Professeur des écoles Français

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1 ENSEIGNEMENT CONCOURS 2014/2015 Concours NOUVEAU CRPE Professeur des écoles Français Cours et exercices lexique grammaire orthographe lecture rédaction littérature L essentiel en 48 fiches Connaissances indispensables du programme Remarques du formateur Exercices corrigés

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3 ENSEIGNEMENT Concours Professeur des écoles Épreuve écrite Français Cours et exercices Ouvrage coordonné par Marc Loison Maître de conférences en histoire, didactique de l histoire et histoire de l éducation, membre titulaire du CREHS (EA 4027) de l université d Artois Christian Donadille Maître de conférences en lettres en ÉSPÉ Guy Houbron Inspecteur de l Éducation nationale en ÉSPÉ Guy Legrand Maître de conférences honoraire en lettres Michel Mas Professeur honoraire certifié de lettres

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5 Votre concours, votre métier 5 Partie 1 Langage oral Communication langagière FICHE 1 Modèles et concepts généraux 12 FICHE 2 Les fonctions du langage 15 FICHE 3 La réalisation du message 18 FICHE 4 Entraînement 21 La langue FICHE 5 Langue parlée, langue écrite 22 FICHE 6 Les phénomènes langagiers spécifiques de la langue orale 26 Partie 2 Lecture et écriture Lecture Sommaire FICHE 7 Statut du lecteur, statut de l auteur, statut du texte 30 FICHE 8 Les compétences en jeu en lecture-compréhension 34 FICHE 9 Les niveaux de compréhension en lecture 37 FICHE 10 Les difficultés de lecture des élèves 39 FICHE 11 L enseignement de la lecture-compréhension 42 FICHE 12 Entraînement 46 Lecture et décodage FICHE 13 Les concepts de base 48 FICHE 14 Présentation générale des types de méthode 52 Littérature FICHE 15 Les textes fondateurs de la littérature de jeunesse : mythes et contes 56 FICHE 16 L album narratif et la relation texte-image 60 FICHE 17 L intertextualité et les réseaux 64 FICHE 18 Culture du maître, culture de l élève, transposition et compréhension 67 FICHE 19 Entraînement 71 Rédaction FICHE 20 Les types de textes 73

6 FICHE 21 Écrire à l école primaire : les compétences d écriture, le modèle général d écriture 78 Partie 3 Étude de la langue française Lexique FICHE 22 Composition et dérivation 82 FICHE 23 Rapports sémantiques entre les mots 86 FICHE 24 Champ de signification du mot 88 FICHE 25 Entraînement 91 Grammaire FICHE 26 Les types de phrases 92 FICHE 27 Les formes de phrases 97 FICHE 28 Phrases à constructions particulières 105 FICHE 29 Les fonctions, le sujet 110 FICHE 30 Compléments essentiels 115 FICHE 31 L attribut du sujet, du complément 124 FICHE 32 Le complément circonstanciel 127 FICHE 33 L entourage du nom et de l adjectif 129 FICHE 34 Phrase simple, phrase complexe, subordonnées 132 FICHE 35 Formes verbales 139 FICHE 36 Le verbe : approches morphologiques 142 FICHE 37 Le jeu des temps verbaux 150 FICHE 38 Le nom et les déterminants 156 FICHE 39 L adjectif qualificatif 162 FICHE 40 Les pronoms 166 FICHE 41 Les adverbes et les prépositions 176 FICHE 42 Conjonctions de coordination et de subordination 183 FICHE 43 Grammaire de texte : discours rapporté 190 FICHE 44 Entraînement 194 Orthographe FICHE 45 Pourquoi consacrer tant de temps et d énergie à l orthographe? 202 FICHE 46 Description du système orthographique 207 FICHE 47 Les élèves 211 FICHE 48 Entraînement 214

