06/05/ % chez les plus de 65 ans Augmentation croissante avec l âge : 2.4 % de 65 à 69 ans 2.6 % de 85 à 89 ans
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- Josiane Bureau
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1 Maladie de Parkinson Prévalence chez le sujet âgé 1.8 % chez les plus de 65 ans Augmentation croissante avec l âge : 2.4 % de 65 à 69 ans 2.6 % de 85 à 89 ans De Rijk. Méta-analyse. Neurology,
2 Le syndrome parkinsonien Tremblement de repos Rigidité Bradykinésie Akinésie Hypokinésie Défaut d'initiation Troubles posturaux Démarche diagnostique Critères de MDPI 1) Amélioration franche sous L-dopa (> 30%) 2) Début asymétrique 3) Tremblement de repos 4) Akinésie 5) Rigidité Hughes, Neurology, 1992 Diagnostic probable : 1 et 2 + (3 ou 4 ou 5) Diagnostic possible : 2 + (3 ou 4 ou 5) 2
3 Difficulté : établir le diagnostic positif Chercher des éléments caractéristiques de la maladie de Parkinson Diagnostic de certitude : clinicopathologique Dopa-sensibilité : bonne indicateur ; établir formellement amélioration sous L Dopa Pour objectiver cela et suivre l'évolutivité : score moteur (sous score de l UPDRS) Echelle UPDRS (Fahn et Elton, 1987) NOM : Date : Dernière prise de traitement et doses III) examen moteur parole expression faciale se lever d une chaise posture stabilité posturale démarche bradykinésie
4 Echelle UPDRS (Fahn et Elton, 1987) D = droit ; G = gauche tremblement de repos tremblement d action rigidité tapotement des doigts mouvements des mains «marionnettes» agilité du pied Diagnostic neuropathologique Corps de Lewy : Première description, 1912 : F.H. Lewy dans des noyaux (S Inom., NBM...) de patients atteints d une maladie de Parkinson Inclusion intraneuronale éosinophile considérée longtemps pathognomonique de la MDPI (localisation préférentielle aux noyaux pigmentés du TC) 4
5 Photos Duyckaerts et Verny; Labo Escourolle Neuropath Salpêtrière 5
6 Photos Duyckaerts et Verny; Labo Escourolle Neuropath Salpêtrière Éviter les pièges Installation très insidieuse des troubles Fatalisme déplacé: «Que voulez vous, à son âge!» Baisse de l'activité ou du «tonus» : normal? Asthénie physique et tristesse rapportées à une dépression 6
7 Éviter les pièges Ne pas confondre tremblement d attitude essentiel et tremblement de repos : dans le maintien des attitudes ou dans le mouvement, l écriture touchant aussi le menton et la voix 50% d ATCD familiaux souvent de début précoce. Syndromes parkinsoniens «plus» Drapeaux rouges à rechercher : - Troubles axiaux prédominants (chutes) - Syndrome pseudobulbaire - Troubles de l oculomotricité - Synd. Cérébelleux, pyramidal, htao (nb syncopes), troubles sphinctériens - Apraxie - Myoclonies - Troubles cognitifs précoces - Abs de Dopa réactivité 7
8 Sd parkinsonien iatrogène Bilatéral et symétrique d'emblée et affecte plus sévèrement la marche Preuve = régression Délai de 1 à 2 mois en général jusqu à 6 mois Traitements : neuroleptiques y compris Primpéran et Noctran Mais aussi : inhibiteurs calciques (Sibelium) Plus rarement : Sureptil ou Tildiem Autres maladies neurodégénératives Suspecter sur la constation d un syndrome parkinsonien : symétrique à prédominance axial non dopa réactif avec troubles cognitifs précoces Associé à des signes neuro faisant discuter : PSP : chutes, tbles oculomot., dysarthrie AMS : dysautonomie, sd pyram, sd cérébell DCL : sd démentiel avec halluc précoces 8
