications et des suggestions sur : la planimétrie de la superficie à inventorier, le choix de la technique d échantillonnage, la forme et la dimension de la placette, la détermination de la taille de l échantillon selon la précision recherchée, la définition du maillage, la mise en place du dispositif de sondage, la récolte des données sur des supports dont la complexité dépend des sujets d intérêt et des objectifs de l inventaire, et la saisie et le traitement des données à l aide d un logiciel approprié.

16 16 Pour pouvoir déterminer les volumes sur pied, l élaboration d un tarif de cubage est indispensable pour la forêt inventoriée. A défaut, on veillera à utiliser un tarif réalisé pour une forêt dont les conditions sont très proches de la forêt à inventorier. Dans le cadre de l élaboration des plans d aménagement simplifiés, l utilisation de la méthode d inventaire dite du quatrième arbre est en cours dans quelques forêts dans la région du Centre Nord. Les résultats provisoires issus de l utilisation de cette méthode dans deux forêts sont peu satisfaisants quoique l on ne peut pas dire qu il s agit d une mauvaise application de la méthode ou de son inadaptation. Aujourd hui, il y a une véritable polémique autour des inventaires forestiers au Sahel. Cette polémique met en opposition : (i) ceux qui pensent que la connaissance de l état et de la situation des ressources et de leur contexte est une donnée indispensable pour une bonne planification de la gestion de ces forêts qui sont à buts multiples. Ils estiment notamment comme Bellefontaine et Al (1997) que dans l aménagement forestier, la simple fixation d assiettes de coupe ne constitue pas un aménagement suffisant, et que ce type de démarche peut éventuellement constituer une première approche d aménagement, la connaissance des volumes existants, de l accroissement et du prélèvement acceptable fait partie des éléments nécessaires et permet de faire bien mieux qu un aménagement par simple contenance. Ils concluent en disant que l aménagement dit par contenance ne peut pas être qualifié d aménagement durable et n offre aucune garantie de pérennité ni au peuplement forestier ni à sa diversité biologique. (ii) et d autres qui pensent que la faible valeur économique des formations au Sahel ne justifient pas les efforts financiers consentis pour la réalisation des inventaires, et si la finalité d un inventaire est de connaître les potentialités en bois, les méthodes classiques de mesure des volumes des bois sur pied ne sont pas adaptées aux milieux soudano sahéliens : le volume de bois dans le houppier est difficilement évaluable et difficile à modéliser en raison de l importance de l hétérogénéité spécifique (BELLEFONTAINE et Al, 1997). Sur le plan conceptuel, l inventaire a pour but de fournir au gestionnaire des données objectives sur la ressource tant quantitatives que qualitatives et surtout, il permet de mieux connaître la forêt, de la décrire dans ses aspects les plus divers (sols, strate herbacée et arborée, biodiversité, etc.) et d en donner une image nuancée au travers de ses zones de richesses et de carences. Ces informations sont nécessaires pour concilier ressource, besoin, et aménagement durable. Dans ce contexte, la nécessité de l inventaire ne peut être discutée. Le souci des acteurs doit s orienter vers la recherche et l adaptation de nouvelles méthodes qui pourraient garantir des résultas satisfaisants tout en restant accessibles sur le plan des coûts et des l applicabilité. Sur ce sujet, des initiatives sous régionales doivent être prises pour permettre d avancer rapidement dans un cadre concerté La définition des plans d aménagement. Tous les documents officiels, et en particulier le code forestier disent clairement que l exploitation d une forêt ne peut se faire en dehors d un plan d aménagement approuvé par l autorité compétente. Par le passé, cette disposition était appliquée à la lettre. La procédure d élaboration des plans d aménagement et de gestion était indiquée dans la méthodologie d évaluation des terres appliquée à l aménagement forestier. Elle comprenait les opérations ci après : délimitation et bornage et cartographie de la forêt, l inventaire forestier, les études socio économiques, l élaboration du plan d aménagement, la recherche des moyens de mise