7 VOTRE CONCOURS, VOTRE MÉTIER Vous avez choisi de devenir professeur des écoles. Vous vous interrogez sans doute sur les études à suivre, les modalités de recrutement, le contenu et le calendrier des épreuves et peut-être les perspectives de carrière. Autant de questions auxquelles le présent ouvrage va tenter de rapidement répondre en préambule, avant d aborder les contenus scientifiques nécessaires à la préparation de l épreuve écrite d admissibilité de français du nouveau concours de recrutement de professeurs des écoles (CRPE). Quelques éléments sur le CRPE Conditions de diplômes requises Pour accéder au métier de professeur des écoles, il faut avoir obtenu un master et satisfaire aux épreuves du concours de recrutement de professeurs des écoles (CRPE). Le nouveau CRPE, dont les épreuves comportent désormais une dimension professionnelle importante, s adresse principalement aux étudiants qui commenceront en septembre 2013 un Master métiers de l enseignement, de l éducation et de la formation (MEEF) au sein d une école supérieure du professorat et de l éducation (ÉSPÉ). Il se déroulera en totalité (admissibilité et admission) à la fin de la première année de master. Le nouveau CRPE est également ouvert aux étudiants inscrits en Master 2 et aux personnes titulaires d un diplôme de master ou d un grade équivalent. Par grade équivalent il faut entendre : un titre ou diplôme sanctionnant un cycle d études postsecondaires d au moins cinq années, acquis en France ou dans un autre État, et attesté par l autorité compétente de l État considéré ; ou un diplôme conférant le grade de master, conformément aux dispositions de l article 2 du décret du 30 août 1999, par exemple, DESS, DEA, diplôme d ingénieur ; ou un titre ou diplôme classé au niveau 1 du répertoire national des certifications professionnelles. Vous êtes dispensé de diplôme si vous êtes mère ou père d au moins trois enfants ou sportif de haut niveau. Les étudiants admis au CRPE seront, au cours de leur seconde année de master, rémunérés à plein temps en tant que fonctionnaires stagiaires et effectueront un service d enseignement à mi-temps. Qualifications requises En France, les personnels d enseignement et d éducation font partie de la fonction publique d État. Ils sont recrutés sur concours du ministère de l Éducation nationale. Pour postuler au CRPE, vous devez vous inscrire lors de la campagne menée par le ministère de l Éducation nationale, sous réserve, rappelons-le, d être inscrit en Master 1 ou d être titulaire d un master complet. Par ailleurs, pour être candidat au CRPE, vous devrez obligatoirement justifier : d une attestation certifiant que vous avez réalisé un parcours d au moins 50 mètres dans une piscine placée sous la responsabilité d un service public, établie par un service universitaire (STAPS, SCAPS), par une autorité d un service public territorial des activités physiques et sportives (piscine municipale) ou par une autre autorité publique 5

8 habilitée à assurer une formation dans le domaine de la natation ; d une attestation certifiant votre qualification en secourisme reconnue de niveau au moins égal à celui de l unité d enseignement «prévention et secours civiques de niveau 1» (PSC1) par le ministère de l Intérieur (sécurité civile). Les candidats détenteurs de l ancienne formation aux premiers secours (AFPS) n ont pas à justifier du PSC1. Les dispenses de diplôme consenties aux mères et aux pères d au moins trois enfants et aux sportifs de haut niveau ne s étendent pas aux qualifications en natation et en secourisme exigées. Contenu des épreuves L arrêté du 19 avril 2013 paru au Journal officiel du 27 avril 2013 fixe les modalités d organisation du concours externe, du concours externe spécial, du second concours interne, du second concours interne spécial et du troisième concours de recrutement de professeurs des écoles. Deux grandes séries d épreuves sont définies par référence aux programmes de l école primaire (Bulletin officiel, n 3, 19 juin 2008, complété depuis par celui du 5 janvier 2012) mais aussi par référence aux compétences professionnelles des maîtres (annexe de l arrêté du 1 er juillet 2013 paru au Journal officiel du 18 juillet 2013). 6

9 Les nouvelles épreuves du CRPE Deux épreuves écrites d admissibilité Cadre de référence : Programmes de l école primaire Niveau attendu : Maîtrise des programmes du collège, connaissance approfondie des cycles d enseignement de l école primaire et des éléments du socle commun de connaissances et de compétences Épreuve écrite de français Barème : 40 points Durée : 4 heures 1. Question sur un ou plusieurs textes littéraires ou documentaires 2. Connaissance de la langue : grammaire, orthographe, lexique et système phonologique ; questions portant sur des connaissances ponctuelles ; analyse d erreurs types dans des productions d élèves 3. Analyse d un dossier composé d un ou plusieurs supports d enseignement du français (manuels, documents pédagogiques) et de productions d élèves 11 points 11 points 13 points Épreuve écrite de mathématiques Barème : 40 points Durée : 4 heures 1. Problème portant sur un ou plusieurs domaines des programmes de l école ou du collège ou sur des éléments du socle commun de connaissances 13 points Note globale 10 éliminatoire 5 points pour la correction syntaxique et la qualité écrite de la production du candidat Note globale 10 éliminatoire 2. Exercices indépendants complémentaires à la première partie : QCM, réponses construites, analyse d erreurs types dans des productions d élèves 3. Analyse d un dossier composé d un ou plusieurs supports d enseignement (manuels, documents pédagogiques) et de productions d élèves 13 points 14 points 5 points au maximum peuvent être retirés pour la correction syntaxique et la qualité écrite 7

