Neurobiologie des addictions

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Neurobiologie des addictions"

Transcription

1 Neurobiologie des addictions Daniele Zullino Médecin chef de service Service d addictologie Département de Santé mentale et psychiatrie Hôpitaux Universitaires de Genève Faculté de médecine, Université de Genève Centre collaborateur OMS pour l enseignement et la recherche sur les addictions

2 causalité Effets hédoniques Effets addictifs

3 Hypothèses hédoniques Ressent peu de plaisir consommation pour avoir davantage d effet hypohédonique Ressent beaucoup de plaisir consommation parce que beaucoup d effet hyperhédonique

4 Euphorie sous cocaïne 40 mg iv 0,4 mg/kg inhalée Newton et al., 2005 Sofuoglu et al., 2003

5 Effets subjectifs et risque addiction Lambert et al., 2006 Plaisir Addiction

6 Noyau accumbens

7 Les Hedonic Hot Spots Berridge et al., 2009; Pecina et al., 2005 Smith & Berridge, 2005; Smith & Berridge, 2007

8 Zones hédoniques vs addictives Berridge et al., 2009; Pecina & Berridge, 2005

9 Effets hédoniques Addiction? Probabilité comportement Plaisir par le comportement t

10 Dissociation hédonique Probabilité comportement Plaisir par le comportement t

11 Comportements appétitifs vs consommatoires Appétitifs Consommatoires

12 Dépendance Addiction Tolérance Sevrage

13 Dépendance Addiction Comportement mal adapté Focalisation croissante sur recherche et consommation Négligence comportements alternatifs Perte de contrôle (automatisation)

14 Dépendance Addiction Comportement mal adapté Focalisation croissante sur recherche et consommation Négligence comportements alternatifs Perte de contrôle (automatisation)

15 Homéostasie Développement Homéostasie Nouvelle norme Feedback négatif Feedbacks positifs Norme Feedback négatif

16 Les feed-backs négatifs But : maintenir système dans normes, s opposer à sa tendance naturelle à évoluer Produit stabilité (homéostasie) positifs But : changer normes Engage système dans processus changement (croissance/développement)!!! Source cercles vicieux paralysie système par épuisement par impasse

17 La carrière du patient addict Initiation Consommation hédonique Addiction Contexte «Plaisir» Automatisation

18 Attentional Bias

19

20 Non-automatique automatique Rapidité Variabilité Déclenchement par stimulus contrôle Exécution aisée conscience

21 LA METAPHORE DES ORNIERES

22 LA METAPHORE DES ORNIERES Le fond La vulnérabilité

23 LA METAPHORE DES ORNIERES Fréquence traffic Fréquence consommations

24 LA METAPHORE DES ORNIERES Poids du véhicule Renforcement

25 Avantage évolutionnaire de l automatisation

26 Avantage évolutionnaire de l automatisation Mort Stimulus salient Comportement Survie Renforcement Vaut la peine

27 Stimuli salients Sexualité Nourriture centre du renforcement Danger Douleur automatisation Action (comportement, pensée, émotion) Nouveauté Situations sociales

28 Opiacés Nicotine centre du renforcement Cocaine Alcool THC Amphétamines automatisation Action (comportement, pensée, émotion)

29 Dopamine et renforcement Substance Dépletion dopaminergique

30 Stimulation VTA et renforcement

31 Noyeau accumbens

32 Libération dopamine N.accumbens

33 Libération dopamine N.accumbens Becker et al., 2001 Stimuli sexuels

34 Libération dopamine N.accumbens Hajnal et al., 2004

35 Libération dopamine N.accumbens Legault & Wise, 2001 Nouveauté

36 Libération dopamine N.accumbens Hemby et al., 1997 Cocaine

37 Libération dopamine N.accumbens Tanda et al., 1997 Héroïne

38 Libération dopamine N.accumbens Di Chiara & Imperato, 1988

39 Libération dopamine N.accumbens Di Chiara & Imperato, 1988

40 Libération dopamine N.accumbens Tanda et al., 1997 Cannabis

41 Libération dopamine N.accumbens Fu et al., 2000 Nicotine

42 Libération dopamine N.accumbens Kiianmaa et al., 1995 Alcool

43 Diazepam DA dans NAcc! Rada & Hoebel, 2005

44 Comportement associé Prise substance addictive Corrélation temporelle Renforcement

45 Activation noyau accumbens Karama et al., 2002 Film érotique

46 Activation noyau accumbens Killgore et al., 2003 Aliments hypercaloriques

47 Activation noyau accumbens Garrett & Maddock, 2006 Images dégoutantes

48 Activation noyau accumbens Jensen et al., 2003 Douleur

49 Activation noyau accumbens Rilling et al., 2002 Interaction sociale (partner humain vs partner ordinateur)

50 Activation noyau accumbens Breiter et al., 1997 Cocaine

51 Activation noyau accumbens Kareken et al., 2004 Odeur alcool

52 Cravers chocolat vs. Non-cravers Rolls & McCabe, 2007 Chocolat en bouche Vue de chocolat Activation chez les cravers

53 Femmes obèses vs. contrôles Stoekel et al., 2008

54 Femmes obèses vs. contrôles Stoekel et al., 2008

55 BMI et activation striatum Kiefer & Grosshans, 2009 Obèses vs. Contrôles Corrélation avec BMI

56 PFC NAcc VTA GABA Dopamine Glutamate output

57 Récepteurs glutamate

58 Récepteurs glutamate Lin et al.,, 2004 NMDA AMPA-R antibodies

59 Récepteurs glutamate Mangiavacchi & Wolf, 2004 NMDA NMDA+ Agoniste D1 Contrôle

60 Développement addiction Expression addiction Modulation NMDA Modulation AMPA

61 Impact pharmacocinétique C t ma x t½ C max t

62 Impact pharmacocinétique syndrome sevrage renforcement

63 «Milieu» Thérapie Comportements Contexte Comportements Contexte Consommation opiacé Consommation opiacé Renforcement Renforcement