17 17 en œuvre du plan d aménagement. Cette méthodologie dont la démarche schématique se trouve en annexe 2 du présent document a été appliquée pour quelques forêts à titre pilote mais n a jamais abouti. En plus de la rigueur de la méthode, l ensemble des moyens matériels et humains nécessaires n a jamais pu être réunis. A partir des années 1990, avec l évolution du concept d aménagement participatif, une autre méthodologie a été conçue notamment dans le cadre du projet aménagement des forêts naturelles et la production de bois PNUD/FAO/BKF/89/011 (un résumé de la démarche opérationnelle se trouve en annexe 1). La particularité de cette méthode a résidé dans les éléments ci après : la participation paysanne doit démarrer dès la définition des objectifs, les activités pour lesquelles, un compromis a été trouvé sur le plan technique et méthodologique ainsi que les formations qu elles requièrent peuvent être réalisées, parallèlement aux études, les questions techniques et les régimes de gestion sont préalablement discutées au sein des acteurs de terrain (techniciens et paysans), etc. La conséquence de cette démarche est que le plan d aménagement et de gestion qui en découle est un document qui a bénéficié du consensus des acteurs de terrain et que les conditions organisationnelles, techniques, et financières de sa mise en œuvre sont créées au cours de la mise en aménagement. La procédure d adoption des plans d aménagement et de gestion a été régie par la loi portant réorganisation agraire et foncière jusqu en Le code forestier paru en 1997 dispose que les plans d aménagement forestiers sont adoptés par le ministre chargé des forêts pour les forêts classées de l état et par l autorité compétente des collectivités territoriales pour les autres forêts du domaine public. Sur la base des dispositions de ces deux textes de loi, le gouvernement a conçu une procédure d adoption des plans d aménagement qui implique à la fois les collectivités locales, les cadres provinciaux et régionaux d aménagement du territoire, la commission nationale d aménagement du territoire et les cadres spécifiques de concertation comme le Comité National d Aménagement des Forêts. Tout comme la question des les inventaires forestiers, la controverse sur la gestion durable des ressources forestières repose sur le concept de la simplification de l aménagement forestier. Pour certains, les aménagements pratiqués aujourd hui sont très coûteux, d autres estiment que la démarche quoique dite participative est inspirée d une logique de technicien qui empêche la pleine participation des populations rurales, d autres encore estiment que les plans d aménagement issus de la démarche pratiquée au Burkina Faso aujourd hui sont des documents complexes impossibles à maîtriser par les populations rurales, et truffés de restrictions et de mesures inutiles (critères de martelage, parcellaires, la nécessité d une équipe technique, etc.), donc ne responsabilisent pas suffisamment les populations rurales. Par contre, il existe aussi des milieux où l on pense que les approches actuelles donnent trop de responsabilités aux populations par un mécanisme qui consiste purement et simplement à dessaisir le technicien des questions techniques. Les discussions sur la participation et la responsabilisation sont loin d être achevées en la matière. Ce qui paraît essentiel à retenir, c est que la simplification de l aménagement présentée comme un objectif a l inconvénient d inspirer un certain nombre de comportements qui foulent au pied des concepts essentiels tels que la participation et la durabilité. En effet, pour certaines opinions, la gestion participative achevée est synonyme d absence de techniciens, l aménagement forestier doit se réaliser en ne retenant que les avis des populations sans interférences des techniciens, etc., alors que le développement participatif par essence fait appel à plusieurs acteurs ayant chacun son rôle à jouer (Yaméogo, D., 1996). La participation entendue comme telle ne saurait se décréter ni être sollicitée partout de la même manière. L essentiel est que l ensemble des acteurs s efforce de contribuer à ce que les conditions de la participation qui sont entre autres la reconnaissance des responsabilités et des droits des populations, l implication des communautés de base à toutes les étapes des processus de mise en place des projets villageois, l existence d organisations paysannes viables, la prise en compte des réalités du milieu,