10 Deux épreuves orales d admission Entretien avec un jury afin d évaluer la capacité du candidat à s exprimer avec clarté et précision et à réfléchir aux enjeux scientifiques, didactiques, épistémologiques, culturels et sociaux que revêt l enseignement des champs disciplinaires du concours Épreuve de mise en situation professionnelle dans un domaine au choix du candidat Domaines d enseignement : sciences et technologie, histoire, géographie, histoire des arts, arts visuels, éducation musicale, enseignement moral et civique (domaine à choisir au moment de l inscription) Barème : 60 points Durée : 1 heure 1. Remise préalable au jury d un dossier de dix pages au plus portant sur le sujet choisi (format papier accompagné le cas échéant d un CD) 2. Présentation du dossier par le candidat : synthèse des fondements scientifiques relatifs au sujet retenu ; description d une séquence pédagogique relative au sujet et accompagnée de documents 3. Entretien avec le jury : aspects scientifiques, pédagogiques et didactiques du dossier ; approfondissement dans le domaine considéré notamment sur les différentes théories du développement de l enfant 20 points 20 minutes 40 points 40 minutes Entretien à partir d un dossier Objectifs de cet entretien : Évaluer les compétences du candidat pour l enseignement de l éducation physique et sportive ainsi que sa connaissance de la place de cet enseignement dans l éducation à la santé à l école primaire. Apprécier les connaissances du candidat sur le système éducatif français et plus particulièrement l école primaire (organisation, valeurs, objectifs, histoire et enjeux contemporains). Apprécier la capacité du candidat à se situer comme futur agent du service public et comme futur professeur des écoles dans la communauté éducative Barème : 100 points Durée : 1 heure 15 - Préparation : 3 heures 1. Éducation physique et sportive Sujet proposé par le jury et relatif à une activité physique, sportive et artistique praticable à l école élémentaire ou au domaine des activités physiques et expériences corporelles à l école maternelle 40 points Exposé : 10 minutes Entretien : 20 minutes 8

11 2. Exposé à partir d un dossier de 5 pages maximum fourni par le jury et portant sur une situation professionnelle inscrite dans le fonctionnement de l école primaire. L exposé vise à attester de la part du candidat de compétences professionnelles en cours d acquisition Entretien portant sur les acquis et besoins des élèves, sur la diversité des conditions d exercice du métier et sur les valeurs de la République 60 points Exposé : 20 points Entretien : 40 points Exposé : 15 minutes Entretien : 30 minutes À la lecture de ces quelques éléments du texte offi ciel de cadrage du nouveau concours, on aura aisément constaté qu il est fait explicitement référence aux programmes de l école primaire. En conséquence, nous invitons les candidats au CRPE à consulter attentivement le Bulletin offi ciel, n 3, du 19 juin 2008 ainsi que celui du 5 janvier Le métier de professeur des écoles Compétences exigées L arrêté du 1 er juillet 2013 a clairement défi ni les compétences que le professeur des écoles doit maîtriser. Elles sont au nombre de quatorze. 1. Faire partager les valeurs de la République. 2. Inscrire son action dans le cadre des principes fondamentaux du système éducatif et dans le cadre réglementaire de l école. 3. Connaître les élèves et les processus d apprentissage. 4. Prendre en compte la diversité des élèves. 5. Accompagner les élèves dans leur parcours de formation. 6. Agir en éducateur responsable et selon des principes éthiques. 7. Maîtriser la langue française à des fi ns de communication. 8. Utiliser une langue vivante étrangère dans les situations exigées par son métier. 9. Intégrer les éléments de la culture numérique nécessaires à l exercice de son métier. 10. Coopérer au sein d une équipe. 11. Contribuer à l action de la communauté éducative. 12. Coopérer avec les parents d élèves. 13. Coopérer avec les partenaires de l école. 14. S engager dans une démarche individuelle et collective de développement professionnel. On se reportera utilement à cet arrêté (Bulletin offi ciel, n 30, 25 juillet 2013) qui, outre ces compétences communes à tous les professeurs et personnels d éducation, fournit des compétences spécifi ques et leurs déclinaisons que nous ne pouvons malheureusement pas reproduire ici. Des outils Vuibert au service de la formation professionnelle Afi n d aider dans leurs pratiques quotidiennes de classe les professeurs des écoles débutants, les éditions Vuibert mettent à leur disposition, dans la collection «Métier enseignant», une série d outils didactiques et pédagogiques. Ces derniers, intitulés Je prépare ma classe de couvrent la totalité des cours de l école primaire et apportent des réponses concrètes en termes de programmations, séquences ou séances d apprentissage. Dans chaque champ disciplinaire ou domaine d activités sont proposés quelques exemples de fi ches de préparation détaillées. Celles-ci articulent objectifs notionnels et compétences visées, conditions préalables et 9

12 organisation matérielle de la classe, description du déroulement de l activité étape par étape, résultats attendus, évaluation et conseils, prolongement ou ouverture transdisciplinaire. Spécialisations et perspectives de carrière ypar mutation Les mutations sont annuelles dans le cadre du mouvement national des personnels. ypar détachement Vous pouvez être détaché dans un autre ministère, dans une collectivité territoriale, dans un organisme de recherche, etc. ypar changement de fonction Un professeur des écoles peut devenir maître de l enseignement spécialisé, psychologue scolaire, maître formateur, directeur d école. ypar changement de corps Vous pouvez passer les concours pour accéder à la fonction d inspecteur de l Éducation nationale, de professeur du second degré (concours interne pour les professeurs des écoles titulaires), d enseignant-chercheur (possibilité de mettre à profit le Master métiers de l enseignement, de l éducation et de la formation pour accéder aux études conduisant au doctorat). Voilà donc à grands traits la carrière que vous embrasserez si vous franchissez avec succès les différentes étapes du nouveau concours de recrutement de professeurs des écoles. Pour vous y aider, les éditions Vuibert mettent à votre disposition une nouvelle série d outils méthodologiques en parfaite conformité avec les épreuves d admissibilité et d admission au CRPE. Le présent manuel, par le biais de fiches concises et structurées, présente la totalité des notions abordées à l école primaire dans les domaines du langage oral, de la lecture, de l écriture, de la littérature, de l orthographe, du vocabulaire et de la grammaire. Chaque notion fait l objet d un rappel de cours synthétique. Puis, dans la continuité des points théoriques, quelques questionnaires à choix multiples (QCM) ou exercices d application significatifs sont proposés avec leurs éléments de corrigé. Cet ouvrage a pour vocation d être un outil efficace de préparation à l épreuve écrite de français du CRPE. C est le souhait que les auteurs et moimême formulons. Marc Loison, Maître de conférences, CREHS (EA 4027) de l université d Artois Coordinateur de l ouvrage