64 Homéostasie Développement Homéostasie Nouvelle norme Feedback négatif Feedbacks positifs Norme Feedback négatif

65 Homéostasie Feedback négatif Développement Homéostasie Norme Feedbacks positifs Feedback négatif Nouvelle norme

66 Objectif thérapeutique Automatisme Choix

67 La carrière du patient addict Initiation Consommation hédonique Addiction Contexte «Plaisir» Automatisation

68 Les tâches du dealer Initiation Consommation hédonique Addiction Rend la Rend la Contexte «Plaisir» Automatisation consommation Rend le produit consommation addictive désirable plaisante

69 Les tâches de l anti-dealer Initiation Consommation hédonique Addiction capacités Rend la de Rend la Contexte «Plaisir» Automatisation Rend le consommation produit Contrecarre le décision consommation plaisir rationnelle addictive révulsant désirable plaisante

70 La carrière thérapeutique Initiation Consommation Consultations hédonique répétées Habiletés Addiction alternatives Contexte «Plaisir» Automatisation

71 Les ateliers de l'addictologie soutenus par le Programme de promotion de l'ofsp "Formation continue dans le domaine des dépendances" Introduction aux approches orientées solutions en addictologie 2-3 décembre 2010 Addiction et obligation de soin: de la contrainte à la motivation février 2011 Gestion du stress et de l anxiété chez le sujet dépendant et Pharmacologie en alcoologie pour les non médecins Addiction au féminin Inscriptions en ligne: /inscription_addictologie.html

72 Service d addictologie WHO collaborating center

73 Addiction: Modèles Moral Faux Comportemental Habitude Spirituel Vide Psychologique Impulsivité Médical Maladie

74 Addiction, une maladie Corrélats biologiques Signes et symptômes Evolution et pronostic Traitement améliore outcome

75 Jurisprudence TFA COSTE & OFSP, 1998 TFA considère dépendance comme une maladie TFA exclut néanmoins que dépendance puisse justifier à elle seule une invalidité

76 Conseil fédéral Réponse à motion Gross Jost, 1998 syndrome de dépendance peut constituer une invalidité

77 AI et toxicodépendance Dr Lukas Bohny, Chef de section de l'ofas Journée GREA, Maladie Addiction = Maladie Problème social Déprivation sociale Incapacité de gain Incapacité de gain Incapacité de gain AI

78 Jurisprudence actuelle Addiction Addiction Comorbidité Tribunal fédéral {T 0/2}9C_395/2007 Arrêt du 15 avril 2008 IIe Cour de droit social Comorbidité Addiction AI

79 Analogie diabète AI Dr Lukas Bohny, Chef de section de l'ofas Journée GREA, Dysfonction métabolique Dysfonction cérébrale séquelles Incapacité de gain Incapacité de gain séquelles

80 Analogie diabète raisonnable? AI Dysfonction métabolique Incapacité de gain séquelles Dysfonction cérébrale Incapacité de gain séquelles

81 Analogie diabète raisonnable? Incapacité de gain? Dysfonction cérébrale

82 La responsabilité personnelle?

83 Loi fédérale sur l assuranceinvalidité (LAI) Art. 7 Obligations de l assuré L assuré doit entreprendre tout ce qui peut être raisonnablement exigé de lui pour réduire la durée et l étendue de l incapacité de travail (art. 6 LPGA45) et pour empêcher la survenance d une invalidité (art. 8 LPGA) L assuré doit participer activement à la mise en œuvre de toutes les mesures raisonnablement exigibles contribuant soit au maintien de son emploi actuel, soit à sa réadaptation à la vie professionnelle ou à l exercice d une activité comparable (travaux habituels). Il s agit en particulier: de traitements médicaux au sens de l art. 25 LAMal46.

84 Concept exigibilité Olivieri et al., 2006 Comportement que l on est en droit d attendre d une personne assurée Implique éventuellement des désagréments / sacrifices Assurance ne peut formuler exigences supérieures à la moyenne Exigence doit être compatible avec atteinte santé, aptitudes et capacités personnelles

85 Addiction et décisions? Initiation Consommation hédonique Addiction Contexte «Plaisir» Automatisation

86 Quelle décisions pourrait-on exiger? Début consommation Poursuite consommation Début traitement Poursuite traitement Réflexion dialectique Automatismes Réflexion dialectique possible Réflexion dialectique possible?