18 18 l existence de techniciens avec des attitudes et des comportements compatibles avec l approche participative, la contractualisation, la circulation de l information, etc. soient réunies. En ce qui concerne particulièrement l aménagement forestier, les efforts devraient tendre vers la définition de critères et indicateurs dont la pertinence serait reconnue par l ensemble des acteurs et de s organiser pour veiller à leur mise en œuvre. Les questions de coûts qui sont incriminées aujourd hui pourront être mieux approchées d une part par le professionnalisme des acteurs, et d autre part par une meilleure compréhension de l aménagement forestier les résultats obtenus en matière de lutte contre la pauvreté. Il n est pas toujours aisé d estimer la contribution des ressources forestières à l économie nationale, a fortiori à la lutte contre la pauvreté. En ce qui concerne les aménagements forestiers, aucune étude globale d ampleur nationale n a été réalisée à ce sujet. Pour approcher donc les résultats obtenus en matière de réduction de la pauvreté à travers les projets et programmes de gestion forestière décentralisée, nous nous contenterons de certains cas illustratifs à l échelle locale, et nous terminerons par des informations globales tirées des rapports officiels du service forestier : Une étude de l impact économique réel sur les ménages ruraux des zones d influence des chantiers d aménagement forestier de la région de Ouagadougou, réalisée en 1998 (Thiam A T., 1998), a donné les résultats suivants : - accroissement du niveau des revenus monétaires : FCFA par tête d habitant par an pour les ménages partenaires de l aménagement participatif des forêts, contre FCFA par personne par an pour les ménages non partenaires, - accroissement du niveau d auto - production (céréales, huiles végétales, produits d élevage, etc.) : la contrepartie monétaire de l auto production pour l auto consommation est évaluée en moyenne au prix du marché rural, à FCFA/ personne/ an pour les ménages partenaires contre FCFA/personne/an pour les ménages ne participant pas à l aménagement participatif des forêts, - accroissement de la part des revenus dus à la gestion forestière : FCFApar personne par an, - accroissement du niveau d équipement et de thésaurisation : les ménages partenaires de l aménagement des forêts sont relativement plus dotés en équipements modernes d éclairage (lampes à pétrole, torches à piles), de cuisson des aliments (fourneaux à gaz), et en équipements agricoles (animaux de trait, charrues, semoirs, intrants, etc.) Dans la région de Bobo Dioulasso, le revenu d un exploitant forestier membre des GGF varie entre FCFA et FCFA par campagne. A ce propos, le témoignage suivant, donné par un groupe de notables et de responsables du GGF de Kadomba ayant participé à une revue conjointe du PNGT en dit long sur la contribution de l aménagement participatif des forêts à l amélioration des conditions de vie des partenaires ruraux, donc à la lutte contre la pauvreté : Toutes les personnes qui ont participé aux activités du projet ont remarqué un changement dans leurs conditions de vie. Par exemple, pour la coupe du bois qui touche plus de 100 personnes dans notre village, une femme qui exploite le bois peut avoir plus de FCFA pour l année, alors que son mari ne pouvait pas lui donner FCFA. Une étude d impact sur la bonne gouvernance locale, la participation et la gestion des ressources naturelles dont les ressources forestières a été réalisée en 2000 au Burkina Faso.

19 19 Elle a confirmé la contribution des revenus forestiers à l amélioration des conditions individuelles ou familiales de vie des exploitants forestiers et à l investissement dans l agriculture et l élevage. En effet, à travers les pourcentages de réponses recueillies lors d une enquête réalisée pour les besoins de l étude, les personnes interrogées, membres des GGF des régions de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso, apprécient positivement cette contribution. Les avis de ces personnes sont consignés dans le tableau n 2 ci après. Tableau n 2 : Appréciation de la contribution des revenus forestiers par les producteurs. Avantages apportés par l aménagement forestier Bénéficiaires participatif Membres des GGF Ménages Revenus des membres des GGF accrus 92% 96% Aides à la résolution de conflits antérieurs 42% 38% Aide à la scolarisation des enfants 79% 54% Aide à l amélioration de la santé de la famille 79% 74% Autres effets positifs 58% 28% Amélioration du niveau technique du producteur 58% 44% Amélioration du niveau d équipement du producteur 58% 48% Amélioration du niveau d équipement du ménage 21% 47% Diminution de l exode ou de l immigration saisonnière 38% 29% Effets positifs sur la production agricole 92% - Effets positifs sur l élevage 83% - Aucun avantage 4% - Source : Kaboré. C., 2000 De même, et toujours selon les résultas de la même enquête, la contribution spécifique du Fonds d Investissement