13 P A R T I E 1 Langage oral

14 FICHE 3 LA RÉALISATION DU MESSAGE FICHE 3 1. Définitions : énonciation énoncé énonciateur Énoncer (du latin enuntiare, «faire savoir») : exprimer en termes nets, sous une forme arrêtée ce que l on a à dire. (définition du Petit Robert) Énonciation : acte de production d un message (oral ou écrit) à un moment et dans un espace donné. Cet acte, qui implique nécessairement un interlocuteur, réel ou fictif, auquel s adresse l énonciateur, est un acte de communication. Pour Catherine Fuchs, «le terme d énonciation renvoie à l acte par lequel un sujet (énonciateur) se trouve produire (énoncer) une séquence linguistique matérialisée par une suite phonique ou graphique 1». Énoncé/phrase : l énoncé est une production considérée du point de vue de la communication ; la phrase est une production considérée d un point de vue grammatical. «Tout énoncé, précise Roberte Tomassone, est repéré, interprété en référence à la situation de communication dans laquelle il est produit : étudier un énoncé, c est non seulement étudier son organisation formelle, mais l étudier en relation avec son utilisation dans une situation donnée. [ ], C est aussi étudier l utilisation que fait le locuteur de ces formes linguistiques pour accomplir, dans une situation donnée, un certain type d acte, pour agir sur le destinataire 2.» Énonciateur : producteur de l énoncé. Il peut être réel (auteur d une lettre, par exemple) ou fictif (personnage-narrateur dans un récit inventé par un auteur). Un texte peut impliquer plusieurs énonciateurs : auteur reprenant un énoncé émanant d un autre auteur (par exemple, citation intégrée à une production écrite ou à un discours oral). 2. Communication orale/communication écrite La communication langagière se décline à l oral et à l écrit : deux modes de communication qui se distinguent fondamentalement au regard des différences qui marquent les situations dans lesquelles ils se réalisent. Le tableau comparatif qui suit met en parallèle la communication écrite et la 1. Catherine Fuchs, «Éléments pour une approche énonciative de la paraphrase», in Catherine Fuchs, Almuth Gresillon, Jean-Louis Lebrave, La Genèse du texte : les modèles linguistiques, préface d Antoine Culioli, Paris, CNRS Éditions, 1982, p Roberte Tomassone, Pour enseigner la grammaire, Paris, Éditions Delagrave, 1996, vol. 1, p LANGAGE ORAL

15 communication orale afin de mettre en évidence les aspects qui les distinguent et d en marquer schématiquement les spécificités 3. Paramètres de communication Acteurs de l échange : émetteur et récepteur Communication orale Les interlocuteurs : émetteur : locuteur récepteur : allocutaire. Rôles interchangeables : les interlocuteurs peuvent être tour à tour locuteurs et allocutaires. Les réactions (verbales et non verbales) du récepteur sont directement perceptibles par le locuteur qui a la possibilité d aménager sa communication en conséquence. Communication écrite émetteur : auteur récepteur : lecteur. Rôles figés : l un des acteurs de la communication est strictement émetteur, l autre strictement récepteur (sauf dans le cas de la correspondance). L auteur doit anticiper l ensemble des besoins, des compétences et des attentes de son lecteur pour assurer un bonne communication du message. L auteur n a pas toujours connaissance de l identité de ce lecteur. Il est donc contraint de se construire une représentation du «lecteur-modèle» avant d engager la production du message et d articuler sa production sur cette représentation. La communication est différée : il y a décalage entre le moment de la production de l écrit et le moment où le lecteur en prend connaissance. L auteur n a pas toujours connaissance du moment de la réception (et par conséquent de la lecture) de son message. Émetteur et récepteur sont généralement en des lieux différents. FICHE 3 Cadre temporel Émetteur et récepteur communiquent au même moment. Cadre spatial Émetteur et récepteur sont dans un même lieu, à proximité l un de l autre. 3. Nous ne prenons pas en compte, dans cette présentation, les particularités de certaines situations. Par exemple, la situation d échange téléphonique direct implique le critère général de simultanéité émission/réception du message, mais élimine les critères de présence et de proximité des interlocuteurs. Un message téléphonique peut aussi être enregistré, ce qui modifie encore les conditions de communication et, par voie de conséquence, les caractères du message. De même, le récepteur d un message écrit peut y réagir et passer alors du statut de simple récepteur à celui d émetteur (d un message écrit ou oral), en réaction à ce message. LANGAGE ORAL 19