9 Paralysie supra-nucléaire progressive (PSP) - Entité relativement fréquente - Incidence augmente avec l âge jusque 85 ans - 50% des cas début après 70 ans, âge auquel l incidence dépasse celle de la MDPI - Durée moyenne de l évolution : 6 à 7 ans - Début souvent insidieux : retard diagnostique moyen d env. 3 ans Phase d état de la PSP - Bradykinésie et rigidité axiale (dystonie axiale), sd pyramidal - Paralysie oculo-motrice supranucléaire - Instabilité posturale et chutes fréquentes - Syndrome pseudobulbaire - Troubles cog : synd frontal sous cortico frontal) - Faciès amimique, écarquillement des yeux, blépharospasme, apraxie à l ouverture des yeux - L dopa inefficace IRM : diag différentiel (AVC?); SPECT : hypoperf bifrontale 9
10 Les Atrophies Multi Systématisées (AMS) Regroupement de 3 entités cliniques : - Atrophie OlivoPontoCérébelleuse (AOPC) - Dégénérescence StrioNigrée (DSN) - Syndrome de Shy-Drager Inclusions argyrophiles oligodendrogliales et neuronales Début av. 60 ans habituel ; ans < 10 % AMS Synd. park. avec : - raideur axiale, instabilité, chutes précoces - rareté du tremblement de repos - réponse faible à la dopathérapie Association à des degrés divers à des éléments pyramidaux, cérébelleux et dysautonomiques Durée moyenne d évolution de 8 ans 10
11 Signes d appel d AMS - Troubles vésicosphinctériens : pollakiurie nocturne, mictions impérieuses avec fuites ou dysurie. Impuissance - Dysarthrie avec hypophonie souvent accompagnée de troubles de déglutition - Stridor inspiratoire assez spécifique présent chez 1/3 des patients Règles thérapeutiques Savoir déterminer quand le traitement devient nécessaire Préférer la dopathérapie seule Jamais d anticholinergique a priori Utilisation des agonistes en fonction du profil du patient 11
12 Utilisation L-DOPA L-DOPA : outil diagnostique Posologie progressive, sans hésiter à atteindre des doses conséquentes (1g/j) à administrer de façon prolongée (au moins 3 mois) Chez certains patients, aucune réponse claire : à l arrêt de la L-DOPA apparaît a posteriori bénéfice Prise en charge EI périphériq du Ttt dopaminergique Nausées voire vomissements : dompéridone htao : ajuster éventuel traitement anti-hta et de rechercher autres traitements à effet hypotenseur (psychotropes en particulier). Sinon, dompéridone et port de bas de contention; voire Fluoro cortisone ou Gutron 12
13 Prise en charge EI psychiq du Ttt dopaminergique Hallucinations peu sévères (rareté, critique relative par le patient, abs conséq comportementales) : respectées? pas augmentation Ttt dopaminergiq et évaluer fonctions cog. Hallucinations +++, psychose ou synd. confusionnel = prise en charge hiérarchisée codifiée (Wolters et al Curr Opin Neurol 2001) 1) recherche pb médical systémique (infection, urgence chirurgicale, déshydratation ) 2) modification thérapeutique récente Ttt antipark ou psychotropes? Retour Ttt antérieur Troubles axiaux Dysarthrie : traitement dopaminergiq faible effet Troubles de déglutition : idem; injection souscutanée d apomorphine 1/2 h avant le repas? Troubles de la marche : variés (difficultés à l initiation du pas, freezing, festination) de pathogénie complexes (certains améliorés par Ttt dopaminergique, d autres incomplètement ou pas du tout) ; chez SA, multiplicité d autres facteurs potentiels (altération visuelle, tbles sensitifs proprioceptifs, dysfonction souscortico-frontal dégénératif ou vasculaire, troubles orthopédiques, etc.). 13
14 Prise en charge Au delà des médicaments : Importance de la rééducation : kinésithérapie et orthophonie Traiter efficacement la dépression (IRS) Attention aux pathologies intercurrentes Évaluation cognitive
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