87 Risque initiation: NCS Wagner & Anthony, 2002

88 Risque Addiction: NCS Wagner & Anthony, 2002

89 Risque Addiction: NCS Wagner & Anthony, 2002

90 Objectif stratégique Stratégie Objectif tactique Tactique

91 Modélisation des approches Stratégie Tactique Objectif tactique Tactique Objectif tactique Objectif stratégique

92 Abstentionnisme radical Stratégie Abstinence Sevrage Tactique Abstinence Objectif tactique Prévention rechute Tactique Abstinence Objectif tactique Objectif stratégique Abstinence

93 Réduction des risques radical Stratégie Réduction risques Salle consommation Apprentissage injections Distribution seringues partage seringues Objectif stratégique Réduction risques

94 Réduction risques par désespoir Stratégie Priorisation abstinence Sevrage Echec Abstinence Objectif stratégique prioritaire Abstinence Objectif stratégique de deuxième choix Réduction risques

95 Abstentionnisme opportuniste Stratégie Priorisation réduction risques Objectif stratégique prioritaire Réduction risques Si motivation Sevrage Abstinence Objectif stratégique secondaire possible Abstinence

96 Abstentionnisme intégratif Stratégie Abstinence `Réduction risques Tactique!!! Alliance thérapeutique Objectif tactique Sevrage Abstinence Objectif stratégique Abstinence

97 Réduction des risques intégrative Stratégie Réduction risques Distribution seringues Sevrage partage seringues Abstinence Objectif stratégique Réduction risques

98 Gradualisme Création continuum Utilisation meilleurs éléments des deux paradigmes Kellog, 2003; Marlatt, 1996, 1998a, 1998b; Marlatt & Kilmer, 1998; Marlatt, Larimer, et al., 1993; Marlatt, Somers,& Tapert, 1993; Marlett et al., 2001

99 Objectifs progressifs Kellogg, 2003 Cadre temporel Survie Maintien santé Amélioration immédiat long terme Approche basée sur distribution matériel et dissémination savoir Relation thérapeute - patient

100 Gradualisme Gradualisme Tactique Distribution seringues Sevrage Objectif tactique partage seringues Abstinence Réduction des risques Abstinence

101 Politique des 4 piliers Traitement Prévention Réduction des méfaits Répression

102 Objectifs addictologie? Abstinence Réduction risques Pour aller oú?

103 Liberté négative vs. positive Liberté négative Liberté positive

104 Addictologie existentialiste Addictologie existentialiste `Réduction risques` `Abstinence` Empowerment existentialiste Créative Réparative Liberté négative Liberté positive

105 14-18 Oct 2012, Geneva WHO

106 Service d addictologie WHO collaborating center

Les cyberaddictions. Daniele Zullino Médecin chef de service Privatdocent Faculté de Médecine UNIGE. Service d addictologie

Les cyberaddictions. Daniele Zullino Médecin chef de service Privatdocent Faculté de Médecine UNIGE. Service d addictologie Les cyberaddictions Daniele Zullino Médecin chef de service Privatdocent Faculté de Médecine UNIGE Centre collaborateur OMS pour la recherche sur les addictions Agenda C est quoi une addiction? L addiction

Plus en détail

LES ADDICTIONS. Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France. le 15/04/11

LES ADDICTIONS. Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France. le 15/04/11 LES ADDICTIONS Docteur Sandrine TRAPE Chef de Clinique Assistante en Psychiatrie CHU de Fort de France Du produit à l addiction Auparavant l accent était mis sur la substance alcool/drogue qui était diabolisée

Plus en détail

Se libérer de la drogue

Se libérer de la drogue Chacun doit savoir qu il peut se libérer de la drogue à tout moment. Se libérer de la drogue Je ne maîtrise plus la situation Longtemps encore après la première prise de drogue, le toxicomane croit pouvoir

Plus en détail

LE JEU EXCESSIF. Dr Christine Davidson M.Philippe Maso. Décembre 2011

LE JEU EXCESSIF. Dr Christine Davidson M.Philippe Maso. Décembre 2011 LE JEU EXCESSIF Dr Christine Davidson M.Philippe Maso Décembre 2011 Qu est-ce qu un Joueur Occasionnel? Joue pour le plaisir Accepte de perdre l argent misé. Ne retourne pas pour se refaire. Joue selon

Plus en détail

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité!

testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! : t i u t a r g t i Extra testez-vous! Préparez vos partiels en toute sénérité! Enoncé Un fan de casino Vous êtes praticien dans la belle ville d Enghien (célèbre pour son casino ). Vous recevez Joël 43

Plus en détail

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?»

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?» Les multiples facettes du jeu Québec, 30 mai 2012 «Les jeux en ligne, quelle influence en France?» M. Grall-Bronnec, G. Bouju, M. Lagadec J. Caillon, J.L. Vénisse Le contexte des jeux de hasard et d argent

Plus en détail

Plan et résumé de l intervention de Jean-Philippe Dunand

Plan et résumé de l intervention de Jean-Philippe Dunand Faculté de droit Prof. Jean-Philippe Dunand Prof. Pascal Mahon Avenue du 1 er -Mars 26 CH-2000 Neuchâtel Tél. ++41 32 718.12.00 Fax ++41 32 718.12.01 Centre d étude des relations de travail (CERT) Neuchâtel,

Plus en détail

ASSURANCE-INVALIDITE Notions de bases

ASSURANCE-INVALIDITE Notions de bases L Assurance-Invalidité (LAI) ASSURANCE-INVALIDITE Notions de bases 1. Quelques principes importants de l AI 2. La 5 ème révision de l AI (01.01.2008) service social 1 service social 2 L Assurance-Invalidité