16 FICHE 3 Retour de communication Le récepteur peut réagir immédiatement aux propos de l émetteur. L émetteur peut moduler son message en conséquence du feedback de communication qu il perçoit instantanément. Si la communication écrite peut appeler un retour du destinataire du message (dans le cas de la correspondance, par exemple), on ne peut parler ici d un feed-back susceptible d entraîner l aménagement du message, comme dans la production orale. Le message écrit n est pas amendable au regard des réactions du récepteur. Production définitivement close, vierge des scories de sa production. On ne communique que la production finie, les brouillons entrant dans sa genèse demeurant inconnus du récepteur. Production du message Message réalisé «en direct», porteur des traces et des strates de sa production : hésitations, temporisations, reprises, corrections, etc. 20 LANGAGE ORAL

17 FICHE 4 ENTRAÎNEMENT Questions Q Quels sont les paramètres de communication en jeu dans le schéma de Jakobson? W Citez les différentes fonctions du langage distinguées par ce linguiste. E Définissez la fonction phatique et la fonction référentielle. FICHE 4 Corrigé Q Le schéma de communication défini par Jakobson prend en compte huit paramètres : L émetteur : producteur du message. Le récepteur : destinataire du message, celui qui doit l interpréter. Le message : ensemble des énoncés produits et échangés, à la fois par l émetteur et le récepteur. Les référents : éléments du monde évoqués par le message. Le code : système de signes utilisés pour réaliser le message, nécessairement commun à l émetteur et au récepteur. Le canal : moyen utilisé pour transmettre le message. Le cadre spatio-temporel : temps et lieu de la communication. Le cadre socio-culturel : milieu humain dans lequel a lieu la communication et rapports existant entre les interlocuteurs. W Roman Jakobson distingue six fonctions du langage dont chacune est spécifiquement tournée vers un paramètre de communication particulier : la fonction expressive centrée sur l émetteur du message ; la fonction conative tournée vers le récepteur du message ; la fonction référentielle touchant principalement au référent auquel renvoie le message. la fonction phatique visant à établir et à maintenir la communication ; la fonction métalinguistique visant la description du code employé ; la fonction poétique mettant l accent sur le message lui-même qu elle prend comme objet. E La fonction phatique vise à obtenir une communication effective, efficace et pérenne en assurant puis en maintenant le contact et l attention entre les interlocuteurs. La fonction référentielle touche principalement au référent auquel renvoie le message. À travers l exercice de cette fonction, l énoncé est centré sur le sujet de la conversation : il décrit le monde, l environnement, les circonstances LANGAGE ORAL 21

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19 P A R T I E 2 Lecture et écriture

20 Lecture FICHE 7 STATUT DU LECTEUR, STATUT DE L AUTEUR, STATUT DU TEXTE 1. Les trois grands modèles de lecture : modèle ascendant, modèle descendant, modèle interactif FICHE 7 Le modèle ascendant : primauté du texte sur le lecteur Le texte a longtemps été considéré comme le produit exclusif d un auteur, le lecteur se cantonnant dans un rôle passif de réception des significations données une fois pour toutes par le texte. Ce modèle, qualifié d ascendant, définit la lecture comme un processus partant des unités de «bas niveau» (les éléments de base) que sont les lettres, pour parvenir à la saisie du texte. D où la prédominance de la stratégie grapho-phonétique, le lecteur ne pouvant, dans une telle optique, accéder aux informations du texte qu à travers la maîtrise des correspondances entre les graphèmes et les phonèmes 1. Le modèle descendant : primauté du lecteur sur le texte Un courant théorique porté par Kenneth Goodman et Frank Smith a remis en cause le modèle ascendant dans les années Selon Goodman, «la lecture est un jeu d essais et d erreurs où le lecteur choisit dans les signes graphiques les indices les plus productifs, anticipe la suite du texte, vérifie ses hypothèses». Le modèle descendant repose donc sur une conception diamétralement opposée à celle portée par le modèle ascendant, en mettant l activité du lecteur au centre du processus de lecture. Prenant appui sur les connaissances stockées dans sa mémoire à long terme, celui-ci anticipe la signification possible du texte pour «descendre» ensuite vers ce texte. La lecture se joue en trois actes : anticipation sur le sens du texte, vérification du sens supposé et enfin confirmation (ou infirmation) de l hypothèse de sens initialement dégagée. Ce processus n implique pas la captation de tous les indices visuels portés par le texte. S inscrivant dans une logique de résolution de problème et privilégiant la 1. Les modèles d enseignement qui découlent de cette conception suggèrent d initier d abord les lecteurs débutants aux éléments du code (lettres, syllabes), la compréhension étant vue comme une deuxième étape entièrement conditionnée par la première. Le modèle ascendant englobe les méthodes dites synthétiques. 30 LECTURE ET ÉCRITURE