Villageois ou encore appelé fonds de roulement des groupements au développement local dans divers domaines est appréciable, comme en témoignent les pourcentages de réponses ci après : - Amélioration des infrastructures scolaires 67% - Amélioration des infrastructures sanitaires 71% - Amélioration des infrastructures routières 21% - Développement commercial du village 00% - Développement social du village 88% - Développement culturel du village 58% Source : Kaboré. C., 2000 Dans une vue plus globale, si on se réfère aux chiffres fournis par la direction technique chargée des aménagements forestiers au Burkina Faso, la production annuelle provenant des chantiers d aménagement forestier et assimilés se chiffrait pour l année 2003 à stères de bois. En considérant cette production, on peut estimer globalement l apport financier entre les acteurs locaux, l état, et les partenaires extérieurs ainsi que l indique le tableau n 3 ci - après. Tableau n 3 : répartition des recettes provenant de l exploitation du bois dans les zones aménagées (cas de l année 2003). Rubrique Valeur Valeur totale par an

20 20 (FCFA par stère ) ( FCFA) Prix de vente bord de piste Rémunération directe des membres des GGF Taxes versées au Trésor Public Fonds d Investissement Villageois Fonds d Aménagement Forestier Chiffre d affaire des commerçants grossistes Source : rapport d activités 2003 de la DAFOR. En dehors de ces contributions, il faut ajouter la création d emplois ruraux au profit des partenaires du programme, la création d emplois permanents pour des cadres et des agents d exécution, la création d emplois urbains pour les commerçants, les chauffeurs de camions, les manutentionnaires, les détaillants, les fendeurs de bois et autres. La contribution réelle de l aménagement forestier à la lutte contre la pauvreté est énorme, qu il s agisse du milieu rural ou urbain. L importance de cette contribution ne doit cependant pas conduire à oublier que des difficultés importantes restent à être traitées. En effet, tous les aménagements réalisés au Burkina Faso sont à objectif de production de bois, notamment du bois de feu, et dans une moindre le bois de service, alors que d autres richesses contenues dans ces forêts pouvaient être valorisées au même titre que le bois de chauffe. On citera les produits forestiers non ligneux d origine végétale comme les fruits, fleurs, feuilles, tanins, résines, écorces, etc., et les produits forestiers non ligneux d origine animale, et le bois d œuvre et d artisanat. Ces produits dans la majorité des cas ne sont pas valorisés dans le cadre de l aménagement forestier, ou le sont sous des formes marginales et informelles difficiles à maîtriser donc à organiser et à améliorer. Ces dernières années, plusieurs initiatives se sont manifestées pour la promotion de la valorisation des produits non ligneux. C est le cas du projet de gestion forestière intégrée de Gonsé et du projet RPTES Phase initiale qui ont conçu d importants volets de soutient à la promotion des produits forestiers non ligneux, et du projet gestion des forêts dans la Comoé (financement JICA) qui concentre ses activités sur la recherche des meilleures voies pour la gestion durable des peuplements à bois d œuvre. La valorisation de ces produits en même temps qu elle va améliorer le revenu des gestionnaires conduira en outre à l élargissement de la part de contribution à la gestion durable, qui peut à terme contribuer à relever la part de revenu dus aux autres produits, améliorer et sécuriser les prélèvements, et réduire la pression relative sur certaines produits ou types de produits. C est dans cette perspective que les directions techniques des chantiers doivent jouer pleinement leur rôle de concert avec les UGGF, le service forestier, les ONG, et les projets ou programmes les résultats obtenus en terme d apprentissage de la bonne gouvernance On peut approcher la question de l amélioration de la gouvernance locale au niveau des systèmes collectifs de gestion des ressources forestières, le fonctionnement des organisations locales, et l évolution du statut de membre de GGF : - Au niveau de la gestion collective des ressources naturelles, il est facile de constater que dans plusieurs départements impliqués dans la gestion durable des forêts, il existe une réglementation collective de la migration et du pastoralisme ; - Le fonctionnement des organisations villageoises comme les GGF et inter villageoises comme les UGGF n est certainement pas à la hauteur des attentes des promoteurs de

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