Plus en détail

Critères de l'addiction et de la dépendance affective chez la victime de manipulateur pervers narcissique

Critères de l'addiction et de la dépendance affective chez la victime de manipulateur pervers narcissique Critères de l'addiction et de la dépendance affective chez la victime de manipulateur pervers narcissique Dépendance de la victime à une illusion, un fantasme Ces critères ont été élaborés par Goodman

Plus en détail

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie

Nouvelles addictions. Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Nouvelles addictions comportementales Dr Marie VERSCHAVE Praticien hospitalier Service de médecine interne E et addictologie Item N 77. Addictions comportementales Diagnostiquer, évaluer le retentissement

Plus en détail

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif Isabelle Cyr, B.sc. Psychologie. B.sc. Service social. T.s. Thérapeute Josée Dostie, B.A. Psychologie. Thérapeute

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

Le droit au salaire en cas d empêchement non fautif de travailler

Le droit au salaire en cas d empêchement non fautif de travailler Le droit au salaire en cas d empêchement non fautif de travailler Art. 324a CO 1 Si le travailleur est empêché de travailler sans faute de sa part pour des causes inhérentes à sa personne, telles que maladie,

Plus en détail

LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent)

LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent) LA PRISE EN CHARGE COGNITIVE ET COMPORTEMENTALE DU JOUEUR PATHOLOGIQUE (Jeux de hasard et d argent) Colloque Européen et International THS 10, le 14 octobre 2011 Marthylle LAGADEC Marie GRALL-BRONNEC,

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Plan de la présentation Introduction présentation La réalité virtuelle pour le jeu pathologique

Plan de la présentation Introduction présentation La réalité virtuelle pour le jeu pathologique Le monde virtuel au service de la prévention de la rechute du jeu pathologique Stéphane Bouchard, Ph.D., Lucie Laniel, Lynda Poirier Isabelle e Cyr, Josée Dostie, Geneviève e emorency oe cyet Cathy Tétreault

Plus en détail

Stress des soignants et Douleur de l'enfant

Stress des soignants et Douleur de l'enfant 5e rencontre francophone Suisse et France voisine de la douleur chez l enfant Stress des soignants et Douleur de l'enfant Céline ROUSSEAU-SALVADOR Psychomotricienne - Psychologue Clinicienne Service d

Plus en détail

Drug Misuse and Treatment in Morocco

Drug Misuse and Treatment in Morocco Drug Misuse and Treatment in Morocco Fatima El Omari Centre National de Traitement, de Prévention et de Recherche en Addictions, Hôpital Arrazi, CHU Rabat-Salé, Maroc Morocco AFRIQUE Le Maroc Population:

Plus en détail

Dangers potentiels d Internet et des jeux en ligne

Dangers potentiels d Internet et des jeux en ligne Le Conseil fédéral Dangers potentiels d Internet et des jeux en ligne Rapport du Conseil fédéral en réponse aux postulats Forster-Vannini (09.3521) du 9.6.2009 et Schmid-Federer (09.3579) du 10.6.2009

Plus en détail

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI? LA MÉTHAMPHÉTAMINE est un produit stupéfiant illicite, synthétisé à partir de substances chimiques, également connu sous le nom de «crystal» ou «crystalmet», «ice»,

Plus en détail

En 1949, Camel, une marque de

En 1949, Camel, une marque de L arrêt tabagique Claude Patry, M.D. En 1949, Camel, une marque de cigarettes, produisait une publicité télé montrant un médecin fort occupé à faire ses visites à domicile. De retour à son bureau, il s

Plus en détail

Circulaire sur l invalidité et l impotence dans l assurance-invalidité (CIIAI)

Circulaire sur l invalidité et l impotence dans l assurance-invalidité (CIIAI) Circulaire sur l invalidité et l impotence dans l assurance-invalidité (CIIAI) Valable à partir du 1 er janvier 2012 318.507.13 f 11.11 2 Remarques préliminaires La nouvelle édition de la présente circulaire

Plus en détail

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises 1 Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises Luca Fumagalli Adjoint au chef du Service des établissements spécialisés et délégué du canton au groupe d accompagnement

Plus en détail

Projet de coordination de la prise en charge des personnes souffrant d addiction aux drogues illégales et à l alcool 1

Projet de coordination de la prise en charge des personnes souffrant d addiction aux drogues illégales et à l alcool 1 Direktion für Gesundheit und Soziales GSD Route des Cliniques 17, 1701 Fribourg T +41 26 305 29 04, F +41 26 305 29 09 www.fr.ch/dsas Projet de coordination de la prise en charge des personnes souffrant

Plus en détail

Douleur et gestion de la douleur. Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au

Douleur et gestion de la douleur. Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au Douleur et gestion de la douleur Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au French - Pain Management Department of Health and Ageing Financé par le gouvernement

Plus en détail

"La santé des étudiants en 2013"

La santé des étudiants en 2013 1 Dossier de Presse "La santé des étudiants en 2013" 8 ème Enquête Nationale 1999 2013 Enquête Santé MGEL Depuis plus de 60 ans, à l écoute des étudiants 2 Sommaire EmeVia et les mutuelles étudiantes de