21 compréhension, il mobilise prioritairement le recours aux stratégies de reconnaissance globale, contextuelle et encyclopédique. Le modèle interactif Il s agit d un compromis entre les modèles descendant et ascendant, compromis qui reconnaît à la fois les nécessités cognitives des niveaux inférieurs et supérieurs dans l acte de lire. 2. Le rôle du lecteur Présentation du modèle général de Jocelyne Giasson : structures et processus Legendre définit la compréhension en lecture comme une «opération dont les composantes principales sont le lecteur, le texte et le contexte, et dans lequel le lecteur crée du sens en interprétant le texte à partir de ses opinions, de ses sentiments, de sa personnalité et de son intuition de lecteur». Le lecteur joue donc un rôle central et particulièrement actif dans l acte de compréhension, rôle dont Jocelyne Giasson 2 précise la nature à partir de deux concepts clés : les structures et les processus.» Les structures désignent «les caractéristiques que possède le lecteur indépendamment des situations de lecture». Le modèle de Giasson distingue les structures affectives et les structures cognitives : les structures affectives sont d ordre psychologique, ayant trait à «l attitude générale du lecteur» : capacité à prendre des risques, concept de soi en général et comme lecteur en particulier, peur de l échec, etc. ; les structures cognitives renvoient aux connaissances du lecteur : sa connaissance du monde (toutes les connaissances disponibles hors les connaissances linguistiques) et ses connaissances sur la langue.» Les processus renvoient spécifiquement «aux habiletés nécessaires pour aborder un texte». Giasson distingue ainsi cinq types de processus : les microprocessus ont trait à l identification des mots et à la compréhension de l information contenue dans une phrase ; les processus d intégration visent à «effectuer les liens entre les propositions ou les phrases» et gèrent les connexions dans le texte ; les macroprocessus portent sur la compréhension globale du texte ; FICHE 7 2. Se reporter, concernant cet aspect, à l ouvrage de Jocelyne Giasson, La Compréhension en lecture (1990), Paris, Bruxelles, De Boeck Université, LECTURE ET ÉCRITURE 31

22 les processus d élaboration «permettent d effectuer des inférences à partir du texte» pour accéder à sa compréhension «fine» ; les processus métacognitifs, enfin, «gèrent l ensemble de la compréhension» et «permettent au lecteur de s ajuster au texte et à la situation». La coconstruction du texte par l auteur et le lecteur FICHE 7» La nature paresseuse du texte À travers la problématique développée dans Lector in fabula 3, Umberto Eco présente le texte (actualisé par la lecture) non plus comme le produit exclusif d un auteur mais comme la résultante d une connivence entre l auteur et son lecteur. «Le texte, indique-t-il, est donc un tissu d espaces blancs, d interstices à remplir, et celui qui l a émis prévoyait qu ils seraient remplis et les a laissés en blanc pour deux raisons. D abord parce qu un texte est un mécanisme paresseux (ou économique) qui vit sur la plus-value de sens qui y est introduite par le destinataire. [ ] Ensuite parce que, au fur et à mesure qu il passe de la fonction didactique à la fonction esthétique, un texte veut laisser au lecteur l initiative interprétative, même si en général il désire être interprété avec une marge suffisante d univocité.» La nature fondamentalement «paresseuse» du texte, ce «tissu de non-dit», par essence investi des potentialités de son destinataire, confère donc au lecteur la dimension d un partenaire incontournable.» Le «lecteur modèle» Dès lors, l acte de lecture se décline selon les termes d une coopération étroite où lecteur et auteur revêtent chacun dans son rôle une égale importance. S appuyant par anticipation sur les compétences supposées de son lecteur modèle, l auteur laisse à celui-ci le soin de combler les blancs et les non-dits du texte sciemment laissés à son initiative. Cette conception de la lecture s articule à la fois sur une redéfinition de la nature du texte et sur une reconsidération du rapport auteur/lecteur. Pour Eco, le texte n a avant sa lecture qu une existence virtuelle s exprimant à travers «une chaîne d artifices expressifs». La lecture se définit donc, pour lui, comme un acte créatif d actualisation découlant à la fois de la nature profonde du texte et du statut dévolu au lecteur par l auteur de ce texte. Par conséquent, «un texte postule son destinataire comme condition sine qua non de sa propre capacité communicative concrète mais aussi de sa propre potentialité significatrice». 3. Umberto Eco, Lector in fabula. Le rôle du lecteur ou la coopération interprétative dans les textes narratifs, Paris, Éditions Grasset, LECTURE ET ÉCRITURE

23 Encore faut-il, cependant, pour que la communication soit possible, que les codes de l émetteur (l auteur) rejoignent ceux du destinataire-récepteur (le lecteur). Sans assimiler le lecteur à une «cible» au sens publicitaire du terme (car contrairement à la cible du marketing, le lecteur est présenté comme éminemment actif), «un auteur doit se référer à une série de compétences qui confèrent un contenu aux expressions qu il emploie. Il doit assumer que l ensemble des compétences auquel il se réfère est le même que celui auquel se réfère son lecteur. [ ] Donc prévoir son lecteur modèle ne signifie pas uniquement espérer qu il existe, cela signifie aussi agir sur le texte de façon à le construire.» Comme on peut le constater, nous sommes loin d une conception purement «réceptrice» (et réductrice) du lecteur, sans pour autant tomber dans les outrances d une vision de la lecture exclusivement dépendante de la toutepuissance de celui-ci. Les conceptions d Umberto Eco introduisent un rééquilibrage des rapports entre les trois pôles du triangle de la lecture (l auteur, le texte et le lecteur) en les considérant sous le jour d un jeu d interdépendances et de complémentarité «fonctionnelle 4». FICHE 7 4. Ibid. LECTURE ET ÉCRITURE 33