Plus en détail

Les recommandations de recherche de l expertise INSERM sur la RdR. Patrizia Carrieri INSERM U912 - ORSPACA

Les recommandations de recherche de l expertise INSERM sur la RdR. Patrizia Carrieri INSERM U912 - ORSPACA Les recommandations de recherche de l expertise INSERM sur la RdR Patrizia Carrieri INSERM U912 - ORSPACA Plan de la présentation Recommandations de recherche de l expertise INSERM Etat d avancement des

Plus en détail

Carlo Diederich Directeur Santé&Spa. Tél. + 352 23 666-801 / c.diederich@mondorf.lu

Carlo Diederich Directeur Santé&Spa. Tél. + 352 23 666-801 / c.diederich@mondorf.lu Carlo Diederich Directeur Santé&Spa Tél. + 352 23 666-801 / c.diederich@mondorf.lu Mondorf Healthcare at work Nouveau service destiné aux entreprises en collaboration avec les Services de Médecine du Travail

Plus en détail

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction

Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction Les usagers de drogues âgés de 40 ans et plus pris en charge dans les structures de soins pour leurs problèmes d addiction OFDT Note n 2010-12 Saint-Denis, le 09/08/2010 Introduction Les premières structures

Plus en détail

15ème anniversaire de l unité d addictologie Jean Schiffer e p ier d Portes Ouvertes Jeudi 24 mai 2012

15ème anniversaire de l unité d addictologie Jean Schiffer e p ier d Portes Ouvertes Jeudi 24 mai 2012 15 ème anniversaire de l unité d addictologie Jean Schiffer Dossier de presse Portes Ouvertes Jeudii 24 maii 2012 Le dossier Les addictions o Définition o Les grandes tendances en termes de conduites addictives

Plus en détail

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise*

Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise* INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise* Denis Hamel, statisticien Unité Connaissance-surveillance MISE

Plus en détail

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME Docteur Jean PERRIOT Dispensaire Emile Roux Clermont-Ferrand jean.perriot@cg63.fr DIU Tabacologie Clermont-Ferrand - 2015 NOTIONS GENERALES INTRODUCTION.

Plus en détail

Le développement de l'être dans sa globalité

Le développement de l'être dans sa globalité Le développement de l'être dans sa globalité «Devenez la plus belle version de vous-même» Dalai Lama La PNL vous offre la possibilité de maximiser l utilisation de vos ressources, d améliorer votre capacité

Plus en détail

L enjeu de la reconnaissance des pharmaciens comme éducateur de santé

L enjeu de la reconnaissance des pharmaciens comme éducateur de santé L enjeu de la reconnaissance des pharmaciens comme éducateur de santé 3 e conférence sur les traitements de la dépendance aux opioïdes Genève, 19 octobre 2012 Nicolas Bonnet, directeur du Respadd Anne

Plus en détail

Quand le stress nous rend malade

Quand le stress nous rend malade Yuri Arcurs Quand le stress nous rend malade Tous concernés! De quoi s agit-il? Le stress stimule notre organisme pour qu'il s'adapte à une nouvelle situation, bonne ou mauvaise. Deux hormones sont alors

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

UNIVERSITÉ DE GENÈVE Antenne santé 4, rue De-Candolle www.unige.ch/unisansfumee. Arrêter, c est possible!

UNIVERSITÉ DE GENÈVE Antenne santé 4, rue De-Candolle www.unige.ch/unisansfumee. Arrêter, c est possible! UNIVERSITÉ DE GENÈVE Antenne santé 4, rue De-Candolle www.unige.ch/unisansfumee Arrêter, c est possible! Pour en finir avec la cigarette Un pari difficile L Université de Genève est déclarée territoire

Plus en détail

Démence et fin de vie chez la personne âgée

Démence et fin de vie chez la personne âgée Démence et fin de vie chez la personne âgée Dr C le Provost Gériatre C.H.B.A Vannes Dr M Michel Gériatre C.H.U Rennes Démence et fin de vie Sujet grave: la mort la «de mens» = être privé de son esprit

Plus en détail

Addictologie. Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes

Addictologie. Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes Addictologie Pr Romain Moirand UF Addictologie CHU de Rennes Définition addiction Conduites de consommation de substances psychoactives Physiopathologie simplifiée Les différents produits Définition de

Plus en détail

Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA)

Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA) Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA) Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? La fibrillation auriculaire (FA) est le trouble du rythme le plus répandu. Certains signaux du cœur deviennent

Plus en détail

inaptitude quelles sont les obligations?

inaptitude quelles sont les obligations? inaptitude quelles sont les obligations? L inaptitude d un salarié est lourde de conséquences, et impose à l employeur d être très vigilant, qu elle soit ou non d origine professionnelle. La procédure

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

Le coût social de la consommation de drogues illégales en Suisse

Le coût social de la consommation de drogues illégales en Suisse Le coût social de la consommation de drogues illégales en Suisse Rapport final Claude Jeanrenaud Gaëlle Widmer Sonia Pellegrini Institut de recherches économiques et régionales 2005 TABLE DES MATIERES

Plus en détail

Transformez votre relation au monde!

Transformez votre relation au monde! Transformez votre relation au monde! Formations certifiantes PNL QUEST interactive 2013-2014 Qu est-ce que la PNL? La PNL (Programmation Neuro-linguistique) est une discipline développée dans les années

Plus en détail

La prise en charge d un trouble bipolaire

La prise en charge d un trouble bipolaire GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge d un trouble bipolaire Vivre avec un trouble bipolaire Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

Notice sur les allégements dans l exécution des peines et mesures

Notice sur les allégements dans l exécution des peines et mesures Notice sur les allégements dans l exécution des peines et mesures 1. Situation actuelle De l article 123 al. 2 de la Constitution fédérale (RS 101) découle le principe selon lequel l exécution des sanctions

Plus en détail

Sommaire. Sommaire. L Entreprise Page 3. Qu est-ce que la PNL? Page 4. Thérapie PNL et hypnose ericksonienne Page 7

Sommaire. Sommaire. L Entreprise Page 3. Qu est-ce que la PNL? Page 4. Thérapie PNL et hypnose ericksonienne Page 7 Sommaire L Entreprise Page 3 Qu est-ce que la PNL? Page 4 Thérapie PNL et hypnose ericksonienne Page 7 Préparation mentale pour sportif Page 8 Arrêter de fumer Page 11 Mincir par l hypnose Page 12 Traitement

Plus en détail

des assurances sociales (LPGA) 6 s appliquent à l AI (art. 1a à 26 bis et 28 à 70), à moins que la présente loi ne déroge expressément à la LPGA.

des assurances sociales (LPGA) 6 s appliquent à l AI (art. 1a à 26 bis et 28 à 70), à moins que la présente loi ne déroge expressément à la LPGA. Loi fédérale sur l assurance-invalidité (LAI) 1 831.20 du 19 juin 1959 (Etat le 1 er janvier 2014) L Assemblée fédérale de la Confédération suisse, vu les art. 112, al. 1, et 112b, al. 1, de la Constitution

Plus en détail

Compétences de gestion et leadership transformationnel : les incontournables liés au nouveau contexte environnemental

Compétences de gestion et leadership transformationnel : les incontournables liés au nouveau contexte environnemental Compétences de gestion et leadership transformationnel : les incontournables liés au nouveau contexte environnemental Natalie Rinfret, Ph.D. Colloque de l Association des directeurs généraux des services

Plus en détail

Demande de règlement d invalidité de longue durée

Demande de règlement d invalidité de longue durée Régime d assurance pour les cadres de gestion de la Fonction publique Demande de règlement d invalidité de longue durée Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. Police collective n

Plus en détail

TROUBLES PSYCHIQUES. Troubles addictifs. www.psycom.org

TROUBLES PSYCHIQUES. Troubles addictifs. www.psycom.org TROUBLES PSYCHIQUES Troubles addictifs www.psycom.org Troubles addictifs SOMMAIRE Quelques définitions p. 02 Diagnostic des troubles addictifs p. 03 Addiction aux drogues illicites p. 04 Addiction aux

Plus en détail

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte Psoriasis et travail dans le BTP Pr E. Delaporte 30 Mai 2013 Janvier 2013 : File active de 335 malades traités (293) ou ayant été traités (42) par immunosupp./ modulateurs (MTX CyA biomédicaments) 214

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

La prise en charge de votre maladie de Parkinson

La prise en charge de votre maladie de Parkinson G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre maladie de Parkinson Vivre avec une maladie de Parkinson Octobre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous

Plus en détail

TROUBLES BIPOLAIRES ET ADDICTIONS. Damien FOUQUES ET Lucia ROMO

TROUBLES BIPOLAIRES ET ADDICTIONS. Damien FOUQUES ET Lucia ROMO Conférence Argos 2001 du 27/01/2011 au FIAP (30 rue Cabanis - 75014 Paris) TROUBLES BIPOLAIRES ET ADDICTIONS Damien FOUQUES ET Lucia ROMO Psychologues cliniciens, maîtres de conférences à l Université

Plus en détail

Comment la proposer et la réaliser?

Comment la proposer et la réaliser? RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme

Plus en détail

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008 Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation Septembre 2008 Louis Plamondon Centre de recherche de l institut universitaire de gériatrie

Plus en détail

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR?

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? Source: DUMONT, Nicole. Femmes d aujourd hui, Vol. 1 No. 8., janvier 1996. On dit de certaines personnes qu elles n ont pas de tête ou qu elles n ont pas de

Plus en détail

Les personnes assurées et les cotisations. Revenu annuel provenant d une activité lucrative en pour-cent du revenu

Les personnes assurées et les cotisations. Revenu annuel provenant d une activité lucrative en pour-cent du revenu Règlement sur l assurance-invalidité (RAI) 1 831.201 du 17 janvier 1961 (Etat le 1 er janvier 2015) Le Conseil fédéral suisse, vu l art. 81 de la loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du

Plus en détail

L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke. Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté

L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke. Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté L expérience du patient partenaire au suivi intensif dans la communauté à Sherbrooke Daniel Boleira Guimarães; Luce Côté 27e Entretiens Jacques Cartier Sherbroke, le 6 octobre 2014 Le suivi intensif dans

Plus en détail

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois 2. Elle est présente : 15 jours/mois pour les antalgiques non opioïdes (paracétamol, aspirine,