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25 P A R T I E 3 Étude de la langue française

26 Grammaire FICHE 26 LES TYPES DE PHRASES La phrase est décrite habituellement comme la combinaison d un groupe nominal, d un groupe verbal et éventuellement d un groupe complémentaire. Les phrases tenues pour correctes présentent une telle diversité de réalisations que leur description nécessite une proposition de classification, qui, partant d un modèle général, fait place à des séries de modifications et à des phrases atypiques à construction particulière. Le départ de la description est un énoncé à verbe conjugué qui se présente selon quatre types. Les trois premiers correspondent à des actes de langage reconnus comme fondamentaux (déclarer, interroger, enjoindre) et qui correspondent à une organisation syntaxique, une morphologie et une intonation caractéristiques ; le quatrième type relève de l exclamation, qui n est pas vraiment un acte langagier différent des trois fondamentaux mais répond indubitablement à une des fonctions essentielles du langage, la fonction expressive. C est pourquoi il est joint aux trois types fondamentaux. FICHE 26 Types de phrase Phrase déclarative Phrase interrogative Phrase impérative ou injonctive Phrase exclamative Actes de langage Attitude de l énonciateur Déclarer Vise l affirmation d une réalité. Interroger Sollicite une réponse de l interlocuteur. Enjoindre Vise à obtenir de l interlocuteur un comportement ou la réalisation d une action. S exclamer Témoigne d une émotion, d une perception subjective. Le type associe un acte de langage à une structure de phrase, mais celle-ci induit parfois un autre sens que celui de l acte de langage couramment associé. 1. La phrase de type déclaratif Le type déclaratif ou assertif correspond à une affirmation qui, de manière ordinaire, se manifeste syntaxiquement par la combinaison d un groupe 92 ÉTUDE DE LA LANGUE FRANÇAISE

27 nominal et d un groupe verbal et éventuellement d un groupe complémentaire. Exemple : La course / empruntera le chemin pavé / sur une distance de trois kilomètres. Elle se termine par un point à l écrit et se caractérise souvent à l oral par une intonation montante puis descendante. La phrase de type déclaratif peut parfois être interprétée comme une injonction : Vous téléphonerez quand vous serez arrivés. REMARQUE DU FORMATEUR : Ne pas confondre le type déclaratif avec la forme positive. Une phrase déclarative, assertive, qui affirme quelque chose, peut être de forme négative. (Voir fiche suivante.) Exemple : Il n a pas neigé cette nuit. 2. La phrase de type interrogatif La phrase interrogative correspond généralement à un acte de langage bien déterminé : questionner. Interrogation totale, interrogation partielle» Interrogation totale : à travers sa question, le locuteur vise à obtenir des informations sur la véracité d un fait. Cette question appelle obligatoirement de la part de l interlocuteur une réponse positive ou négative. Pleut-il? Réponse : Non, il fait beau temps ou Oui, il tombe des seaux. Tu viendras? : interrogation totale appelant une réponse affirmative ou négative.» Interrogation partielle Le locuteur détient déjà certaines informations ; sa question vise uniquement à compléter ces informations. Quand viendras-tu? : interrogation partielle ne portant ici que sur le moment où se réalisera un fait déjà connu du locuteur. Il est à noter que, dans ce cas, l aspect particulier sur lequel porte l interrogation (l aspect temporel) est marqué par le mot interrogatif (ici quand) introduisant la phrase. FICHE 26 ÉTUDE DE LA LANGUE FRANÇAISE 93

28 Caractéristiques de la phrase interrogative Interrogation totale Intonation ascendante culminant sur la dernière syllabe à l oral. Point d interrogation en fin de phrase à l écrit. Emploi possible de la locution interrogative est-ce que située en tête de phrase. L ordre des constituants reste alors le même que dans la phrase assertive (Est-ce que tu viens à la maison?). ou inversion du sujet (Viens-tu?) avec adjonction d un trait d union entre le sujet et le verbe. Interrogation partielle Intonation descendante : le ton le plus haut porte sur le mot interrogatif situé en tête de phrase. Point d interrogation en fin de phrase à l écrit. Inversion du sujet avec adjonction d un trait d union : Qui vois-tu? Emploi de mots introducteurs, selon les cas : déterminants, pronoms interrogatifs ou adverbes interrogatifs : Quelle heure est-il? Qui est là? À quoi pensez-vous? Quand viendras-tu? Emploi possible de la locution interrogative est-ce que/qui ; l ordre des constituants reste alors le même que dans la phrase assertive : À quoi est-ce que vous pensez? Lorsque l interrogation porte sur le sujet, la locution est : est-ce qui (Qui est-ce qui est là? Qu est-ce qui grince?). L inversion du sujet FICHE 26» En interrogation totale : Inversion simple Si le sujet est un pronom personnel, il est placé : immédiatement après le verbe (forme simple) : Dort-il? entre l auxiliaire et le verbe (forme composée) : Ont-ils terminé? Lorsque la forme verbale se termine par une voyelle, on intercale [t] à l oral et on ajoute un t à l écrit avec traits d union entre le verbe et le pronom personnel de troisième personne : Passera-t-il?, A-t-il terminé? Inversion complexe Présence, dans ce cas de figure, d un pronom personnel de reprise venant «doubler» un nom propre, un groupe nominal ou un pronom autre que personnel : Pierre viendra-t-il? Quelqu un est-il venu?» En interrogation partielle L inversion du sujet est normale : Qui vois-tu? sauf lorsque l interrogation porte sur le sujet lui-même : Lequel est venu? Qui parle? 94 ÉTUDE DE LA LANGUE FRANÇAISE