Plus en détail

THÈSE POUR LE DIPLÔME D ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE

THÈSE POUR LE DIPLÔME D ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE UNIVERSITÉ PARIS DIDEROT - PARIS 7 F A C U L T É D E M É D E C I N E Année 20 13 n THÈSE POUR LE DIPLÔME D ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE PAR CUSSAC Fanny Née le 24 février 1984 à Brou sur Chantereine Présentée

Plus en détail

Les prérogatives du mineur sur sa santé

Les prérogatives du mineur sur sa santé 5e Rencontres médico-juridico-sociales autour de l enfant Protection de l enfance et santé Les prérogatives du mineur sur sa santé Claire Quennesson - Doctorante CERFAP Introduction Mineur Personne âgée

Plus en détail

Définition. Recherche sur Internet. Quelques chiffres. Stress et enseignement. Symptômes 3 catégories de causes Le burn out Gestion du stress

Définition. Recherche sur Internet. Quelques chiffres. Stress et enseignement. Symptômes 3 catégories de causes Le burn out Gestion du stress Stress et enseignement Symptômes 3 catégories de causes Le burn out Gestion du stress Recherche sur Internet Moteur de recherche: GOOGLE Mots-clés: + stress + enseignement Nombre de pages francophones

Plus en détail

Lettre-circulaire n 1 / 05 Assurance-invalidité / subventions pour l exploitation et les agencements selon l'art. 73, al. 2, let.

Lettre-circulaire n 1 / 05 Assurance-invalidité / subventions pour l exploitation et les agencements selon l'art. 73, al. 2, let. Domaine Assurance-invalidité Aux ateliers d'occupation permanente pour handicapés Aux homes et centres de jour pour handicapés Aux organes cantonaux de liaison 3003 Berne, le janvier 2005 Lettre-circulaire

Plus en détail

Assurance obligatoire des soins

Assurance obligatoire des soins Assurance obligatoire des soins selon la Loi fédérale sur l assurance-maladie (LAMal) Conditions d assurance Sanitas Corporate Private Care Edition de janvier 2009 (version 2013) Organisme d assurance:

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

Assurance-accidents complémentaire LCA Conditions générales d assurance (CGA)

Assurance-accidents complémentaire LCA Conditions générales d assurance (CGA) Assurance-accidents complémentaire LCA Conditions générales d assurance (CGA) Edition 2014 Assurance-accidents complémentaire LCA Conditions générales d assurance (CGA) Edition 2014 Sympany Sommaire 1

Plus en détail

d a n s l e t r a i t e m e n t d e

d a n s l e t r a i t e m e n t d e La buprénorphine d a n s l e t r a i t e m e n t d e la dépendance aux opioïdes Lignes directrices du Collège des médecins du Québec et de l Ordre des pharmaciens du Québec juin 2009 table des matières

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on

Plus en détail

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite Guide à l intention des familles AU COEUR du trouble de personnalité limite À propos du trouble de personnalité limite Ce document a été élaboré en 2001 par madame France Boucher, infirmière bachelière,

Plus en détail

Conditions générales d assurance (CGA)

Conditions générales d assurance (CGA) Compact Basic Assurance obligatoire des soins (assurance de base) selon la Loi fédérale sur l assurance-maladie (LAMal) Conditions générales d assurance (CGA) Edition de décembre 2013 Organisme d assurance:

Plus en détail

Feedbacksystem Monitoring de la marche en appui partiel avec cannes anglaises

Feedbacksystem Monitoring de la marche en appui partiel avec cannes anglaises Feedbacksystem Monitoring de la marche en appui partiel avec cannes anglaises L APPUI PARTIEL MESURER AU LIEU D ÉVALUER Après chirurgie orthopédique ou d urgence, l indication médicale est souvent ordonnée

Plus en détail

"La santé des étudiants en 2015"

La santé des étudiants en 2015 Dossier de Presse "La santé des étudiants en 2015" 9 ème Enquête Nationale 1999 2015 Enquête Santé d emevia Depuis plus de 16 ans, à l écoute des étudiants 1 Sommaire EmeVia et les mutuelles étudiantes

Plus en détail

Guide. d ivresse. de gestion de la crise. en entreprise

Guide. d ivresse. de gestion de la crise. en entreprise Guide de gestion de la crise d ivresse en entreprise L IVRESSE SUR LES LIEUX DE TRAVAIL Ce guide pratique se veut un outil répondant aux besoins exprimés par les entreprises. Il répond uniquement à la

Plus en détail

Assurances selon la LAMal

Assurances selon la LAMal Assurances selon la LAMal Règlement Edition 01. 2015 Table des matières I Dispositions communes 1 Validité 2 Affiliation / admission 3 Suspension de la couverture-accidents 4 Effets juridiques de la signature

Plus en détail

REFLEXIONS POUR LE DEVELOPPEMENT D UNE PRATIQUE DE CONCERTATION PROFESSIONNELLE ENTRE MEDECINS ET PHARMACIENS DANS L INTERET DES MALADES

REFLEXIONS POUR LE DEVELOPPEMENT D UNE PRATIQUE DE CONCERTATION PROFESSIONNELLE ENTRE MEDECINS ET PHARMACIENS DANS L INTERET DES MALADES REFLEXIONS POUR LE DEVELOPPEMENT D UNE PRATIQUE DE CONCERTATION PROFESSIONNELLE ENTRE MEDECINS ET PHARMACIENS DANS L INTERET DES MALADES Le médecin et le pharmacien bien que fréquentant souvent des facultés

Plus en détail

Assurance perte de gain pour les membres de MEDISERVICE VSAO-ASMAC.

Assurance perte de gain pour les membres de MEDISERVICE VSAO-ASMAC. Assurance perte de gain pour les membres de MEDISERVICE VSAO-ASMAC. Protégez-vous des conséquences économiques d une perte de gain par le biais du contrat-cadre pour les membres de MEDISERVICE VSAO-ASMAC.

Plus en détail

La notion de besoin peut décrire : La notion de besoin peut décrire :

La notion de besoin peut décrire : La notion de besoin peut décrire : La notion de besoin peut décrire : une expérience vécue dont la personne est parfaitement consciente : Exemple : «J ai besoin de me divertir»; La notion de besoin peut décrire : 2. «une exigence née de

Plus en détail

La migraine chronique

La migraine chronique La migraine chronique - Céphalées chroniques quotidiennes -Abus médicamenteux Avec le soutien des laboratoires Novartis Un concept en évolution 1ère classification IHS 1988 : pas de mention 1982: Mathew

Plus en détail

Les compétences émotionnelles au cœur de la performance individuelle et collective

Les compétences émotionnelles au cœur de la performance individuelle et collective Quand psychologie et émotions riment avec recherche et application Les compétences émotionnelles au cœur de la performance individuelle et collective Lisa Bellinghausen Psychologue du travail / Chercheuse

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.»

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» «Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» Moins je me connais, mieux je me porte. Clément Rosset, Loin de moi, 1999 Faut-il tout «psychiatriser»? Tout événement de vie difficile tel qu une rupture

Plus en détail

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Jean-Paul BLANC Diététicien-Nutritionniste Neuilly sur Seine www.cabinet-de-nutrition-et-dietetique.eu LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Au cours de la dernière décennie

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

Parkdale Community Health Centre 2015 Client Experience Survey

Parkdale Community Health Centre 2015 Client Experience Survey Parkdale Community Health Centre 2015 Client Experience Survey Chers clients du PCHC, Nous aimerions que vous nous aidiez à évaluer nos services et nos programmes. Nous voulons savoir ce que vous pensez

Plus en détail

le «Yoga psychologique», créé par Nicolas Bornemisza.

le «Yoga psychologique», créé par Nicolas Bornemisza. MÉTHODE IT Libérations des Images intérieures - Images de Transformation Présentation de la méthode de Nicolas Bornemisza La méthode IT a été co- créée par Marie Lise Labonté et Nicolas Bornemisza. Elle

Plus en détail

Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat)

Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat) Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat) «Si, globalement, les adolescents se disent en meilleure santé que les adultes, il convient, au regard des résultats qui suivent

Plus en détail

20 réponses sur les troubles liés aux jeux d'argent

20 réponses sur les troubles liés aux jeux d'argent 20 réponses sur les troubles liés aux jeux d'argent Edité par le Centre du jeu excessif www.jeu-excessif.ch CJE Reproduction autorisée sur demande préalable et mention de la source Avril 2012 Renseignements

Plus en détail

PRATICIEN CERTIFIÉ EN PNL

PRATICIEN CERTIFIÉ EN PNL (Programmation Neuro Linguistique) Nos formations PNL lient la tête et le cœur. Vous apprendrez et expérimenterez la PNL à travers un vécu inoubliable. Cette formation suit les normes de : ABH (American

Plus en détail

déclarations d assurabilité en cas d accident (invalidité ou soins hospitaliers)

déclarations d assurabilité en cas d accident (invalidité ou soins hospitaliers) 1 Nom Prénom Date de naissance (AAAA/MM/JJ) N o de proposition ou de contrat 1. renseignements médicaux Renseignements Oui Non médicaux 1. Prenez-vous des médicaments? Cocher OUI ou NON. 2. Au cours des

Plus en détail

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014 Psoriasis Rapport du Secrétariat 1. Le Conseil exécutif, à sa cent trente-troisième session,

Plus en détail

NOM DE L ETABLISSEMENT : CENTRE DE SOINS DE SUITE ET DE READATATION EN ADDICTOLOGIE «MARIENBRONN»

NOM DE L ETABLISSEMENT : CENTRE DE SOINS DE SUITE ET DE READATATION EN ADDICTOLOGIE «MARIENBRONN» NOM DE L ETABLISSEMENT : CENTRE DE SOINS DE SUITE ET DE READATATION EN ADDICTOLOGIE «MARIENBRONN» Adresse : F- 67250 LOBSANN Tél.03 88 05 68 40 Fax. : 03 88 54 78 42 Mail : marienbronn.cssra@wanadoo.fr

Plus en détail

Efficacité de la réalité virtuelle pour faciliter la prévention de la rechute auprès de joueurs en traitement

Efficacité de la réalité virtuelle pour faciliter la prévention de la rechute auprès de joueurs en traitement Efficacité de la réalité virtuelle pour faciliter la prévention de la rechute auprès de joueurs en traitement Stéphane Bouchard*, Ph.D. Département de Psychoéducation et de Psychologie Université du Québec

Plus en détail

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine AMINES BIOGENIQUES Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine Effets physiologiques des bioamines via le systeme nerveux autonome Cardiovasculaire: Augmentation du

Plus en détail