29 » Dans le langage familier L inversion du sujet ne se rencontre pas toujours en langage familier : Tu viens? Tu viendras quand? Valeurs particulières de la phrase interrogative Certaines situations de communication impliquent des emplois particuliers de la phrase de type interrogatif qui peut alors avoir : une valeur injonctive : Allez-vous vous taire?, phrase de valeur équivalente à : Taisez-vous! une valeur rhétorique : Qu avez-vous à me reprocher?, phrase de valeur équivalente à : Vous n avez rien à me reprocher ou Je vous mets au défi de me citer un seul fait susceptible de m être reproché. 3. La phrase de type impératif (injonctif) La phrase impérative exprime un ordre (injonction positive) ou une interdiction (injonction négative). Elle est utilisée dans une situation de discours mettant en relation au moins deux personnes : le locuteur s adresse à une ou plusieurs personnes. Son usage est donc privilégié à l oral. À la différence de la phrase interrogative, elle implique non pas une réponse mais un acte. Caractéristiques de la phrase impérative» Intonation descendante à l oral. Un point ou un point d exclamation à l écrit.» Le verbe peut être à l impératif (présent ou passé). Dans ce cas il n y a pas de sujet exprimé, celui-ci étant spécifié par la situation d énonciation. Le sujet est celui à qui s adresse l énoncé. Le pronom personnel correspondant au sujet peut cependant être mis en apostrophe. Comparez Sortez! (sujet non exprimé) à Vous, sortez! (le sujet en apostrophe est exprimé). Le verbe à l impératif peut avoir comme compléments des pronoms personnels dont la place est spécifique : ils sont postposés au verbe : Écoute-le. si le verbe a deux pronoms compléments, l ordre est V, COD, COI : Donnele-moi! REMARQUE DU FORMATEUR : Un pronom personnel suivant un verbe à l impératif est précédé d un tiret : Donne-le-lui!» Le verbe peut être au subjonctif Il est employé lorsque l injonction s adresse à une personne extérieure à l échange (Qu il parte, si cela ne lui convient pas!) ou lorsque le locuteur FICHE 26 ÉTUDE DE LA LANGUE FRANÇAISE 95

30 s adresse à lui-même (Que je n oublie jamais vos conseils!). Il est introduit par la conjonction que.» Le verbe peut être à l infinitif Dans certains textes injonctifs (ex : recettes de cuisine, modes d emploi), le verbe est à l infinitif : Faire bouillir un kilo de pommes de terre. REMARQUE DU FORMATEUR : L injonction ne s exprime pas uniquement à travers les phrases de type impératif. Elle peut aussi passer obliquement par l emploi de : phrases de type déclaratif : Elles ont une valeur d injonction dans leur contexte d énonciation. À l oral, la valeur injonctive est marquée par l intonation descendante. Les phrases déclaratives à valeur injonctive sont fréquemment employées dans les consignes (Vous ouvrez votre livre de lecture page 10.) pour préciser la norme d un comportement. phrases de type interrogatif : Allez-vous vous taire? Le sens de ces phrases équivaut à celui de la phrase impérative : Taisez-vous! FICHE La phrase de type exclamatif L exclamation ne s inscrit pas dans les trois actes fondamentaux de langage (déclarer, interroger, enjoindre) et ne constitue donc pas à proprement parler un acte de langage. Elle est l expression de l affectivité du locuteur. Caractéristiques de la phrase exclamative» Les caractéristiques syntaxiques et morphologiques de la phrase exclamative ne permettent pas de la distinguer sûrement des trois autres types de phrases, sauf lorsqu elle s ouvre sur un adverbe ou un déterminant spécialisé (voir les exemples ci-après).» L exclamation peut s exprimer dans les structures de la phrase déclarative (J ai eu une peur! Heureusement, on l a vu venir!) et s accommode de la structure de la phrase injonctive (Taisez-vous donc!). Les phrases non verbales offrent aussi un bon support pour l exclamation : Quel temps! Les marques l exclamation Ce sont : l intonation à l oral, élevée soit en début, soit en fin, soit tout au long de l émission ; le point d exclamation à l écrit, avec quelquefois des points de suspension ; la présence possible de termes introducteurs, adverbes ou déterminants : Comme c est long! Que c est ennuyeux! Quelle malchance il a eue! 96 ÉTUDE DE LA LANGUE FRANÇAISE

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